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PRI^ jD'ABONNJÎMENX PAß AU,
Italie , ., . h. 3
Toaà ios* ÿàys dé i'Union de
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Pour V Intérieur diez ÏM. le»
PA4teat;s . et - lee Libraires âe
Torrè-Pellièo;
Pour. V^t^'r-imr au- Bureau d’Adraînistration.
JO/'
N. 39.
Un ou îilusieurs numéros sépa-,
rés, iîemandéB Avant Îe tirage
10 cent.’obacuu.
Annonoes: 25 centimes par ligne,
il Les envois d'urgent «e font par
■ lettre recoMintindée ou par rnfc»dais sur le Bureau de Perosu
Arifentina.
Tour, la IIÉDACTIOÎÎ :. ^ Adresser
ainsi ; A la Direction du Témoin,
Pomarotto, (Pinerolol Italie»
Pour rADMlKTSTPATlO'N adros^
serainsi: A rAdminietratiou du
Té)noitt, PovuaretLo (Pînerûlo)
Italie.
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ECHO bf$ va£:lêes vAUdOieës
Paraissant chaque Vendredi
^oùs tils ssrssiifi'îwôi'ns. Aoïbs 1,8. ^îiivant la mérité nvee la cliflnis. Esii. iv, 13.
”'■ SÖkii'iw.aiii'e.''
25 Siî'iitÔmbfij. Syiiode vaudôis 'de 1885.
“ Dôputaliotis étrangères au Synode de
1885. Chronique
mudoise; — h’fCMe politique. — Avis.,
,
- - -T—1
,4ïédi'vAifiS'àr'ïsss :
/».. ,
(Suite, V. N. 38)
‘ . t t ( ' ^ I ^ • ' ■ I ' i i i
Séanees. du vendredi après midi et au
eendtedi soir.
Le projet d’union avec l’Eglisb Libre
étant à l’ordre du jour, le Président du
■ Comité commence par exposer comment le Comité a rempli le mandat reçu
au Synode de 1884. Les articles du
projet ont été concertés à Floî-ence,
dans la conviction qu’on ferait, par ce
moyen, uh pas ep avant pour le bien de
l’œuvre en général et, en particulier,
des églises Vaudoises et Libres.
M,. le prioL.Cteymonat: L’unanimité
des deux Comités est un fait qui mérite le respect de tous. Les conditions
secondaires peuvent être examinées
plus ¡ini’ilw. ihl'îs quant à la base de
l’accord elle doit être maintenue et
le Synodei doit donner un avis. Si
jCen s’entend sur un point, on s’en-,
tendra sur les autres.,^ Je , (Jésiierais
que ïe Synode appiaiidii à l’accoril des
d'eux Comités pour constituer l’Eglise
évangélique «l’Italie, formée d’un,«joie
par les églises vaudoises et de l’autre
parles églises’fibrbs ,qu i Sfi dqnnerpnt
le nom qu’elles préféreront. Lé, bom
d’église libre doit disparaîtrè,^ Les
églises prendront un des deux noms
de la nôtre qüf s’appelle ^ .évangélique et vaudoise. Evangélique,,parce .
qu’elle est engendrée par l’Evangile,^
et Vaudoise parce qu’elle naît daps^.,,
un pays Spécial et au sein d’une population particulière. L’église ' libre
est disposée à prenclre le nom d’éyàngélîque, mais non celui de vaudoise.
Quant à nbùs, nous ne pouvons laisser
le nom glorieux de Vaudoïs. Mais"
c’est le nom de la population plutôt
que de l’église. If appartient'à tous
les descendants-deé vaudois rentrés
dans leur patfiév Je respecte donc lë
nom de Vaudois et l’Eglise vaudoise.
Les membres dé l’Eglise libré^ûe le
méprisent point.' Mais-'flothe but-est- .
il de faire des vaudois? Que les autres
2
„306.
s’appellent de noms différents: à la
bonne heure, mais cela est-il utile
à l’évangélisation? Les toscans ne
sont ni vaudois, ni wesleyens. S’ils
doivent prendre un nom étranger,
il se rendent en quelque sorte étrangers et nous augmentons la difficulté,
déjà si grande, de leur conversion à
l’Evangile. Souvenons-nous que nous
représentons, en Italie, une cause universelle, quoique faibles et peu nombreux. 11 faut qu’en entrant dans nos
temples nos compatriotes se sentent
chez eux; il faut qu’ils comprennent
que nous avons ce qu’il y a de bon
dans le catholicisme, sans le pape
qu’ils n’aiment pas.
Aux temps apostoliques, les églises
s’appelaient: églises de Judée, de
Saraarie, de Macédoine, de Rome;
mais il n’y a'pas de Nazaréens à Rome.
Dans ma proposition, le Synode applaudit à l’accord des deux Comités
pour’runion des deux églises: l’église
vaudoise qui reste avec son nom,
avec la Table vaudoise, ~ et d’un
autre côté, .les églises de la mission
auxquelles nous n’avons pas le droit
de donner un.nôm. — Le but est de
former l’cgllse "évangélique d’Italie.
Rien qu’én le proclamant, nous avons
alliré_.à nous l’église libre’avec ses
1500 membres. — C’est une force
pour le témoignage que nous rendons;
cas si on ne se lient pas unis on ne
sera pas amis et il est difficile de
poursuivre une œuvre si les évangé-,
liques se mordent entre eux.
Le Gouvernement, de sop côté, ne
verra certes pas de mauvais œil une
église évangélique italienne qui tienne
tête à Rome et, quant à nous, nous aurons tendu la main à nos compatriotes
pour établir, chez eux, la religion
que nos pères ont gardée chez nous.
■k
Mr. J. P. Meille: Je regarde l’union
des chrétiens comme une chose excellente. Il faut faire à cette union tous
les sacrifices que l’on peut faire. Je
voudrais qu’il s’agît de l’union de
toutes les églises évangéliques.
J’aurais cependant voulu bien poser
la question que nous avons à discuter
aujourd’hui. Sommes-nous en mesure
d’entreprendre celte di^scussipn de
l’union. Si. nous ne le sommes’pas
nous devons adopter l’ordre du jour.
La question ne me sèrable pas mûre;
le projet n’a pas été communiqué aux
églises. Si toutefois le Synode estime
pouvoir discuter, je propose que l’on
commence par l’art. 5® du projet. Les
arguments de M. Geyraopat sur la
question du nom m’ont paru pitoyables.
M. Aug. Malan: Le Synode est en '
mesure de discuter. Le projet a été
.publié depuis plus de deux mois. Le
Comité attend une réponse du Synode,
11 est nécessaire que l’Assemblée place,
à côté du point de départ de l’année
dernière, nh autre point de départ
plus avancé, autrement l’impression ’
serait pénible. Nous ne pouvons apporter à nos églises un ordre du jour
qui ne dise rien.
Doct, Lantaret: Nous devons faire
un pas. Mais les églises vaudoises et
libres doivent! être consultées. Nous
connaissons le projet , mais nous ne
sommes pas; toute l’églisCi Beaucoup
de députés ne sont pas au clair sur:
ces articles. Moi-même je ne le suis
pas parfaitement. i ' .
M. Prochel: L’année dernière, le ’
Comité a communiqué une demande
au Synode et demandé des instriic- ^
lions. Le Synode aurait dû les donner,
mais il ne l’a pas fait et il a dit au
Comité: traitez et référez. Nous avôns ‘
3
.307^
traité avec le Comité de TEglise libre,
mais ijbüs nous sommes gardés de
communiquer les articles de l’accord
aux églises, avant de les communiquer
au Synode. Ou n’auiait pas manqué
de nous rappeler, si nous l’avions
fait, que tel n’était pas notre mandat,
et il n’était pas digne de se présenter
devant le Synode avec l’opinion des
3[4 des églises. Nous avons préféré
accomplir, à la lettre, notre mandat.
Nous n’àvons fait aucune propagande,
I pas même au moyen des journaux,
pour faire pression sur l’église. Voilà
le résultat de nos pourparlers avec
le Comité de l’Eglise Libre: à vous
de décider. Est-ce à dire que vous
deviez bâcler l’union à la hâte? Nous
ne vous avons pas demandé cela. Nous
n’avons même pas demandé que vous
acceptiez notre projet. Nous ne voulons pas prendre une responsabilité
que nous sommes heureux de laisser
au Synode. Nous demandons seulement
qu’il dise quelque chose. Voulez-vous
envoyer le travail aux églises? A la
bonne heure, mais dites ce que vous
en pensez. Autrement, vous n’encouragerez guères les commi.ssions auxquelles vous confiez un mandat. Je
n’ai pas d’objection à ce que les
églises soient consultées; mais la rédaction d’un ordre du jour dit quelque
chose.
Nous ne croyons pas devoir entrer
dans la discussion, assez longue, qui
a suivi les discours que nous avons
résumés. Elle' a roulé moins sur la
substance de la que.stion, que sur la
procédure à suivre. Trois ordres du
jour se,sont, à la fin, trouvés en
présence! ,te premier proposant de
passer à là discussion des articles, a
été rejeté par une forte majorité. Le
second, présenté par M. Geymonat,
et préjugeant, en quelque mesure,
la grave question du nom, est également rejeté. Le troisième, que nous
avons reproduit dans noire dernier
numéro, est finalement adoptéi^à la
presque unanimité.
Avant de terminer la séance, le
Président met aux voix la conclusion
suivante du contre-rapport, qui est
adoptée : « Le Synode exprime sa reconnaissance au Comité d’Evangélisation pour les soins infatigables,
pour la solücilude et la fidélité qu’il
a apportés dans l’accomplissement de
son mandat».
Sui\ la proposition du Président, le
rapport de la commission d’examen
sur la gestion de la Commission des
Hôpitaux est considéré comme lu et
l’assemblée en vote les conclusions qui
sont de la teneur suivante:
— Le synode exprime,, sa reconnaissance aux personnes ,de service ,
aux médecins et aux diaconesses ;pour
les soins dévoués dont ils ont entouré
nos malades. Il félicite et remercie
en particulier, sœur Jenny Delessert
pour ses 25 années de service; demandant au Seigneur qu’il continue
à lui donner l’amoùr et la joie ;du
St. Esprit.
— Le synode envoie l’expression de
sa reconnaissance à Mr. Rau directeur
de rinslitution de St. Loup, pour la
réponse favorable faite à la demande
de nous envoyer des diaccyiesses.
— Le synode remercie viveitnenl
la commission des Hôpitaux pour les
soins dévoués et inlelligcnls qu’elle
a' apportés dans raccomplissemenl de
sa tâche.
4
^308
♦ ★
A huit heures du soir, la séance
est reprise avec un nombre un peu
plus restreint de membres. Là Commission (H, Meille, P, Long, IL Bosio)
chargée de référer sur les demandes
présentées par M. Ilugon junior, présente les conclusions auxquelles elle
est arrivée.
M. Hugon remercie pour les paroles
iïalteuses prononcées, à son adresse.
Au sujet d’une école de 3™'’ degré,
notre église est-elle en mesure de
faire elle-raérae quelque chose? Tant
mieux, elle est la première. Mais si
cela n’est pas possible, ne vaut-il
pas mieux laisser faire une autre
église, plutôt que de ne rien avoir?
Notre colonie n’a rien à craindre d’un
ennemi venu du dehors. J’accepte le
’conseil qüîm’est donné, mais je désire
que l’On sente qu’il y a dans ce conseil Une grave responsabilité pour
ceux qui le donnent. — Quant à la
question du fonds pour le traitement
du pasteUf de Colonia-Valdense, nous
ne dertlândons pàs qu’on fasse raain'lenani ; ’^hous savons alteridré, mais
ttotis demandons que la paroisse soit
encouragée." — Pour la Colonie Suisse
il me semble qu’une de nos administrations pourrait fairé un essai avec
un ouvrier.
"uL’assemblée vote, après discussion
et amendements, les deux brdrès du
jour suivants proposés par la Commission';"'" • ■•■'•■J '
" Le synode, au sujet de la fondation
d’une école supérieure de'3“® degré,
dans là Golonia-Valdensc, école dont
la direction a été’offéfte par l’Eglîèe
méthodiste épiscopâle à M. le pasteur
ü. A; Ilugon ; voyant dans cette offre
un danger pour l’avenir ecclésiastique
de la dite colonie, estimé' (ju’il ne
convient pas, d’accorder à M., ]Hugon
tifi congé' motive par les prbp^
'qui'luî sohti’àiiés de'la pàrtÜ'e Ì’%ìise
‘'ntfth^lstë ’'éjàisçbpâle. '
■ ''Aip^réciant,' d’un aptre côté,, toute
l’importance què la fondation^d’une
école supérieure aurait pour notre
colonie, le spode engag^';M'. D, Hugon
à'sijccuper, avec son zèle bien.connu,
' dé''Î’'éiàhlisséménC d’une 'écpjé'vaudoise., - i
’' La Table est, en outre, instamment pViée d’intéresser les églises
presbytériennes des Etats-Unis et de
la Grande-Bretagne fi cette pauvre
d’instruèiion chrétierine.' ’ '
. . t.., ^
*
Le Synode exprime à S.,Ex,rie, Président dé la république de l’jJruguay;
ses vifs remerclments pour la bienveillance qu’il n’ii cessé de manifester
aux colons vaudois établis dans. la
République.
♦
* *
Le-synode entenJ, ensuite-, un intéressant rapport présenté par la Cornmissiou (B. Tron, J. P. Micoi, A.
Malan) chargée par le dernier synode
d’étudier la question des ministres
vaudois qui ne dépendent pas directement de l’Eglise. Elle conclut qu’il
faut ouvrir la porte moins large, mais
non la fermer. En résumé : pas de
changement pour les six ministres
autorisés jusqu’ici; et, à l’avenir,
voix propositive seulement, pour ceux
que le synode autorisera a pretei
leurs 'services à d’autres' églises ou
comités: pension de retraite as,surée,
moyennant le pàyement de la contribution: abnuèlle, "à' céux qui n’èn áuraietit pàs 'S’iiné áuúú provenance.
Lè synode à préféré voter , àprès
une discussion, intéressante' et pleine
de bonne humeur, l’ordre du jour ,
5
^309.
suj^yant,; qualifié;de radical, niais qui
.n’en est pas moins équitable:
' ' Le synode, ouï )e rapport de la
commission chargée d’étudier la questions des ministres vaudois dont le
seryiee^jactif.ne s’exerce pas sous la
directionide rÈgiise;, —, tout en exprimant le regret de devoir, pour
"obéir à un èentinaent de justice, mo■ dilî.er, à, l’égard de quelques frères,
seS|d,é|i.l)éraUons antécédentes; ar,rêfe:
a) Les ministres qui sont passés,
ou qui passeront, avec l’autorisation
idu iSynade, au service d’une aqlre
église ou d’une société religieuse,
sans que leur service dépende directement de l’une des administrations
de l’église v,audoise, seront maintenus
au rdle des , ministres, mais ne ¡posséderont, au sein des assemblées délibérantes, que la voix propositive;
b) Ils seront, comme,par le passé,
,placés SQus ,1a haute surveillance de
la Table ou du Comité d’Evangélisalion
auxquels ils devront adresser, chaque
année, un rapport sur leur œuvre;
c) Ils .pourront être admis à jouir
de la pension de retraite en se conformant aux conditions contenues dans
le règlement, à moins que les églises
ou comités qu’ils servent, ne leur
assurent eux-mêmes une pension.
Ceux qui, se trouvant dans ce dernier cas, rentreraient au service direct
de l’église, n’auiront droit à la pension
de'reiràile que s’ils ont, au préalable,
payé toutes les contributions arriérées.
¥
* >f
Sur le préavis de la Commission
des propositions, le synode renvoie à
l’année prochaine l’examen des modifications à la constitution demandées
pac itrqïs parpisses.
Il' décide également ,|iqu’ài l’avenir
il y aura -au collège et à l’écOle supérieure, deux examens d’introdhcfion,
d’ont r,un en juin et l’aptre en septembre; — que les examens sémesiriels auront lieu dans le courant de
la première moitié de février.
Le Synode vote des rcrnercîments
au V. Coniilé jWalJon et tout spécialement à son vénéré président honoraire-M. le pastehr.Mounier d’Amsterdam. Il exprime sa sympathie aux
trois ministres (B. Tron, Romano,
Rostan) qui ont perdu leur compagne
dans le cours de l’année.
A minuit, la séance est levée.
H. B.
DÊPUTATiOTiS ImNGÈRËS
an Synode de
Nous sommes obligés de ne donner
que de courts extraits des allocutions
.des ¡délégués étrangers au synode de
cette année, notre comptte'rendu-nous
ayant pris plus d’espace qu’à l’ordinaire. Nous commençons ¡par la députation de l’Eglise ünie-jPresbytéi'ienne
d’Ecosse qu’un deuil de Tamille inattendu a réduite de moitié, en nous
privant de la présence de Mr. W. Ford
d’Edimbourg. Voici, en abrégé, ce
que nous a dit le président du Comité
continental de cette église et ¡pasteur
à Glasgow. I
Rev. Rmnie:
« J5,eux choses gâtent la satisfaction
que j’éprouve en me trouvant au milieu de vous: l’absence de Mr. Ford
et Timppgsibilité où je suis de vous
adresser la parole dans l’une de vos
deux langues, je ne puis dire: votre
langue maternelle, u
»Je suis chargé de vous apporter
les salutations de l’Eglise Unie Presbytérienne d’Ecosse , de vous assurer
de son aiîeclion constante pour vous
et des vœux sincères qu’elle forme
pour la prospérité dp Fœuvre que
6
.310.
vous accomplissez à la gloire de notre
commun Seigneur. Votre histoire est
chère au cœur de tous les chrétiens
d’Ecdssc. Une des lectures favorites
de mon enfance a été, avec l’histoire
des cow«a«ier.s d’Ecosse, celle de vos
vallées. *
» Quelques détails sur l’église que
.te représente pourront vous intéresser.
Elle compte 589 congrégations dont
100 se sont jointes à l’église presbytérienne d’Angleterre; 180.000 membres., Elle a 5 professeurs de théologie
et 113 étudiants; 871 écoles du dimanche avec 11.564 moniteurs ou
monitrices et 92.000 élèves, sans
compter 27.000 catéchumènes. Quant
auK finances, la somme totale des
dons volontaires, en 1884, a atteint
le chiffre de francs 9.900.000. Dans
les dix dernières années les dons volontaires se sont élevés à la somme
de cml millions de francs. Je dis ceci
dans un sentiment de profonde reconnaissance envers Dieu qui a répandu
sur nos églises la grâce de la libéralité, et aussi pour montrer ce que
peuvent faire des hommes qui aiment
! » Peut-être attendez-vous d’un ministre écossais un mot sur l’union. Il
n’yt à pas actuellement de mouvement
apparent en faveur de l’union des deux
églises; Libre etHlnie-Presbylérientie.
Après la' moPt,. récente encore, des
principaux chefs de l’opposition à ce
projet, on a senti qu’il était convenable do laisser en repos, pendant
quelque temps, cette question pourra
reprendre, plus tard, avec une vigueur
nouvelle.
» Il ne serait pas sage de ma part
d’entrer dans la qiiestion de l’union
projetée entre l’Eglise vaiidoise et
L’Eglise libre. Tout ce que je puis
dire, comme représentant d’une église
unie, résultant de la fusioff, opérée
en 1847, de deux églises (Relief et
Sécession Church),-c’est que, si, guidés
par l’Esprit de Dieu, vous arrivez à
l’Union, je souhaite qu’elle soit aussi
heureuse et aussi complète que l’a
été la nôtre. Permellez-moi d’ajouter,
en terminant, que, parmi toiiles les
belles chose.s que j'ai vues depuis mon
départ d’Ecosse, ma visite aux vallées
et l’accueil cordial que j’y ai trouvé
sé graveront dans ma mémoire comme
le plus agréable de mes souvenirs.
Rev. üoMtïWMîiÎer député de l’Eglise
Libre d’Ecosse: (en italien)
« Je dois vous assurer de l’affection
constante et cordiale de l’Eglise Libre
d’Ecosse. Nous désirons que nos relations soient intimes et utiles pour les
deux églises, au point de vue matériel
et spirituel. Si vous avez besoin de
nous, nous avons besoin de vous. Si
la somme allouée, cette année, à
votre œuvre d’évangélisation est inférieure, je dois cependant féliciter le
président de votre Comité d’avoir pu
obtenir que l’Ecosse doublât sa contribution pendant les dix dernières
années.
» J’ai vu avec plaisir les progrès
qui ont été accomplis en Italie dans
la voie du far da M.
» Quant à l’union, le'Comité oon.linental de mon Eglise exprime l’espoir que la question fera un pas en
avant. Je prie le chef de l’Eglise de
vous guider afin que tout soit à sa
gloire. Nous avons, à cet égard fait
des expériences de nature différente.
L’union avec l’église unie presbytérienne, n’a pas abouti; mais en 1876,
le projet d’union avec la petite communauté des Presbytériens Réformés
n’a pas rencontré d’opposition. Us
ont accepté le nom de l’Eglise Libre
sans avoir été, cependant, absorbés
par elle, vu qu’ils ont conservé la
personnalité civile en ce, qui concerne
tes biens de leur communauté. Puisr
siez-vous, conduits par le même, esprit
d’union, parvenir à des résultats aussi
heureux».
iiouwclke reUigie«0€6
Vaüd. — 'SaiM-Loup, — La fête
annuelle de la Maison des Diaconesses
de Sl-Loup a eu lieu ie mercredî 2
septembre,. Favorisée par un temps
7
-3H,
splendide, elle avait attiré un très
grand concours dkssistants, qui paraissent en avoir rapporté les meilleures iinpresBions..
La réunion du matin a été présidée
parM. l’architecte Verrey, de Lausanne,
qui a succédé, à la tête du Comité,
à feu M. le notaire L. Chappuis, tandis
que M. Gab. Gaulis, ancien juge de
paix,* prenait à son-tour la vice-présidence du Comité.
M. îlau, directeur de rétablissement,
a présenté le l’apport annuel. Après
des considérations générales sur le
service de Dieu dans les œuvres de
charité, il a constaté avec joie une
augmentation dans te nombre des
diaconesses, augmentation qui a permis
au Comité de répondre, dans une plus
large mesure, aux demandes de secours
qui lui ont été adressées.'Le chiffre
des sœurs occupées à rilospicé cantonal de Lausanne a été porté’ de 12
à 15; 2 sœurs ont été cédées à la
nouvelle Infirmerie de Payerne; l’hôpital du Pomaret, dans les Vallées
vaudoises du Piémont, a reçu des
diaconesses de Sl-Loup, comme ceux
de Turin et de la Tour Pellice.
L’Hpsjaice même de St-Loup a soigné
dans le dernier exercice 213 (ou 285)
malades; la Maison des Incurables
héberge 14 pensionnaires, l’Asile des
enfants 58.
M. Gusti Schöpfer a ensuite présenté
un résumé dé ,1a'situation financière
de l’œuvre.' Les dépenses ont été de
32,616 fr: et les recettes de 42,915
fr. (19,491 fr, dé dons). L’excédant
sera absorbé par-un travail de canalisation qui doit amener à St-Loup
l’eau d’une source assez éloignée.
Le Comité a été complété par l’adjonction de MM. Félix Bovel, deNéii^
chàtel, et Revel, pasteur à Neuville,
de M™" Sophie Carrard, de Lausanne,
et de M"'’ Nancy Goulin, de Genève'
Dans la réunion de, l’après-midl,
pi’ésidéo par M,' !é pasteur Ceresole,
on a entendu successivémènt MM;
Creux, Chaielanat-Escher, Läufer et
Périllard parler de la tristesse et de
la joie selon Dieu.
Tessin. — Le petite communauté
réformée de Biasca sera bientôt dotée
d’un bâtiment neuf comprenant Une
salle de culte, une salle d’école et un
appartement pour le pasteur, Mr.
Calvino, qui est d’origine vaudoise.
Le Volksboie de Bâle assure que cette
congrégation protestante est en Suisse
la première qui, depuis la bataille
de Cappel, soit entièrement sortie
du sein d’une population catholique
de naissance.
A Brissago, près de Locarrio, le
pasteur Barbiéri, qui avait été, l’an
passé, en butte à une véritable persécution de la part des femmes de
là localité, a eu récemment le bonheur de sauver la vie de l’enfant d’une
dé ces femmes, un petit garçon qui
était en train de se noyer dans le Lac
Majeur. On espère que cet incident
calmera le fanatisme des dévotes de
Brissago. - '
Chronique ©nuboioe
Election à Rodorel. — Nou^ avons
déjà annoncé à nos lecleurs'g^è, i^ès
le 12 août dernier, la p^
Rodoret avait procédé à l’éièctioü d’un
pasteur. Mais comme la personne élue
n’était pas encore éligible, la nomination faite alors n’a pu être reconnue
valide et la paroisse a été appelée à
faire une nouvelle votation, le dimanche
13 courant. Elle a nommé, comme •
auparavant, et cette, fois, à l’unanimité, M<- Benjamin Pons, qui, ayant’reçu au Synode l’imposition des mains,
était devenu parfaitement éligible.
M. Pons ayaril accepté l’appel de Rodorel, son installation à'été fixée an
dimanche 4 ociobre prochain,’';''“’*-;'
, - ',1 ;
Délibérations du Cofnité d’Evmgé-^
lisation. ,îlious apprenons,qpe jlp
Gpmilé,, dans sa séance de la semaine
dernière, a confirmé ou délibéré tes
.5,
O,’ u:
8
„312 L
chángennerUs ci-api’ès dans le personnel de'.reeuvre d’évangélisation:
MM.il D. Joui'dan- transféré de Rodòret
■ ’'à,Buse;.
J. Barth. <Bosio de Suse à RioMarina dans l’île d’Elbe;
J. Romano de Rio-Marina à Brescia;
Mal'docheo De Vita de Brescia à
Corato ;
Arth. Mnslort de Nice à Palermo;
H. Meilie placé à Catania;
D, Cesan transféré de Naples 'à
Luçques;
H. Rivoire placé à Messina comme
aide de M. Lissolo ;
Le candidat Ch au vie placé k Naples
comme aide de Mr. J. Pons;
Enaile Rivoire placé à Milan;
D. Buffa transieré de Messina à
' Nice pour l’œuvre, italienne;
• , H, Mattn. Malan transféré de Bordighera et St. Remo à Turin;
Rochai de Poggio Mirteto à Bordighera;
P. Monetti d’Orbetello à Grotte,
en Sicile;
Ferreri placé à Poggio-Mirteto.
Gcimme nos informations ne proviennent pas de source officielle, nous
les publions avec la réserve bien connue
des hommes vd’affaires: Sauf erreur
ou oiwmmp. — Dieu veuille néhir,ces
délibérat^Xprogrès de'son
ceuvï^a ditPe ^jalptre patrie.
JKlettue faUttquîC
ÍtáUe¡.:{— Le choléra a fait son
appacitioh à Paierme. 11 y a eu jusqu’à
258 cas. en 24 heures, dont la moitié
suivis de mort. Les dernières nouvelles
semblent indiquer une légère décroissance,..Les siciliens, qui. ne sont pas,
précisérapnt renommés pour leur sang
froid, ont', pèi;du la tête en présence
du choléra et ont pris peur, Des scènes
déplorables se sont passées à Paierme
et dans les autres villes ou villages
de File. A Paierme on a repoussé, à
coups de revolver, les médecins et
ies pêi'Sô»nes qui apportaient des secours',’'íes prenant pour des empoisonneurs. Ailleurs on ‘¿'»' coupe les
lignes du chemin de fer, détruit les
stations pour empêcher les trains
d’arriver. On compte plusieurs morts
soit parmi les carabiniers soit parmi
le peuple.
Le gouvernement a pris des mesures
énergiques pour rétablir l’ordre. Neuf
bataillons ont débarqué déjà en Sicile
et sept autres sont tout prêts, à
Reggio-Calabria. ' , '
Les soldats des garnisons africaines
sont rentrés en Italie et ont été, en
grande partie, remplacés par d’autres.
Les troupes d’Afrique vont être placée^
sous le coramanderaent du majorgénéral Gêné.
— L^ choléra est en
diminution. Grapde effervescence et
quelques désordres, à la nouvelle que
l’Allemagne a pris possession des îles
Carolines sur lesquelles FEspagpe prétend avoir des droits. On espère une
solution pacifique.
MtàuméUe. — Une révolutiop a
éclaté dans la Rouméliq orientale placée, par le traité de'Berlin, sous un
gouverneur turc. Le peuple.a proclamé l’union de la Rpumélje à la
Bulgarie, arrêté Jq,gqpyerneur Gavril
et proclamé le pVince Alexandre chef
des deux Bulgaries. La Porte a protesté et l’on craint des complications
sérièuses si la révolution.,é^’éterid dans
la presqu’île de? ,Balçans|^ ,,,
'‘sUr'.
ilijl;
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' La 3“® édition des Psanines et
Cantiques<1 avec supplément, est
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Ernest Robert, Gérant et Administrateur
Piguerol, Imprim. Chiantore et Mascardli.