1
CoiDj^e-couranl avec la Poste
PRIX ü’ABONNKMKNï PAR AN |
‘lÎf'e .... Fr. 3
Mnangey ... » 6
Autriche-Honfîrie,
fii'fiîiil, Danemark,
^iîypti^, Fiollaiiiie, Suède.
, P a r nbormi.'mon t
P^Ktnl «olon V Accord de
*^*enmj 3
®'iibonn^ :
p~ bureau d’Admioi.stration ;
Mm. les l'aateiirs; et à
J_ Alpina à Tfirre Deilii:e.
■‘’ibuiinemeal part du 1. Janvier 1
:• et se paye d'avanee. !
Annék XX XII. N. 8.
35 Février 189î.
Numéros séparés deimaudés avai t
le tirage, 10 centimes chaour.
AnnonesÉ: ¿0 centimes par ligue
pour une seule fois — IBcentiroes de 2 à 5 fois et ID centimes pour (j lois et au dessus
S'adresser pour la Kèdactlou et
pour r AdiiiiniHtrailon à M.
Jean Jalla. prof., Torre Pellice»
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de Tannée.
CO
Cd
5
0!5
O
-3
L’ ECHO
DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
’“"a u>es.Me/.t.i.nüma *it,. I,«. Suivanl la vérité avec la cbanté. Kph- IV, iS. Quo luu lènuo ïibuuo. BiiUli. VI, lU
O
W O
O 05
^ Z.
^ <» III III M i r <* :
Kehn.i (le nîvjuiiiolisat.ion — I.o 17 Février
à Cnmo — Convspoiuhwso — Clirotiiijuc Vaudoise : S. üoimiuii, l’ouiarot,
Villeséclie, MiUieiDe, Aiifirojiiiß, la Tour
— Sociiil.é (riiUlitc puiiliqiii) (.sortiori
'.le la '[’oiir) — l’iil)lieai,n»i3 reçues
— Divei's - l’dur rAniiéiiio — li,oviio l’olitiquo — Sou.scnpl,iim.s — Avis.
Nous iivotis sous les yeux le rupPei'l ii'ès sueciucl de rKiiiise de Ft'H/.se, ei, iHjiis y Iîhoiis, eiil.r’iiuli'es
•iliuses, ipi’iine vinplaiiie de ealé'diiittiènes duniH'iil do belle.s e.spé'Riioc.s pour l’avoiiir. Le.s l'éiinions
mieux l'iépueiilées ipie |)iu' le
el un nouveau pruupe a pu
furnh'i' dans i’éeule du ilimaiiolio.
eouli'ilmliuns vuiii, de l’avaitl,
* Eglise paye ses poids IVai.s locaux
eiivoio L. TiOO à la caisse ceiilrale.
^'"e société do, coulure a Iravalllé
l'‘>or les pauvres el, prSpai'é rarlire
Noël. ■ ’
tamiiuft nous a\'oiis__ donné iiné^tière des délails sur Tes écoles é^''f'Hérupies do LiiiO‘U‘ni\ noirs nous
'’ornons aujourd’liui à rel(.iver ipiold'“'s aiii.u'.dol.os pue noirs Irouvoiis
' '"rs le rappori aiiimel. Un oni'aid
^'^'d la mère allait ¡ireiulre sou
repas sans avoir auparavaid fait la
prière lui dit: — Attends, mère,
prions d’aliord. Il joigiid les mains,
ierrna les yeux et dit: « Selj.'tieur,
je te remercie [tour cette nourriture
(p:ie tu nous donne,s chaque jour,
l’ardoiiiie nos péchés, Amen ! » (.let
eid'aiit itrsi.sle draque jum- pour piier,
et quand ou s’y Ofipose il dit; —
Qui est-ce qui nous donne du pain?
N’est-ce [tas .lésus? Et alors noirs
devons le remercier.
Un autre enl'iuit réedait le miracle par lequel Jé.sus apaisa la ternpêle, et quand on lui demanda
pourquui Pierre commença à eiiloiicer quand il mardiud sur les
eaux, il l'époudd; — Il commença
à eidoiicer, parce qu’il avait cessé
de regarder à .lésu.s.
Les écoh's évangéliques de I.ivournn cmilimienl. d’être très appréciée.s dans la ville et les eiifaids
y appreiiiietd à aimer le Seigneur.
W le pasteur (liampiccoti coulinue
avec succès sa iouniéo eu l'aveur
des Arméiiieus peisécutés, aidé de
sa, parole tacile et de .s(.is uornbreu.ses
projections himineirse.s. A..()rès la
Tour, il s’aiTida à Turin, où les
journaiix de la ville ont parlé d’nne
lapon hieiiveillante de sa coid'ércnce
donnée dans ia grande salle de la
.Société ouvrière. Deux jours a[iré.s
2
58 —
— le 4 c.l. — tous les pnsleiii's éviuigéliiiues lie lu ville - pi'ésiilés
par leui' doyen M. .jeun UibeUi —
[larlèrenl dii l’AnuGiiie diuis le lemple vandüis et lu. très nomlirciise
assemblée volu un oi'dre du jour
de [imf.eslaliou eoiiire les atrocités
des persécuteurs.
Vint fiii.ssi le lourde Florence où
lu conlereiice Int dipiuiée dans la
vaste salle du College de théologie
de 1.Eglise Vuiidoise, L’entrée lu'o ■
duisit L. 324.
Sur ce ménie sujet — tonjoui's,
hélus 1^ palpitant d’actualité — iVL
le ly Em. Comlrr et les siasteurs MM.
■T. et. Loues Ito.stugno doiiuérent des
Cnidérences iiitéj'essant.es et appréciées, le F à Nufdes, où M. le IC Guy
avait aus.si déjà traité lu (|ueslioii,
le second à Cailune, le dernier à
Mes.sine,
Ladre Agostino du Montefclti'e
se rend de nouveau inlére.ssunt.
I.) abord il ne va plus à Livonnie.
— Et |iourquoi doui;?
— Pensez! Il y avait à laaindrc
quon y siénograpluât .ses discour.s 1
— l'it coda était à ciaiudre ?! . . .
Mais, nui; j)ui’ce ipCaprés on
liouvait aussi les iuqu iiner, et aloi’s.
Aloi's il avait un moyen tout
lîouvé pour répandre ses idét.is un
îoiu et au large.
Oui, iriids Ion aurait [)u au.ssi
inquiiiiet* iluii.^' lu |>uge eu re*''urd
les textes Iratiçais' desquels” il
tire ses discours oriijinau.x italiens.
— Et alors ?...
Alors Padre .Agosliiio ira à
Florence, eu Juin ~ quand il l'era
bien cbaiitl.
— Et les sl,éuograpb(!s ?
— Nous verrous.
t-E 17 FEVRIER A OOIVIO
Aitrn,stcn,r /j; Dircclctir,
Seriez-vous .assez buii pour’ douuer
nue [letite place dans le journal rpie
vous dirigez a une lîori’espondauce
de Gomo? Üihî lois, vous le savez,
U est pas coutume (i). .lésais que vous
ne reluserez pas c'I je vous lemercdo
d avance. — Il élail: écrit (pte roii
Ictei'ail le 17 h’évi'ier dans l’église
évatigélirpie de Gomo et c’est ce
que nous avons lait liier au soir' daits
noü'e joli local de Viale Lecco. Les
membres de 1 eglise étaient au cornplet et la salle bien t'funplie. Datrs
rassemblée il y avait mt certain
itombre de catholiques r'omaius qui
u’orrt pas désemparé dirrant toirt le
temps du service. La. soii’ée avait
itn cai’irctère religieux très mai'ipré.
Après l’irtvocation le [rasleur a lait
utr discorii's dans lerpiei il a brtévemeut exposé le tmt de la fêle.
Puis trotrs avons eir des récitatiorrs etr liançais et ert italien,
le (ibarrl de.s cautiqires enlevés par
toute l’assemblée, mr solo, ntt diro,
deux morceaux poirrpiaito; — noirs
espérions potrvoir exécuter uir chœur
à 4 voix, mais vous u’iguor’ez [ras
qire (laits nos jeunes églises, (|uaud
il s’agit d’exei’cer un chant, il y en a
toujoui's (|uali’e(iui veulent se'battre
et trois (pii ne le veulent pas.
iai fait est (pre nous avons dû laisser
d(i côté ce (.'.bœiir (pii trous avait
déjà donné pas mal de peine Nous
aurions voulu au.ssi ollrir |.)our terminer une lasse de Ibé ou de calé,
mais avant d’introduire des nouveautés nous avoirs fait comme le
iiarilonier (|ui, avant de lancer sou
embarcalioii à la mer, consulte le
baromètre. Nous nous sommes bien
vite irperçus qu nu certain nombre
de lifiéles aurait trouvé éli'aiige qu’on
efrt une petite rélection duiis la salle
de culte et nous avons baissé i)avillüii.
Eiifauf, celui (|ui écrit ces ligues
n avait pas Iroiivé irrévéï'eucieux
ipj’oii lui domiât une brioche et un
morceau de gruyère dans l’église du
(I) Nous lie le savons (¡„o trop, et noii.s
espei'tuis (jno cela doviondra toujours plus
une coutume, de la part de M,\l’ lesovanS(iliste.s. (reiitreteiiir les lecteurs do \'Echo
<ie ce cpii se iait dans les é;ili,scs qu’ils
dirigent. Merci à ceux qui le fout déjà.
3
59
l'’omaret ; homme fail, i! a eu le
loisir (l’ol)sei'vei' les baUeriea de
oiiisiiie (les églises amói'icaines ; mais
CoiìKì n’esf, ni le l'omarel:, ni l’Afnéri(|ue. Le (Idèle a eu un discours,
de la inusiijue vocale et inslrumetilale, |)iano et iiarmouiutn, mais en
fait de !hé .fc’an s'en est alici comme
il était venu.
Puisque j’ai mis la main à la
pliHue, [KHir me servir de la phrase
si Tort en vopuie ¡carmi la jeunesse des
Vallées, laissez-moi vous ¡»résenter
las rnembi'es de notre église. Atout
seigneur tout honneur: la grande
majorité est composée de (iomaschi
pur sang, Ils ne pécheid pas par
tro|> d’enthousiasme, mais ils soni,
molicies et il y a de hons élémenls:
surlont ils l'ahriipietd, de Irés belles
étnlfes de soie (pu rtijouissent le
Oüaiir du sexe. Mnsuile voiiu les iidéles de Chiasso; ils ont bien des
duaiilés, mais ils ont le malheur
d’ètre ré¡)uhlicains. Quand nous vonIons les agaec.u'nous leur ilemandons;
«Où est voire llolte? Où sont vos
oor|)s d’armée? Ce n’est pas vous
'pli donneriez du lil à retordre à
Ménélilv ou qui pounP'Z paradeu'
devant Cròie * ! Ils nous répondent orilinairernent pai' un (in sourire et
lions disent: «Nous payons le sucre
OtGO le Rilog., vous le ¡layez '1,50;
une caisse de jiétrole Allautic nous
l'evient à 0,50, vous la payez 21,00;
et nous vous donnons pour0,50 une
plaque de chocolul ((iie volts payez
en Italie 1,50.»
Les répnhlicains sont incorrigibles,
ds ne pensent (¡u’à l’iitile ! Iæs Suisses (|ui re.ssortissent à notre église
Ue sont pas tous de Chiasso; il y eu
^ 'le Genève, (le Neuchâtel, de lîâle
de Berne.
Viennent ensuite les Allemands,
rioilatidais; la perfide Albion
même est représentée ¡lar une dame
^gée qui n’est pas ¡lertide du tout,
'uais bien la franchise même.
Même varjélé dans les nuances
®êclésiaslii[ues. .Sans ¡larler de ecmx
4ui sont sortis du catholicisme et
c]ui se sont rattachés à l’église vau(luise, l’c'îglise nationale du Canton
do Genève, l’église indépendante du
Caillou de Neuchâtel, l'église luthérienne, l’église réformée de P’rance, l’église a.nglicane, nous ont envoyé un ou [dusienrs de leurs enlimls.Nousavonsaussi des Memionites
et de.s Hemonslranls. Je vous avouerai, Moirsieur le directeur, .si vous
me promettez de ne ¡las le publier
sur les toits, cjii’à P’Ioreiice, lorscjae
j’eus le jU'iviiège de m’asseoir aux
pieds de notre savant |)mlesseur
d’histoii'e ecclésiasiiipie, j’avais fait
connaissance avec les Meunonil.es et
les Reinonstrants, mais je les avais
un ¡uni mihliés. Maintenant que j’ai
des représen!ants de ces deux confessions dans mon église, j’ai pioché
mon histoire; ([ue le firofesseur llorenfin m’iülmroge et il verra si je
suis feri'é.
Les cultes du Dirnanehe malin
sont fréqinnilés pai' tous les lidéles,
à rexc,e|dion d’une iamille (pii néglige l(! ¡nivilègp de s’unir à ses
li'éres pour écouter la prédication
de la parole de Dieu. Le.s cultes du
soir sernhh-mt vouloir marcher, mais
nous sommes loin de pouvoir crier
victoire, DimaneiK-s 2'1 courant je
pi'êidierai sur Psaume 31,14, Cherche la paix et la poursuis.
Rien à vous
F. llo.STAN.
CORRlbSFONDANCE
Gihiex le 23 février IH97.
Cher ami et frère,
Une courte mention dans VEcho
de la fête du 17 Février, préparée
et dirigée |iai' la .Société des jeunes
gens chrétiens de Sampieidarena,
sei'a un lémoignagc de reconnaissance de l’I'iglise à ces chei'.s ieunes
gens qui se sont donné tant de
peine pour la réussile de cette soirée.
Notre local était tro|) ¡letit pour
coiilenir la foule de personnes cac.itlioiiques et évangéliques, accourue
4
- fiü
pour connaîlre <]uelque chose fie
ces Vaudois, jadis si persécutés, aujourd’hui prêctuiuL l’Evaupitc élBiocl
(liuis toulos les villes primupiiles
d’Ilalie.
A})rés la prière et le chant d’un
ctiœiir très bien exécuté, l'on écoula
avec lieaiicou|i d’aUention quelques
traits priiici[)aii.K de riiisloire vaudoi.se.
Au lever du rideau la scène représente une |■ounion l'eligieuse de
Vaudoi.s, avec leur coslume [)at tiouHer, surpris pttrmie hamlo de soldats
dirigés par deux moines. Quelques
Vaudois sont étendus ¡uu' terre déjà
morl,s, d’autres ont des l)les.suri'..s
profondes à la tête, qui est bainlée;
les femmes lèvent les mains vei's le
ciel, invoquant le secours de Dieu.
Des enfants sont à genoux eu prières. J>a scène o.st emouvaute. Ou
d'ernaiide (]u’elle soit lépétée.
Après le chant d’un chœur, le
lideau se lève et une 2.(le scène
représente le dé|)art des Vamlois
pour l’exil.
Les tiomrnes et les femmes regardent IristemenL leurs chèies moiilagiies, (ju’il faut maintenrml ahaudoimer, peut-être pour toujouis. Un
chœur d’enfants entonne un chant
d'adieu « l’addio ai rnonti » d’une
voix mélancolii|ue cl tnèloilieiiso,
demandant à Dieu de ne pas ¡)orrneltre que cet éloignement forcé
de la |)atrie soit pour toujours, mais
de les reconduire tôt ou lard vers
les lieux si cllers à leur cœur. C'est
la plus louchaule scène de h soirée,
cl Ideri des personnes doivent faire
des elîorts pour retenir leurs hu mes,
La 3® .scène nous repié,sente les
Vaudois au moment de leur l'ctour
dans leurs Vallées. Ils chantent à
liante voix un chant de reconnaissance. Les liomme.s armés Jurent de
l'ester unis et de défendre [latrie,
femmes et enfants jusqu’à la mort.
La 4." scène nous montre le Duc
Victor Arnédée, signant l’édit de
IDtM, appelé l'édit de pacification.
Arnaud à la lêle d’une dépuialioii
vaudoise vient remercier le Duc qui
lui tend la main et dit ; « Vous n’avez qu’un Dieu et <|u’nii Fh'iiice a
ser\ir, servez Dieu et \olre |irincc
fidèlement. Jus pi’à piésmit nous
avons éic ennemis, soyons maintenerit bons amis. D’autres ont élé
lu cause de voire malhour. Mais si
vous exposez votre vie pour moi,
j’ex|>oserui aus.sj la miemie pour vous,
el tant que j’aurai un moi'ceau de
pain, vous eu aurez voire |)arl ».
Le.s scêiie.s turent toutes expliquées au jiuhlic, et accompagnées
de cliants patrioliipies et l'eligieiix.
'Fout se pa.s.sa admirahloment bien,
et comme l’on a prié la soiaété des
jeunes gens de vouloir reiiouvelei'
celte belle soirée, la société a adhéré
à ce désir, mais en demandani celle
fois ;.)0 c mes de coiiti'ihution pour
c.haf|ue hillel, en faveur de l’licole,
dirigée si bien et avec tant de succès
|>ar M.le Rostaii, L’Ecole du Dimanche comptait ce.s 2 derniers di
maiiohes 44 élèves présents, sur 5Ü
ou 00 iiiscrils sur le registre.
.l'invite les amis de notre œuvre
à prier sjiéciaiemeiit pour la Sociéié
des Jeunes gens de Samiiiei'darena.
Votre dévoué serviteur
.1. I). Turin, pnsl.
CHHONlQüb] VAUDOISE
s. GIÎR.VIAIN. — Ij6 17 février.
La fêlé traditioiiiielle du 17 février s’est encore célébrée celle
antiég non |ias avec les enfaiil.s,
mais avec les adultes et lii jeunesse.
k 1 heure précise, nue agape
(rai.ernelle réunissait 01 convives,
reju'éseutaiit tous les ipiai tiers de
lu paroisse, et la meilleure harmonie
avec la gaîté ont régiié ¡usqn''à la
(in. —- Au dessert, les laiigiie.s se
délièrent, et iijii.sieins santés furent
jiorláeiq à rmiion des Vaudois, à la
ijoimo eiiteiile entre le peiqile vaudois et les syndics, (les communes
de Dr.miol, 3. Germain et Envers
Portes élaienl représentées par leurs
5
fîi
SYiidicsrespecl.il's, M.rs lk)min»s,(diev.
Hoslati et {’liov, (iiilliim) isii cornage
du jn>u|ile vamiois, (|ui tiu doit pas
'■laiiuli'e lie maniicster sa foi el, ses
''ues poliliifiies, ;ui dtipiilé Soulier
Si à S. iVl, lliiuiberl. Une idée a clé
siïiise, et rems espérous i|ue raïuiée
iHOHpouiTa la voir l'éaliséic ticsiuait-il
!'as ni'gciil ipie l’année du ciinpninleiiane de notre émanc.i[iation vît
Uti comité se former dans le init
'le caser un lam nombre <ie familles
'lans notre patrie, en améliorant
leur posilinn rniitérielle et parlant
lit vie spiritnc!le ? Que cent Vaudois
'>lVrent 1000 IVancs cliaïuui au laux
du 2 ‘y , remliüiii.sables an l>out de
10 ans, el nous ponrriuis elTecluer
le preiniei' essai qui sera suivi par
'j’iUitres, s’il est béi]i, I^a société de
l’Industrie Vaudoise pounail inen
l'i’emtre eu main la chose, el certes
t‘e se.i'ait une manière digne de célébrer celle ilate rnémoral)le.
Le soir, à sept lieures précise.^,
les Unions cliréliennes ollrirent, à un
piiblic, de 200 ])ersonnes et |)lus, le
li'uil d'un travail qui a coûté quel'pies mois de préparation. « Gli Arfuciii, un colpo di slato, un topo in
b'rqqjola, ijnelques poésies de Gua'l;'gnoli,ct Broiïerio» l'nrenl les ¡u'in'ùpaux travaux présenlés. La soirée
bien l'éussi et l<‘. |mblic ne s’est
pas f'ai.igué d’écoutei' ¡leudant pi'és
qualte lieures. Nous désirons
‘■'UTiereier' vivemetil ceux qui ont
Prépai'é les ti avaux avec un si grand
*^'011, et d’une manière s|*éciale M.
Ilivoii' qui a su varier la note par
'*''e séi’ie de chants bien exécutés,
■a^ qui n’a pas peu contribué à taire
!>assei' agréablement ces ipiatre
hciifes,
Le [u'oiluit des billets à [layemeiil
^ étant élevé à 50 trancs, la moitié
'l‘- la somme ira aux .Nnnétiieiis el
'''nti'e à i’Itdirmerie des Vieillards,
I'ÜMAUET
Nous .ap|irenons
'P'e lu fête des enfanis a bien réus.si
iivee le concours d’un grand [luhlic.
a eu lieu à la
LV
;*gape fraternelle
“éroLise.
VILLESECllli — [.a paroisse a
[u'olllé de celle date mémorable
pour donner une démonslralioii d’afl'ecfion à son |iasleiir, qui a été
décoré de la croix de chevalier de
la couronne d’ilalie. Les convives
étaient au delà de la centaine, et
(|ueli]ues amis ilu Pomaret el, du
Perrier, ]iarmi lesquels le proL Rivoir, le Chev. Gmicourde, le D''
Hostau, et le notaire Pellegriu, s’unirent aux frères de Villesécbe. Une
lettre du député Facta est arrivée
à bon point, pour montrer une lois
de plus quel grand pas a été fait
depuis le 48, On est heureux de
sentir qu'il y a un seul cœur qui
bat pour le t>ien de la patrie.
M.ANEILLE — Décidément, cette
fraction de, la paroisse est cette
aimée favorisée ; a[irés l’arbre de
Noël, voilà encore la fêle du 17
avec scs cenlaines d’enl'auts, avec
bamiiéies ¡ricolores, les tambours
du bon vieux temps et qui sont
toujours à la mode dans nos vallées
reculées, les travaux et enfin l’aga[>e réunissant un bon uombi’e de
paroissiens enttiousiastes de rapi»eler
le passé pai' les caiitiiiues patriotiques et le présent par la reconnaissance. C’est bien celle dernière
iiole qui doit toujours vibrer — la
reconnaisfiance à Dieu et aux liornmes,
G. A. TrOlV.
ANG ROGNE, l.a fête de l’Etnaucipatiou, favorisée ¡'^r un temps
splendiite, a réuni dans le temple un
grand nombre d’adultes avec 370
personnes appai'tenant aux Ecoles
du Dimanclie. Ont-ils joui les entants en défilant au son du tambour
avec leurs drapeaux et aussi en recevant ce qui leur fut distribué au
sorlir du lem[de! Gliaque l'ainille a
pu lire ïArmenia perseçjuüala et
admirer les belles gravures epri l’ornenl, l.e soir une bonne quinzaine
de feux de joie flambaient sur les
hauteurs d'Augrogtie.
I E. B.
6
()2
]jA. tour. Nous aurions aimé
pouvoir faire suivre aux récils, (¡ni
précédenf, celui de la célébralion ilii
17 Février <à la Tour. Mais la fêle
religieuse n’a eu lieu ni pour les
enCanIs ni pour les adulles. Oela
nous semble une élriin^e pi'é|)ar'alion
au cinquanleiiaire <|ue l’on se ])ropose
de célébrer solennellemenl, en 1898,
Une 60.® d’bornrnes se sont cependaiil
|■énnis, au café/?oma, en un batn|uel,
iraternel où a régné un espril île
saine «mrdialilé et, de solidiiriélé que
nous aimerions voir alfirmé el pratiqué [jai' un plus grand nombre de
[lersoimes.
Ua lalile élait présidée pariM. Paramler, celui qui en 1848 lut cbargé
d'aiqrorler aux Vallées la nouvelle
de rEmani'.i[)aliou. M, l'ons |)orla
une said.é au Roi; l’Iion. M. Soulier
prit pari à la réunion par une belle
déj)êcbe. Rappelons encore le lonst
de M. l’avocat Vola à l’imioti des
Vaudois dé|)lnraiit pai rni nous l’excès
(le l’indiviilualisme, b- maïupie pi es(pie lotal d’espiil dii corps dans
tontes nos manil'estatious ¡mbliques.
Un salut afiéctueux lut aussi porlé
aux deux proteslants français (MM.
ilrumiére et l.argiiier) et au seul Israélite, M. Bacbi, résidant dans la
(îomrnmie. (|ui avaient eu riiom'euse
idée do fêler avec nous la ilale à
lai|U(dle remonte, pour Ions les non
papisItiH, la juiii-ssaiice do la libellé
religieuse en Piémont.
— Ijuiidi soir, à 8 b., uneassemlilée assez uomlu'euse se léunissait
dans la Salle du Synode, pour entendre M. Toiirn exposer les progrès
(le l’idéiî de l’arbitrage et de la paix
dans le monde enti(:!r. M. l’avocat
Giretti, qui présidait, Int ensuite
l’ordre du jour formulé ¡lar le linrean Gentral de Berne etipii fut voté
par l’Assemblée.
SOCIÉTÉ D’UTILITÉ PUBLIQUE
(Section (le la Tour.)
Cette Sociélé a pris l’initiative
d’une action tendant à débarra.sser le
cbef-lieu des Vallées des nombreiA
mendiants, impnieids on non, qui ï
aflluent de près ou de loin. Quand
on aura pionrvu aux nécessité.s def^
|»auvi'es a|)parlenatrl à la comnuine
de la Tour, on avisera à défendre
absoinmeiif, la tmmdiidLé dans notre
territoire. Boni' commencer, il s’agit
d’éloigmrr les mendiants enver.s les'piels nous n’avons aucune obligalion.
Dans le luit d’cmgager les babitaid.s
de la Tour à ne ¡tins donner, sons
la lorme avilissatde de l’aumône
aux étrangers, et à (aire pression sur
les aulorités pour ipi'Mles exécutent
rig()iir((nsemetiI la loi v r(dalive,
Stic.tioii a volé un a|)|ad ipii a fiaiO
dans le N“ de du 19 i’.
mnin dtvs sigiial,nr(‘s d(is présiilents
des trois Opvre pie d(î la commune!
et (Ui celles de G7 autres babitanD
de celte cnmmnne,
La seclion. dans, sa séance dn 1^
c.. a aussi avisé aux moyens de réorgainser son Bni'(.‘au d(; renseigne'
metd.s afin (pi’il puisse répondi'C
plus complètement à son but. tb’
Irirean a ib'qà été bien niile ¡misqin’i
dn I Mai 1896 au 15 Ftévrier 1897,
il a pu [dacer 33 per,sonnes, an sujet de ‘28 de.sqnelles il ini est t>ai'
v(uin que leur placement élail satislaisant.
Les trais, ([noiqiKî rédnils an nU'
tnmum, élant (ixces.-^irs pour les fornb
de la .sectinn, il esl, ilèliiiiliveinidd
déi.ddé ([lie, tout en demenrant gril'
luit. II! linreau exigei'a doi'étiavaiib
de la par'l des iiitére.ssés, pj paye*
ment anüct|ié des frais de poste.
Il —
PUBLICATIONS REÇUES
Nous avons reçu tellement (F
publications, ces derniers lerni'^!
([lie nous ne pouvons (]iie les mentionner sans en faire de vraies i'S'
censions.
S. il. C.yuRUTiiERS. / (}uat.h-n
vanf/eli. Uenno storico crilico.Torinù,
Clansen 1897.
Exposilion populaire de.s preuve.9
de l’anthenticilé des Evangiles,
7
fi 3
(ÌAUS3EN. Lezioni sui primi
capìtoli rfcii’ii.sot/o, ilaloiii una
^'‘Uolii della Domeniita. Tradnz. di
'le Schi'('f‘ler. Firenze, (.lliuidiana
I., 1.50, Le (IODI (le M. (iaiissen
à j irsi ¡fier l’idée que la Soeieié îles Traités a eue d’ent ieSdr de
i‘6t üuvTao'e la iUléi'aturo évan|,iéli(]ue
'iiitieiine.
^ l/eti.sel^uiemenL slridemeul évaiiet fécond en insiniclions
'’'^dqne.s |ioiir la vie s|iiriluelle des
J"lanis et des i^-raiids, (jue l'on li'ouve
''"N CCS 374 liages nous expliijiie,
pîU'Iie du moins, coinmenl. la perÎ^'itialiié lie railleur a pu avoir sur
I® Réveil une inllueiice ipii ne se
pas à la génération de ceux
1^' üni, eu le Iiouheur de l’enLeiKlre,
Il est à peine nécessaire d’ajouter
■1"'^ ce livre est une aide précieuse
Pour les directeurs et uiunileui's d’E®®l®3 du Ijimauehe, et qu’il est d’auP'^'l plus impiortaiit rpie les travaux
ce genre sont !)eaucou]i plus
*'^*'Cs jKuir les livres de rAncicn (jue
ceux du N. Testament.
. R- (.iiiiEi'Ti. Aijli eteUori dsl Coiaio di llrieherasio. 1.'’) I.e ini|)Osle
povei'i. (lourt examen des taxes
l’'*^''aijt sur les olijets d'usage corn"Aiii. 2.0) .Dohinatno venir via
|/dl a \ celle demande M.
.■'■’•'tdii répond; «Je suis pour ijue
l-i'Oupes italiennes soient retirées
^i^pléPinieul, et, dans le plus tiret
etai possil.de, des la'iles de ta Mer
Uüup,
Jge ».
DIVERS.
sonscriplious iniliées dans le
ou dont le détail a été
I 'IPié dans ses colonnes, ont alteint
'*«9i la somme de tr. 18765 35,
iHnS; 10;3o.90, ru 1806:4-288 63.
. "■'id, iiour le.s 3 dernièi'cs an
2l:!8fi,5S,
iiii imiii I IIII III I I II I I II iiiiiiiiii ’M.T.i'.-iuw’ffv» ' r.«*
Pour l'Arménie.
iramis la somme
®^issaire pour maintenir, pendant
un an, un or|)helin arménien, et
(pi’il faudrait en tout 2.500.000 Irancs
pour les rnaiiilenir tous, pendant ce
temps.
¡iRviic Polirujiie
l,es nouvelles d’Orieiit sont toujours li'és graves. I.es puissama.'s
ont pris au sérieux leui’ tâche d'empêcher la contiriualioii des lioslililés
dans i’ile de (.laiidie, l.e 11, un déladiemeut grec, cam|)é siii une
coiliiie, prés de La Cauée, ouvrit
le l'eu contre les avant-postes turcs,
malgré l’intimation des amiraux.
C,eux-ci commencèrent par taire
tirer quelques coups à poudre pour
manitester leur intention de l'aire
respecter les décisions des puissances.
El, comme le cornhal ne cessait pas,
les vaisseaux russes, allemands, au
trichiens et anglais, (jui étaient les
plus prés commencèrent à tirer contre les assadlanls. Il y eut des morts
et des blessés. Le poste grec cessa
hienlôt le feu.
Ces nouvidles ont produit en Grèce
une agitation extrême. Le roi Georges déclare que Gandie sera grecque
ou il renoncera à la coiiromie. On
assuie (pi’il aurait voulu partir pour
prendre en personne le commandement des troupes grecques dans
File. Les grecs clierclierit à exciter
(le nouveaux soulévemeuts contre la
Tur(|uie dans TEjiire et dans la Macédoine. i^e gouvernement turc prend
des mesures de défense. La situation
n’est pas rassurante du tout.
lieureusemeiit l’accord des |Hiissances continue. Elles feront tous
leurs efforts pour empêclier une
guerre (jui menacerait de devenir
générale. Elles ne perriK-UIront pas
funiou de Gaiidie à la Grèce, du
moins [lour le momeni, mais file
ne retournera pas sous le joug de
la Tur(pde. lille aura son gouvernement à elle et jouira d’une large
autonomie. G’est du moins la proposition qui parait avoir le [ilus de
8
(i'i
])ml)i»l)ililés fl’èlrc aïkiplée ].i:ir les
|>(iiss;uu;es.
Rien (le nonviîim qiianl. aux éle(jlioiis générales. On assure (|ne le ;
déci'el, sera pnhln'î le 1 ou le 4 mars. ’
Nous nous (leinainlioiis, il yu(]neli|ues seniaitn^s, si les impalienls =
et il y en a, il y en a! = auraienl,
eu la (lélicalrsse, de laisser à tuil.re
dépidé le (emp.s do se faire mieux
connaiire de la jiarUci du Oollèiie
où il l’élail. moins ([n’aiix Valléi.'^^.
Fol espoir! I.’impalience ferait l'oitler
aux pieds bien aulro ehose que la d(jlicalesse ! Nous aurons donc au moins
un nouveau candidat (]iii .scprésenlera; et il faudra soutenir une nouv(.dl(' lulle. l’i'éparés par l’anlre, nous
saurons le soutenir avec la ïams- j
cieiicti de notre Içr'Ce el le sentimeni t
de notre devoir, et recevoir iligne- ,
tuent (|uicou(|iu! vimidra nous pro- '
poser d’abandonner làcbement un
député ipie nous avons nommé [>ar
une volalion imposante il y a deux
mois, i|ui n’a pu assisler ipi’à une
seule séance de la (.Ibandu'e, luorogée aussiUM, après .son élection, et
(|u’une grave maladie a empêché
même de visiler son (iollège comme
il l’aurtdt cciiainenn'iil désiré.
Aboniieiiientis payés :
r M.nie Heyriauil, l’érotise; M. Roltei-t, Turin.
Dons pour les pauvres Arméniens
Report 1521),9(1.
bit Tour. Muston, litivers, 1 — Fiim. Bonnet,, Appiots, (un écu) 6 — .M.me Rommi, 5
— (.yieUpies amis des Arméniens, 3,50 —
Victorine Costabel, 4 — H. P. Goimet, B
— Les clève.s de 11 1 e classe du gymnase
12,05 — Villar. Kcule de .M.me Cbiinvie, 5
— .1. P. Frarlie, 1.51) - Marguerite Dalmas,
2. S. Gcriaaiii. Unions clirétiennes, 25 —
Pierre Gostanliy, S. Catherine (Brietn’ïras),
1. Cel.te famille ofl’re on ontre.s d’élever
nn orplielin arménien.
Mme M.ne Revel, la Tour 1 -- M.ile
Fmina Poot, Traverse 4
Total ]'’r. 1(306,55.
SOUSCRIPTION
cti souvoiiif (lu Dotîtouf VOLA.
INtur lo Ilel'uge
Report 412,00.
rigiie.rol. Famille Rovel,'2.,50 — M. P. 1
M.iue Niccoli ni 5 — B. Léger, Vérone 3
— M.me M.ne Revel 1.
Total Fr. 424,50
fOUR PIERRE BERTOT D'ANGROGNE
M rs Itonjour, tVères, Colonia Vaidense 30.
A.'VXS
Société “ Fra - del - Torno „
Snmedi soir à 8 li. aura lieu, DV , au Collège, la 14.® séance anniversaire de 'Holra Société. — Fa
cette occasion le mis.sinniiairc M.f
A (Ig. Coïsson fera ses adieux.
Le public est cordialement invile
à y prendre pai't.
Une collecte se fera au protit des
iVIissions.
Pour le U'ureau:
1,AGRARI) ALB. /U’cs.
PRÉCEPTEURS ET INSTITUTRICES
(lésiratd se placer peuvent s’adresse!'
à la « liuglish and EGireign Agency oi
M,''® Leeson-17 l’arR View - ilarrogale — England ».
Réféi'E«: E, BONNET, paslenr, AngrogH''’
Ktipports directs entre le ProdiiC'
teur et le Consommateur.
tJn des meilleurs horlogers do Bosanço'i
ni, ami clirétiim offre directement à n‘>®
lecteurs des iiioiitr<‘s de tons rnodéle(t'
soit métal, soit arijcnl on or, à clef on f
remontoir, à des prix rée-ls de hoii niiirtdit*;
et avec toutes garanti(is possibles, s"'
lacture.s. Noirs conseilloirs à ceux de nc?
Iectet:r.s qui auraient quelques acliats
effectuer de ne les faire qu'api'ès avoir demandé et consulte le Catalogin! di'‘taillo (P|®
leur enverra franco Marc liMKRV fahP'T
cant d'HoiTogerie, à BFSANÇON (boiihs)
France.
J. I’. Malan, Gérant
Torre l'ellioe — Imprimerie Ali'iiF^'