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Cinquante et.unième année.
17 Sept«mbrJp915
N. 38.
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L'tCDO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, S).
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SOMMAIRE: Synode de l’E.glise Evangélique Vaudoise, 1915 — Dettre de M. Dageard,
missionnaire — Diceo-Ginnasio Valdese pareggiato — Scuola Normale Promiscua —
Chronique Vaudoise — Nouvelles politiques.
Synode de l’Eglise Evangéliqye Vaudoise ■ 1915.
[Suite, V.
Le Synode est compose des membres
suivants :
Amicarelli Antonio, deputato - Arias
Attilio, pastore.
Balme Enrico, deputato - Salme Paolo,
id. - Balme Davide, id. - Balmas Giov., id.
- Balmas Federigo, pastore - Billour Alberto, id. - Barolin Pietro, deputato Bertalot Antonio, id. - Bounous Leopoldo, id. - Bosio Enrico, professore Bosio Giov. Bartolomeo, pastore - Bertinat Giovanni, id. - Buffa Davide, id.
Calvino Paolo, pastore - Carboni Augusto, deputato - Catalin Giovanni, id. Caffarel Giovanni, id. - Coìsson Giovanni,
id. - Coìsson Bartolomeo, id. - Chauvie
Pietro, pastore - Comba Ernesto, professore - Costabel Alberto, pastore - Costabel Alberto, deputato.
Dalmas Giovanni, deputato - Davyt
Eugenio, id. - Decker Carlo, membro
della Tavola - Decker Guglielmo, deputato - Del Pesco Guglielmo, pastore.
Falchi Mario, deputato - Fasulo Giuseppe, pastore - Forneron Enrico, professore - Forneron Davide, pastore - Gardiol iiartolomeo, id. - Gay Francesco,
deputato - Gay Antonio, id. - Gaydou
Ferdinando, id. - Gandini Gaspare, id. Gounet Giuseppe, id. - Giampiccoli Erutto, pastore - Gönnet Stefano, deput'/to - Grill Filippo, pastore - Grill Steyiano, deputato.
Janni Ugo, pastore - Jahier Davide,
membro della Tavola - Jahier Augusto,
pastore - Jahier Heli, pastore emerito Jalla Attilio, deputato - Jalla Corrado,
pastore - Jalla Giovanni, professore Jourdan Gio. Giacomo, deputato.
Lantelme Enrico, deputato - Léger
Bartolomeo, pastore - Longo Edoardo,
...deputato - Long Giuseppe, id. - I.ong Eli,
id. - Long Giovanni, id. - Longó Teodoro,
id. - Luzzi Giovanni, professore.
Messina Giuseppe, pastore - Meynier
Enrico, id. - Marauda Giacomo, id. Marauda Luigi, id. - Maggiore Giovanni,
membro della Commissione Ospedali Malan Rinaldo, pastore - Maurin Daniele, id. - Martinat Giacomo, deputato Massel Giacomo, id. - Micol Luigi, pastore - Micol Gastone, deputato - Morglia
Vincenzo, id. - Mourglia Giacomo, id. Mourglia Giov. Daniele, id. - Muston Arturo, pastore - Michela Pietro, deputato.
Passalacqua Gennaro, deputato - Pascal Enrico, id. - Pascal Enrico, pastore Pasquet Francesco, deputato - Peyran
Enrico, id. - Peyronel Francesco, pastore - Peyronel Alessio, deputato Comm. Piovanelli Emilio, id. - Poèt Da
N° 37).
vide, id. - Pons Enrico, pastore - Pons
Carlo, deputato - Pons Pietro, id. - Prochet Giov. Davide, id. - Prochet Adolfo,
id. - Prochet dott. Roberto, id. - Perazzi
Valeriana, membro del Comitato di
Evangelizzazione - Peyrot Filippo, deputato.
Quattrini Alberto, deputato.
Ravazzini, deputato - Rostan Antonio, pastore - Rostan Francesco, id. - Rostagno Giovanni, professore - Revel Davide, pastore - Revel Roberto, deputato
- Revel Bartolomeo, pastore - Revel Eugenio, id. - Ribet Giovanni, professore Ribet Enrico, deputato - Ribetti G. Giacomo, pastore - Ribet Adolfo, membro
della Commissione Ospedali - Rivoir G.
Daniele, pastore - Rivoir Emilio, id. Rivoir Alessandro, deputato - Rivoir Enrico, professore - Rocchi dott. Stanislao,
deputato - Rostagno Luigi, pastore - Romano Giovanni, id. - Roland Carlo, deputato.
Soulier Bartolomeo, pastore - Simeoni
Alessandro, id. - Steiger E., deputato.
Tron Carlo Alberto, pastore - Tron
Giosuè, id. - Tron Giov. Giacomo, id. Tron Enrico, id. - Tron Emanuele, deputato - Tron Giovanni, id. - Tonni Alberto, id. - Tourn Naïf, professore, id.
Vinay Alessandro, professore - Vinay
Giov. Pietro, deputato - Vicino Giovanni,
id. - Vinçon Luigi, id.
MARDI MATIN.
Après le culte et la lecture du procèsverbal, le Président communique une dépêche de Thon. Facta qui envoie ses meilleurs vœux au Synode. M. le pasteur D.
Forneron, de Rorà, donne lecture du rapport de la Commission d’examen sur la
gestion de la Table, en touchant à la vie
spirituelle dans les Vallées, aux contributions, aux ouvriers de l’Eglise, établissements d’instruction secondaire.
La dépêche suivante est envoyée à S.
M. le roi Victor Emmanuel: «Sinodo
Valdese porge suoi devoti omaggi a S. M.
Vittorio Emanuele III, ed in quest’ora
solenne implora le benedizioni divine
sulla Patria e domanda a Dio di proteggere e dare la vittoria ai nostri soldati
che combattono per la giustizia e la libertà ».
La Commission des propositions est
composée comme suit: Arthur Muston,
président; Aug. Jahier, Jean Coïsson,
Léopold Bounous et docteur Rocchi.
À propos de Praly: M. Arthur Muston
rend le meilleur témoignage à notre aumônier M. Pascal, ainsi que M. Maurin.
Ce frère mérite toute la sympathie et la
reconnaissance de l’Eglise.
À propos de Massel, M. Falchi relève
le fait qu’il est impossible de prendre des
mesures disciplinaires contre ceux qui ne
contribuent pas comme membres d’Eglise. — M. le pasteur Fasulo croit qu’il
n’y a qu’à appliquer l’article 6 du réglement. — M. Janni trouve que l’article 6
devrait être modifié. — M. Peyronel,
pasteur, croit qu’au moins quand on a
besoin de jouir des bienfaits de l’Eglise
on devrait sentir aussi le besoin de contribuer». — M. Pierre Chauvie croit qu’il
est difficile de trancher la question car on
pourAt aller à la rencontre de l’injustice. M. H. Pons demande que le Synode «siste sur le devoir moral de contribuí»; c’est tout ce qu’on peut réclamer rituellement. — M. le prof. Bosio
opiné «que l’essentiel est de se limiter à
rayeit^es récalcitrants du rôle des membres llçcteurs. — M. Arthur Muston croit
que question est très importante; on
a abusé en laissant croire que les Vaudois
sont pauvres; plusieurs n’accomplissent
pas leur devoir parce qu’ils croient que
les amis étrangers doivent pourvoir, à
cause de la fidélité de nos ancêtres. On a
accordé aux Vallées des privilèges qui
font plus de mal que de bien; pourquoi,
par exemple, accorder le droit d’autonomie quand on ne contribue pas ? On croit
aussi que les besoins ne sont pas si urgents et alors on ne contribue pas. Il souhaite un pas en avant, en fait de progrès,
dans la libéralité chrétienne. — M. François Rostan, pasteur, insiste aussi sur
l’importance de la question et se réjouit
de voir qu’elle est à l’ordre du jour. — M.
Paul Calvino relève le fait qu’il y a des
familles à leur aise et que par conséquent
il faut les encourager à donner. —■ M.
Amicarelli, de Schiavi d’Abruzzo, montre ce que l’on peut faire par l’exemple,
— M. le pasteur Léger affirme que les paroisses sont dans la règle en ce qui se
réfère aux membres électeurs ; qui ne contribue pas n’est pas électeur; il fait un
appel aux députés afin qu’ils puissent, en
rentrant dans leurs paroisses, redire ce
qu’ils ont entendu au Synode. — M. A.
Rivoir insiste aussi sur l’obligation morale de donner.
Un groupe de chrétiens de la Suisse
Romande envoie ses meilleurs vœux au
Synode par le moyen d’une dépêche.
À propos de Turin, M. Muston demande ce que fait la paroisse au point de
vue de l’Evangélisation. — M. Albert
Prochet répond que les cultes en langue
italienne sont bien fréquentés. L’œuvre
d’Evangélisation s’est faite de concert
avec les autres dénominations.
À propos de la vie spirituelle, M. le
prof. A. Jalla demande aux Administrations de pourvoir à une croisade d’appels
dans les différentes paroisses.
Colonia Valdense. M. le prof. Falchi demande si l’Administration ne peut pas
répondre aux désirs de Colonia, d avoir
un ouvrier pour la jeunesse. II donne lecture d’une lettre du pasteur Hugon qui
montre combien le mouvement de la jeunesse est réjouissant et combien il est
urgent d’y répondre. — M. B. Léger répond qu’il a correspondu avec M. Hugon
en déclarant que les deux pasteurs envoyés en Amérique étaient un pour Tarariras, l’autre pour Iris et, quand on
aura un ouvrier disponible, on sera heureux de l’envoyer. — M. le pasteur Forneron déclare que le plus important, actuellement, est d’avoir un pasteur à Iris.
— M. Henri Pons, pasteur, déclare que le
rappel de M. Tron d’iris serait actuellement dangereux. Un seul pasteur est
suffisant à Colonia si on veut éviter des
luttes qui seraient regrettables. La délibération de la Conférence du District
d’Amérique a, du reste, clairement exprimé son avis, à cet égard. — M. A.
Muston demande s’il ne serait pas possible d’éviter le service militaire aux deux
jeunes pasteurs d’Amérique, dans le cas
qu’ils fussent rappelés. — M. Léger répond qu’on attend, pour agir, le moment
du rappel.
Conférence du District d’Amérique: le
Synode prend acte de la demande adressée
au Synode qui supprime les alinéas b) et c)
du § I de l’acte 30.me du Synodede 1907.
Le Bureau est chargé de nommer une
Commission de trois membres pour examiner le cas de deux appels d’ouvriers
au Synode.
M. le pasteur Henri Pons recommande
à la Direction de l’Ecole Latine de ne pas
admettre d’élèves s’ils n’ont pas la promotion de la maturité. — M. Léger croit
que ce document n’augmentera pas le
nombre des élèves; malheureusement ce
qui éloigne c’est l’amour du dollar. On
ne sait plus profiter de nos institutions
d’instruction secondaire qui sont sérieusement menacées. — M. le pasteur H.
Pons voudrait que l’Ecole Latine eût une
direction plus pratique, mais M. Léger
répond que de graves difficultés s’opposent à l’effectuation de ce désir. Il exprime aussi sa pensée à l’égard du recrutement des élèves du Collège de La Tour,
en iavitant à la grande prudence. — Un
bon témoignage est rendu par M. C. A.
Tron à l’Ecole Normale qui continue à
prospérer. — M. A. Rivoir ne voudrait
pas que l’Ecole Normale puisse nuire au
Collège supérieur. — M. Arthur Muston
réclamerait pour nos jeunes gens, à La
Tour, un conoitto, et cela attirerait un
bon nombre de jeunes gens du dehors.
On l’a pour les jeunes filles, pourquoi ne
pas faire un effort pour les jeunes gens ?
M. le pasteur P. Chauvie rappelle avec
émotion la départ de M. J. D. Armand*
Hugon.
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M. Léger rappelle la maladie du pasteur Louis Marauda.
M. Paul Calvino rappelle le départ de
M. David Peyrot.
M. C. A. Tron remercie la Commission '
financière et M. le prof. Jalla demande
que 'l’on fasse toujours mieux connaître les besoins de l’Eglise. —■ M. Gardiol
déclare que l’on a éclairé les Eglises sur
le devoir de donner. — M. Romano, pasteur, vu et considéré que la Commission
financière a accompli son devoir, propose
à l’Administration que le mandat reçu
soit confirmé pour l’année 1915-1916.
Une discussion s’engage sur les porpositions de la Commission financière qui
voudrait priver les paroisses de certains
privilèges. M. Ugo Janni s’y oppose avec
les réglements à la main. — M. Muston
proteste contre certaines exagérations et
croit que l’Administration a le droit
d’exiger des paroisses ce qui manque au
déficit. — M. Giampiccoli croit qu’il y a
de l’exagération des deux côtés : ne
croyons pas d’avoir fait assez et ne
croyons pas d’être supérieurs à d’autres.
— M. Henri Pons demande qu’on fasse
toujours connaître mieux le but des collectes. —• M. Léger relève le fait réjouissant des colonies d’Amérique qui ont
souscrit si généreusement pour notre
œuvre d’Evangélisation.
Déclaration du Modérateur: M. Léger
remercie Dieu de tout ce qu’il a fait pour
les Vallées et de ce qu’a fait la Table pendant ces 20 dernières années. J’ai été
pendant 17 ans dans l’administration et
je vous remercie de votre sympathie. Je
dois en outre déclarer, malgré moi, que
pour plusieurs raisons je dois décliner
toute réélection dans l’administration;
d’abord parce que je me sens fatigué, ensuite pour des égards envers ma paroisse,
enfin à l’égard de l’Eglise qui a besoin
d’hommes enthousiastes pour sa bonne
marche, surtout au début d’une nouvelle
organisation ecclésiastique à laquelle j’ai
été contraire. Je souhaite que l’Eglise
puisse toujours de plus en plus prospérer; c’est mon vœu le plus sincère {Vifs
applaudissements).
M. Paolo Calvino, en qualité de doyen
des pasteurs en fait d’âge, remercie le
pasteur Léger qui a été un homme intègre dans son administration; puisse le
Seigneur lui accorder encore plusieurs années d’activité à son service {Applaudissements).
Comité d’Evangélisation: M. le pasteur
Simeoni lit un rapport très élaboré sur la
gestion de l’Evangélisation, rapport riche
en images et en conseils, touchant la
question spirituelle, la question financière, la question des honoraires, la clôture d’un certain nombre d’écoles, l’éméritation des ouvriers, réduction du personnel, de la discipline.
Bordighera: M. le pasteur Billour est
heureux de faire connaître que la nouvelle bâtisse pour l’Asile est achevée et
exprime ses remerciements à M. Miller et
aux Eglises Vaudoises. — M. Muston renouvelle ses remerciements à la famille
Miller et à M. et M.me Billour.
Brescia: M. Giampiccoli se réjouit de
ce que la ville jouit d’un si beau temple
évangélique ; le local a son importance et
il faut en tenir compte.
Mantoue: M. Pierre Chauvie rappelle
le doyen des pasteurs, M. E. Revel de
Mantoue, et les collègues qui furent consacrés la même année, én 1875, encore au
nombre de six.
dissements l’entrée dans la salle synodale
de l’aumônier H. Pascal de Praly.
' M. le pasteur Leonardi, démissionnaire,
en ayant appelé au Synode, eut l’occasion de plaider longuement sa cause, en
donnant les raisons de ce qui l’avait
poussé à prendre cette grave décision. —
M. le président Giampiccoli et d’autres
parlent encore sur la question.
MERCREDI APRÈS-MIDI.
Salle: M. Giampiccoli rappelle le danger qui menace Salle et notre local de
culte; nous envoyons notre parole de
sympathie à ces frères.
Schiavi d’Abruzzo: M. J. Tron a une
parole d’encouragement pour cette Eglise
qui prospère maintenant plus que jamais.
Messina: M. P. Chauvie se réjouit de
l’état florissant de cette Eglise qui, après
ses désastres, se développe d’une manière
merveilleuse.
Torre Pellice: M. Falchi rend un bon
témoignage à l’œuvre qu’il dirige rue
Garibaldi.
M. Falchi recommande à la Direction
de La Luce d’être plus que jamais prudente. — Paolo Calvino abonde en ce
sens. — M. Giampiccoli déclare qu’il faut
tenir compte de toutes les tendances. —•
M. le prof. Comba, directeur de La Luce
remercie des encouragements qu’il reçoit.’
— M. H. Rivoir défend sa manière de
voir dans les articles écrits. — M. Vicino
désire qu’on ne confonde pas la politique
avec la religion.
M. Falchi remercie M. le prof. î^zzi
d’avoir fait distribuer le Nouveau Testament, d’après l’édition Fides et Amôr. —
M. Muston exprime le désir que l’édition
du Nouveau Testament Fides et Àmor
devienne toujours plus populaire.
MM. Muston, Giampiccoli, SimeoSii et
Fasulo expriment leur manière dé'*voir
sur Tutilité des écoles, surtout en Sicile.
M. le prof. Luzzi est reconnaissant de
tous les témoignages qu’il reçoit à propos
de son Nouveau Testament, édité par la
Fides et Amor, composée pour les trois
quarts de prêtres, très zélés à répandre
ce livre. Cherchons non ce qui nous sépare, mais ce qui nous unit.
M. Ugo Janni relève le fait qu’on a
tort d’accuser le protestantisme d’être la
cause de la guerre et invite à. laisser de
côté l’idée que les peuples protestants
sont supérieurs aux autres peuples.
M. Muston tient à faire la déclaration,
à propos de l’Administration unique, qu’il
serait convenable encore de renvoyer l’effectuation du projet, et cela pour plusieurs raisons.
MERCREDI MATIN.
Après le culte les secrétaires donnent
lecture de la liste des membres du Synode. L’assemblée salue par des applau
Conseil de Théologie: M. le pasteur Peyronel lit un rapport plein d’esprit sur la
gestion du Conseil de Théologie, rapport
intéressant et pratique. — M. Muston demande si ce ne serait pas le cas, cette année, de ne pas ouvrir la Faculté de Théologie. — M. Giampiccoli croit que le Synode doit se prononcer sur le concours
que doit prêter l’Ecole de Théologie à
l’œuvre générale. — M. Luzzi ne croit
pas que la clôture serait utile et cela
pour plusieurs raisons. La Faculté peut
se charger de la direction des Eglises de
Florence et de Pise s’il le faut, pour contribuer à l’aide de l’œuvre en général. —
M. le prof. Comba s’en remet à la future
Table qui verra ce qu’il y aura à faire.
Un appel au Synode par l’évangéliste
De Angelis est entendu et jugé.
JEUDI MATIN.
La séance s’ouvre à l’heure habituelle
par le culte et la lecture des procès-verbaux.
La discussion continue sur la marche
de l’Ecole de Théologie. On recommande
la prudence dans les dépenses, — M. ^lus
ton voudrait que le rapport eût fait mention du fonds régents-évangélistes. L’intérêt pourrait être alloué à l’Ecole Normale.
Commission des Hôpitaux: M. Albert
Prochet donne lecture du contre-rapport.
On relève le fait des consultations gratuites qui doivent être réglementées. —
M. Maggiore appelle l’attention du Synode sur le déficit alarmant de l’Orphelinat. — MM. Muston, C. A. Tron, prof.
Ribet, B. Léger s’unissent au prof. Maggiore pour reconnaître la gravité de la
situation.
Réglements de l’Ecole de Théologie: Le
Synode prend connaissance des nouveaux
réglements présentés par le Conseil de
Théologie et les adopte tels qu’ils sont
imprimés dans le rapport annuel.
Aumôniers: M. Pascal se présente non
comme pasteur de Praly, mais comme
pasteur de la grande paroisse de « Montenero >). Je vous apporte les salutations
de tous nos soldats, spécialement an Comité de Turin. Les besoins de nos soldats
sont multiples ; il leur faut des effets en
laine; ils sont exposés au froid et à la
neige comme aux orages. Ils ont besoin
de sympathie, des lettres, des prières de
l’Eglise. La vie de nos soldats est pénible ; nous avons à faire à un ennemi qui
résiste. Les alpins seront toujours à l’avant-garde. La vie des tranchées est bien
pénible avec la pluie et le froid, quoique
la santé jusqu’ici soit excellente. Nos alpins sont merveilleux; tous les corps
font leur devoir, mais les alpins font des
miracles. Le major des alpins du ... rend
le plus beau témoignage aux alpins. Les
bataillons de Pignerol et du Val Pellice
sont admirables ! Continuez à penser à
nous, à travailler pour nous. Nous avons
déjà 18 morts et 10 blessés, mais nous
bénissons l’exemple donné. Moi, comme
aumônier, quoique faible et inexpérimenté, j’ai aidé les soldats sachant que
j’étais avec eux. J’ai eu des cultes, quoique ce soit difficile; parfois nous avons
atteint le nombre de 100. Là où j’ai vu
la foi des Vaudois, c’est à l’heure du danger et de la mort. Ils ont été fidèles. Je
■jouis d’une pleine liberté; plusieurs catholiques acceptent le Nouveau Testament. Nous avons de bons résultats. Le
chapelain catholique est très bon; nous
travaillons ensemble pour extirper le
blasphème. Nous nous efforcerons de distribuer des traités qui sont toujours bien
reçus {Applaudissements).
M. Bertalot: Vous avez entendu
quelque chose de très intéressant. M. Pascal s’est trouvé au milieu d’un grand
nombre de Vaudois; moi je n’ai eu que
une vingtaine de soldats. Dès l’abord j’étais sous surveillance ; peu ou point de
repos. Impossible de trouver une personne amie. Peu à peu les choses ont
changé. En temps de repos j’ai réuni les
Vaudois: oh ! quel bonheur ! J’ai fait le
culte en langue française, comme rappelant nos chères Vallées. Oh ! on ne peut
pas comprendre comme nos soldats aiment leurs Vallées ! M. Bertalot cite plusieurs faits fort intéressants sur sa mission au milieu des soldats. Je remercie
moi aussi le Comité de Turin; j’ai distribué les Nouveaux Testaments envoyés,
distribués par l’aumônier catholique luimême. Je remercie aussi pour l’envoi des
journaux. Oh 1 comme ils nous font plaisir ! Nous n’avons pas fait beaucoup,
mais quelque chose nous avons fait. J’ai
admiré nos alpins; ce sont des héros. Ils
remplissent leur devoir d’une manière
admirable {Applaudissements).
M. le docteur Prochet remercie chaleureusement nos aumôniers pour les
nouvelles apportées qui ont ému l’assem
blée. Chers, aumôniers, nous prions pour
vous et pour nos soldats. — M. Giampiccoli s’unit au Président pour remercier
nos .aumôniers.
M. Ugo Janni lit un travail sur le ministère des anciens dans l’Eglise.
Nominations: Les nominations donnent les résultats suivants: Table: Modérateur: Ernesto Giampiccoli; Modérateur-adjoint: C. A. Tron; Membres: Giosuè Tron, F. Rostan, G. Fasulo, prof. D.
Jahier, Charles Decker, V. Perazzi.
M. Giampiccoli, au nom de la Table,
remercie les membres du Synode, demande la sympathie de ses membres et
invoque le secours de Dieu.
Ecole de Théologie: Docteur G. Grill et
docteur H. Meynier. — Commission des
Hôpitaux: M. B. Léger.
M. Maurin communique la triste nouvelle de la maladie du pasteur en retraite
M. D. Revel.
On lit les actes du Synode, après quoi
M. le président B. Revel, ajoute: Je remercie les membres du Synode qui ont
rendu le travail du Bureau facile. Puisse
le Seigneur bénir ce qui a été fait. L’Eglise traverse une crise solennelle; nous
ignorons l’avenir, mais nous allons de
l’avant avec foi. Il a promis de nous
exaucer. — M. le prof. E. Comba clôt
par la prière. {À suivre).
Lenre dii M. Lageanl, issiaaoaire.
La ville de Suez, qui se trouve à l’autre bout du canal, a 20 mille habitants,
desquels 3.000 Européens. D’une hauteur près de la ville on voit la péninsule
du Sinaï et le Sinaï lui-même (haut 3150
mètres), où Moïse reçut les dix commandements. C’est émotionnant que de voir
toutes ces localités célèbres ! Après Suez
c’est le golfe du même nom, puis la Mer
Rouge, qui a environ 2200 kilomètres de
longueur. J’avais souvent entendu parler de la chaleur dont les voyageurs ont
à souffrir pendant la traversée de cette
mer; mais nous avons été éprouvés audelà de toute attente. Aux environs de
Port Soudan et de Massaoua la chaleur
a été telle, que nos vies ont été en danger
sérieux; nous avons eu jusqu’à 45° degrés centigrades 1 Aussi, nombreux ont
été les évanouissements et les malades
parmi les passagers et le personnel du bâteau. Des 12 soutiers (ceux qui alimentent le feu) 7 ont été malades et ont dû
être remplacés pendant un certain temps
par des passagers bénévoles; mais qous
i
{Suite, voir N° précédent).
Les Européens ont réussi, ici et là le long
du Canal, à faire croître quelques arbres
auxquels le voyageur regarde comme à une
merveille. Ce qui est curieux, ce sont ces
mirages de lacs, d’îles ou d’oasis. J’ai été
moi-même si bien enduit en erreur qu’un
jour j’appelle mes collègues, MM. Burnier
et Monteverdi, pour leur faire voir un lac
dans le lointain; lac qui «s’évanouit» à
mesure que nous nous en approchons.
J’avoue que la vue de ces étendues de
sable éblouissantes et brûlantes font naître en moi une réelle sympathie pour les
Israélites qui ont dû vivre des années
dans de pareils endroits 1 Leurs murmures semblent me paraître maintenant
moins graves. Un peu au sud de Ismalia
(qui a 11.000 habitants et est à 77 kilomètres de Port Saïd) se trouve le Gebel
Maryam (Montagne de Marie), où la légende prétend que Marie, sœur de Moïse,
s’est retirée lorsqu’elle fut atteinte (le la
lèpre (Nombre xii, 15) pour avoir trbWvé
à redire à son frère d’avoir épousé mne
éthiopienne. C’est quelque part entre
Ismalia et Suez que les Israélites, dit-oV
ont traversé la Mer Rouge, qui, à cette
époque, s’avançait plus à l’intérieur du'
continent. Il y a non loin de Suez deux >
endroits que l’on indique comme se référant aux faits bibliques: où Marie a
dansé (Exode xv, 20) et où se trouve « la
fontaine de Moïse » (Exode xv, 25). En
effet, il y a, actuellement encore, une aosis où se trouvent quelques fontaines, les
unes aux eaux amères et les autres
douces.
3
avançions malgré cette aide, très lentement, la vapeur n’étant pas suffisante.
Plusieurs garçons de table ont aussi été
malades, ainsi que le docteur de bord luimême 1 Si cela avait duré un jour ou deux
de plus, il y aurait certainement eu des
victimes, comme cela a été le cas pour le
bâteau Matiana qui nous devançait de
deux jours et qui a eu à déplorer plusieurs
morts y compris celle du capitaine et du
médecin de bord 1 C’est qpi’ils ont eu jusqu’à -j- 52° degrés centigrades à l’ombre,
et -1- 65 au soleil 1 Remerciez Dieu avec
nous de ce qu’il nous a gardés.
De Suez à Aden nous n’avons touché
que Port Soudan, où, comme à Suez, nous
n’avons passé que quelques heures. Port
Soudan est le terminus de la ligne de
chemin de fer qui relie la côte de la Mer
Rouge à la haute Egypte et au Soudan,
et est, par ce fait, appelée à devenir un
port important, qui est en train d’être
préparé dans ce but. C’est ainsi qu’on y
voit déjà plusieurs puissantes grues électriques. Après Port Soudan nous n’avons
vu que les îles (ou mieux les rochers) dites les douze Apôtres, et Périm se trouvant
dans le détroit de Babel-Mandeb. Dès que
nous eûmes franchi ce défilé, la température changea brusquement, et le thermomètre ne marquait plus que + 30° à
-f 35°, ce qui nous paraissait... presque...
froid à côté des + 45° des jours précédents ! À cause des maladies mentionnées
nous arrivâmes à Aden le dimanche au
lieu du samedi matin ! Aden se trouve
dans le golfe du même nom, sur la côte
d’Arabie. La ville a 44.000 habitants et
® fait partie, avec Périm, de la « Présidence
de Bombay '>. À notre regret des raisons
militaires, ici, comme déjà à Port Soudan, ne nous permirent pas d’aller à terre.
Entre Port Soudan et Aden un certain
monsieur de Brescia, Masneri Domenico,
s’était fracturé une jambe en glissant sur
le pont; et suivant son grand désir j’ai
fait les démarches voulues pour le faire
débarquer à Aden, afin d’être admis dans
l’hôpital de cette ville. Les démarches
ont abouti mais très péniblement. Je l’ai
recommandé au Consul italien de cette
ville et à un missionnaire catholique de
Aden aussi, qui était à bord. Quelques
heures après notre arrivée nous quittions
déjà le port en nous dirigeant au sudouest vers le Cap Guardafui, que nous
contournâmes très au large en nous dirigeant alors au sud et au sud-ouest jusqu’ici. Partis le dimanche après-midi 18
de Aden, nous n’arrivâmes ici que le
mardi 27 ! C’est que le vent qui avait
commencé à souffler dans le golfe de
Aden devint si violent, surtout aux environ du Cap Guardafui, que nous avons
courii de sérieux dangers. Parfois notre
bâteau s’élevait et s’abaissait d une
quinzaine de mètres ! Parfois le niveau
de lia mer était au-dessus de celui des
p(Ats de première et de seconde classe !
La côte africaine étant plutôt dange^feuse, pour ne pas risquer d’y échouer le
capitaine s’en est fortement éloigné, allongeant ainsi passablement le voyage.
D’autre part nous étions tellement ballottés, qu’on avançait lentement et péniblement. Il nous est souvent arrivé de
faire à peine 8 kilomètres à l’heure, comme de simples piétons ! En arrivant ici
nous trouvâmes, non loin du port, les restes d’un navii'e qui avait été se briser
contre des rochers ! Vous comprenez combien grande était notre reconnaissance
d’être ainsi arrivés sains et saufs à bon
port ! Nous avons déjà passé 5 dimanches
à bord; et il est probable que nous en
passerons 2 autres ! Nous partirons d ici
le 4 ou le 5 et serons à Beira vers le 16
ou le 17 ! Voilà plusieurs jours que 4
grues ne font que sortir des colis du navire et ce n’est pas fini encore !^Et une
fois le déchargement terminé, on chargera environ 2.000 tonnes de nouvelles
marchandises 1 C’est inconcevable tout ce
qu’un navire peut engloutir 1
Mombasa se trouve à 5.200 kilomètres
de Port Saïd. C’est une petite ville de
26.000 habitants, desquels 350 seulement
sont blancs. Elle est située sur une île
de 5 kilomètres de longueur sur 3 de largeur. Elle a sans doute de l’avenir, vu
que c’est la porte d’une grande partie de
l’Afrique orientale et même centrale.
Une ligne de chemin de fer de plus de
mille kilomètres la relie avec le lac de
Vittoria Nyanza (en passant par Nai
robi) et l’Ouganda. Il parait que depuis
le chemin de fer on peut voir le Kilimanjaro (plus de 6.000 m.) de hauteur) et le
Kenya (plus de 5.000 m.). Depuis que nous
sommes ici il pleut presque tous les jours ;
on est, paraît-il, à la fin de la saison des
pluies. La température est maintenant
tout à tait fraîche (-f 25° à + 30°!).
Mombasa se trouve à environ au 4.me
degré de latitude sud. À côté de ce que
nous avons vu depuis Port Saïd ici, Mombasa et ses environs nous paraissent avoir
une végétation tout à fait luxuriante. Il
y a de vraies forêts de cocotiers superbes,
des manguiers, papayers, etc., etc. Le séjour ici me paraît assez agréable; la ville,
au milieu de l’île, a un aspect attrayant.
Il y a une mission anglicane, une catholique (les Pères du Saint-Esprit) et un
poste des Pères Blancs. Il y a aussi quelques petites mosquées, un temple hindou
et un des adorateurs de Zoroastre. La
population, comme celle de toute ville
analogue, est un assemblage de gens de
toute provenances, langues, couleurs et
races. On y rencontre les plus curieux accoûtrements : des hommes « en robes de
femmes », pour ainsi dire, et des femmes ■
en pantalons. Les indigènes sont parés de
toutes sortes d’ornements curieux: ils
ont de gros ronds (aussi gros que de gros
liens de serviettes) comme pendent d’oreilles; ou les lobes de cclles-ci perforés
de plusieurs trous dans lesquels ils ont
mis des morceaux de bois, etc... Ils ont
pareillement pratiqué des trous au nez
et y ont introduit des objets (bois, ivoire,
fer, etc.), le tout en guise d’ornement. On
rencontre aussi la femme musulmane
complètement cachée sous son voile. Le
quartier arabe, ou mahométan, m’est
paru bien misérable ; ces gens ne me semblent pas bien supérieurs aux indigènes
du Zambèze en fait.de confort et de propreté ! Les indigènes qui sont ici ne diffèrent pas beaucoup, règle générale, comme types de nos Zambéziens. Je les trouve
très sympathiques, et il me semble que
je les aimé comme si je les avais toujours
U autour de moi...
Il y aurait bien des choses intéressants à écrire encore, mais ma lettre commence à prendre des proportions démesurées; aussi je vais m’arrêter. Au reste
la censure ne manquerait pas de fonctionner si je couchais sur le papier bien
des faits qui sont dans ma plume; patience, ou, tant mieux...
— Avant de déposer la plume, je veux
saisir cette occasion de dire ou redire un
très cordial merci à toutes ces nombreuses personnes des Vallées et d’ailleurs
pour tout le bien qu’elles nous ont fait par
l’intérêt qu’elles ont manifesté pour les
Missions. C’est une grande force pour les
missionnaires que de se sentir réellement
«les envoyés des Eglises »; et cette sympathie, cette affection qui nous sont témoignées sont pour nous commes des ailes d’aigles puissantes nous portant dans
les régions de l’espérance. — Nous sommes, frères et sœurs en Jésus-Christ, à
un moment éminemment solennel ; regardons autour de nous, et nous verrons
que ceux qui ne se trouvent pas directement dens la terrible mêlée ont le devoir
sacré de soutenir par tous les moyens
ceux qui s’y trouvent. Si sur le champ de
bataille on demande aux citoyens leur
vie et leur sang, on peut tout demander à
celui qui se trouve à l’arrière. La nation
combat par ses armées. Voilà comme doit
également être envisagée cette sainte bataille que les Missions, au nom des Eglises'ont entreprise contre les ténèbres du
paganisme. Ne l’oubliez point, nous sommes membres de cette armée, par laquelle
l’Eglise veut combattre le paganisme ; et
une armée livrée à elle-même, sans les
postes de ravitaillement à l’arrière serait
vite anéantie. Unissons nos efforts et
Dieu ne manquera pas de les bénir.
À une autre fois, si cela répond aux
besoins de VEcho.
A. Lageard, ünssionnaire.
Gli esami di licenza dal Liceo e dal
Ginnasio avranno principio, per disposizione del R. Provveditore agli studi, col
4 Ottobre p. v. Eccone il diario;
Licenza dal Liceo: 4 Ottobre, Versione
dal Latino- — 5 Ottobre, ‘ Italiano — 6
Ottobre, Versione in Latino.
Licenza dal Ginnasio: 4 Ottobre, Italiano — 5 Ottobre, Versione dal Lfitino
— 6 Ottobre, Francese —■ 7 Ottobre,
Versione in Latino 8 *;Ottobre, Versione dal Greco.
Gli esami di promozione e di ammissione ip tutte le classi avranno egualmente
principio il giorno 4 Ottobre p. v. e continueranno nei giorni successivi, con l’ordine che sarà pubblicato nell’Istituto.
Le domande d’iscrizione a una classe,
corredate dei documenti legali, devono
essere presentate entro il 15 Ottobre p. v.
La riapertura dei corsi,.dell’anno scolastico 1915-16 avrà luogo il 18 Ottobre,
con la consueta ceduta inaugurale, nelVaula magna, alle ore 15.
Torre Pellice, 15 Settembre 1915.
Il Preside: Davide Jahier.
Seuola Normale Promiseua.
Gli esami di promozione ed integrazione in questo Istituto avranno principio il giorno 4 Ottobre p. v., alle ore 8.
Il diario degli esami scritti ed orali verrà
pubblicato nell’atrio della Scuola.
Le iscrizioni alle classi sono aperte fino
al 15 Ottobre p. v.
L’inaugurazione del nuovo anno scolastico avrà luogo il 18 Ottobre p. v., nell’aula magna del Collegio, alle ore 15.
Il Direttore: Giovanni Maggiore.
CHRONIOiJEJIAUDOISE
LA TOUR. Un autre défenseur de la
patrie vient de tomber héroïquement sur
le champ de bataille. M. le capitaine Jean
Vigne, qui remplaçait le major en conduisant ses braves alpins au feu en attaquant avec furie un des côtés de la forteresse de Tolmino, a été frappé par un
bloc de pierre détaché par une grenade
et a été précipité dans un ravin de la
hauteur de 10 mètres. On a retiré ce héros, âgé de 32 ans, de dessous les décombres, mais, hélas 1 sans vie. — Que Dieu
soutienne la mère qui perd son fils unique, la sœur et tous les parents. La patrie a réclamé un grand sacrifice.
— Samedi dernier un nombreux cortège a accompagné au champ du repos
les dépouilles mortelles de Alice Rivoir,
d’Angrogne, décédée à l’Hôpital, à l’âge
de 27 ans, en laissant après elle son mari
et un enfant. Elle est partie avec joie
pour la patrie céleste.
— Nous apprenons, au dernier moment, le départ d’un autre soldat lui
aussi tombé bravement au champ d’honneur, celui de Albert Arnoulet, qui est
revenu de la France pour accomplir fidèlement son devoir envers sa patrie.
PRAMOL. Un nouveau deuil a
frappé dernièrement la paroisse: notre
jeune frère, Ribet Barthélemy de Barthélemy, du village des BouchardSj soldat
d’infanterie, est mort en héros à la suite
d’une grave blessure à la tête. — Nous
recommandons le père et la mère, ainsi
que tous les autres membres de la famille,
aux consolations de Celui qui seul peut
soutenir dans cette épreuve si douloureuse.
VILLAR. Mercredi dernier 8 cour., un
nombreux convoi funèbre accompagnait
au champ du repos la dépouille mortelle
de Marie Baridon, de la Ville, âgée de 16
ans et demi. Notre jeune sœur, aimée de
tous à cause de sa bonté et de son caractère aimable et sérieux, laisse après elle
un bon souvenir. Les membres de l’Union Chrétienne de jeunes filles et de la
Chorale, dont elle faisait partie, déposèrent sur sa tombe une couronne de
fleurs et chantèrent un cantique d’espérance*^chrétienne. A. J.
Noayelles politiques.
La neige a fait son apparition sur les
cimes des montagnes où nos braves soldats auront à lutter contre un ennemi
plus terrible que les Autrichiens, le froid.
Mais rien ne peut arrêter l’élan de nos
braves soldats. Le moral se maintient
partout élevé, les attaques se multiplient,
l’activité offensive de nos armes reste la
même, malgré les difficultés énormes qui
surgissent à chaque pas. L’artillerie ne
cesse de bombarder les positions ennemies pour préparer le chemin à 1 avance
de l’infanterie. Nous avons chassé 1 ennemi de plusieurs positions importantes
pour la sûreté de notre frontière et repoussé les contre-attaques contre les positions occupées.
Dans le haut Cordevole le duel d’artillerie est formidable. Les Autrichiens y
ont placé de grosses pièces qui ^n’arrivent
pas à réduire au silence les nôtres. Le fort
La Corte a été sérieusement endommagé,
une coupole du fort Hermùnn défoncée.
Dans la vallée de Sexten au-delà du col
de Monte Croce Camelico nos troupes ont
avancé sensiblement sur le territoire ennemi. Sur la ligne de l’Isonzo les bulletins signalent plusieurs faits d armes autour du cirque de Plezzo que nous dominons presque entièrement. Une tentative
des Autrichiens contre Plava a complètement échoué. Pour se dédommager ils
ont bombardé et incendié Monfalcone et
lancé à la dérive des mines flottantes sur
risonzo pour détruire les ponts construits par notre génie.
Un aviateur a lancé des bombes sur
Vicence. Nos ennemis poursuivent leur
système de bombarder les villes et les
villages; ils s’acharnent contre les civils
et les inermes ne pouvant triompher des
soldats armés.
La visite du généralissime Joffre au
général Cadorna a été saluée avec satisfaction par toute la presse française et
italienne. Le chef de PEtat major français a parcouru plusieurs secteurs de notre front, exprimant l’excellente impression reçue par nos troupes et les bons résultats que nous avons obtenus.
La retraite des Russes n’est pas encore arrêtée : ils sont arrivés à la ligne de
la Wilna que les Allemands ont passée
sur plusieurs points. Par contre les Russes ont remporté de vifs succès en Galicie, repoussé les Autrichiens dans plusieurs combats et fait près de 20.000 prisonniers. Le tsar a pris personnellement
le commandement en chef des armées
russes, tandis que son oncle le grand-duc
Nicolas Nicolaievitch, qui avait jusqu’ici la direction de la guerre, a été
nommé vice-roi du Caucase et devra ;
lutter contre les Turcs.
Au nord-est de la France la guerre
de tranchées est toujours la même.
Les sous-marins allemands ont recommencé leur activité néfaste provocant
un nouvel incident avec les Etats Unis
d’Amérique. Trois bateaux marchands
ont été silurés dans la Méditerranée.
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