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PRIX,D’ABONNEMENT:
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commencement de l'annéq, , r ‘ h , i -r. n
Les changements non accpmpaignés de la somme de centimes,
ne seront pas pris en‘coMidéfatiohi . ‘
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.«..', dignes de louange, occupent voS' pensées. (PMI. TV, 8).;,
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SOMMAIRE: La question romaine —■ La
page du soldat — Dieu exauce —
Chronique vaudoise — Nouvelles religieuses.
La question romaine.
Aujourd’hui que les Catholiques français se plaignent de l’art. 15 du pacte de
Londres; aujourd’hui que les Allemands
prétendent que le pape s’est adressé aux
Evêques Bavarois pour réclamer sa liberté;
aujourd’hui que certains prétendent qu’il
irait se retirer en Suisse, au couvent de
Einsiedeln, nous reproduisons l’article
suivant, qui est de toute actualité:
Cette question qui a fait couler des
flots d’encre dans le passé, a-t-elle une
actualité quelconque? Oui, répond M.
Julien de Narfon, dans une intéressante
et courageuse conférence faite à la fraternité de l’Eglise de l’Ascension, le 10
février .dernier. Cette conférence sera
publiée et d’ayance nous en recommandons la lecture à tous ceux qui espèrent
de l’avenir une ère de paix et de bonne
volonté entre les nations.
On sait quelle est la situation présente.
Lorsque l’Italie a pris possession de Rome, en 1870, la question de la papauté,
de son indépendance spirituelle, de sa
situation matérielle, de ses rapports avec
le gouvernement italien s’est posée de la
manière la plus directe possible. La solution a été donnée par ce qu’on appelle
la « loi des garanties ». Toutes les mesures
possibles pour concilier la coexistence
d’un pape et d’un roi dans la même ville,
ont été prises par l’Italie, dans un esprit
vraiment libéral. Mais toutes ces dispositions ont un côté unilatéral. Elles sont
édictées par le parlement italien sans
consultation de la cour romaine et sans
l’assentiment par le pape.? Celui-ci n’a
jamais déclaré accepter le fait acquis.
Il n’a cessé de formuler des protestations.
Une mesure a été prise et maintenue avec
une absolue intransigeance. Jamais un
souverain étranger faisant visite au roi
d’Italie n’a été admis à voir le pape. La
seule exception a eu lieu à propos de la
visite à Rome de l’empereur allemand.
En sa qualité d’hérétique il n’a pas été
soumis à la règle devant laquelle ont dû
s’incliner tous les souverains catholiques.
Sans doute, dans la pratique, les choses se sont singulièrement adoucies. Nous
sommes, en Italie, et avons affaire, de
part et d’autre, à des hommes pour lesquels la scienèe des «combinaisons» n’a
pas de secrets. Les relations journalières
vont sans heurts apparents; la question
de principe n’est pas résolue.
Les difficultés se sont révélées de nouveau au lendemain de la déclaration de
la guerre actuelle. Le pape a auprès de lui
des ambassadeurs attitrés de diverses
nations. Plusieurs de celles-ci sont en
guerre avec l’Italie. Que devaient faire
leurs ambassadeurs? Rester à Rome
était chose malaisée, sinon impossible.
Ils sont partis et leur éloignement fournit*
un nouvel et grave argument à la papauté pour prouver que son indépendance- n’est pas réelle et que le gouvernement de l’Eglise, dans les conditions
actuelles, est pratiquement entravé et devient en quelque sorte impossible.
De là 1 actualité dont nous parlions
tout à 1 heure.
Il y a donc quelque chose à faire pour
assurer la réconciliation complète et définitive de l’Italie et de la papauté. Il
faut assurer pour l’avenir, en vue de la
future société des nations, une entente
qui mette fin à une situa tion mal définie,
source d’inquiétudes et de difficultés. ‘
Que faire? Il existe une solution des
' plus simples et qui est préconisée par plus
d’un bon catholique. Rétablissez le pouvoir temporel. Rendez au pape'la vilie
éternelle qu’il considère comme étant le
bien indéniable de l’Eglise catholique;
Que l’Italie cherche une autre capitale^
et du coup tout s’arrange et tout s’é-'
claircit.
On pense bien que telle n’est pas la
solution à laquelle aboutit un homme
aussi averti qu’est M. de Narfon. Il la
considère comme une pure utopie. Il
estime que celui qui mettrait entre les
mains du pape les clefs de la ville éternelle, rendrait à l’Eglise et à son chef
le plus mauvais service. On pe remonte
pàs certains courants. Il y a des .faits qui
décidément sont « acquis ». Le pouvoir
temporel ne peut être rétabli.
C’est en raison de ces affirrriâtions que
nous avons parlé d’un acte dé courage
accompli par l’honorable conîéréhcier.
Il y a des esprits absolus et intransigeants
qui ne lui pardonnent pas ses franches
déclarations. . '
M. de Narfon estimé qu’une autre solution du problème est possible’; qu’un
acte « national » de l’Italie, pgurra, par le
consentement des diverses nations, devenir un acte «international».
Sur ce point il faut renvoyer au texte
même de la conférence. Comme nous
l’ayons dit elle paraîtra sous peu et .tout
nous fait penser qu’elle ne passera pas
inaperçue. ^
Il nous suflit, pour aujourd’hui, d’a»
voir signalé et brièvement, commenté
cette belle conférence et de renouveler à
M. de Narfon l’expression de notre re-*
connaissance et celle des sentiments d’ea^i
time et de considération que nous éprou-*
vons pour lui. A. Wèber.
(Du « Témoignage »).
. iVHh-a
' Je ne parlerai pas du jeune homme que
j'ai connu à Praly, fils modèle, régent
cbiisciencieux, moniteur assidu de notre
Ecole dû dimanche ; il nous suffira 'de dï?e
qu’il était une des forces lés plus ppihettantes, une des plus belles espéfàncés
dfe hotte paroisse. Je me limiterai à relever trois belles qualités dé son caractèréj’qui ont surtout eu l’occasioii de se
manifester pendant ses deux années de
vie militaire : son sentiment du de-yoïr,
sa volonté forte, sa piété.
Lors de’ ma dernière, visite à son bataillon, un'de ses supérieurs me disait en
parlant de lui et de Pons; « Ce sont des
hommes sur lesquels l’on peut compter
de la m^iitère la plus absolue». Et ils
qiéritaient bieh la confiance que l’pp
plaçait en eux, nos braves amis dont un
ést.resté ferhie à son poste, au pqstqid'û
devoir^' jusqu’à çe qu’il est tonibé, ot
l’autre'a été fait prisonnier, niais blessé.
Ce qui frappait ensuite dans le lieutenapt Qrill était sa force de volonté,
sir? ht. yi'ÿçnient de . s’instruire, - U ¡ avait,
avec pes lecturés et ,des, ètu,des particur
ïîèréa, ‘ augmenté, considérablepient ses
‘épnnàissances' si bien que,,peii après,on
4*’nvée au régiiiiept,, ses 'supérieurs, lui
cônséillêrent de fréquenter un coufs
d’aspirant-ofijcier. .C’est ce .qu’ii fit, avep
tant d’application, qu’jl fut promu un
des premiers., Ënvoyé dana un,de pies
bataillons'àe la Carnia, là aussi il sut
bien vite CQ'nquérirfestime et l’affection
cher Echomt saluesà femme,- ses parents
et amis; Jean Boünous, de Pfamol, re'•mèreie' chaleureusement et'saluet Éeüx
^ Michel regretté le nouveau changement
d’adresse, remercie* l'aumôniér poür sa
1 bonne 1 visite; de .GZermon/iii’ef r and, les
■ soldats Jean Pons d’AngrOgne, Michel
iTron de RodoreL,Gn7Z François de Rio
Cro3,î envoient leurs salutations; l’aspi"-rant Ernest Renec/i réclame de ► joûrnal
quiilüi manque «beau coup et; salue; les
soldats Pu/fa Louis, de Prassuitj Berlin
LmiZe dèS;yerney, Agit Baptiste des Chiavia, BertiM Henri’de la Ro<chailIe, qui
sont prisonniersvà' Dunaszerdahalz, envoient leurs salutations, ainsi que Trüluets Emile, Ayassot Timothée, Jourdan
;• Jean'dq Torre!Pellicei Davit Jean du Villar, Garmer Jean et Michelin Jean de
■Bobi, qui. se trouvent à Marchtreuk;
Eong Eugèiie énvqie une bonne lettre
.qüepous insérons; et 5 francs, pour l’LcZio;
merci; PoucAarjtZ Daoid a revu avec un
bond-de joie le journal, remercie et salue ;
Paul Michelin de Bobi, saluée ses no-mJir&px ppreuts; amiSiet son pasteuri; FosieÎ,{Pietçp s^lue parents et amis; Gegmet
-jî^ii^rreç^lueqt remercie; Bostan Edoatdp
à,y, l^ppaßSe%, remercie;le,Comité, de Turin, salueJÛÇn. Eglise, parents et amis;
Èeneçh,Edaar4p. remercie,!le Comité de
Jjirin, ¡.sdlue paaren,ts, qt amis; Bounoùs
Bdrtàlgrneb jepXercie.'¡f^ saluq. ..
LA PAGE DU SOLDAT,;
Nous recevons de M. l’aumônier lieute^
nani Henri Pascal:
Du front, le Lr mars 1918. ’
Cher M.r Tron, *
Parmi les nouvelles qui nous sont par-,
venues dernièrement de l’Autriche, il en'
est une qui nous a particulièrement aU'
tristé. C’est celle de la mort sur le champ"
de l’honneur du lieutenant des alpins'
Jean Etienne Grill de Praly,, annoncée'
par son ami et collègue T. Pons, qui èst'
blessé et prisonnier.
Nous avions longtemps espéré recevoir
de bonnes nouvelles de lui et prié Dieu’
de le garder pour sa famille qu’il chéris-’^
sait tant, pour son pays et sa paroisse'^
dont il était un des membres les pluT
zélés^ Dieu n’a pas Cru bon d’exaucer nbS’*
requêtes et, au moment où il nous seniblait le plus nécessaire, le plus utile, l’a ‘
pris avec lui, à son service. ,n ^
En exprimant notre profonde Sympà-^;,
thie à la famille affligée, surtout à là"
pauvre mère qui vient de perdre dans ce ^
cher fils le plus ferme soutien' de sa Vie^ î
nous nous permettons dé rappeler iciMé^
bel exemple qu’il nous a laissé.
conquérir!’estime I
de tous et obtenir. la promotion, à sousr
lieutenant et peu après à lieutepapt,
Dans le milieu militaire et au contact
dès dures réalités de la vie de guerre, ,sq
foi, üu lieu de s’affaiblir,'s’était fortifié,é
était devenue plus personnelle et vivante.
Souvent il écrivait à son aumônier pour
lui faire part de ses expériences et réclàmer ses visites, ses encouragements et
ses prières. L’aUmônier accourait avetî
empressement, joyeux d’avoir un appel;
de pouvoir faire un peu de bien., Et de
ses fraternels entretiens, où les cœurs
s’ouvraient, de ces prières qu’on luiide-»
mandait d’élever vérg Dieu, J’aumôniei’
recevait lui aussi de l’encouragement, et
emportait, en partant, la pensée bienfaisahte que son ministère n’était pas
inutile.
Maintenant, cher ami, tu n’es,:plus
avec nous. La lutte a cessé pour toi. Dieu
t’a appelé'à un service plus élevé dans
son règne où ta jeunesse et tà force seîront bien employées. Ton souvenir vivra’
perpétuellement dans notre cœuh ¡Puisse
ton bel exemple de-force, dé piété et de
vertu, inspiret béaùcoup de je.unes gens'
de nos chères Vallées ! .
’ _ H. PascXÎ.; aumônier.
— Nous apprenons avec plaisir que
l’aumônier M. Henri Pascal, pasteur de
Praly, vient d’obtenir la médaille d’argent, médaille bien méritée et dont nous,j
le félicitons sincèrement. , .
" '^'Laiàsé Sür Garda;ri-3-l918. ' '"h
i < BSen ehef M.ts Troh, . ■ ’ s ; u î. r ■ j
■ ’i'Sèulèment deux lignes pour Vbüff'fqmercier infiniment/!dié fenVôi de l’Echo
dès ValïéÉS' que je- reçois depuis deux
maines. Quéllè fut ma joie quaud je fèçue
pour la pnéUiîèfè f èis ce journal si apprécié qui' m’apporte les nôùvélIêS dé'nol
chàres Vallées, desquelles jè sUis éloigné
depuis-longténipè'! Avec qUèUintérêt *èt
plaisir je le lis 1 ët dans ces nàoments 'îî
tne.semble'd’ôtre da'neimon'pays, au milieu de ma famille et -delîoutes mes con»,
naissances. Avec quelle impatience j’attends 'le, lundi pour recevoir le jouCnUbl
West l’unique ami vaudois qui'm’encUUrage* dans îles difficultés et dans les -nld-î
mente de tristesse, s et; qui me donne de
bonSiconseils.
Encore un remerciement/ cher Mlr
Tron, et agréez, )ainsi que Madame, 'mes
plus respectueuses salutations.
Votre dévoué f , Soldat Long. Eugène.
^ Du; frtmt, 6-3-1*918. " , ^
'' ■■Bieri éher M.r Tron, ' ’
-Deux-lignes 'seulemBîît péfur VOitïlF'î^t
nombreux changeaimits d’adresse. Notre
cher petit journal apporte, toutes les ^emaiïies,‘ù'ne‘’ note'’gâie':' b’est la letirè de
«
Le lieutenant Arthur Besson envoie séà’
salutations; Bertalot Pà&ïo réclamé lé ‘
journal et salue ;_le sous-lieutenant Albert
Revel salue : nous insérons ; Bounous Pkir i
libert se trouve un peu isolé, aimerait rer'
voir ses parents: courage; Pascal AbeE
salue son Eglise de Prali, ses parents etb
amis, remerçie le Comité de Turin; Coïs-»;'
son Adolphe réçlgme le journal et saluent
Worneron Lorenzo, repiercio je* Comité déh
Turin, est reconnaissant de recevoir le
'’gâier b’est la lettré de
ndtre gràndé famillé-Vpü'doÎsî 1 , . .
Après un pétit mois dé preïhière ligné',
noua’sômmès deséebfdüs en repos, — Ma
santé ést; Dièu ffierci, excellenteV et ] ’es-,
père d’obtenir bientôt ma licenza invér
nal£i, -.'i- 'vi’-'i! .i . ‘ • ’■
pTous mesirespects à M.me' Tron, etmes remencîments les plus affectueux pour'
VftUS.«:(j,'; . y.ii ' ■- •• ’
. Tijès i,dévoué , .U i, A Ibert ftwel e »'i
■rDIËÜ-ÈXÂU€EL''-';
'•Ne nous lâissônià'pas de racontér dès*’
exaucementsi'dé» prières 'ils ''sé'ÇesSém-,
/tirili« finñi lijirín ^1.4I
blent Aòus pins »où' feelà ^ dé viëht
monotone, mais ces exaucemeiRs nous
■..b
■'Mir
2
rappellent que nous avons à faire à un
I|ieu vivant, qui ^ntei^ui MÎt en ndjÿ'tre faveur, qui sjmèptplfe n<% Jçsoins,
" «toi a compassib^t nofl
istoire bien siÎ^plè, bieif
T
Cl une
aime. ,
wicii meu Saïve; éne n’en
est que plus tdncHant'e e^bieriîaKante à
|l^e.
. Sur le penchant d’une colline des High*
. iTOds écossais vivait une jpauvre veuve,
ÿlliils üiié Biâiibl* isóie^^^^
^;Ætée seule, éloignée du niondef mlìs^óù
»ri encourageait a I invoquer tous les jours,
...fc -------------- . , rèœur k lui
"téusi." "
. C’était en plein hiver, et les provisions
avaient rapideinent.diiniiuié; tout travail
était arrêté; le baril de farine étaft^’^êh
cônfiante néanmoins que Je lendemain il
sertit pourvu à sa subsistance. Mais au
ni^in une toufml^iîte * â§'neigé, faisait
,règeaq,<ÎShqrs,les^fesnpjns
le vent ne permettait à la pauvre femme
.aucune sortie; ini^iilejd^ 8e„,reiHlre chpz
.*iii..y9.if*in pour dj^mai|dbft.4u çecfiurs. îjn
, seul ami jpouyaït Ipi ygnir en ajde, r,4ipi
, auquel glle ayait touj^puts^reepurs ,çt gpr
, lequel^ elle comprit. ’
Elle alluma son feu, mi^ l'eau et le sel
dans la ppêfe cotùme pdhr faite son porricfifé d’avoine, bièii qu'eilé n’ëût pas une
poignée dé gruau à faire cuire. * Maintè'nant, se!dit-elle, je*'m’eti vais aller deihandër le reste ■ au Seigneur i., Ellè se
retira dans sa chambre à coucher, se nüt
è génoUx, et là, fbjrte ,du texte, bibliqüè :
■ «,;Ne Vous inquiétez dé rien, mâis en toutes occasions exposer vos besoins, à Dieu
par des prières et des supplications avec
•.des actions.de grâces », elle remercia Dieu
;dé tout, le Soin qu'il avait toujours èu
d’elle, loua sa bonté et sa fidélité, l’adora
de tout son cœur et lui représenta sa
disette. Comme elle priait ainsi. Voici dès
coups frappés avec vigueUr à sa porte,
i Non, non. Seigneur^ tu rie m'’'ènverrais
.pas l’exaucement si vite qué celai»,
t’écria-t-ellè. • ^ “ -»
Mais les coups retentissaient, impatients; étie va ouvrir, èt vbiCi, Tes piéds
Inrofonds dans là helge, *Ie ebrps tbiit
‘couvertrdè flocon* là' ftllfe d’ùri fermier
voisin, robuste ■ créatuio, iqui ¿ritre ’et
jette à terre ùn saC dont elle ét'ait chargée.
— Je ne sais pas ce qui a pris à,mon
père, ce matin, dit-èüé, niais il nè*li’à
pas laissé de repos jtant que je, ne suis
pas partie vous apporter çpla.,Malgré la
neige et ^ tempête, il pi’a,fallu venir.
4 e vous réponds que çe.n’est pas splïs
peine que. je suis arrivée jusqU;ici,, vous
.pouvez m’.êtra reconnaissante,.allez,I
®lic;interrompt cette,baÇ???àfflée çt;considère, .avec stupeur,Ja.^yieille yeuye qui se;t§nait devant
e|lé les mainsjlevées,^ les yeux en larmes,
le visage épanoui, et üui s’écrie:
— C’est bien .Lui,' c’est bien Lui, -Il
exauce. .11 est .toujours .le même. Depuis
tant d’années que je m’attends à.Luf, il
ne m’a jamais rien manqué.» .Voyez,
Jeanne, ma poêle sur le feu î il y à l’eâù,
il y a le sel, mais je ri’avaié pas Une pincée
de gruau, dans ma maisoh, à y" mettre.
J étais justement occupée à demander
au;Seigneur d’y pourvoir quand j’ai'èntendu frapper à la porte; et yoilà, vous
m’apportez ce que je demandaisi
Que ne savoris-nôijis, dans nos prières,
y aller avec autant de simplicité et de
confiancel (lire ’^el’
de Noël; ils y ont renoncé les larmes aux
„ yeux ef la prière dans lycœur; la somtpe
^qui le/rejiré&tait ilSf l’ont confiée au
JComif|pfo di Çpmo per ,^a lana ai S^^ti
^ et au Corait|jde Turin pour les sçldats
".J évangéliques.. Ils ont ainsi envoyé leur
petit paradis bien loin à leurs frères majeurs, aux soldats 4’ltalie qui luttent
contre l’enfer de la guerre.
Les vertus les' plus évangéliques sont
.calks qui, découlent immédiatement de
Jésus, aiment renoncer au bonheur pour
Bûnf^^r J l^hpi^apité souffrante ; et ces
^vertus se'développent facilement dans
* fës milieiiX où èllés sont exaltées.
— Les Pasteurs de Còme se souvien,^,qent dq la. famille. PedraÿZio si profondément ancrée dans ’Evangi e, si hUmb e,
laborieuse et confiante ; elle a grandi sous
les regards et là’protection du Seigneur;
aussi jouit-elle de la considération de ses
; YpMns.,et, dO’J’.§!imopr,, des évangéliques.
Elle n’avait que deux fils, âgés l’un de
19 et ràutié dé 18 pnâ; ils gagnaient déjà
line jfa.briqpe de soie,
-■ ,ll®( fiaient sobres et portaient l’aisance
chez e.ux^. fis, étai.ent;T^ et la fiprté
,'|ié leurs parents. Appelés sous les armes,
les dqux tombés sur Je
^ châinp d;honneur à trpis mois de distance
_ l'an Çomnie « ».’l’autre comme « piStpKeré»; ils sont morts pleins de confiante en, Dieu et dans le bon droit de
l’Italie. Seigneur:,ayez pitié des pauvres
ijaférits 1 ■
El vous, qui savez combien la prière
du juste est efficace, priez pour vos parents et vos amis; s’ils ne sont pas exposés aux périls, remerciez Dieu à gerioux; priez encore pour ceux que vous
né connaissez pas, que vous ne connaîtrez
■peut-être jamais, mais qui souffrent et
par là ont dréit à voire intérêt chrétien;
priez pour ceux qui n’ont plus de rêves
dans les yeux, ni d’espérances dans l’âme
çt qui paraissent sombrer dans une désolation sans rivages '
P —Voici dans quels termes le caporal
Bruno Pircher, membre de l’église de S.
Fédele' (Còme), écrit à son pasteur : « Mi
trévo sempré^a Brescia dove spero di
fermarmi ancora alcuni giorni. In noi
Alpini il morale è alto, forse più alto di
qùanto lo'fésse al principio della guerra.
Tutti siamo in attesa di andare lassù, sul
Grappa forse, dove i nostri compagni col
loro petto e colla ferma credenza in Dio
oppongono una barriera insuperabile al
barbai^ invasore... ». C’est dans cet esprit, digne de nos héros et de nos miartyrs, que les fils de nos églises vivent,
combattent et... meurent !
direttore del Ritrovo, la lettera che tra
a’viamo quasi integralmente Coni
to cqmpracimento ho letta la su)t pre-S
'Mata rìAPOf'________ ___________ i
h'
LA TOUR Dimanche soir, bonne conférénee à. Ste-Marguerite, sur les victoires
m W 16.m,e siècle.
— soldat Jienri , J)a,nna, des Peyroun, êfit au pombre des prisonniers.
— Nous renouvelons à Mme Schtitz
de Turin, nos plus vifs remerciements
popr les .1000 frs. donnés à l’Eglise et 1000
¿T Môpital en sou\enirde son cher mari.
— Dimanche dernier, c’est M. le pasteur Louis Rostagno qui a occupé la chaire
dé La Toür. ' '
— Nous
et
fimomiWE MüIMMSf
m.
annorièè lé ;^éjpart po# Jè ci«^ de '^o§epfi
fe quakqr » bien
Vallées qu’ij ainialt é,t où il
*^®pP®i'tb su parpie chaude ep sympathi
COME.
(Retardée). VArbre de Noél
tout palpitant'de lumière, tout chargé’fie
fruits, tout plein de sécrètes proméà’eéiir,
Tout enveloppé dans le chant d’une^âifance rtdiearlè et chaste, n'est-ll pas'ln
peu de paradis dans nos écoles du dimanche, para^ pour Jm jeunes qui regardent et artjCTdent, paradis pouf les'*^gVan
d® I-école du dimanche de
B* SSPonsiÎ .Çfttô tnui^ ù l’Arbi^ i
avons au milieu de npqs
re'm^ avec plaisir les lieptenanfa
CütIo Ribét, Sgbille^ Cresto et Àrnoul^t-^
Weber, ainsi que Emilio Ribet, tous en
très bornie santé.
“ Çp^fiuien^ besiigpie. Con decreto
■SWlIO.riule 6 Febb'raip U. s. è stato orV censiniento generalp Vel belili“? dsini, piuli, bardotti,
bufali, porci, pecore e capre) che
7 Aprile
Venturo. I detentori .degli apimali preffeanto prima dai ricoiriùni di residenza apposite
schede per la denuncia;‘
Il ceiìsimanto non ha alcun scopo flscale, ma si propone soltanto il fine di
accértafé la consistenza attuale del bestiame e mettere in esecuzione le eventuali misure di tutela e di economia
epe valgano a conservare il patrimonio
zootecnico nazionale.
PALERMO. Ritrovo del Soldato. Durante il mese di Febbràio il Ritrovo del
Soldato fu visitato dai maggiori Elia A
Posi|e dal generale Mosella, comandante
del presidio. Ebbero parole di compiacimento per l’opera che vi si svolge. — Il
tenente-generale, comandante il Corpo
d.Armata, scriveva al Pastore valdese.
„ù corrente ed appreso il buon
del Ritrovo del Soldato
ìdà Lei diretto. Del resto l’opera efficace
di elevazione morale ed intellettuale del
soldato svolta in codesto Ritrovo era a
me nota.... Mi è grato pertanto rinnovare
alla S. y. i sensi della mia soddisfazione
ed i miei ringraziamenti.
« Con osservanza.
« Il Tenente-Generale Comandante del Corpo d’Armata».
PRARUSTIN. La commémoration du
XVJ1 Février, consacrée à la bienfaisance, a attiré à l’école de St-Barthélemy
de vraies foules aux deux récitations, tellement que le local était insuffisant pour
contenir tant d’auditeurs. L’Union Chrétienne de Jeunes Filles, dirigée par M.me
quoique de récente fondation, a
pu offrir un programme très intéressant
..pt varié; pour les chœurs le régent M.r
|Jahier a naturellement porté l’aide de sa
(longue expérience. La réussite a donc
été complète,et l’en-caisse avec frs. 244,17
pn est la meilleure preuve. Après avoir
payé les quelques francs de dépenses,
l’intention des organisateurs est de diviser Ja somme entre les œuvres de bienfaisance de l’Eglise Vaudoise et celles de
la Paroisse : au moins 100 francs de chaque côté. — Voilà les noms des personnes
de bonne volonté qui se sont prêtées si
gentiment à réciter: M.lles Simone Ribet, Amélie et Eugénie Rivoir, Aline
Avondet, Ilda Long, Hélène Bouchard,
lima Forneron; MM. Alessio Gardiol,
Jacques Roman, Aldo Gardiol.
Nos deuils. Aux familles affligées
par le départ pour la patrie céleste des
■membres d’église: Cardon Daniel (Roc),
Godin Matthieu (Roc des Gay), et Constantin Pierre (Fontanavé), l’expression
de notre sympathie chrétienne.
~ Les étudiants de la Société missionjbuire Pra-del-Torno visitèrent notre Paroisse le dimanche 10 mars.
TARANTO, l.r mars 1918.
Cher Directeur,
Nous voici à la fin de la première anpée de vie de notre Circolo del Soldato.
Pendant cette année nous avons vu passer dans notre local plus de 80.000 soldats. Ont été écrites 26742 lettres, 6035
cartes postales, 18.851 cartes illustrées.
On nous a demandé et nous avons donné
1691 Nouveaux Testaments, 116 de la
«Fides et Amor», 155 Evangiles, 271
Guida di unviag^giatoreet 700 exemplaires
d’autres livres. Plusieurs conférences furent données; on paya bon nombre de
mandats poste (pour L. 1372 dans le
dernier trimestre), et de lettres recommandées et chargées, La dépense de cette
année fut de frs. 2990,35. — Bien des remerciements à M. ring. Eynard de Gênes
et à tous ceux qui ont contribué pour
cette œuvi’e en faveur de nos soldats.
Que Dieu soit avec nous pour tout le
temps que notre Foyer restera ouvert.
Salutations cordiales. H. Corsani.
TOSCANE. De Bologne M. l'aumônier
E. Berialot s’^ rendu en Toscane auprès de la famme Dapples, où il compte
passer une partie de sa convalescence.
Nous faisons des vœux pour un prompt
rétablissement.
TURIN. Serata di beneficenza a favore
del Comitato Assistenza Militasi Evangelici. Organizzata dalla nostra Assaciazione Cristiacia della Gioventù, si svolse
il 3 corrente nella Sala-Convegno per Militari, 15, Via Pio Quinto, con esito veramente soddisfacente. Riscuotendo meritati, applausi, ci fecero gustare eccellente musica, cantq. recitazioni i valenti
artisti: sig.ra prof. De Sterlich, sig.ne
Anseimo e Lina Perazzi, sigg. avv. Bechis, ing. R.ostain, Micol, Peyran e Valerio, il quale seppe valentemente dirigere la nostra improvvisata Compagnia
Acidigese. La sala era gremita d’uno
scelto uditorio, che, con generose obladimostrò di approvare la nostra
iniziativa, condivisa pure da quei nostri
correligionari che non potettero intervenire, comè lo dimostrano le somme seguenti fatteci recapitare; Sig.ra e sig. ing.
Goss, L. 10 - Sig.ra e sig. R. De Pianta,
console svizzero, 50 - Sig.ra ved. Paolina
Pelleg,rini, 5 - Sig.ra M. Giampiccoli, 2 Sig.rac ve(L Ernesto Malan, 25 - Sig.ra
véd. G. Charbonnier, 1 - Sig.ra Mungioli,
1 - Sig.ra yed. Augusto Bosio. 5 - Sig.ra
Ghita Pellegrini, 100 - Sig.na E. Talamazzi, 1 - Sig.ra Aug. Thoeni, 2 - Sig.na
G» de Fernex, 5 - Sig.qa Lina Bonnet, 5 Sig.na prof. B. Prochet, 2 - Sig.na Lina
Bonnet, 2 r Sig. pastore J. C. Wall. 5 Dott. Laura, 1 - Sig. P. Mortier, 1 - Sig.
G. Janavel, 2 - E. F., 15.
L’incasso netto, dedotte le spese, ra^
giunse la^rilevante somma di L. 477;70,
che abbiamo rimesse al Comitato d’Assistenza, il quale a noi s’unisce per sentitamente ringraziare i bravi e gentili artisti e tutti i generosi oblatori.
Per VA. C. D. G.
EmanxÆle Rivoiro.
■Mi
Nouvelles Religieuses.
AMÉRIQUE. L’Amérique vient encore de nous donner un exemple d’intelligente organisation et d’habile méthode.
D’un élément dont nous sommes producteurs — on pourrait même dire spécialistes — elle vient de tirer un parti auquel
nous n’aurions jamais songé. Et par une
industrialisation rigoureuse, elle est arrivée à extraire le maximum de richesse
d une mine que nous n’avons jamais exploitée sérieusement!
On vient d’inaugurer, aux Etats-Unis,
ce qu’on a appelé la « semaine de loyauté »
Cette initiative avait pour but de prouver
l’unité d’esprit qui règne dans le pays et
d’affirmer la volonté unanime du peuple
américain de consacrer toutes ses forces
à la défense du droit en péril. Ce fut, pendant une semaine, une intense propagande de loyalisme et d’union sacrée, une
crise collective de mysticisme, dans l’exaltation de la plus pure foi patriotique.
Toute la nation communia dans la même
idée et se retrouva plus forte et plus résolue après ces fraternelles et religieuses
effusions morales.
Pourquoi s’en tiendrait-on là? N’y
a-t-il pas, dans cet essai, une indication
féconde? On pourrait développer la méthode. Tout le monde admet l’importance
croissante des forces morales. Or, si on
a organisé minutieusement les forces militaires, ■ économiques, commerciales, industrielles, physiques et chimiques, on a
dédaigné le secours des forces immatérielles. Pendant qu’on utilisait respectueusement la moindre chute d’eau, on
laissait se dissocier, se désagréger et
s’évaporer des cascades d’impondérables,
qui, méthodiquement captées, eussent
fait plus de travail que la houille blanche.
La guerre en est arrivée à un point où
toutes les forces visibles et invisibles entrent en action. Après la guerre de matériel nous connaîtrons là guerre d’immatériel. Pourquoi ne nous y préparerionsnous pas avec quelque méthode? Pourquoi un ministère de l’instruction morale
ne procéderait-il pas à une vaste mobilisation des «idées-forces»? La presse,
l’affiche, le tract, l’écran, la tribune et
le byre seraient les serre-files de ces magnifiques^ légions qui sortiraient de terre
et entraîneraient tout un peuple dans
leur rythme irrésistible. Mobilisons les
idées, organisons l’obsession cérébrale,
industrialisons certains concepts bienfaisants et exerçons-nous périodiquement
au maniement des armes morales comme
s’il s’agissait de l’apprentissage de la mitrailleuse ou du canon. Que la France
fasse des « périodes d’instruction » pour
cet entraînement commé pour l’autre.
La conscience se cultive comme le muscle. Ayons des « vingt-huit jours » ou des
« treize jours» pour la vertu comme pour
le service en campagne.
[Du « Témoignage^»).
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
Torre Pellice_- Imprimerie Alpine.
PoiH P « Echo » des Soldats.
■V.ve Madeleine Grill, Marseille L. 6,____
MM. J. Pierre et J. J. Pons, Id. » 6,’_
Soldat Eugène Long » 15’
Tenente Cresto » __
Soldat Bounous Bartolomeo, art. » c*______
U. C. de J. Pilles, Bobi „ 10,'—
M. Calvino par W, Decker » 100’
David Geymonat (Bessé), Villar » 2,’_
Ab. payés et nqn quittancés.
J. P. Pons, Marseille
J. J, Pons »
■y.ve Grill » » »
■V.ve Marie Pons solde 1917 etfr. 2 j). 1918
Giulio Tron, Tarariras reçu fr. 5,60. ,
D. P. Eynard, Cleveland solde 1918
Mme Bleuler, Nevs'-York solde 191.7 et 1918
solde 1918
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