1
. *■>* ) *'
Soixante-deuxième année.
29 Janvier 1926
N» 5
g
L
I
reix w
-<V
/ et Colonies
Vallées Vaudoises
Italie (en dehors des Vallé
Etranger
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
•4T|
H don.
Oa s'abonne t à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez AIM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,’
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année. .
w Le Ntunéro: 95 centimes vw
Bu
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimq,bles., difflies de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
M
MÉDITATION.
.":1
«]1 est plus facile à un chameau
(le passer par le trou d’une aiguille,
qifà un riche d’entrer dan.s le royaunie, de Dieu ». Marc X, 25.
...Les richesses : ce sont des terres, des
maisons, du bétail, des objets négociables,
des biens au soleil. C’est du tapgible et
du visible. C'est le monde des utilités matérielles et, dans un certain sens, c’est
aussi le monde des utilités rationnelles :
le savoir ët le pouvoir utiles. C’est l’industrie et le commerce ; la connaissance de
la médecine et du droit. Celui qui peut
user de toutes ces choses« et en tire profit
ou agrément, celui-là a fondé sa vie sur
les richesses ; il est le riche qui ne peut
,î: entrer dans le royaume de Dieu, pas plus
J que le chameau ne peut passer par le trou
il de l’aiguille...
f. ...Une chaîne invisible et puissante lie
■« toics les hommes au même rivage. Il leur
est impossible de renoncer, par eux-mê^ m<s, aux biens terrestres qu’ils possèdent,
en réalité ou en espérance, et dans lesquels ils ont concentré tout le bonheur de
la vie. Ils sont fatalement exposés à adoipr le bonhèur sensible. C’œt là le .Dieu
qu’ils reconnaissent, qu’ils aiment de tout
leur cœur, quel que soit d’ailleurs le Dieu
qu’ils font extérieurement profession de'
servir.
Cet égarement est universel, il est natulel. Le culte de la richesse n’est que la forme la plus apparente de cette convoitise
qui nous ronge et nous consume comme un
mal incurable, tellement que Jésus a pu
dire qu’il (st difficile au riche d’entrer
dans le royaume de Dieu, que cela lui est
même plus difficile qu’à un chameau de
passer par le trou d’une aiguille.
^ ^
Qui pourra être sauvé ?
Celui-là sera sauvé qui se renonce pour
. adorer le Dieu vivant et vrai, source de
toute perfection et de tout bien.
Sans doute l’instinct primitif nous porte
vers le bonheur sensible, vers tout ce qui
peut nous le procurer ou nous en promettre la possession, vers ce monde visible
qui en contient les éléments matériels.
Mais au delà de l’instinct, un* mouvement
profond de l’âme nous porte vers le bonheur moral, vers la perfection. C’est une
attraction inconsciente et mystérieuse du
Dieu invisible.
L’homme est sollicité d’obéir à cette inspiration secrète, de répondre à cet appel
intéi'KHir. Jésus qui s’est reconnu la mission d'éclairer et de justifier ces pressentiments de la conscience, invite chaque
homme à se livrer à cette direction de l’Esprit bien plus réelle, plus profonde que
nous ne ixiuvons l’exprimer. « Ce qui est
impossible aux hommes est possible à
Dieu », dit-ü à ceux qui se sentent rivés à
la vie naturelle, et il les invite à se confier à la puissance de Dieu, à se donner au
Dieu miséricordieux et saint qui les sauvera en les faisant entrer dans son
royaume.
Cette vie supérieure ne tire pas sa force,
, sa, durée et sa gloire des choses visibles et
'tangibles, des biens terrestres, elle les rer <?oit de l’invisible, de l’intangible, de l’idéal.
,Î3le n’est pas enfermée dans le monde ma
A ''è
tériel, elle a pour horizon le monde spirituel.
EUe ne progresse pas par la vie des sens,
elle progresse par le développement de la
foi, par la consécration à la vérité, la justice et la sainteté. Elle oherche son couronnement dans l’entière rédemption du
mal, dans la perfection de la sainteté et de
l’amour.
Une force divine doit intervenir pour
accomplir cette transformation, ce miracle,
car c’est là le grand miracle évangélique.
EUe apporte son secours au germe qui,
déjà, végète obscurément en nous ; elle le
vivifie, elle lui donne la croissance et
l’amènera à son plein épanouissement dans
la vie éterneUe. .
Jésus est le' médiateur de cette œuvre surnaturelle. Mais, hélas ! on peut
connaître Jésus et son Evangile depuis
son enfance, sans en avoir éprouvé la vertu
rédemptrice Curanie t cette vertu fait-elle
accepter soi aetm s n i liiuence à notre
âme radicalement engageî dans le mal?
Nous ne voyons point comment cela se
passe, mais tious savons, par une expérience personnelle, que lorsque, salutairement efïrâyés par le sentiment de notre
esclavage naturel, nous soupirons de tout
notre cœur vers la délivrance, le secours
.ubèrateur offert en Jésus et par Jésus
opère le suprême miracle. C’est là l’œuvre divine impossible à l’homme.
L’impossibilité bien ,cansta,tée de parvenir directement et immédiatement au
royaume est l'écueil sur lequel nous devons
faire un naufrage providentiel. Là, notre
nacelle sombre et nous sommes recueillis
sur le navire assuré d’entrer au port.
L’amour de l’argent, le culte de la richesse qui paraissait invincible ne l’était
que parce que nous étions abandonnés à
nous-mêmes. Dès l’instant où nous entrevoyons l’action efficace de la grâce divine,
cette domination peut être brisée et l’attachement au bonheur sensible peut être
surmonté. L’égoïsme radical est déraciné,
et à la place s’implante l’amour de Dieu.
L’homme trouve désormais, avec un centre nouveau d’existence, un efficace point
d’appui dans I9, lutte contre le maj.
Lorsque l’esclaye romain devait être af• franchi, il était conduit par ’*^son maître
devant le préteur, qui, lui faisait faire un
tour sur lui-même avant de le proclame i’ ■
libre. En proposant au jeune riche, qui •
voulait parvenir avec ses seuls moyens à
la vie parfaite, de vendre' ses biens et d’en
donner le produit aux pauvres, Jésus a
voulu lui faire constater, toucher du doigt
les lièns de son esclavage. Ce jeune homme bien intentionné, semblait-ij, a reculé
devant l’épreuve ; il n’a pas cherché le secours de Celui qui pouvait lui faire accomplir le tour sur soi-même^et l’afFranchir ;
il s’est éloigné tout triste avec le fardeau
de sa richesse.
Dans ce récit nous ne cherchons donc
pas un enseignement de J&us sur la richesse, mais un enseignement moral, une
admirable leçon de choses propre à nous
révéler l’impossibilité naturelle de réaliser
la vie parfaite et la nécessité d’un secours divin pour accomplir notre destinée
spirituelle.
Ce qui est impossible aux hommes, à
tous les hommes, « se renoncer », est pos
sible avec l’aide de Dieu ; il les en rend
capables. C’est le fondement évangélique
de la rédemption, et c’est le sens précis du
paradoxe de l’impœsible.
Ernest Rostan.
Les Enseignements
de l’Histoîre Vandoise.
Il nous faudrait dire : De quelques ensélgnements, vu le grand nombre de « leçofts » qu’on pourrait tirer de notre histoire et l’impossibilité où nous nous trouvons de les passer toutes, fût-ce même
raspickment, en revue. ■
Parmi les très louables activités de nos
Unions Chrétiennes des Vallées, il en est
uhe qui est tout particulièrement à recommander et à encourager : celle qui a
pôuf but l’étude de l’Histoire Vaudoise.
Oh dé^ïloraît depuis trop longtemps l’ignorance à peu près totale dans laquelle notre peuple — et il n’est pas seulement
question de la nouvelle génération — se
Irpùvait à l’endroit de l’histoire de nos
Ijères. On fit plus et mieux : on ajouta
aux lamentations stériles l’action, sous la
iCirme de petites monographies historiques
destinées au peuple. Je fais allusion aux
excellentes brochures populaires dites du
.« 17 février », qui, depuis environ quarante ans, aimée après année, viennent
■placer à portée du gros public, tantôt
l’un, tantôt l’autre parmi les épisodes les
plus glorieux et les plus caractéristiques
de notre histoire ; de façon que, les familles ayant eu soin de les conserver possèdent, à l’heure qu’il est, si ce n’est une
histoire vaudoise complète, au moins ce
qu'il y a d’essentiel parmi les faits et gestes de nos ayeux que pas un Vaudois sa,
chant à peine lire ne devrait ignorer.
ù.
Ajoutez à ces p-récieuses brochures les conférences que maints Pasteurs et autres
personnes compétentes et de bonne volonté ont données par-ci parlà, toujours^
dans le louable but de faire mieux connaître et apprécier notre histoire.
.Mais nos jeunes ont compris que ce
n’était pas assez : que la méthode de divulgation des brochures et des conférences
exigerait l’espace d’une génération pour
leur donner des connaissances quelque peu
complètes. Ils se sont donc mis pour de
bon et avec entrain, à l’étude, à une vraie
étude suivie et rationnelle de l’histoire
vaudoise ; à préparer dans leurs entretiens semi-littéraires des études d’histoire,
plutôt que de s’attaquer témérairement
à des sujets au-dessus de leurs moyens
et en dehors de leurs aptitudes. Excellente
activité, disions-nous, bui ne tardera pas
à donner des fruits ; car, si nos jeunes
d’aujourd’hui prennent goût à l’Histoire
Vaudoise, ils éveilleront plus tard le mênie goût, le même besoin de connaître
chez leurs enfants ; et l’on aura par là
une nouvelle génération qui n’ignorera
plus, comme l’actueUe et celle qui l’a précédée, l’histoire de nos ancêtres.
Je pourrais m’arrêter là, si je m’étais
essentiellement proposé de signaler une
heureuse initiative et d’en louer les auteurs. Mais je souhaiterais que notre petit entretien d’aujourd’hui e!ût des visées
plus hautes et que nous cherchions ensemble comment il faudrait lire et étudier
l’histoire vaudoise pour que cette étude
donnât tous les fruits qu’on est en droit
d’en attendre. J’ignore quelle est la méthode adoptée'par nos amis en ce qui a
trait au choix des sujets ; je ne crois pas
cependant me tromper en'supposant qu’on
tombe plus volontiers — et cela est naturel d’ailleurs avec des jeunes gens pleins
de feu — sur les épisodes les plus glorieux, les batailles les plus fameuses, les
exploits héroïques, et qu’on est non moins
naturellement ix)rté à passer plus rapidement sur la foi inébranlable de nos pères,
sur leur piété réelle et leur vie exemplaire, sur les souffrances qu’ils ont endurées pour demeurer fidèles à Dieu et à la
religion des ancêtres. Or le récit des batailles, des actions brillantes, collectives ou
individuelles, des prodiges de valeur de
nos héros, à travers les siècles, peuvent
chatouiller agréablement notre amour-propre, alimenter notre orgueil de descendants, exalter le patriotisme vaudois ; mais
l'histoire ainsi comprise et circonscrite ne
serait plus( « maîtresse de la vie ». ¡Et l’histoire vaudoise doit être, par dessus tout
et pour chacun de nous, éducative. Nous
,_ne voulons pas refuser à nos ayeux le tribut de louanges et d’admiration qui leur
est dû, mais il nous faut encore nous inspirer dfe leurs qualités et de leurs vertus
et chercher des directives dans ces grand.s
modèles.
La matière est vaste, disions-nous, aussi
faudra-t-il nous borner à attirer votre attention sur quelques sujets seulement ;
L'esprit d’union, de solidarité entre autres
que nous constatons à travers toute notre
histoire, les sacrifices que nos pères ont
su s’imposer de tout temps et en toute
circonstance au profit de la collectivité.
Allons en quête de ces exemples que nous
rencontrons très fréquemment ; arrêtonsnous-y pour les commenter en, les admirant et pour nous demander très sérieusement si, dans des circonstances analogues ou tout aussi critiques, nous serions
disposés, je ne dis pas à affronter les mêmes sacrifices, mais simplement à sacrifier
un peu de notre bien-être, à nous gêner
tant soit peu pour nos frères d’aujourd’hui. (Je n’entends pas parler de nos
dons pour les œuvres de l’Eglise ou dfe
bienfaisance). Le sujet est plus actuel
que jamais ; l’heure présente est à l’union
et à la solidarité à tout prix. H n’est pas 1
nécessaire d'en dire plus long là-dessus :
tout bon Vaudois me comprend. Oh ! puissions-nous nous ancrer dans l’idée que si
nous sommes encore dans ces montagnes,
c’est grâce à Dieu, d’abord, mais aussi
grâce à cet esprit d'union et de solidarité
qui a été la force de nos pères, et sans
lequel le troui>eau, tou,jours plus réduit,
des Vaudois des Vallées, serait depuis
longtemps dispersé. j. c. ,
{La suite prochainen},ent).
Quand la science dit à la foi : « Tu te
trompes », la foi a le droit de lui répondre : « Je ne dis pas non. Seulement, pour
être fixée, je te prie de repasser dans mille
ans, ou dans cent ans, ou dans quelques
années. Nous en recauserons ».
E. iDoUMEEGÜE.
2
Société Biblique.
lorsque nous mentionnons, en Italie, la
Société Biblique, tout court, il est sousentendu que nous voulons faire allusion
à la « Société Biblique Britannique et
Etrangère » qui, à elle seule, fait plus, infiniment plus que toutes les autres Sociétés similaires, réunies ensemble, pour la
diffusion de la Parole de Dieu dans notre
pays. Celui qui en douterait n’aurait qu’à
parcourir le beau RM\PORT ANNUEL
(1925) que l’agent pour l’Italie de cette
Société, M. le docteur H. Pons, a fait paraître dernièrement, un travail soigné, intéressant, comme toujours, sur l’œuvre
efficace qui est poursuivie chez nous dans
le but de répandre et de faire lire la Bible dans toutes les classes de la société.
L’optimisme de M. Pons est réconfortant : il aperçoit, à travers les rapports
^ de ses colporteurs, ainsi que d’après certaines affirmations partant de très haut,
une tendance marquée vers une moins superficielle connaissance de l’Evangile, de
la vérité qui sauve. Il salue avec joie le
récent congrès catholique de Bologne où
l’on s’est occupé et préoccupé des moyens
de répandre, parmi le peuple, l’Evangile
« comme moyen de formation et d’éducation » ; et, loin d’être jaloux de cette collaboration inattendue, il lui souhaite —
et nous avec lui — un plein succès. L’attitude pleine de sympathie de la partie
la plus éclairée du clergé pour l’œuvre des
colporteurs lui est aussi une source de
précieux encouragements. « Le levain fait
son œuvre dans les cœurs », s’écrie-t-il en
nous informant qu’un colporteur, a entendu chanter, dans un local attenant à
une église catholique, le cantique bien
connu : U ne nacelle en silence ; et, dans
une école communale : Sicura in man di
Cristo !
L’œuvre parmi les prisonniers et les condamnés à l’internement (coatti), a été
poursuivie comme par le passé, avec les
mêmes résultats encourageants et la même bienveillance des autorités.
Un volume de la Riveduta, richement relié, a été offert au Roi qui l’a agréé...
Voici maintenant quelques chiffres qui
en ‘disent long. Il a été vendu en Italie,
dans le courant de l’année dernière, exclusivement par le moyen de la Société Biblique : 12.497 Bibles, 9.186 Nouveaux Testaments et 243.634 portions ; en tout
265.317 volumes de la Parole de ¡Dieu. En
y ajoutant les 6.409 volumes distribués
gratuitement, nous avons le beau total de
271.726 volumes, « un chiffre, dit le rapporteur, qu’il sera difficile de dépasser » ;
et il ajoute : « Jamais les avocats, les juges, les présidents de tribunaux, les notaires n’avaient acheté tant de Bibles ».
Si nous mettions les chiffres ci-dessus
en regard de la « perte sèche » que la
vente .des Ecritures inflige à la Société,
, nous aurions sujet de lui être toujours
plus reconnaissants jpour le bien qu’elle
fait, de façon plus que désintéressée, à
notre peuple. Il est vrai que ces pertes
sont couvertes en partie par les contributions des différentes Eglises — la nôtre
pour sa large part — et des particuliers ;
mais la somme de 40 et quelques milliers
de francs collectée l’année dernière à cet
effet est très probablement bien au-dessous de celle qui serait nécessaire pour
nous acquitter. C’est pourquoi les dons
pour la Société Biblique sont encore, et
toujours à recommander vivement. o.
Sur cette terre, hélas !
où la paix n'est qu'un songe.
Où le remords s'attache à chaque volupté.
Où chaque fruit doré
cache un ver qui le ronge.
Où la joie est folie et le plaisir mensonge,
Vain édat, faux honneurs,
tout n'est que vanité:
A toi seul, ô Jésus ! mon cœur s'est arrêté.
Ch. Chatehinat.
UNIONS CHRÉTIENNES DU PIËIONT.
Le jour consacré à la lutte contre les
maux sociaux, c’es-à-dire le 10 janvier, a
été rappelé dans plusieurs de nos Paroisses par un culte spécial, et par des feuilles
de propagande exposées au public par nos
unionistes.
— Nous avons à la disposition des membres d’A. C. D. G. bon nombre d'enseignes
unionistes, à L. 2 pièce. S'adresser au Secrétaire du Comité de Groupe.
— Nous rappelons à ces Unions qui veulent préparer une soirée récréative pour
le XVll février de s’adresser au Secrétaire
du Comité pour avoir des comédies, des
farces, des drames vaudois, adaptés aux
possibilités des Unions Vaudoises.
— Saint-Jean. Les séances continuent légulièrement avec un programme intéressant et varié. Avec le concours de quel- ,
ques membres de bonne volonté, une
« équipe de chant » s’est formée au sein
de l’Union. La 6 janvier, au soir, nous
eâmes notre fête de nouvel-an avec l’Union
Chrétienne de Jeunes Filles. Le Pasteur,
qui présidait la“' fête, Exprima d’abord au
nom de l’assemblée une pensée de sympathie pour le deuil qui a frappé notre Souverain et la nation tout entière; il fit en.suite
t
une allocution sur les rois mages. Au lever
du rideau, nous sommes trasporté.s en
Orient et nous jouissons en assistant à la
représentation de la pastorale en trois actes, Noël, soigneusement préparée par l’U.
C. J. J. Après une série de récitations et
de chants, un thé bien garni et quelque
jeux viennent clore la belle soirée, qui
doit nous avoir rempli le cœur du désir de
reprendre une nouvelle période d’activité.
J. Gay.
— Turin. Nous avons omis, dans notre
dernier petit rapport, de parler d’une intéressante conférence faite à notre cercle
par l’avocat Jean Rœtan, préteur à Turin,
sur lo stato giuridico dei Vdldesi in Itnlia.
Cette conférence, s'uivie par nos membres
avec la plus vive attention, a été vivement
goûtée et applaudie.
Mardi 5 janvier nous eûr^es, nous aussi,
notre fête de l’Arbre de Noël avec un joli
sapin. M. D. Eosio nous parla de cette fête,
depuis son origine jusqu’à nos jours, eu
soulignant son importance dans les divers
pays. L’on chanta ensuite quelques beaux
cantiques de circonstance, qui pour quelques instants,nous firent penser aux fêtes
des écoles du dimanche... La fête fut clôturée par une prière.
Cette fois, à côté du thé habituel, l’on vit
trôner sur la table la focaccùt d’Epiphanie,
avec les fèves blanches et noires...
g. r.
— Angrogne. Mardi, sous les auspices
de l’A. C. D. G., le pasteur M. iD. Pbns tint
une conférence dans le temple du Serre,
sur l’Orient, avec projections lumineuses.
Un nombreux auditoire y assistait: environ
150 personnes. La même conférence a été
répétée jeudi, à Saint-Laurent, pour la
Jeunesse, et mardi 12, à Cacet-Rivoir ; un
nombreux public — unionistes et non — a
participé avec intérêt à ces deux dernières.
d. p.
— Villar PeUice. Voici le résultat des
élections de la Direction pour la nouvelle
a,nnée (séance du 6 janvier) : M. H. Long,
président ; M. J. P. Michelin-Salomon, viceprésident ; M. E. Caïrus, secrétaire ; M.
H. Bouïssa, vice-secrétaire.
J’ai pu, en la visitant dernièrement, apprendre que cette Union, qui a formé dans
son sein une Section Cadette, travaille
beaucoup pour la Paroisse du Villar, où
elle aide le Pasteur dans les réunions de
quartier, soit en y réunissant la jeunesse
après les réunions, soit en les présidant
elle-même.
— Torre PeUice. Le soir du 5 janvier a
eu lieu une jolie soirée récréative, avec le
concours des membres de l’Union des Jeunes Filles. Nous pûmes entendre l’intéressante parole du prof. Adolphe Tron, qui
nous entretint sur les mœurs et caracté
/.
/
ristiques de l’Angleterre et de la France, ’
plus particulièrement en rapport avec la
dernière guerre. Après la « causerie » dont
nous le remercions vivement, quelques acteurs débitèrent une délicieuse bluette,
qui fut accueillie par de chaleureux applaudissements. La troisième partie et
(luelques jeux de société clôturèrent la
belle soirée. '
Est-ce que chaque Unioniste Vaudois a
pris l'engagement — en signe de reconnaissance — de s’abonner à TEcho des
Vallées ?.
— Pomaret. Ici aussi, grâce à l’activité
du pasteur M. Guido Comba, vice-président du Comité, les deux Unions mixtes
de l’Envers et du Centre, accomplissent une
œuvre qui ne manquera pas de donner de
bons fruits. On y fait des ¡travaux religieux et des causeries sur divers sujets,
qui sont toujours suivies avec attention
et intérêt. '
On est en train de irréparer un programme pour la soirée du XVII février.
— Société « Pra del Torno ». Tout récemment un membre de cette Société a tenu
une intéressante ca.userie à, La Tour, sur
« La Mission en Erythrée », avec d’excellentes projections lumineuses. r. b.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. iDimanche', 24 courant, Angrogne a eu sa visite d’Egliae, présidée
par le Chef de District et le. Secrétaire de
la Commission Exécutive.
Pendant toute la semaine qui a précédé
nous avons eu des réunions extraordinaires d’appel, présidées par MM. Marauda,
Gardiol, U. Tron, E. Tron, dans les quartiers du Pradutour, des Jourdans, du Martel, de Cacet-Rivoire et du Serre. Toutes
'ces réunions ont été bien suivies ; dans
ce dernier quartier on se réunit dans le
temple, où plus d’une centaine de, personnes étaient présientes..
Dimanche, M. Marauda a présidé les
cultes au Serre et à Saint-Laurent. Dans
le culte principal, une nombreuse assemblée a écouté avec recueillement un sermon très pratique sur les sujets proposés
par le Consistoire : la fréquentation des
cultes et la libéralité chrétienne, ayant pris
pour texte les paroles de Jésus : « Si vous
m’aimez, gardez mes commandements », et
nous démontrant la naturelle conséquence*
de l’amour pour Jésus qui est l’obéissance
à ses préceptes et non seulement le dèvoir,
mais le privilège de nous consacrer nous
et nos biens au service d’un tel Maître.
Pour ajouter à la solennité de la circonstance, la Chorale, sous la direction de
M.me Pons, nous régale d’un beau chœur,
bien exécuté ; après quoi vient la visite
officielle avec un entretien familier sur les
sujets à l’ordre du jour. On constate une
augmentation très sensible dans la fréquentations des cultes, due surtout à l’ef-^
fort de notre Pasteur dans ses visites aux
familles, visites qui, se répètent aussi souvent que le temps le lui permet.
Il y a bien telle personne qui, tout en
reconnaissant l'augmentation des présences au culte principal, rappelle les temps
de jadis où le temple était trop petit pour
donner place à tout le monde qui y accourait, surtout dans les grandes occasions ; mais plusieurs dixaines d’années
ont passé depuis et la population n’est
plus nombreuse comme elle l’était. Du
reste, surtout en été, le monde étant dispersé sur les hauteurs, il n’e.st pas toujours facile d’arriver jusqu’au temple.
Quant à la libéralité, si nous ne sommes
pas encore arrivés au but (et quant y arriverons-nous ?), un grand pas a été fait
et nos membres d’Eglis'e commencent à
comprendre leur devoir et s’efforcent de
l'accomplir. Continuons à progresser et
tâchons d’augmenter, si possible, nos
contributions.
La visite administrative a eu lieu à la
cure, avec le Consistoire presque au com
plet, où les membres de celui-ci ont encore eu le plaisir d’avoir un moment d’intime entretien avec le Chef de District,,
avant de se séparer.
Nous remercions très cordialement tous
les Pasteurs qui ont collaiboré à cette série de réunions d’appel, en demandant à
Dieu que, par son divin Esprit, elles soient
le moyen d’un réveil religieux si fortement désiré, dans notre Paroisse non seulement, mais dans l’Eglise entière.
A. d. M.
— Le 14 janvier a eu lieu l’ensevelissement d’une petite fille, âgée de quelques
jours seulement, de notre frère Henri Malan, de Prassuit. Nous renouvelons nos
sentiments de sincère sympathie chrétienne à la famille affiigée.
LA TOUR. Le Comité local de la Dante
Alighieri a décidé d’organiser quelques
conférences, soit pour faire connaître parmi nous les nobles buts de cette grande
association nationale, soit pour contribuer
à la culture et à l’éducation de notre population. Les conférences seront inaug'urées, D, V., vendredi 29 courant, à 8 h.
du soir, à l’Aula Magna, par le prof. Samuel Tron, de Pignerol, qui nous parlera
sur le sujet suivant ; Un grand prophète
du XIX.me ^siècle.
Sont cordialement invitées toutes les
personnes qui s’intéressent à l’œuvre que
poursuit la Dante Alighieri, œuvre qui
sera brièvement illustrée par le président
du Comité local, l’ing. Lodovico Merlo.
P
— La « réunion de Sainte-Marguerite »
a été présidée, dimanche dernier, par le
doct. Th. Malan, qui nous fit une brillante
causerie sur les Etats-Unis, un sujet ex- |
cessiyement vaste, qu’il n’a naturellement
pas pu développer dans toutes ses parties. ï
11 nous a dit cependant une masse de choses du plus grand intérêt sur ce jjays ex- '
traordinaire, aux immenses ressources et ^
où tout semble être plus grand que na- ■
ture ; et cela sans phrases à effet, sur le
ton de la conversation ordinaire, mais
d'une conversation émaillée de traits d’esprit et d’anecdotes amusantes. Nous prenons bonne note de la demi-promesse qu’il-i
nous fit de nous régaler prochainement
d’un autre entretien de même genre sur ^
^cette Amérique qu’il connaît à fond ])our
y avoir séjourné l’espace de 40 ans. |
— Dimanche, 24 courant, eurent lieu les
obsèques de la très regrettée Catherine
Roland née Rivoire, décédée à l’âge de 67
ans. Il y a quinze ans, elle vint s’établir
à Pralebroue, et ceux qui ont eu l’avantage de la comprendre l’ont aimée et la i
pleurent. Un long cortège l’a accompagnée
au champ du repos.
Nous exprimons au mari désolé, à sa
sœur qui est infirme ici à l’Envers, à ses
sœurs et nièces à l’étranger, et à ceux
qui ont pu l’entourer de leurs soins, toute
notre sympathie chrétienne.
Anna ìPjìllecìuix .
— Il nous faut enregistrer un autre départ en la personne de Marie Stalle née ^
■Ì
-i
Charbonnier, décédée le 20 courant, auxé
Guichards, 'à l’âge de 54 ans.
Voisine serviable, épouse et mère dévouée, elle laisse à ceux qui l’ont année j
un bel exemple et un heureux souvenir.
Le long cortège qui l’accompagna au champs,
du repos dit au mari, l’ex-ancien Henri
Stallé, à ses enfants et au frère de la défunte, M. J. D. Charbonnier, quelle part
la Paroisse a prise à leur deuil.
— Mercredi 3 février, à 2 h. 1|2, orr cé-|
lèbrera, dans la salle du Synode,- la Jour-^
née Missionnaire, avec la participaUon de
M.Ues Dogimont et Giugler, missionnaires!
au^ Zambèze. Le public est cordialement|^
invité.
NAPLES. Sur l’initiative du pastelü“
Santi, les évangéliques de Naples ont iêtéj
solennellement le « 25.me anniversaire dé
prédication à Naples » du pasteur Gaio’^
Gay. Le dimanche 10 courant, l’Eglise dU’
Vomero, dont M. Gay est le conducteur*.)
artistement décorée de verdure et de fleurs, accueillait un très Nombreux auditoire,
d’amis et admirateurs de celui qu’on
tait. M. Sadti, qui occupait la chaire, pr®^
cha un sermon de circonstance sur 1® '
V
1
3
: n ' ■' '*■
ili'
texte : « Que veux-tu que je te fasse ? ».
Dans l’après-midi du même jour, il y
eut une autre réunion tout intime, à laquelle plus de 300 personnes — affirme
L’Evangelista — prirent part, dans le but
de témoigner au Pasteur du Vomero leur
estime affectueuse et leur sympathie ;
sympathie éloquemment traduite -par le
beau don de L. 3.407 que «les évangéliques de Naples » lui offrent en vue de la
construction du temple du Vomero, M. üay
ayant manifesté le désir de ne recevoir de
cadeaux q*ue sous cette forme.
Nous prions M. Gay d’agréer nos vives
félicitations et nos bons vœux pour un
ministère toujours plus fructueux.
PRALI. La Paroisse n’a pas encore oublié le ministère de M. ^ertinattî, ni ses
multiples activités au „profit de toute la
population ; et afin de lui en donner une
preuve tangible, sur l’initiative de l’A. C.
,D. G. de l’endroit, elle lui fit parvenir, à
sa nouvelle résidence de Venise, une artistique pendule de cabinet. Une lettre
toute pénétrée de reconnaissance et portant le nom des donateurs, accompagnait
le joli cadeau que M. Bertinatti a naturellement fort agréé et pour lequel nous le
félicitons vivement.
SAINT-JEAN. Devant un auditoire im‘Po.sant et attentif, M. le prof. Falchi a
donné, dimanche soir, à la Salle Albarin,
la conférence précédemment annoncée :
XcJ inare vasto e tempestoso. Après avoir
décrit la vie que la génération actuelle vit
depuis un demi-siècle et qui nous rend témoins. de bouleversements sociaux, de
changements historiques, géographiques,
économiques de nations entières, et mentionné l’influença morale et physique sur
la jeunesse de nc;s jours, l’orateur, dans
sa iDéroraison excellente, encourage à aller
de l’avant sur cette mer tumultueuse en
fais'ant le don de sa vie pour suivre les
traces de Celui qui a dit : « Celui qui a
perdu sa vie, la retrouvera ».
Nous voulons remercier M. Falchi pour
sa bonne, exceUente conférence, et lui
dire une fois encore l'expression de notre
vive grtititude. Y.
Dimanche 31 janvier, à 2 h. 1|2
de l’après-midi, dans l’école des Mourcious, M. James Hunter, rédacteur du
« Réveil », tiendra une conférence religieuse sur le sujet : Où es-tu ?
*
IDu dimanche 31 janvier au vendredi 5
février, tous les soirs à 8 heures, dans la
Salle Albarin, M. J. Hunter tiendra une
série de conlérences religieuses sur les sujets suivants : Dimanche 31 janvier : Quatre jardins — Lundi l.er février : La puissance de l'épée — Mardi 2 février : Ceux
qui versent des larmes — Mercredi 3 fé■ vrier : Une scène nocturne — Jeudi 4 février : L'oiseau captif et l’oiseau libre —
Vendredi 5 février : La moisson est passée, l’été est fini... — On chantera les cantiques du Recueil Psaumes et Cantiques.
Entrée libre - Invitation cordiale à tous
- Venez-y et amenez vos amis.
PS. M. Hunter présidera auæi le culte
principal de dimanche matin, 31 courant,
à 10 h. 1|2, dans le temple de Saint-Jean.
SUD-AMERIQUE. Le dernier numéro du
Mensajero Valdense nous informe que la
direction de ce périodique vient d’être confiée au pasteur M. Eriiest Tron, de Colonia
Valdense, ci-devant rédacteur pour l’Uruguay. Chacun sait que le Mensajero. était
dirigé, depuis le départ de M. Jules Tron,
par le pasteur d’iris, M. Lévy Tron qui
a le rare bonheur — l’heureux mortel ! —
d’avoir trouvé quelqu’un sur lequel se décharger d’un fardeau toujours lourd à porter. Nous saluons affectueusement l’ancien
et le nouveau confrère, en formant les
meilleurs vœux pour la prospérité du sympathique journal et pour une activité toujours plus efficace et bénie.
La LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
notifica che l’edizione 1926 deü’Amico di
Casa è esaurita, corne pure i Cataloghi.
NOUVELLES POLITIOUES.
La Chambre a repris ses travaux vendredi dernier. Au commencement de la
séance ont été commémoré l’hon Cesare
Rossi, de Turin, qui, durant sa carrière
politique, a été sous-secrétaire d’Etat aux
Travaux Publics et à l’Instruction ; et le
grand oifficier L.. V. BertarelU, président
du Touring Club Italien, dont il fut le
créateur et l’animateur. L’hon. Bonardi a
fait ressortir l’admirable activité déployée
par M. Bertarelli dans cette grande institution sportive, qui a actuellement
350.000 membres, pour mettre en valeur^
et faire connaître les beautés naturelles,
les énergies productives et le travail de
notre pays. La'Chambre a commencé ensuite la discussion sur le pacte de Imcarno.
Les orateurs qui ont pris part à la discussion ont tous parlé en faveur de l’acceptation du pacte en louant l’œuvre du
Gouvernement et particulièrement celle
qu’a déployée M. Mussolini a I^carno en
vue de la pacification européenne et pour
notre prestige à l’étranger qui a sensiblement augmenté depuis. Dans la courte
séance du jour suivant, après les déclar
rations de trois députés populaires ex-sécessionistes qui ont accepté, au milieu des
applaudissements ironiques et de Thüarité
des fascistes, les conditions de M. Mussolini polir être tolérés dans la salle de Montecitono, le pacte de Locarno a .été approuvé à une très grande majorité, malgré... le fier réquisitoire du député communiste hon. Maffi. La Chambre reprendra
,ses séances jeudi, 28 courant, et se fermera probablement samedi.
Le Sénat s’est rouvert samedi, 23 courant, pour la solennelle commémoration de
la Reine Marguerite et a suspendu ensuite la séance en signe de deuil, jusqu’à
lundi, où Ton a commencé l’examen de la
loi contré les émigrés accusés de faire
œuvre d’antifascisme à l’étranger. Cette
loi a été approuvée après à peine une
heure de discussioh et, à ce qu’il paraît,
elle entrera en. vigueur jeudi et sera tout
de suite «appliquée exemplairement».
. Les pourparlers anglo-italiens pour le
règlement de notre dette ont continué durant la semaine dernière. Dans les colloques qui ont eu lieu entre MM. Vol pi et
Churchili les lignes générales de l’accord
ont déjà été fixées. Un communiqué officiel
annonçait que l’accord aurait été conclu
ce mardi. On ne connaît pas encore avec
firécision les détails au sujet du montant
des annualités que l'Italie devra payer à
l’Angleterre, mais plusieurs journaux font
allusion à une somme qui oscillerait entre 4 et 5 millions „de livras sterling, que
nous serions tenus de payer durant 62 ans.
Ce mode de payement demandé par l’Angleterre, démontre une fois de plus l’esprit pratique des Anglais, pour qui « un
tiens vaut mieux que deux tu l’auras ».
— France. M. Briand continue à temporiser dans l’espoir de mettre à la raison
le Cartel des gauches après avoir renvoyé
une fois de plus la discussion à la Chambre sur les fameux projets de M. ¡Doumer.
M. Briand aurait l’intention de maintenir
cette discussion uniquement sur le terrain
financier, et, justement pour ne pas lui
donner un caractère politique, il a déclaré
que le Gouvernement ne mettra pas la
question de confiance. De telle sorte,,il se
réservera de faire appel au Sénat quand
il le jugera nécessaire.
— Allemagke. La crise ministérielle qui
semblait devoir s’éterniser est enfin résolue, et non pas de la façon qui avait été
préconisée. M. Luther demeure à la tête
du nouveau Cabinet en une nouvelle réincarnation qui s’appuie sur la coalition des
partis moyens. Parmi les personnalités du
nouveau, Ministère, il faut mentionner,
avec M. Luther, M. Stresemann aux affaires étrangères, Curtius à l’économie, Reinhold aux finances, etc. Il y aurait donc,
d’après le Lokal Anzeiger, une vraie orientation vers la Gauche et l’attitude de la
Droite dépendra de la politique du nouveau Cabinet.
— Hollande. Et toujours à propos decrisc de Cabinet nous observons, en passant, qu’il y en a une en Hollande qui
dure depuis des mois. ,11 y a bon nombre
d’années que le Gouvernement des PaysBas est aux mains de la coalition confessionnelle des partis protestant et catholique, ayant naturellement un caractère
conservateur. Or, malgré les succès remportés aux dernières élections par les partis de gauche, ceux-ci n’ont pas encore la
majorité et, d’autrè part, les conservateurs
semblent s’être usés au pouvoir et ont
perdu de leur autorité. IDe là le prolon
gement de la crise et l’éventualité d’un
« ministère d’affaires », Tunique moyen,
semble-t-il, p3ur résoudre enfin la trop
longue crise.
'— Hongrie. Le scandale des faussaires
hongrois â eu une répercussion orageuse .à
la Chambre où l’opposition, sous prétexte
de vouloir que tout fût mis au clair, essaye de frapper à mort le Gouvernement
actuel. Le premier ministre, comte Bethlen, a dû accueillir la demande de l’opposition et a nommé une Commiæion d’enquête pour faire cesser le débat public
à la Chambre dans un moment si délicat.
t.
Nouvelles et laits divers.
CnnsTE. — La grande majorité des
400.000.000 de Chinois demeurent dans les
villages et mènent en général une vie tranquille et active, ne demandant qu’à vivre
en paix.
Les quatre cents colporteurs de la Société Biblique Britannique et Etrangère
trouvent aisément des acheteurs et des lecteurs des Saintes Ecritures.
Traduits en chinois, imprimés en chinois
et publiés à la manière du pays, les Evangiles n’apparaissent pas aux Chinois comme un livre étranger, mais bien comme un
Ouvrage destiné à tous.
'I L’an dernier il a été vendu 3.895.000
exemplaires des livres saints, surtout des
Evangiles, soit plus de 700.000 de plus que
l’année précédente. Sur six livres vendus
par la Société dans le monde, quatre sont
vendus en Chine, qui est le pays offrant le
pbüs grand marché pour les livres.
Ce qu’il faut à la Chine, comme à nous
et à tous les peuples, c’est l’Ecriture sainte,
dont Saint-Grégoire de Nazianze a dit, il
y a bien des siècles, qu’elle est la lettre de
Dieu écrite à tous les hommes.
{Témoignage).
* * HS
Lituanie. Avance catholique. Si la Tché- •
coslovaquie cause de graves soucis à la Curie romaine, la Lituanie, par contre, la
comble de joie. ¡Depuis la guerre, en effet,
les conditions ecclésiastiques de ce pays ont
changé du tout au tout. Du temps des
tzars, c’était l’Eglise orthodoxe qui avait
la haute main. Aujourd’hui, c’est l’Eglise
catholique romaine qui Ta supplantée et
qui a l’oreille du gouvernement. Elle profite de sa situation privilégiée pour mener
— par le moyen des Jésuites et d’autres
ordres religieux — une campagne vigoureuse contre les dissidents et les hérétiques,
afin d,e les rassembler, de gré ou de force,
dans son bercail. Les orthodoxes russes sont
particulièrement visés.' Mille entraves sont
apportées à leur liberté. Mais les protestants n’échappent pas à la sollicitude Catholique et doivent bien souvent combattre
pour leur droit.
On a peine à croire aujourd’hui que la
Lituanie fut jadis un des milieux les plus
favorables à la Réforme. Le journal Der
christliche Apologete donne à ce propos des
détails éloquents. Le calvinisme y fut introduit vers 1650 et se propagea rapidement
parmi la noblesse. En 1557 déjà, 70 pasteurs y prêchaient l’Evangile. En 1591, la
Lituanie ne comptait pas moins: de 200
paroisses réformées. Vint alors la contreréformation. Tœs Jésuites arrivèrent et
commencèrent leur œuvre. Des lois sévères
furent votées contre les protestants. L’histoire douloureuse et tragique du prot,estantisme français eut son pendant exact en
lituanie, et le catholicisme resta vainnueur. Aujourd’hui il n’y a, plus, là-bas, que
32 pasteurs, tandis que les curés et les
abbés y sont par centaines.
{Semaine Religieuse).
» ^ *
Les Protestants à Genève. I-c public a
une tendance à croire que l’Eglise romaine
est en progrès à Genève en face du protestantisme. Cette notion est tout à fait
erronée et il suffit d’un coup d’œil sur le
rapport du bureau de -statistique de 1925
pour se rendre compte qu’au contraire c’est
le protestantisme qui, depuis quelques années, est en grand progrès.
En 1911, la. population protestante était
de 73.281 âmes, la population catholique
de 87.743 âmes. A ce mqment donc, trois
ans avant la guerre, les catholiques dépassent les protestants de 14.500 âmes. A la
fin de 1924, la situation est renversée. I.<es
protestants sont 86.241 et les catholiques
72.477. La population protestante a donc
augmenté de 12.960 ; les catholiques ont
diminué de 15.266. Ce phénomène est dû
au fait que pendant la guerre, et dans les
années qui Tont suivie, les colonies française et italienne, en majorité catholiques,
ont fortement diminué. Elles ont été rem
placées par de nombreux Confédérés en
majorité protestants. Les Cantons de
Vaud et de Berne sont, en effet, ceux qui
nous ont envoyé le plus grand nombre de
ressortissants. Les Vaudois ont passé de
15.599 en 1910 à 19.391 en 1920 ; les Bernois ont passé de 9.111 à 14.278 pendant
la même période. {Semaine Religieuse).
Hî h: « Í ' ' ,
Berlin, ville des églises. Dans un de àes
derniers numéros, le 'Vorwärts, qui est -le
grand journal socialiste allemand, note
sans aucune fierté naturellement, que Berlin est la viUe d’Europe qui possède le
plus d’églises. Amsterdam en compte 50,
Rome 60, Munich plus de 100, Vienne 135.
Berlin en a 260, dont 132 protestantes et
64 catholiques. Il s’y trouve 3 églises irançaises, une anglaise, une américai,ne, 3
militaires, 2 baptistes, 14 méthodistes, 23
synagogues, une église pour sourds-muèts,
un temple de Bouddha, 2 mosquées, etc.
Mais à côté de ces bâtiments religieux,
où ne sont pas compris maints locaux
d’évangélisation plus modestes, il ne manque pas d’autres établissements où le
monde trouve son compte et où le Voriv’àrts ferait bien de voir un péril social ;
par exemple les 312 cinémas; de GrossBerlin, qui ne suffisent pas puisqu’on est
en train de construire encore 13 palaces
colossaux qui fourniront au public 121.000
places nouvelles, 121.0(10 occasions nouvelles de dépenser son argent, pourtant si
rare, à ce qu’il paraît.
{Semaine Religieuse).
Hôpital de La Toar.
Fleurs en souvenir de M.me M. Nisbet :
Lidia Benech , L. 50,—
imii Kl U smini Biiuu iHiiiiiiiui E f hueu.
Doni e Collette - Dicembre 192$*
Pàporto 1I>' Lista, L. 33.744,60 — Chiese Vaidesi : Gr-otte, 10 - Prarostino, 60 - Riclaretto,
30 - 'Bari, 20 - Fiume, 64 -; Abbazia, 41,50 Siena, 85 - Kiesi, 50 - Trieste, 100 - Verona,
3.5 - Fii'enze, V. S., 120 - Roma, 400 - Torino,
375 - Pachino, 25 - .Siracusa, 10 - Messina, 82
- Reggio Calabria, 50 - Torre Pollice, 174 - Rio
Marina, 25 - Sanipicrdarena, il5 - Savona, 25
- Milano 1. 225 - Palermo, 50 - Catania, (56
- Pomaretto, 75 - Firenze, V. iM., 102,40 - Vittoria, 23 Casale, 15,10 - Pont Canavese, 36,55
- Biclhg 35 - Picdicnrallo, 25 - Valleero.sia, 141
- Pincrolo, 40 - Rodoi-etto, 15 - Bolibio Pellice,
60 - Forano. 30 - An.iiTogna, (iO - Pj-ainollo, 25
- Perrero-Maniglia, 30 - Frali, 40 - Como, 50
- Lucca, 2S - Pi.sa, 83 - Livorno, 189,45 - Re.siduo anno 19.24-25, 45 — 27 Chiese dei Fratelli e Adunanze Cristiane, 1.434,70 — 9 Chiese
Metodiste Epìsconali, 373,90 — 5 Chiese Wesleyane, 195 — 3 Chiese Battiste, 43,4.5 — CaToretto : V. Posiano, 10 — Roma : Cav. C. Di
Pisa. 30 - J. Ag'uet, 100 - Avv. M. Piacentini,
10 - Tipografia «La .Speranza», 30 - ,M. (Il
decimo al Signore), 25 - Interessi vari, 115 --Ariano di Punì la : Collcttato da lì. Fiorella,
11.05 - Arezzo: N. N,, 25 - Torre Pellice:
N. N., 1.567,50 — Trieste : C. Fantini, 5 —•
Vercelli : G. Rom.mo, 10 — Fioridia: V. Adorno,
10 — Napoli : Chie.sa Cristiana del Vomoro (3"
dono). 282 - D. Salerno, 10 - E. Santoro, 5,60
- Messina : Comin. D. Candii, 800 — Albanella: G. Casini, 5 — Bologna : E. Bruno, 5
- Thonne (Svizzera); iM. Stoller, 94,80 — Incisa BcUm : N.. N., 25 — Meda : Eldo, mamma
e cugino, 25 — Savona, : U. Bazoli, 10 — Moiinara : G. Spagnolctti, 15 - L. Gentilcore, 15
- R. Lillo, 10 — Salnzzo: N. N., 50 — Piccole .somme, 16,45. — Totale 12“ Lista,
h. 42.420,10.
Jaan C*i«un. directenr-responsabla
Tarra Fallica - Imprimarla Alpina
dOTONDu:
ftCaUA fflNERmg
PUROAJIVA
ITALI i
UBERA'
E
mil
üüllhinyj
IST, '
i|L <
>0
;PIRITO|
lRi<a
TRENTAQUATTI^ENNE, impiegherebbesi presso Seria Ditta Cioccolato Affini,
quale capo-fabbrica. - 17 anni pratica. Referenze. — Offerte Tipografia Alpina.
Torre Pellice.
4
mi
í.'^. :»i-'iî:>;Æi«'«‘lt^^ S'V ,ev.' ± ■> , ■.■A'.
Abonnements páyés et Dons.
M.Ue Caroline Jajiavel, Philadelphie, 25.
1926 : S. Germano Chisme : Longr Letizia (2), Beux Barth. (2), Beux Barth.
(2),, Stringat Liviette (4), Burái Arnédée,
Barai Joséphine, Puçhêne'J. B. (2), Griot
E^ise (2), Bounous Louis (2), Revel Fanny
(2), Jahier Henri, Long Emile, Theiler
Elise, doct. Charles Cardon (2), BounousVÿiçoh Emma, Durand, Cécile (2) , Iron
Gustavo, Grill Henri (2), Bounous Henri
(2),, Meynier Albert (2), Long Césarine,
Bonetto Louise (2), Bertalot J. P. (2),
Bleynat Albert (2), Bouchard Célestine,
Bouchard Jean, Tron Madeleine, Rostan
Edmond, Balmas-Turin Pauline (2), Jahier
Edvi, Jahier Henri, Jahier Frédéric, Peyronel Emüe, Long iDavid, 'Bertalot Henri
(2), Jahier Marthe (2), Balmas Amélie,
Long Adolphe, Richard Lamy (2)., Balmas
Orline, Balmas Cath., Bleynat Emile (2),
Long J. Louis, Porjs Giacomo, Peyronel
Henri, Bounous Louis, Ferrier Albert, Lantelme Albert, Germanet Jean, Jouve Emmanuel, Rostan César, Vinçon Albert, Bounoirs-Rosso Emma, Bounous Césarine, Elise
Grandeux, Jahier Marie, Long Daniel (2),
Bouchard Marguerite, Baret Cath., Ribet
Alexandre (2), Bounous Héli, Bouchard
Emüe, Baret Jacques (2),, Costabel Emma, Soulier Albert, Balmas Charles, Gilles
Emüe, Gilles Madeleine, Obialero Charles
- Balmas Pauline, Bouchard Frédéric, Bounous Charles, Balmas Eugène, Soiüier Gédéon. Griot Pietro, Travers Thomas, Travers Jean, Vinçon Charles, [Robert Louis,
Robert Charles, Bouchard Et., Constantin
David, Blanc Marguerite, Constantin Barthélemy, .Balmas Emilio (2), Vinçon Et.
(4), Rostan Jenny (2), Bounous Lamy,
Vinçon Jean (2)„ ^Boünous Hélène (2),
Genre Marie, Balmas Sylvie, Bert Cathe- ’
rine (2), Rivoira David, Costabel Henri,
Avondet Augustin, Avondet Lamy, Bonin
Jacob, Durand Mathilde (1), Bouchard
Emile (2), Balmas Philippe (2), Revel Marie (2) - AUiaud Michele, Borgone di Susa
- Long Lévi, Marseiüe - Moncœur Elise,
Lyon - Vinçon Léopold, Monett - Bouchard Jean, Lot et Garonne - Soulier J. D.,
Inverso Porte (2) - Bert Louise, Id. (2) - ‘
Gallian Jean, Jd. (2) - Monnet Barth., Id.
(2) - Balmas Pauline, Id. (2) - Pons Louis,
Id. - PrainoWo : Pierre Soulier, Soulier Fr.
(2),,' Bouvier Henri feu Jean, Reynaud
Marguerite, Reynaud Louise (2), Bouchard
Catherine, Bouchard Adolphe, Bouvier
Barth. (2) - Bouvier Ixiuise, Long J. J.
(2), Soulier Charles - Inverso Porte :
Combe Albert (2) - Martinat Marie (2),
Martinat Jenny, Martinat Louis, Bertalot
Ernest, Long Henri, Combe Henri (2),
Avondet Lévi, Bléynat Marie, Bleynat David, Pontet Catherine, Combe Jacques,
Avondet Humbert, Bertalot Teofilo (2),
Avondet Lévy (1), Avondet Alexandre (2),
Avondet Barth. (2), Avondet Jacques,
Avondet Philippe (2), Avondet Octave (2) ,
Beux Pauline (2), Gallian Eugénie, Gallian Louis (2), Gallian Barth. (2), Avondet Emile (2), Avondet I..ouise - Inverso
Pinasca : Rochon Ferdinand, Constantin
Alice (2), Constantin Alexandre, Constantin 'Pierre Eli, Justet Igino, Bouchard Alexandrine, Constantin Louis, Beux Barth.,
Genre Elise, Chambón Cath., Griset Barth.
(2), Travers Jacqueline, Griset Henriette,
Justet Céline, Constantin Louis (2), Constantin Barth., Coucourde Ardoine, Maurin
J. P. - Ribet Tfiofilo, Villar Penosa (4) Rochon Judith, Id. (4) - Forneron Lina,
Id. (2) - Beux Enrico, Id. (4), - Bonin Alberto, Id. (2) - Peyronel Héli, Id.,' et 1925
(2) - Salci Abraamo, Id. (2) - Peyronel
■Henrii S. Germano Chisone - Grill Louise,
'Id. ' Beux Charles, Id. - Leidheusçr-Gardiol, Milano (5) - Rostan F., Piombino (5)
- Jouvenal Teofilo, Torino ■ - Mûris Adolfo, ^
Milano (5) - Planchón Ernest, Monett Burton, Torre Pollice (2) - Ghigo Stefano, ,
Pomaretto (4) - Gevroz Battista, Vei rès
- Coucourde-Long Elisa, Inverso Pinasca
(2) - Soulier-CoUet Alfonsina, Id. (2) Gay Gaio,, Napoli - Pascal Enrico, Torino
(2) - Ribet A., Vener - Martinat Henriette,Paris (10) - E. Bertalot, Whitchurch, et
1927-28-29, plus un don de L. 20 - Martinat François, Frali, 1925 (2) - Restan
Jean, Id., 1925 (2) - M. O.HIurst, Wittemberg, Swansea. (A suivre).
L'ECO DELLA STAMPA
Telefono 53-01.
Corso Porta Nuova, 24 - MUam (12)
Questo Ufficio legge per voi tutti i giornale e le riviste, informandovene sollecitamente ed, inviandùvene i ritagli relativi.
Chiedete il listino dei prezzi con sem
plice biglietto da visita.
I
TORRE PELLICE - Stazione climatica rinomatissima, 55 km., da Torino. Altitudine
535 metri. Acqua potabile. Luce elettrica.
Gas - Posta, Telegrafo, Telefono - Treni a
trazione elettrica - Servizio Ai)tomobilistico
e di vetture - Centro di amene passeggiate
n collina di interessanti escursioni alpine.
SCOPO DEL CONVITTO- Fornire ai
giovani alunni dql Liceo-Ginnasio Pareggiato
di Tórre Penice una buona pensione di famiglia e un’educazione fisicamente e moralmente sana, in un ambiente cristiano Massima libertà di coscienza e di fede.
« ;i; 1
/ • lì; !
»
CONVITTO n/ISCHILE VALDESE
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO
--- TORRE PELUCE (Torino)
AMBIENTE - L’ambiente vasto, l’aria continuamente rinnovantesi ed un letto igienico
procurano sonni tranquilli, ritemprando la
ed il corpo. Bagni e docce nell’Istituto.
CIBO - 11 cibo sano, variato, abbondante,
conferisce benessere e salute, favorendo i
giovani organismi nel loro pieno (Sviluppo.
w w PUBBLICITÀ A PAGAMENTO «
Avvisi Commerciali : L. la linea - Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. 1 ia linea - Avvisi economici, L. 0,3» per parola per una volta - L. 0,34» per due - L. 0,1.’» per tre. - Minimo L. 3. • Tassa governativa in più — Pagamento anticipato. |
CALORE
SENZA FUMO
ECONOMIA
NON CONTENGONO
CATRAME
ESCLUSIVITÀ IMPORTAZIONE
dUllkO VINÌPOW - Carboni - 8. GERUANO CHISONE
Deposito per la ValPellice- PELLERC PIETRO - TorrePellice-Via Angrogna
Sciroppo
Creosotato
I
Malarie degli organi respiraiori
TOSSI ' CATARRI BRONCHIALI ASMA
INFLUENZA - TUBERCOLOSI -ECC.
DI AZIONE PRONTA E SICURA
I
Tsflao - MILMO - lapdl
In tutte le principali Farmacie
ìli
ViÀ'/
A VENDRE: Maison sur la colline de
Saint-Jean, avec, huit pièces. S’adresser
au Prof. S. Tron - Via S- Pietro, 4 Pinerolo.
CUISINIÈRE est demandée par bonne
famille de Gênes. — S’adresser au Bureau
de l’Amie de la Jeune Fille, chez M.me
Lydie Eynard-Malan - Torre Pellice.
CERCASI DOMESTICA
giovane sana, tutto servizio, buona cuoca.
Scrivere: UGO Peruzzi - Torino - Via
Bigione, N° 5.
Aòoperatelo con fiducia e secondo le Istruzioni, poiché la
Ditta risponde di qualsiasi inconveniente possa verificarsi.
Pubblicità fìertoiooi - Milano.
NOCERA-UMBRA
* (Sorgente Angelica) «
Acqua MineraledaTavola
STUDIO DENTISTICO
MOLINENGO ORESTE
Dottore in Medicina e Chirurgia
Speiialhta per le aialattie delia Boera e dei Deoli
PI NERO LO - Piazza S. Donato, 7
Operazioni indolori - Denti e Dentiere
artificiali - Ponti - Corone oro - Dentiere senza palato (sistema americano)
eseguite secondo i più recenti sistemi
e con la massima perfezione.
Consultazioni in TORRE PELLICE
ogni Venerdì dalle 8 alle 17
Piazza Cavoar, 9 ** Caia LavagnOi
ìti
Pnbblldto BERTOLONI ■ Mlluo
MOR-TE Al TOPI