1
Soixantième aamée.
11 -A-wil »1924
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PARAÍSSANT CHAQUE ViENDREDl
mttiX iJD^AB^ÜNEMENir ;
Ber . an Pow <6 oiaoia
Vallées vj&iudoises ........
Italie (en dehors des IVallées)Æt Colotwes
Etranger .................................
Plusieurs .abonnements à la iriême adr^se
Etats-Unis d’Amériique . . . . . , .
iL. r8,
» 10,—
»
> 19,—
l don.
3
6,
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Vt à0ÿL
On s'abonne : à Torm Pellke, au ‘B^eau dlAdministeation de ' f.Écho (Via
Arnaâid, 31); dans toutes les paroisses, t*ez MM. les iPasteure.
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•MS. Le Numéro: ÏO centimes w
Que toutes les isiioses vraies, bonaêtes, iustes, paves, aimables..... d^nes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV. 8).
8
s
8
3
Que Yte oui soi! il
(Du Christianisme).
Avec des ^gn(fications peut-être un peu
différentes, nous trouvons trois fois dans
le Nouveau Testament cette opposition du
OMtrCt du non. Dans le Sermons sur la montagne (Matth, V, 37) et dans l’Epître de
Jacques (V, 12),, si remplie des termes mêmes qu’avait employés Jésus, il s’agit de
proscrire le serment ou la coutume de Jurer ; le oui ou le non doivent suffire aux
•enfants du royaume pour affirmer leiur
pensée : et nous Savons que, certains chrétiens voient dans la défense de Jésus
■« Ne jurez point, point du tout », l’interdiction fd’ajouter quelque chose au oui, oui,
, '— non, non.
Saint-Paul qui se souvenait de ces paroles de Jésus, et qui voulait justifier sa prédication, et celle de ses disciples, atteste et
prouve, que de même que Jésus-Christ n’a
pas été « oui ou non », et qu’« en lui il n’y
I a que « oui », la parole que lui, Paul, et
' Silvain, et Timothée, adressent aux Corinthiens (2, Cbr. I, 16) n’est pas tantôt oui, tantôt non ». L’apôtre, le chrétien
le plus humble, ji’a comme on dit, qu'« une
parole». Il n’enæigne ni en public, ni en
particulier, ni de vive ' voix, ni par >écirit,
le blanp et le noir, le pour et le, contre.
Quand il promet, c’est pour tenir ; quand
il affirme sa foi, il la confesse sans ambages ; quand il rapporte ce qu’il a vu et
entendu, son témoignage est absolument
fidèle. Pas d’embellissements qui seraient
des altérations de la vérité ; pas de résolutions « prises selon la chair », c’est-à-dire
inspirées par 1^ passions du moment,
promptes à se refroidir, ou par une brusque décision qui n’est pas la traduction
d’une volonté arrêtée.
Certes nous admirons l’apôtre, et nous
sentons bien qu’il dit vrai, en témoignant
ainsi pour lui-même. Mais comme il y a
peu d’imitateurs parmi nous — et que
nous sommes loin, très loin de cette droiture absolue ! Il «’entend pas dire qu’il a
toujours raison et qu’il n’a pas besoin de
se corriger ou de rétracter, comme ferait
un orgueilleux, incapable de confesser une
erreur, ou même une imperfection. Mais
encore une fois, son oui edt un oui, et son,
non est un> non. Hélas que de gens, même
des chrétiens, qui, pour des raisons diverses, ne mettent pas de sonorité dans leur
oui, affirment sans affirmer tout à fait, et
nient avec la même imprécision. Pourquoi
donc ? Par une sorte de diplomatie, par
peur de se compromettre, ou par désir de
se ménager un© porte de sortie, un chemin de traverse — ou encore parce qu’ils
craignent les effets produits par une parole trop franche qu’on ne pourrait plus
reprende après l’avoir lancée dans la circulation. Ils ne vont pas précisément jus^*à ne dire ni oui, ni non — c’est quel«ïuefois impraticable, et on s’en tire en disant à la fois, ou successivement, le oui ou
ie non. On le fait par habilité, ou par
crainte, avons-nous dit : on le fait aussi
Par habitude mondaine. Le monde n’aime
Pas les opinions tranchées, les solutions
" Pettes, les contradictions formelles : de là
PP langage dont l’art suprême est de ne
froisser rien n’y personne, d’arrondir les
angles on êe sdis^muler la Æstanse entre
le oui et le npn. <
Wous diî«z !peut-être : Mai® ce sont des
fotaïxes de JnansQsqge- que vous indiquez là?
Précisément, mais on .évite de mentir ouvertement ; on ment ipartieîleinent sans
mentir tout à fait, et'ibest quelquefois difficiteriide fixer fe pwt o'û la vérité devient
mensonge.
Peuferêtre eneore direzrvous que des
^chrétiens sont in,capables sde trahir, de
frauder jja vérité ? .Je vouârais le croire,
mais je ne le crois pas.
D’abord ■— et é’e^ % .seule .concession à
faire — il est quelquefois difficile, malgré
notre volonté arrêtée, d’.êtï'e tout à fait véridique. Eapporter exactement es qu’on a
entendu, ce doit être une tâche bien rude,
car bien peu 4e gens s’en acquittent en
conscience ; déformer la vérité, <^îa nous
est presque naturel, tant il est vrai,
comme dit le Psaume CXVI, 11, que :
« Tout homme est menteur » ; il faut un
effort pour résister à la tentation d’embellir ou enlaidir, surtout quand on y a quelque plaisir ou quelque intérêt. Il faut une
conscience bien scrupuleuse pour nous retenir sur la pente de l’exagération, de la
flatterie, du dénigrement...
Et bien, les chrétiens, fort exacts dans
leur dévotion et sincères dans leur confession de foi, appartiennent, pourtant, à
cette espèce amphibie qui nage aussi aisément dans l’eau trouble qu’elle marche sur
un terrain ferme|. Vous en avez tous rencontré quelques^-uns dont on était obligé de
reconnaître que leur parole n’était pas
sûre (c’est une manière délicate d’atténuer notre jugement) ; que leur. langue
avait des retours et des détours ; que pour
des raisons diverses, on ne pouvait comp- ^
ter, tout chrétiens qu’ils sont, sur leprs
affirmations ou sur leurs promesses.
Qn peut même aller plus loin. Quelquesuns peuvent en, venir à ne pas clairement
distinguer le vrai du faux, à vivre et à
parler dans l’à peu près, dans le clair-obs'cur ou te brouillard — et par conséquent
à faire douter de leur sincérité à la mesure
qu’ils doutent eux-mêmes de la véracité
des autres.
Nous ne sommes pas surpris que la Parole de Dieu parte si souvent de ce sujet,
mais nous pouvonjs nous étonner — et nous
humilier — que l’enseignement et la pratique de l’Evangile, tant de siècles après
les écrits de l’Ancien,Testament (Proverbes, prophètes), et tant de siècles après
Jésus-Christ et ses apôtres, n’aient pas
rendu le mensonge, plus haïssable, et que
Pascal ait pu écrire ailleurs que dans (tes
Provinciales :
«L’homme donc n’est que déguisement,
que mensonge et hypocrisie, et en soi-même et à l’égard des autres. Il ne veut pas
qu’on lui dise la. vérité, il évite de la dire
aux autres, et toutes ces dispositions;, si
éloignées de la justice et de la raison, ont
une racine natureUé dans son cœur ».
Ici une pensé© douloureuse me traverse
et ce nfest pas la première fois : Il est relativement aisé de fulminer contre le mensonge ; .mais s’il est si répandu qu’on a pu
dire, il y a des milliers d’années, et qu’on
peut dire encore : « tout homme est menteur », pourquoi, et de quel droit serionsnous en dehors de cette condamnation gé
nêiale ? N’av(His-nous pas pour premier
devoir de vérifier si dans le domicile intérieur de l’âme chrétienne il n’est pas resté
de ce vieux levain que la loi juive prescrivait -de détruire, si notre oui eA oui,
s’il y a dans notre cœur renouvelé assez
de sfmp&ffé pour haïr toute duplicité'! (1).
B. C.
(1) L’ar-tlcle ei-cles,sus est run des morceaux
(jui composent le volume : Vertus modestes.
Ge, volume, qui va paraître, très procliainemeut, est un uecuieil de méditations de M. Ben.jamin Couve. .(iV. de la B.).
Menus propos
----------
Ceax qui ne veulent pas de charges.
U y a ceux qui les ambitionnent, qui en
ont beaucoup, qui ©n voudraient encore,
epi les voudraient toutes si cela était possible. Des ambitieux, de vulgaires ambitieux, dites-vous. Pas nécessairement. Il
s’agit assez souvent de gens dévoués au
bien public, toujours disposés à se sacrifier pour leurs semblables, à embrasser
toutes les bonnes causes, à payer généreusement de leur personne ; de très braves
gens, sincèrement convaincus que leur
coflaboration active est non seulement
üfile mais indispensable. Si donc il est
i^permis de blâmer les personnes qui ne
■sollicitent les charges publiques que par
ambition, que pour l’honneur qui leur en
revient, il faudrait plutôt encourager et
louer celles qui ne demandent qu’à s© rendre utiles... à la condition cependant que
leur dévouement ne cache pas d’arrièrepensée.
Mais, pour nous en tenir à notre sujet,
il nous faut parler d’une tout autre catégorie de personnes, à savoir de celles qui,
déguisant te plus parfait égoïsme sous
une modestie de surface et quoique singulièrement qualifiées pour remplir telle ou
telle autre charge civile, administrative,
sociale ou ecclésiastique, se refusent et se retranchent constamment derrière leurs devoirs de famiUe, de profes^on ou de métier, qui tes ab«)rbent complètement. D’ailleurs, ajoutent-elles, en manière d’excuse
suprême, npus naanquons d^ aptitudes et
des qualités nécessaires à bien remplir la
chargq que vous nous offrez. Et ils se dérobent, avec l’illusion d’avoir donné un bel
exempte de modestie. Or, nous savons tous
que, dans la plupart des cas, toutes c©s raisons ne valent ateolument rien et ne
servent même pas à masquer - aux
yeux de ceux qui savent - le plus déplorable désintéressement pour tout ce qui ne
les touche pas de très près ou ne leur rapporte rien. ' '
Vous pouvez lire assez fréquemment,
darfâ les journaux, des faire-part conçus
à peu près en ces termes : « X., décédé à...,
après toute une longue vie entièrement
consacrée au travail et à sa famille, etc. ».
Et l’on croit que c’est là 1© plus bel éloge
qu’on puisse faire d’un brave homme. Oh !
je sais, on ne pourrait pas en dire autant
de tout 1© monde, et c’est déjà quelque
chose que cet éloge funèbre s’il peut êttee
décerné sans flatterie. Mais vous lisez, entre les lignes, que ce brave Èomme n’a jamais songé qu’à ses affaires personnelles,
qu’à grossir ses revenus, n’a jamais eu de
soucis que pour les siens, ne s’est jamais
préoccupé que de l’éducation ou de l’établissement de ses enfants. Hors de là, rien
ne l’a touché : il a vécu en étranger au
milieu de la société qu’il a ignorée et dont
il fut ignoré. Vous voyez donc qu’il y
aurait quand même quelque chose à ajouter à son éloge funèbre.
Chacun de nous a des devoirs envers la
société, aux points de vue scxîial, politique,
civil, ecclésiastique et religieux. Cette société a des rouages multiples qu’il faut
faire fonctionner coût© que coûte. Nous
avons des institutions et des sociétés de
bienfaisance, des œuvres sociales et de relèvement, des comités et des administrations ; il y a des initiatives urgentes à
prendre à l’occasion de calamités publiques, des fonds à recueillir et à gérer. Oû
en serions-nous si l’on ne pouvait compter
sur l’abnégation et le dévouement des
hommes et des femmes disposés à se sacrifier pour le bien public ? « Ceux qui ne
veulepît pas de charges», en possédant les
qualités voulues pour les remplir, ne se disent probablement pas que leufNmllaboraition serait des plus efficaces, et que, à la
suite de leurs refus obstinés, il faut nécessairement avoir recours, parfois, à de
moins capables ou surcharger ceux qui portaient déjà des poids écrasants, et qui seh
ront dans l’impossibilité absolue de consacrer le temps et tes soins nécessaires à s’acquitter convenablement des nouvelles fonctions qu’on leur impow.
« Celui qui n© v©ut pas de charge » fait
dire à d’autres égoïstes comme lui : « En
voilà un qui ne se mêle pas de ce qui ne le
regarde pas, qui n’a pas la moindre ambition, qui ne s’occupe que de ses affaires et
de sa famille. Quel brave homme ! Ah, si
tout 1© monde était comme lui ! ». Ah, bien
oui ! si tout le monde était coonme lui, nous
serions bien avancés : il n’y aurait plus de
vie sociale possible, et toutes nos œuvres
périraient. ?• c.
Les dangers de Funité.
Supposons, pour un instant que, d’un
congrès œcuménique, où auront été représentées 1©3 plus importantes fractions de
la chrétienté, il puisse sortir un pacte
d’union, même à base de bien des compromis, qui abolisse les dénominations confessionnelles existantes et les fonde ou les
confédéré en une seule et ;grande église.
— (Nous n’avons pas à rechercher ici
si sa constitution aurait une forme hiérarchique' ou parlementaire).
Ce fait assurerart-il, d’une part une plus
parfaite compréhension de la vérité chrétienne, une plus fidèle application de ses
principes au sein de l’humanité, et d’aütre
part une plus riche manifestation de vie
religieuse, une piété spirituellement plus
vivante dans les membres de l’Eglise Unie?
S’il faut nous laisser instruire par l’expériepee des siècles précédant la Réformation, lorsque l’unité de l’église chrétienne
a semblé subsister malgré des luttes intestines, des tendances séparatistes, des courants hérétiques, nous ne saurions répondre affirm,ativement. Loin de là, la préoccupation dominante de maintenir, à tout
prix, l’unité extérieure de l’église a affaibli son témoignage chrétien, à obscurci la
supérieure vision spirituelle de la foi évati
-ir
2
gélique, a remplacé les vgénéreuses pulsations de la vie religieuse, par Îesireffrains
mécaniques de froides formules et,la vaine
répétition des mêmes rites. En %n mot,
l’unité a été supplantée par Tuniformité.*
Ne se,rait-ce pas euicore le danger que courrait, au présent, une nouvelle Eglise
unifiée ?
Rappelons, ensuites, qu’ime de sés plus
nombreuses parties constituantes serait
précisément la catholique, qui, exagérant
la notion du corps de Christ, l’église, au
détriment de son Chef, a substitué l’ensei■ gnement évangélique, par lequel hors de
Jésus-Christ il n’y a pas de salut, par celui-ci : « hors de l’église il n’y à pas de
salut ».
N’y aurait-il pas le danger que l’illusoire mais si Séduisante persuasion qu’on
est en sûreté, pour le présent et pour Favenir, si seulement on appartient à la
grande et seule église chrétienne, ne reprenne le dessus' et ne s’impose ? Le multitudinisme et à sa suite la mondanité déborderait vite dans les rangs des membres
d’église. On en arriverait promptement à
ce qui a déjà été et ce qui est encore le
malheureux critère qui domine l’%lise romaine. Pourvu que l’on ne heurte pas en
face les dogmes et la discipline de l’église
et qu’on ne fasse pas mine de discuter ou
de protester sur ce qu’elle admet et prescrit ; peu importe si, secrètement, on a un
très léger bagage de croyances, si même
il n’en re^te pas trace ; peu importe si
l’on mène une conduite de payen et si l’on
foule aux piedà la morale chrétienne ; l’essentiel c’est qu’on demeure attaché à l’institution et que l’on continue nominalement
■à appartenir à l’église. L’attraction et la
tyrannie de la massé s’exercerait au détriment de la sincérité et de la ferveur
de la profession religieuse.
Nous voyons aussi un danger dans les
compromis politiques de toute nature auxquels une si impœante institution serait
tôt ou tard entraînée. A en juger par ce
qui se produit au sein de l’%lise qui se
donne comme imiverselle par excellence,
et qui, en vertu de ce titre, prétend traiter d’égal à égal (et il y eut un temps
où elle voulut le faire en maître) avec
tous les Gouvernements de la terre, nous
ne hasardons pas de trop hardis pronostics, en craignant que l’éghse, unie à son
tour, nq soit enlacée dans les spires de la
diplomatie et ne s’occupe beaucoup trop
de questions temjjorelles au détrimetot de
celles beaucoup plus importantes du bienêtre spirituel de ses membres."'
En recherchant la protection et la bienveillance dqs Etats, elle demandera en
échange, pour la genxiarmerie religie,use
au moyen de laquelle elle concourra à assurer l’ordre public, les ressources nécessaires au maintien de son culte ; et eUe
remplacera ainsi la libéralité volontaire
des croyants par une portion congrue des
recettes des impôts nationaux.
Enfin, il y a encore un péril que nous
ne pouvons taire et c’est qu’une telle
église, qui croirait avoir le monopole de
la vérité chrétienne, ne devienne intolérante, en raison même de sa puissance nnmérique et de son unanimité extérieure.
N’y aurait-il pas de fortes probabilités
qu’une fois la confession de foi officielle
émanée, l’indépendance des études, des recherches historiques et exégétiques ne fût
gravement enrayée, si ce n’est abolie, comme inutile, vu que tout ce qui est nécessaire pour le salut est renfermé dans son
symbole, imiverseUement admis ?
Et ce qui plus est, souffrirait-elle de
voir se détacher de son sein des groupes
de fidèles qui, pour obéir à leur conscience,
ne se sentiraient plus d’y demeurer ?
Et n’aurait-on pas à craindre que l’église
unie ne reprenne une campagne, que les
fractions latines et grecques, voire même
celle protestante (^n Allemagne, par ex.),
ont déjà menée rudement contre les Juifs ?
On ne voudrait plus les parquer dans des
juiveries («ghetto»), mais l’on alimente
nn antisémitisme de bas aloi et l’on jus
tifie, ne fût-ce que par une tacite approbation, des'’«progroms» qui déshonorent '
l’humanité en plein XX.me siècle ? f ^
Ne pouvant entrer dans de plus amples
détails, il nous suffit d’avoir signalé des
dangers qui ne sont pas imaginaires, maisj,.
qui peuvent demain, le cas échéant, devenir une triste réalité. C’est pourquoi ne v
cédqns pas à de faciles enthousiasmes pour 1
un leurre d’unjté, qui nous dispense de ?
chercher quelque chose de plus pressant et '
de plus indispensable, c’est à .dire l’union
du plus grand nombre possible d’âmes
avec Dieu, en Jésus-Christ notre Seigneur,.
d’où découlera tout naturellement une
union .vivante et bénie entre elles.
Nous ne saurions mieux conclure les considérations qu’en trois articles' nous avons
publiées dans ces colonnes, sur les « chimères », les « mirages » ©t les « dangers »
de l’unité, qu’en citant les paroles si justes et si sages de deux illustres' chrétiensévangéliques du siècle dernier :
Alexandre Vvnet écrit : « La vraie unité,
l’imité vivante suppose la liberté, ou pour
tout dire la spontanéité. Il ne faudrait vouloir d’autre unité que celle qui naît dans
ce milieu. Mais elle n’y naît point. La libellé engendre la diversité»,
Adolphe Moftiod, après avoir établi qu’il
y a «une unité extérieure et visible et
une unité intérieure et invisible », ajoute :
« L’église primitive, eUe-même, n’a pas joui
complètement de l’unité extérieure : enfre
les chrétiens venus de la synagogue et
ceux qui étaient sortis du paganisme,' il
y a eu quelque diversité d’opinion et de
pratique ; ©t les apôtrés se sont moins attachés à la faire disparaître qu’à maintenir Vuvzté de l’Esprit par le lien de la
paix». (Eph. IV, 3-6).
Arthur Muston.
Errata: Les lecteurs qui auraient présent
le dernier article de M. Muston, sont priés
de corriger ce qui suit : 1° à la 4me ligne,
4.me colonne de la l.re page, lire ; « chap.
XVII », au lieu de XVIII ; 2“ à la 44mé
ligne, même page et même colonne, lire ;
« souder extérieurement », au lieu de souder entièrement..., qui signifiait juste le
contraire de ce que voulait dire l’auteur.
SoDstfiptiOD pour ia " im italiana delli! DIanneue
Sixième Liste.
Listes précédente^ L. 47.738,50
Mesdames et Messieurs :
A. Kohler, Florence » 20,—
B. Térond, Id. (l.er versem.) » 10,—
Berthoud, Id. ' 5,—
M. AlinarF-Chiesi, Torre Pedice » 13,—
Eglise Vaudoise, La Maddalena,
Sardaigne » 30,—
Fanny Long-Rivoire, Pignerol » 10,—
César Gardiol, Id. » 5,—
Eglise Vaudoise, Bobbio Peîlice » 50,—
F. M. Douglas de Fenzi, Calci » 50,—
A. B. Tron, pasteur émérite,
Bordighera » 20,—
V. Vinay, Torre Pedice » 10,—
U. Patak et Madame, Volosca » 75,—
Chev. Meynier, consul. Fiume » 50,—
Caroline Fontana-Roux, Milan » 1.000,—
Cléanthe Cocito-Turin, Turin
(l.er versement) » 50,—
Eghse Vaudoise, Chieti » 10,—
Id., S. Giacomo degli Schiavoni » 10,—
L. Noverraz, Gênes » 5,—
L. Bleiker-Moreno, Id. » 50,—
R. Moreno, Id. » 10,—
Sandor Neuhaüsler, Abbazia » 100,—
G. Ventrini, Pietramarazzi » 10,—
Famille Maggi, Alexandrie » 15,—
Beltarre, Casale Monferrato » 10,—
Gay Agostino, Id. » 10,—
Pola Albina, Id. » 10,—
D. Forneron, pasteur, Id. » 25,—
Prof. P. Monastier, Id. » 15,—
Olga Chiarini, Rome » 20,—
Clara Spini-Longo, Brescia » 50,—
Jalla, Hôtel Michelin, Bobbio
Penice » 10,—
Fam. Wacker-Tomassini, Rome » 100,—
Emilie Peri, Id. » 100,^—
Chev. James Aguet, Id. » 100,—
FamiUe J. et A. Dubs, Id. » 50,—
B. Léger, modérateur, Id. » 100,—
Ernest et Anna Falcon, Id. » 50,—
Doct. U. Timi, Id. » IpO,—
P. Bosio, pasteur, Id. » 50,—
A. et F. Revel, Id. » 50,—
A CHACUN LE SIEN.
Total L. 50.196,50
ji nous faut compléter et modifier I^èrement notre entrefilet de la semaine„dernSère sur 1® cultes du Ph-a-du-Tour, au
sujet desquels on nous avait fourni des informations inconîplètes que nous n’avions
pas cru devoir contrôler.
Pour la vérité et l’exactitude nous devons donc ajouter : 1® que M.Ue Giampiccoli a dignement présidé jusqu’ici bon nombre de cultes et qu’elle va continuer à présider ceux du premier dimanche de chaque mois ; 2® que la collaboration —
pourtant si appréciée — de l’Union Chrétienne de La Tour, est due plutôt à l’initiative du Pasteur d’Angrogne qu’à celle
de la Table.
Echos de l’Uruguay.
Le dernier numéro du Mensajero Valdense nous apporte la joyeuse nouvelle
de l’inauguration du local de l’Union Chrétienne de Colonia Valdense, qui eut lieu le
24 février. La cérémonie, desî plus solennelles, fut présidée par le vénéré pasteur en
retraite, M. J. D. Hugon, qui adressa à
ses 400 auditeurs un remarquable discours
sur le caractère et sur la formation des
hommes de caractère, ayant pris pour
texte : « le jeune Daniel 'à la cour de
Babylone ».
La plupart des Eglises et des Unions
Chrétiennes Vaudoises de la région Rio
Platense étaient représentées à cette belle
fête de la jeun^e, et l’on eut ainsi plusieurs autres allocutions de circonstance,
entre autres celles de M. Santiago Pontet,
au nom de la Fédération des Unions ; de
M. Richqr, délégué de la Colonie Suisse ;
de MM. Oscar Griot et Auguste B. Revel ;
des pasteurs Lévy Tron, Henri Rasoal,
Henri Beux et Ernest Tron ; de M. Pascal
Venturino, délégué des associations chrétiennes du Chili. Le chœur de l’Union de
Colonia Valdense chanta, sous la direction
de M. Emile Roland, plusieurs hymnes
d’occasion fort applaudis du public.
Dans le discours d’inauguration proprement dit, la Président de l’Union Chrétienne de Colonia résume l’histoire de l’association fondée en 1891 sur l’initiative
de M. L. Jourdan, en rappelle les différentes péripéties, les incertitudes, les luttes et les légitimes aspirations qui devaient
aboutir à l’inauguration de la «grande
et belle maison de la jeunesse», où la société pourra mieux s’épanouir et se: développer.
Une très belle fête, comme vous'voyez,
qui va laisser un souvenir ineffaçable chez
tous nos frères qui ont eu l’avantage d’y
prendre part.
CHRONIQUE VAUDOISE
Soascription
poar les Écoles de Quartier.
Listes précédentes L. 5.200,—
N. N., Bordighera » 10,—
M. F. A. Billour, Id. » 15,—
M.lles S. et P. Robert, St-Jean » 20,—
Total L. 5.245,
^ «
GENES. Jeudi dernier, 3 courant, dans
notre temple garni de fleurs et devant un
grand nombre de parents et d’amis, a été
béni le maria,ge de MJle Meta Bauer, si
favorablement connue parmi nous, avec
M. l’ing. Mario Gallian.
Au cours de l’émouvante cérémonie M.ime
Margherita Roccatagliata-Gœtzlof et M. le
chev. off. Oscar Gœtzlof nous ont donné
de l’excellente musique pour violon et
orgue.
Nous adressons aux chers époux nos félicitations cordiales et nos meilleurs vœux.
LUSERNE SAINT JEAN. Le 2i9 mars
e(ut liep, dans notre temple, la bénédiction
du mariage de M. Travers Louis, de La
Tour, avec M.lle Bonnet Ida Lillia ; auxquels nous renouvelons l’expression de nos
vœux.
à
— Le doyen de la paroisse, M. l’ancien:^
émérite Pierre Fenouil, vient de nous quît-1
ter lui aussi au ^rand âge de 90 ans pf
nous ne saurions exprimer tout le regret
que nous en éprouvons. I 7«
C’était un représentant des plus belles
et plus "saines traditions vaudoises, quoii;^
qu’il eût passé une bonne partie de sa jepi
nesse à Nimes. Agriculteur vaillant* et te^,
nace, il gavait cependant placer en prè^i
mière ligne ses intérêts suprêmes et ceux'
de ses voisina Rien, sauf la maladie, ne'l
pouvait l’empêcher de fréquenter les culi
tes tous les dimanches. Voilà comment il'i
honorait la charge que l’église lui confiaièï
depuis plus de trente ans.
Sa vigueur physique (ses pas commen-i
Çaient à peine à chanceler) et sa beauté
morale montraient éloquemment que la|
piété a les promesses de la "de présente
aussi bien que celles de la vie à venir.
Sa bonne, joyeuse et édifiante figure va donc nous manquer beaucoup.
— Asile des Vieillards Correction : En
souvenir de M. B. Prochet, M. V. Perazzi,
L. 30 au lieu de L. 20.
MARSEILLE. Mariages : Le 6 mars s’est i
uni en mariage M. Jean Tron de Jacob,
de la Paroisse de Rodoret, avec M.Ue Catherine Vinay de Jean, de Masse!
Le 13 c’est M. Louis Bounous d’Auguste, ^
de Villesèche (Albaréa), qui a célébré son
mariage avec M.lle Marie Clôt, de la mê-f
me Paroisse (Combegarin).
Nos meilleurs vœux de bonheur et d&f
prospérité à ces chersi époux.
• ■ Décès : Le 23 mars un long cortèg^
accompagnait à sa dernière demeure la dé-’
pouille ihortelle de M. Peyran Philippe feu^
Pierre, originaire de la Paroisse de Perrier-Maneille, décédé à l’âge de 48 ans. Il ■
y a environ un an que notre frère souffrait, et après un séjour de quelques mois
aux Vallées l’été dernier, où il reçut les !
meilleurs soins à l’Hôpital du Pomaret, il>
repartit pour Marseille pour y rejoindre '
Sa chère compagne et son enfant. A son
arrivée on l’aurait dit presque entièrement rétabli, quand fl fut appelé par le
Maître à monter plus haut.
Un autre deuil, bien triste, vient de
frapper notre Colonie Vaudoise par le départ de notre jeune unioniste M.lle Claire
Pons de Paul, enlevée à l’affection corn-;
mune à l’âge de 22 ans. Elle aussi était
retenue par une maladie devenue désormais incurable, mais malgré tout, elle ne
cessa pas de louer son Sauveur qu’elle
avait choisi pour Maître.
Ses funérailles eurent lieu le vendredi
28 mars, sous la présidence de M. le pasteur Alsace et auxquelles prirent part, outre les membres de notre Société, plusieurs
représentants des Unions Chrétiennes locales, qui la tenaient, dans la plus grande
estime.
Puissent les paroles de consolation prononcées sur sa tombe par MM. Alsace et
Bouchard, servir de soulagement à sa f
mille dans une si grande épreuve.
Nous venons, par le moyen de ces lignes^
renouveler aux familles en deuil nos sip-*
cères condoléances, et d’unie façon parti’'
culière à la sœur de la défunte, M.lle Linft
Esther Pons de San Remo, ainsi qu’à M..|à
pasteur Jules Tron du Pomaret.
P. H. Bouchard.
CHROIVIQUË POLITIQUE
IE.f,
D’après les premières nouvelles, la jotil*^
née des élections politiques s’est écouléB?
dans le plus grand calme, dans toute l’ita- ¡j
lie. Le nombre des votants a été un
supérieur à celui des précédentes élections
et la liste nationale a eu une très grande
majorité. Le Gouvernement a donc
porté une éclatante victoire. Les scrutiBS'
ne sont pas encore achevés au moment oü
nous écrivons, mais sur la base des résul- \
tats connus on peut affirmer que la liste ^
ministérielle aura à peu près le 60 poPt^
ceint des voix. On ne sait pas encore ^
quelle proportion seront répartis les siè*.
ges des minorités. Dans la province de
1
3
m
I'
if
• i
rin la liste nationale a eu plus de 100.000
voix, la liste libérale d’opposition (de Giolitti)i, à peu près 39.000, les socialistes
unitaires 34.000, les populaires 27.000, les
communistes 25.000, les agraires (c<Mtadini) 14.000.
Dans la circonscription du Piémont, le
« Fascio » compte à peu près 249.000 votes,
les libéraux 67.000., les socialistes unitaires 58.000, les cléricaux 57.000, les communistes 44.000, les maximalistes 37.0P0,
les contadinî 43.000. Les deux autres lisi«s ont très peu de voix, et ni l’une ni
N Tautre n’arrivera au -quotient nécessaire
pour assurer l’élection d’un de ses candidats. Le calcul des votes de préférence demandera quelques jours, et seulement alors
on pourra savoir l’ordre des élus dans la
liste nationale, et les noms desi candidats
choisis dans les listes des minorités.
' Résultats des votations des listes dans
les 15 circonscriptions du Royaume.
Liste nationale 4.135.443
Listes fascistes d’appui 351.080
Libéraux (drapeau national) 130.825
Socialistes unitaires 418.897
Maximalistes! 361.526
, ‘Communistes 266.415
Populaires 644.410
Agraires (Contadini) 71.957
Républicains 132.256
Démocratie sociale 98.222
Allogènes (Slaves et Allemands) 61.258
^ Les 10 listes personnelles d’opposition
ont recueilli toutes ensemble 294.767 voix.
— Pour mettre à exécution le nouveau
. programme naval il a été décidé de construire une base importante d’appui et
d’approvisionnement dans la Sardaigne méridionale. La place forte de la Madelaine
sera démobilisée, le port de Cagliari
agrandi, afin de permettre d’abriter un
nombre élevé de navires de guerre; Une
autre base n,avale importante sera établie
à l’occident de Cagliari, dans les environs
de Carloforte.
La Sicile sera aussi l’objet de toute l’aU
tention du Gouvernement au point de vue
de la marine’de guerre.: Le Gouvernement
a aussi décidé la construction de plusieurs
croiseurs très rapides, de 10.000 tonnes.
-T- M. Ettore Sacchi, ex-ministre de la
justice et des travaux publics, est mort
dimanche matin à Rome. Il était né à Crémone en 1851, et entré au Parlement en
1882, dans la XV.me législature, comme
représentant du parti radical lombard,
•dont il fut l’un dep chefs les plug éminents.
FRANCE. La Commission des réparations a reçu, mardi, les volumineux rapports des deux Commissions d’experts, lesquelles ont travaillé sans relâche depuis
Ie,ur retour d’Allemagne. L’accord complet
a été obtenu sur la durée du moratoire à
accorder à l’Allemagne,, qui sera de 4 ans,
.'Sur le montant des versements annuels,
sur la constitution de la banque d’émission
or,, ^ la Société concessionnaire de l’exploitation des chemins de fer, les monopoles à créer, etc.
M. Poincaré a obtenu à la Chambre,
par 408 voix contre 151, le vote de confiance qu’il réclamait. La Chambre lui
avait fait un accueil très froid, et ses déclarations sur la politique intérieure
avaient fait courir de sérieux dangeirs au
Cabinet, au cours d’uné discussion très
mouveme,n(tée. Mais la Ruhr a de nouveau
sauvé la situation. Les déclarations sur
la politique extérieure, toujours intransi.^geantes, ont provoqué les applaudissements
de la grande majorité de l’assemblée et le
vote de confiance.
ALLEMAGNE. Le procès de Munich
*contre le général Ludendorff, le conseiller
Hitler et leurs complices, qui voulaient
■faire tomber le Gouvernement, abolir le
‘ Parlement et instaurer dans tout l’Empire
une dictature militaire, est terminé après
plus d’un mois de débats. Le tribunal ne
pouvait être plus favorable aux accusés,
traités avec les plus grands égards, et considéré comme des martyrs du plus pur
patriotisme. Le général Ludendorff est lil>éré. Les principaux accusé sont condam
né à la peine minime de cinq ans de forteresse, les complices à quelques mois de
prison. Tout le procé n’a été que la glorification des vieilles traditions pangermanistes et militaristes, et des idés de réaction et de revanche.
ROUMANIE. Les pourparlers entre les
délégations russe et roumaine qui s’étaient
rencontrés à Vienne pour traiter la question de la Bessarabie ont été rompues. Le
chef de la délégation russe a refusé de reconnaître“ à aucune condition l’union de
cette province à la Roumanie. Maintenant
des bandes russes ont franchi la frontière
bessarabienne, incendié des villages et terrorisé la population. L.
ECHOS DE LA PRESSE.
Les intéllectmls en Russie. Les intellectuels de Russie sont en grande partie,
des victimes du chômage : sur les 566.(X)0
chômeurs qui ont été enregistré par les
Bourses du Travail, il y avait 154.600 intellectuels, ce qui constitue 27,6 pour 100 du
nombre total. Ce chômage atteint particulièrement les fonctionnaires, le personnel
enseignant et les ingénieurs.
Le chômage parmi les fonctionnaires est
dû à la réduction des cadres dans l’administration ; les instituteurs et les professeurs perdent en masse leurs emplois à
cause de la fermeture d’éoles par les autorités soviétistes (on compte actuellement
plus de 45.000 instituteurs et institutrices
sans travail) ; la crise de la production et
la nomination de contre-maîtres à la tête
d’établissements industriels ont comme' conséquenjce que 4.918 ingénieurs sont sans
travail (ce qui fait 13,3 pour 100 du nombre total d’ingénieurs en Russie).
On compte en Russie 20.000 journalistes
et hommes de lettres, mais il existe seulement 169 journaux quotidiens — tous communistes — don,t la majorité n’a que 1 ou
2 collaborateurs. En plus des 169 quotidiens il y a encore 421 journaux hebdomadaires, bi-mensuels ou mensuels, mais’ tré
nombreux sont les littérateurs qui ne trouvent pas de gains.
Les anciens magistrats sont presque
tous privés de la possibilité d’exercer leurs
fonctions, les Soviets ayant nommé comme
présidents des tribunaux et comme juges
des paysans ou des ouvriers sans aucune
instruction spéiale. Tré peu nombreux
sont les anciens magistrats qui ont trouvé
un emploi ; la presque totalité d’anciens
juges est réduite à la misère la plus noire.
Quant aux avocats, seulement une partie infime de l’ancien' barreau est cintrée
dans le « collège des défenseurs » (à Moscou, 20 pour 100). Les gains des avocats
sont tré loin d’être brillants ; le barreau
porte une marque nettement communiste;
nombreux sont les avocats qui ne vetulent
— et ne peuvent pas devenir des hommes
de paille des dirigeants de la justice communiste. Certains avocats sont devenqs employé de diverses .administrations, mais
ençore tré nombreux sont ceux d’entre ceux qui sont dans la gêne la plus
manifeste,.
Le clergé est avec la magi^rature la ca"tégorie la plus persécuté par les bolchevicks. La religion étant déclarée « l’opium
pour le peuple », les Soviets ont procédé à
la fermeture des églises, à la privation des
prêtres d’exercer le culte et de professer
dans les éoles. Nombreux sont les prêtres
qui sont expulsé et déportés dans les départements du Nord : on compte actuellement plus de 300 prêtres déporté, dont un
certain nombre sont des tuberculeux et des _
vieillards. Lie clergé traverse une crise tré
aigue, et nombreux sont les serviteurs du
culte qui sont sans re^ources matérielles. :
Le non^bre des médecins a sensiblement
diminué, mais,.malgré les épidémies constanté, les médecins, surtout en province, |
ne ga,gnent pas sufiisament, car la population appauvrie ne peut pas avoir recours ;
aux médecins, aux pharmaciens, etc. Le
nombre d’hôpitaux et de médecins qui y ,
sont employé diminue ; les' cliniques, les
»“V'-I'- vit ^ ■
sanatoriums, etc., deviennent plus rares et
sont beaucoup moins fréquenté. Les
médicaments et les instruments médicaux
sont tré chers et certains d’entre eux sont
introuvables en Russie. Tout cela diminue
sensiblement la clientèle des médecins et
rend leur situation souvent critique.
On peut dire de même pour les notaires,
les architectes, les pharmaciens, les déniâtes, les sages-femmes, les infirmières, les
artistes, les mu^ciens, les peintres, les
agronomes, les comptables, etc. Il va sans
dire que les aveugles, les sourds-muets,
tous les infirmes sont dans une sfituatiori
indescriptible.
* Tré pénible est également le sort des
femmes appartenant à des professions libérales.
(Gommuridcation du Comité russe en
France, de secours aux papulations éprouvées par la famine en Russie).
H: « »
Etats-Unis - Tri-centenaire de New-Yorh
(1624-1924). Cette célébration, qui intéresse particulièrement la France, la Belgique et la Hollande, d’où vinrent lesi premiers colonisateurs de l’île de Manhattan,
vient de recevoir le patronage officiel du
préident Coolidge, remplaçant le préident Harding à la présidence d’honneiur
de la Commission du tri-centenaire de la
Commission huguenote^waUonne. « J’ai appris avec un intérêt particulier, a érit le
président Coolidge, que le programme comprend un pèlerinage huguenot en Europe,
fait par les dépendants des premiers
membres de la colonie huguenote et wallonne. Tous les efforts pour faire revivre
et pour maintenir l’intérêt què porte notre
peuple à l’histoire de ses commencements
ne peuvent que favoriser le patriotisme le
.^plus authentique». '
D’autre part, le gouverneur de l’Etat de
New-York a fait paraître une proclamation dans laquelle, à la suite de plusieurs
« attendus », il s’exprime ainsi ; « En conséquence, nous, Alfred É. Smith, gouver■ neur de l’Etat de New-York, désignons et
mettons à part le mois de mai 1924 pour
la célébration du tri-centenaire de la fondation de la Nouvelle-Hollande, et par la
préente faisons appel au peuple de l’Etat
de New-York pour qu’il célèbre cet important événement historique par des solennité appropriées, dans ses écoles, ses' églises, ses associations civiques et ses municipalité».
La piée d’argent commémorative, unissant les profils dé Coligny eUde Guillaume
d’Orange, vient d’être frappée à cent mille
'exemplaires.'
L’itinéraire du pèlerinage huguenot est
prévu à travers la France du 28 juillet au
22 août prochains.
L'ECO DELLA STAMt»A.
Ufficio di ritagli da giornali e riviste,
fondato nel 1901 — Direttore : Umberto
•Fmgiuele — Corso Porta Nuova, 24 - Milano (12) -. Telefono , N. 53-01. —, Corrispondenza: Casella Postale 792 - Telegrammi : Eco Stampa. — Corrispondenti in
tutte le principali città del mondo.
BIBLIOGRAPHIE.
OuN S. Wanniamaker •: With Italy in Her
Final War of Liberation.
Nous signalons aux lecteurs de VEcho
des Vallées, connaissant la langue anglaise,
ce livre de guerre que les meilleurs pacifistes pourront lire avec pleine satisfaction, puisqu’il nous parle des œuvres de
paix et de charité.
L’auteur est un Américain, bon connaisseur de la grandmi épopé de notre front,
qui démontre à ses ooncitoyens l’admirable
effort accompli par nos troupes, non seulement sur le sol de la patrie, mais aussi en
terre étrangère avec les alliés.
Le but principal du livre est cependant
de mettre en rfelief le travail accompli par
l’Y. M. C- A. en Italie, pendant et immédiatement ^pré la guerre. Nous assistons
'V'-'I- ,■.«4,- . ' . ■ ; '.'Viril*?'’*";--. ■
aitisi aux premières demarche^, aux premiers essais : puis nous voyons surgir les
Case del Soldato avec lexirs amusements,
jeux, gymnastique, les restaurants pour
soldats de passage, en un mot toutes les
institutions créées pour aider matériellement et moralement des millions d’hommes
arraché à leurs foyers,
JL’œuvre magnifique, déintéressé de
i’Y. M. C. A. passe devant nos yeux et
; nous persuade que la stympathie dont l’^m
touraient les soldats et les officiers était
bien méritée.
Mais l’auteur, tout en parlant de cette
œuvre américainie, ne néglige pas de témoigner aussi beaucoup de reconnaissance
à ses collaborateurs italiens et de rendre
hommage à toutes nos initiatives de
guerre. L’esprit avec lequel ce livre a été
érit contribuera certainement à l’entrer
tien des bons rapports italo-américains.
L. M.
Il a été tiré de cet ouvrage un résumé
en italien sous le titre : La Y. M. C. A.
in Italia durante la guerra — Pinerolo,
Tipografia Sociale — dont VEcho a parlé
en son temps.
___________________________________^__________
Sommaire de Revues.
FOI ET VIE (l.er avril 1924).
P. Doumergue : Au centre de la question religieuse : la « préence réelle E.
Marion : Les romans de Colette Iver ; L.
James : Le bilan religieux du 19.me siècle ; Ivan Tournier : Où en est l’organisation des intellectuels - Notes et documents ; E. Doumergue : Les temps nouveaux. — Cahier B. - Em. Magnin : La
Psychotérapie.
BILYCHNIS (Febbraio-Marzo 1924).
E. Lo Gatto Per la storia del movimento
battista in Russia ; D. Provenml : La spiritualizzazione di Dio ; G. Darchini : Saggio su Ernesto Renan ; La Direzione : Miguel de Unamuno - Note e Commenti Rivista delle riviste - Recensioni - BoHettino bibliografico, ecc.
Abonnements payés.
1924 : Pfamdl : Bertalot Jean, Allier Bertalot Henri, Id. - Bertalot Michel feu
Jacques, Id. - Bertalot C. veuve Klet, Id.
(10) - Beux D. B., Piene (10) - Beux J.
Jacques, Sappiat (10) - Beux Jean, Bouchard (10), - Beux Suzanne, Piene (10) Long Alexis feu Henri, Id. (10) - Long
Emile feu Barth., Id. (10) - Long Henri
leu Jacques, Xd. (|10) - Long Jean, Sappiat
(12) - Long Daniel feu Jean, Piene (10) Long .Jacques feu Jean, Id. - Long Alexis
feu Jacques, Id. - Menusan Henri, IdC (10)
- Peyronel Théophile, Maison Neuve (10)
- Peyronel J. Jacques, Id. - Peyronel Jean,
Sappiat - Ribet Louis, Bouchard (10) - Ribet Jean de Frédéric, Id. (10) - Riét Jules Henri, Id. (10) - Rostan François, Sappiat - Sappé Hilda, Piene (12) - Sappé
Henri feu Jean, Id. (10) - Sappé Henri
feu Jacques, Id. (12) - Sappé J. Daniel, Id.
François, Id. (10) - Sappé J. Daniel, Id.
(10) - Sappé Jacques, Id. (9) - Sappé Jean,
Allier - Bouchard Lydie, Ruà - Bouchard
J. Jacques, Id. - Benoît veuve Marie, Bouchard - Grill David, Bouchardon (12) - Jahier Lévy de Jean, Id. (10) - Jahier Jules,
Ruà (10) - Jahier Louis, Id. (12) - Long
Albert, Id. - Long David, Id. - Long Daniel, ancien. Id. (12) - Long Humért de
Daniel, Id. (12) - Pons David, pasteur (12)
- Sappé Louise, Ruà - Sappé Edwy, Id. (10)
- Beux Je^ Paul, Preinas (10) -f Bosio
Enrico, Id. (10) - Corné Héli, Tournim
(12) - Long Alexis, Id. (10) - Long Georges, Id. - Rostan Henriette, Id. (10) - Peyronel Alexis, Id., 10 - Peyronel Barth, de
Jacques, Id.
Long Lévi, Marseille - Moncœur Elisa,
Id. - Beux Lydie, Id. (1 sem.) - M. Beltrando, Blida (1923) - Long Alexandrine,
Genève (25) - Travers Alice, New-York.
(A suivre).
JEAN BONNET« 8ér«nf raspsntabla
Tarra Paliiaa - Imprlmarila Alpina
4
' 4.f Vt '^' ' '* Jf*
Raccomandiamo le seguenti pubblicazioni della
LIBRERIA LUCE..
La Religione Cristiana (Ern. Cohba, U. Janni, ecc.). Compendio delle
verità fondamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e
persone colte .................................................
11 Catechismo Evangelico, elementare (stessi autori) ....
Catéchisme Évangélique, edizione francese del precedente
La Bihhia nel giudizio di illustri italiani (A. Jahirr)
Amore e Luce (T. Vasserot). Esposizione sintetica dell’insegnamento
di Gesù - 444 pagine......................................
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Storia dei Valdesi (Ern. Comba). Dalle origini ai nostri giorni. - 292
pagine, con numerose illustrazioni fuori testo e carta geografica —
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Scienza e Fede (B. Celli) ....
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L'Esistenza di Dio (T. Longo) .
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Il Culto cristiano (U. Janni) - Esaurito . . .
L'Autorità nella fede (U. Janni) ....
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Perchè sono diventato Evangelico - Opuscoletto
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I libri dei Profeti d'Israele (Ern. Comba) - Novità ....
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VALLI VALDESI.
INGROGNA - Pastore : Eugenio Revel.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore: Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. D. Gaydou.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
■POMARETTO - Pastore : Giulio Tron.
FRALI - Pastore : Guido Comba.
PRAMOLLO - Pastore : Davide Pons.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinattì.
RORA’ - Pastore ; Alberto Puhrmann.
S.GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastori : C. A. Tron e
■ 'B. Revel.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comjra,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de ViUe Pastore : Pietro Chauvie, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caroi, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Boglietti Bottalino;
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VaxveUi, Viale B.
Carjo V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Evangelista,: C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa,: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : D. Forneron,
Corso Alba, 17.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
ViUa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FlUMÈ - Chiesa; Via Sem Benelli, 6 - Pastore: Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa ; Via Assaro^ - Pastore :
Giovanni Bonnet, Via Curtarone, 2.
GROTTE - Chiesa EvangeUca - Evangelista;
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa ; Corso Botta, 5 - Pastore :
G. G. Ribettl.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore ;
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa; Via Maddalena, 120 - Pastore ; Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore:
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teol. Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista : G. B. AzzareHi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
BUlour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Jlerna, 15, - Pastore : G.
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa; Piazza S. Marco
4 - Pastore : Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Alessandro/Simeoni, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa ; Corso Crist. Colombo, 13.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore;
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto ogni Martedì
aUe ore 18.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, Ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Candidato teol. Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori ;
Davide Bosio e Francesco Peyronel', Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa/: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Emilio Rivoir, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte IC'
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside: Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
PeUice * Direttore ; Prof. A. lolla.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore ;
Prof. G. Maggiore (Torre Pellice).
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice ; Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice ; Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeUice - Presidente : Prof.
A. Sibille. ,
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor V. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perrct.
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