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Soìxante-dixième année - Anno XII®.
N® 32
Communications.
Les candidats en Théologie MM. Achille
Deoda,to et Tullio Vinay prêcheront lemtr
sermon d’épretwe dans le temple du Pomaret, jeudi prochain 23 août, à 10 hemes.
Le public est cordialement invité.
Le .MJodêralteuï : V. A. Coistabel,
lit
Les Pctsteurs sont instammemt priés
d’envoyer, dans le plus bref délai, les
mandats des délégués au procham Synode,
à M. A-nitoins Rostan - Casa Valdese Tci T Pellice.
« » «
Rénnion da Col des Fontaines.
Cette réunion traditionnelle est fixée cm
dimanche 19 août, à 15 heures.
Un $(rnon de Karl Sartb.
(Suite et fm).
Ecoutons ce que TEcirituiie Sainte tout
aqtière reconnaît et proclame comme ce
qui nous iäst attesté idans le baptême et
dans la Sainte-Cène : D est plus grand que
le monde enltlieir avec toutes ses hauteurs
et ses (profondeursi plus grand quia le danger dernier, Oelm qniLa.fait tout cela et.
qui nous a tous créés. Parce que nous
L’avons auhlié, Lui, Dieu, parce que nous
ne Lui avons pas obéi, voilà pourquoi nous
sommes lexiposés au danger (dernier ; voilà
pourquoi il est si effrayant, si mortehe'ment périlleux ce péril. Parce qu’elle n’est
que révolte contre Lui et séparation d’avec
Lui, la vie, notre vie, eSt alussi terrible,
aussi mortellement en danger. Cette vie,
c’est la vie, en enfer. Mais de cette vie
oii nous a jetés notre déchéance, nous som^-^
mes axissi protégés. Car Lui, Dieu, Il nous
a vus dans notre péril et II n’a pas voulu
que nous y succombions. Il était si grand,
ce ipélrlïl, que Lui seul jjouivait le idétouimer
de nous. Et II n’a pu le détourner de tous
qu’ein s’y exposant, én le subissant et en
y succombanL Et si grand était Son amour
pour nous qu’Ç a fait tout cela, qu’il a
caché Sa divinité et que, dans son Fils, 0
est devenu un homme comme nous, attirant sur Lui le danger idemiier, la détressa
de la vie humalihe sans Dieu, le châtiment
du péché, la mort et les tourments de l’enfer, comme jamais — qu'H' ,en, soit loué !
— aucun homme ne les a suibis. Et tandis
que Liti, le Pife de Dieu, Jêsus-Christ, nota^ Seigneur, y succombait. Je péril cessait d’être péril' poux nous et ne pouvait
plus fondre sur nous. Ses souffrances sur
la croix étaient les douleurs de l’enfatite- ,
ment dtei la nouvejUe vie de l’homime, die
la vie libérée que dans Sa résurrection
d'^Kfre les morts il a fait apparaître. Ce
danger dernier, Il l’a écarté, supprimé.Ainsi II a iprouvé qu'H' est fe Bbn Berger
à qui Ses brebis appartiennent. Ce Berger
était et est resté fidèle. Ce Berger a tout
fait pour nous. R a abandouiné Sa vie pour
nous afin qpe nous ayons la via Td est
l’Evangife, le secret dévoilé, la bonne nouvelle die la vie. Dieu soit loué que nous
puissions toujours la répéter et l’entendre î Dieu soit loué qu'dRe soit plus vraie
que tout ce que nous tenons pour vrai,
vraie au delà de tout doute et de tout désespoir, Vraie au ddà de tout cet océan
d’incrédulitléi, die demi-foi, d’erreurs et de
blasphèmes où plongent le monde et l’E
glise ! Dieu soit loué d’avoir permis et
voulu que la lumière de cette bonne nouve08 'br|Ue a'u-dessus de nos ténèbres et
surtout au-deæus de toutes ces lumières
artificielles avec lesquaSies nous essayons
de ne pas voir nos ténèbres !
Nous me nous appartenons pas à nousmêmes, mais nous appartenons à JésusQhrilst notre Seigneur, et ce Seigneur qui
est le nôtre, est notre Sauveur, notre Consolateur, notre joie et notre aide. Notre
salut dians le derniér périll, c’est cpie nous
Lui apparteinons.
¡Mais tandis que nous nous unissons pour
dire : Loué soit Dieu 1 la salutaire terreur
demiéuire qui dbit, au plus profond d’euxmêmes, secouer ceux qui ont cru savoir
quTils étaient sauvés avant de savoir et
de comprendre qu’ils étaient menacés et
ce qui les menaçait. Celui-là seul demeure
sur te chemin de l’humilité et de la sagesse, qui veut compiendlre que te danger
dernier te menaçait, et que s’il cesse de le
menacer, c’est parce que Dieu "tiHisinême
s’est fait son gardien et son protecteur.
La Loi demeure pour nous qui avons comn
pris que nous ne pouvons que nous tromper nous-mêmes, nous être infidèles, nous
délaisser au moment même où nous avons
besoin die nous. CeluLlà reçoit sur son che, min jélcouforL iiireetion, à qui la confiance en soi a été enlevée. En ¡la perdant,
il a appris à demeurer dans les limites
de la Lol
La liberté demeure, dans laquelle vivent
ceux-là seuls qui ont compris que te Seigneur est notre Berger, et que ce Bon
Berger donne Sa vie pour Ses brebis. Car
toute terreur secrète ou consciente!, toute
angoisse et toute dépenidiance viènnent de
notre incertitude, iné'viitabte aussi tengtemips que nous croyons pouvoir nous diriger et nous protéger nous-mêmes. Tout
céda ce^, let cesse chaque jour davantage,
quand chaque jour nous voyons entre les
mains de qui et sous la garde de qui nous
nous trouvons. Et une mission nous reste,
la responsabilité qUii incombe à tous ceux
qui ont compris cecî envers ceux qui ne
l’ont pas compris encore. Car ce qui causa
les miaitentendus et tes divisions entre nous,
vient de cette méchante, de cette féroce
indifférence avec laquelle nous passons les
uns à côté dfes autres!. Ce qui fait ïics haines et nos guerres, c’est que nous ne savons toujours pas et que nous oubltens
toujours que nous appartenons au Fis de
Dieu et que nous sommes par Lui gardés
de la chute à l’abîme. Si nous vouions vivre, il faut redire sans cesse tout cela,
et chacun de nous en est responsable. Si
te monde veut vivre, fi doit y avoir une
Eglise qui soit te lieu où l’on répète infatigablement ce meiæage. Telle esti notre
tâche si nous voulons chanter ensemble
notre « Loué soit Dieu ! ». Mais que nous
te fassions parce que nos yeux ont été
ouverts sur le miracle de la miséricorde,
celte même est miséricorde, cela fait partie
de ce que Dieu te Père, te Fifis et le Sainte
Esprit, dans Son inoonoevabte amour, a
donné’aux Siens. Karl Barth.
Etre dans la vérité, ce n’est pas être
spectateur de la vérité, c'est vivre de la
vie de JésusrChrist ; et sans relever t<ms
les caractères de cette vie, bomons-wms
à dire que c’est une vie de rectmUeinent
et d'humilité. Vinet.
liittres inédites de Félix Neff.
j|j;îl y a quelques mois, nous présentions
nos 'tecfeurs te beau volume du docteur
Lortsch, de Grenoble, intitulé : Félix
^eff, V(apôtre des Hautes-Alpes, biographe extraite de ses lettres.
'ft)éjà, au siècle dernier, A. Bost avait
ppWié deux volumes de lettres de Neff.
ijléahmoine, son (dernier biographe, épris
dp-^.son héros, a cherché ce qu’fi pouvait
¿.avoir encore d’inédit dans sa correspon(|^©, et il a réussi à en faire un nouveau valume de 160 pages, qu’fi intitule :
Pfix ’Neff. Lettres dte direcrtion spirîtmde, inédites. Il les a enrichies de notes
iiç^'téressainities sur tes églises et les persondont fi est question.
,^Oes lettres forment différents groupes.
^ premier, 'qui occupe te moitié du vocoimprend tes missives .adressées à
ttoine JBkmc et aux Vaiitdois du Piémont.
idigcuments, conservés à La Tour chez
descendants d’A. Blanc, sont aussi en
bie adressés à sa sœur, mariée Vinçon-,
à qu’à Paul et François Gay, de SaintLeur lecture nous fait assister à
iVre (progressive de Ja conversion de- ce
brjançonnais établi à Saint-Jeian,
îi qu’à l’opposition, d’abord sournoise,
sntôt violente, qui se dessina à la suite
de la courte visite: de Neff aiux Vallées.
Indigné des difficultés qui lui furent créées
à l’occasion de l’enterrement ide sa mère,
et 'de Thostfiité de son voisinage, A. Btenc
vendit sa maison des Blancs pour en acquérir une à la Tour . Les qualités soEdes
de son caractère te firent apprécier dans
'sa nouvelle commpnei (dont fi fut nommé
syndic, malgré son origine étrangère;
Sa jiersonine, sous une écorce quelque
peu rustique, était empreinte d’une telle
autorité, qu’fi M suffit de se placer sur
te p,as de sa porte, aux Dagots, pour qpe
tes fréquentateurs du marché du dimanche
n’osassent plus y passer. C’est des lettres
de Neff que Die(u se servit pour tremiper
ce caractère;
Il en fut de même pour J. Louis Rostan, de Vars, qui fréquenta l’Ecole Latine
de la Tour, pi^ te Faculté de Montauban,
pour fournir ensuite un ministère long et
béni dans plusiieiurs rfeions' de te France.
Les lettres, que Neff lui adressa, sont
Suivies de celles qu’il écrivit à .d’autres
pasteurs et étudiarite en théologie, et à
d’anciens parofetena
Quatre pages de pensée détachées tertnihent l’ouvrage. La première .u’est autre
que te beau cantique, qui commence par
ces mots : C’est Gdgotha, c’est le Calvaire,
et que nous aimons à chanter dans nos
églises, au culte du vendireidi saint
Ces lettres de Nteff, où nos Vallées ont
te meilleure part sont une exposition vivante, enrichie d’exemples frappants, de
te doctrine du Révteill, qui n’est autre que
celle de la conversion et de te vie chrétienne, résumée, comme pour Saint-Païul,
dans ces mots : JémsrChrist, et JémsChrist crucifié.
Publié par te nouvelle Société d’Editions
de Toifiouse, à Diieulefit l’ouvrage du docteur Loræh eSt en vente, an prix de dix
francs français. J. J.
Il n’y a guère âîhchnme assez habile pour
connaître tout le mai qu’ü fait.
La Rochefoucauld,
On conduit une vraie croisadie contre le
bal, ce qui veut dire qu’cai a compris qu’il
est Un allié de rjmmoralité.
Glanons 'quelques faits.
Dans La Sentinella, lettre circuteirie atox
membres de l’Eglise Vaudoise d’Angrogne:
« L’assemblée d’égliseï, apirès avoir entendu
par te Pasteur tes dangers de te fréquentatidn des bals, dt: surtout des bals dans
te jour consacré au Seigneur, invite chaudement la jeunesse de te paroisse à s’en
abstenir et de recherchier d’autres amusements en harmonie avec te conscience
chrétienne ».
- « Cet ordre du jour a été favoirablement
commenté par La Luce, L’Osservatore Romano, et L’Azione, (de Vittorio Veneto».
Dans la circulaire die l’Eglise de Fejlonica Po (10 février 1934) : « Etett-ce qu’un
membre 'effectif des groupe d’action, chrétienne peut fréquenter tes bals ? ».
La question fut posée en ces termes par'
te Pasteur et le groupe des jeunes do
l’Eglise de Felónica, par lutne votation secrète, répondit à l’unanimité : Non.
La circulaire commente ainsi le fait :
«B est naturel que ceiux qui représietortent au sein de l’Eglise une force d’avantgarde', ne tolèremt dans leurs raJngs aucune
compromission avec le mónde. GdLuî qui
danse ne pourra dorénavant faire partie
diu groupe d’actioni chirétienne des Eglises
Vaujdoises de te province ide Mlantoue... »..
Dans te Bollettino de i’Bgiliæ de Piazza
Cavour, Rome (février 1933): « Mlardi 24
janvier M. Purpura a parlé du bal, demandant aux asáistants leur opinion sur
l’attitude du chrétien. La discussion, qui
suivit fut passionnée, mais franche : diverses expériences ont été exposées avec
courage. QueilqiUeist-uns admirent qu’fi y a
des jeunes qui peuvent danser sans pécher,
mais te plupart se déclara, contraire au
bal — non. seulement au bal pulfiie, cause
de perdition, mais même a|u bal des saffons..
On .ne -vdit pas comment fi est possible d'e
conjuguer te profession de foi chrétienne
a'vec un divertissement qui, pour ne rien'
exagérer et de Ifavelu de plusieurs qui ont
exposé leurs expériences et celles de leurs
amis, n’est certes pas une aide à te pureté.
Ce qui surprend, c’est l'attitude ¡des parents chrétiens, qui tout en sachant ce
qu’est le bal, n’hésitent pas à y énvoyer
leurs enfants ».
Voilà une attitude qui nous vient de
nos milieux évangéliques que nous pourrions définir puritains.
Mîais tes autorités religieuses catholiques
s’inquiètent aussi de ce problème, qui est
én étroit rapport avec la moralité.
L'Etat lui-même ne reste pas entièrement étranger à te question : je rappelle
d’avoir lu une circulaire du Ministère ide
rEducation Nationale qui interdit d’organiser des bals dans les Instituts et dans
te(s Collèges.
U me resterait un t&noignage ptréciexuc,
mais te bienséaince serait offensée si je
te rendais public dans tes termes qu’il fut
formulé. Eln tout cas, ■voici te fait.
Un père avait une- jeune fille — son
unique enfant — et en bon chrétien il
voulait l’élever chrétileinnement. Les ami^
de te jeune fille dansaient et pressaient
le père de ne pas nier un (tel amUsemieint
à sa file bienTaitnée. Notre homme avait
2
L’Echo des Vallées - Vendredi 17 Août 1934-XII
parmi ses ajmis un maître à danser, et ü
s’avisa de le consnltieir.
Le mc&tre à dmtsen* doînna du^ biaili tme
définition que nous ne pioiulvons pas imprimer, mais qui dans sa ciiuidité persuada
le père à ne.jamais permettrei à sa filile
de se rendlre à un baj.
Je pourrais ajouter wn fiait que j’ed vu
de mes propres yeux, mais on ne peut et
on ne doit pas tout dire. Il faut cependant
tirer quelques conclusiions.
Le bal, quoiqu’on veuille le considérer
comme une gyminastiqpe, est contraire à
l’hygiène. Si la ¡salle n’est pas bien eptretenue, elle se remplit de pofusSière et l’on
salit que la 'poussière est l’ennemie die la
santé ; on se fait transpirer et on s’expose
ensuite facilement aux courants'd’aiir, avec
des conséqiuences parfois fatales.
L’exdtation nerveuse chez plusieurs est
,un|8 cause de sérieux idénangement et détraquement, sans iparler du danger que
courent ceux qui s’adonnent aux boissons
aflcooliqueB pour étandher leur soif.
[Mais c’est au point de vue moral surtout
que le bal est à redouter : je n’hésite pas
à l’appeler l’alnitichambre de Fimmoralité.
C’est une mauvaise chose en soi-même
et ne peut rien donner de bon. Si c’était
une bonne chose, il n’aurait certes pas un
si grand nombre d’admirateurs et d’admiratrices, même en été quand on transpire
en restant assis !
Les bals publics sont les plus dangereux,
surtout s’ils ont lieu dans des auberges
et gargdtles où le débit de boissons alcoo
liques se transforme en impulsion à l’immoralité et même ¡au crime, si de graves
jalousies s’emparent des danseurs.
Dans le bal tout contribue à atténuer
le sens moral : la musique, le mouvement,
le contact des sexes, et souvent les boiissons alcooliques.
Comme il représente un effort, une fatigue, loin d^être un vrai délassement, il
diminue auæi notre capapité de travail,
ce qui n’est pas une recommandation.
Evidemment la jeunesse ne se rendra
pas à'nos remarquesi, mais les;. parents devraient être plus soucieux de l’éducation
de leurs enfants et se préoccuper des amitiés qu’ils font : ce ne sera pas au biaJ,
en tout cas, qu'ils trouveront les meilleurs
éléments.
C&wx qui suivent les inverses mmdfestatkms religiemses de notre temps ne p&Ur
vent pas ignorer les Groupes id’Oxford.
La presse de tous les pays ne pmi pas
les ignorer mon plus et leur consacre
maints articles.
. Le Journal de Genève en a fait paraîitte trois les 18 et 25 décembre 1933 et 4
janvier 1934.
'Nom allons les reproduire pour nos
lectews.
LE MOUVEMENT.
Il se passe quelque chose dans le monde,
qulelque chose qui doit être le sujet d’une
grande joie.
L’événement est d'ordre spirituel ; îl
s’agît de pliacer FEvAngile du Christ au
premier plan dans tes vies.
Et c’est bien un événement, puisqu’un
nombre immense de personnes lui doivent
le plus grand événement qu’eles pussent
jamais connaître, celui de leur naissance
à lia vie dé l’Esprit.
Qu’est-ce que ce mouvement des Groupes d’Osford ?
Il nous a*ppiaraît clairement comme un
élément impa||ant du' plan, conçu par
DieUi, pour sauver notre génération de kt
ruine morale et spirituelle qui la menace,
B est d'û à l’initiative d’un pasteur américain. A la suite d’une belle ecxpérience
mystique, vécue en Angleterre, en 1908,
Frank Buchman comprit d’une façon irréfragable que le foindement de la vie bonne
est dans le complet abandon de soi-même
au Christ, let dans l’obéissance siajis réserve à la volonté de Dieu.
Toute l’œuvre accomplie sous son ins
pdjration i^pend de la fidélité à oes principes absolps. Les Groupes ne seraient rien
sans Faccep,tation de ce mot d’ordre : Dieu
parla et son serviteur écoute. Dieu commande et son serviteur obéît. F, Buchman .
eut alors la vision du monde transformé
par le/ changement d’hommes mis en face
diu défi, celui du Christ en fait, qu’il leur
présentait à nouveau. Il faut, leur dih^ü, ,
vivre pour Dieu, et non plus pour vousmêmes.
Après quelques années passées en Amérique, en Chine et aîheurs, F. BUchman
fut dirigé par Dieu sur Cambridge, puis
sur Oxford. ^11 y gagna ides étudiants de
oes universités, et les initia aux principes
qui sont devenus ceux des Groupes.
Ils apprirent de lui les bienfaits du partage, de la mise en commun des difficultés,
des doutes, ides luttes, des' chutes et des
victoires. A s’ouvrir ainsi pleinement à un
ami, des barrières tombent, des péchés
confessés à Dieu déviant un homme sont
pardonnés, et ipar la consécration entière
de soi-même au Christ, une vie libérée de
mille liens s’épanouit, toute pénétrée d’une
joie inconnue jusqu’alors.
F. Buchman rappela aux étudiante le
granid devoir évangélique de témoigner de
leurs expériences pour devenir les ouvriers
du salut des aultres. Bientôt les milieux
universita,ires, les familles et l’entourage
des étudiants furent touchés;. Le mouvement devint contagieux vers les années
1921 à 1923.
L’Aniglete'rre, FEco^, certaines régions
des Etats-Unis, quelques provinces des
Pays-Bas furent parmi les premiers pays
où l’œuvre s’affirma puissante et féconde.
Phiis ce fut l'épopée sudHafricaine. En
1928, quelques étudiants de FUnion, gagnés à Oxford, allèrent passer quelques
semaines dans leur pays. Les deux anaiées
suivantes, des équipes plus nombreuses
trouvèrent le terrain, préparé. Des Groupes m formèrent dans ides milieux fort
divers, universités, écoles, établissements
hospit^iers, prisons, casernes. Les églises
s’ouvrirent au souffle de l’Esprit, et une
certaine détente æ manifesta dans tes gra^
ves conflits de races qui existsetot dans |e
Sud africain, entre Anglais et Afrioa((ideirs, entre 'blancs et hommes de coulenir.
En 1932^3 unie grande équipe viséa
l’Amérique du Nord, et au Canada comme
aux Etaits-Unis, dies Groupes de ceux dont
les vies étaient changées se créèrent.
Aujourdffiui, ce fleuve d’eau vivifiante ’
coule, coule toujours. Il gagne die proche
en proche, âme après âme, pays après
pays. Il ffiest guère de contrée en Europe
où il n’ait pénétré, eib tout autour du globe
ü a posé une ceinture de Groupes vivifiiéB
par l’Eteprit. Personne n’eU sait te nombre; ou ne sait qu’une chose, c’est qu’il
grandit sans cesse et merveilieusement
vite.
.4
F. Buchman et ses collaborateurs vinrent pour la première fois à Genève en
janvier 1932. Ils apportaient le message
que Dieu adresse à notre époque, et à
l’heure qu’il avait choisie.
La vision que nous .avons eue cet été à
Oxford, idi9 l’extensiou du mouvement dan-g
le monde, les impressions qu’ü éveile darig
les esprits de beaucoup de personnes dang
notre pays, tout nous permet d’affirmer
que déjà c’est plus que l’aube d’un réveil
religieux mondial. Le soleil se lève sur
un jour nouveau.
On pouvait craindra qu’il naquît sous
les formes exaltées et émotives dont les
réveils antérieurs ont été revêtus. 6’il m
eûlt été ainsi, si par ailleurs il s’était appuyé sur une étroite forme dogmatique,
ou s’il s’était révélé comme un mouvement
sectaire, arrachaWt leurs fidèles aux Eglises, il nous eût été impossible de nous y
rattacher,. iMais c’étatent là des fantÛTnp.g
qui, fort heureusement, se sont évanouis
devant le caractère simple, pondéré, profondiément sage du mouvement. Il ne fait
appel ni aux nerfs, ni à l’émotivité, mmîg
à la conscience pour 1’obhger de parler,
à l’âme pour l’amener à la décision de vivre pour Dieu et te prochain.
Heurejuso la génératian qui monte, au
cœur de laquelle cette œuvre est née!
Quel ne. sera pas son privîlègei si eJte sait
s’y donner tout entière, et faire sienne
la vision du monde sauvé par la foi.
Et quant à ma génération, celte qui approche du soir de la vie, Ï1 lui*^^eSt doux de
pouvoir se réclamer encore de longs es- '
poirs. A^voiir TBv^gile reprendre pour
beaucoup,«on éternelle jeunesse, elle sent
se dissiper sa lassitude, s’estomper sa déception de n’avoir pas vu son activité porter . davantage de fruits. Il est eUtore
temps pour elle de faire plus et mieux
pour la gloire de Dieu et pour l’avancement de son règne.
Jacques Martin, pasteur.
(A suivre).
notre PileriDoge eo Svisie.
{Voir les deux numéros précédents).
Le programme du samedi comprenait
une course aux Rochers de N,aye, à 2045
mètres d’altitude : le mauvais temps aurait tout gâté, mais cette fois encore nous
fûmes favorisés par une magnifique journée. J’ai dit course, mais nous l’avons faite
commodément en fun,iculaire ! Quelques
amis suisses nous y ont rejointe à pied
et un groupe des nô.tres a fait à pied la
descente !
La vue dont on jouit des Rochers de
Naye est superbe ; le lac, la plaine, tes
montagnes, les riantes vallées, et tout au
loin le massif grandiose du Mont Blanc,
d’un côté, et de l’autre la Jungfrau,
Après un pique-nique des plus agréables on descend pour visiter le château
de Chiflon, qui fut jadis la propriété des
Ducs de Savoie, et qui est d’un intérêt
captivant, d’autant plus que notre cicérone, une demoiselle fort initaliigehte et
gracieuse, nous l’a commenté on ne pourrait mieux.
Nous avons un instant revécu la vie du
passé en traversant toutes les pièces, depuis la cuisine à la chambre de la torture,
des prisons souterraines à la chapelle, évoquant de lointains souvenirs et d’horribles
faits. Sur une colonne est gravé le nom
de Byron, qui a écrit Le Prisonnier de
ChMon.
Notre ciccirone nous fait noter que dans
la chapiéle une petite chaire a pris la place
de l’autel et qu’en été, une fois par mois,
on y tient 'un culte évangélique, ce qui
n’est p.as étonnant, vu que te château appartient au Canton de 'V'aud qui est en
grande partie protestant.
Après cette intéressante visite, par te
chemin qui longe le lac, nous rentrons
tranquillement à Montreux pour le souper.
Tôt après, nous voilà confortablement
assis autour de tables bien garnies pour
un thé que la Direction de l’Hôtel Edvétie
et des Familles nous a voulu offrir.
Nous avons été très sensiWés à cette délicate attention et nos chants ont dit à la
Directrice notre profonde reconnaissance.
Le dimanche, culte solennel à 'Montreux,
dans le beau temple de M. Garddol : nous
nous y nenidons tous ensemble et ^ nos dames et demoiselles portent le costume vau^dois, ce qui n’a pas mal intrigué tous ceux
qui nous ont vus passer par les rues de
la ville. Il serait intéressant de recueilir
les définitions et appeflatifs dont on nous
a gratifiés ; quelqu’un, par exemple, a dit ;
Ce sont les Suisses d’Italie!
Mais revenons au culte. Un groupe nombreux de Vaudoises du Canton de Vaud,
dans leur costume, attendaient les nôtres
sur le seluil de l’église, qu’eMes ont suivies
dans te tempte, s’asseyant les unes à gauches et tes autres à droite du passage central : c’était très pittoresque.
Le pasteur Gardid a prêché sur ce
texte : « Nos pères se sont confiés en toi ;
ils se sont confiés en toi, et tu les as délivrés» (Psaume XXII, 5). Son sermon
a été une puissante évocation du passé et
un pressant appel au devoir d’aujourd’hui.
Le pirof. Attilio Jalla a donné lecture du
message du Modérateur et remercié nos
hôtes pour leur chaleureux, religieux
acouei
La prière finale fut prononcée par
M Robert Jahier, dn 'Villar.
Le dînier est consommé à la hâte : ü ne
faut pas perdre de temps. Les cars qui
nous attendent doiveinit démarrer à 1 h.
pour une longue et beüe promenade. On
remonte une partie de te. valée du Rhône,
on grimpe au col des Mosses, à plus de
1400 mètres ; on descend par la riante
vallée de Gruyères.
Il y a arrêt à Château d’Œx, un arrêt
des plus agréables, car nous sommes reçus
à l’église où le Pasteur nous .donne te
bienvenue, et à un hôtel èù un thé excellent nous est offert. Tout est prévu, préordonné avec le plus grand soin et la plus
admirable précision.
Des amis suisses, accourus de Lausanne,
de Genève et d’autres localités, ont ténu
à nous accompagner, et ce voyage nous
permet dfe fraterniser ensemble.
Après avoir joui de cette course, à travers un© idies régions tes plus pittoresques
qu’on puisse imagimeir, nous rentrons vers
Vevey et Montreux, où nous passerons
notre dernière soirée, suisse.
Après te souper nous nous rendons dans
te gramrde Saille des Unions Chrétiennes ;
au progr,am'me : chants vaudois de chez
nous et du Canton de Vaud, 1a représentation d’une pièce : Les Huguenots, etc.
La saile était comble. On termina,, natUrrellememt (nous avons déjà presque honte
de le dire!'), par un service de buffet.
Lundi matin : triste journée. Le soleil
brille toujours, mais il faut partir : le
sommeil qui a fui nos paupières pendant
plusieurs nuitls et surtout te pensée de te
séparation ont abattu notre vivarité.
De nombreux .amte suisses sont venus
nous saluer à la gare, entre autres l’infatigable M. Gardiol, vaudois des Vallées
doublé d’un Vaudois suisse. Il faut nous
séparer, et repartir pour Genève, mais le
cœur SB Sarre... On dîne à Genève : quelques discours sont prononcés. Nous entendons, entre autres, M. Sauviu, notre guide,
l’homme d’affaires et pratique, qui à ce
momeint ne peut cacher son émotion, émotion, je vous l’assure, bien communicative.
A-'12 h. 50-notre traito quitte-Genèv© •*
plusieurs amis, vaudois et suisses, sont là
pour nous saluer. Nous partons et il nous
semble qu’un- beau rêye est en train de
s’évanouir.
On s’arrête à Aibc-les-Bains : 'M. Guiraud, qui nous avait déjà reçus à Chambéry, nous attend et nous guide, en bateau, sur le tac du Bpurget, à te célèbre
abbaye de Hautecombe,* où jadis étaient
ensevelis les Ducs de Savoie.
A notre retour nous visitons l’établissement des eaux thermales, et après souper
il y a réception à l’Asile Evangélique,
d’abord dans te. chapelle, puis dans les locaux contigus, où des rafraîchissements
nous sont servis. Nous remercions bien
sincèrement M. Guiraud pour toute la
peme qu’il s’est donnée, et son église qui
nous a entourés de tant de sympathie.
La chapejlie était bondée.
Peu après minuiit nous quittons Aix
pour rentrer à nos foyers...
Mardi matin nous étions de retour, bien
fatigués, surtout parce qu’on avait très
peu dormi, mais contents et reconnaissants
envers Dieu qui nous avait accordé un
temps magnifique pendant toute te tournée, et épargné toute cause d’inquiétude ;
reconnaissants envers tous nos amis dont
nous avons senti lé cœur battre à l’unisson avec le nôtre.
Le doux beau rêve s’est évanoui ; car,
comme plusieurs le disaient pendant le
voyage avec le vers de Pétrarque : Cosa
beUa e mortal passa e non dura... Le rêve
s’est évanoui, mais il en reste le souvenir,
et c’est un souvenir béni.
L’AïVoDato ^lEFAHO PEYRDT
ora residente in TORRE PELLICE,
riceve ivi (Via Roma, 9) ogni giorno
feriale dalle ore 10 alle ore 12.
La Levatrice A. CHAUVIE
avvisa la sua Spettabile Clientela, di
aver traslocato in Via Roma, N“ 2.
i
i
3
L’Echo des Vallées - V^dieÆ 17 Août 1934-XII
IV= CAMP-CONGRÈS
de la FddMIoo de la Jeaaesse Vaudolse
Fomarct, 30 aôat-3 septembre içj4
Motto do Camp : Eglises vivantes !
Cetitie iBinnée afuissi le Comité National a
cru t)on d'organiser le Camp-CoOgrès, avec
l'espoir qu'il aip;porte, comme par le passé,
de grands bionfaits spirituels.
Beaucoup dé jeunes gens nous ont exprimé leur ireconnaissanoe pour le bien
qu’ils s’y sont fait, ces dernières années ;
plusieurs Pasteurs nous ont parlé de l'influénee bienfaisante que ces réunions oni
exercée dans le sein de leurs églises; et
les Unions, qui considèrent maintenant le
Camp comme une insitiltSution permanente,
n’ont jamais eu aucun doute sur la nécessité de son effectuation. La paroisse ,du
Pomaret est heureuse d’apcueilliir une deuxième fois les Gampilstes et les attend avec
beaucoup de cordialité.
Le Camp-Congrès ne sera pas aussi mouvementé que celui des années passées;
mais il donnera une place plus importante
aux étudies et au recueillement. Le dimanche matin, les églises qui en auront exprimé le désir, seront visitées par un Pasteur, ,accompagné d’'un groupe de Lampistes ; et les réitmom d’appel dui soir nous
feront entendre des témoignages vivants
et vrais.
Le motto du Camp : Eglises vivantes !
indique au^i quel sera le sujet principal
des discussions ; c’ei^ un sujet d’étude
toujours actuel pour quiconque se préoccupe sérieusement du progrès idu Règne
de Christ.
Non seulement la jeunesse de la' F. G. V.,
mais aussi celle ides autres Eglises évangéliques peut palrtioiper au Camp, La fraternité évangélique' est un des idéaux de
notre Fédération.
Le Comité Organisatem’.
PROGRAMME- :
Jeudi 30 août, 20 h. 30 : Cuite solennel
d’inauguration dians le temple du Pomaret
(prédicateur : E. Tron, senior).
Vemüredi 31 août, 8 h. 30 : Cuite (Àlbèrt Ricca) —• 9 h. : Etude et diiscussion :
La (dottrina e l’ispirazione di una Chiesa
vivente (Ermanno Rostan, M. MÌOreschini)
•— 14 h. 30 : Etude et discussion : L'organizzazione e le attività'di ima Chima
vivente (Roberto Nifebet, 0. Peyroiïel) —
20 h. 30 : Réunion d’appel dans le temple
de Rîclaret (E. Geymeit, A. Giocoli, Tullio
Vinay).
Samedi 1 septembre, 8 h. 30 : Culte
(Jelan Tron) — 9 h. : Relations du Comité
- Discussion de quelques sujets spéciaux
(Elio Eynard, Albert Ribet, Pado Biasîq)
- Election du Comité (NB. Seulement les
membres du Comité, les Présidents et les
délégués des Unions fédérées, seront membres du Congrès. Les autres membres de
la Fédération pourront y participer avec
voix consultive. Quant aux autres personnes, elles pourront y assister en demandant au Bureau un billet d’entrée) —
14 h. 30 : Note intorno aüe esperienze di
giovanile vita cristiaim (prof. G. Rostagno) - iMelkndi di evangelizzazione laica
(B. Golucci) - Taitiea di evangÆzzaziom
(M. Moreschini) — 20 L 30 : Réunion
d’appel dans le temple de Saint-Germain
(G. BertiU, G. Castiglione, Elio Esmard).
Dimanche 2 septembre, 14 h. : Réunion
de tous les Campistes, au Perrier — 15 h. :
Messages des a'mis — 17 h. : Témoignages
de la jeunes — 20 h. 30 : Culte avec
célébration de la Sainte-Cène, dans le temple du Perrier.
Prière de s’inscrire 1© plus tôt poœible
chez M. le pasteur Guido Comba - Pomaretto - Perosa Atrgmtina (Torino).
Le prix pour toute la durée du Camp
est de L. 30. Les membres de la F. G. V.
et les délégués des autres I^lises évangéliques jouiiront du rabais du 50 0/0.
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TORRE PELLICE (Torino)
CHRONIQUE VAUDOISE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 6 al 13 Agosto 1934-XII
Nascite N* 2 — Decessi N» 1
DONS REQUS
Par M.me E. Leidheuser-Gardiol, en
souvenir de sa inère, ¡M.me Louise Gardiol-Vinçon : Pour la Maison des Diaconesses, L. 500 - Pour THôpital Vaudois de
La Tour, 250 - Pour l’Orphelinat Vauidois
de La Tour, 250.
H» «
M. Daniel Rilbotta, en souvenir de son
père, L 20.
« « «
LA TOUR. La chaire du temple neuf
sera occaipée, dimanche prochain 19 courant, à 10 'h. 30, par le pasteur Rinaldo
MaJan, surintendant* de notre Disitiriot.
— Aprœ une épreuve de quinze mois
de malaidie, M.me Amandine Bleynat née
Vinay a quitté ce monde. Pensant qu’un
changement d'air lui ferait du bien, ele
s’était transportée au Pomaret ; c’est là
que le 'Seigneur l'a rappelée à Lui.
De la lointaine Amérique nous arrive
la nouvelle du départ pour le voyage qui
n’a pas ide retour de M.roe Fanny Caisson
veuve ée Danid Gaydou, décédée à Alhambtia (Etats-Unis). Il y avait une quarantaine d’années qu’elle avait laissé les Vallées, auxqnelltes cependant elle était restée
attachée..
Que Dieu veuille répandre sa consolation sur les deux familes en deuî!:.
— Nous avons le plaisir d’annoncer la
.très prochaine arrivée d’un p^riinage
de Vaudois du Wurtemberg, Æcemdants
d’émigrés de nos Vallees pour ca'useï de
leur foi aux temps des persécutions.
Nos frères, nous n’en doutons pas, recevront un ,ajccueil des plus chauds de
notre part, dians cœ Vallée qui furent la
terre ide leurs ancêtres. D’ores et déjà nous
(donnons à nos visiteurs la) plus affectueuse
biénvenue.
Un culte awm lieu mardi soir, à
20 h. 30, ddns le ie-mpie, augwd assisteront ms frères du Würtemberg. Toutes
les personnes pouvant disposer de cette
sdi^ée, sont vivement priées d’y assîsster,
cÈftn que nos visitem's se voient entourés
et se sentent-l’objet de l’affection d’une
nombreuse famille.
MASSEL. Dons reçus pour te réparations au temple : La famille du pasteur
émérite Henry Pascal, en souvenir du
cher disparu, L. 100 - Suzanne Saleng, 10.
R
PERRIER-MANEILLE. Dimanche, 12
courant, notre ixaroisse a eu le grand privilège d’écouter le message adrœse par
M. Matossi, piasteur à Menton, depuis quelques semiaînes en vacance avec sa famille
au Perrier.
Nous le remercions infiniment pour ses
deux cultes qui nous ont fait du bien et
nous lui saihaitons ,de tout cœur qu’une
autre année il puisse retourner au milieu
de nous.
PIGNEROL. Dieu a rappelé à Lui un
de nos bons membre d’église, originaitre
de La Tour : Henri Eynard, âgé de 82 ans.
Nous renouvelons au frère et aux sœurs
de cet humble et fidèle croyant l’expression dé la sympathie affectueuse de notre
église.
PRAMOL. L’Union des Mères a organisé
un Bazar de bienfaisance qui a eu Mfiu
dimanche 5 août, et dont le résultat a été
satisfaisant.
Nous remercions encore toutes les personnes qui, d’une manière ou de l’autre,
ont contribué au bon succès de cette
manifestiation.
— Nous annonçons le d^>art presque
soudain de notre jeun© frère Bertalot Adolphe de Michel, des Afllliers, décédé le 9 août.
Nous avons pu le conniaitre pendant le
cours de caJtéchism© et nous gardons de
lui un bon souvenir.
Que Dieu console et dirige les affligés.
SAINT-JEAN. La vçntle de bienfaisance
organisée par te Dames de la Société « Le
Printemps », aura Heu, D. V., mercredi 22
août, à 14 h. 30, dans la Salle Albarin.
Tous les membres et amis de notre paroisse et de ses œuvres y sont cordialement invités.
— Un beau programme de musique et
de chants religieux sera exécuté dans notre temple, le dimanche 26 courant, à
15 heures, sous te auspices de la Chorale.
VHjLESÈCHE. Dimanche 12 août ont
eu lieu les obsèques de notre cher frère
Jacques Jacumin, décédé à l’Albarée à
l’âge de 69 ans.
A ses fils, à ses filles et à tous ses par
rents, nous renouvelons notre sympathie
chrétienne.
PERSONALIA.
M. Samuel Beyratn, de Maneille, exmaréchal dé la Sûreté PubHque, vient
d’être nommé par S. M le Roi, sur la proposition du. Ministre de ITntérieur, « chevalier de la Cburonne d’ltalie», pour te
mérites 'acquis pendant son service
Nous voulons exprimer à M. Peyran, qui .
s’est toujours comporté comme un bou
Vaudois pendalnt sa carrière, nos vœux te
plus chaleureux.
A, .C. D.G.
ft Dimanche Unipniste.
Dimanche prochain, 19 août, à l’occa.^sion du XII® Camp 'Alpin des A. C. D. G.,
.aura lieu, au Réfugié « Barbara », le Dimanche Unioniste, qui est devenu tradî•tionnel dans nos Vallées. Le programme
«.est le suivant : 10 h. : Culte -14 h. : « Convegno», avec idusieurs orateurs - 16 h. :
/Partile de foolb-bal alpin ; le soir, à la nuit,
'ifeu du Camp.
; Tous te Unionistes, toute la jeunesse
.iVauddise, y sont cordiaiemient convoqués,
^lour jouir d’une belle journée de joyeuse’
f fraternité dans ce merveilleux paysage
de nos Alpes. ,
Le Camp se poursuivra jusqu’au mercredi matin avec un programme très
intéressant.
ImlitDiis nospltallta VaDloiiei.
Dons reçus pendant Te mois de juillet 1934.
HOPITAUX.
Laetsch Jean, La Pérouse, L. 60 - Long Alfred, Id., 30 - Ida et Jean JaJla, La Tour, 25
- Paroisse de Saint-Jean, 200 - M. S. J. Siniond, Londres, 39 - Mrs. Burton, La Tour,
12,50 - M.me Ooïsson-Plenc, Rome, 25 - Balma
Henri, régent, Pignerol, 25 - Prof. Joeué Balma, Id., 20 - Berton Blvine, institutrice. Id.,
20 - Ooïsson Alice, Id., 10 - Consistoire Vaudois, Id., 25 - Chev. Godino Oscar, Id., 10 Long-Pdvoire Fanny, Id., 20 - Lieutenant-colonel Jules Martinat, Id., 50 - Ricoa;-Meynier
('éline. Idi., 20 - Genicoud Tlaérèse, Saint-Germain, 50 - Messa, Müan, 25 - Pasquale Colapaolo, ;S. Giuliano Sannio, 10 - Giraud Henri,
Pomaret, en souvenir de son gendre, 160 - Jaliier Emile, La Pérouse, 50 - -Bleynat Albert,
Nord Cairoline (Etats-Unis), 50 - Caisse d’Epargne de Turin, Succursale de La Pérouse,
400 - Institut de S-. Paolo, Turin, Succursale
de la Pérouse, 200 - Breuza Henri, Fontaines,
Maissel, 50 - Brau.za Barthélemy, Id., 10 - Eglise
de Milan, S. Giovanni in Conca, 167 - Caroiine et Dora Fontana-Roux, MUan, pour l’Hôpital de La Tour, 200 - Les mêmes, pour l’HÔpital du Pomaret, 200 - Comité 'Wallon (deuxième versemeiat), 1500 - Eglise de Rora, 20 Lydie Pons, Rome, en souvenir de sa mère,
Laura Bonnet, pour l’Hôpital du Pomaret, 50
- Paroisse de Pramol, 30 - Paroisse de Rodoret, 30 - Eglise de Rome> Via IV Novem’ore,
200 - M.me Meta Gallian-Bauer, Gê|nes, 500 Paroisse de La Tour, 500 - N. N., en souvenir
de Rizzieri Micol, Pomaret, 50.
REFUGE.
Ida et Jean JaHa, La Tonr, L. 25 - Cuneo
veuTC Larco, 20 - «Amos», Milan, 25 - Catherine Léger, Turin, 50 - AlToert Bogo, Morino
(Aquila), 20 - Clara Moser, Saint-Jean, 12 Ernest Benech, Id., 25 - Paroisse de SàlntJean, 200 - Genre David, Foiutaines, Perrier,
10 - Mrs. Burton, La Tour, 12,50 - M.me Ooïsson-Plenc, Rome, 25 - Boraso Angelo, Gênes,
25 - Balma Henri, régent, Pignerol, 25 - Balma prof. Josué, Id., 20 - -Berton Elvine, institutrice, Id., 10 - Coïsson Alice, Id., 5 - Gar
diol-ATO(ndet Lydie, Id., 50 - Chev. Codino Oscar, Id., 10 - Long-Rivoire Fanny, Id., 20 Rodet Anne, ïd., 25 - Ecole du dimanche, Id.,
30 - Union des Mères de Saint-Second, 20 Genicoud Thérèse, Saint-Germain, 20 - Eglise
Vaudoise de S use, 25 - Prançois Caleb, Refôio
Emilia, 25 - M. et M.me ImmovUli, IcL, 50 Veuve Maxieleine Larxx), La Maddalena, 25 Cai'oline et Dora Fontana-Roux, Milan, 200 DocL Winzéler, Lugano, 374,50 - Eglise
Vaudoise ^de Tarante^ 25 Id. de Rome, Place
Cavour, 200 - Id. de Coazze, 65 - Id. de Milan,
S. Giovanni in Conca, 166 - Id, de Rora, 20 Id. de Praniol, 40 - Id. de Eodoret, 25 - Id. de
Rome, Via IV Novembre, 200 - M.me Meta
Gallian-Bauer, Gênes, 500 - Paroisse de La
Tour, 500 - Chea". Joseph Long, Saint-Jean, 20
- En souvenir de Jeanne Massel a^euve Grill,
VUlesèche, ses frères Jean, Jacques et Pierre,
300 - M.Ue Fanny Salvagiot, Nice, 50 - Bertalot, Ruà, Saint-Jean, 15 - N. N., Buffa, Vülar, 50.
ORPHELINAT.
Lqng Alfred, La Pérouse, L. 30 - Ida et Jean
Jalla, La Tour, 25 - Pasquale 'Colapaolo, San
Giuliano Sannio, 10 - Diano Nicola, Bari, 6 Paroisse de Saint-Jean, 200 - Collecte du diinianohe de la mère, Rora, 17 - M. S. J. Simond,
Londres, 39 - Eglise Vaudolse de MUan, Via
De Amicis, 4, 100 - Union des Mères, VlUar,
25,60 - Union des Mères, Prarustin, 27,60 Commune de Luserne Saint-Jean, 20 - Balma
Henri, -régent, Pignerol, 25 - Balma prof. JoBué, Id., 20 - Bertalot Léontine, Id. (Abbadia),
30 - Coïsson Alice, Id., 5 - Cdlecte du dimanche de la mèrei, Id., 140 - E. M. B., Id., 20 Chev. Godino Oscar, Id., 10 - Long-Rivoire
Fanny, Id., 20 - Ricca-Meynier Céline, Id., 40
- Ecole du dimiandhe, Id., 50 - Id. de SaintSecond, 20 - Union des Mères, Id., 20 - Franciosi Caleb, Reggio EmUia, 25 - M. et M.me
ImmovUli, Id., 50 - Caroline et Dora FontanaRoux, Milan, 200 - Ecole du dhnaniche de Tarariras (pesos 23,-68), 255,75 - Eglise Vaudoise
de Massel, 17 - Id. de Rodoret, 25 - Id. de
Prarustin, 14,75 - Id. de Coaz-ze, 80 - Id. de
Milan, iS. Giovianinî in Conca, 167 - Id. de Rodoret, 30 - Id. de Rome, Via IV Novembre, 200
- M.me Meta Gallian-Bauer, -Gênes, 500 - Par-oisse de Pramol, 40 - Paroisse de La Tour, 500
- Marguerite Revel, La Tour, 10 - Jean Benech et Marie Bertalot, 30 - Genre David, Fontaines, Perrier, 10 - Chev. Joseph Long, SaintJean, 20 - En souvenir de P. Rivoire, Fusinassa, VUlar, sa fille, 30.
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I ÌR,.'8i C. yVlfg.Co. S.dflAa^tío iiNrvo6-^itXa/M0
HISTURA LAMPUGNANI
(RICOSTITUENTE DIGESTIVA)
Qnttto Ttcchio preparato a base di estratti di erbe aromatiche
olle
amare pon dose piccolissima di .ferro, è. da quasi mezzo secolo 11
-preferito, per la sua nponta e reàft efflcàclaV In tutte le forme di
esaurimento, da qualunque causa prodotti. Inappetenza, cattiva
digestione, ¿ostumi di febbre tnaìiirléa, eònvalésceuza, srilùppo,
menopausa, gravidanze, ccc. ,D
Ottimo per le persone anziane, ohe se non ringiovanisce, procura
loro un senso di benessere che rende meuo pesante gli inconvenienti tutti, delVetà matura.
Trovasi io tutte le farmacie a L13. al flacone (prezzo ribassato).
ILCRPPELUJ
OaL'UOMO
ELEGANTE
FU LAZlAROaC:
Vaborica italiana cappIìu
<k|E«tANI»UL
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