1
Soixantième année.
29 Février 1924
N» 9
■f/ ■
L’ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
8
PRIX D'ABONNEMENT: Par ao Pour 6 mois
Vallées Vaudoises 8,— 5,—
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies • • • > 10,- 6,Etranger 20,- 11,Plusieurs abonnements à la même adresse 19.'—
Etats-Unis d’Amérique . 1 doll. Vi doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Co'îsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N“ 31 - Torre Pellice.
Pour Aoutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 36 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w. Le Numéro: 90 centimes w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, fastes, pures, aimables dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
r
Un prédésliné.
Passages à lire :
* Jérémie I, 4-5 et Rom. -VIII, 28-30.
Dès avant notre naissance, notre vie est
d|Onc orientée par le Tout-Puissant dans
une certaine direction. C’est du moins ce
qui semble résulter des passages très catégoriques sur lesquels nous attirons l’attention des lecteurs. Et il faut convenir
que les résultats acquis par les sciences
■.Al médicales et sociales dans le domaine de
l’hérédité pèsent d’un poids très fort en
faveur de la théorie de la prédestination.
S’ensuit-il que nous soyons fatalement
voués à suivre la direction qu’il a plu à
Dieu d’imprimer à notre vie, sans possibilité de nous en écarter ni à droite ni à
gauche ? Certes non. Jésus - pour ne parler que de Lui - a toujours compté avec
la liberté de l’homme : « Combien de fois »,
disait-il en pleurant sur Jérusalem, « ai-je
désiré rassembler tes enfants comme une
poule rassemble ses poussins sous ses ailes,
et vous ne l’avez pas voulu!». Et quant
à Jérémie, il oppose tout d’abord une résistance à l’appel qui lui est adressé ; il le
discute : preuve qu’il n’était pas condamné
à l’accepter.
Ainsi donc, d’une part souverain'eté de
Diwu!, et de ■4^atrfere-'liHb«'té> • Nfe'
me demandez pas comment ces deux choses s’accordent : je ne le comprends pas ;
mais je sais qu’eUes. co-existent toutes deux.
.Je sais que Dieu a pour chacun de nous
un plan, le sien, et que nous pouvons accepter ou refuser d’y entrer. Je crois fermement que Jérémie eût pu fermer son
oreille à l’appel divin, mais qu’en y répondant - même après quelques hésitations il est entré dans la voie à laquelle il était
prédestiné.
* * *
«
Mais quelqu’un dira : Jérémie était prophète ; et nous comprenqns bien qu’il ait
été prédestiné à l’être ; mais xjouvons-nous
croire que notre petite vie, à nous qui sommes tout autre chose que des prophètes,
fasse l’oibjet d’un décret divin et éternel ?
Essayons de répondre à cette objection.
Dans son admirable chapitre VIII aux Romains, Saint-Paul dit que Dieu a prédestiné ceux qu’il a connus à devenir semblables à l’image de son FUs. Or, devenir semblables à Vimage de Jésus, c’est le but de
tout chrétien véritable, c’esf à quoi doivent
tendre tous ses efforts. Done en acceptant
pour vous-mêmes cette prédestination, vous
êtes entrés dans le plan-divin. En tant que
libres rachetés du Christ, vqus êtes les objets de la volonté miséricordieuse et immuable de Dieu.
Voilà pour la vocation spirituelle. Et
<3Want à votre profession terrestre, cette
profession Qui Mous paraît peut-être si
toesquine, que vous n’avez pas même choique vous avez prise faute de mieux,
■ par tradition de famille, parce qu’il le fal§ iait, ne serait-ce pas celle précisément que
-Dieu vous destinait? Qui voudra prétenque ce magasin, œt atelier, cette cuioù voius passez le plus clair de vos
âquméês, ne soient pas les endroits les
mieux appropriés pour faire l’œuvré que
iHeu vous a assignée dans sa sagesse ?
asons donc de nous plaindre d’avoir dû
“ BOUS semble-t-il - renoncer à notre goût.
I
Cherchons plutôt à discerner ce que Dieu
voulait, ce qu’il attend encore de nous, en
ne nous accordant pas la position que nous
avions rêvée. Appliquons-nous-y sérieuse-,
ment, et je m’assure qu’avant qu’il soit longtemps, nous aurons lieu d’admirer Sa sagesse et de le bénir pour Sa prédestination.
Un grand chrétien a dit : « Toute vie
consacrée à Dieu est une profession de foi,
et exerce une propagande inévitable et silencieuse ; eUe tend à transformer, autant
, qu’il dépend d’eUe, l’univers et l’humanité
à l’image de Jésus-Christ. Ainsi nous avons
tous charge d’âmes». B. S.
A QUOI PON?
Quelques lecteurs de l’Echo voudraient
que nous fissions une plus large part dans
nos colonnes à la polémique, religieuse surtout. Nous regrettons vivement de ne pouvoir acquiescer à leur désir, pour plusieur.s
raisons, entre autres parce que nous estimons certaines polémiques parfaitement
inutiles ou, ce qui pis est, nuisibles à la
cause même que nous voudrions défendre.
Ceux d’entre vous qui lisent L’Eco del
Chisone, auront observé que, depuis quelque temps, notre confrère de Pignerol s’occupe beaucoup de L’Echo des Vallées... et
^ des VaudoiB II - ;st déchaîné, dans deux
nume-os suce-sifs contre la «Contessina
di Eivserna avec sa violence et ses incartades coutumières lorsqu’il parle des Vaudois et de ce qui les touche de près. Nous
n’avons'pas à examiner ici le but de ce petit drame, ni ses qualités, ni même ses défauts ; ni à nous uniç à L’Eco del Chisone
Pour regretter quelques crudités que Fauteur fera bien de supprimer dans une prochaine édition.
Nous pourrions démontrer que les phrases incriminées ne soàt qu’un prétexte
pour taper sur les Vaudois.. Nous pourrions affirmer avec la plus parfaite conviction que ce qui a donné sur les nerfs au
journal clérical n’a pas grand’ chose à voir
avec la « Contessina di Lusema ». Oh non !
C’est la célébration pure et simple de la
fête de la liberté de conscience; c’est la
ferveur reconifiaissante de tout un peuple
rappelant ses bienfaiteurs, mais aussi l’histoire du passé, Aine histoire de tortures, de
carnages et de sang qu’on voudrait nous
voir ensevelir dans l’oubli. C’est là, là où
la chatte a mal aux pieds. Nous pourrions
faire observer à notre confrère qu’il ne
sied guère à une feuille cléricale de jeter
les haüts cris au sujet du langage un peu
cru d’un protestant parlant de prêtres, de
moines ou d’inquisiteurs, alors que les intempérances, les invectives de nos adversaires sont bien autrement pimentées lorsqu’ils jugent le protestantisme ou les hommes de la Réforme. « Da che pulpito vien
la predica ! »... Oui, nous pourrions dire
oela et quelque autre chose encore que nos
lecteurs savent par cœur et que ceux de
L’Eoo, trop bien endoctrinés, ne sauront
jamais ou ne wudront jamais comprendre.
A quoi bon, alors ?
' Afin de liquider en rm tour de main ce.s
petites polémiques... inutiles, ajoutons un
mot au sujet 4® la réponse de L’Eco à l’article de M. Muston, « Les chimères de l’unité ». Nous ne songeons nullement à pren;
dre la défense de notre honorable correspondant, qui n’en a pas besoin et a bec et
ongles pour se ■ défendre ; mais nous voulons nous défendre, nous, dé l’accusation
d’ingénuité pour avoir reproduit, à la suite
de l’article de M. Muston, «certaines affirmations tranchantes de la feuiUe catholique, celles-ci entre autres: « Dans les questions éoncernant l’essence' de la foi, l’église
catholique se proclame, est et sera toujours
très intransigeante » ; « ...lorsqu’elle consent à discuter avec les représentants des
autres^onfessions chrétiennes, elle ne le
fait pas parce qü’eUe admet d’être ellemqme du côté du tort... ».
Sans prétendre être grand clerc en la matière, nous n’avions pas besoin de ces déclarations péremptoires pour savoir que,
lorsque l’église de Rome parle d’unité, il
faut traduire soumission totale et abscJêie...
de la part des autres égüses ; que dans son
vocabulaire particulier s’unir avec les autres veut dire absorber les autres. Et si
nqus les avons soulignées, c’est à l’adresse
(tes lecteurs plus ingénus que nous - il y
en a - et (^ anglicans se leurrant du vain
espoir qu’en cédant eux sur certains points,
Rome se serait quelque peu départie de
son intransigeanoe. Et vpilà l’ingénuité de
L’Echo des Vallées. On pourrait être plus
naïfs.
Nous pourrions ajouter - nous qui avons
Thàbitude (J’^ppelér les chines paj leur
nom, sans jamais rècourir aux subterfuges
bu aux raisonnements captieux - que nous
avons de la peine, à comprendre que L’Eco
del Chisone fasse mine de se scandaliser
^ de la prétendue intransigeance des protes* tants en général et des Vaudpis en particulier, lorsqu’ils traitent de « chimères » le
problème de l’Union des Eglises, après ce
(ju’il vient de déclarer. Nous pourrions lui
faire dire ce qu’il entend par « im seul pasteur et un seul berger». Et alors il serait
forcé de convenir que M. Muston a trouvé
le mot résumant la situation en qualifiant
de cMmère le fameux projet du cardinal
Mercier et de Lord Halifax... Mais à cpioi
bon ? Nous n’avons pas la fatuité de visfer
à la conversion du Rédacteur de L’Eco del
Chisone ni même de ses lecteurs. Restonsen là. j. c.
CHRONIQUE VAUDOISE
------------------
Souscription
pour les Ecoles de Quartier.
Listes précédentes L. 4.225,—
M. et M.me Long-Boër, en souvenir de M.me Caroline BoërGay » 50|0,^—
M.Ue Clara Coïsson » 25,—
M. l’ing. C. Roland,. Pignérol » 25,—
Total L. 4.775,
» « «
CRONIQUE DU 17 FÉVRIER.
On voudra nous pardonner d’avoir renvoyé au numéro d’aujourd’hui les «chroniques du 17 » que le numéro précédent
n’a pu contenir, et d’oAXÙf pris la liberté
de les écourter par-ci panlà, faute d’espace. Il nous faut également renvoyer aux
prochains numéros, pour la même raison,
quelques articles qui nous sont parvenus
dernièrement. (Réd.) .
PERRIER-MANEILLE. Malgré le temps
peu favorable, la fête du 17 février a été
célébrée avec l’enthoAJsiasme habituel.
Samedi il neigea pendant toute la jour
née et on. était bien préoccupés de ce
qu’on pourrait faire le lendemain. Le soir,
malgré le mauvais temps, les feux de joie
s’allument près des villlages, réchauffent
l’air et raUiunent l’espoir.
Dimanche matin, éclaircie bien soupirée
quoique (faut-il l’avouer ?) inattendue. Le
soleil commence à bailler... Vers 9 h. et
quart, voilà la colonne de nos enfants laissant le Perrier, drapeaux au vent, tambour en tête, pour se rendre à Maneille,
où doit avoir lieu la fête cette année. La
neige est bien haute, le chemin à peine
tracé : on avance lentement ; mais bientôt
la jeunesse de Maneille vient à notre rencontre traçant le chemin...
Vers 11 h. moins le quart on est réunis
dans l’ancien temple de Maneille et la cérémonie commence. On entend l’allocution
du Pasteur, la lecture d’une lettre du député Facta, d^ dialogues, des poésies, des
cantiques préparés et dirigés par notre régent M. Auguste Pascal.
La cérémonie officielle terminée, les enfants reçoivent une miche de pain, une
tablette de chocolat, une orange, et, ceux
qui n’ont pas fait vœu d’abstinence, un
verre de vin ! Sans oublier la brochure :
Les Pâques Piémontaises.
A la sortie du temple, environ 80 personnes se- rendent à un bon dîner préparé au
restaurant de premier ordre «La bonne
volonté », c’est-à-dire organisé pour la circonstance par nos anciens de Maneille, qui
ont admirablement fonctionné comme diacres ! Impression générale : tout s’est bien
passé. L. M.
PRAMOL. La fête de l’Emancipation, '
comme d’habitude, a été dignement célébrée. La veille, malgré la neige tombée en
quantité pendant la journée et qui continua à tomber, sur les hauteurs on eut
les feux de joie de rigueur.
Le 17, vers 9.h. 1(2, tous les enfants
plus courageux se réunirent d’abord dans
la grande école, pour ensuite défiler vers
le temple. Les élèves de l’école de Peumian,
qui est le quartier le plus éloigné, ne purent s’unir aux autres, étant bloqués par
la neige.
La fête des enfants proprement dite a
été précédée par le culte, et nous eûmes
le plaisir d’entendre un excellent sermon
de circonstance sur ces paroles : « LElternel nous a fait de grandes choses et nous
en avons été réjouis » (Ps. CXXVI, 3).
L’on passe ensuite au programme de la
fête qui est, œtte année, un peu plus court
que d’habitude. Outre les cantiques chantés par les enfants, la Chorale enlève les
deux chœurs : Le Serment de Sibaud et
Le retour de l’exü. Chaque enfant reçoit
une petite miche de pain, un morceau de
gorgonzola, une plaque de chocolat et la
brochure du 17 février.
Elu sortant du temple, on prit la routé
du local des écoles où un dîner abondant
et soigné fut servi par l’aubergiste Alexis
Sappé. Vers la fin du dîner prirent la parole MM. David Pons, pasteur, et l’ex-assesseur Héli Comibe.
Le soir, à 7 h. 1(2, dans la grande école,
l'Union Chrétiètme de Jexmes Gens et celle
de Jeunes Filles, ont (ionné une soirée récréative de bienfaisance, où l’on développa
le programme suivant: Il bagno freddo (comédie) -1 Lombardi (chœur) - Il capriedo^
2
d’un padre (comédie) - Les grand-Mères,
de Dalcro2ie (chant) - La statua di Pmlo
Incioda (comédie) - Le ViSamUe Senesi'
(chant) - In Tribumde (dialogue en dialecte) - Gloire au Dieu disraël (chœur) Le distrazioni del signor Antenore (comédie). Un nombreux public passa agréablement environ-trois heures. Les vifs applaudissements que les spectateurs ont
prodigués aux acteurs prouvent que ceuxci ont ibien joué leur rôle. La soirée a été
répétée dimaiiche 24 courant, et l’encaisse
sera dévolue au fonids destiné aux écoles de
quartier de la paroisse. David Grill.
RORA’. 17 févpetr. Notre fête - sans
doute moins imposante que par le passé à
cause de la neige abondante tombée à la
veille du grand jour - a renouvelé dans les
cœurs des petits et des grands les souvenirs de notre histoire glorieuse. Les enfants nous l’on dit d’abord par leurs récitations brillantes ; les grandes personnes
nous l’ont répété ensuite par deux beaux
chœurs de circonstance. Et que dire de
l’harmonie parfaite dans ce banquet fraternel qui réunit bon nombre de personnes
à l’Hôtel Friolent Son propriétaire, M. J.
Gelso, personne fort aimable et distinguée,
nous servit un vrai menu vaudois, supérieur à tout éloge.
Le soir, enfin, la grande famille de la paroisse se retrouvait encore dans une de
nos salles d’école, où les deux Unions de
Jeun^ Gers et de Jeunes Filles nous firent oublier le temps et ses soucis.
Somme toute, journée remplie, joyeuse
et surtout féconde pour les sentiments de
fraternité qu’elle vivifia dans les cœurs.
Par l’initiative de notre syndic, M. François Toum, un tél^ramme fut envoyé à
S. M. le Roi au nom de la population vaudoise de Rorà. A. F.
SAINT-GERMAIN a fêté solennellement
- comme toujours - le 17 février. La cérémonie principale réunit, dans la matinée,
au temple, leg enfants de toutes nos écoles et un nombreux public d’adultes. Al- '
locution de circonstance très efficace de
M. H. Tron qui, s’adressant tout particulièrement aux petits, évoque quelques faits
saillants de notre histoire vaudoise. Distribution de la brochure d’occasion et des
dons traditionnels aux enfants-.' comme
partout ailleurs.
A midi et demi, banquet à l’Hôtel de
l’Ours. Environ 100 convives. Discours fort
applaudis du pasteur Tron, du prof. Griset
et de l’ancien Soulier... A l’heure du café,
voilà notre Chorale en costume vaudois (les
dames, bien entendu!) qui s’amène et nous
chante, sous la direction de M. Jahier, plusieurs chœurs fort goûtés. Autre surprise:
la fanfare de Saint-Germain, avec son chef
le «maestro GuaJdi», qui vient nous saluer et a l’amabilité de nous jouer... le
Salve, O monti, repris en chœur, avec un
effet superbe, par notre Chorale. Dans la
soirée, des feux de joie brillent sur nos
hauteurs, tandis que de la «viUe» montent vers le ciel des fusées multicobres.
Enfin, Ifô «artistes» de la «Capitaine
Robert » nous donnent xme nouvelle preuve
de leur virtuosité, dans la soirée récréative
•traditionnelle, en jouant, comme on ne
pourrait mieux, la toujours charmante comédie : La gerla di Papà Moftin. Applaudissements à tout rompre à l’adresse des
vieux acteurs dont la réputation est faite
désormais, sans oublier les débutants: M.Ue
Irma Jahier, M. B. Bouchard et l’impayable « Papà Martin ». i. r.
SAINT-SECOND. Le 17 février a été très
dignement commémoré, cette année encore,
par l’initiative surtout de notre jeunesse.
Samedi soir, malgré la pluie et la neige
qui nous avaient déjà fait perdre l’espoir
de voir nos collines illuminées par les falos
traditionnels, nos jeunes gens ne perdirent
pas courage : et leurs feux, symboles de la
« lumière qui luit dans les ténèbres », nous
rappelaient le passé glorieux de notre peuple, pionnier de la liberté dans les siècles
d’ignorance...
Le lendemain, une qimrantaine de mem
bres de l’A. C. D. G. se réunissaient dans
im local de l’école « Umberto I » pour un
banquet fraternel, auquel la gaîté et le bon
appétit ne firent pas défaut. Au dessert,
discours... et poésies, s’il vous plaît, ainsi
que des chœurs de circonstance, dirigés
par le doctem- Cardon, clôturèrent la fête.
Un Unioniste.
TRIESTE. Notre pasteur, M. G. Del Pesco, pour faire connaître et apprécier notre église et son histoire, a toujours donné
une grande importance à la fête du 17 février qui, annoncée par la presse locale, a
attiré chaque année de magnifiques auditoires dans notre temple. Mais elle n’a jamais aussi bien réussi que cette année.
M. Del Pesco émut son public par le récit
des terribles souffrances endurées par les
Vaudois avant l’émancipation. De vaillants
artistes exécutèrent ensuite un programme
musical aussi richç que choisi, qui fut fort
goûté (chant, violon, orgue, etc.).
A la sortie du culte, on distribua la brochure du 17 février (fort appréciée) due à
la plume du prof. Jahier. La qoUecte en
faveur de la Société d’Histoire Vaudoise
donna L. 150.
VILLESBCHE. Bravant la neige qui
tombait silencieuse et drue, perçant le
brouillard enveloppant la campagne, les
feux de joie s’allumèrent de tous côtés, samedi soir, pour rappeler que, quelque
temps qu’il fît, c’était la veiUe du 17 février. Et le lendemain, dès l’aube, une
salve de « mortaretti » annonçait, si cela
avait été nécessaire, que la neige avait
cessé de tomber et que le temps semblait
vouloir nous favoriser.
A l’heure fixée, tous les enfants des écoles, à peu d’exception près, étaient réunis
dans le vieux temple : si les pieds étaient
mouillés, les visages étaient radieux, d’autant plus que le soleil s’était résolument
mis de la partie. Après l’aUocution de circonstance du Pasteur, trœ pratique et
fort goûtée, la parole est accordée aux enfants des différentes écoles qui nous débitent avec assez d’aplomb et de naturel plus
de vingt poésies et dialogues, interrompus
par quelques chœurs exéqutés par la
Chorale.
Le cortège des enfants se reforme ensuite pour reprendre la route des Clos, où
a lieu la distribution ordinaire de pain,
chocolat et oranges, auxquels nous avon.s
pu ajouter cette année, grâce à la générosité d’une dame amie, une jolie carte
illustrée.
Lorsque tout ce petit monde, satisfait de
sa part de la fête, a repris le chemin de
la maison, une soixantaine de personnes se
retrouvent dans la grande école pour une
« agape fraternelle », préparée et servie
par les anciens, au cours de laquelle règne
la plus franche cordialité.
La lecture de la lettre de S. E. Facta est
accueillie par de vifs applaudissements.
Le Caissier de l’Union Chrétienne de
Jeunes Gens, profitant des bonnes dispositions dans lesquelles semblent se trouver
les convives, propose une collecte en faveur
de la Bibliothèque, qui produit la jolie somme de 41 francs. A. Viguelmo.
* * *
LA TOUR. L'assemblée d’église, réunie
dimanche dernier à l’école de Via Uliva,
a. nommé ou confirmé comme anciens, 'à la
presque unanimité des 45 votants : MM.
Attilio Jalla (Ville), Charles Frache (Ravadera), Auguste Eynard (Taillaret), David Pellegrin (Envers), Jean Travers (Simounds), et J. P. Mas^l, diacre pour le
quartier de la Ville.
LUSERNE SAINTJEAN. Mercredi 20
février, un cortège exceptionnellement long
rendait les derniers devoirs à M. David
Malan, du Pont vieux, vétéran des guerres
de l’indépendance qui avait aussi à son actif maintes années de service comme maître d’école à Mourcious, d’où ü était originaire, ainsi que de fréquentes réunions tenues dans les étables de son quartier. Vaudois de la vieille et glorieuse roche, il s’en
est allé au grand âge de 80 ans, chrétien
nement comme il avait vécu. Pendant sa
maladie, il paraissait trouver son plus
grand bonheur dans le chant ou dans la
simple lecture des nombreux cantiques
qu’il connaissait, comme s’il eût voulu
franchir le seuil de l’éternité au chant des
louanges de Celui qui l’appelait à sa gloire
éternelle.
Dans l’après-midi de ce même jour eurent aussi lieu les obsèques de M. Albert
Gay, ancien du quartier des Blonats, décédé à 69 ans. Frappé de paralysie progressive, il dut quitter sa mère octogénaire
qui partageait avec lui le repos - très relatif, certes - qu’il s’accordait après de
longues années de oommerce qui, soit à
Pignerol comme à-Gênes et à Turin, n’avaient fait que mettre en. lumière l’honnêteté et la franchise de son beau caractère. Dans ces trois villes, comme d’ailleurs
aussi à Saint-Jean, sa grande générosité et
Æ6S idéalités se manifestèrent aussi dans
l’église, dans les. Unions Chrétiennes de
Jeunes Gens et dans toutes les louables initiatives. Le journalisme même l’intéressa
vivement ; il fut l’im des fondateurs de
La Lanterna Ptnerolese et concourut efficacement à la lancer, ainsi que son directeur M. Alberto Pittavino s’est plu à le relever au cimetière même, et n’a pas marchandé sa collaboration aux hebdomadaires
de la vaUée.
Son activité comme ancien n’a pas éi^é
moins efficace : il était l’ami dévoué toujours optimiste et toujours modeste des
souffrants et des nécessiteux. L’église de
Saint-Jean partage donc très vivement le
deuil de M.me Gay et de toute sa parenté.
Le service funèbre a été présidé à la
maison par M. B. Revel, au temple par M.
Elm. Tron, et au cimetière par M. Gardiol.
— Notre paroisse a eu le privilège d’entendre, pour la deuxième fois en deux ans,
M. J. Hunter, le directeur bien connu de
Le Réveil. Avec un intérêt croissant, mi
public nombreux et recueilli a suivi les
puissantes conférences qu’il a eu l’amabilité de nous donner à la Maison Vaudoise,
dans les soirées de mardi, mercredi et jeudi
de la semaine passée. Avec un français
qui n’est pas le nôtre et avec l’accent d’une
conviction des plus profondes et d’une
vraie passion pour le salut des âmes, il
nous a adressé do pressants appels et d’efficaces exhortations. Nous l’accompagnons
dans sa tournée avec un souvenir reconnaissant.
— Malgré la neige et le froid, la répétition de la soirée unioniste a encore attiré
beaucoup de monde. Une pellicule cinématographique a été donnée en plus et M.lle
Pauline Pasquet, accompagnée au piano
par M.me doct. Turin, a chanté un assolo
très applaudi. E. T.
PIGNEROL. La journée de dimanche
passé a été de celles dont le souvenir ne
s’effacera pas de si tôt de nos cœurs ;
c’était pour notre église le « dimanche du
chant » : institution aussi bienfaisante et
agréable que récente pour nos paroisses
Nous n’avions jamais, en vérité, si bien
compris - petits et grands - quel privilège
et quel puissant moyen d élévation est pour
l’âme le chant sacré ; c’est ce que les membres de la Commission ad hoc qui nous ont
visités nous ont fait comprendre ; aussi
leur renouvelons-nous ici l’expression de
toute notre reconnaissance.
Malgré l’état peu engageant des routes,
de nombreux auditeurs sont accourus pour
entendre les appels vibrants de nos frères:
le président de Ja Commission, M. le pasteur Eugène Revel, au culte principal et
aux deux écoles du dimanche, et M. Francis Monney, le soir. Notre Chorale réunie
(Saint-Second et Pignerol) a souligné de
son mieux leurs paroles par le chant de
plusieurs de nos beaux »cantiques. Leur
« visite » ne sera pas vaine, nous en avons
l’assurance ; puisse-t-elle être rendue efficace par les efforts constants de toutes les
personnes de bonne volonté pour l’amélioration de notre chant d’église !
PRAMOL. Décès. Le 15 courant a eu lieu,
dans le cimetière de Costabella, l’ensevelis
sement de Fanny Monnet veuve de Balmas
Barthélemy, âgée de 79 ans. Malgré la
neige qui venait de tomber avec abondance,
un cortège nombreux accompagna la dépouille mortelle au champ du repos. Le service funèbre fut présidé par le Pasteur de
Pramol. Nous renouvelons nos^ condoléances
à la famille éprouvée et particulièrement
à notre cher frère Héli Balmas de Peumian qui, dans l’espace de douze mois environ, a vu partir pour la Patrie céleste
son père et sa mère.
Notre sympathie chrétienne est aussi
assurée à la famille de Louis Long des Ribets, pour la perte d’un enfant de 9 mois,
et à la famille de Long Henri du Clôt, dont
la fille Léontine, âgée de 21 ans, a été rappelée par le Seigneur, le 13 courant, à
l’Hôpital du Pomaret, après une maladie
longue et pénible, supportée avec une résignation chrétienne exemplaire.
Que l’Eîtemel soutienne et console tous
les cœurs affligés! D. P.
SAINT-GERMAIN. Sept magnifiques
couronnes de fleurs fraîches et blanches
comme la neige qui tombait à gros flocons,
ornpient le char funèbre qui emportait, le
16 courant, à sa dernière demeure notre
chère Irène Vinçon, fauchée à l’âge de 23
ans. Un très nombreux convoi suivait :
amis, nombreux parents, une délégation
des « Officine » de Villar Pérouse et de l’Union Chrétienne de Jeunes Filles dont elle
fut un membre actif et zélé, toujours souriante et gentille. Le service funèbre eut«
lieu au temple, où M. H. Tron put s’adresser à ime immense assemblée émue et recueillie. Outre les bouquets de fleurs fraîches déposés sur la tombe de notre amie
par im groupe d’enfants, nous avons re--^
, marqué les superbes couronnes de l’Unioii
Chrétienne, des employés de Villar Pérouse,
de ring. Vinçon et de la famille Delrnonte.
Notre profonde sympathie et nos sincères condoléances vont aux parents affligés,
aux frères, sœurs, belle-sœur, cousin et
neveux. i. r.
CORRESPONDANCE.
Nice, le 19 février 1924.
Monsieur le Rédacteur,
- La Colonie Vaudoise de Nice vous demande bien rarement de lui réserver une !
place dans les colonnes de Y Echo. Cela ne
veut pas dire qu’elle n’existe pas ou qu’elle j
soit dans un état de léthargie. Loi.n de là,
Pour vous en fournir la preuve, je vais
vous donner un bref aperçu de la façon
dont nous avons célébré le 17 février,*;
étroitement unis par la pensée à tous nos!
autres frères Vaudois.
La fête n’a pas eu le caractère intim®;
de ces dernières années : ce fut quelque
chose de grandiose. ./
La cérémonie se déroula lê soir, danSj
notre temple de la rue Gioffredo, .sobre«;
ment décoré pour la circonstance de ver<
dure, et où notre tricolore avait maturel-jj
lenrent aussi sa place. Dès 8 heures, les'
bancs commençaient à se remplir, et biçn-ij
tôt il n’y eut plus une place assise de disponible. Plus de 300 personnes étaient pr'
sentes, parmi lesquelles les différente^
églises de Nice, qui avaient été invitées^
se trouvaient représentées. Il y avait
longtemps que notre temple n’avait vu
telle affluence de monde.
Voilà maintenant neuf vaudoises q'
dans le costume de chez nous (coiffe
prise); viennent gracieusement s
en demi-cercle face à la chaire, apportai
ainsi une note pittoresque du mei
goût.
8 h. 30 : le silence est général.
Pasteur invoque le nom du Seigneur
nous donne lecture de quelques fragmaft’
bibliques suivis d’une fervente prière,
h’Aria de Bach, joué avec beaucoup
sentiment par M.Ue Cl. Franco (viol'
accompagnée à l’orgue par M. P.
¡’asseoi^-.?
Not
chaud, fut fort goûté, ainsi que
la to
chante poésie qui suivit : Le Co
Vaudois, gentiment récitée par une de
jeunes vaudoises en costume. Le public
3
•ensuite invité à chanter le cantique connu:
•ifi ïls ne sont rplm ces jours de funeste mémoire. La place d’honneur est à notre actif
Pasteur qui, une heure durant, tint tout
^. l’auditoire, profondément émotionné, pendu
• à ses lèvres.
La lecture de l’édit d’émancipation (en
français) a été écoutée debout, avec recueillement.
Le discours fut éloquent, vibrant et
émpuvant à la fois. M. le pasteur Prochet
associa à notre histoire celle des Huguenots
• rendit un magnifique hommage à la nation suisse, toujours hospitalière - rappela
' que le 17 février devait être, pour nous
Vaudois, un acte d’adoration devant la
puissance et la grandeur de l’Eternel ; un
acte de souvenir, un acte d’humiliation et
de consécration à Dieu.
Après quoi la Chorale entonna le Gloire
au Dieu d’Israël, dont un exemplaire fut
distribué dans les ranigs de l’assemblée par
deux alertes « marioïre ». Ce chant clôtura
solennellement notre soirée qui tiendra une
place mémorable dans le souvenir de tous
ceux qui y assistèrent.
Il est 10 h. 30 ; le temple se vide, conservant néanmoins son air de fête ; et il
me semble que si ses murs pouvaient parler, ils diraient : « Comibien seront-ils, parmi ces Vaudois que je viens d’abriter,
ceux qui viendront me retrouver? Le cœur
de tous vibrait pourtant au souvenir des
ancêtres qui ont lutté et souffert'jusqu’à
la mort pour garder intacte leur foi. Ils
ont pourtant tous compris quels étaient
leurs devoirs à eux, en cette époque si
tourmentée ».
Oh ! que Dieu veuille qu’ils reviennent
nombreux s’abreuver à la Source de l’Eau
Vive, et que, partout où ils se trouvent,
ils soient des témoins pour Sa Gloire.
En vous remerciant de l’hospitalité que
vous voudrez bien m’accorder dans votre
journal, croyez, M. le Rédacteur, à ma
parfaite estime et considération.
Arnaldo Pons.
H: H: ^
'œrresponawncë
vée en retard - signée J. Arnoulet, notaire,
et qui dit à peu près ce qu’on vient de lire
plus hoMt, nous détachons ces quelques
fragments :
Fédéfation protestemte. — L’idée de
cette Fédération, émise par un laïque, M.
Verrón, après le banquet qui a suivi la
commémoration du 50.me anniversaire de
la fondation de l’Eglise Vaudoise de Nice,
défendue avec ardeur, mais accueillie avec
hésitation, a fait des progrès, et aujourd’hui est entrée dans la voie de la réalisation. La Fédération protestante est constituée et nous allons assister à ses premières manifestations.
...Il n’y a qu’un regret à formuler : que
ces rencontres ne, soient pas plus nombreuses et plus intimes. Tandis que dans les
grandes villes de France on organise la
Colonie Vaudoise, il est urgient de la reconstituer a Nice DU elle était si nombreuse, afin que les Vaudois arrivant dans
cette viUe, trouvent un milieu religieux et
un foyer social approprié, des amis originaires des Vallées qui s’appliquent à les
guérir de la nostalgie en leur rappelant
leur patrie, leur histoire, leur foi.
Mission de h « Came ». ■— Sous les auspices de la Fédération Protestante de Nice
et à l’occasion de la visite de M. le pasteur
Georges Lauga de Paris, missionnaire de
« La Cause », une série de conférences et
d’études religieuses sera donnée par l’éminent orateur dans les temples vaudois, réformé et baptiste.
CHROIVIdUE POLITIQUE.
Le Roi et le prince Humbert ont été
atteints par une légère forme d’influenza
Qui les a obligés à garder le lit pendant
Quelques jours. Cette indisposition a fait
^envoyer le voyage du Roi à Piurne, à l’occasion des grandes fêtes et manifestations
solennelles pour célébrer l’annexion de la
ville à ritalio. La Chambre yougo-slave a
ifatifié le pacte d’amitié avec l’Italie et l’ac
cord relatif à Fiume. Le Delta et fort Baros font partie du royaume yougo-slave,
qui maintenant cherche à étendre son influence sur l’Albanie. Il est même question
que la viUe de Scutari soit annexée à la
Serbie, soi-disant pour rétablir l’ordre et
la prospérité dans cette ville.
— M. Mussolini a terminé l’établissement des listes nationales pour toutes les
circonscriptions. Elles oompnemient seulement 100 députés sortants, ce qui fait que
pnobablement les deux tiers des députés
seront de nouveaux élus. Les fascistes et
les combattants forment la majorité de la
liste ; mais le parti libéral est aussi bien
représenté parmi les 356 candidats qui
peuvent considérer leur élection comme assurée. Les 174 sièges restants se répartiront entre- le parti populaire ou catholique, les trois partis d’extrême gauche, les
démocrates sociaux et les républicains, qui
forment l’opposition gouvernementale. Les
libéraux présentent des listes indépendantes dans quelques circonscriptions. En Pié
mont, M. Giolitti présente une liste parti
culiène avec les noms, entre autres, de l avocat Risso, maire de Pignerol, et de l’av.
ViUabruna. Le parti des paysans porte les
noms de deux Vaudois, MM. Oscar Godipo
©t le géomètre Paolo Rostagno. Dans la
liste nationale piémontaise nous indiquerons seulement les noms de MM. Gimo Olivetti, Cesare Rossi, Orazio Pedrazzi et du
professeur Vittorio Cian de ^Université de
Turin.
—- Dans un café de Paris, le chef des
fascistes italiens en France, M. Bonservizi,
a été victime d’un attentat politique. Un
jeune anardiiste lui a tiré, à bout portant,
deux coups de révolver.
FRANCE. La Chambre a terminé la discussion des projets fiscaux du Gouvernement dans une séance qui s’est prolongée
jusqu’au matin. L’engemble a été adopté
par 354 vpix contre 218. Les principales
dispositions des projets financiers sont les
suivantes : économies d’un milliard sur les
budgets, augmentâtion de 20 0¡0 des impôts, dispositions sévères contre les fraudes fiscales, augmentation du prix des tabacs, etc. Le Sénat poursuit l’examen de
la nouvelle loi électorale, qui a déjà été approuvée par la Chambre des députés.
ALLEMAGNE. Les Comités d’experts
nommés par l’Entente dans le but d’étudier la situation économique de l’AUemagnie, ont terminé leur enquête et sont
»antrés.à Paris où ilp pounsuivent l’élaboration de leurs rapports. Il paraît qu’ils
sont unanimes à trouver considérable la
puissance économique et financière dont
dispe^ la nation allemande.
ANGLETERRE. La grève des dockers
est finie. Le Ministre du travail a mené
les négociations avec une grande habileté.
Les représentants des patrions et ceux des
syndicats ouvriers se sont enfin mis d’accord, et la vie a repris dans les immenses
docks de Londres et des autres porte anglais restés silencieux pendant plusieurs
jours. Les patrons ont fait droit à la requête des dockers en ce qui concerne l’augmentation des salaires de deux shillings
par jour, dont l’un immédiatement et l’autre, à partir du l.er mai. L.
Di » »
Luserne SteJean, 20|2jl924.
Monsieur le Directeur,
En lisant la Chronique Politique de
l’Echo du 15 courant, je m’aperçois qu’iU
n’y est pas fait mention d’une liste de candidate .aux prochaines élections qui pourtant intéresse - me semble-t-il - tout particulièrement la grande majorité des lecteurs de notre feuille. Je me rapporte àla liste du parti des « Contadini » qui sera
présentée dans quatre circonscriptions et
qui comprendra, pour la nôtre, le nom d’au
moins im Vaudois.
Je vous serais reconnaissant si vous vouliez porter ce qui précède à la connaissance
de vos lecteurs, et vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments distingués.
Ernesto Benech.
BIBLIOGRAPHIES.
A|. Mario :^ssi : « Lutero e Roma » - La
fatale scintilla, - Casa Editrice Bilychnis
- Roma. - L. 15.
/
Le caractère ^absolument particulier de
•notre feuille - que nous tenons à lui conserver - ainsi que l’espace restreint dont
nous pouvpns disposer pour la bibliographie, ne nous permectent pjs souvent de
donner à nos recensions tout le développement, toute l’ampleur que nous désirerions.
Nous le regrettons au moins autant que
les auteurs qui pourraient croire à une
évaluation insuffisante voulue de leure ouvrages... ce qui n’est pas. Et nous le re
grettons surtout au moment de présenter
à nœ lecteurs cultivés le magnifique et
docte volume ci-dessus qui mériterait beaucoup, mais beaucoup plus que la simple
mention que nous pouvons en faire.
Le sous-titre «Tétincelle fatale» exprime mieux que le titre lui-même le but que
s’est proposé l’auteur: fixer la pensée créatrice de Luther, ainsi que ses premières
décisives affirmations avant qu’il entreprénne sa lutte formidable contre la papauté; démontrer que sa séparation de
Rome est longùiement méditée à la lumière
de la Parióle de Dieu, mûrie par de profondes études de théologie, réfléchie, pondérée ; prouver que la vente des indulgences
ne fut qu’un prétexte pour se détacher de
llglise romaine et non la raison essentielle,
vu que Luther sien prend moins aux exagérations scandaleuses de Tetzel qu’à la déformation et à la dégénération de la doctrine chrétiienne. La vente des indulgences
est donc l’étincelle allumant l’immense incendie, mais la matière inflammable était
accumulée depuis des siècles.
Les facteurs politiques et économiques
qui ont favorisé ou mieux pnovoqué le développenoent de la lutte ; les haines qui se
déchaînent contre les famieuses 95 thèses,
dont ü prouve la remarquable valeur religieuse; les différentes phases des luttes
politico-neligieuses qu’elles entraînent y
sont amplement exposées et documentées,
d’après les meilleures sources.
Nous souhaitons beaucoup de lecteurs au
bel ouvrage de M. Rossi ; nous lui en souhaitons surtout parmi les catholiques de
bonne foi qui y trouveraient matière à redi’esser leurs 'opinions erronées sur le plus
grand des réformateurs, sans en être choqués, .vu que l’auteur nous avertit dans sa
préface qu’il s’est « préoccupé de comprendre Luther à la lumière des mieilleurs courante du catholicisme, du moyen-âge et
modernes, qui pussent faciliter la compréhension de sa théologie, de son esprit et
des luttes théologiques où il fut entraîné ».
j. c.
H» H» ^
Jean Ganotjin : Répertoire de la prédica' tion protestante aux XIX.me et XX.me
siècles. - Paris, Berger-Levrault, 1924 ;
350 p. 8“. - Prix : 40 fr. broché ; 47,50
relié.
Ce beau volume ne peut qu’être d’une
grande utiüté à tous ceux qui sont appelés
à distribuer à leurs semblables le pain de
la Parole de Dieu, et le monde protestant
de langue française doit être reconnaissant
à M. Ganguin pour ses recherches patientes et scrupuleuses. Il est destiné à être
d’un grand secours, particulièrement pour
ceux qui ont la charge du ministère évangélique et qui sont à la portée d’une bonne
bibliothèque, comme c’est le cas des pasteurs de nos Vallées. D’autant plus que
l’auteur s’engage à faire parvenir chaque
année, gratuitement, les indications permettant de tenir l’ouvrage à jour, à tout
acquéreur du volume qui donnera son
adresse 'à M. J. Ganguin, dernier (Suisse),
L’ouvrage se composé de deùx parties
essentielles. D’abord un index alphabétique de tous les auteurs, dont il existe, ne
fût-ce qu’un seul sermon, une seule méditation imprimée, ainsi que des recueils de
sermions de divers auteurs, ou anonymes.
Ce catalogue, rendu moins aride et plus
intéressant par les principales données biographiques sur les auteurs, remplit non
moins de 35 pages. A côté des Coquerel,
Bersier, Dhombres, des 'vingt-sept pasteurs
de la famiUe Monod et de tant d’autres
illustrations de la chaire française, on
trouve les noms bien connus des Appia
Georges, H. et Paul, Baridon, Bastie, Bianquis, Etienne Bonnet, Cérésole, J. D. Charbonnier, Cooorda, Gavazzi, Gay Fr. et Th.,
Gonin, Malan, MeiUe H., J. P. et W., Michelin Cél. et Eug., Neff, Peyran, Revel,
Rostan Ern., Weitzecker.
I.^ deuxième partie, bien plus considérable, parcourt toute la Bible, de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, et à chaque verset indique les auteurs qui l’ont pris pour
texte et l’ouvrage où se trouve ce sermon,
le tout disposé avec une clarté qui rend
la recherche facile et rapide.
Un travail semblable avait paru en 1895
par les soins de M. Chastand. Il a servi de
base à cette nouveUe édition, soigneusement revue et considérablement augmentée. Qu’il suffise de dire quelle cite plus
de 1300 auteurs de sermons, répartis dans
près de 4.000 ouvrages et développant
19.6,00 textes de la Bible. Le nombre plus
ou moins grand d’auteurs, ayant développé
chaque texte, sert même à indiquer quels
sont les passages qui, plus que d’autres,
ont inspiré les prédicateurs évangéliques.
Ces constatations sont on ne peut plus
suggestives. Aussi ne pouvons-nous que recommander chaleureusement ce Répertoire
à nos Pastern’S et à tous ceux devant qui
s’ouvre une carrière, où ils pourront être
appelés à méditer et à développer la Parole de Dieu pour l’édification chrétienne.
J. J.
REFUGE ROI CHARLES-ALBERT
Fleurs en souvenir de M.me Caroline
Gay Boër:
Liste précédente L. 3.1ÎX),—
M. et Mane J. Coïsson, prof.,
Torre Pellice » 30,—
N. N., Id. » 25,—
Total L. 3.155,
Abonnements payés.
1924: Rivoire Daniel, Marseille (et 1925)
(52) - Negrin Louis E., Id. - Barai Emmanuel, Id. - Peyronel Jean, Id. - Negrin
Paul, Id. (1 sem.) - Refburn Jean, Id. Soulier Jean, Id. - Peyronel Lévy C., Id. Menusan M. L., 14- - Reynaud Joséphine,
Id. ‘ Bonjour Marie, Id. - Pons Arméline,
Id. (1 sem.) - Pons J. Alice, Id. - Ghigo,
Albert, Id. - Bouchard P. H., Id. - Gay Arthur, Lyon (24) - Gay Pierre, Vercelli (1
sem.) - Rostan Henriette, Genève - Bertalot Louis, Pons, Bwnaretto (10) - Vicino
Marie, Pignerol (12) - Forneron D., Casale - Petrai G., Biella - Gay Ernest, Dronerp - Millietr E. de J., Bordighera - Costabel Louise, Pomaret - Bpunous Jean, Pramollo - Pons Arnaud, Ajasse, Massello Rosfan Hélène, Coin, Prali (10) - Bert
Gustave, Susa - Malan Arnold, Nice (25) Ribet Adèle, Vence (1 sem.) - Geymonat
Paul d’Etienne, ViUe, Bobi - Geymonat
Abel, Id. - Forneron Suzanne, S. Secondo Gi'àcobino Esther, Pairine, Id. (10) - Balmas Victorine, Pignerol (12) - Rostan Henri,
H. (13) - CifetabeUo Albert, Id. - Tron
Henri, pasteur, Id. (10) - Prof. Bahne, Id.
(15) - Long Henri, Id. - Marauda Jacques,
M. (10) - Robert Jean, New-York - Balme
Jacques, Chicago (25) - Com,be M.me, Marseille (15) - Marauda L., Pignerol (vente
1923) - Richard Philippe, Norfolk (1925
et 1926) (49,45) - Wandfluts-Talmon M.,
Aigle (40) - Consistob'e Eglise de Colonia
Vaidense (323) - Pascal Mical E., Milan
(15) r Poët A., notaire, Ferrerò - Lecureux
L., Arogno. (A suivre).
JEAN BONNET, Gérant responsable
Torra Pallioo - Imprimarlo Alpino
La famille de
VÄLD0 BERTINATTI
irememe cordialement tmées les personnes
qui o|wti partagé sa douleur immense et lui
ont offert leur sympathie chrétienne, si
précieuse et efficace. EUe remercie tout
pofticulièrement M. le comm. Burgo, le
prof. Baridon et famille, les familles Rollet
et Vicino, MM. les Pasteurs, le « Fascio » de
Verzuolo et de Luserne Saint-Jean, VA. C.
D. G. de Saint-Jean, la Société « Pra del
Torno», les amis de Vefzuolo, Turin et
La Tour qui ont envoyé des fleurs, tous
ceux qui ont assisté à la, douloureme cérémonie, ainsi que les personnes - dont le
nombre est tfès grand - qui ont envoyé
leur message de sympathie affectueuse.
Les familles GAY, LONG, FRACHE et
COMBA, profondément reconnaissantes des
attestations d’amitié, d’estime et d’affection qtie tant d’amis ont tenu à donner à
leur cher fils, beau-ffère et oncle
ALBERT GAY
les remerciant bien vivement.
Elles expriment en partictdier leuj(r gra>titude aux personnes qui l’ont entouré de
soins affectueux et dévoués pendant ses
derniers jou^s ; à MM. les pasteurs Revél,
Tron et Gardiol pour leurs paroles de foi
et de consolation; à M. Alberto Pittavino
pour son touchant témoignage sur la
tombe de son ancien collaborateur, et à
tous ceux qui ont tenu à accompagner ses
dépouilles mortelles jusqu’à leur de^ière
demeure.
Lusema S. Giovanni, le 21 février 1924.
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INDIRIZZI
Itili iriDiipali [Mese ed Opere Valdesi la llalla
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Eugenio Revel.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. D. Gaydou.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Giulio Tron.
FRALI - Pastore : Guido Comba.
■PRAMOLLO - Pastore : Davide Pons.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODORETTO -.Pastore: Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastoi’e: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastori: C. A. Tron e
B. Revel.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de ViUe Pastore : Pietro Chauvie, ivi.
BARI - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele, 164.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro», 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Potrai, Casa Boglietti Bottalino.
BQRRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa ; Via dei MiUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaecaro - Sig. Pietro VarveUi, Via Circonvallazione.
CASALE MONFERRATO - Chiesa ; Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : D. Forneron.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Vìa Maida, 15.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Giovanni Grilli, Via S. Martino, 8.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore G. Moggia, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore ; Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica, Sig. Enrico
Corsam.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
G. G. Ribettl - Via S. Nazario, 3.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore r
Arturo Muston, ivi. ,
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa.
LUGANO - Sig. Paolo Calvino, pastore evangelico, Cassavate (Lugano).
MANTOVA - Chiesa ; Via Bacchio, 4 - Pastoi’e ;
Benvenuto Celli.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Fastore ; V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa dì Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1. ■
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
PACHINO - Chiesa Evangelica.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa ; Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
- Pastore : Arturo Vlnay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese: Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori ; Alessandro Simeoni. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Pietro Cessa, 42.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13.
SIENA - Chiesa.: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto ogni Martedì
aUe ore 18.
SUSA - Chiesa; Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Franfcesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Seorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa^: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Emilio Rivoire, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107 Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori :G. Rostagno,
Erri. Comba, T. Bongo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre ' Pellice,
Via Arnaud, 31.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUee - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
PeUice - Direttore : Prof. A. Jalla.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
Prof. G. Maggiore (Torre Penice).
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.ua A. Vinçon.
ORFANOTROFIO - Torre PeUice - Direttrice :
Suor Ida Bert.
ISTITUTO GOULD - Via Serragli, 51, Firenze (33) - Direttore : Past. V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore ; Pastore P. A. Billour.
RIFUGIO PER INCURABILI - Luserna S. G.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via BerthoUet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont,
22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARI (annesse aUe Chiese):
Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino,
Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle, Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
Raccomandiamo le seguenti pubblicazioni della
LIBRERIA "LA LUCE..
La Religrione Cristiana (Ern. Comba, U. Janni, ecc.). Compendio delle
verità fondamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e
persone colte.......................................................
Il Catechismo Evangelico, elementare (stessi autori) ....
Catéchisme Évangélique, edizione francese del precedente
La Bibbia nel giudizio di illustri italiani (A. Jahier)
Amore e Luce (T. Vasserot). Esposizione sintetica dell’insegnamento
di Gesù - 444 pagine ...............................................
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Storia dei Valdesi {Ern. Comba). Dalle origini ai nostri giorni. - 292
pagine, con numerose illustrazioni fuori testo e carta geografica —
Novità.....................................................................
Georges Appia, biografia scritta dalla famiglia, in francese, con prefazione di Wii.FRED Monod - Riccamente illustrata ....
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SERIE APOLOGETICA.
Scienza e Fede (B. Celli)
Perchè siamo cristiani (E. Rivoire)
L'Esistenza di Dio (T. Lon.go)
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L'Autorità nella fede (U. Janni) ....
L'Idea Cristiana dell'Aldilà (U. Janni) - Novità .
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II lumicino sulla montagna (N. Buffa)
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