1
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l’rfix D'aBON
Italiiä ^ ,
To^ua i,<}s pay«.d<t>,rUnioD.
de poste' , . » 6
.Amérique' -. ' 'J » 9
â*Hbonnè^
f^oür i'Iniôrfênr filies MAI. fei»
paetein's èt Jsâ libraires de
Terre Pailiee*
l*ouc VExtérieurAii liuMau d'Admin^tratîoÀ. H
30 Janvier 1335
< » N. 5.
Uh'oii pliisieijfs numéros eéparés» demaniiés avant \9> t.iI rafiTe Tû uaut- uhacun.
Annonces: 2&c6ntiMieHparl^gúe.
L&s envoi* d'argent se font par
* lettre recommandée ou pat
*' mandats sur le Bureau de Terosa Aüt'geniina.
Pour la RÉDACTION s’adresser
ainsii A lunireûi/ioB
Pomaretto iPinerolo) Itaii«,
Pour P ADMINIBWft'^TIOîi jftdré^ser ainsi; A l'ÂdminfstratioD du
Tenioin, PomareUp (Pifi.qrolv^
Italie. U
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ËCHOr DES VALLEES VAUDOISES
, Pm’alssânt chaque Vendredi
i ; 1 .
;P«(i5 IHÍ sirez lémoins, AcTte«
.Sii!ca)i(:ia vériti avtf la bAíivíiAB.'h. jv, 15
i^onntmalre. ;ii
Encore,quelques viciimescles avalancilios.
Ençi^eyles^ avalanches., 7-7| Les%échés à
mur. —.Squvé.à coups de chap^uxî —
Variétés.'^—AVíti’eííes religieuses ^ Reme
politique. ' < ‘ ■
1'
ao
n
Les premières ||.Ouv®les du haut
de la Vallée yjde St. Martin noussont ,parvenúes trop tard pour
Être eUQ-ore do,unées dans là-feuillei
deiaisemaine ¡dernière. Nous :vsour'
Iqus dire les n'oi»vell6sV0xàctes et
sûres^. eai" il nous ■senible.'aque ,
sur tou ti loîrsq-u'jl ¡s’agit, d’acci d en ts
o,q de dés^astres, rinesaçtitüde et
T«xagéràtion doivent; être évitées
avec Je plùs.grand soin; la réalité
est toujouTS' assez triste, sans qu’il
soit nécessaire d'y rien ajouter. |de l’après-midi: que le hanllau
Si les s%èues|»qui se sont pas- tàut Entier a failli être détruit et
y;¡: ; ;
sées de ,ceieôté-ci de nos'Vallées
ne sont.pas aussi éiuaiivianiêsique
oelles que notre bphHiatniijiiM; dp
pasteur Bonnet nous> a!®etr?^cëe'S
t dans fe dernier numéro du Témom^
’ eUe^s Ælea isqntopas fcnoiiis rde,naturerà exciter.:un doulouraiinis-mtérêtien faveur des ifamillesiivaindoises quj^nt été,visitées pan ces
récentes épreuves.'-up g
Les dèux paroisses quiiontlété
fr ap P ó es ne s o at pas >'00 mme oà
aurait pu le,¡croire,.les. deux,^plus
élevées idans nos .moatipgaes, i?ral
eti Rodoret qui Tont 11,déjà .été %
différentes repriseSi paais.celles de
Périer^jfaneilh) et. de Ufosáíí... ;
i iDàiis la première d© fes.'paroisr
ses , let dans^eiih|atneaui;du-Foi*ng
(ou Foran) une pre&ière avalap^he
était venue le 17 à 11 h. du ábíf
s’abattre sur unie (n^aisiòd '.etuFaVait
li forlémient ehdôiumàgêe'que la
fâmille qui rhabitaitikvàit.dû bhercher un refuge.-,dansu l'école,.;(du
quartier.i-.^^iauG’éBt le ISi .à 'l ;h.
2
* "¥
n’a dii son saint qu’à une maison
située un peu au de|sus du vuläge et qui a opposé à une nouvelle et plus puissaite avalanche
assez de résistance pour la faire
dévier légèrement du côté de* la
combe. Outre cette habitation qui
a été assez endommagée pour
qu’on n’ose plus y entrer, quatre
autres ont été éÎrasées et l’une
d’elles sitir deux familles qui étaient
réunies dans une écurie; deux enfants de 3 et de 6 ans ont été
tués; la mère de l’un d'âu.v, vojjve
dejfuis ^quelques mois, a eu les
jambes frac^rées, quatre hommes
n’ont pu être retirés qu’après plusieurs; heures d’angoisse.
j'Ciolj famàlles ont dû s’entasser
pendant quelques jours dans l'éeol^; trois, ont déjà pu se loger
proviaoireraent ailieurs , w lesdeux autres doivent quitter inces- ’
sauiment cet asile, car il n’est pas
permis de priver les enfants de
leuriiécoje d’hiver, ;
Aussitôt que. le temps le permettraeles maisons éoriÉées, ou
iJevenues inhabitables, devront
être^réparées „ou peut-être, pour
plus dersâi'eté!, reconstruites ailleurs, et'iquelques-unes.au moins
de ^es familles, si non toutes,
espèrent rlìievoir quelqp(|conso*
lation et quelque secours de, leur
paieisse même qui Âéjà *s’en , occupa et, des ai#tres paroisses des
Vallées. .
,. A Jfaisei'da •. portion du ivillage
de la. Balsille 'Située sur 1Ä riv#
gauche de,la Germanasca, la seule,
croyons-nous, qui soit habitée
pendant toute: l’anné^ a été en
3i.
lanches arrivées de’deux «côtés.
Plusieurs toits ont éH détruits,
quelques.granges et quelques maisoqs remplies de neige. La population enfermée herm^iquement
dans les écuries et «recouverte de
sept ou huit mètres de neige, était
condamnée à périliasphyxiée, sans
le prompf secours apporté par une
troupe d'hommes intrépides accourus des villages inférieurs. C'est,*
en creusant dan# cette montagne'
de neigé des puits d'une énorme
profondeur qué ces sauveteurs,
que l’on peut bien appeler .sauveurs, sont parvenus à introduire
de l’air dans les écuries et les
maisons du vilia^. Que pas une
de ces quarante ou cinquante personnes*couvertes par l’avalanche
û’ait p^ri, c’est ce qu’elles regardent e11es»mêmes, et nous avec
elles, comme un miracle de la
gratuité et de la fidélisé du Seigneur, qui fait miséricordé ju.sqü’en mille générations à cei^x*
qui Paim.ent et qui gardéiit ses
commandements. — C’est un vaillant honftïie de la Balsille .qui a
été, il y a bientôt deux cents ans,
l’instrument d’une des plus merveilleuses déliviunces que/ Dieu
ait accordée à nos pères.
Mais c'est clans le hameau de
Champ-la-Salse que l’épouvànte et
la* terreur ont atteint leur'comble.
Dans raprès«-midi ’ du f7, neuf
hommes, jeunes gens pQur la plupart, munis • de longs bâtons et
de pelles, se sont achenjinés vers
la combe de §alse,pour réparer
canal'qui am^ne l’eau à' leur viilage, ïout-à-coup une Avalanche
lièlfement ensevelie sous les ava-àglisse sur eux*et les,entraîne au
* • . .
3
^35
/ond du rayin. Aprèf des efforts
comme Je dése'spoir peiiit seul en
produire, «eptKrentt’eux parviennent à sortir de ce sépulc,re glacé.
Celui qui se sent encore un peu
de force court au village et donne
l'alarme.'*Toj(is se précipitent,
hommes, femmes, jeunes filles.
La mère de ri|n des deux gens
qui sont encore ensevelis croit
avoir vu un,bras remuer dans la
« neige, impossible de la retenir,
.quoique le dang|psoit trèç-grand.
Elle s'élance au fond du ravin,
quelques autres ia suivent, et l’on
parvient en effet avec peine extrême à retirer vivant le fils de
cette femme. Peut-être ne lui aurat-il été laissé |que pour peu de
temps, car on vient de nous dire
qu’il e,st dans un état qui »edaisse'
que peu d'espoir. Ce jeune^homme
nous est connu depuis longtemps.
Doué d’une intelligence plus que
moyeune, il a appris beaucoup de
choses, entr’autres quel est le chemin de la vie éternelle, et qui est
îe seul sauveur même des plus
, grands pécheurs. Si Dieu le retire
bientôt de ce monde, notre ardente
prière est qu'il saisisse avec humilité ^ avec foi les déclarations
et les prorae^es Île l’Evangile.
Si sa vie doit se prolonger puisset-il adorer les dispensations raisérioëfdieuses du Seigneur à son
égard, et se dire sans cesse que
si Dieu fait un miracle pour préserver un péclieur d’une mort suliite,il eVt-paiM qu’il en fasse deux.
Le corps^du neuvième n’a pas.*
* ¡encore été trouvé; Une seconde
avalanche bien plSs considérable
étant «nue s’ajouter à la pre
mière. Ce,jeune homme, fils unique
d’une veuve n’avaiit que 19 ans,
et sa pauvre mère refuse de se^
laisser consbler. Qu® le Seigneur
lui-même, te graitct consolateur
veuille intervenir,, d’une manière
piMssante et efficace pour adqucir
celle grande douleur.
On nous a demandé de différents
côtés ce que nous comptons proposer à no^ frères pour venir en
^ide aux familles qui ont. eu le
plus à souffrir de ces récents désastres. Tout simplement ceci.
Comme il,; s’agit e.S’teentiellement
d'aider à la reconstruotion^ des
habitations ruinées A endomraa
7 ir, • .
gées, nous pensons que des .se-.
cours en argent setont les plus
opportun. Laissapt donc au« Consistoires la pleine liberté de faire
des collectes, et aux personnes
généfcuses celle de transmettre f.
leurs dons directement, nour qu-'
vrons dès aujourd’hui une sônécription dont le produit sera distribué parla Tablé d’accord avpc
les Consistoires intéressés. •
«iC
Encore les, avalanches,
-Y
Angcogiie, 2^ janyi^í^lSS.ñ.
Au moineiu où nous'parvionait-la
pénible nouvelle de la catastrophe du
Pra-du-toiir, au sujèt dq laquelle rtoUB
avons ;#cril en grati(^ hâte not^e
lellrd*-télégrarnme dû 20 courant, nous
’n’étions milliement rassurés sip'>i)e
sort des personnes qui habitent ifi
plus d’iinê heure ait dessus dd P.rS-dutour. Les erniiites n’étaient pas sans
fondement puisque là haut l’épaisseur
de la neige a dépassé les trois mètre.s.
Le jour suivant nos amis de Saben
avaient pn arriver jusqu'à Pra-flii lour
et nous dire que ceux de Chiotrel
ceux <le Ghioccia avaient répondu à
4
.«AiAA AAAA Aa •
leurs cris, et qu’ils n’avaient pas de i
victimes à déplorer. Restait Daniel
Combe' du Tournas qui n’aVait donné
lucun signe de vie; mais heureusement
on eut de ses nouvelles le lendemain.
Qu’elle^ a été. angois,santé la nuit
du 17 au li?! Que ceux qui lisent ces
lignes près d’un bon feu, où l’avalanche’-ne'saurait les atteindre se Représentent ces, pauvres familles qui
avaient vu là' neige, tomber k gros
flocons depuis le soif du 14' sans discontinuer un’instant et ^dépassef sur
le toit de leur habitiflion leS 2 mètres
de hauteur. Ecoutez le bruit sourde
qui vient de la montagne ! Une énorme
avalanche se précipite sur la maison
dè Rivoire du Coulege et en enlève le
toit pendant i[ue les habitants sont
dessous, k se demander s’ils verront
encore, la.lutajére, du jour et à prier
le Seigneur les protéger. L’aube
- tant désirée parut enfin, et la famille
Rivoire put quRler cette maison qui
ne lui.offrait plusimaeune sécurité,
et.se réfugier près de la chapelle chez
des amis.
Mais lorsque les omlu’es de la nuit
eurent fait place au^ pâles meursd’une journée sombre, nos fières ne
trouvèrent plus la„ famille. Gaydoü
dont les six mem.breV', gisaient sous
la'Troide avalanche biti avait passé
par dessus la tète des flivoire du
Coulege.
Pas de culte ce matin là; nos frères
éprouvés Saisissent lesq>elles et commencent travaux-’de sauvetage.
M. Jalla est en première ligne; la
neige fbmbe à gros flocons, mais il
est à la brèche, »et il a posé.son
habit poiifi.rnanier plus vigoureuse*■ ment la pelle. L’on ne trouva, hélas !
qüe des cadavres, et ce ne iil que
vers quatre heures^de ràprés^raidi
que .nos frères épuisés de fatigue et
trempés de sueurs, pensèrent à se restaurer ,et à changer leurs vêtements
qui avaient bu la neige tbut le jour,
Mais voilà dô nouveau la nuit sombre, mystérieuse et menaçante.
On ne peut dormir, et une trentaine
de personnes vont cjiercher un refuge
dans la nouvelle école qui est, ainsi
que la chapeflo protestante, à^l’abri
de tout dangfer. Elles venaient certes,
du cœur les prières* qui montèrent
vers.le Seigneurce soir IL et comme
la Parole de Î)féu éllit coûtée avec
attention et avec respect quand elle
leur fut lue par celui qui avait vaillamment manié la pélle toul|le jour.
Un peù à la fois les nouvelles arrivent; il s’agit de granges emportées,
de meules de foin qui oqt disparu,
de bétail tué; c’est ÿu chalet qui est
enlevé net q l’Arbaréa id’où; Etienne
Benech a heùreusemgijR ^dj^ii^^agé il
y a peu de temps. Clest.‘encore l’habitation d’Augustin A'êff’do-iit l’étage
supéneui’, avec sfs méubles 'et le.
fourrage, une fournée de pain, onfin
tout ce qu’il contenait sapg en excepter le (oit, passe par dessus,la tête
du propriétaire qui avait vu arriver*
de loin l’avalanche pendant qu’il faisait la trace et qui s’était blotti près
de la porte de son écurie.
Maintenant les communications se
rétablissent, les amis et les parents
peuvenl^e revoir, ils s’embrassent
avec émotion et i|s remercient le
Seigneur de les avoir épargnés.
N^ous espérii;^ aussi que ébux auxquels le Seigneur a prêté l’or et
l’argent, ou simplement le cuivre,
viendront au secours de'ceux qui ont
vu emporter et disperser ,pqr les aya-.
lanches ce qui leur était néce^saim
pourlraversjr l’hiver. Souvenons-nous
des ¡pauvrest’'f i*'- •' '! ’'■■ntoy.
>:E, BonSet, past6ur.vi■
■’Vtrrr
Collecte ea lmp deo 'VMdols
■ ' viclimes des Mdlaticfies ‘
i.
, La Diredtîén du'iféiftowL ■ L. 40
Leig péché^‘ à la_,mgr , | *
’Les jtilfs;*d’Odéssà cb^s^èrvent et
perpétuent *en leurs 'gftiërations un
• singulier usage. Le’' jour .:diu 'Nouvel
an ils vont sur le, ¿ord de, lar.mer
en grand nombm dans le but de jeter
à'l’eau les péchés qu’ils ont commis
pendant l’année qui vient (fe swcouler.
5
Ti ..~
Les uns imilenl le geste de qui jetterait au loin'un objetkqueleonque,
et d’auti^s renversent leurs poches
et font t^cle'de les vider dans, la
rner. Ils font cela dans l’espoir de
commerfeer la nouvelle annee avec
unq âme piiréi
Il esl%ans doute un grand nombre
de personnes qui seraient bien aises
de pouvoir se défaire de leurs péchés
aussi facilemetit que ceiâ. Mais le
péché n’est pas : seulQmenl dans la
poche, lors même que’cclle-ci contiendrait du bien mal acquis. Le péthé
n’est pas seulement .ijans le corps,
et l’on ne saurait s’ën défaire même
en jetant à l’eau le corps tout entier.
Le p^ché s’est établi au centre même
de la vie, et il a souillé l’ânie. C’èst
f donc ràrae qui a besoin d’être lavée
et soigneusement purifiée. r
Aussi le psalmiste s’écrie-t^il, en
confessant sesj^échés au Seigneur:
«0 Dieu I cré*en moi un cœur net,
et renouvelle au dedans de moi im
esprit bien, remis..... Puri%-moi du
péphé avep riiy^ope, et j,e%erai net;
lave-nipi, et je'serai plus blanc que
la neige K (Psaume É, 7. 10).
Il est très probable que par leui^
vaine cérémonie, les juifs d’Odessa
veuillont faire allusion aux paroles
suivantes du prophète Michée; «'Il
aura encore!compassion de nous; il
elfacera nois iniquités, et jettera tous
nos péchés au fond de' Iî) mer*.
(Michée , yii. 19). Seulement Ce %’cst
pas nous qui av@n^( Id pouvoir de
jeter à l’eau les péchas db notre vie.
Nous ipi!uvons''appoi%r 'ce loiird et
désagréable pfrtj^aTlE â''Jésus qui ra
porté nos plêchis , ôta' son Corps sur
le boi^S et (jni peut lés effacer'tbus
par 'ajpü sang. ' 'i
C’esl' 'ainsi que no.s péchés sont
vraiment jetés par Dieu lui-même
. dans IqjS profondeurs de,la mei*, où
ils ne sauraient plus nous inquiéter.
Plaçons. ifOüte notre confiance en JéSus
Christyi et ul éloignera de nous nosi
pécirèsl comme DOrient esp éloigné de
roccidflnt. Ges deux points ne- .se'
renconiraiü jamais, iKmsuseroUs vrajJraefil délivrés de nos iniquités.'■
’■ ■ ■ 'E. 'Bi . ,
Saavé à coups de chapean ?
I • ; ' } . ‘( I
Un évangéliste demandait naguère
à un cathalique romain s’il était en
paix avec Dieu, et s’il,avait une place
assurée dans rélernilé bienheureuse.
— Je n’ai aucune crainte à cet endroit, répondit le catholique romain
en riant.
— Sur quoi vous fondez-vous, mon
aùii, pour montrer une semblable
assurance au sujet de votre salut?
— C’est que, fil le catholique romain, je ne passe jamais devant Ifi
porte d’aucune église sans tirer mon
chapeau.
7 —■ Votre espérance, reprit l’évân^liste. est fondée s,iiÇ|^bien peu de
miose, sur une vainé cérémonie qui
n’engage par le cœur et qui peut le
laisser rempli de péché.
C’est à Jésus-Christ qq^ vpps devez
aller en lui confessant vos péchés et
en le priant de vous les pardonner.
« Il ,n’y a point de saint en aucun\
autre; car aussi il n’y a point sons ’
le êiel d’autre nom qui soit dpnné
aux hommes ,pgr, lequel il nous faille
être sauvés^!- (Ac.tes iv. 12),
■ ''i’'.'- ' E. B.
U
... i:'t
I
Ce qu'on peut faire en hiver pour
détruire les insectes nuisibles.. Un
agriGiiHeur expert, Mr. 6. Marchese; '
donn^^dans m Gorriwe della sèm,
des Qdfe'éils’ forti)sensés sur ceisujet.
, «PÎiisieurk, dit-il, croient ne pas
devoir prendre des Imesures contre
les insectes et iesicryptogamés* par- f
ce qu’ils seifiiguâent que' Ift froiif de
l'hiver tué les Mrves pu les semences
où les germes. Il est prouvé aujour- *
d’hui que ces larves, ou semences
résistent à un frpid bien plus grand
Oue celhi que nqlts avons d’ordinâire
dans nos conthêls. Ne nous Idisséns
pas .irortìped' pâr eeiie illus'ion ; lia ’
* * ■■ *
6
3R
mulUpIicalion extraordinaire des pariîsiles vient en bonne partie, dti
pet de guerre qu’on leur fait...
» Dans bien des cas la défense est,
sans efficace ou au dessous des besoins,
parce-que l’on attend pour*comballi e
les parasites qu’ils soient dans la
' pleine activité de leurs funestes fonc-.,
lions....-vC’est précisément quand la
végétation se repose que l’on peut
prendre des mesures de précaution
contre la reproduction des insectes
qui nuisent aux plantes, çt cela efi
détruisant les œufs et les germes lé
où ils passent l’hiver ».
» Une opération à faire en hiver, consiste à enlever les parties mortes de
l’écorce des arbres fruitiers etc. Dans
cette écorce, dans les moindres anfractuosités , les insectes déposent
une quantité d’Cieufs qui d’ordinaire
éclosent au printêinps. En enlevant
celte écorce et en frottant un peu
l’arbre on emporte ou on détruit,
en grand partie, ces œufs ainsi qu’une
infinité de germes de cryptogames.
Dans certaines parties de la Fi'ance
^ on passe même une flamme sing les
ceps afin de détruire ces larves ^ou
ces œufs.
M. Marchese conseille, de même,
de piocher profdbdément la vigneavant que les œufs du ver qui dévore
leraisin aient pu éclore. Un viticulteur
d’Asli recueillit, l’automne dernier,
et jeta surée fumier plusieurs paniers
de grains,ég raisin gâtés ou..socs
qu’il avait recueillis au pied des ceps.
Un mois après il découvrit, au milieu
de ces grains, une vraie fourmilière
de petits vers qui se répandaiÊnt
dans-loules*les directions. G’étaienl
les’ larvc-s qui sortaient des œufs^contenus dans les grains secs ef éclos
avant le temps, Combien de ces grains
secs contenant des œufs ,se trouvent
au pied des ceps^. Il faudrait donc
cueillir eti^éU’uire autant que po.s.sible,
ces ¡grains et ensevelir profondément
' ce qu’on n’a pu faire périr aulremeni.
De la terre aux étoiles, — M. David
GUI, directeur de l’Observatoire du
Gap, a démontré que l’étoile fixé plus.
rapprochée de la lerce est l’astre
principal de la conslelTalion du Genlam^. ^
Toutefois, la distance entre les deux
globes est telle qn’un chemin de fer
avec une vitesse de 90 kilomèlres par
heure, mellrail pour achever Ije trajet,
rien moins que 48,663,000 ans.
Et à supposer que le billet ne
coûtât qu’un sou chaque huit kilom.
le voyageur devrait payer pour aller
de la' terre à*lâ constellation du Centaure, la somme de 270 milliards
de francs. — « Des cieux racontent la
gloire du Dieu*Fort » .
¡j'Afrique quatre fois moins peuplée
que l’Europe. — L’Europe a une su- v
perficie de 10’millions de kilomètres
carrés avec une population de 315
millions, ce qui fait ^ habitant pai'
kilomètre carré. f
“L’Afrique a une superficie de 30
millions dp kilomètres carrés, avec
une populâlion estimée à 200 millions
d’habitants — qp qui lait moins de
7 habitants pat^iTomètre cai^é;
Gim>e acmsalioH. — Le diocèse de
Milan est en émoi. Un prêtre fanatique, directeur d’une feuille cléricale
fougueuse, a été suspendu a divinis
par Uarcfievèque de Milan à la grande
satisfaction do 1^« partie meilleure du
clergé de ce diocese qui ne compte
pas moins de 2167 prêtres jjéparlis
entre 780 paroisses. Don Alherlario
était accusé d’immofalifé; mais,
comme si cela n’était pas suffisant,
l’on a fait valoir contre lui,—j^rave
affaÿe — le fait, attesté par des
témoins, qu’il avait été vu un malin
prendre une lasse de café avant de
dire messe ! ! *
Voilà où conduit la doctrine de la
transsubslanliation. Aussi ne?>sommesnous pas élqnnés qu’un cardinaL.doiié
'de bon sens, se «oit écrié, en parlant
de ce chef d’ac«|i&sati‘On : Après tout,
prendre un peu de café atan.t de dire
messe n'est pas la fin du mmde !
7
♦
Ce qui a scandalisé les bons c.a,|^iol«J^Jes milanais, c’est de voir qoe le
préire en question et sur Ic-quet
pèsent ifdes accusations bien plus
graves, a été absous à Rome.
,39,
iiouDellc0 rcÜ(}tcu0e0
Russie. — Au mois de septembre
dernier , la cour d’as.sise d’Odessa a
condamné à trois ajis et neuf mois
de réclusion un pauvre paysan, lequel
était accusé d’avoir violé un article
du qode pénal, en tenant ce propos
en piésencc de plusieurs personnes:
« Les images des saints ne sont que
des idoles et ceux qui les prient comr
mellenl un acte d’idolàtnc >».
Le débat, qui a duré plusieurs jours,
s’est tenu à huis' clos, devant un
jury composé exclusivement de p»rs
orthodoxes, avec ordias aux avocats
de ne pas toucher au fond de la
question.
Pauvre pays quetclui où les idoles
iiuielles, parlent encore assez bairl
pour envoyer les gens à la maison
de force, ou au
bagne!
Syrie. — Le collège protestant de
Reyroutli vient d’entrer d.'tns Ja dixImilième année de #on existence. Depuis sa fondation le nombre des élèves
n’a cê|sé de s’acci'oîlre. Le plus grand
nombre vient de la Syrie même; l’île
de Chypre* en fournit aussi un bon
contmgerit. D’autres sont originaires
de ^’Arménie oui de l’Egypte. Grâces
:i dé généreux dons anglais et;(,amé,1'icains, on a pu embellir et développer les bâtiments de cet importante
inslilulion.
Genève. — Nous lisons dans plusieurs journaux que la Rome protestante se préparecélébrer, avec
solennité, le jubilé du 350® anniversaire de la Réformation genevoise.
Ce fut, en effet, le 10 août 1535 que
défense fut faite de célébrer la messe
à Genève: Prédications et confépeifces
spéciales, fêtes pour la jeunesse,
publicatiops de travaux nouveaux, réimpressions de brochures déjà parues,
et, si possible, la f^mppe d’une médaille commémorative, tel est, en
peu de mots, le programme que l’oii
se propose d’exécuter.
Le jubilé sera rappelé au souvenir
de la postérité, par la pose d’une
plaque de marbre à St. Pierre, comme
cela a été fait, en 1835, danp le
temple de St. Gervais.
En évoquant la glorieuse mémoii’’e
du grand réformateur, puisse la ville
de Calvin faire revivre la foi, la piété
et le zèle de cet éminent serviteur
¿¡e Dieu, dont la naôiLié du proteslamisme évangélique 'profite encore
aujourd’luii, en lisant les livres qu’il
nous a laissés en héritage.
L’.tRMÉE DU .Ç.'tLUT À NÎMES.----M.
L. Pilalle, qui s’est rendu à Nîrne«'
pour étudier, sur place, les mouvements, les exercices et la lactique de
l’Armée, a déjà publié, dans VEglise
Libre, deux articles sur ce qu’il a vu
et entendu. Nous attendons avec quelque impalience la suite de celte inléressanlo élude. Dès à présent nous
relevons que la présence^ de l’Armée
du Sailli a semé la dertsion au sein
de l’Eglise,réformée orthodoxe et profoudémenl agité les membres de i’E
glise libre, dont le
de toutes ses'forces.
paslenr salutise
La majorité, il
est vrai, résiste encore.; mais |a minorij,é, conduite par un membrelaïque
ardent et influent, semble bien près
d’être gagnée, si elle ne l’est déjà,
aux vues et aux méthodes de l’Armée.
On peut s’attendre à bref délai à la
scission de là congrégation libre.'
Ce fruit là,
l’aura produit,
et tapageuse à
du moths, l’Armée
par sa visite bruyante
la ville de Nîmes.
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îSewuc poUttqxif
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. Minlie, — La Chambre des députéè
a fort peu avancé dans l’exameu des
arlidéa de la loi sür les chemins de
fer ; mais le Ministère a eu constamment le dessus dans toutes les questions soulevées par l’opposition sy»
tématique de Baccarini, Elle a volé
4504X10 francs pour porter les premiers secours aux personnes qui Ont
saibi des pertes dans le désastre des
avalanches. — Le Ministère a répondu
aqx interrogations qui ont été faites
au sujet de la première expédition
surwiès côtes, dp la Mer Rouge,
Assab et à Beilal, mais après avoir
l» la réponse, on en sait autant qu’auparavant. — On assure qu’une geconde expédition composée de 500
hommes d’infanterie, une compagnie
de sapeurs et d’une compagnie d’arlirierie. de campagne partira vers Iq
é février dw port de feptes. illnelentenw "complète paraît exister enire
rilalie et ‘rAnglelerre à cet égard.
Ne véiTons^BOUS pas; encnre nos sol-‘
dats m'aïichWiavec ceiix- dé Wolseley
au secours'"dé Gordon ( contre le
Mahdi, ou bien, après avoir fait quelques évolutions dafis la Mer Rouge
reviendront^ls'' sur leurs pas vers
Tripoli?
Notre rorii envoyé 30.000 fi'ancs
au roi d’Eépagne pour les victimes
des' .irernblérnenls de terre de Malaga
et de'Grenade. C’est un don généreux
conirae' tous ceux auxquels notre.bon
prince nous à habitués.
On, annonce la mort dij général
Mezîacsipo dont on a fait l’éloge à la
Chambre des députés.
I^ous n’awns pas encore i^es nouvelles eompT^es, et détaillées du désastre'des avalanches. Rien sur Rodoret, peu de chose si^r Oral; bien
des localités situées dans les autres
vallées n’ont pas encore pu être explorées. Mais nous pouvons bien dire
que les victimes sont nombreuses et
les perles matérielles considérables.
• •
(¡Ê n’est pas seulement dans nos
•montagnes que lOiiver est rigide. L«s
Journaux nous annoncent qu’à Rome,
'à Naples, à Messine, à Pal#rme et
même à Catania, où il n’y a pas
d’hiver l'ordinaire, il fait un froid
exce,ssif pour ces contrées. A Catania
mêmq, jl a neigé- Maigre tqut,çe|a'",
malgré les apparitions * furiives ' fin
choféra, qui semble vouloir nous
prépai'er à sa visite ^pour le ppinrtemps,.Ton se divertit, l’on se dispose à faire lionneur au carnaval.
C’est comme au temps qui précéda
le déluge. .
France. — Les journaux anglais
annoncent une, défaite que les iran-,
çais on subie devant Formose. <
, Anffielerre. — Les journaux«français exagèrent les pertes que les troupes anglaises commandées par le
colonel Stewart ont subies djins la
hagte Egypte, dans une bataille contre
le mabdi où Stewart a,été blessé. Ils
prétendent même que le petit corps
de Gordon a été défait. Ces nouvelles
sont en-parties iémenties. ■
Altentaffne L’empereiir Gu'i- ‘
Uuime qui a été quelques jmirsjàndisposé est rétabli,, ,,
Malgré son gou'iernement personnel
et anticonstiUilionnel, et à cause des
grands services qu’il a rendus à l’Allemagne, le prince de Rismark éstj
toujoùts pins-pópUlairè. ‘
Sa politique cofcnfale par laquelle
il augineriie le pouvoir de r.-\llemagne
et-en fait une puissance máníimc'
ajonte encore à sa popuRirité., Non
seulcmént on lui a fourni, au cenyjplc
les sommés refusées^pàr l'a diète ppur
un troisième secrétairl du minrsfére
Îles affaires,, mais l’on se dispose à
êter splendidement son 70® anniversaire au mois d’avril; l’on'assuré qile
plusieurs de ses adversa.ires politiques se font un honneur d’être membres du comité qui recueille les dons
de l’Allemagti# pour payer au chancelier un digne tribut d'e reednmtiis*
sanee. ' , # .
Eknest lt,üCEaT, liérani et A<î»îiwislrfliei«r.
Pignerolj-'lmprhn. Chiantore et Mascarolll.