1
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\^ieime . . . Fi;. B
On s'al)Oîiîic5
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Ohez MM. les Pasteurs; et à
Tntip. Bessoii_ à Torre PelHee. ____
ANNéKXXX^L N. *20.
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S'üdveasev pour la Ttédactioiï à M.
N. Tonru, prof., Torre rellice et
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Jalia, prof., Torre IWice.
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15 centiinca, sauf ceux du coinmeneenmnt de l’année.
DES VALLÉES VAIJDOISES
Paraissant chaqne Jeudi.
Vuiia iiiuaocaii Aol. (,H. Suivant la vêrilft aveo la ohavU.i',, lîpU. IV, 15. (¿uo ton l'àiîM» viarme. ilalt. VI, 10.
Sommaire t
Eclios (le la semaine — De 1’ afbiii.ssimi dos
nouveaux memhres de 1' Egli.se — l’onr
la Paix ! Appel iinx Olirétieiis — Clironitiiie — Viiriétés — CoIIèti'e Vauiluis de
Torre Pelliee — Nouvelles et fiiits diver.s
— Aniiouoes.
Echos de la semaine
No,us n'avons pas parlé ju.squ’ ici
de la question, vivement débattue
dans quelques-uns de nos journaux,
de r hygiène dans la distril3utir)u de
la Sainte Cène. Et la raison, c’ est
que nou.s aurions voulu qu’ elle fût
traitée dans nos colonnes par quelque plume plus autorisée que la nôtre.
Mais puisque ht lüolMa Onatima se
prend à taquiner agréablement l’Echo
à propos d'une pièce de vers que
nous avons insérée il y a six ou
sept mois — et dont le chroniqueur
de la RipiMa nous semble ti’ avoir
guère su mieux comprendre l’esprit
que son prote n' a su en lire la signature — nous avons le devoir, non
pas de prendre la défmise do la
poésie ci-dessus, ni de répondre
cuix petits coups d'épingle de notre
confrère ou con-sœur de Florence,
mais de dire notre pensée sur le .sujet
en discussion, afin qu' on ne nous
prenne pa.s, comme elle a l’air de
le faire, pour ennemis de la réforme
proposée. Voici donc, très simplement et très brièvement, notre manière de voir sur la que.stion si discutée dans le journal de Florence.
1. C’est à la science et, dans le
cas concret, à la science médicale —
qu’il appartient de juger si un rite
célébré d’une certaine manière présente nn danger pour la santé. Si
la science répond affirmativement,
comme il nous semble à n’ en pas
douter que c’est ici le cas, F Eglise
à le devoir d’en tenir compte et
d’éviter ce cpii est reconnu contraire
à l’hygiène. Ees lois de la nature
sont la volonté même de Dieu. Nous
ne les transgressons que trop souvent par i_gnorance. Les transgresser
quand elles nous sont connues et
penser que Dieu nous pi-éscrvera par
un miracle dos conséquences naturelles do notre imprudence — qui
est une désobéissance — c’e.st avoir
une singulière idée de no.s devoirs.
Nous sommes donc entièrement favorables à la l'éformo proposée.
2. Quant an mode, parmi tous
ceux qui ont été proposés, il y en
a un qui, liien compris, nous paraît
2
— 226
si simple et si naturel, que nous
sommes étonnés qu'on en ait imaginé
tant d’autres. C’ est celui qui a été
inaugure par la paroisse de Turin
aux dernières fêtes do Pâques. Voici
en quels termes le Lien annonçait
cette innovation dans son numéro
de Février-Mai's igoi. « Les fidèles
s’ approcheront de la Table deux à
deux : ils recevront d’abord le pain,
ensuite le vin dans deux petites
coupes, qui seront remplacées par
deux autres' petites coupes dès que
deux autres personnes se présenteront. Cela revient à dire qu’ il y aura
autant de petites coupes que de
participants à la Sainte Cène, et les
choses seront arrangées de telle manière que le public ne verra pas
toutes ces coupes ensemble (ce qui
serait, peut-être, choquant), mais seulement les deux coupes que le pasteur officiant donnera aux communiants, au fur et à me.sure qu’ ils
s’ approcheront de la Table...;>
Dans le numéro suivant, le Lien,
rendant compte de ce premier essai,
dit que tout s’est passé «de la manière la plus simple et avec T ordre
le plus parfait. Personne n’ a rien
remarqué qui pût choquer^ ou troubler, ou diminuer l’édification — en
sorte que bien des membres de la
Paroisse qui étaient passablement
contraires à T innovation proposée,
essai une fois fait, se sont déclares
entièrement satisfaits..»
Il n’en pouvait être autrement. Et
c’est sous cette forme que devra se
faire, croyons-nous, la distribution
de la Sainte Cène dans toutes les
paroisses si 1’ on veut réellement
satisfaire aux exigences de T hyg'icne
sans que la cérémonie perde rien
de sa solennité. N. T.
De l’admission
des nouïeaux membres de l’Eglise
En attendant que le Synode puisse,
nouvellement s’occuper de la question
des nouveaux membres de l’église,
il est avantageux de rappeler ce
que notre législation ecclésiastique
(constitution, réglements organiques,
liturgies, ai;ticles et rapports approuvés par le S}modc) nous dit sur ce
sujet.
Je me propose donc de copier,
pour les lecteurs de 1’ « Echo » les
portions de ces documents .que tous»
les membi'es de nos églises devraient
avoir sous les yeux.
1° Coiihititutiou :
Art. I. — Les Eglises que, de
temps immémorial, et à travers de
nombreuses persécutions, Dieu dans
sa grande miséricorde, a daigné conserver dans quelques-unes des Vallées italiennes des Alpes, fidèles à
sa seule Parole ; celles qui s’y sont
rattachées par la suite, forment dans
leur totalité l’Efjlise Evangélique Vaudoise.
Art. 2. — Cette Eglise reconnaît
pour ses me7nbres tous ceux qui y
ayant été régulièrement admis, en
profe.ssent extérieurement la foi et
SC soumettent à son gouvernement.
2*^ Réglements organiques :
Art. 4. — Sont reçus comme membres de l’Eglise Vaudoise tous ceux
c|ui, étant d’ailleurs généralement
connus pour avoir une conduite et
des sentiments conformes à l’Evangile, après en avoir fait la demande
au Pasteur de la paroisse "où ils
résident ont été examinés individuellement par le Consi.stoire, ont
fait preuve dans cet examen d’une
instruction religieuse suffi.sante, et
déclarent professer la foi de l’Eglise
et se soumettre à son gouvernement
3® Synode de 18(>6.
Art. XVII. — Le Synode exprime
le vœu que pasteurs et anciens se
pénètrent bien de l’esprit et de la
portée de l’article du Réglement pour
la paroi.sse, relatif à l’admission des
catéchumènes, afin que cette mesure
porte de plus en plus les fruits ex-
3
a27
cellents que l’Eglise a le droit d’en
attendre.
Page 17. — Le § XVII relatif à
l’admission des catéchumènes, s’il
ne condamne pas expressément les
réceptions collectives, comme n’étant
ni rationnelles ni évangéliques, est
du moins destiné à en prévenir le
retour. Il est bon de faire observer
à ce sujet que l’art. 4 du Réglement pour la paroisse exprime sans
, réserve aucune le principe rationnel
et évangélique de l’admission individuelle.
Page 24. — Paroles de M. R. IL
... Quelle fête pour moi de voir
l’ensemble de décisions prises par
votre Synode ! Mais une surtout m’a
réjoui. Vous avej fait un grand pas ;
vous avez décidé que ce n’est point
par la naissance, mais par la naissance de l’Esprit que l’on peut entrer dans vos rangs, car en face de
la multitude indifférente et de naissance et de profession ce qu’il faut
demander, c’est une profession libre.
4“ Synode de 1861).
Page 16. — Le Rapport de Perrier-Maneille attire l’attention sur
le mode de recrutement des membres de l’Eglise. Le Consistoire est
exhorté à persévérer dans la voie,
quelques fois difficile, qu’il s’est tracée ; le plus grand mal pour nos
églises étant, sans conteste, l'admission en leur sein de membres dont
la seule capacité est d’avoir suivi
plus ou moins longtemps un cours
de religion. L’instruction est la préparation, non la porte par où l’on
entre dans l'Eglise. Si donc nous
voulons avoir un corps électoral
vraiment capable, il faut se montrer
difficile quant aux nouvelles admissions et renoncer résolument aux
coupes réglées de catéchumènes.
■ (à suivre) r.
Un sentiment élevé est comme
une haute montagne, d’où Ton embrasse un plus vaste horizon.
VINET.
ÂFFEL AUX CHRÉTIENS
Cet appel a Été adressé à toutes les Eglises
clirêtieiines, ainsi qn’ à ses propres memlires,
par rAs.seinbIé.e Armnelle de la Société chrétienne des Amis qui s’est tenue à Londres en
liai 1901. Il est, trop long pour que nous
puissions le publier en entier, mais nous en
doimoii.s la partie la plus importante.
En voyant se prolonger la terrible
guerre qui se poursuit avec tant
d’acharnement dans le Sud de l’Afrique, nous avons été vivement attristés en songeant à la faiblesse et
aux imperfections du témoignage que
notre Société chrétienne et les autres
Eglises nous avons rendu à l’Evangile de paix. I.’ Eglise de Christ,
chargée de proclamer l’amour ré■ deinpteur s’ est elle-même trouvée
atteinte et contaminée par le souffle
de haine qui se dégage de la guerre.
Xüus n’ avons nullement ici à nous
occuper des causes politiques qui
ont déterminé le conflit auquel nous
assistons. Maintenant toutefois que
la tempête est déchaînée et que des
ruines de tous genres s’ accumulent
de jour en jour, la réflexion s’impose. A la vue des fruits empoisonnés
de la guerre, la conscience chrétienne
se trouble et T on sent que le mo ■
ment est venu pour l’Evangile de
paix de revendiquer de nouveau ses
droits inprescriptibles sur les esprits
et sur les cœurs........
En excusant le militarisme, l’Eglise
chrétiennne détruit d’une main l’édifice d’amour et de fraternité, que
de l'autre elle s’efforce d’élever.
Sa raison d’être, sa tâche évidente
est d’éclairer, de purifier la conscience
nationale, de former, d’affermir le
caractère national et de mettre en
pleine lumière cette vérité, à savoir
que dans la vie des peuples comme
dans celle des individus, l’unique
règle de conduite, pour les uns
comme pour les autres, c’ est celle
qui résulte de l’enseignement de
ï
4
‘¿'¿s
Jésus-Christ et de son exemple. Dès
que r Eglise ou une fraction cjuelconque de T Eglise chrétienne cherche à justifier hi guerre, elle devient
infidèle à sa mission, car, tout en
conservant avec soin les éléments
les plus précieux et les plus délicats
de la vie nationale, la fraternité humaine, telle fine la veut le christianisme, ne saurait se renfermer dans
les étroites limites dDin patriotisme
exclusif.
Aujourd’ hui, dans la presse et à
la tribune, on proclame la fausse
doctrine de l’efficacité de la force
et on ne veut presque plus entendre
parler de 1’ emploi des moyens pacifiques, parce (ju’ on hes croit plus
lents à atteindre le but. Au Sud do
l’Africpte, cependant, l’emploi de la
force n’ a pas amené do soluti<jn,
mais, au ' contraire, a compliqué le
problème politique qui s’y est pose
des inimitiés et rivalités rlc nice.
En Chine, d’un autre côté, les injustices de r intervention des alliés,
les attrocités qu’ils ont commises au
nom de l’Europe, doivent, semhlc-t-il,
ralentir si ce n’est enra3mr pour longtemps les succès des efforts missionnaires. Tout cela a tout naturellement aussi pour effet, de stigmatiser
d’une empreinte d’hypocri.sie une
civilisation qui professe la charité,
la fraternité imivmrselle, mais c[ui
pratique la vengeance.
Pour l’Eglise chrétienne la quexstion se pose dans toute sa lumineuse
simplicité. D’une part nous vo^'ons
s’accroître la confiance qu’on accorde
à la puissance militaire pour, faire
parvenir aux fins terrestres et politiques qu’on sc propo.se, mais d’un
autre côté aiussi, on peut voir que
la justice et ramour sont le double
et solide fondement sur lequel doit
reposer un empire. C’est ici, n’est-ce
pas évident, qu’est le véritable idéal.
Pourquoi donc ne s’attache-t-on pas
à le réaliser? N’est-il pas humiliant
d’avoir à constater que c’est par
manque de foi dans l’efficacité ¡ora
ti(,|uc de l’esprit et des enseignements du Christ ?
Nous supplions les Eglises de prendre conscience de leur haute mission
qui est d’entretenir cette Foi vivante
qui, dans la lutte contre le mal, non
seulement ne se permet ni faiblesse,
ni alliance coupable, mais en même
temps pénètre toute notre vie de
l’esprit de paix et d’amour du divin
Maître. Celui qui est venu pour
guérir ceux qui ont le cœur brisé
et pour rendre aux captifs la liberté
exige de nous, chrétiens, que nous
mettions un terme aux scènes de
destruction et de mort, et que nous
guérissions par les mains de la charité les blessures que fait la guerre.
dîfîTo]^ iQiJiï
l.cs exainen.s sont achevés dans
nos établissements secondaires. Ceux
de licence ont eu un résultat des
]j1us satisfaisants. Sur hitii candidats
à la licence lycéale, six ont réussi
dans toutes les branches, et les deux
autres n’bnt qu’uue branche chacun
à ré].iéter en octobre. Au gymnase
huit candidats sur onze ont obtenu
leur licence ; les trois autres ont
échoué à une ou plusieurs branches,
cc qui ne les empêchera pas de
prendre leur revanche à la seconde
.session.
Les examens de promotion ont
donné une plus forte proportion d’élèves qui ont des branches à réparer.
Cc qui ne veux pas dire qu’il y ait
eu, chez tous, manque d’application,
mais il est bon que l’on soit un peu
exigeant aux examens annuels, pour
que ceux qui sont faibles se fortifient et que tous arrivent plus ou
moins ferré.s aux examens de licence.
(fne élève du Collège, et deux de
l’Ecole supérieure ont obtenu la promotion sans examen.
Douze nouveaux élèves ont été
arlmis en première année du Collège
5
ï
229
et trois à l’Ecole supcrienrc. Pcirmi
les 12 admis au Collège il y a 4
jeunes filles. Une cinquième s’est
pré.sentée à l’examen et aura une
branche à refaire en automne. Pour
peu que les choses continuent de ce
pas, runiiication des deux établissements, dans leurs classes inférieures,
dans laquelle plusieurs voient la
solution de beaucoup de difficultés,
se fera d’elle-même.
Nous regrettons de devoir constater que trois candidats seulement
(dont deux jeunes filles) ont pu faire
d’une manière satisfaisante l’examen
de français. Nous pouvons par là
nous rendre compte des difficultés
qu’éprouvent nos maîtres et maîtresses à maintenir l'étude du français au niveau où nous désirerions
tous la voir se maintenir.
I.a Direction du Collège et de
l’Ecole supérieure a eu l’heureuse
idée de rétablir la traditionnelle course
des jjroiiioflviis à laquelle on avait
dû renoncer pendant plusieurs années.
Il est à regretter qu’elle n’ait été
décidée et annoncée qu’au dernier
moment, quand beaucoup d’élèves
étaient déjà partis. Elle a cependant
réuni, sur les hauteurs de Ici Sea
de La Tour, quarante à cinquante
personne,s, qui ont fort joui de la
promenade, du bon air, de la belle
vue, et de l’hospitalité cordiale qui
leur a été offerte par la famille Boër,
à son pittoresque chalet du CoulcL
On a joué, chanté, fait honneur aux
abondantes provisions, et le soir on
s’en est retourné par groupes, dont
chacun prenait le chemin, non pas
toujours le plus court ni le plus
commode, mais le premier qui s’ouvrait devant lui, pensant que de
toute manière on arriverait en bas.
Et tout le monde est arrivé, les uns
un peu plus tôt, les autres un peu
plus tard, mais tous contents de la
journée.
Saint Jean". L’Assemblée d’église
a procédé dimanche à l’élection d’un
ancien pour le quartier des Nazarots.
Monsieur le professeur émérite J. D.
Rivoir a été nommé à l’unanimité
des voix.
Ont été nommés députés au Synode MM. Henri Benech et Arthur
Peyrot.
V A R 1
La lavage <les légiiine.s crus,
— On attache trop peu d’importance
au lavage des légumes destinés à
être consommés crus : céleris, radis,
salades, etc,
D’après des expériences et des
observations qui ont été faites par
le Dr Ceresole, de Padoue, sur l’eau
stérilisée provenant du lavage de
différents légumes, il a été découvert
au microscope plus de 50 espèces
d’insectes; anguillulcs, ascarides,
trichocéphalcs etc., et nombre de
bacilles de différentes maladies telles
que fièvre typhoïde, tétanos, etc.,
et, paraît-il, des vers intestinaux déterminant la maladie à la mode,
l’appendicite.
Cette infection proviendrait des
eaux avec lesquelles on arrose les
légumes, qui ne sont pas en général,
dans certaines contrées, de la première pureté.
Pour combattre ce danger, le Dr
Ceresole recommande de laisser séjourner pendant une demi-heure les
légumes destinés à être consommés
crus dans de l’eau à laquelle on aurait ajouté environ 30 grammes d’acide tartrique pour 10 litres d’eau.
{Journal de Genève),
Collège Yaudois de Torre Pellice
PTIOGRAMME i)KS CONCOURS.
t° Campbell minor (5.™® année) :
Histoire Sainte. En.seignement de
Jésus-Christ ’— en français.
Histoire vaudoise. L’exil et la glorieuse rentrée (1686-1690) — en'
français.
6
23Ü
Latin. Cicéron, De senect., la
moitié. Traduction et emploi des cas.
Géographie ancknne. La presqu’île
hellénique.
Arithmétique. Les fractidn.s ordinaires et décimales. Règles relatives
aux opérations et transformations
des fractions . Problèmes et calcul
des expressions fractionnaires.
2«. Caiiiphell major (7.“® année) :
Bihle. L’Evangile de Saint Tuic.
Traduction du grec en français.
Latin. Virgile, Géorg. livre 4.'"®
Traduction et note.s.
Grec. Homère, Iliade, liv. 6.'”® v.
237 à 529. Traduction et formes
homériques.
Géographie. I.’Italie ancienne.
MathémaUqueii. Eqiücalence des poIj'gones.
30 Biirsrss-Kinnaird (années 6.™®
et précédentes) ;
Hktoire Sainte. Biographie des Ecrivains du Nouveau Testament. —
en français.
Histoire. Les croisades—en français.
Latin. Salluste, De bcllo jugurt.,
les 25 premiers chap. Traduction et
emploi des modes.
Grec, Xénophon, , Anabase, livre
2.'"®, chap. I à 4. Traduction et
formes verbales.
Arithmétique. Les règles de trois
simples et composées, Règles d’escompte, Règles d’intérêt. Applications.
NOTA. Les eoinlitions des coneonrs
sont suffisamment coiimtes, Le eoiiooiirs
aura lieu dans la 2,e moitié d’Oetobre.
Torre Petiice, le 17 juillet 1901.
Pour le Modérateur
le Directeur ALEX. VINAY.
Nouvelles et faits divers
Rome. Noua avons déjà mentionné la
réunion inter-dénominntionnelle tenue
à Rome le 19 juin. Les Eglises suivantes y étaient représentées par leurs
Comités. 1° l’Eglise vi,mcloi.sG ; 2^ l’Eglise évangélique italienne (libre);
3® r Eglise métliodiste wesleyenne ;
4^l’Eglise méthodiste épiscopale; 5® la
Mission baptiste, brandie italo-américaiue ; 6° la Mission baptiste, branche
italo-anglaisç. Un esprit de cordialité
et de fraternité n’a cessé de régner
dans l’a.ssemblce. On a décidé qu’il J
aurait un Consiglio Evangelko d'Italia,
composé des administrateurs des six
églises sus-mentionnées (les autres
qui voudraient s’y ajouter plus tard
devront en faire la demande) et des
représentants (un pour cliaque œuvre)
T' de la Société Bibl. Br. et E. 2® de
la Société Bibl. nationale d’Ecosse;
de la Société des Publications évangébques Italiennes; 4^ du Coinitô
national des Ecoles du Dimanche.
Une Commission composée de deux
représentants de cliacune des œuvres
ci-dessus a été nommée avec le mandat
de préparer un projet de statut, de
convoquer le premier Conseil émngélique d’Italie et d’en établir le programme. Le Comité vaudois est représenté dans cette Commission par
MM. Proebet et Muston. Nous faisons
des vœux pour que cette réunion
marque le commeiioemont d’une vraie
union de toutes les forces pour le
progrès de l’Evangile en Italie.
Uêucs. M. le pasteur ,T, I). Tiiviiio
pile SOS amis et connaissiinces de
prendre note de sa nouvelle adresse :
Via Cui'tatone lj5, (ïciiova.
Nice. La Eté Nouvelle annonce que
“ la création d’un poste de V Eglise
réformée de France à Nice est chose
décidée. Le dinuinclic 30 juin M.
Léopold Pollier, pasteur à Uzès, a
donné une prédication dans les appartements de M. le docteur Ed.
Pilatte doviuit un petit auditoire improvisé. Les fidèles ont été informés
que le service d’inauguration de la
nouvelle église aurait beu au commencement de novembre prochain —
7
f
2;n —
conïcidence possible avec la Fête de
la Kéformation....» On ne nous dit
rien du résultat dos négociations que
ces Messieurs devaient avoir engagées
avec l’Eglise Yaudoise.
Allemagne. On a inauguré, il y a
quelques semaines, à Kempen (Prusse
rhénane) le monument à. la mémoire
de Thomas a Kempis, auteur présumé de i’ ivükition de Jésus-Christ.
La statue de bronze sur un socle
de granit noir représente Thomas
à Kempis assis dans l’attitude de
la médiation. La main droite tient
la plume et la gauche un manuscrit
en tête duquel on lit ce titre ; l’Imitation de Jésus-Christ.
— Dans im petit couvent des
Abruzzes, M. Paul Sabatier vient
de découvrir l’ancienne Règle du
Tiers-Ordre de Saint François, qui
avait disparu depuis de longs siècles.
On savait qu’elle avait existé, mais
toutes les recherches, renouvelées
encore dernièrement, pour la retrouver, étident demeurées infructueuses. Outre son importance historique, cette découverte présente
un grand intérêt d’actualité : on sait,
on effet, que la réorganisation du
Tiers-Ordre Franciscain est la préoccupation constante de l.éon XIII,
depuit le début de son pontificat.
— Dans certaines régions de la
Suisse, les prêtres catholiciues et les
pasteurs vivent en bons termes.
Dernièrement dans le canton de
Bâle-campagne, deux pasteurs assistèrent au jubilé sacerdotal d’un curé
de leur voisinage et prirent la joarole
pour lui témoigner le respect de ses
concitoyens protestants. A son tour,
le vénérable jubilaire fit l’éloge du
ministère des pasteurs réformés, en
des termes vraiment touchants. Heureux pa3rs où l’on peut, sans manquer à la fidélité, de scs propres
convictions, honorer celles de frères
d’une autre Eglise.
{Protestant), ■
Les discours de Guillaume Tl.
— Lin journal s’est amusé à établir
la statistique des discours que l’empereur Guillaume a prononcés en
public depuis l’année 1888, époque
à laquelle il a succédé à son père,
Frédéric III, ils s’élèvent à gi6 discours, dont 22 en frança.is au cours
des visites des souverains étrang'ers,
18 en anglais, trois en russe et 873
en langue allemande.
L’Eglise presbytérienne des EtatsUnis vient de tenir à Philadelphie
sa 113.6 assemblée générale ^lnnuelle.
Ses comités de missions sont francs
de toute dette et elle a donné plus
de 75 millions de francs, dans l’année
écoulée, aux différentes œuvres de
son ressort. I.’évènement capital de
ces importantes conférences a été,
malgré une vive résistance, le triomphe des partisans d’une revision de
la confession de foi, ce qui permettra,
cspérons-le, à cette Eglise de conserver des théologiens de grande
valeur mais qui ne pouvaient plus
vivre sous son toit.
(Journ. de Genève).
Giacomo Weitzecker : il lie buono,
4'^ migliaio riveduto. Firenze, Claudiana 1901. Pr. cent. 10.
Nous avons parlé de oette brochure lors
(le sa première édition, il y a cimi mois. L’.\.
puljHo cette nouvelle édition corame “ Ricordo
del :m Lnrilio td0i„. La couverture est illustrée
de deux gravures ; Re Umberto coi ragazsi „
et “ Re Umhrrio a Casamieciahi dopo il terremoto
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(l’oiBnùnistraKione in Torino, T ahljoiiaineiito del
eiornala per lutto un anno, la tì'-mzeUa del topolo
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cuisine et bonne cave — Service soigné.
JEAN JOUVE
nouveau propriétaire.
SAISON D’IIIYEU:
H O t e E
CANNES.
U r O P e
Torre Pellice (l'allées h
HOTEL PENSION BEIrAIR
VILLA OLANDA
Fo.sition unique, à 8 minutes de
la gare — Vue splendide — Bains
— Grand jardin ombragé — Magnifique parc avec bosquet de sapins
— Eau de soui'ce — Arrangements
pour familles — Grands et petits
appartements.
Ouvert toute l’année - Prix modérés.
■ B. Bleynat, prop.
SOCIETÀ REALE MUTUA INCENDI
stabilita in Torino dall’anno 1829
Il Consiglio Generale, adunatosi
addì 30 Maggio scorso, accertò l’utile conseguito nel igoo in Lire
1.236.963,86 ; — deliberò prelevare
da questa somma L. 838.151,20 da
distrìbuir.^i agli as.sicurati, come
risparmio nella misura del 20 ojo
sui premi da loro pagati per detto
anno ; — destinò il resto al fondo
di Riserva, che ora ammonta a I>.
8-148.339)08.
J. Jalla, gérant-administrateur.
La Tour
Imprimerie Besson,