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Soixante-treizième année
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Italie et Colonies italiennes . . > «
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O La numéro: 25 eent^sai’^' ^
Que toutes les choses vriaiës, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes Üe louange, occupent vos pensées (Philipp, IV, 8). 1;;*
AVIS.
Notre prochfän
11 juin.
numéro paraîtra 'le
la fie intfrienre K
Entendre sans... voir.
Lisons quiOques passages dans les Saintes Ecritures.
Et d’abord dans l'Ancien Testaonent.
Moïse exhorte son peuple à garder les
commandements de Dieu : — N^ouMiez
point ce qui arriva au jour que vous! vous
approchâtes et que vous vous tîntiqs! sous
la montagne. L’Eternel vous parla du milieu du feu ; mais vms ne voryifiz aucune
figure ; voua entendiez setâement une vo 'x
(Deut. IV, 10-12).
Voici Daniel, sur les bords du fleuve. Il
a d’abord une grande vision, puis il entend une voix. « Et sitôt que je l’eus entendue, je tombai sur mon visage, et mon
visage éteât cemtre terre » (Daniel X, 9).
Passons au Nouveau Testament et au
récit de la Transfiguration : « Une nuée
reeplendissante les couvrit ; et une voix
sortit de la nuée, qui dit : — (Test ici
mon Fils,bien-aimé ; jécoutez-le» Matthieu
XVII, 5).'
Et enfin relisons ce que nous dit le livre des Actes à propos de la conversio.i
de l’apôltre Paul ; « Etant tombé par terre,
ü entendit unei voix qui Ini dit : — Saul !
Saul ! pourquoi me persécutes-tu ? Et
s'étant levé de terre et ayant ouvert les
yeux, ü ne voyait personne » (Actes IX,
4 et 8).
Entendre sans voir: loi mystérieuse de
l’Esprit : loi pourtant bien simple et toute
naturelle. Dans le domaine de l’Eisprit, on
ne voit pas avec les yeux de la chair,, mais
on entend avec les oreilles de l’âme. Jésus le savait Bien lonsqu’il répétait à chaque instant son exhortation pressante ;
Que celui qpi a des oreilles pour entendr|C(, qu’il entende. Et le Voyant de l’Apocalypse se comporte bien comme un disciple du Christ, lorsqu’il conclut chacun de
ses sept messages par cet avertissement
solennel : — Que celui qui a des oreilles
écoute ce que TEsprit dit aux Eglises.
* m *
Loi de l’Esprit demeurée immuable !
Encore aujourd'hui, ü s’agit d’entendre
sans voir.
Nous explorons le monde de FEsprit non
pas au moyen dé nos Sens physiques (la
vue charnelle), mais au moyen de notre
coeur, d^ notre volonté, de notre conscience
(Fouie spirituelle).
Et dans le sanctuaire le plus ittkime de
notre personnalité d’enfaints de Dieu — là
où, malgré le poids de nos inquiétudes et
malgré Je tumulte du monde, nous pouvons, à chaque instant, nous placer en face
dje nous-mêmes et avoir l’accès auprès de
notre Père — dans ce «lieu très saint»,
inviolable, où personne n’a le droit de pénétrer, sauf nous : ce qu’il' y a de plus
pur et de plus noble et de plus sacré dans
notre Moi intérieur — nous entendons
nous aussi, si seulement nous voulons écouter — nous entenéons toujours une vedx ;
c’est la voix du Christ vivant.
îS * !»
Aux oreilles qui s’ouvrent — les oreilles
de l’âme — la voix du Sauveur fait en
tendre — fait éclater — son triple message étemel ■' crois, espère, aime. Ces trois
choses demeurent : la Foi, l’Espérance et
l’Amour.
Crois, crois en moi-, c’est-à-dire ; aie confiance, fais-moi confiance, jette-toi dans
mes bras. Même si tu ne les vois pas, ils
sont là. Ils sont là, les bras étemels, pu'squé, dans ton âme, ma voix raisonne, la
voix de ton Frère. Et obéis-moi : « Sois
fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la
couronne de la vie ! ».
Espère, ^^père en moi. Croire signifie
espérer. Avoir confiance signifie eispérer.
Obéir sigmfie espérer. Etre fidèle signifie
espérer. Il n’y a pas de vie chrétienne.
sans espérance. Que dis-je ? L’existence ellemêm® est impossiMe ,si elle n’est pas éclairée chaque jour, à chaquie heure, par un
çrand espoir. Espère en moi. Je suis le
ressxiscité, je suis le victorieux, je suis le
vivant.
Aime, aime-OToi. Espérer en moi signifie m’aimer. Plus tu m’aimeras, plus tu espéreras. Et tu posséderas, ,enfin, le sens
de la vie ! Dans ton amour pour mpi tu
sauras puiser assez de patience, ajssez, dé
soUicitude, assez de mi^ricorde, assez de
tendresse pour aimer tes frères comme je
les aime... et comme je t’aime
Lorsqu’on a entendu ce message du
Christ, lorsqu’on a écouté Sa voix, on, a la
révélation définitive :
« Nous ne perdons point courage ; mais
si notre homme extérieur se détruit, l'intérieur se renouvelle de jour en jour... car
les choses visibles ne sont que pour un
temps, mais les invisibles sont étemettos »
(2 Cor. IV, 16 et 18).
Puis un jour — un grand jour — après
avoir écouté et entendu — après avoir
cru, espéré, aimé*—un jour — un grand
jour — nous aurons, enfin, la vision.
« Nous voyons, en ce moment, d’rme façon confuse et comme dans un miroir,
mais alors nous verrons face à face.
« Je connais, à présiont, d’une fafion imparfaite, mais alors je connaîtrai comme
j’ai été connu» (1 Cor. XIII, 12).
J. Henri Meille.
Un Vaudois.
Il y a quelque temps, je rencontrais
dans un des plus beaux parcs du monde,
un homme.
— La rare chose — me direz-vous —
n’en rencontre-ton pas des centaines tous
les jours ?
— Doucement — vous répondrai-je —
souvenez-vous de Diogène et de sa lanterne.
Mais ce qui rendait la rencontre intéressante, c'est que cet homme était tm
VmuMs, un de ces rares individus qui
jiortent écrite sur leur figure et leur personne la qualité de Vaudois.
Il était grand et robuste. Sa figure, aux
traits réguliers et au teint sain était encadrée d’une barbe blanche. SOn pardessus s’ouvrait sur une redingote de coupe
up peu surannée, mais d’une netteté scrupuleuse. Il marchait très droit sans raideur, d'un pas assuré et tant soit peu lourd
de montagnard, en s’appuyant à peine sur
une canne rustique. A chaque pas, il semblait prendre possession du sol de sa solide chaussure à forte semelle. Il avait
U
iur ses épaules un châle de laine grise,
fiais ce qui, frappait surtout c’était son
ÿxpreæion, pleine de gravité et de bienjKeillance, l’expression d’un homme en pa>x
hvec son prochairi et en paix avec son
Dieu.
f ' A sa vue, trente années de ma vie disparurent. Le décor qui nous entourait
iomba. L’allée de chênes verts devint un
chemin alpestre, bordé de châtaigniers et
de hêtres, la façade blahche de pierres taillées, qui en formait le fond, se transforma
en la façade blanchie à la chaux, où des
lettres noires célèbrent l’Eternel d’un de
nos modestes temples de montagne.
Je fis un mouvement pour l’arrêter, et
Ece présenter à lui. Mais j)’y renonçai,
non seulement à cause d’une sotte réœrve mais aussi parce qu’ÊÎ' ne m’aperçut
même pas. C’était un Vaudois, un frère,
j’en suis sûr, et il ne se douta pas que
par un curieux hasard — nous étions, si
loin de nos Vallées, seuls pour le momént
dans cette allée solitaire — deux Vaudois.
J’en fus mortifié plus que je ne .saurais
le dire. N’y a-t-ii donc plus rien dans mon
aspect, dans mon expression, dans mon
maintien qui trahisse le Vaudois ?
i Nous pouvons être satisfaits : le travail
de deux ou trois générations occupées à
effacer parmi nous toute trace de « vau’ doisie » (cette fois c’est bien «, vaudoisie »
et non pas «valdisme», mon cher oontrai dicteur d’il y a quelques semaines) Ce
travail a parfaitement réussi !
Si un dé mes lecteurs se reconnaît dans
le portrait que j’ai tracé et qui n’est nullement de fantaisie, qu’il accepte mes remerciements pour la douce émotion qu’il
m’a procurée et mes excuses pour ne pas
lui avoir dit tout de suite le bien qu’il
m'a fait en me prouvant qu’il existe encore parmi nous des Vaudois qui ne craignent pas de. l’être eit le paraître toujours
et partout, qui conservent nos vieilles caractéristiques presque dans les détails, et qui
témoignent que même cette mise qui viole
toutes les règles de l’étiquette mondaine
(car en ville la redingote exige les bottines vernies et elle exclut sans contredit
le châle), même cette mise commande le
respect.
Il y en a donc encore chez nous de ces
hommes qui semblent sortir d’une gravure de l’Emancipation, avec la même expression et à peu près la même mise ! Il
y en' a encore, malgré la radio, le cinéma,
les gaz de guerre ! Et il faut en rencontrer un hors du cadre de nos Vallées pour
s’en apercevoir. Peut-être làrhaut nous les
prenons pour un élément toult naturel du
décor.
Mes amis, cela fait du bien à constater.
Tant que nous aurons des hommes en qui
l’on peut, d’un coup d'œil- et sans crainte
d’équivoque découvrir la qualité de Vaudois, le valdisme (cette fois c’est bien valdisme, cher contradicteur), le valdisme
sera loin de mourir. M. Eynard.
Les dfnéeurs de la charité valeni müle
fois les joies de l’égdisme ; aimer est la
récompense d’aimer; aimer est la consoktticm d’aimer, Vinet.
Le défaut de douemr ne peut se compenser dans la femme par ayeune autre
vertu. Miss Edgeworth.
Croix de honte
Croix d*honneur.
Simon, originaire de Cyrène, ville dé
Lybie, était ce brave paj^n qui revenait
de travaillèr dans les champs, Foutil sur
l'épaule, aux envirùlis de Jérusaiemi, loreiqu’il rencontra sur am chemin un sinistre cortège.
Des soldats romains, la Wcé au poingi
impassibles et dédaigneux, ouvraient là
marche. 11^ étaient suivis de la foule des
badauds toujours prêts à envahir la rue
lors d’un accident, d’un enterrement ou
d’une rixe, et à se repaître du ap«ctacle
hideux d’une icxêcution capitale. Puis, dé
nouveaux soldats, les uns à cheval. S’efforçant de contenir la foule et de maintenir la voie libre, les autres protégeant
contre les menaces et les coups djei la
tourbe des individus loudies sortis des
bouges de k ville, trois hommes fléchissant sous le poids de ixjutres lourdes et
grossières, les instruments de leur prochain supplice.
Derrière les trois condamnés, derrière
l’un d’eux surtout, dont le front était couvert de plaies, des femmes en larmes faisaient entendrei de déchirantes lamentations.
Puis des hommes portaient, ainsi que
c'était la coutume, les pièces de bois qui
devaient être fixées au-dèssus dies grosses
poutres dont les condamnés étaient chargés et qu'on montrait à la foule pour F|e|ffrayer, dans l'espoir de prévenir les dâfits
graves et les crimes punissables de crucifixion.
Simon, peu habitué à perdre ses journées, peu au courant sans doute de ce qui
se- passait (en ville, ignorait qu’il pourrait
peut-être croiser. Sur son chemin dé retour, un cortège dé cette sorte.
Dès qu’on aperçut ce campagnard robuste et naïf, les gens se mirent à rire
et à plaisanter :
— A ton tour die porter la poutre,
cria-t<Hi.
— Pose tes outils et pren^ ce poteau.
Demi-tour. Chacun sa part, ce n'ést que
juste. Et voilà notre cultivateur, obligé
d’obéir, qui suit les condamnés jusqu'au
sommet de la colline du Crâne.
* * • *
Or les années ont passé. L’Eghse chrétienne, nélet dans Fobscurité, persécutée,
dispersée à ses débuts, s’est établie, malgré les oppositions, en Asie-Mineure, dans
File de Crète, et avec Saint-Paul, elle a
atteint la Mac^oine et la Grèce.
Dans unie de ces ceiules de vie nouvelle,
deux hommes y sont honoiés. L’un s’appelle Alexandre et Fautre Rufus. Ils sont
les fils du Cyténéen Simon. Leur, père a
porté le bois maudit le jour du vendredi.
Eux, gagnés par Celui qui y fut attaché,
portent à leur tour la croix de leur Maître : ils le suiVéint et le servent, acceptamt
de souffrir pour la cause de ce Juste.
!» * #
La croix, cet horrible instrument de
honte et de mort, inventé par l’impitoyable génie de la cruauté humaine, ces deux
bouts de bois se croisant à angle droit,
est devenue si bien un signe de gloire et
d’honneur qu’on la voit au cou des dames,
portée comme un bijou, épinglée sur la
poitrine dies hommes qui se sont distingués par leur savoir, leur génie ou Iqur
dévouement.
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L’Echo des Yidjléed - ^«tidredi 28 Mai l937-XV
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ki
fr.
Ls croix (|'honneuï;J
' Simon le Cyrêna^qpe,- quand tu flêohissais
de fatigrue, quand ton front niiseelait d,e
^ sueur, le jour où tu gravis, bousculé par
: ’' la foule excitée, i la suite des condamnés,
' le rocailleux chemin menant an lieu maitdit ? Aurais-tu pqnsé qu’avec les siicles ce
fardeau qu’eUe t’avait impodé,t ricanante
et imbécile, serait transCormé eai un poidls
de respect et de gloire ? Aurais-tu songé
que ton nom, que tes actes, (désormais liés
à ceux de Jésus <de Nazaretli, traverserait
les siècles et que, d^aucuns t’envieraient
d*avûir été brutajéraent rêquidticainé pour
porter la poutriq "qui serait baignée du
sang <ki Boï de gloire ? Aurais-tu pu croire
qu’on te proclamerait heureux d’avoir eu
cet insigne honneur ?
'J9r
* * »
Ah ! tu ne savais pas. Et ils ne savaient
pas non plus ceux te contraignirent
à „te charger de ce îx>is, que Qeiui qui y
serait dioiié avait le pouvoir de faire de
la gloire avec la honte, de la clarté avec
les ténèbres, du diamant et des perles avec
la boue et Iqs crachats dont on couvrait
8(Mi front sacré. Ils ne savaient pas. Ils ne
pouvaient pas imaginer que l’amour qui
meurt sans s’être laksé entamer par la
haine, que le Juste qui se donne pour les
injustes transforme tout ce qu’il touche,
élèvïa tout ce qu’on abaiæe, ennoblit tout
ce ctu’on méprise, et ressuscite tout ce
qu'on fait mourir.
Ils ne Savaient pas. Tu ne savais pas
Simon. Eît il est encore, par le mondé, des
millions d^hommes qui ignorent que c’est
par la croix qu'on parvient à la gloire.
L. S. Pu)Oux.
(Feuüle d’Avis de Lausanne).
Vn onVritr fidile.
C’est encore sous la douloureuse ‘ impression de la grave perte que nous venons de subir par le départ, prématuré
et inattendu, pour la Patrie déOïste, de
notre très cher .frère et ami le
Chev. Jean Lonis Rostàgno
que nous retraçons ces lignes -pour en rappeler la mémoire bénie.
M. Rostagno était né le 30 mars 1880
au Pomaret, son pays d’origine, pour lequel il a toujours manifesté xm particulier attachement. C'est là qu’il fréquenta
les écoles primaires et les trois classes de
l’Ecole Latine. Il compléta ste études à
Pignerol, et, très jeune encore (il n’avait
que 19 ans), il commença sa carrière de
i^ent daons les écoles de Maneille, où,
toujours très apprécié par la population
et par ses élèves qui le rappellent avec
vénération, pendant vingt-deux ans il consacra à l’instruction de la jeunesse ses
énergies juvéniles, son intelligence non
commune, et son grand cœur. Ensuite,
appelé à ranplacer le toujours regretté
M. Philippe Peyrot, dans les écoles pri^
maires du. Pomaret, il y vint en 1921,
muni désormais d'une longue expérience
et d’une culture des plus enrichies qu’il
sut mettre au profit de l’enseignement,
pour lequel il possédait tous 1^ dons et
toutes les qualités nécessaires ; paternellement sévère, il obtenait sans difficulté
la discipline ; juste dans ses jugements,
Ü se captivait la pleine confiance des élèves ; patient à l’extrême, il obtenait des
résultats flatteurs. C'est aai cours d’une
de ses leçons qu’il' fut eirrêté dans cetté
noble carrière, toujours remplie par lui
avec passion et enthousiasme, le 12 mai
dernier.
Mais l'enSeignentent dans les écoles primaires, et, dernièrement, aussi à l’école
d’« Awiamento » de La Pérouse, ainsi
que la charge de la dinecti<wi didactique
dans le cercle de la Vallée pendant jduSieiiirs aniiSeB,, n’épuisièrent point toute
ractivïtê de M. Rostagno, dont les idéds
de la famille, de la Patrie et de l’Eglise
étaient constamment nourris dans son
cœur intègre et généreux. Sans parler de
la famille, iqu'il a toujours entourée d’une
profonde affection la dirigeant sur la voie
de la nature et de la crainte de lÜeu,
c’est à la Patrie qu'il s'est voué sans réserve : officier de l'armée pendant la
Grande Guerre, il a connu, comme tant
d'autres la vie rude de la trandiée et les
pénibles privations dTune longue cajpitivité. Fasciste convaincu pendant le dernier renouvdDement politique d'Italie, il
a servi sa Patrie en couvrant plusieurs
charges, comme secrétaire du «Fascio»
de^La Pérouse, comme inspecteur de la
XXXI“ zone, comme président de 1*0. N. B.;
comme officier de la M. V. S. N,;iet comme
président de-la Société contre les incen> dies du Val Saint-M^tin. 'Tí' Mais le troisième idéal,'celui de. l'Eglise,
n’était pas'le moindre en lui, et en sa
qualité de régent paroissial il l’a servie
avec fidélité jusqu’à la fin, s’intéressant
à toutes ses activités.^ C'est là surtout que
nous l’avons vu à Fœuvre et que nous
l’avons admiré pôur Fénergie, la foi et
l’attachement éprouvé et sincère à son
Eglise. Gest avec une vénération émue
que la ChcM-ale, par lui si profondément
aimée, que l’école du dimanche et que la
paro&se tout entière le rappellent douloureusemeiit émues pour la grave perte
faite, mais bénissant Dieu pour l’œuvre
bénie qu’il lui a donné d'accomplir dans
son sein.
n nous resterait à parler de lui comme
homme et comme croyant, rnais ce que
nous venons de dire est suffisant pour
nous le présenter tel qu’il a été : homme
au caractère fort et à la Conscience in-*
t^e; croyant à la foi prefonde elt à'la'
fidélité éprouvée. '
Ses funérailles, qui eurent lieu jeudi,
20 mai^dans l’après-midi, furent un vrai’
témoignage de restime dont il était en-'
touré dans noire Valêe et aiMeUre, ef’
du regret unanime pour le vide difficile Í
à combler, qu'il laisse parmi nous.
A la veuve M.me Céline Rostagno née
Tron, aux enfants et à tous les parents
affligés, nous renouvelons l’expression de'
notre .profonde sympathie chrétienne en',
invoquant Sur chacun d'eux les précieuses consolations du Père céleste. *
•m
4
CHRONIQUE VAÜDOISE
ANQBOQNB. Oes dernières semaines,
nous avons éu le bonheur de célébrer plusieurs mariages : au Pradutour, le 8 mai,
Daniel Henri Long dé Michel, avec Marguerite Marl/s Gaydou d’Alexis. Au cheflieu, le 22 mai, Alfred Monnet d’Adolphe,
avec Madeleine Ricca de Jean. Au Ciabas,j
le 27 courant, l’ingénieur Jean Jacquea
Pontet de Jean, avec Lydie Attilia Bertalot de Jean Pierre.
>
Nous renouvelons à ces nouvelles familles nos chaleureux souhaits de bonheur
chrétien. /
★ La mort a frappé notre paroisse ehj
nous enlevant, le 12 mai, Joseph Riccd’
feu Paul, décédé aux Bertot, à l’âge de*
-Æl I
79 ans. Nous exprimons notre sympathie:
chrétienne aux parents en deuil.
★ Le 18 mai, à la Croui, est décédée
Amie Marguerite Chauvie feu Barthélemy, âgée de 75 ans. Nous renouvelons
nos condoléances au mari M. Pierre Rivoire, au frère, le pasteur émérite
M. Pierre Chauvie, au neveu candidat en
théologie, M. Lamy Coïsson, et à tous les
parents.
★ Dimanche dernier a eu lieu, au culte
du chef-lieu, FinstaHation du nouvel ancien de ce quartier, M. Guido Coïsson. ^
★ Dimanche prochain, ïwus ferons une
promenade à la Vachère, où nous tiendrons un culte au Contaroun, à 10 h. 30.
Collecte en faveur de notre
d’évangélisation.
★ Dim£inche, 6 juin, culte unique pour
toute la paroisse’ au chef-lieu. Ce culte
sera suivi par l’Assemblée d’ifelise, qui
devra procéder à Fétection de trois dé^
putés à la Conférence de District.
★ Dimanche, 6 juin, à 14 h. 30, nos
cinq écoles du dimanche sont convoque^î
au Serre, pour la fête de clôture. Un magnifique cadeau sera, offert au meilleur
élève de nos écoles du dimanche.
R. N..»
œuvre
»
BOffl. Le 17 mai, nous avons accompagné au cimetière de La Tour la dépouille
mortelle de Jean Jacques Geymonat, décédé à l'Hôpital, après une longue maladie. A la veuve et à sa petite, toute notre sympathie chrétienne.
★ Jour de grande fêtci, le dimanche
23 mai : nous avons eu la visite du Pasteur de Massel, accompagné d'une quaranteùne de paroissiens. Du moment de teur
arrivée au monaent de leur départ, nous
ayons cordialement fraternisé ; pas de téthorique dans l’expression. Un bon nombre de «Bubiarels» a accompeign'é nos
chers amis jusqu’à Sibaoud, où ont parlé
-les trois Pasteurs présents, tous.pasteurs
ou ex-pasteurs de Massel : MM. Chauvie,
Ribet,” Rioca. ...Journée de lumière et de
joie, dont nous remercions le Seigneur
d’abord, et ensuite les Masselins et
M. Ribet. R.
FLORENCE, Nos deux pasteurs „ont
lieu de louer le Seigneur pour les encouragements iqu’Il leur a accordés le dimanche de Pentecôte. Ncs deux locaux étaient
littéralement bondés ; pas xm banc, pas
une chaise libre. — Le texte de M. Sommani : « L’eaprit m'enleva entre la terre
et le ciel » (Ezéch. VIII, 3), et, celui de
M. Vinay : « Christ est ma vie » (Philip.
I, 21), ont touché bien des cœurs. — La
réception de 12 catéchumènes. Via idei
Serragli, et 9, Via Manzoni, a été solennelle. Dajns le premier local, les élèves
dUs ,« Gould » ont exécuté un de leurs
chœurs de circonstance; et dans le se
cond, la Chorale, sous la direction de M.me
BiUour et de M.lle Ribetti, avait préparé
aussi un chœur, qui a encore rehaussé la
solennité de la cérémonie.
Dans l’ühe comme dans l’autre église,
plus de cent personnes se sont approchées
de la Table du Seigneur ; le pasteur
M. Sommani a été aidé, dans la distribution, par M. le prof. Luzzi, et M. Vinay
par un autre émérite et par le Secrétaire du Ccpseil d’église.
Que le Seigneur mette le sceau de Son
Esprit sur itout ce qui a été accompli ici
et ailleurs pour le salut des hommes et
pour la gloire de notrq Dieu. phg.
LA TOUR. Dimanche dernier, a eu lieu
l’ensevelissement de Marisa Pasquet, emtx>rtée en peu de jours par une maladie,
contre laquelle la science a été impuissante. Nous renouvelons à la famille en
deuil notre vive sympathie chrétienne.
.^PIQNBROL. Trois fois, dans l’espace de
huit jours, nous avons dû prendrqle chemin du cimetière.
C’était, le jour de Pentecôte, pour accompagner la'dépoHille mortelle de notre
frère Henri Pons feu Daniel, âgé de
65 ans ; originaire du Perrier, naads établi depuis Ipngtemps à Pignerol, où il
était universellement connu et estimé,
M. Pons était aussi un véritable ami de
son église et de ses pasiteurs et une colonne de notre paroisse, à iaqudle il a
rendu maint service si^alé.
Deux jours après, le Seigneur rappelait à Lui notre doyenne, la veuve Marguerite Godino née Godin, dans sa 90®
année ; c’est encore une figure pinerolaâse bien connue qui disparaît...
Dimanche^ 23 courant, nous avons
accueilli, dans le champ du repos de notre viUe, la d^ouiUe de M, Adelphe Mûris ; il y suivait sa compagne, à la distance de quatre mois !
Nous renouvelons à tous les affligés l’assurance de notre sympathie, en demandant au Père céleste de les soutenir.
,★ La Fête de la Mère Chrétienne,
n’ayant pu être célébrée le deuxième dimanche du mois, a été renvoyée au 23 :
elte n’a rien perdu pour attendre.
La célébration religieuse, au culte du
matin et avec le concours actif des écoles
du dimanche, a été • à la fois solennelle
et joyeuse, dans le temple bondé de fidèles et tout en fleurs. La veille et le soirriiême, les « Cadettes » — préparées par
leur,., fée, M.He Elda Turck, secondée par
trois actives collaboratrices — ont offert
une soirée de circonstance des mieux l'éussies ; d’abord à leurs mamans et ensuite
à toute l'égKse, qui les en remercie chaleureusement
★ Pendant les absences qu’a dû faire
le Pasteur, la chaire a été occupée par
MM. Auguste Jahier et B. Soulier, pasteurs émérites. Cordialement « merci »
pour leur message apprécié !
FOMARBT. La semaine qui vient de
s'écouler a été, pour notre paroisse, une
semaine de douleur et de deuil, à cause
de la maladie tout d’abord, et du décès
ensuite de notre régent paroissial M. Jean
Louis Rostagno, emporté dans sa pleine
activité, à l'âge de 57 ans à peine; et
dont nous parlons ailleurs dans ces colon
“,nes, pour en retracer la vie laborieuse et
fidèle au’ devoir. Par son départ, la. préciieuse catégorie des régents paroissiaux,
subit une grave perte ; ainsi que notre
paroisse, qui se sent redevable de la plus
grande reconnaissance à ces précieux collaborateurs dans l'œuvre du Seigneur.
* Samedi dernier, nous reprenions le
chemin du cimetière pour y accompagner
la dépouille mortelle de notre frère
Adrien Bertot, enlevé à Taffeption dieis
siens, à l’âige de '40 ans, après une longue
et pénible maladie. A la veuve à qui seule,
désormais, incombera le devoir de l’éducation des deux petits enfants, au frère,
aux sœurs et à tous les parents, nous exprimons notre sympathie émue. G. M.
PBABUSTIN. Dimanche prochain, aprì s
le culte, l'Assemblée d’Eglise est convoquée. ■
L’après-midi, à 15 heures, nous nous
retrouverons au Provenzal, avec les frères de la paroiæe de Saint-Germain.
G. R.
RORÀ. Dimanche. 23 mai, dans la
grande salle de la Jeunesse, le docteur
Henri Gardiol, de La Tour, a inauguré les
réunions des dimancheis soir d’été, consacrées à la jeunesse, avec une causerie très
intéressante sur l’enfance et sur les soins
quii lui sont nécessaires. Le public a
écouté avec beaucoup d’intérêt l’intéressante exposition et epeprimé chaleureusement sa reconnaissance au docteur.
Fljusieurs inscriptions nous sont déjà
parvenues, pour le Pèlerinage Vaudois
vers la France Méridionale, dont nous
avons dernièrement tracé le .parcours ; et
cela, même avant d'en recevoir le programme. C’est que ce voyage présente
pour tout Vaudois un intérêt et un charme extraordinaires. C’est avant tout la
beauté des régions et des villes que l’on
visitera : beauté de la luxurieuse nature
méridionale, depuis les montagnes couvertes de forêts jusqu’à la mer immense ;
Ireauté des monuments et des œuvres
d’art de ces anciennes villes : Nîmes,
Montpellier, Béziers, Carcassonne, remontant à FEmpire Romain, au Moyen Age,
à la Renaissance. C’est ensuite la grande
histoire religieuse de ces régions que la
résistance héroïque de tout un peuple
pour la foi évangélique ont transformées
en des sanctuaires : les Albigeois y ont
fleuri et ont été détruits ; les Huguenots
y ont soutenu leurs persécutions, leurs
martyres, leurs longues guerres contre les
armées des rois de France ; les Camisards
y ont engagé leur lutte désespérée ; les
Eglises du Désert y ont conservé la reli^
gion de l’Evangile. Cette merveilleuse
histoire paraîtra vivante et frémissante
aux' Pèiéilins,, par les nombreux monur
menits et souvenirs qu’üs visiteront. Et
c’est enfin le privilège émouvant de rencontrer et connaître des groupes trè.s
nombreux et très importants de protestants, des Eglises de grandes villes, des
paraisses de montagne, tout un monde
protestant, qui nous attend partout dès
à présent avec joie, et qui, à travers de
longs moments de communion fraternelle, établira avec les Vaudois dœ liens
que rien ne pourra briser. Pour toutes
ces raisons, ce Pèlerinage n’est pas seulement un beau voyage, c’^t un acte saisissant de foi et de solidarité fraternelle,
qui laissera dans chaque Pèlerin des traces profondes et précieuses.
Dans une semaine, le programme complet sera publié et expédié à quiconque
le demande (s’adresser à M. Attilio Jalla
- Torre Pellice) A cause des coûts élevés
de la vie en France, le prix total a dû
dépasser un peu les prévisions ; il
s'élève à lires 370 ; ce qui n’eSt pas du
tout cher, considérant qu’il comprend un
long voyage en chemin de fer, trois
longuiQS excursions en autocar, la pension complète pour huit jours, enfin tous
les frais du vo.vage.
» Hl !t!
Deux Pèlferinages de Protestants de
France aux Vallées s’annoncent pour cet
été. Le premier sera constitué par des
membres des Eglises de Provence, ayant
comme centre Atx ; il parcourra les Vallées du lÿ au 20 juillet. Le deuxiènne, de
l'Eglise de Cannes, constitué auritout de
jeunes, visitera les Vallées du, 14 au 17
août, prenant part à la fête du 15 août.
■A
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3
. >
3T*-r
L*Echo des - Vendredi 28 Mm Í&37-XV
Nous attendons ces frères avec joie j-mal-1-,
gré nos modestes moyens, nous saurons '
leur démontrer notre profond sentiment
fraternel. * J *#.
» #
Nous recevons le progTamme dû mar
gnifique Pèlerinage que les Protestants
de l'Albigeois, sous la direction du pas>
teur h. Marchand, feront en Alsace, avant
de recevoir les Vaudois chez eux, du 13
au 24 juillet. Après avoir visité rapidément l'Exposition de Paris, ils s'arrêteront dans Iss grands centres protestants
de Strasbourg, de Colmar, de Mulhouse,
et surtout, traversant en autocar les Vosges d’Alsace, ils visiteront le Ban-de4aRoche, la fameuse patrie d’Oherlin, célébrant dans ce lieu sacré la grand© fraternité protestante. ^ A. J.
Opera Balnearia 6. P.-Melile.
E' aperta l’iscnzione alla Colonia Marina G. P. Melile di Bargia Verezzi.
Abbiamo cercato e cerghereano di far©
in modo che questa bella e benefica istituzione risponda sempre meglio al suo
scopo e possa competere colle numerose
Colonie Marine della Riviera, malgrado
le molte difficoltà, sopratutto di ordine
finanziario, che crescono d’anno in anno.
L’Ente Opere Assistenziali apprezza
moltissimo questa nostra « Opera », che
chiama « una, delle più antiche del genere ». Vuole che essa figuri degnamente
fra le prime « nel reparti delle Colonie
estive dedicato alla storia dell’assistenza
climatica ddVInfanzia in Italia». Ci;
chiede una brave storia delle sue origini 6 del suo sviluppo e dei documenti
fotografici che la illustrinioi. Preghiamo
quelli che avessero qualche bella 'fotografia del nostro stabile di Borgio, a volarcela favorire, come pure qualche
gruppo ben riuscito di bambini della nostra Colonia.
Le inscrizioni sono dunque aperte alle
condizioni dell’anno scorso e ci(iè :
1° - Nessun bambino può essere accettato se al momento della partenza
par il mare non porta con sè un regolare ^rtificato di subite vaccinazioni
antidifteriche e antivaiolose. Non si ammettono assolutamente eccezioni su questo punto.
n° - Ogni bimbo deve portare con
sè il costume di Balilla, e ogni bimba
quelb di Piccola Italiana, Inoltre, i
bimbi devono avare due magliette bianche, e le bimbe due grembiulini bianchi,
con cappello da spiaggia.
IIP - Non saranno accettate le domande di bimbi che avranno già compiuto consecutivamente un triennio di
cura, 0 che saranno inferiori ai sei anni
o superiori ai quattordici.
IV“ - Non saranno ammessi i bimbi
par i quali, a giudizio del sanitario dell’Opera, la cura marina non starà giudicata assolutamente, indispensabile.
V” - Le domande devono essere inviate al più presto al Pastore A, Simeoni - Via Pio Quinto, 15, Torino possibilmente pel tramite del Pastore
della Parrocchia a cui appartiene il richiedente.
Al momento opprtuno saranno comunicate ulteriori disposizioni per la visita
medica, per le accettazioni defìnitiy©,
per i turni, per il giorno, l’ora e le, modalità della partenza.
Da notarsi : P Che i bimbi e le bimbe
che sono stati in Colonia l’anno scoirso de>vono portare con sè il cc^tume da spiaggia in lana rossa che si sono già comperati... e quelli che non lo hanno, ci avvertano per trovarlo pronto al momento
della partenza da Torino. IP Che, date
le difficoltà finanziarie in cui ci troviamo
e che crescono ogni giorno di più, non
possiamo accettare domande per posti
del tutto gratuiti. L'Opera si mantiene
colle offerte dei benefattori,. Se 1© famiglie non possono assolutamente dare
una offerta qualsiasi, ci pensino i rispettivi Concistori o si rivolgano a qualche
persona benefica. Preghiamo i Colleglli
che ci presentano le domande a volerle
accompagnare con... una cifra conveniente.., e reale...
Torino, 1" Mlaggio 1937-XV.
n Presidente : A. SIMEONI.
H, G. Reçu votre article. Merci bien.
Comédies et drames à sujet Yaidois.
L’A. C. D. G. de Torre PeUiçe a décidé
de publier une série de comédies et de
drames à sujet vaudois, pour faire connaître et apprécier les us et coutumes de
nos bedles Vallœs. Cette belle initiative
ne manquera pas d’avoir du succêa et tout
laisse prévoir un bon résultat.
Des donateurs généreux onit bien voulu
témoigner leur approbation en faisant
parvenir à FA. C. D. G. de Torre I^Uice
leurs offres. Nous les remercions vivement
et souhaitons que d’autres se joignent à
eux.
La première pièce qui sera publiée a
pour sujet : Le Meunier dë Cianba Rana,
de M.me Eva Lecomte. Dès ¿'prochaine
semaine, la comédie sera misé iqn vente
au prix de L. 1,50 la copie. On accepte des
prénotations. Les adresser àu ' président
de l’A. C. D. G. Giuseppe Cottà-Morandini, Torre Pellice.
Des facilitations seront faites au personnes qu’en prendront pas moins de
5 exempiairés.
faib et KonVelie^.
AlleiæjVgne. La mort du professeur Ad.
Deissmarm. La mort du professeur Deissinann prive le Mouvement œcuménique
d’un de ses plus ardents défenseurs et de
seg plus fidèles amis. Il appartenait, dans
la domaine théologique, à la cohorte des
infatigables chercheurs, que rien ne rebute. Il a trafl^aïUé sans relâche au développement de FcEcuménisme. Ses ouvrages
sont actuellement largement répandus et
étudiés.
Son activité au s|ein du Mouvement oecuménique remonte à la période de guerre.
H a joué un rôle important, tant à la Conférence de Stockholm qu’à celle de Lausanne, et travailla à la rédaction du Message adressé aux Eglises. Comme président dé la Commission diœ théologiens, il
a infatigablement encouragé Fétude en
commun des questions théologiques. Pour
lui, renoncer à la théologie était synonyme
de renoncer au Mouvemient œcuménique.
L’amitié fraternelle qui unit les représentants de tant d’Eglisee est une véritar
ble force pour le Mouvement œcuménique.
Il s’est dépensé comme pqu d’homnies à
intensifier cet amour chrétien et cette
amitié internationale, rendant ainsi dé
grands services à la cause de l’œouménisme. Les nombreux amis d’Adi. Deissmann du mondé entier, théologiens, ecclésiastiques et autres conserveront un
souvenir ému eit reconnaissant à âa mémoire. (S. CE. P. r, Genève).
« « N>
Etats-Unis. Un Comité pour la paix
dans chaqm Eglise. La campagne en faveur de k création d’un Comité pour la
paix dans chaque Eglise se poursuit d’une
façon satisfaisante. Une série de documents intéressants ont été préparés.
Les Comités de chaque Eglise, afin de
poursuivre rm travail effectif, devront organiser des cercles d’études se réunissant
une fois f»ar mois. Une longue liste de sujets a été dressée à l’intention dé ces cercles d’études ; nous citons quelques-uns
d’entre eiPc : « La législation concernant
la neutralité », « La Société des Nations »,
« La Corrr internationale », « La préparation militaire dans les écoles », etc. Les
group|qs étudieront également de temps a
autre k situation teUe qu'elle se présente
dans les différents pays.
Les organisations de jeunesse de ces
Eglises devront réserver un dimanche soir
par mois à k discussion djep questions internationales. Le programme de ces soilées sera préparé par le Comité pour la
paix. Une bibliothèque d’ouvrages sur la
paix sera créée dans chaque Eglise.
Ces^ différents Comifés devront faire
connaître leurs opinions eit leurs avis au
Gouvernement Fédéral comme aux gouver-nements locaux.
Etot donné que la paix internationale
imiplique une vaste coopération, chaque
communauté_ devrait être animée d’ùn véritable esprit de collaboration à l’égard
d|ùs différentes Eglises et organisations religieuses. (S. CE. P. Genève).
« « *
France. Voîmté d’agir. « Jeunesse Vaillante», l’organe des Unions d'Alsace-Lorraine, publie les lignes suivantes :
« La jeunesse est désillusionnée. A nom
de lui montrer par notre vie qm Dwu est
une réalité. Nous voudrions signaler une
autre cause, qui a son importance, de l'insuffisance de l’élément aîné. C’test le défi
cit de nos états de service, k grave lacune
dans k réalisation du mot d'ordre : servir. Loi du Maître et aussi loi djeis disciples. Disons les chosep comme elles sont,
sans ornements : Nos U. C. J. G. orti, som^
bré dam l'égoïsim, alors que dan® ses origines, notre Mouvement est un Mouvei^nt d’évang&isaüon des jeunes par les
jmnets. Nous étions trop penchés sur nous^
mêmes, prenant tous les soins de ne pas /
egîitrer en contact avec « ce pauvre monde
qui est voué à la perdition ». Nous nous
étions réfugies sur un îtot dteù le regard
pouvait distinguer, sur l’autre rive, l'interminable cortège de jeunes qui, arrivé
carrefour, ®ei dispersa aux quatre vents.
Seule, une petite troupe s’embarqua de
temps à autre iwur notre îlot, et nous
étions tous gonflés de satisfaction. Voulons-nous demeurer des insulaires ? Nous
mentionnons souvent k Croix et ce qu’éjle
nous procura ; le pardon, la paix, mais
pensons aussi ce qu’èlle implique pour
n^us : le service, le don de nous-mêmes.
^^ir l'homme, tout l’homme au nom du
Ui^rist, voilà ce qui nous manque, et c’est
une des causes pour lesquelles la jeunesse
déserte les Unions. Elle veut servir, éUe
veut être lémployée, mais par des chefs
qu’elle aime. H faut, savoir choisir. Gu
b^en nous restons sur les positions acquise par nos prédéc^eurs, mais sam nous
^i^ndre, ou bien nous révolutionnons et
leà Unions et la jeunesse tout court. Dieu
Iq sait, le travail ne manque pas ! Citons
au hasard : Efforts d'évangélisation des^ jeunes organisés par l’Union ; campagne de
recmtMnent ; séances organisées pour les
chômeurs ; participation au travail dlévangéJisation du pasteur ; participation à la
lutte contre las fléaux sociaaix ; travail
pâfmi les militaires, etc... ».
'"{Stìfnwe d’Informatûm des U. C. J. G.).
Les Livres
Un héros cévenol, par M.me Vincent-HausSET. — Nouvelle Société d’Editions de
H- Toulouse. — Dieulefit (Drôme).
#■
* * *
PlERKE Maury ; Le grand œmre de Dieu.
^'•'Editions «Je Sers», Paris - Editions
^ « Labor », Le Grand Lancy, Genève.
— 1 volume, in-12®, de 222 pages,
j frs. suifæes 3,40.
* Sous qe titre emprunté au discours de
Pierre krs de k Pentecôte, se groupent
^ conférences de Carême prononcées en
Féglise réformée de Passy. M. Pierre
Maury chercbé à ramener ses auditeurs,
puis ses lecteurs, à la foi de k Réforme,
foi trop édulcorée de nos jours, et les remet en face de l’Evangile du don gratuit
et de l’obéissance sans mérite. Il insiste
avec rigueur, tout au long dje ces pages,
sur ce que, dans k vie du chrétien. Dieu
seul prend l’initiative du salut, que l’homme ne peut aucunement, par lui-même,
accéder à k Révêktion, que k décision
chrétienne revêt un caractère absolu. H.
convient sans i>eine que ces affirmations
maissiiv'8|s, audacieuses, répétées avec les
Apôtres et l’Eglise, ■— pénétrées aussd du
souffle pasoallien, — nous laissent perples, sinon angoissés tant elles sont peu
conformes à l’esprit et au cœur naturels.
'Abordant le problème de la foi et dies
œuvres, ñ affirme qfue notre obéissance aux
çommandemente divins doit être une reconnaissance ét un sacrifice de louanges
•en aucun degré méritoire. Un chapitre
sur l'EgUse complète ce volume substantiel,’ énergique et profond, impossible à
résumer en si peu de lignes. L'auteur se
défend d’avoir fait un exposé dogmatique,
il veut apporter le ‘témoignage qu’en Jésus-Christ, — Jésus-Christ seul, — cruoifié et neasuscité, centre de ces méditations, « tout est accompli ». Témoignage
„impressionnant, réservé, nous semble-t-il,
étant donné sa forme abstraite et dépouillée, à un public cultivé. H, K
Les familles ROBERT, MALAN et GASPAROTTO remercient tous ceux gui
leur ont témoigné leur sympathie pour
h perte de leur bien-aimê père et grandpère
Pierre Robert
décédé à la Cariera, le 17 mai 1937^
j Elles remercient particulièrement h
docteur Gardid, les Pasteurs et les voir
dm, quz ont entouré de sdm et de sympathie leur bim<dmé.
Le Seigneur a appelé dans son repos
lifli! MipeiileJifiiri!
né« Ciiauvie
le 18 gourant, dans sà 76' armée,
^m'^mari PÎerre Eivoire (des Rivoires)
et ses mfiMts, sa sœur Maeeletne et sm
frère Pierre GhauviE, aimd' que tous tes
autres parents, dam leur dovikmrmse séparation, remercient cordialement MM. les
pmteurs Nisbet et Deodato, le, long cortège qui a accompagné à sa dernière demeure terrestre Ut dépquüle de leur bîenaîmée, et spécialement les Pasteurs, cdnsi
que les voisins et les amis personnels, qui
leur ont manifesté de tant de manières
leur sympcùtMe chrétienne, r; ;
AngrogH©, le 21 mai 1937-iXV.
ViRGiNU Mûris et sa sœur Lukhna avec
son Tîteri Renato Giampiccxili et leur petit Ernesto, ont la douleur de faine part
de ta perte qu’ils ont éprouvée en la personne de leur père, beau-père et grandpère > -
que Dieu a rappelé à Lui. soudainement,
le 21 courant.
« Je suis avec vous tous les
jours». ^
Matthieu XXVin, 20.
Pignerol - Via dei Mille, S
Milan - Via E. Noë, 5
le 24 mai 1937-XV.
vvvvvvvvvvvvvvvvvv
Une touche muette.
tatililfiin IniMaliÈfn Infilili.
Dans une fabrique, un jeune homme
était tombé sur une plaque de fer chajuffée à bknc. Ses camarades cherchèi^t de
le tirer au^' vite que possible die sa terrible position, mais il était trop tard. Sòn
corps n’étaiit qu’une seule plaie, qui p^:
place kissait les os à découvert. « Un diocteur, vite, un docteur ! », ÿéigflèrenib queJe
qu^ ouvriers. Le malheuireuxj leur crie :
« Non, non, laissez le docteur là où fl, est.
^is, qui de vous peut me dire comment
jè_ pourrais être sauvé ? Je meuirs sans
Dieu. Qui de vous peut m'aîdelr ? ». Parmî
les trois cents hommes présents à l'ac-¡
cident, il n'y en eut pas un seul qui
pût lui enseigner le chemin du salut.
Plus tard, l'un de ces trois cents hommes,
racontait : « Ce cri de désespoir résonne
depuis lors continueUement à mes oreîllés.
Je me serais volontiers penché vers lui
pour lui parler de Jésus, mais ma langue était paralysée par mes propres péchés. Je ne pouvais pas ».
(Schweizer EvangéUst, 1922).
' REFUGE. )
Ester Revél-Ayassot, Torre PeUice,
L. 15 - David Gaydou, évangéliste, Id„ 10.
ORPHELINAT.
Libreria Hugon, Torre Pellice, L. 10 Pastre Auguste et M.me, Pèrosa ArgMitina, « reconnaissants à I>ie!u », 50 - David Gaydou, 'évangéliste, Torre PfeUce, 10
- M.mes Kktt et Messemackers, Id., pour
le dimanche de la Mère, 50 - Colonie Vaudioise, au X\fII février de Paris, 90 - Eglise
Vaudoise, Catane (fête de la Mèrje), 60.
« FLEURS » à la mémoire :
Pour le Refuge:
Rallier Adolphe et Eisa, Torre
Pdlice, à la mémoire de Mme
Marie Rollièr-'Vigne L. 100,—
Adeline H. Parise, Ne-w-York,
« à la mémoire de ma chère
mère » » 200,—
Pour les Hôpitaux:
Roflier Adolphe et Eisa, Torre
Pellice, à la mémoire d©
M.me Marie Roffiér-Vigne » lOO,—
Sig.na Bussok, Milan, à la mémoire de M.me Marie Rollier-Vigne > 10,—
Pour l’Orphelinat:
Famille Alfred Prochet, Turin,
à la mémoire de M.me Itala
Prochet » 25,
Doct. rag. GiuHo Comba, Turin»
■
4
L’Echo des Vallées - Vendredi 28 Mai 1937-XV
à la mémoire de sa^fémihé
Valentine Comba-Long L. 100,—
Roîliêr Franco et Paob, Torre
Pellice, « in memoriam » » ; 100,—
L’Administration dés Institutions Hospitaftiêres Viaudonsee etxprime s(es seintfments de vive reconnaissance.
• Le Président ;
. A „ - Aw. Stefano Peyeot.
Abonnements payés et Dons.
(Le don est entre parenthèses).
1937 : Kevel Maria, Torino - Rostan
Jenfty, Savoia, S. Germano Chi^e - Magigiore C., Torre Pellice (2) - Richard Françclis, ViUe, Prali - Pons Luisa, Torino (5)
- Margot Gay Marianne, Lausanne - SottoTenente G. Briainte, Dagabur (15) - Peyronel Théophile, Maisons Neuves, Plencs,
PramoIQo - Long Henri feu Jacques, Id.,
Id - Sappé Henri feu Jean, Id., Id. - Grill'
David, Bouchardon, Id. - Jahier Emile,
Beux, Id - Long S. v. Bounoius, Peumian,
Id. - Beux Henri feu Paid, Sappiat, Id.
- Long Emile feu Barthélemy, Plencs, Id.
- Long Edmond, Nice (pour compléter)
- Cardon Emilio, Abbadia Alpina - Jean
Robert, Nçw-York City - Griot Giovanni,
Milano (5) - Bogetto Cliwientina, Torino
- Bertalot Emanuele, Crouzet, Prali - Vaì
iega Ermëline, Nice, A. M. - Hubs Clara,
Vfliar Pellice - Pascal Benjamin, Valdese,
N. C, (22,25) - Peyrot François, Ôi^ères,
Prali, et 2« •semestre 1936 - Rostagno]'
Etienne, Lusema S. Giovanni (3) - Cordin Etienne, Vilar Pellice (2) - Revel •
Giovannni, Chalet, Luserna S. Giovanni
- Balmas Vincenzo, Pomaretto r Prof. Giovanni Turin, Milano - Long Lugia, Abbadia Alpina - Barét Giuseppina, Cerisieri, Pomaretto, 1934-35-36 - Fornercn
Laurent, Rostan, Roccapiatta - Micci Madeleine, Valdese, N. C. (2,50) - Pascal J.
Henri, Id. (13) - Baridon Susanna, Bobbio Pellice - Pasquet Luigi, Baravaiera,
Prairostfno - Sibille Carolina,, Torre Pellice - Pauline Bert, Lyon - Gaydou Marianne, Faure, Pomaretto - Reynaud J.
Pierre, Giles, Id. (2) - Charrier Jenny,
Id., Id. - Sappé Edvi, Ruà, Pramollo - Roman Désiré, Brusis, S. Secondo di Pinerolo - Bertcch Frédéric, Mairseille (3) Genre Jules, Id. (3) - Léger Catherine,’
Id. (3) - Jacques Long, Id. (9,10) t Martin Favenc G., Id. (9,10) - Henri Pong^t
Avignon (9,10) - Rivoire Daniel, Marseille
(9,10) - Union Vaudoise, Id. (9,10) - Rostan Etienne Pierre, Vile, Prali - Godind
Alessandro, Prarostinc - Martinelli Artus
Paolb, Crema - Pona Francesco, S. Secondo di Pinerolo - Rostan Marie, Marselle II) - Ribet Jeanne, C. Boulardj,
Pomaretto. (A suivre). >
ORARIO FERROVIA TORRE PELLICE-PINEROLO-TORINO
Torre Penice p.
Luserna S. Q. >
Bricherasio >
Pinerolo »
Airasca >
Torino
a.
Torino p.
, Airasca >
’ Pinerolo »
Bricherasio >
Luserna S. G. >
Torre Pellice a.
(I) Feriale —
DAL 22 MAGGIO d937-XV '
r 5,40 7,15 10,10 12,39 17,11 18,25 19,47 21,05
5,44 —’— 7,19 10,14 12,43 17,15 18,29 19,51 21,09
5,56 — 7,33 10,25 12,58 17,24 18,46 20,05 21,21
5,19 6,13 7’,02 7,45 10,43 13,19 17,42 19,08 20,26 21,40
5,36 6,29 7,26 7,58 11,03 13,41 18,04 19,32 20,53 22,02
6,13 7,06 8,07 8,24 ) 11,40 14,20 18,38 20,04 21,30 22,39
0,25 2 5,10 6,40 8,08 11,48 13,29 17,25 18,36 19,05 20,15
1,03 5,51 7,22 8.39 11,22 14,11 18,03 19,14 19,31 20,52
1,22 6,Ì4 7,46 8,55 12,41 14,32 18,19 19,31 19,44 21,08
> 6,31 8,04 9,08 12,57 14,50 18,40 20,02
f — 6,42 8,15 9,18 13,08 15,01 18,51 »* > 20,13
f 6,45 8,18 9,21 13,11 15,04 18,54 » 20,16 »
- (2) Dai 1° Duglie > al 31 Ottobre - - (3) Festivo — (4) Al Lunedì.
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de pierre, aménagé pour le séjour d’été.
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nombreux arbres à fruits.
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