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V.»
Soixante-deuxième année.
17 Décembÿ» 1926
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DES VALLEES
PAEAISSANT CHAQÜE VENDEEDI
PRIX D'ABONNËMENT: Par an Poor 6 mois
Italie (y compris les Vallées) et Colonies . , . . L. 10,— 6,—
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.ov Le Numéro: 23 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.., dignes de louange, occupent vos penséês (Phil. IV, 8).
ii
25
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héroïsme.
« L’Eteî’nel dit à Gédéon : Le peuple que tu as avec toi est trop
nombreux ». Jv^fes VII, 2.
Ils sont trente-deux mile ; mais Madian
est nombreux comme le sable des piaiges.
Lutte incertaine, même pour de rudes compagnons, décidés à tout. E)t voilà qui’Israël
se divise, les deux tiers font défection,
Ola, parce que Gédéon semblait avoir
perdu son sang'-fraid.
lEn réalité, c’est à un ordre de rEtemel
qu’il obéit, en renvoyant une partie de ses
hommes. ^L’Eternel, prépare une journée
héroïque. Il faut qiu’ele soit absolument
héroïque, ou qu’Israël soit battu.
S! * *
« L'Etèmel dit à Gédéon : Le peuple est
encore trop nombreux » (v. 4). Cet ordre
est déconcertant ! Ce n’est plus un triage,
qu’on exige, c’est la débâcle. Ce n’est plus
de l’héroïsme, c’éSt de la folie. H reste trois
cents hommiêS, les lîiefflletirS, certes ; mais
trois cents.
Pour combattre c’est trop peu, pour les
faire massacrer c’est trop, Madian couvre
la valée comme une multitude de sautereilles. Il a pbuir lui la terreur qu’inspire
le nornbre et l’inconnu. .
Au-<iéssus du càmip'fàntiiïiquê, dans les
rochers, ils sont trois cents.
* S! *
« ...des trompettes et des cruches vides... »
(v. 16) . Quelle équipée grotesque ! Un vrai
carnaval. Et c’est une semblable troupe
qui va jouer,, avec son va-tout, les destinées du peuple d’Israël ? — C’est fou,
dira-t-on; mais c’est sublime. Dieu a marqué aUi front cliacun de ces désespérés qui
vônt tomiber dans le camp des Mâdianites
comme une allumette dans un baril de
poudre.
Dieu les a marqués, pour quel destin ?
^ $
Frères Vaudois, votts savez le reste.
Vous savez que ce fut cet héroïsmeJà,
tout aveugle et fou qu'il pût sembler, qui
eut la victoire. Comme il nous paraît
étrange, l’héroïsme de cette trempe ! U y
a pourtant plus d’une page, dans notre
histoire, qui pourrait rappeler l’éqiuipée des
trois cents et la fuite de Madian.
L’héroïsme de Gédéon a trois caractéristiques : Avant tout, l’Eternel parle, et
Gédéon obéit. Simplement, aveuglément.
Gédéon est l’instrument dans la main de
l’Eternel. Il se laisse conduire, lui qui conduit les autres.
Une deuxième caractéristique de Gédéon
c’est que, pour obéir à l’Eternel, il heurte
de front le bon sens lui-même, tel qu’on
le conçoit ordinairement.
Pour la guerre il faut des scMats ; Gédéon renvoie les siens. L’Eternel l’a
ordonné.
Ce n est donc plus un homme que notre capitaine hébreuîx ! C'est une machine,
et quel est son mérite ? Celui d’avoir accepté de ne point avoir de mérite. Lui, le
capitaine, n’est que le lieutenant du Dieu
des armées.
U reste homme, toutefois. C’est sa troisième caractéristique. Gomme un homme,
il a le sens d;u ridicule. A l’attaque par surprise, des trois côtés, que l’Eternel ordonne,
lui, Gédéon, ajoute la note fanfaronne des
cruches cassées. Je ne puis m’empêcher de
penser que, quelque grave que fût i’ex
pédition, il a dû bien rire cette nuitdà !
L’héroïsme de bon aloî est loin d’être toujours solennel.
^ ils*
La morale ?
Eue est facile à tirer : dans la grande
lutte du (bien conte le mal nous sommes,
tout à la fois, peu nombreux et trop nombreux. Peu riomb’eux parce que, tout calculé, nous voyons toujours les forces du
mal «comme uae multitude de sauterelles » ; trop nombreux parce qu’il y a parmi nous des tièdes et des indécis. Sachons
donc être seuls et vaincre en petit nombre.
Il faut de rï>éroïsme. C’est une grosse
expression pour dire que nous devons toujours sùivi-e, ençers et contre tous, la voix
de. notre conscièreé ; même et surtout lors^
qu’elle nous dit dê faire quelque chose qui
ndus sèitablè itnÿrudent êt qui demande du
courage. Nous levons être les instruments
de iDiêu.
Nous ne daviendrons pas des anges à
auréole, noiis resterons des hommes ; mais
de braves et honnêtes hommes, sachant
parler sé.ueusement, agir courageusement,
,..et rire parfois.
La bataille a besoin de ces 'guerriers-là,
et l’Eternel les a marqués au front.
Pour quelle destinée ?
La victoiré, soÿèz-en certains.
Guido Mîegge.
LE BLASPHÈME.
« L’Eternel ne tiendra point pour
innocent celui qui aura pris son nom
en vain ». Exode XX, 7.
Il y a des problèmes qui, malheureusement, sont toujours d’actualité, et sur les^
quels on,, doit revenir fréquemment, au
risque de se répéter, non pas dans l’espoir
trompeur de les résoudre définitivement,
mais dans le but d’appeler sur eux l’at*
tention de ,ceux qui désirent se corriger
de leurs défauts ou contribuer de quelque
façon à rendre meilleurs leurs semblables.
Nous disons problèmes, mais il s’agit souf*
vent de plaies, ,de vraies plaies sociales :
l’alcoolisme en est une, et le blasphème
une autre, des plaies d’une extrême
gravité qui préoccupent les hommes de
science, les églises, les philanthropes et
toutes les personnes qui voudraient une
humanité meilleure et délivrée de ses
chaîness.
Tout le monde sait que lé (blasphème est
une parole ou un propos outrageant pour
la religion ou proféré à l’adresse de la Di>vinité. Nous rangeons dans la catégorie
des blasphèmes les jurons, qui ne sont pas
toujours des blasphèmes proprement dits,
vu qu’ils consistent en mauvaises paroles,
en imprécations,,en malédictions visant les
personnes ou même les choses et que l’homme qui ne sait pas se dominer profère
dans un accès de colère.) Or,, c’est plutôt de
cette seconde forme de blasphèmes que
nous voudrions dire quelques mots.
Comme ü nous serait agréable de pouvoir affirmer catégoriquement que jamais
le juron et le blasphème ne souillent les
lèvres d’un seul Vaudois ! Or, s’il nous est
donné de constater, lorsque nous établissons des comparaisons, que cette plaie sociale est assurément moins répandue parmi
nos populations que parmi celles qui l’environnent et parmi celles de maintes régions de notre patrie, il nous faut, d’autre
part, avouer, avec un courage attristé mêlé
à un Sentiment de honte, que des Vaudois
*dé nos jours blasphèment. Je ne dis pfts
les Vaudois, mais des Vaudois, certains
Vaudois — parfois bons et estimables à
maints autres égards — sans principe(S
religieux ou même avec dés principes relh
gieux de leur façon, n’ayant pas d’empire
sur eux-'mêmes et ne considérant pas le
blasphème comme quelque chose de mauvais, de malséant, de déshonorant... j’allais ajouter de hête, dont ils devraient
, s’abstenir.
J'ai dans! l’idée que si les hommes vigoureux ou les jeunes gens dans la fleur de
i l’âge qui ont la fâcheuse habitude de ponctuer chacune de leurs phrases par un juron ou un blasphème ; .qui se surprennent
à injurier un instrument de travail quelconque parce que, par leur inattention ou
leur malad,resse, il ne fonctionne pas .selon
lèurs désinsi, ou une innocente boule qui ne
prend pas la direction qu’on aurait désiié
lui donner, ou s'arrête en route, oui dépasse
le but ; si, dis-je, ces hommes forts se rendlaient compte que le ,juron, lâché stupidemeut, est un signe de faiblesse, la faiMesise de celui qui ue sait pas commander
à ses nerfs où à son caractère einpofté,
; . I ■ f ’ ^ :
il est à croire qu’ils feraient des efforts
R* '
surhumains pour se corrigef : nous n’aimons pas être accusés de faiblesse et les
blasphémateurs sont d’abord des faibles.
S’ü's se disaient en outre que le juron
est encore stupide. Y a-^hiil rien de plus
stupide que d’invoquer ou de maudire lé
diable qui, probablement, ne songeait pas
à voüs ? Rien de plus bête , que de s’en
prendre là Un couteau, à une hache, à un
marteau, à une scie ou à tel autre instrument qui, mal dirigé, vous produit parfois
une blessure, tandis qu’il faudrait vous en
prendre à vous-même qui avez manqué
d’attention ou de prudence, exdüsivement !
Le juron n’est pas Sstingué, oh non î
L’homme bien élevé ne jure pas, quelles
que soient ses convictions religieuses ou
même s’iil n’a pas de convictions religieuses. L’homme distingué mesure ses paroles,
toujours. Le jpron vous humilie, vous
abaisse aux yeux de ceux qui. ne demanderaient qu’à vous estimer.
Enfin et surtout, le juron et le blasphème sont impies et sévèrement condamnés
par l’Ecriture. Les anciens Vaudois, d’après
le témoignage de leurs, ennemis mêmes, ne
blasphémaient pas. Blasphémer, le saint
nom de Dieu ou du Christ, quelle profanation dont ne se rendent jamais compte
ceux qui la commettent ! Dans la colère la
plus aveugle vous ne songeriez pas à insulter vos père et mère absents ou là maudire leur mémoire s’ils sont morts, et vous
iujuriez les noms bien plus augustes et
saints de votre Créateur et , de votre
Sauveur !
On a pu voir des jeunes gens, exempts
du vice affreux de blasphémer jusqu’à
l’époque de leur service militaire, qui, à
peine arrivés au régiment, ont subi lemauvais exemple des camarades « anciens ».
Certains jurons, d’usage courant à la caserne, leur ont semblé des marques de virilité (je vous demande !) et ils se sont
miis à jurer comme les camarades, les malheureux! Une détestable habitude qu’ils
apportent ensuite à leurs foyers, après le
congé, au grand scandale des pauvres
mamans.
Le blasphème est une plaie universelle,
on jure un peu partout dans le vaste
monde ; en France comme en Allemagne,
en Amérique, voire même dans la pieuse
Angleterre ; mais, à ce qu’il paraît, l'Italie
aurait la triste primauté du blasphème,
surtout dans certaines régions, telles que
la Toscane,,,1e Napoliitain eti notre {Piémont.
Voilà qui explique la vigoureuse campagne
menée depuis quelques années, en Italie,
contre le blasphème ; camipagne entreprise
au nom de la dignité de notre peuple par
des prêtres éclairés et pieux, et par quantité de bons Italiens sans distinction de
crédo religieux oU .politique, dans le noble
but de corriger les Italiens de ce triste défaut. Les ligues anti-blàSphèmes, lés conférences, les articlesi dé journaux et de revues, les brochures et tracts populaires
sont les armes de combat de ces nouveaux
apôtres. Et nous avons,le devoir de lies soutenir de notre sympathie et de les encourager dans leurs nobles efforts.. On n'arrivera probablement jamais à extirper la
« mcilu pjanta » de notre sol, mais il n’y a
pas de doute que le vaste mouvement antiblasphème ne tardera pas à donner des
fruits réjouissants.
Chez nous,, Dieu merci, le mal n’est pas
si grand qu’il faille recourir à une action
collective" ou à des Sociétés organisées pour
le combattre. Avouez, cependant, qu’il y
aurait, quand même quelque chose à faire.
Et à ce propos nous nous permettons d’engager nos Unibns de Jeunesse à choisir,
comme sujet d’entretien d'une ou de plusieurs de leurs séances d’hiver, le blasphème. En .outre, nous supplions les pères
de famille de surveiller toujours leur langage devant les enfants ; le jour où les
enfants et les jeunes gens ne surprendront
plus le blasphème et les jurons sur les lèvres de leurs aînés, marquera le commencement de la guérison d’Un mal qu’il faut
déraciner à tout prix. j. c.
Le nom Pellènc est peut-être eh relation
avec la famille qui compte des martyrs
parmi les Vaudois de Provence et de Calabre. Aux Vallées on le trouve, comme
nom de personnes ou de localités, au Val
Clusôn, à Boüvil, à iPramol, aux Vignes,
à Angrogne, à La Tour, à 'Bobi. Au Villar,
on trouve deux branches, les Pellenc et les
Pellenchioni ou Planchón. C’est cette brandie des Pellenc qui s’est le plus distinguée
dans l’histoire vaudoise.
Cette famille semble presque avoir conservé de père en fils le commandement des
milices de cette commune.
Au commencement du IT.me siècle, deux
frères, viesser Giuseppe e nvesser Giacomo,
tous deux capitaines, se signalèrent dans
les guerres de Charles-Emmanuel au Montferrat. Bons propriétaires de Subíase, ils
acquirent peu à peu d’autres possessions
au Vilar, à La Tour, à Saint-Jean, à
Eubiane.
¡Leurs fils, Paul feu Joseph, et Jacques
feü Jean, furent aussi capitaines, mais ia
peste de 1630 les enleva prématurément à
leurs familles. Jacques laissa deux filles,
dont l’une épousa l’historien et modérateur
Jean Lé.ger, tandis que le mari de l’autre
fut ce Michel Bertram Vffleneuve, qui, en
secret accord avec les ennemis des Vaudois,
joua un rôle louche dans l’affaire du couvent du Vilar.
2
Les deux fils de Paul, Joseph et Daniel,
encore jeunes lors de la mort de leur père,
furent impliqués dans l’incendie du cou>vent. Cependant, ayant pu prouver qu’ils
avaient été induits en erreur par Madame
Manget, ils furent compris dans l’aministie. Ce ne fut probablement pas sans qu’ils
dussent verser en cachette une bonne somme aux juges, dont la vénalité était bien
connue.
Au reste, Joseph mourut bientôt après,
sans héritiers, laissant Daniel tout seul
poûr représenter la famiEe. C’est ce qui
lui permit de remettre à flot ses affaires.
Aussi le voit-on acheter des fowrest à Earmadaut, à Pralacoumba, à Moumaur
d’amont, où une source porte encore le
nom de « Fontaine du capitaine Pellenc ».
Il mourut à son tour, vers 1671, laissant
un fils, Jean, qui, malgré son jeune âge,
s’était distingué comme capitaine après les
massacres de 1655. Il épousa Marie Charbonnier, de Bobi.
C’est leur fils cadet, Paul, âgé de 25 ans,
qui, lors de la débâcle de 1686, fut au nombre des Quatre-Vingts, qui opposèrent aux
armes ducales une résistance acharnée parmi les parois formidables des combes de
Subiasc et de Giaussarand, à Barmadaut,
à la Grande Aigu:ille, à Pbustî. Leur vaillance leur valut de pouvoir prendre la
route de l’exil, libres, l’arme au bras, emmenant les membres de leurs familes, qui
étaient en prison. Pellenc partit le 15 novembre, avec la première des trois bandes,
qui atteignit Genève le 25 ; üs étaient au
nombre de 80, en comptant les femmes et
les enfants. Ils durent déposer leurs armes
sous les halles de l’Hôtel de Ville ; mais
elles leur furent rendues quand on les fit
poursuivre vers la Suisse,
Pellenc se rendit à Neuchâtel, où se trouvait Henri Arnaud. Aussitôt, ils méditèrent
de rentrer armés dans leurs chères Vallées.
Sans doute, exaspérés par les horreurs
qu’ils avaient vues et subies, ils ne gardèrent pas leur plan assez secrètement, car
les espions, qui ne les perdaient pas de
vue, purent en informer la Cour de Turin. Le fait est que, dès le 3 janvier 1687,
la tête de Pellenc était mise au prix de 300
doppie (ou pièces d’or) pour qui le tuerait,
de 500 pour qui le livrerait vif. Afin de
faciliter sa capture, les sicaires étaient
munis de ce signalement remarquable :
« Il Paolo Pelienco del VÎUar, figlio di Giovanni, è un giovane d’anni 25 circa, di statura e corporatura mediocre, barba negra,
capélli negri, lunghi e distesi, faccia di colore olivastro e lunga, le ciglia negre, grosse
e unite insieme, li occhi grigi e grossi, con
la bocca alquanto larga, collo piccolo e
lungo».
Cependant, tout comme Arnaud et Janavel, Paul Pellenc échappa au fer des assassins. Il était à Bonn, dans l’armée de l’Electeur de Brandebourg, quand la date du départ pour la Eentrée fut enfin fixée. H
partit avec deux compagnons et retrouva
à Prangins deux autres Pellenc, l’un desquels était son propre père,
Paul Pellenc eut le commandement de la
compagnie du ViUar, et la relation du capitaine Robert affirme qu’« il pouvait incontestablement passer pour un des meilleurs officiers de la troupe ».
Ces mile héros avaient déjà traversé
la Savoie et franchi les Alpes. Il ne leur
restait qu’à passer la Doire et gravir le
Col de la Fenêtre pour atteindre les Vallées, quand le gouverneur d’ExiUes leur
barra le passage avec ses dragons, entre
Giaglione et Chiomonte. Pelenc fut chargé
de parlementer, mais le commandant se
saisit de lui et l’emmena prisonnier. C’était
le 24 août 1689, peu d’heures avant la bataille de Salbertrand. Se souvenant que sa
tête était mise à prix, le captif donna un
faux nom ; mais son signalement le fit reconnaître. On rappelle sa taille médiocre,
ses cheveux noirs, sa barbe châtain.
Aussi, le 14 septembre, dans une deuxième déposition, qui est conservée à Paris,
donna-t-il les détails qui nous ont permis
de le suivre jusqu’ici.
Arrêté par les Français, mais sur terre
de Savoie, il eut du moins la chance d’être
envoyé à Turin, tandis que les autres pri
sonniers allaient peiner sur les galères de
Marseille,. Après plus de neuf mois de captivité, il fut libéré, le 11 juin 1690, alors
que le duc se réconcilia avec ses compagnons d’armes sortis sains et saufs de la!
Balsiüe. J. J.
(A suivre).
Un usage barbare.
On ne peut évidemment pas qualifier
autrement l’habitude de nombre de bouchers de nos villages qui, à l’approche
des fêtes, adoptent comme moyen de réclame celui de tenir exposée, en un jour
de marché ou plus souvent le dimanche,
sur une place publique, la bête qu’ils
comptent abattre pour fournir la table
des bons villageois.
A la fin de décembre il fait souvent très
froid et les heures matinales choisies pour
l’exposition sont les plus froides de la
journée; or ce n’est certes ni très beau
ni très éducatif de voir, pendant qu’on
passe très pressés, une pauvre bête, sortie
juste alors d’une étable souvent excessivement chaude, qui, par ses beuglements
réitérés, semble vouloir invoquer la pitié
des passants qui ne changeront pas pour
cela leur opinion et leurs préférences* à
l’endroit de l’un ou de l’autre boucher.
Une sévère loi naturelle exige souvent
de l’homme qu’il fasse souffrir les animaux
pour se procurer un avantage. Dans notre
cas, il n’en est pas ainsi. Même au point
de vue strictement utilitaire, l’habitude
que nous déplorons est certainement
nuisible.
Une bête appelée à lutter pendant
plusieurs heures contre le froid et qui,
au lieu de se coucher selon son instinct,
se tient en agitation continuelle et beugle
à tue-tête, dépensera une somme remarquable de calories, pour lesquelles elle doit
consumer une certaine quantité d’ydrocarbonates qui forment son corps, que
le boucher n’aura donc plus à vendre et
qu’il devra quand même se faire payer
par les acheteurs des autres parties en
en majorant le prix.
Tandis que tout le monde se préoccupe de faire diminuer la cherté de la
vie; que les colonnes de nos grands
journaux sont pleines d’articles en ce
sens, il nous semble que l’économie proposée, si modeste soit-elle, mérite d’êjre
considérée, pour notre intérêt matériel et
pour notre meilleure éducation.
Rusticiis.
Unions Chrétiennes de Jeunes Gens.
Luseme St-Jean. Un bref compte-rendu
de l'activité de l’Union. Quoique, au commencement, ait persisté le mauvais temps,
néanmoins les premières séances de cette
nouvelle année de travail furent suivies par
un nombre toujours plus grand d’unionistes ; chose réjouissante en comparaison des
années précédentes, et l’on souhaite de
grand cœur que les nouveaux venus puissent trouver ici, dans ce milieu intime, ce
que leur âme désire. D’autre part, les membres acceptent avec plus d’empressement
les charges qu’on leur propose selon leurs
capacités, si bien que le travail résulte distribué entre tous. Ceci pour le bien spirituel ; quant au bien physique, il n’a pas
été négligé : plusieurs jeux sportifs ont
été organisés, mais on ne peut guère les
exercer régulièrement.
La réunion de prière du jeudi 18 novembre fut bien entravée par la pluie ; on
témoigna au pasteur M. Tron, à M. Barth.
Gfardiol et à ceux qui s’y trouvèrent, une
sincère reconnaissance pour l’aide donnée.
G. G.
Pour fêter la reprise des séances régulières au début de la saison d’hiver, les deux
Unions Chrétiennes ont organisé, mercredi
soir 8 courant, une soirée à laquelle participèrent les membres effectifs presque au
complet. On entendit deux vibrants discours, de M. Lupo, venu expressément de
Turin, et du Pasteur de la Paraisse, à la
suite desquels les jeunes gens récitèrent
une farce, et chantèrent un trio sicilien,
très comique, et les jeunes filles représen
tèrent une comédie en français et chanr
tèrent un Chant du soir. Inutile d’ajouter
que tous les numéros du programme furent chaleureusement applaudis.
— Dimanche 12 décembre, par une magnifique journée hivernale, a eu lieu une
réunion de jeunesse à laquelle prirent part
des représentants de La Tour et de SaintJean en grand nombre, d’Angrognei et de
Saint-Second en petit nombre.
Ont parlé suocessivement MM. Emile
Tron, Jules Tron et M. le prof. Falchi, qui
adressèrent des appels pressants aux jeunes à être des lumières, des caractères et
à avoir une vie utile aux autres. A ce propos M. Falcbi recommande vivement de
penser à ceux qui n’ont rien reçu de la vie,
et de venir en aide à l’œuvre de relèvement du juge Maietti, à iRome.
Après une fervente prière du Pasteur
local, et le chant d’un cantique, quatre jeunes hommes de |La Tour firent entendre
quelques morceaux de musique, tandis que
les jeunes filles de TUnion de Saint-Jean
se préparaient à jouer .ixne comédie. Ne
pas ouibliier le thé final, gentiment servi,
auquel tous prirent part avec enthousiasme, et les jeux de société'qui clôturèrent
cette belle réunion de jeunesse. Y.
— Aux Unions sœurs, vn salut cordial
et fraternel, un heureux Noël^ et une bonne
nouvele année !
CHRONIQUE V5UD0ISE
SOOSCRIPTION POUR LES CIPlLÈGES VAUOOIS.
Lisles précédentes L. 4.370,—
M. Louis Jourdan, Col. Valdense » 500,—
Total L. 4.870,—
Nous savons qu’une circulaire vient d’être
ou va être adressée à tous les ex-élèves de
nos Ecoles Secondaires, en vue de sdliciter
leurs dons pour nos Collèges. Il est à veine
besoin de leur faire, observer que i’Echo
des Vallées est prêt à recevoir et à enregistrer, au fur et à mesure, toutes les sommes qui ne sont pas envoyées directement
au Caissier de la Table. Nos colonnes sont
ouvertes à deux battants. Réd.
* * H!
puu. .C .UU..U...U.. a
Oblations : L. Pizzardi, La Tour, L. 50
- Robert Revel, 50 ■- Poliotti, 3Q0 - Architecte Charbonnet, 500 - Comm. David Pellegrini, 6(K) - Fernand Pellegrini, 600 - Pasteur François Peyronel, 15 - Prof. Edouard
Longo, 2l0 - David Hugqn, libraire, 5 M.me Marguerite Grill, iPomaré, 20 - Vente
cartes commémoratives, 409,05 - Vente
cartes libr, La Tour, 21,80 - Vente cartes
Genève, 4 francs suisses - Intérêts Banco
Roma, La Tour, 45,85 - Divers, 60.
Total L. 2.696,70.
Il reste à recevoir L. 5.140, que le peuple vaudois ne voudra pas laisser pe,ser
sur ceux qui ont eu tout le souci de
l’organisation.
LA StPBZlA. IDimanche 26 décembre, à
4 h. pom. (are 16), dans le temple de Casa
Alberto (Mission du rév. A. E. Pullen),
M. le pasteur A. Muston présidera un
culte avec Bainte-Cène i>our tous les membres de l’Eglise Vaudoise résidant en cette
ville.
Prière aux familles qui y ont des parents ou amis de leur communiquer cet
avis. A. MIltston.
LA TOUR. Les «conférences de SainteMarguerite » ont repris dimanche dernier
par une causerie, aussi originale que pratique, du prof. M. Attüio Jalla, qui entretint et intéressa vivement le nombreux
public des « différentes activités des Unions
de Jeunes Pilles » ; œuvres religieuses, sociales, d’assistance, d’instruction et d’éducation, de culture, etc. Un magnifique programme, nullement impossible à réaliser...
là où l’on peut compter sur l’esprit d’initiative et de sacrifice de bon,nombre d’unionistes. Je n’ajoute pas que l’orateur fut
remercié par les chaleureux applaudisse
ments de la jeunesse — nombreuse — présente à la conférence.
:ü h: «
Le cinéma du Teatro Trente a déroulé,
à plusieurs reprises déjà, un film, instructif et surtout éducatif, sur les Dix Commandements qu’on pourrait intituler, avec
plus de précision, Israël en Egypte, à travers la mer Rouge et le désert de Sinœi.
Quoique le récit biblique ait subi certaines
« modifications » probablement exigées par
notre milieu italien, tel qU’il est donné il
va contribuer à faire connaître un peu
l’histoire biblique à ceux qui n’en savent
rien et à rafraîchir la mémoire de ceux qui
»
avaient oublié bien des choses. Nos écoles
secondaires et primaires de La Tour et envircns ont donc été bien inspirées en assistant en corps à la « représentation »
donnée tout exprès pour elles dans l’aprèsmidi de lundi dernier.
H» ^
Nous sommes informés que notre Chorale chantera, au culte du matin de Noël,
une ancienne Berceuse de Noël.
— Vendredi 17 courant, ù 20 h. 30, le
prof. Falchi tiendra, au « Teatro Trento »,
une conférence avec projections sur la Finlande. Se procurer les billets d’entrée chez
MM. Jouve, tailleurs - Via Roma,
M. Pierre Gay, géomètre, est décédé soudainement, dans l’après-midi du 14 courant,
à l’âige de 71 ans, après une longue infirmité qui le clouait sur son fauteuil depuis
quelques années, lui laissant cependant
l’ussge de toutes ses facultés.
M. Gay était favorablement connu à La
Tour et dans les comm,unes du voisinage
en sa qualité d’arpenteur, une profession
qu’il exerça sa vie durant avec une rare
compétence.
Vaudois de cœur et de tradition, jusqu’au bout des ongles, mais sans intransigeance au point de, vue du dogme, M. Gay
aimait ses Vallées et leur histoire qu’il
connaissait à fond et dont il se nourrissait, surtout au fônrc «U, cv,.. '
nées. Doué d’une intelligence ouverte, d’une
culture au-dessus de la moyenne, esprit
caustique et aimablement railleur, M. Gay
avait une conversation toujours assaisonnée d’esprit, des plus intéressantes, qui le
fera regretter par ses nombreuses connaissances et surtout par les amis auxquels il
sut demeurer fidèle dans la bonne comme
dans la mauvaise fortune.
A l’occasion de ses funérailles qui vont
avoir lieu aujourd’hui même — jeudi 16
courant, à 3 h. de l’aprèsnnidi — on ne
manquera pas de mettre en relief les belles
qualités qui l’ont distingué et le font
regretter.
En attendant, nous nous unissons aux
amis du défunt pour dire à la veuve, M.me
Caroline Gay-Durand, a ses deux fils, à ses
trois filles, ainsi qu’à tous les autres parents, toute notre plus vive sympathie.
PRAMOL. Visite d’église. Le temps semblait vouloir nous être tout à fait contraire.
La neige d’abord, et il en est tombé un
beau tas sur ces liauteurs ; ensuite un vent
assez fort s’est mis de la partie, ce qui
faisait craindre des routes impraticables.
Mais rien n’y a fait.
D’abord notre surintendant de District,
M. le pasteur Louis Marauda, n’a pas
craint nos circonstances de temps peu favorables, et il est venu à nous ; ensuite
l'état des routes, quelles qu’elles fussent,
n’a pas empêché notre monde d’accourir
nombreux aux réunions dans différentes
écoles, et au culte de dimanche 5 courant.
M. Marauda aura remarqué la vive attention avec laquelle tout le monde l’écoutait dans les différentes assemblées. Cette
même attention était aussi frappante chez
les enfants de l’école du dimanche, toujours bien fréquentée, où le Pasteur de
Pignerol a aussi eu la bonté d’expliquer la
leçon du jour.
M. Marauda se sera bien fatigué : mais
qu’il sache que cette église lui est très reconnaissante pour son excellente visite.
Nous demanfions au Seigneur que ses
prédications si vivantes, si pratiques et si
3
I
f
L
r
¡Í.
profondément senties, portent des fruits
abondamment bénis dans les coeurs de ses
nombreux auditeurs. Tout le Consistoire
exprime à M. Marauda sa vive reconnaissance. p. c.
SAfNT-JEAN. Mercredi matin, 8 courant, a eu lieu l’ensevelissement de Made. leine Combe veuve Ricca, âgée de 72 ans
. et née à Angrogne. Le service funèbre fut
présidé, en l’absence du Pasteur, par M. le
pasteur émérite B. Gardiol. Toute notre
sympathie à la famille en deuil. Y,
:i: ^ «
Le Camp d’hiver de Taormina
pour les Jeunes Gens des Unions de la Sicile et du Midi, est désormais une institution. Le 5.me de la série sera ouvert du
26 au 31 décembre et sera — dit-on — particulièrement intéressant. Figurent au programme des études et des cultes de MM.
Bonavia, Taylor, G. Fasulo, T. B. Castiglione, entre autres, sans compter la partie
récréative : chants, jeux, excursions, etc.,
et les discussions.
Pour les six jours,, nourriture et logeiment, L. 60 ; pour un lit à part, L. 4 par
nuit.
S’adresser, pour les inscriptions, à :
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est en vente (prix : L. 1) à la « Bottega
della Carta» et à la Librairie Hugon, à
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s'adresser à la Tipografìa Alpina - Torre
Penice.
IVonYclIcs de la Semaine.
Mercredi 8 courant a commencé, au Sénat, la discussion sur le décret autorisant
l’émission d’un nouvel emprunt /national
pour la défense de notre lire. Dans la
séance du 9 courant, après quelques appréciations du sénateur Wohemborg au
sujet de la conversion obligatoire des bons
du Trésor, le núnístre Volpi a fait une exposition financière très complète. Au sujet
des conditions de notre bilan, l’éminent
hommq d’Etat a affirmé que le résidu pour
l’année 1925-1926 s’élève actueUtement à 2
milliards 268 millions, ce qui fait que le
bilan qui, en 1922, était en déficit pour
plus de 15 millliardis, aurait été amélioré,
durant ces quatre dernières années, de
près de 18 milliards. On relève en outre,
aiïirme le Ministre, une augmentation du
36 0¡0 dans les entrées ; une réduction du
5 (ijO de la dette publique intérieure, et
du 83 0|0 pour la dette extérieure: une
amélioration du 30 OjiO dans le change de
notre monnaie depuis le mois de juin, qui
semble devoir encore augmenter sensiblement grâce au succès obtenu dès à présent
par l’emprunt du Littorio. « La solidité
actuelle de la lire — a dit MJ. Volipi —■
donne l’assurance certaine que le prix en
gros des marchandises continuera à baisser
et aura aussi une répercussion sur les prix
au détail». Enfin, en parlant du nouvel
■emprunt, le Ministre a exposé quels sont
les résultats que le Gouvernement se propose d’obtenir, de là son utilité pour arriver à l’amélioration de la lire en éloignant
le danger de l’augmentation de la circulation monétaire qui aurait été inévitable.
Inutile de dire que le puissant discours a
été chaleureusement applaudi et que le
décret en discussion a été approuvé à une
très forte majorité.
Le Conseil des Ministres, qui s’est nouvellement réuni le 10 courant, a pris d’importantes délibérations en matière d’économie nationale. Entre autres, l'obligation
a été faite pour tous les commerçants,' présents et futurs, de déposer une caution,
en titres de l’emprunt actuel, allant de 500
à 5.000 lires, selon l’imiportance du commerce exercé. Cette mesure aurait pour but
de limiter le nombre des revendeurs de
denrées de première nécessité, qui se multipliaient comme les champignons. D’autres
dispositions ont été prises en matière
d’œuvres publiques, de crédit et de combustibles pour moteurs, à essences ; le Conseil a décidé aussi la constitution d’une
organisation nationale en vue du grand
développement qui devra être donné à l’industrie de la soie.
La « Tribuna » annonce que la conclusion
du traité italo-allemand est désormais un
fait accompli. Dans quinze jours MM. Mussolini et Stresemann devront le signer, probablement à Milan.
La Chambre a repris ses travaux le 14
courant pour une session de 6 jours, afin
d’examiner plusieurs projets de loi présentés par le Gouvernement, dont l'un des
plus imijortants est celui de l’institution
du Podestà dans les, communes ayant plus
de 5.000 habitants.
Une bande de féroces malfaiteurs, recherchés par la Justice pour une suite d’assassinats perpétrés en Lombardie durant ces
derniers temps, a tué, récemment, dans les
environs de Ventimiglia, trois carabinieri
et un milite fasciste qui avaient voulu les
empêcher de traverser les confins pour se
réfugier en France. ¡Etes funérailles très
solennelles ont été faites aux quatre victimes tombées en accomplissant leur devoir.
Au dernier moment on apprend qu’un,des
bandits, qui avait pu ®e sauver en France,
vient de se tuer pour échapper a,ux poursuites de la gendarmerie française.
—■ Genève. Le Conseil de la Société des
Nations s’est réuni pour la 43.me fois à
Genève. Rien de nouveau à signaler au
sujet de ses délibérations, si ce n’est la
décision prise le 12 courant de rappeler, à
la fin de janvier, la Commission interalliée de contrôle militaire sur l’Allemagne.
Pendant que le Conseil de la Société te-^
nait ses séances. Une agréable surprise a
été faite à MM. IBriand, Stresemann et
Chamberlain, et à l’auteur du plan des
réparations, M. Dawes. Le Comité Nobel,
présidé par le Recteur de l’Université de
Oslo, vient de leur décerner le prix pour
la paix. Les,quatre éminents personnages
devront se partager... en paix une somme
équivalant à plus de 700 mille lires. Il faudra cependant qu’ils continuent... à ,1a
mériter.
Yougoslavie. AJa suite de la démission
de M. Nincic, ministre des affaires étrangères, déterminée par la conclusion récente
du traité italo-albanais, le Ministère yougoslave est en crise. Le pvésid&nt Uzzanovich
a présenté la démission du Cabinet au
roi, qui a tout de suite commencé à consulter les chefs des partis. A lui certain
moment, il semblait que M. Pasic aurait
repris le pouvoir quand, soudainement, le
plus grand homme d’Etat yougoslave est
mort à la suite d’une attaque d’apoplexie.
Ainsi la solution de la crise est-effe sensiblement retardée.
—■ Japon. L’empereur du Japon, gravement malade depuis quelque temps, est
entré en agonie.
— Roumanie. L’état de santé du roi Ferdinand n’est guère plus brillant. Dans l’entreteraps il paraît que les intrigues continuent à cause de la régence future du
royaume dont on voudrait exclure la reine.
t.
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pianoforte. Volume 1°. — Pubblicazioni
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premier d’une œuvre théorique pour l’enseignement du piano, destinée à opérer un
changement radical dans la pédagogie musicale actuelle. L’auteur l’appelle esercizi
nmscolari e di prensione, et donne une
très grande importance à la préparation
de son âève par le moyen d’une gymnastique de tout le corps pour acquérir de la
souplesse ; il ¡se fixe ensuite sur les muscles des bras des mains et enfin des doigts.
Si cette rnéthode peut sembler tout d’abord
bien nouvelle et même assez étrange, il y
a là, néanmoins, du bon, beaucoup de bon,
en ce qui concerne la base solide à donner
à qui veut faire une étude sérieuse.
Nous ne pouvons cependant pas approuver toutes les innovations, parfois un peu
hardies, de l’auteur. n. b.
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Un très vieil ami qui se recommande de
lui-même et que les fidèles lecteurs voient
toujours arriver avec bonheur. H a subi
certains changements, cette année, qui seront probablement du goût de maintes personnes. Nous regrettons, quant à nous, les
« articles » pour chaque mois qui figuraient
dans la plupart des almanachs des années
précédentes et qu’on a remplacés par le
Notiziario. (Plus l’almanach contiendra d’articles instructifs et intéressants, et mieux
il atteindra le but sjpécdal qu’il se propose.
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BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
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MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastx>re : Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
F^ROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Sig. Elio Eynard, cand. teol.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal J.
S. GERM. GHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Souìler.
PRA DEL TORNO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
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AOSTA - Chiesa : 3, Rue Crolx de Ville Pastore: Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Via
Roberto da Bari, 106.
BENEVÉNTO - Cliiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang., Casa Boglietti, Biella-Piazzo.
BOHMLLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
BlUour, evangelista.
BRESCTA - Chiesa : Via del Mille, 4 - Pastore :
Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaceàro - Pastore : Alberto Billour, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via iMaida, 15 Sig. C. Bonaria, evangelista, ivi
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Pubblici - Pastore: A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumaclda, 22 - Pa_ store : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. G. Scarinci,
Comunale, Casa Munez.
Bert, evang., da Siisa.
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D. Rerei, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi
r-riTTnlf'* Alessio, candidato teol.
- Chiesa Evangelica.
3TOVADOLA - Oiiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Pie^“zianoevangelista.
FIRENZE - Chiesa: Via Serragli, 51
store : V. Somraani,’ ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13
tore : E. Meynler, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Sem Benelll, 6 - Pastore: ferado dalla, Corso Vittorio Enianuele III, 34.
EvangeUca - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Curtatone, 2.
Si,
LlV^liÌn’^h-^^ - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi
LUOCA - Chiesa: Via Cràlli Tassi. 18 -■ Culto
c«ni Domenica alle ore 17.45 - Pastore
iXr^' Muston, Via Montebello, s"
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore ■
„„Benvenuto Celli, da Verona
MESSINA - Chiraa : Via Maddalena, 120 - Pa= Emilio Corsani.
<5icva°ni in Conca Pastore : V. AJ^rto Costabel, Via Trias io,
1^-.r > Fabbri, 9 - Pastore :
NaPtiTt ® Stradivari. 1.
NAPOLI - Ciu&sa: Piazzetta Tagllavia, 25 i Davide Forneron, ivi.
^ioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, Ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. E. Salerno,
evangelista. ’
PACHmo - Chiesa EvangeUca - Pastore : S.
Cblnccr.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
■ Cihiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: ArEvan.gelico.
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Carlo Alberto.
PISA - Cliiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa EvangeUca - ¡Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica i Sigv EnCorsani, anziano-evangelista emerito.
ROMA - Chiese: Via Quattro Novembre, 107
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Boslo, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Car■ Paetore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa; Corso Cristoforo Colombo,
13 - Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè
Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACiJSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18 - Pastore : S, Ooluccl.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio MLscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(an^lo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto. 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa : Vìa S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco. Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chie.sa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Forttiosa) - Pastore ; Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Dim- ■
■ mo) - Pastore : B. Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa EvangeUca - Sig. T. R.
Castiglione, candidato teol.
Il cullo principale si celebra in Mie le
Chiese alle ore 11 circa dèlia Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo LSper, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Gassa,
42, Roma (26) - Professori : È7. Rostagno,
Em. Comba, T. Lonpo.
UFFlìjÌO PtiBBLlCAZIÒlÌl - Torre Prilice,
Via Arnaud, 31, — Commissione delle pvbblicastoni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig._ U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier. sig. V. Perazzi
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pcllice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Poraaretto - Direttore •
L. Marauda, Pinerolo
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUìce . Direttore ; Pastore F. Grill.
CONVITTO Maschile - Pomaretto - Dìrettrice : Siig.na Sofla Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice ; Sig.na A. Vineon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI
VALDESI - Torre PeUice - Presidente:
Prof. Giomnui Jalla.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice : Suor J. Cupnv.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice: Suor Ida Bert.
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-^BBERTO » - Lii.serna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Benep. '
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pel■ l^irettrìce ; Sig.na Adele Arias.
OSPpALE EVANGELICO - Torino, Via BerDirettrice: Suor Lidia Paspvet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chlsone
ORFANOTROFIO MASCHILE (IriRuto cS
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore F. Smnmani,
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valle* Direttore: Pastore F. A. BiUour.
ASILO PEI VECCHI - Liiserna S. Giovanni
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PoranO’ Grotte. Pachino, Palermo, Riesi’
Rio Marina, Salle, Sanremo, Vallecrosia,
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seille, et 1926 - Nicolò Zum'no, GencvaNervi - iFbns-Karrer, Torre PeUice (5) Mauri O. G., Napoli - Boldrini-Gay, Torino
(2) - Garrou Emilia, Id. - Berlin Catherine, Torre PeUice (2) - SeUi Ninette,
b. Germano Chiisone (2) - Lydie Hinckley,
Surn^ Maine - Gysel Peyrone] Madeleine,
¿■Uriah (1) - Jaume CJélestin, Bandol sur
mer (1) - IDurand Albertine,. Nice (6) Mane Buffa, Angrogne - Malan Arnold, Nice
(3) - Peyrot G. Francesco, Pinerolo - Malan
Arnaldo, Torino (10) - Micol Ferdinando,
maresciallo RR. CG., Id. - Pons Madeleine, [Ridaretto, 1926 - Vicino Torre
PeUice (2) - Vedova Ernest Malan, Torino
(10) - Bonnet Michele, Id. » Bonnet Cléu
mentine, Luserna S. Giovanni - Benech Ernesto, Id., et 1926 (2) - Ribetti dott. Th.,
Pittsburgh, et 1926 - Vinçon, Torre Pellice
- Vinçon-Meynier Elisa, S. Germano Chisone - Vinçon-Postan Judith, San Secondo
- Pons Jean Pierre, Saint-Sauveur, 1926 Peyran Adèle, Torino - Bonetto Celine,
Nice (1 semestre) - peyrot veuve Davit,
Luserna S. Giovanni (10) - Gaudin Michel,
Prarostino - Forneron Jacques, Id., 1026
- Gay Jacqueline, San Secondo di Pinerolo
(2) - Rivoira Davide, Id. - Pacchetto Margherita, Id. - -Ebnnet Lina, Torino - Pascal
maresciaUo RR. CC., Tbrino - Pons MadeMarie Buffa, Arigrcgne - Malan Arnol, 'Nice
(2) - Garrou Emilia, Torino - Bertin CaE. Mica!, Milano (8) - Bradley Joséphine,
Torre Pelice (5) - Robert Paolina, Luserna
S. Giovanni (2) - Barai Alfred, Labesson,-.
nie (2,40) - Scha’ck Elisa, Torino - C. Muston, Whonnock- B, C. - Grill Amedeo, PSnerolo (2) - Georges Robson, Edinburgh.
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