1
Compt0-cour3,nt avec la Posta
pRIX D ABONNEMËNT PAR AN
Italie........... L. 3
Tous les pays de VUnion
( poste ...... » 6
Amérique du Sud . 9
On s'abonne ;
Au bureau d’AdministrUliou;
Chez MM. les Pasteurs ;
Chex M, Ernest Robert (Pignei'ol)
et à rimprinûoi’io Alpina à
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et se paie d’avance.
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lePaal.H. Maille, Torre Pellice
et pour rAdinlTilstratlon 6. M
Elisée Gostabel, Torret^eUice,
Tout changement d’adresse est
payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
r
\
y
ÉCHO UES VALLEES VABOOISES
Paraissant chaque Jeudi
Vous me serez témoins. Act. 1,8 Suivant la véri té avec la charité. Eph. IV, 15. Que ton règne vienne. linttli. VI, 10
M O m III II i i‘ :
Réunions d’appel fet de consécration à Villesêohe — Alliance Evangélique — Nécrologie — Correspondance — Chronique
Vatidoise — Evangélisation — Revue
Politique — Avis.
RÉUNIONS D’APPEL
et Ile Coiisécratioe
TENUES DANS l’EglISE DE ViLLESÈCHE
du 1 au 8 Février 1891
Sur la demamle du Consistoire de
Villeséclie, la Table attait désigné
MM. les pasteurs Pons de la Tour
et Peyiot de Turin, pour présider
à ces réunions extraordinaires. M.
Peyrot empêché au dernier moment
a été remplacé par M. le pasteur
Hugon de Rorà.
Dès le premier Dimanche,“ ces
services ont élé inaugurés en présence d’une nombreuse assemblée.
Les paroles développées ont élé pi'ises
dans le livre d’Esaïe, Ghap. LX|[;
' 1, ‘2, 6, 7, 40, 11. DansTaprés midi,
la chapelle de Faët était bondée,
réünissant les membres du quartier
et quelques personnes de la paroisse
voisine du Périer. La journée s’est
terminée, par une belle réunion dans
la grande école des Clos.
Pendant les six jours de la semaine, onze réunions ont eu lieu
successivement dans les neuf quartiers de la paroisse et dans les écoles qui ne sont pas chefs-lieux de
quartier, savoir le Julbers .et les
Vrocs. Grâce à un temps splepdjde,_
nous avons trouvé partout des âudiloires aussi nombreux que le permettait l’ampleur des locaux et, parfois, il nous a même semblé que
ceux-ci étaient bien petits pour les
cent et plus de personnes qui réus- ■
sirent à y trouver place. L’aüitude,
le recueillement et l’inlérêt manifeste
des audileurs ne laissaient rien à
désirer. Nou.s avons, essayé de délier
les langues, en dormant la pai'ole
aux fidèles, et, si l’on a eu quebiue
peine, dans tel endroit, à eng.ager un
entretien fraternel, dans plus d’une
localité nous avons eu le plaisir
d’entendre quelques fr'èrps rendre
joyeusement témoignage de leur foi,
ou présenter à Dieu,une prière.
Nous avons alternativement insisté sur la repentance et la rémis.sion
des péchés, l’œuvre de la régénération par le Saint Esprit, et l’assurance de posséder un jour i’IiériUige
céleste, Dans chaque réunion nous
avons particuliérement l’appelé le
2
te-■
:^-r.
v'ir ;.
_ 50
devoir d’établir et de pratiquer régulièrement le culte de famille qui
existe déjà dans quelques maisons,
A quelques jours de distance, nous
avons eu la joie d’entendre tel père
de famille nous dire qu’il était heureux d’avoir commencé le culte dans
sa maison.
La durée des réunions a varié de
deux heures et demie à trois heures
et souvent il nous est arrivé d’avoir
quelque peine à congédier l’assemblée, même après avoir clos deux
fois l’entretien, ce qui n’était pas
pour nous déplaire.
La soirée de vendredi a été consacrée aux moniteurs de l’ecole du.
Dimanche et à la société de femmes pour les missions. Non moins
de soixante personnes étaient présentes, au nombre desquelles se
trouvaient tous les régents et maîtresses, à l’exception d’un seul qui. en
a été empêché. La réunion s’est close
par une réfection et un entretien des
plus fraternels, à onze heures et
demie du soir. Nous avons appris
avec plaisir que non moins de dix
huit personnes des deux sexes s’occupent avec le plus entier dévouement, de la direction des groupes
de l’Ecole du Dimanche, laquelle
compte environ cent-soixante enfants.
Le service destiné aux jeunes
membres de l’église a eu lieu le
Samedi matin, dans la grande école,
et a ■ réuni près de soixante-dix
jeunes femmes et filles et une soixantaine de jeuties hommes, sans
parler d’une dixaine de personnes
déjà plus avant dans les années
Cette réunion et l’entretien qui l’a
close nous laissent le meilleur souvenir.
Le second Dimanche s’est ouvert
par le culte ordinaire, suivi de la
distribution de la S. Cène, à laquelle
ont participé de 120 à 130 fiersonnes Bien que l’assemblée lût assez
nombreuse, elle l’aurait été davantage si la neige n’avait commencé à
tomber le matin de très bonne heure.
Ceux qui connaissent les sentiers
de Bouvil, de Faët et de Rioclaret
comprendront que pareille circonstance n’était pas de nature à multiplier les auditeurs.
La série des services s'est terminée
à 3 h. 1{2 par une réunion dans le
tfemple. Un dernier appel a été
adressé sur les paroles de Col. 3:
12-46.
L’empressement et l’assiduité avec
le.squels tou.s ces services ont été
fréquentés, la part active qui y ont
prise quelques membres de l’église,
certaines paroles entendues dans des
entretiens plus intimes, et les déclarations faites publiquement, à la
dernière heure, nous donnent lieu
de croire que l’Esprit de Dieu agit
avec efficace par la parole au sein
de cette intéressante population.
Puissent ces signes réjouissants
qui annoncent que les semailles
fidèlement faites depuis de longues
années, ne sont pas tombées dans
un terrain aride , donner bientôt
la moisson attendue. J. D. H.
ALLIANCE ^ANGÉLIQUE
Voici, d’après Y Evangelical Christendom et la Voice from Ilaly, les
sujets que se propose de traiter la
Neuvième Conférence Générale des
chrétiens de toutes nations convoqués à Florence pour le 4 Avril
prochain:
I. L’Italie et la Réformation.
a) Renaissance et réformation. —
b) Florence et la réformation.
c) La pensée religieuse en Italie.'—
d) Les obstacles à la réforme en
Italie au 16® siècle et de nos jours.
e) Coup d’œil sur l’état religieux de
l’Autriche.
II. La diffusion de l’Evangile.
Les meilleurs systèmes d’évangélisation.
III. L'autorité de. VEcriture Sainte,
a) La divine aulortLé des Saintes,
Ecritures. — h) Christ comme fonde-
3
‘■nt;;:
'•, •■• •■■in . . / •'•<■> /;■
f
- 51
li.*
ment et autorité des écritures. —
e) Les assauts de la soi-disant incrédulité scientifique.
IV. Le christianisme et les questions
sociales.
a) Pauvreté et richesse au point
de vue de l’Evangile. — b) Le
christianisme est pour toutes les nations. — c) La nécessité religieuse et
.sociale de l’observation du jour du
Seigneur. — d) La coopération chrétienne internationale.
V. Les missions à l'intérieur et
il l'élranger.
a) Les missions parmi les payens.
— b) Associations chrétiennes de jeunes gens. — c) L’œuvre de.s Ecoles
du Dimanche. — d) L’œuvre chrétienne parmi les soldats et les marins.
VI. La foi chrétienne et le témoignage chrétien.
a) La présence et la puissance
du S. Esprit dans la vie chrétienne.
— b) Les rapports de l’Eglise avec
la société moderne. — c) Le témoignage chrétien en presence des besoins du jour. — d) La véritable
unité de l'Église Chrétienne, e) Comment la puissance de la foi est parlaite dans la charité.
Le samedi soir 4 Avril il y aura
D. v. une réunion sociale pour la
réception des délégués et des amis
de l’Alliance Evangélique venant
des différents ()ays du monde.
Le Dimanche 5 avril, des prédications spéciales seront faites dans
plusieurs temples par des ministres
de divers pays..
Les séances de la Conférence proprement dile commenceront le lundi
malin 6 avril à 10 h.; mais U y
aura chaque matin avant la séance
une réunion de prières, comme cela
s’est pratiqué dans les précédentes
Conférences internationales de l’Alliance. Les .séances du matin dureront de 10 h. à 1 h. et celles de
l’après-midi de 3 à 4,30; dans quelques-unes des journées il y aura
deux ou plusieurs réunions en même
temps et en langues différentes.
Le soir, les réunions auront un
caractère plus populaire et de .courtes allocutions seront prononcées.
Plusieurs de ces allocutions seront
prononcéés en Italien et celles qui
le seraient en d’autres langues seront traduites. Et cela dans la supposition fondée que le soir il y aura
aux réunions beaucoup d’italiens et
même des catholiques romains.
X
Quehiues pasteurs nous ont déjà
transmis leurs listes et leurs souscriptions, et il est fort à désirer que
les auti'es se hâtent de le faire.
Le mois d’Avril approche à grands
pas et autant vaut - il faire en
temps utile ce que l’on s’est proposé.
Or le temps utile n’est pas le mois
d'Avril, lorsque les séances auront
déjà commencé, mais le plus tôt
possible, pour que nous puissions
transmettre à Florence nos listes
et nos deniers, de manière qu' ils
concourent aux préparatifs des Conférences.
E. Bonnet.
NÉCROLOGIE
IW-"' DORINE JORAND NÉE VERTU
Dorine Vertu naquit à la Tour
(Appiots) Elle dirigea pendant quelques temps une école privée dans
la maison Roman rue des Bruns.
Ses élèves ne 1’ appelaient que
tante Dorine. Elle occupa .une position analogue dans les écoles Vaddoises de Gênes. Ce fut là qu’elle
fit la connaissanse de M. Jules Jorand qui l’épousa. A l’époque du
choiera, M® .lorand se dévo.na pour
les époux dalla frappés ruri après
l’aulre par la terrible épidémie et,
si nous ne nous trompons, ce fut
elle qui apporta à leur tante M® veuve Voile les orphelines qu’ils laissaient après eux. M® Jorand est
morte le 2 cour, a Rolles où son
4
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Pffii.»
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' ■ '■• ' ••'■ ■ •' • '• ■■■ i",
52
mari demeurait depuis bien des
années, en laissant d’elle le souvenir d’une humble chrétienne toujours prête à avoir compassion des
pauvres et des aflligés et à les secourir. Que M. Jorand,dont la perte
est plus grande que nous ne saurions le dire, reçoive ici l’expression
de notre-chrétienne sympathie.
IVIADAIVIE TÉOPHdE GAY
Dimanche 8 cour, est morte à Porne
Madame Téophile Gay. Son mari
qui s'était remlu aux Etals-Unis pour
collecter en faveur de la mission
vaudoise, et qui est en roule pour
revenir, ne connaît probablement
pas encore l’épreuve terrible qui
vient de le fra|)per. Prions pouf lui
et pour' ses enfants !
CORRESPONDANCE
Naples, le 0 Février 1891.
Cher Monsieur le Directeur-.
Les Dames delta Socîetà di Lavoro e Beneftctnza di Napoli con
sede a S, Tomwaso (Chiesa Valdese)
me chargent de recourir à voti'e
amabilité pour une petite rectification. Dans le résumé, que vous avez
eu la bonté de publier dans le N“ 6
du Témoin, de leur compte-rendu
de l’année'1890, vous dites: «que
le rapport fait allusion à une crise
qui se serait produite au sein même de la Société... »
Il n’y a pas eu la moindre çrise
: et je m’en vais vous le prouver avec
les données statistiques à la main.'
Depuis le mois de Novembre 4886,
époque de la fondation de la Sociélé,
il y a eù 32 dames qui ont souscrit.
Quatre ayant dû (piitiei- Naples n'ont
Elus pu continuer leur appui à la
ociété et quati'e domiciliées ici ont
cru devoir le lui retirer. S’il y a
eu perte d’un côté, il y a eu gain
de l’autre par de nôuvelle.s souscrip
tiens; de sorte que, actuellement le
nombre des sociétaires est de 26 et
ces dames ont de bons motifs pour
croire qu’il augmentera encore. Ces
dames ont aussi un encaisse de frcs.
165,65 et non de 105,65 comme vous
publiez.
Puisque j’ai la plume à la main,,
permettez moi de vous prier de bien
vouloir annoncer à votre public
Vaudois une bonne •nouvelle.
« Dimanche, 22 courant, aura lieu
« (I), V.) à 10 1[2 heures ant l’i« nauguration du temple de Rocca
Impériale. » .Te suis sûr que tous
nos Vaudois et surtout nos chers
collègues dans le Ministère prieront
ce jour là pour que l’heureux événement contribue, eiUre les mains
du Seigneur, à l’affermissement et
à l’avancement du régne de Christ
dans celte province de Gosenza, où
tant de sang Vaudois a coulé au
XVI® siècle pour la pause de l’E
vangile.
Agréez, cher Monsieur, avec mes
remerciements anticipés mes salutations fraternelles.
Dévoué en J. C.
G. PONS.
Cliroüiqiio Vaudoise
Torre Pellige. — Société des
demoiselles pour la protection des
enfants pauvres. — Nous venons de
recevoir le rappoi'l de cette Société
pour l’année 1890. « Est-il nécessaire
de dire » y lisons-nous, « que, par
l’iiiver l'igoureux que nous traversons, les besoins se font sentir d’une
manière spéciale! » Heureusement
la sympathie n’a pas manqué et si
le solde en caisse est. bien petit,
,ir existe pourtant.
La Société a dépensé pour:
Chaussures (41 paires) Frs. 108,55
Robes (17) .... » ,62,35
Jaquettes et pantalons (19) » 78,30
A reporter Frs. 249,20
5
Report Frs. 249,20
Taliliers et Camisoles de
laine (10).............»
Chapeaux et articles divers »
Pour Pensions ...»
Remèdes...................»
Pour la tête de l’école des
Ouvriers...............»
Impression du derniei*
rappoi't..................»
21,60
12,10
191
37.90
40
10
Total Frs. 561,80
Solde en caisse ...» 18,20
Société <i Pra-del-Torno-» — Cette
société que l’on connaît depuis quelque lem|)H par son activité, a célébré
mercredi 28 .fanvier son 8.®
anmver
saire. Elle compte aujourd’hui plus
de 100 membres honoraires, 13 m.
elléctifs, et 1 m. adepte. — Parmi les
nombreuses personnes accourues de
nos dilTérentes pa/ois.ses voisines,
environ 30 in. honoraires assistèrent
à uoti'e séance; nos deux missionnaires MM ,1. Weitzer.ker et B. Pas
(tal étaient également au milieu de
nous, Nous regrettons de ne pas
pouvoir nommer nos chers MM. B.
Trou et H. Meille qui s’intéressent
plus que toute autre personne au
travail et au progrès de notre société et qui nous auraient certainement encouragés, pai‘ leurs paroles,
à repi'endre avec un nouveau zélé
le travail de cette nouvelle année.
A 7 h. et quelques minutes le
président ouvre la séance par une
courte allocution adressée en grande
partie aux m. effectifs. Après le chant
du cant. 105 et la lecture du Ps. 96,
le président lit la relation annuelle
qui rapporte très lidélement le travail des' membres du.P. duT. pendant l’année 18901
M. E. Bonnet se réjouit de voir
cqtte année la relation mentionner
6 réunion.s de plus que celle de
l’année derrtiére. 11 nous remercie
pour les 7 que nous eûmes à Angrogne, nous assure - que nos auditeurs nous écoutent toujours avec
plaisir, et nous invite à y retourner
au plus tôt. Il remercie çncore deux
membres qui dirigent les écoles du
Dimanche des Martels et dés Jourdans pour le travail qu’ils accomplissent, ti'avail qui sera certainement béni.
M. J P. Pops, raod., s’étonne qu’il'
y ait des membres, et non des, plus
jeunes, qui n’ont rien ou presque
rien fait, et qui osent vivre ainsi sur
les épaules de ceux qui ont à cœur
leur devoir et qui ont fait leur possible pour l’honneur du P. du T.
Il les engage, puisqu’ils n’osent pas
se présenter dans le centre même
des paroisses, d’aller, pour les premières fois, dans les quartiers les
plus éloignés et élevés où ils pourront toujours parler à leur aise. —
(}ue tous tirent ensemble le char et
le travail ainsi réparti ne se fera
que mieux.
Le président comniiunique à l’assemblée les lettres qu’il a reçues;
une du missionnaire Ph. Grill, qui
nous raconte l’œuvre qu’il accomplit chez nos soldats italiens et chez
les indigènes; une autre de nos m.
bon., étudiants en théologie à Florence, et la dernière de Jean Rostan
m, hon. aussi, et étudiant à l’université de Genève,
Le bureau propose de diviser la
somme collectée pendant l’année
1890, fr. 641,59 en 4 parties, dont
frs. 300 aux frères L. et A. Jalla;
150 au mission. Pascal et le reste
41,59, au mis.sioD. Grill espérant
pouvoir lui donner davantage à l’avenir.
M. Weitzeckor nous adre.Sse ensuite la parole: « Chers amis, — je
savais que je devais beaucoup au
P. du T., et j’ai toujouivs été très
reconnaissant en vers-ses jeunes membres; mais ma reconnaissance a doublé ce soir en voyant au prix de
quel lalteur vous avez ramassé cet
argent. Que Dieu veuille que vous
soyez une poignée de braves qui
travaille sur les hauteurs ».
11 nous parla ensuite pendant quelques instants du Bassoutolaud, de
6
— 54 —
Si- '
lii'
ses habitants et du travail des missionnaires dans ce pàys et termina
par un intéressant discours en sessonto que l’assemblée ne manqua
pas d’applaudir.
M. le missionnaire B. Pascal.
« Chers amis! -- Le temps est court,
mais il me suffit pour vous exprimer mes pensées de ce soir — C’est
comme membre du P. du T. que
j’ai appris à servir le Seigneur, aussi
quand je me sens découragé, je
tourne mon regard vers vous et
aussitôt je suis jîlus fort. Ce que je
puis vous dire ce soir, je vous l’ai
dit déjà dans vos séances ordinaires,
toutefois je ne me lasserai jamais
de vous répéter ce témoignage que
je dois rendre nu P. du T. et qui,
m’était souvent rappelé dans mes
promenades â Paris par l’écriteau
d’un cadran solaire; « Ho ras non
numéro nisi serenas ». Tant que
je fus membres du P. du T. je ne
comptai que d’heures joyeuses; et
toujours je me rappellerai cette
société avec plaisir.
Le récit de M. Weitzecker m’a
rempli de joie et de tristesse — l.es
Bassoutos sont sortis en nombre des
ténèijres du paganisme pour jouir
de la lumière du soleil de juslice,
mais n’a-t-il pas dit que 180 000
âmes étaient plongées encore dans
l’idolâtrie „ou dans rindifierence? —
Votre tâche et notre tâche est de
les amener au pied de la croix. —
Quand je serai dans ce champ de
travail où le Seigneur m’appelle à
exercer mon aOlivité, je vous dirai
ce qui s’y passe, afin qu’ayant sous
vos yeux le mouvement de l’œuvre,
vous puissiez travailler depuis ces
chères vallées et combaltre avec
moi ce bon combat pour lequel
j’ai été appelé aux avant-po.stes. —
Je compterai sur vous comme tout
missionnaire Vaudois a le droit de
compter sur le P. du T.
Souvent le découragement s’emparera de nous; sachons alors que
potis sommes' soutenus par quelqu’un qui est toujours prêt à nous
secourir quand nous nous adre.ssons
à Lui.
En visitant un Musée en Normandie, je vis un magnifique tableau
représentant Isidore le laboureur,
qui, fatigué et découragé, abandonne
sa charrue et se jette à genoux
pour implorer le secoui's de Dieu —
Au haut du tableau, l’on voit deuxanges qui saisissent la charrue'et
continuent le travail — Ne nous
décourageons pas. chers amis. Dieu
voit nos difficultés et II nous aidera
toujours à les surrnonler quand
nous lui présenterons nos demandes
et que nous l’implorerons -r- Oui,
Vous nous aiderez par la prière, et
Lui fera certainement descendre ses
bénédictions sur l’Afrique. >i
Le président remercie M. Weitzecker pour ses paroles de sympathie et d’encouragement, et salue M.
Pascal l’assurant que le P,'du T.
pensera à lui, l’accompagnera dans
son voyage et que nos cœurs seront souvent au Le.ssouto,
M. J. P. Pons, mod. salue M.
Pascal au nom des Eglises Vaudoises,
et l’invite, à compter sur elles pour
être présenté, sinon chaque jour,
souvent, au Trône des miséricordes,
pour l’œuvre qu’il va entreprendre.
L’assemblée chante les 5 versets
du caritii|ue HP et M. A. Gay termine cette inlére.s.saüLe réunion par
la prière.
Conférences. — Monsieur le prof.
Charbonnier a düiiné, les mardi.s 3
et 10 courant, deux conférences,
sur le célèbre pédagogiste Amos
COMÉNIUS.
Le sujet ne pourrait être plus intéressant pour nous, non seulement
parceque Coménias occupe une place
éminente dans l’histoiré de la. pédagogie moderne, mais aussi parce
qu’il appartenait à cette Eglise de
Moravie qui a eu des lieii.s si étroits
avec la nôtre,et que comme pasteur
dans celte église il a eu, lui-même
plusieurs Vaudois parmi ses parois'.siens.
7
||> V? ■■;•,■.'■■ •■ ■ V.'’ ■' '' ' '' '
- 55 - .
L’orateur nous a parlé d’une manière très intéressante de sa vie, de
son caractère, de son remarquable
système pédagogique, qui contient,
au moins en germe, presque toutes
les meilleures idées modernes en
fait d’instruction et d’éducation, de
son œuvre comme chrétien et comm’e jiasteur, d’une église pei'sécutée.
Coménius naquit le 28 Mars 1592,
nous sommes donc à la veille de
son 3.e centenaire. Une société qui
porté son iiQrn e été fondée en Allemagne et s’occupera de la meilleure manière de le célébrer. Cette
société a aussi un représentant parmi
nous dans la personne de notre respectaijle collègue le Président de la
Société d’histoire Vaudoise. Quel dommage que, grâce à la modestie de
ce dernier, M. Charbonnier n’ait pas
connu ce détail, qui donnait une
actualUé toute particulière à sa conférence !
T.
X
PoMARET. — Nous apprenons que
M. Jean Bertet, syndic depuis plus
de 40. ans de la comu ne d’Euvers
Pinacbe, vient d’être nommé Chevalier de la Couronne d’Italie. Qu’il
reçoive ici no.s cordiales félicitations.
ÉVANGÉLISATION
Rio Marina (Elbe). — Les écoles
quotidienne et du Dimanche continuent à être prospères. Elles comptent l’une et l’autre environ 200
enfants inscrits,
« Les chambres, » écrit M. Revel,
« où je tiens des réunions dans les
maisons particulières, sont toujours
bondées. Plusieurs personnes s’y
rendent, plutôt qu’aux réunions publiques au temple. Hier au-soir, par
exemple, chez F. M.-.U y avait bien
55 auditeurs; ou suiïbquait à la lettre et cependant dehors il. faisait
bien froid, »
PüRTOFERRAio (Elbe). — L’œuvie
restée longtemps stationnaire semble
reprendre un peu. Il y a de belles
réunions hebdomadaires avec une
40® d’auditeurs.
X
S. PiER d’Arena. Nous avons
plusieurs fois compté jusqu’à 70
auditeurs (les membres de l’église
sont au nombre de 50) et nous avons
déjà inscrit sept catéchumènes,
X
Gatane. — Nous avons parlé précédemment de la fête de Noél à
Messine. A Catane aussi, elle a eu
un succès remarquable. Le temple
était rempli d’une foule attentive
qui a eu l’occasior: d’apprendre de
la bouche de M. Lissolo, quel but
nous nous proposons dans l’éducation des enfants, c. a d. « non pas
seulement d’enseigner à lire et à
écrire, mais de faire pénétrer dans
les cœurs les vérités de l’évangile,
et de former ainsi des chréiiens qui
soient animés d’un sincère et profond amour pour Dieu, pour les
horame.s et pour la. patrie. î>
X
Palerme, — Une lettre signée par
Oreleo parle des bons résultats obtenus déjà dans VEoole internationale, fondée par M. A. Muslon, Une
demoiselle qui en est sortie vient
d’obtenir le premier prix dans l’/nstilut Supérieur d'instruction pour
les jeunes ßlles.
X X
Monkullo ( Massaua ). -- Effegi,
probablement M, Grill, raconte la
conversion d’un vieux prêtre abyssin
nommé AbbatWodo Joliamies qui
n’a pas eu peu à soullVir de la part
de Dedjac Sabhatu, chef du district
de Karnesdurn; mais grâcesauxbons
offices du directeur de la Mission
Suédoise qui jouit dans ces conirées
d’une grande üifluence, il peut main-
8
'k‘ ■
' :’.' ’‘'Y^»' * -T ‘ i' • ) ■•''■■•:■ '■' ' ' . " r’ ■ • '<*'<* '*.-■/'' li' ; ' ,. '- '. ' '• ' ''■; , »,'f '<' .1 ' .' ‘
- 56
tenant vivre et annoncer trani|uille
3i?a.
/Bollettino/,
ment l’évangile à Belei?a.
BIBLIOTHÈQUE dite DU COLLÈGE «
(Suite V. N. 5)
Ouvrages reçus avec reconnaissance:
La Société des livres reliffieux de
Toulouse, qui en février 1887 nous
avait donné gracieusement 82 volumes, vient de vous en faire un
second envoi de 57 autres. Nous ne
pouvons, faute d’espace, faire paraître ici les titres de tous ces ou
vrages,
Torre Pellice, le 25, Janvier 1891.
0',\ ■ . Prof.. ALEX. ViNAY, hibUotk.
Revue PoIUique
l*iihlications piVriodiquei«
données a la biblioth, du Collège
l/îtalia Evangelica et l’dwîco dei j
Fanciulli, de la part de la tip. Claudiana Florence.
La Scintilla, de la part du réd.
M. P. Calvino.
Le Témoin de la part de M. H.
Melile. ,
L’Avvisatore Alpino, de la part de
M. J. P. Malan typographe.
Le disciplede la Paro/e,(mensuel)
de la part de M® Tray. Bordeaux.
Causeries morales et religieuses,
(mensuel) de la part de l’auteur M.
le pasI.'A Benezecb, Montauban,
The life of faith {mmsue\) Marshall
Brothers, London.
La Bevue 5uis.se (mensuel) de la
part de MJle Elisg Medie, Turin.
La. Nqture (hebilomad ), de la
part de M, H. Medie pasteur.
Le Pantobiblion (men.suel) de la
part de M.r le chev. Paul Medie.
La Nuova Antologia (bimensuel)
de la part dé la Vén. Table.
Kalie — Le nouveau ministère
vient d’être con.stitué de la manière
suivante; Budini, présidence et alfaires étrangére.s, avec intérim de
la marine; Nicotera, intérieur; Colombo, finances; Luzzatti, trésor;
.Perraris grâce et justice; Pelloiix,
guerre; travaux publics avec
l’intérim des postes et télégraphes,
Chimirri, agriculture; Villari, instruction.
Bien que ce mini.stére n’ait pas
une ba.se très large dans, la chambre actuelle, on paraît généralement
disposé à lui donner le temps de
montrer ce qu’il vaut. Ce n’esi plus
un ministère do droite ou de gauche que l’on veut actuellerpent, mais
une administration qui sache réaliser de sérieuses économies, sans affaiblir notre position vi.s-à-vis de l'é
tranger,
PETITE GAZETTE
— Le 11, la rente italienne a été quotée
à Turin L. 94,72.
HOTEL PE^SJO^ SUISSE
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TORRE PELLIÜE
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MM. Monney se recommandent à la
bienveillance du publie qu'ils s’efforceront
de bien servir.
Eunëst Robert, Gérant.
Torre Pedice — Impiámene Alpina