1
i'íivSví'í^; ■-'^}^'A,;:V ■ * ■ Tï
- èompt^cdut'ant. kváMa':W
PRIX D'AeONNEMENT PAR AN ij
Utilie . . . .. , . . !.. ;i 'I
Tous les pays île l'CInioii ¡i
< posU'............» ij I
Amériqiiu du Sud . . . . b 9 •
On s’iihçintje;
Au bureau d'Administi’alion;
Cliez M.M. les Paslenrs;
Chez M, ICrnost Robert (Pignerol)
et à fimpriimifie Alpina ù
Torro Pellico.
i/abonnc!iie«t part du l..Ianvier
et se paie d'avance.
26 Févi'iej
LE TÉMOIN
ÉOïiO DES VALLEES., VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
Vous me spi-^îk Lêiiioiiis. A et. T, B iiuivant la vdrrléa'tüe la charité. Kph, IV, ID. Que tou règtîe vienne. Uattli. VI, 10
M » )na >11 ii'S 1* :
yd place de ta feiriuie — Do l’admis.éiüii
dans l’Ejçlise (Fin) — Nécrologie; M.me
Boyce — Une leçon d'histoire, poésie —
'Chronique Vandoisc ~ Revue Politique
— Annonces.
LA PLACE DE LA FEMME
Cher Monsieur le Rédacteur^
En i'eLiilleliint iteui- collecüon vos
lenleui’s felrouveriiieiiL tel article
signé des initiales qui sont, au ha-s
de ces lignes et, verraienS la lielle
pi'omesse que je l'aisa-iH et que j’ai
si ma! teirue! Non pas qu’ils aient
rien [lerdu' eux, mais moi je me
sens confus d’avoir .si mal répondu
à mon engagement. Ma forte dose
de bonne volonié <)u’a-6elle protluil?
A présent ,q/ue je me suis accusé
sans pouvoir m’excuser^e m’en remets à V/Ous : vous jugerez si je suis
digne ,de paraître encore daqs Jes
coioimes de votre ct]er petit journal.'j
Je vis toujours là-liant, iiien liant,' i
comme uli ermite; je parie ' peu, |
j’écris moins, mais je pense! Je |
pense, ientemeni, c/est vrai! mal, '
diront quelques uns, mais enfin je
pense, jed'éfléchis et je me surprends
pai'fois soutenant des discussions
imaginaires avec quelqu’un qui n’est
pas là. C’est plus commode; de celte
façon . je ferme toujours la bouche
à mon contradicteur et je demeure '
victorjeux. Il eh va autrement quand
j’essaie d’écrire ! ■ , ,
L’antre , jour, je reçus un petit
journal, me venant je ne sais d’oii,
et mes yeux furent tout de .suite
attirés par ces mots: La femme au.
...ríSlí
,,lW
'itî
■ Vi./
XIX.® sifteuE. Suivait tin long ar
ticle qui ne saurait prendre place
ici, pour prouver comme quoi la
« loi du progrès », la « marche des
temps », veut que l’on fagse à la
femme une position autre que celle
([ii'elle a eue ju.squ’ici, qu’on la fas.se
rentrer dans ces droits que des siècles moins éclairés que le nôtre' lui
ont refusé. « Pourquoi disait le
journaliste, « pourquoi lui reluserions-tious sa place au soleil“? Pourquoi ne lui ouvririons-nous pas
toutes le? carrières? En ces temps
de liberté, la femme seule en serail
.. JW
”■41
h'fnini
im
2
'■•9f
Vi’s ,
Sî%
S-’
|ÿt>'.
m
ilÉ'iï
1;
ÿw.'. :-' '
?£ V,
M\
'‘il' ' ^
JîmC-v^ '■'.
elle privée? Somraes-itous encore
comme ces harbares qui [¡élisaient
que son intelligence est inférieure
à celle de l’homme, que la femme
est faite pour vivre perpétuellement
cachée, ignorée, méconnue..,. Ici je
n’y tins plus, et jetai le journal
avec impatience, me surprenant à
dire tout haut: « Oh! que la femme
reste femme! ». C’est donc là une
question ouverte? Je me rappelle,
en eiïet, que même à l’un de nos
derniers .Synodes elle a été portée
sous une forme plus modérée, plus
raisonnable, il est vrai; il s’agissait
de savoir s’il faut accorder à la femme le droit de voter dans l’Eglise.
Je réserve, pour le moment, mon
opinion sur ce point, dont je ne
méconnais pas lasérieuse importance.
Revenons à la [losilion que la Société doit faire à la femme.' Pour
en parler- convenablement il me
faudrait votre plume; à sou défaut
il vous reste toujours le panier.
Relever la po.sition de la femme I
Lui donner une place au soleil! Mais
de grâce quelle position ambitionne-t-elle? Quelle place veut-elle
donc occuper? Chez nous,du moins,
la place qui lui convient ne l’a-telle pas? C’est vous qui l’abaissez
quand, la .sortant de la .sphère où
Dieu Lui-même l’a placée, vous
voulez la lancer .sur la scène du
monde, pour qu'elle s’y coudoie
avec des hommes, désormais ses
rivaux, qui passeront à côté d’elle
en riant de sa pré.somplion, parce
qu’elle aura cru avoir été créée pour
l’estrade, la tribune ou la chaire.
Comme je préféré ce que le s.ige
dit de la femme (Prov. XXXl) ! Voilà la femme telle que Dieu J’a faite
telle qu’elle doit rester; vous semble-l-el!e méconnue? Ne la voyezvous pas, l’ange de la famille, aimétq respectée, dont cbacun recherche les conseils, et demande les
soins, essuyant toutes les larmes et
adoucissant toutes les peines d’une
main légère et nimarite? tcSon prix
surpasse, beaucoup celui des [¡erles.»
« Elle est une fleur qui ne lionne
son parfum qu’.à l’ombre ’disait
un penseur chrétien; exposez-la au
grand soleil et elle le perdra. Elle
perdra ce cachet d'iiurnililé, de grâce, qui fait l’essentiel'même de son
caractère. Otez-lni cela et il ne lui
reste plus rien. Elle n’a plus droit
au respect, à la déiérence, à la protecUon de l’homme. Si elle veut
erilrer dans la lice et rivalise)' avec
celui que Dieu a.mis au-dessus d’elle
par la force physique, nous n’osons
pas dire .intellectuelle, ([u’elie le
fasse, mai.s à ses risques et périls..
Et, en deliois du cercle restreint
de la famille, que d’œuvres où la
femme chrétienne peut déployer son
activité. vSuivez-là da))s les hôpitaux,
dans les prisons; voyez-la à la tête
des asiles pour les enfants èans mère,
sans foyer, ou Ijien encore dans les
écoles. N’est-ce pas veis elle que
se tournent les regards au moment
des soulïVances les plus aigües, elle
I qui dp sa voix persuasive soutient
le mourant, murmure â ses oreilles
des paroles de foi et d’espérance,
et lui monti'e au bout de la « sombre
vallée» le séjour de paix que Jésuslui a ouvert? N’est-ce pas elle encore qui trouve dans son cœur assez d’amo)!)' pour s’asseoir à côté
de ce malfaiteur dégradé, chez ijiii
toute trace de l’origine divine semble
3
avoir disparu, lui assurant que, pour
lui aussi il y a pardon et miséricorde auprès du Dieu qu’il a ofl'ensé? Nous la voyons, d’autre part,
répandre ses trésors d’atiection sur
ces petits êtres abandonnés, qui
n’auraient jamais su sans le dévouement de la femme chrétienne ce
que'c’est que d’êti e aimé!
Celle double activité réservée à
la femme nous ramène au type
apostolique des Lois et des Eunice
instruisant leur famille selon le Seigneur, et à celui des Dorcas, dépensant sa vie sans bruit pour soulager
les misères du detiors.
Qui oserait arracher la femme
chrétienne aux saintes occ'upations
du foyer domestique ou aux modestes œuvres de la charité, pour la
jetei' sur la scène publique, fCit-ce
même pour y jouer le rôle d’une
lieulenante quelconque, voire même
celui d’une maréchale?
Laissons-la plutôt accomplir dans
un «esprit doux et paisible», la noble tàcbe (pje le Segneur lui a assignée, et, sous prétexte de progrès
et de liberté, n’allons pas renverser
ce que Dieu a fait et nous priver
de nos mères, de nos sœurs et de
nos filles! A. S.
DE L’AOiVllSSION DANS L’ÉGLISE
(Voir N. S).
8. Nous demanderions que tout catécbnmèné fît,, non plus à la présence du Consistoire’ qui pourrait
difticilement être convoqué aussi
souvent, et dont la responsabilité est
d’ailleurs suffisamment garantie par
l’examen de connaissances religieuses
et de conduite, mais à la présence
du pasteur ou des pasteurs,une demande foi'rnelle d'admission avec
l’indication des motifs. Nous croyons
que ce n’est pas trop demander.
Tout jeune bomme sait pourquoi il
demande à faire partie d’une de nos
nombreuses sociétés littéraires, ouvrières, agricoles etc. Pouvons-nous
admettre qu’il ne sache pas pourquoi
il demande à faire partie de la société qui s’appelfe l’église, et qu’il
y entre exactement comme un mouton entre dans un bercail, uniquement [larcequ’il suit ceux qui sont
devant et parcequ’il est poussé par
ceux <]ui sont derrière? Oh! chers
frères, laisons tout ce qui dépend
de nous pôur détruire la notion que
c’est la jeunesse ou bien q'ùe c’est
une classe de catéchumènes qui est
reçue dans l’église; rendons à l’individu toute son importance; faisonslui sentir toute sa responsabilité,
isolons-le de ses compagnons,plaçonsle, lui, tout seul en présence de la
confession qu’il va faire et des engagements qu’il va prendre, et prions
avec lui, demandons à Dieu qu’il le
préserve d’un faux serment, si par
hasard son cœur n’était pas droit,
et que, s’il est sincère, Il l’enrichisse
de tous ses dons.
9. Après la réception, l’Eglise, loin
de se désintéresser, comme elle l’a
fait jusqu’ici du sort de ses jeunes
membres ; loin de les considérer
comme des hommes faits, s’en occupera plus que jamais, les considérant comme des membres jeunes,
faibles, sans expérience, qui oiit
besoin d’être nourris, conduits, défendus et encouragés. L’église exercera sur eux une double action:
celle de surveillance et celle d’édification. Nous croyons qu’un ancien,
s’il n’est pas indigne d’occupei' la
charge dont il a été revêtu, peut et
doit connaître assez la conduite de
la jeunesse d’e son quartier pour en
réféi'er au Consistoire. S’il y a des
écarts, s’il y a de l’intempérance, de
l’impureté, au Consistoire d’appliquer la discipline. Rien de plus difiicile, que de soumettre à la discipline la génération passée et punir
■m
-'fM
4
ir
W’U
de peines ecclésiastiques des failles
sur lesquelles on n laissé passer des
années et des années d.’indni'ïence;
mais tenir sous une surveillance
sage, bienveillante; si.urnelire s’il le
faut à la discipline la génération
présente, les catéchumènes à mesure qu’ils sont reçus, cela peut se
faire, si l’on veut y mettre de la
bonne volonté, et cela doit se (aire
si nous ne voulons pas que notrè
Eglise périsse. A côté de l’aclion de
la surveillance-, il y aurait celle de
l’édification. Aux pasteurs, aux anciens, pourraient s'allier des hommes
et des femmes rl’àge mûr, qui accepteraient du Seigneur cette mission si noble d’être les amis et les
protecteurs des jeunes gens, de les
éloigner des plaisirs impurs,de leur
piroc'urer des distractions honnêtes,
de les acheminer à des occupations
utiles et hienfaisarUes, de les entourer eu somme d’une almosphére,
non pa.s surchauliée par une piété
fébrile, mais saine, pure, cordiale,
chaude, vivifiante. Noiis n’insistons
pas, ce serait supei-lln, sur i’ulilité
qu’il y aurait à ce ipie toutes nos
paroisses possédas.sent des Unions
Chrétiennes, pourvu qu’elles aient
mn noyau de jeunes .gens ¡lieux
charitables et actifs. Peht-ùire, devrions-rioiis essayei- de classes pins
ou moins jjemiilaldes à celles de
l’Eglise Wesleyeniie. [i’ürganisation
intéiieure de nos Eglises faisse. eii
elï'et, beaucoup à désirer. Nos églises
u’on.l pas coiiscietice d’elles-mèines,
elles ne se rendent pas' compte de
leurs richesses-.eL de leurs misères,
elles « ne se tienneni. pas en main »
si je puis me servir de celle expression vulgaire; elles ne se gouvernent
pas elles-mênies. Leur .orgahisalioti
est,Semblable à un filej, aux mailles
, si larges que les poissons qu’il coiilient peuvent en sortir, sans presque,
que-l’on s’en aperçoive, et que te!
requin peut y entrer et.y exercer
..de véritables 'rdvages,' sans qu’on
■;puis.se le prévenir ou l’empêcher. Il
faudrait serçer les mailles de nos
! filets.. Tl faudrait que dans chaque
quartier, à côté de l’ancien il y eût
des pei'sonnès, qu’on les appelle
comme l’on voudra, qui iiisseiiL à la
tête de ])eliles familles d’âmes au
Iheii des quelles elleS| .seraient préposées. Je crois qu’une institution
[lareiile anrail des avantages inestimables pour les jeunes merntiresde l’église, qui pourraient être ainsi
préservés de beaucoup de mal, lû
redi’essés, s'ils se, fourvoient, pendant
qu’il en est temps. .
Voilà, MM, et honorés frères, les
imiovations (¡ne ton pourrait adopter pour entonrei' la réception des nouveaux, membres de l’Eglise de toutes,
les'garanties de eomiaissauces suffisantes, de sincérité, do sérieux, de
bonne réussite que l'on peut espérei'
obtenir par def; moyens Immain.s. M
va sans dirq que nous rfatteiidoiis
de. leur emploi qu’une amélioration,
de Tétat de choses actuel, Il va sans
dii"e que c’est d’une autre.’source
(|ue irons attendons plus qu’ime améiiorafioii de l’étal de clio.ses actuel,
LUI a-utrn état de cbose.s tout nouneaii, excellent-, c’est de l'action du
Saint Esfinl. Cliers fréres.'le mal
est grand dans nos classes dé catéchumènes et cependant il vous séra
, arrivé d’y renconti-er, n’e.s[-ce-pas?
(les ,i;b;OSes qui eiicouragenl; ici un
œil bi'illaiil rivé sur vous; là une
demande vibrante plus que de curiosité, dlanxiété; ailleurs uhe répotise qui montre qu’on a relléchi, qu’oii
a senti; ailleurs encore une préparation diligente^ ¡lénaoi'n .d’ime conscience réveillée; ailleurs enfin des
lémoignages d’affectiori aussi ' touchants qu’ils sont, inattendus. Mais
lors-même qu’il n’y' aurait rien de
tout cela, lofs même que nos classes
tie calécbûméues seraient semldables
en tout et pai'tout à cette vallée
couverte d’o.s complètèment secs,
novjH n’auriqns pa.s à perdremourage,
il nous resterait une chose, la grande
chose à faire; il 'nous rèslerait >îi
de
restefait
■--iiijciv 11 uv;v.tr> 1 rrstcì vM L 'il
■appeler à lions tout ce qu’il ÿ a de
vivant dans l’Eglise; il nous restefait
5
parle le Seisineui' l’Eleniel ; E^pril.,
viens des qiialre vents, souille sur
• ees moi’ls et qu’ils vivenl!»Sile Dieu
d’Ezénhiel est notre Dieu et le Dieu
de nos enranls, nous devrons être
exauoés. L’espidt erdrcra en eux, ils
reprendront vie, ils se tiendront sur
leurs pieds, (ie sera une armée
nombreuse, très nombreuse. Soigneur, Seigneur, nous voici avei;
ceux que tu nous, as ,donné; aug
I. menlé-nous la foi; envoie-nous ton
rit! Amen.
Titres, dates célèbres, mérités et déyotions
DE
CHARLES DE GAND
Clie/i le.-î gruiiiJs horamcs de l’Iiistoire
Souveiit on lujia un li'iiiC .fatal :
C’est la part que prend à leur gloire
tè nombre de leur jour uatal.
■Je n'irai pas troubler U} cendre
Des, héros de rautiquité;
.le m’arrête aux Comtes i.le Flandre
i’our trouver nui célébrité.
Au début du .siècle seizième
Apparut sui- le sol Gantois
Du enfant, né pour le diadenio
Qui fut Uî Corate C/tatiÿx 'J'i'ois
MADAME BOYCE
Boràtghera. 95 i<'cv
Mon cher Mon.s/rur
,içi viens vous donner, à vous et
Fuis Ohai'lffs Premier, quami d'Espagué
Au ti'ôiie royal il parvini., , ■
Et, comme empci'our d’Aliemague,
Fort.arit le nom de .Charlex Quint.
ISOi.
Ce prîuoe, fourbe autant habile,
t'oint fféncrfuiv mais »/'¡tifæ gu.errier
NîKinif, sonn’t'Rif.rmY ñL ÎlnhilM
aux lecteni's dn Témoin, une bien
tris|(3 nouvelle ! Notre cbèi'e Ma.dmne
lloyc,e n’e.st plus au milien <le nous!
Hier sa plane est'restée vide dans
notre l.era[)!e; et (,(uel vide pour l’Eglise 'et pour l’Asile f Le Seigneiii'
qui lions l’avait donnée noirs l’a refi et n a 11 <lée, Ve n d re d i d e rn i e r, 20 co ii -•
rapt, à .5 b(.M,a'e.s ,de, l’a prés midi,
après une eonrte maladie de 4 jou.fs,
mais aprè.s de ilonloiireu.ses • soul>
fràjiees qu’elle a supporlées en vraie,
enfant de Dieu. Elfe a l'ait un grand
gain; .mais nôus‘? l’œuvre de Dieu
ici? ces 4Ô enfaiiLs? qui prendra sa
place? Nous ne soiomes pas dans
l’iiuxiété, 'car Dieu régne et il n'a
besoin de persoim'e pour faire sou
üHuvi'e. d’O ii’empêclie pas i.)ne
nouç ne savoirs pas. pourquoi il tr
fait pe' qu’il vient üe faire, et. nous
at.teii'düiiii persuadés qu’il, noms le
fera bientôt connaître; bientôt' ou
jamais ici-b,aa.. Que sa volonté soit
faite!, '
Vôtre dév, en J. C.
iSiUiiilt .loird'reloiix etyiél/ile
Le vingiquatre de. fém-ièr.
Au quart de siècle de sa vie
Frangois devint sou pri.smniior
Eu combattant devant Favie
Le vingiquatre de fév)'ierr
Four prix d'Tine noire besogne '•
tîléraent sept le vint ôoin;oiiiier
Durant le Congrès de Bologne
Le vingiquatre de fiyrier.
A Midilberg, ternissant, sa gloire,
ÿiif Ui Lit lie dans ¿un entier
Il ont une indigne victoire
Le vingiquatre de février.
.Mais cette date lorttinGe
Signal d'heureux évôneinent,
N’a point orné sa destinée
Jusqu’au ibial dénoueipenC
Glouton fmneuiÿ dès .son, enfance,'
IjH goutte, le saisit bientôt., ' ,
Et dègoûl,é de la puissanch, " ' .
11 se reolut èti mint dévot.
Four sii'Ytiurer, .ïîi sépulture,
Forte, vivant, dans ,un cercueil, •.
Il chantait, d’une voix peu sûre
Avec les clercs, l'hyrniio de deuil,
A.. B-, Tron.
U.entré du cercueil dans sa chambre,
Vaineti par des spa.snie.s violents,
n ttiQui'ut a,u vingt un septembre
À l’àge de cinquante, huit ains.,
Dipu lîxe un but à l’existence , v
Laissant à tous .1* liberté; ' i
Mais s’il tolère , rinsolencè,
•11' limite npiqnité. j ' , J.' D. C.
Torte PelUce, le Si Février' ià&i. '
L,
•'#1
6
pt.*:-
^IM..
5^^'. ri
>?•
14 '•«
Chronique Voiidoise
Torbe Pellice. — hêle du 17 Février à ïUnion Chrétienne. A. 1 h.
l’école de S. Mar”uerile élaü, comble; à 7 1[4 elle étail, plus que
comble; à 7 elle était véritablement compléta et oii taisait (¡ueue
à la porte. La. décoration de la salle
nous a paru tort bien l'éussie. Des
chaînes en couleui' reliaient enti’e
elles les cim; lampes riont les abatjoura ti'icoloi'es portaient les noms
des cinq uniotts de la Tour. Partout,
mais sui'Lout au fond de la salle et
autour du pupitre, de la verdure
entremêlée de fleurs ai tilicielles,
Dans la première partie de la séance, M. H. Meille pai'la des bomnres'
généreux, AudilVedi, Roberln d’Azeglio,Sclopis,el i^es signataires de la
grande pétition desüüOrpii avaient
demandé à la Couronne l’émancipation desVaudois,et il montra comme,
pour ceux-ci, elle a été véritable la
parole de Sophonie: « Je reciieillerar
ce qui a été chassé et j’en ferai un
sujet de louange et d’honneur dans
tous les pays où iis ont eu de la
honte. » M. le Modérateur’ prononça
la pi'ièr’e. Dans la seconde partie se
succédèrent, comme d’habitude, récitations, dialogues, lectures de travaux écrif^seirtrernèlés de chœurs Lr.és
goûtés. Le programme était iutéres
sant et varié. Nous avons surtout remarqué une poésie intitulée.ù(. jeune
Varidoise l'écitée par son auteur
M. Geymet. On y dépeint les illusions et la triste tin d’une jeurte
fille de nos monlagires qui u’a pu
rési.ster au désir de suivre ses compagnes à Marseille. Vers 40 4|‘2 h.
la seconde partie élait tei-minée. Plus
de 100 perso,ttneé s’ai rétérent ettcor'e
pour la troisième partie cotrsislatrt
en un frugal repas pendant lequel
on, entendit encore une narration,
deux allocutions des présidents des
Unions dî.1 Taillaret et de i’Lnvers
et l’on porta un loast à S. M. le
roi Humbert. La belle fête l’emlue
plus gaie encore par la musique de
la Filarmonica,se termina vers minuit.
— Conférence. M. le prof. Jalder
a donné Manli soir devant un public très nombreux sa première
conférence sur Villoria Colonna. Si
tout le monde, comme nous ri’eii
doutons pas, a partagé nos impressions, on s’en est allé fort content.
Nous avons emporté une image très
nette et vivante de cette noble femme
née de parents illustres, liancée à
l’âge de cim( ans au marquis de
Pescara qu’elle aime dés sou enfance
et avec lequel elle jouit d'un bonheur hélas trop court; vivant presque toujours séparée d’un mari
(pi’elle ne quitte pas un seul insiaiit
j'.ar la pensée, mais qui alisorbé par
la gloire rnilitaii'e, viciime des séductions des camps, lui devient inAdèle; n’arrivant pas à temps pour
recueillir son dernier soupir; consacraut à la mémoire de celui qu’elle
appelle sm bel sole', tout son talent poélique, lui demeui’ant fidèle
jusqu’à la (in,, mais inspirant toute
fois [)nr sa pureté morale, pai' sou
intelligeirce d’ébte, par ses uspiralioiis élevées une fatale passion à
Michelangelo Buonarroti, [.»assion à
laquelle elle ne peut correspondre
([lie par nii attachement purement
platonique. Inutile d’ajouter que tout
cela a élé revêtu d’un italien de
choix deliilé avec une remarquable
purelé de pronoitciaLion et avec ùel
f/arho, de sorte (|ue nous,-nous réjouissons déjà à la pensée d’entendre la seconde conférence ([ui aura
lien mardi 40 mars prochain et dans
laquelle Vittoria Colonna cessant de
revêtir un soleil liien terne d’une
lumière provenant d’une alfecüon
aussi forte qu’elle était gratuite,
cherchera elle-même une lumière
plus excellente pour son âme dans
le soleil de justice,son Dieu Sauveur.
— Collège. Le Gouvernement a
envoyé lundi son commissaire pQur
une session extraordinaire d’examens de licence gymnasiale infé-
7
I'ieure au Ciolléjïe. Eu subissant avec
succès cel. exiiineii, nos élèves de 4®
année poniTonl èlro admis, l’année
l>i ochainc. à f’aii'e l’examen de licence
gyirinasiale sn péri en ce.
Le Comrni.ssaire est M. le ficof.
Sevei'ino Bi'uno, preside du lycée
Cavoiic à Turin.
— Beneficènza.
U Avvisatore Alpino, dans son numéro 454, annonçait que le (loind.é
de iiienfaisance organisaleur de la
Passeggiala di beneficenza et du
Veglione avait (ait parvenii' le produit de ces t'êtes, F. 2'24,05, par’parties égales, au president de la congreg. di carilà (catbol)., et au prési(lent de la boursedes pauvres^vinld.).
Il est vrai r|uece doua été olf'ertde la
manière susdilc; mais le consistoire,
consulté par son |)résideid,à décidé
dans sa séance du 15 courant (]ue
pour de.s l'aisons que no.s lecteurs
n’auront pas de peine à saisir,
il ne pouvait inlroinire, dans son
budget cette somme, et (pTil laissait
le Comité libre d’en dis|)oser à .son
gré. Noms apprenons que le Comité
vient de la partager d’une maidére
proportionnelle entiê les dilî'érenls
quaitiers. N. M.
X
PiGiSERon — Décoration bien méritée — Nous appienons avec nue
véritable salisfaclion que M. le prof
Iloîando inspecteur Scolaii'e pour
l’arrondis.sement de l’ignerol vient
de recevoir la croix de la couronne
d’Italie. M. Rolande s’est fait respecter et aimer cliez Jlous par.le soin
qu’il n apporté à l’accomplissement
de sa tâche et par son impartialité,
disons plus,par sa bien veillance en ver.s
,nos maîtres et maîtresses. Datis plus
d’une circonslanee aussi, lorsqu’il
s’est agi, de bâtir de nouvelles écoles,
M. Rolantlo nous a aidés de ses conseils et de ses recorhmandations auprèsdes autorités supénéui es.> Il peut
être assuré, que s’il était appelé
à, occuper un posie plus impoilant,
rie serait nulle paît pdus sincè
reinéid. regretté que dans les Vallées
ilu l’élis et ilu elusoti.
BIBLIOTHÈQUE dite DU COLLEGE
{Suite V. N. 8)
Ouvrages reçus avec reconnaissance :
R«Holot(î Ce prigioni di
Roma nei secoli 10, 17 e 18 gr. 8.
Rom a, 90 (41. Do nu dell’Autore, Dir.
deirArclii'do di Statu di Maulova.
IScB'^ur S., Nüuv. recherches sur
les Bildes ¡u'oveiiçales et catalanes,
gr. 8, pp. 505 à 561 de la Romania
XlX. Bon de l’auteur, M.'' 1e past.
S. Berger de Paris.
[tast. à Rollerdam,
Sunvenir du y” centenaire de l’égli.se
wallone de Rotlerdam 1590-1890.
Notice histor avec le.s portraits de
P. .lorien, P. du Buse, IJ.I île Superviile, ,laci¡. Bannge, P. Bayle et
le sermon d’occasion prêché le dim.
27 avr. 1890. gr. 8. Butterd, 90 (32.
Don du consistoire tie l’égli.se wall.
de Rotterdam, par Tentremi.se de
l’anlenr.
Koflio G., In ineinhriatn. CoI Stiirifo délia teoîogia del doth A.
Revel. Tone Pel ,'9ü (15.
Ilofl'inaiiu 8*., La religion basée
sur la morale. Choix de ilisconrs
[uiltliés par les Soc. pour la culture
ffior. trad, eu l'ranç., préc. d’un aperçu ,de l’iiisl, du mouvement moral
12. Par. 91 (357. Don de l’auteur,
prof, à l’UniV. de Gand.
l.ion^o Comttendio (li Storia
Sacra ad use tjelle scuole, 2. vol. 12.
Siena89-90. D. de l’êp.-ev, à Siena.
Torre PelUoe, le 26 Février 1891.
l'rof. iiLpjx. biblioth.
Hcviio Poliliqiie
llalio. — Notre patite a perdu
deux dë ses hommes les plus illustres:’ lé Vice-amiral Actou et l’exmiriistre de.s rinaiices Magl.iani. La
mort de M. Iacopo Virgilio qui avail
M
8
IrX'',
at»f,::. »
ili l? ■
Wk':
K'V'v}"
ll>ir'.
ïï^'i< '■
s®'/
P'
LÂVfTK'f' j-.fi .
m"'
%5" '
‘'i •
_S(i :
iflfÂ'-':.
par sa scioiu'e et. son fp.“.ÜviLé rail
(le l’Eof'lc! (le cciinrnerce di.; Gèiii'S,
un étalilissemt'iit vraimcnl niodéle,
est.Gellü aussi, vivenienL déplorée,
Le ministre de l’iiistrmdloii Villari
vient d’aliroger plusieurs des di.s|msitioii jirises derniéremenl par lioselli. Qiiand donc aurons nous en
Itidié un directeur de V instruction
putili((ue iiidépirindaut de.s tl.uclnalions de la polili(.!U(J ?
Un meelini|. d’OliVI iex‘s sans travail a eu lieu à Hoinô sur Piazza
l)nid.tl Aucun incident re'jreltable
à déplorer.
X
nist.ère écabiit (.¡uc toas las soldats de.l.re
i:!até;rnrje (éla'sse.s ['caValérie], 1888,
181)9, 187(0 i)(ii pour dr.s misons de famille
aoi’iiietit, di’oit à, pas.ser (3ii 8.me catogone,
(nais (]!ii ont. i((i>îtig(4 ilt! pradüh'ü Ibih's
i düriimem.s a fetnpo debUo, peuvent iioii! veileiijeiit le fr.ii’e en .f’adresiatd.; aux bu! roiiux de t’réfeoi.m'a at .i.le Sous-Préfecture,
i Noü.s .soiiiine.s sur.s que no,s autorités
munie,ipale.s feront ce qui dépendra d'ellos
pour aidei- ce.s jeunes soldats dans leurs
! déraai'ohes.
l-e.s
Egyptien ne,s commandée.s
li'oupes
[lar les
Anglais ont rem|iorté une lii'illauU;
victoire sur l(.:s Derviches couduils
¡»'ar Osman Digrnu,'et ont occii[(é lu
vjlle dé Tokui' (JIiinle-Nubiej.
X
,lil« îiiiiiiifçii«; — Les pai'lis moij'érés, lés plus termes soutiens du trône
commencent à ,so rnuntrer très iii([Oiets (le, la pidilitjue suivie par
.l’empereur et sou chuiiclielier, 11
va sans dire tpie Bismarck ii’éptirgue
■pas à ceu.x-(ii (le .sévères crititjues.
Lkîrapereur,lui.semlile toujours [dus
.sûr de son, tait et dit (pie peuple
■doit avoir crtirilaiice eu cehii (jiii a
reçu d’en haut' la mission de le
bonduiré.
X
Itïiilî. — 1 -es (1er ni ères nouvelles
sont favorable, au [larli du gouvernement (]ui., vegaguôrnil du , tei'rain.
P K T 1 T‘’K G .A, Z- R T T E
Par eiroulaire du 14 cour., lé Ministère
de la guerre a établi- oiiados j(3unes geu.s
de 2-e cntégople, (jiiv auriiient du passer
en l.re, pour remplir les vides üçoafionnés
]>ar k-s repvois des eouscrits jugés iueptes
au service'.des .armes, seroiil laissé.? traniiuillement chez eir>;. Il Y eu aura une qpin(zaina poui' rarcoii.disseraent de Pigtiet'o'l.
Par circulaire du 12 cour, le raêiiiè mi
— 1-e 24. la rente italieime a été qnotéa
à d'iinii L. 95,(15.
-.-%v*=eecracrivrvwr -iri™ ■- tT -e-.ae vwitr*
ABONNExlENTS .PATES
Serjonde Unie. de>i abonnés au ■Témoin
qui on/ papá putir, I89Í. ■
Paroisse d'Viigrogiui,
Kt, Bufl’a (Prassuit) — D.l .Maiali (Serro
Maiali) — M,lle S, Maiali — IJ-d llerliuac,
iii.il.. — Michel Iliimior, — ,1.-; Riccy, atte.—
M-itio Maiali, V.ve — ,I).d Cliauvic, auc.
Et. Iloiiiiet, past. — P.i'ft M()na.stier — ,J.
P. Combè, ex-iiist., .— M.lle Mad. Koritano
— il.mi Benecb (Serre)—■ Al. B'almas, pa.st.
.Union liyang. Pra-du-Tóur — Ùnion.Bvpng.
Cacet-Rivoires — Union Eviuig. Serre
Union Kvàiig. S.-t Laurent — Ant. Berla¡ot, fiist. , , ' ,
Sj;t Jean.
1 Et. Maiali, ex-iiiit. - Et. Rostan — Cat.
' Bert — B-I Albnriti — Circolo letterario—
i Áíit. Gay, pa.st. — L.ami Vola — Cat-Gajq
I '\.ve — M'.rtie iMalan,) V.ve — Iteyinomfet
i (Cuiigii — .1.11. Rovöl, aiiC- — Pierre Penouil
¡ ~ Ant. Peyrbt ~ U-d Albarin ■—.I.pb Lmigi
inst. — B.ìiii Turili, ex-inst. — D.d Psllogi'iii — B.mi Fraclie —'D.d, Vola — P.e
Vola Gx-iiist. -T Cat, Stallò —, Alb. Eruche,
inst, — Louise G'ay'-Muris. ' ■ ',
-N(; voulant. l'Asni'ver de surju'isé
fituir pfîr.soimej nous av(5i'lidstms,les
abonnés au Témoin tpii oiit r'eçi.vuii
billet rouge les invitaût ^ puyer leur
aboniKimeul p,oiir., 1890, que le jour^
I liai: lie leur .sera plus, 'envoyé, jlé.s
la seconde semaine de Mar.s, s’ils
n’ont ,pas répondu 11 l’ÎRvilalion.
IJ Administratioû.
Ernest Robert, Gérmit..^
Torre Pellice — Imprimerie Alpina