1
ClnqiiàBfe-sixième année.
i6 lolllet 1920
N- *7
L
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Le Numéro^ tO centimes.
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées.
(Phil. IV. 8).
MÉDITATION.
Ì
« Üarmée qui est avec toi est
trop nombreuse ».
tjuges VII, 2).
Gédéon a compris la leçon, mais peutêtre ne l’a-t-il pas encore fixée assez profondément dans son cœur. Et puis, il y
a les Israélites qui doivent l’apprendre
et nous y sommes nous... Quelle leçon?
Celle-ci : Le salut appartient au Seigneur.
Ce ne sont pas les armes et le nombre
des chevaux et des cavaliers qui donnent la victoire, mais seulement, uniquement la volonté de Dieu.
«.L’armée qui est avec toi est trop nombreuse ». Je pense que Gédéon a dû être
bien étonné à ces paroles. S’il avait
eu un plus grand nombre de soldats que
ses ennemis, il y aurait eu le danger que
le peuple Juif attribuât à soi et non à
Dieu la victoire; Gédéon aurait compris
que, à cause de ce même danger, l’ordre
divin lui fut adressé même an cas où son
armée fût légèrement inférieure à celle
de ses ennemis; mais lorsque les Israélites sont 32.000 et les Madianites
135.000 ce danger n’e.xiste certes plus.
Et pourtant, le Seigneur qui nous
connaît bien mieux de ce que nous ne
nous connaissons nous-mêmes, sait que
si les 32 mille vaincront les 135 mille
ils glorifieront leur victoire comme étant
due à leur force, à leur courage.
Gédéon entre dans la pensée divine
et renvoie chez eux 22 mille hommes.
« Cette fois cela suffit cerLaineinent —
aura-t-il pensé — nous ne sommes plus
qu’un contre 13 hommes et tlcini ».
Mais Dieu insiste en lui disant: L armée qui est avec toi est trop nombreuse ».
Gédéon croit n’^avoir pas bien compris, mais Dieu le lui répète. Enfin, (lédéon obéit, et renvoie presque toute son
armée. 11 ne lui reste que 300 bo.innés,
un homme contre 450 ! Cette fois il n’y
a plus de danger qu’un homme puisse
se vanter d’avoir vaincu 450 ennemis.
Et pourtant !... Et pourtant la nature
humaine est si orgueilleuse que probablement en cas de victoire ces 300 se
seraient peut-être persuadés, après quelques années que au, fond, c’était leur
force qui avait vaincu. C’est pour cela
que Dieu leur commande de restei immobiles sur la limite du champ et d’occuper leurs deux mains en tenant dans
l’une le Hambeau et dans l’autre une
trompette; s’ils avaient tenu dans leurs
mains une épée, même sans eu faire
usage, ils auraient probablement fini par
croire qu’ils avaient remporté la victoire.
Quel fut le but du Seigneur en rédui‘ sant ainsi au minimum les forces et l’activité des Israélites? Celui de ne pas
donner sa gloire à un autre. Dieu est
1 jaloux. Cette parole ne nous est pas
sympathique parce que nous l’applir quons à une passion humaine qui est
toujours souillée par le péché ; pourtant
notre langue ne possède pas d’autre
terme pour indiquer cette attitude de
Dieu: Je ne céderai ma gloire à aucun
autre, ni mon honneur à des idoles.
- (Esaïe xiiii, 8).
Nous approuvons la jalousie de Dieu.
L’homme qui n’est pas jaloux de sa di' gnité, ne mérite aucun respect. S’il ne se
respecte pas soi-même comment les autres pourront-ils le respecter? Dieu déclare continuellement dans la Bible
qu’il ne peut pas souffrir que d’autres
s’attribuent les œuvres qu’il accomplit.
Nous pensons que même l’Eglise chrétienne attribue trop souvent à elle-même les œuvres que Dieu a faites. Dieu
agit directement, ôu bien au moyen de
Jésus, des hommes, des forces de la naf ture, de ces instruments, en un mot,
qu’il choisit. Mais la gloire lui appartient
ê» toujours.
Or il nous arrive quelquefois de nous
[i^,méprendre à propos des résultats de
cette œuvre. L’Eglise chrétienne n’a
pas toujours fait tout ce qu’elle croit
avoir fait. Mais l’Esprit du Christ a
fait bea.ucoup et bien des personnes qui
croient avoir travaillé indépendamment de lui, l’ont servi au contraire et
ont collaboré avec lui.
L’Eglise ne peut être qu’un'" petit
troupeau qui tient dans ses mains le
flambeau et la trompette: lumière et
prédication. Quand elle a voulu se servir de l’épée (comme l’a fait trop souvent l’Eglise Romaine) elle a manqué
son but et a fait plus de mal que de
bien : Le flambeau et la trompette, voilà
ses armes légitimes; il y a aussi une
épée, mais ce n’est pas l’Eglise qui doit
la tenir : c’est l’épée de Gédéon, c’est-àdire l’épée de Dieu.
Je voudrais que .nous nous persuadions de notre faiblesse; non pas pour
nous décourager, mais pour nous appuyer plus complètement sur Jésus.
Jésus est l’espoir de l’Eglise, de l’humanité, du monde. Plus nous avons de
confiance en nous-mêmes et moins
nous en avons en Jésus. Il est bien
mieux de nous confier entièrement en
Lui et de nous confier très peu en nousmêmes.
Il faut qu’il croisse et que je diminue.
G. Banchetti.
A la Éii
vant le .Concile. Porteur d’un sauf- conduit de l’empereur Sigismond, muni de
recommandations du clergéet du gouvernement de Bohême, ccompagné de quelques seigneurs et amis, il semblait qu’il
n’eût rien à craindre pour sa vie. Hélas !
après quelques jours, il était arrêté, puis
enfermé dans un cachot, humide el infect, et transféré de prison en prison,
jusqu’à ce qu’on l’enchaînât enfin, le 3
Mars 1415, dans une cellule du château
de Gottleben. La nuit, ses mains étaient
attachées avec un cadenas au mur contre lequel était appuyé son^jjrabat. Ma
lade, le corps brisé, mais l’ame indomp
Léglise protestante et tous les éléments
libéraux de la Bohème viennent de célébrer
le 6 courant une grande date historique,
celle de la mort de jean Huss, le précurseur de la Réformation. Nous saisissons
cette occasion pour dire aux disciples de
Jean Huss toute la sympathie chrétienne
que nous éprouvons pour eux, n oubliant
'jamais les liens profonds qui ont unis à
travers les siècles le mouvement de réformalion vaiidois à celui de la Bohème. C’est
dans ce pays que, selon une ancienne tradition repose la dépouille mortelle de P.
Valdo et c'est en tout cas là-bas qu’il
laissa des noyaux vivants de ses disciples.
Nous reproduisons avec plaisir ce témoignage de la Semaine religieuse, à la
mémoire de Jean Huss.
« Il est grand, parce qu’il a eu le courage de juger son Eglise et de lui dire - ce
qu’elle avait besoin d’entendre. Il avait
appris, de même que tous les croyants
d'alors, que la vraie Eglise est celle qui
est en communion avec le pape. (,)r, il
y avait de son temps deux papes, l’un
à Rome et l’autre à Avignon. Où donc
était-elle la vraie Eglise? Elle est, répondit Jean Huss, là où règne l’Esprit
du Christ, là où lh)ii aime le Crucifié.
Elle est plutôt parmi les laïques pieux
que chez les écclesiastiques mondains,
orgueilleux et profanes. Et il proclama
qu'il fallait réformer l’Eglise, la ramener
à la vérité évangélique, y ranimer l’esprit apostolique, y restauier la .simplicité et la pureté primitives, en arrachant
résolument toute l’ivraie des commandements d’hommes et des superstitions
d’un christianisme paganisé, et en revenant à la Bible, document infaillible
de la révélation divine.
Il est grand parce qu’il a été un patriote, au sens le plus beau du mot, et
comme nous, Suisses, devrions tous
l’être. 11 a aimé prolondénient sa Bohême et a voulu en défendre l’âme. Depuis
des siècles l’esprit germanique envahissait de plus en plus le monde tchèque,
considéré comme de culture inférieure.
Huss s’est opposé de toutes ses forces
à cette emprise de rAllemagne. Mais
s’il a eu de vastes ambitions pour son
peuple, celles-ci étaient moins d’ordre
politique que moral. De même que plus
lard Savonarole à Florence, Huss aurait
voulu (jue Prague devînt une cité de
Dieu. Aux foules qui se pressaient au
pied de sa chaire, il faisait entendre non
des paroles de chauvinisme, ou de basse
flatterie, mais des appels à la repentance,
des accents de réveil.
Il est grand, surtout, parce qu’il a su
souffrir et bien mourir pour la cause de
son Maître. Il arriva à Constance, le 3
Novembre 1414, pour se présenter de
table, il parut devant ses juges. Sommé
à plusieurs reprises dp rétracter ses erreurs, il répondit solennellement: «]Je
ne puis, de peur d’être menteur devant
Dieu et d’agir contre ma conscience, contre la vérité de Dieuf.
K De peur d’agir contre ma conscience I ». La voilà, la parole protestante, qui éclate un siècle avant Luther.
Vous étiez simples, vous ne saviez pas
la casuistique, ô Réformateurs !
Le supplice de J ean Huss dura longtemps. Lié sur le bûcher, le témoin de
Christ chanta et pria j.usqu’à ce que les
flammes eussent étouffé sa voix. Les
bourreaux n’eurent plus qu’à ramasser
ses cendres qu’ils jetèrent dans le Rhin.
l^u fonds de sa prison, et jusqu’au
deimier jour, Huss écrivit à ses amis.
Ces lettres nous ont été conservées. Elles sont toutes pénétrées de foi et de
courage. Le condamné à mort sait que
Dieu est avec lui et le soutiendra jusqu’à la fin. Il se prépare avec une profonde humilité aux douleurs qui l’attendent, et songe à tous les confesseurs
qui, avant lui, « ont été, sans faiblir,
« sciés, trépanés, brûlés, dépouillés de
« leur peau, ensevelis vivants, lapidés,
« crucifiés,, broyés entre des meules,
<1 traînés ça et là jusqu’à la mort, préci<1 pités au fond des eaux, étranglés, tail« lés en pièces, accablés d’outrages, tor« turés par la faim dans les prisons et
« dans les chaînes ». Au reste, il est si
convaincu de la justice de sa cause, et
si certain que rien ne saurait prévaloir
contre la vérité, qu’il regarde à l’avenir
avec confiance, sûr que de nouveaux
apôtres se lèveront. « Que je voudrais
« pouvoir tlcvoilcr toutes les iniquités
« que je connais, afin que les fidèles ser« viteurs de Dieu se tiii.sscnt en garde
«contre elles! Mais j’espère que Dieu
•« enverra après moi des champions plus
« vigoureux, et il y en a déjà mainte« liant qui mettront mieux à découvert
« toutes les malices de l’Antéchrist...
« J’écris cette lettre le jour de saint Jean« Baptiste, en prison et dans les chaînes
« et ]e songe que saint J can fut décapité
« dans sa prison pour la parole de Dieu ».
Biiissent les Tchèco-Slovaques, libres
enfin de disposer d’eux-mêmes, d’affirmer un idéal et d’y tendre, se souvenir
de cette recommandation suprême de
leur héros national. Qu’ils apprennent
à vénérer dans Jean Huss plus encore le
chrétien que le patriote, et que, sous
l’action du martyr de Constance, Prague redevienne ce qu’elle fut un moment,
au début du XV“ siècle: une des pures
lumières de l’Europe chrétienne ! »
Couirier Missionnaire
L’Espérance, revtie mensuelle des U.
C. de J. G. de France, a un ariicle très intéressant sur te travail missionnaire au
Cameroun, dû à la plume de M. Geo.
Ba/ier.
L’article est un de ceux qui se résu^
ment difficilement et, comme nous ne pouvons le donner en entier, nous en reproduirons qnclqncs ligÎfes. Ph. G.
II me faut faire un effort pour me figurer que la campagne d’hiver bat son
plein en France, à Paris et en particulier au F"au bourg St-Antoine, car le soleil tape dur à Douala et les nuits sont
chaudes et sans air. Je ne dis pas cela
pour vous réchauffer, quoique je sympathise avec vous, mais pour me ratraî
chir un peu les idées, car la chaleur met
du plomb dans le cerveau et dans le zèle.
Quatre solides gars, bien musclés,
font, à coups de pagaies bien cadencés,
avancer ma pirogue et, si nous n’avons
pas à lutter contre la marée, en une
heure j’atteindrai l’autre côté de la baie,
allant visiter l’ex-station missionnaire
de Bonaberi et donner des soins à une
trentaine de malades qui m’attendent
avec impatience. De loin je les vois
guettant mon arrivée; ils savent que
deux fois par semaine je viens à eux, et
que j’ai de bons remèdes pour guérir
vite leurs ulcères. L’assistance médicale tient une grande place dans J’œuvre
missionnaire ;^c’est un_^moyen^de pénétration dans le cœur des noirs très appréciable. Un vieux païen endurci, que
j’ai nettoyé, ainsi que sa fille, d’ulcères
épouvantables, me disait l’autre jour
que c’était Loba (Dieu) qui les avait
guéris. Il .s’était souvenu que, lors de
ma première visite, quand j’ai vu ces
deux loques humaines, sans force, se
traîner sur les coudes vers moi, pour
me montrer leurs ulcères puants, je disais à mon interprète : « J e les soignerai,
mais c’est Dieu qui les guérira ».
Quelques fois, ma pirogue suit la côte
et circule à travers de joyeux groupes
de naïades. Il y a là des leçons de puériculture à prendre; il n’est pas rare de
voir des bébés de quelques jours être
trempés avec entrain dans cette eau vaseuse et malodorante... Il est vrai qu’il
memt les sept dixièmes des enfants. Ce
^chiffre élevé ne m’étonne plus : la nourriture, l’hygiène la plus élémentaire,
tout est défectueux. Saviez-vous que
les petits noirs naissent... tout blancs?
pour moi cela a été une révélation.
A côté de cette partie de l’activité, il
y a ce que j’appelle la partie attrayante:
les visites d’églises. On a de beaux auditoire.?, qui vous prennent le cœur. Oh !
comme on voudrait pouvoir parler la
même langue que tous ces braves noirs.
Comme on aimerait pouvoir dire tout
ce que l’on a à dire sans passer par des
interprètes qui traduisent plus ou moins
fidèlement la pensée.
Je suis convaincu que du jour où je
pourrai travailler à la construction d’une
Union noire, les jeunes gens répondront
avec empressement à mon appel, mais
pour le moment cela m’est impossible,
il y a trop à faire et nous sommes encore trop peu pour penser à soustraire
un effort.
Dans une quinzaine de jours, je vais
prendre la direction de l’école primaire
supérieure avec quatre ou cinq heure
de leçons par jour, préparation de ces
leçons, préparation du travail des moniteurs, correction des devoirs, dispensaire (à nom grand regret il me faudra
lâcher celui de Bonaberi de l’autre côté
de l’eau, faute de temps pour le visiter) ;
vous voyez que malgré mon grand désir
je ne pourrai faire face à une œuvre nouvelle, qui pourtant serait d’une grande
utilité.
11 existe une salutation Douala dont
certainement vous goûterez tout le
charme. Malheureusement elle n’est plus
employée que par les anciens; les jeunes
pitifèrent moné (morning, en mauvais
. anglais). C’est Nie tu se qui se prononce
nié tou sai, salutation amicale à laquelle
il faut répondre N jambe (Dieu); littéralement Nie tu se veut dire: qu’est-ce
qui te trouble? La réponse: Dieu. Four
terminer cette première mis.sive, je
forme le vœu que nos chères Unions
portent-le drapeau de Christ, troublent
beaucoup de cœurs et que beaucoup de
cœurs répondent comme mes amis noirs :
« Dieu ».
Souscriptions pour Foods [oiOritation.
Pomarct. Collecte en faveur du
« F'onds Eméritation ».
Quartier de Pomarel: M.mes et MM. :
Phil. Peyrot, L. 20 — Louis Bertalot,
10 — Henri Pons, 2 — A. Micol, 5 —
Jean Bertalot, 10 — Jean Henri Ma
thieu, secrétaire, ^p — Aline Marchetti,
5 — N. N., 10 — Sœur Clara Kiener, 10
— M.Ue Nesi, 5 — Henriette Pons, i —
Poët Marguerite veuve Rostan, 6 —
J acques Bernard, 2 — Grill Pierre d’Et.,
I — Jacques Griset et fam., 5 — M. le
prof. Ricca, 25 — Jean Rostan, 10 t—
M. le prof. H. Forneron, 70 — B. Léger,
pasteur, 125 — M. le prof. C. Jalla, 50
— M. le chev. D. Peyronel, 10 — Bertalot Marie, 20 — Total L. 422.
Quartier des Cerisiers: MM. Ribet J.
Pierre de Jacq. et fam., L". 10 — Ribet
J. Jacq. feu nJ. Pierre, 5 — Gaydou
Jean, 5 — Ribet Henri, 3 — Baret Paul,
I — Ribet J. Jacq. feu Pierre, 5 — Baret Victor, 3 — Peyronel François, i —
Baret Jean Daniel, 5 — Baret Ferdinand,
3 — Baret Pierre, 5 — Ribet Josué, 10
— Total L. 56.
Quartier des Aymar: M.mes et MM.;
Pastre Henri, L. 5 — Pastre Frédéric, 5
— J. Pierre Tron, syndic S. M., 5 —
Pons Alexandre, 2 — Ribet J. Louis, 5
— Tron Henri feu J. Pierre, 10 — Pastre
PieiTre Auguste, 5 — Pastre Philippe,
I, 50 — Ribet J canne veuve Pastre, 2 —
Matthé François, 5 — Gaydou Ferdinand, 10 — Ribet Jean David, 3 —
Pastre J. Jacques feu .J. P., 5 — Constantin Henri, ancien et syndic, 15 —
Total L. 78,50.
Quartier du Clot des Boudard: M.mes
et MM. ; Jean Ant. Balme, L. 5 — Alex.
BaJme, ancien, 6 — Pons Jean, 4 —
Humbert Ribet, — Jean Ribet, i —
Frédéric Ribet, 2,50 — Rodolphe Grill,
^5 — Antoine Ribet, 3 — Jean Ribet, 5
— P. Lageard, 2 — H. F. Grill, 2—H.
Long, 5 — Jean Grill, 5 — Albert Ribet, 3 — Henri Ribet, 5 Jacques Rihet, 5 — M.lle Lageard (Pont), 5 —
Jules Bleynat, 3 — Ph. Peyrot, 5 —
Jean Bleynat,«i — Jeanne Bleynat, i
— Grill Marguerite, 5 — Marianne Ribet, 5 — M.lle Perrou, 10 — Fréd.
Marclretti, 10 — Adolphe Micol, 10 —
Total L. 114,50.
Quartier de Pérouse: M.mes et MM.:
Chev. av. Jean Gay et fam., L. 300 —
Rodolphe FTey, 10 — Charles Grill, 30
— Jahier Henri, 5 — Rostan Maurice,
25 — Rostan Hélène, 5 — Jean Bleynat, 5 — A. Theiler, 20 — Pons Philippe
(Pont), 15 — Aug. Pastre, 40 — Pons
i’ierre, 2 — Jacques Bertet, 20 — N.
N. , 5 — Henri Vinçon, négociant, 5 —
Lydie Gay, 5 — Jean Balmas, 10—
Louise Costabel, 3 — M. Poët Adolphe,
10 — C. Peter, 20 — Noël Rostan, 25
— Edmond Rostan, 20 — Alice Rostan, 10 — Alfred Long, 30 — H. Grill, 5
— L. O. B. (Pérouse), 45 — Sœur,s A.
et A, Grill, 50 — A. G. G., 100 — Total L. 820.
Quartier de la Fayole: M.mes et MM. :
Ribet Barth., L. 2,40 — Bertet Emile,
5 — Lageard Adélaïde veuve Bertet, 5
— J ahier Albert, ,5 — J ahier Louis, 4 ^
Baret Ferdinand feu Jean, 5 — Jahier
J. Pierre, 2 — Long Jacques de Jacq.,
2 — Long Lydie veuve Léger,**2 — Ri
bet Marguerite veuve Pastre, 5 — Bertolin Jean feu J. Daniel, i Ribet
Louis, ancien, 10 — M.me M. L., 5 —
J ahier Marie, i — Baret Marianne, 2 —
Total L. 56,40.
Quartier du Clot - Envers - Pinache:
M.mes et MM. : Michel Coucourde, L. 35
— Coïsson L,, instit., 30 — Coucourde
Humbert et fam., 2 — Costabel Barth.,
2 — Collet Barth, feu Ant., i — Collet
Jean feu Ant., 2 — Collet Jacques feu
Ant., I — Coucourde Louis de Barth.,
2 — Barus Jacques, 2 — Collet Barth,
de Jacq., 0,60 — Baret Jacques feu
Jean, 1,25 — Bertolmio Albert, i —
Castagna Jean, i — Jahier Louis feu
Jacq., I — Poët Jean Jacq. feu Jacq.,
2 — Poët Jean feu Jacq., i — Pons
J ean-J acques, i — Ribet Frédéric, i —
Ribet Emma de Jean, 2 — Ribet Jean
feu Thomas, 3 — M.lle Jenny Long, 4
— Coïsson L., 15 ^ Total L. 110,85.
Quartier de Vivian: M.mes et MM.;
Chambon Jacqueline, L. 10 — Long
Henri, 5 — Concourse César, 5 — Costabel Jean, 5 — Chambon Michel, 5 -
\
2
täm
tm
têt
Rochon César, 4 — Costabel Henri, 3 —
Rochon Daniel, 2 — Rochon garth., 2
— Ribet Noël, 2 — Costabel Jean', 2 -r—
Chambon Paul, 2 — Rochon Jean, 2 —
Rochon Joseph, 2 — Justet Jean, r —
Costahel Albert, i — Philipp, iv, 9, 5 —
Total L. 58 — Total GèxÉeal
L. 1.716,25.
Frali.
Ville: Grill François, Petit, L. 20 —
" Grill François, Gros, io — Richard
Jean, IO — Richard François, 3 — Grill
Jean de François, io — Grill François
feu Pierre, io — Garrou François feu
François, s — Rostan Etienne, neveu,
4 — Rostan Etienne, oncle, 3 — Grill
jean Pieroutet, 2 — Grill Etienne, Gonis
2 — Grill Albert, 2 — Grill Jean, Gonis,
1 — Grill Antoine, Id., i — Bertin Marie
'veuve Richard, 2 — Garrou Jean d’Antoine, 2 — Pascal François, ancien, 7 —
Breuza Auguste, i. ‘
Maière: Pascal Henri, L. 5 — Pascal
Philippe feu Abel, 5.
Coin: Grill Philippe feu Philippe, L. 5
— Rostan Henri, 5 — Perrou Jean, 5
Grill Jean, 2 — Perrou Jean Pierre, i.
Guigou: Barus Louis, L. 5 — Barus
Pierre, 5 — Coïsson Barth., 10 — Martinat Antoine, 5 — Rostan J. Et. feu
François, 10 — Rostan Pierre, 2.
Adroits: Berger Philippe, L. 10 —
Menusan Pierre, 6 — Menusan Susanne,
veuve, 2 — Menusan Jeanne, veuve, 2.
Orgères: Grill Henri, ancien, L. 5_—
Peyrot Jean Hfechel, 5 — Peyrot Jean,
ex-ancien, 5 — Rostan frères? 6 — Martinat Fr., 2 —Martinat Jacq., neveu, 2.
Malzat: Grill Etienne feu Pierre, L. 5.
Pommiers: Grill Marguerite, veuve,
L. 3 — Grill Su.saiine, tailleuse, i —
Grill J. Daniel, 2 — Grill J. Et., 0,50 —^
Rostan Henri, i — Rostan François,
2 — Baud Jean Et., 1,50— Grill Marie,
I, 50 — Rostan frères, i — Rostan Jacques, I —■ Richard .Susanne, i.
Jourdan: Richard Etienne, ancien,
L. 3 — Grill Et., 2 — Richard Jean
Pierre, 2 —■ Richard François, i — Artus Joseph, 0,50.
Pommiers: Grill Etienne, L. i
Ribba: Pons Henri, L. 3 — Rostan
-•François, ancien, 2 — Grill Lydie, i —
Menusan frères, 0,50 — N. N., 10.
Union Chrétienne de Jeunes Filles,
L. 200 — Adèle et Henri Pascal, pasteur, 50. — Total gÌInÉral L. 501,50.
Rodorct. Liste de souscriptions pour
le Fonds Emérites: D. Gaydou, évangéliste, L. 10,15 — Eisa Pascal, institutr.,
5 — B. Pons^ ancien, 2 — François Tron
(Rimas), 5 — J. Et. Garrou feu Et., 2
— J. J. Pons, 2 — J. Garrou de J., 0,60
— Philibert Pons; 0,50 — François Tron
feu Elie, I — J. P. Tron (Champ du
Clôt), I — Grançpis Genre, i — David
Balma, 0,50 —• Benjamin Tron,ancien,
2 -— Jeanne Genre, 0,50
Fontaines: J. Pons, conseiller, L. i —
David Genre, 5 — François Pascal,
2 — J. J. Pascal, i — J. P. Pascal, 2 — J
J. Pons feu Matthieu, i •— J. G. Pascal
feu Michel, 2 — Jacques Pascal, i —
J. P. Pascal, I — Louis Pons, ancien, 3
— Henri Breuza, 5 — Marguerite veuve
Pascal, I.
Serveü: J. H. Pascal, L. i — Pierre
Genre, i.
Ville: J. P. Tron, L. 1,25 — Barth.
Balma, 2.
Gardiola: Jean Pons, L. 4 — Jacques
Pons (Arnauds), Jr— Lieutenant Guido
Gay, 25 — Le Consistoire, 3 — Jean
Garrou (Rimas), 1,50 — J. J - Iron,ancien, 2. — Total L. 100.
D. Gaydou,’ évangéliste.
Villescchc. Troisième versement pour
le Fonds Eméritation.: Massel Pierre,
L. 15 — Perro César, 5 Guillelmet
Barth., 5 — Ferrien Jean, i — Poët
François, 2 Massel Jean François, 2
— Ma^el Jacques (Cè), i — Grill Philippe, I — Massel Jeanne, 2 — Massel
Henri, i — Guigou Henri, i — Guigou
Jean, ancien, 5 — Ciuigou Philippe, i
— Perro Louis, 3 — Tron Henri, 2 —
Bert Alexandre, 3 —'Peyronel Jacques
de Jacques, i — Viglielin Pierre feu
Philippe, 3 — Menusan Henri et frères,
10 — Perro Henri, 10 — Tron François,
10 — Perro Alexandre, ancien, 10 —
Perro Adèle, 2 — Ferrier Jacques, 2 —
Peyronel Catherine née Viglielin, 5 —
Malanot Jacques 12 — Tron Paul, 5
— Genre J. Pierre feu J. Henri, i —
Constantin Jean, 5 — Genre Henri, 2 —Reynaud J. Pierre, 5 — Famille GenreBert, 5 — Genre Jean Jacques, 2 —
Peyrot Jean, i — Genre Barth., 2 —
Peyrot Louise, 1,50 — Peyrot Pierre,
5, Genre Alexandre, 10 — Peyronel
César Auguste, syndic, 10 — Massel
François, ex-ancien (Linsard) 5
Clôt Alexandre, ancien, 5 — Peyronel
Henri de Jacques, 3 — Peyronel Ed.
feu J. Jacq., 2 — Peyronel Antoine feu
Jacq., 2 — Peyronel Jean feu Fra nçois
I Peyronel Jean* feu Henri, i —
Peyronel Albert, ancien, lo. — Total
L. 198,50.
/ ' 1
OPERA BALNEARIA G. P. MEILLE.
A partir du 15 Août, dèhx dortoirs
de 14 lits chacrm, resteront libres dans
la villa de VOpera Balnearia, sur la plage
de Borgio Verezzi. Comme nous l’avons
déjà fait l’année passée avec beaucoup
de succès, à tel point que les deux dortoirs se remplirent, nous les mettons de
nouveau cette année à la disposition des
dames (même avec petits enfants) et
des demoiselles qui voudraient passer
quelques semaines de repos au bord de
la mer, dans un milieu de famille.
Au cas où le nombre des dame? fût
limité, on réserverait un des deux dortoir^,aux Messieurs.
’ Pour'toutes les informations s’adresser]^à M. Valeriano Perazzi - 62, Via
Mazzini - T orino. Le Comité
CHRONIQUE VAUDOISE.
La Tour. Jeudi dernier a eu lieu la
charmante fête de nos enfants de l’Asile
qui, sou^ la direction de leur maîtresse,
M.lle Arias, développèrent un programme bien chargé, et très attrayant. Ces
chers petits n’ont pas perdu leur temps
et ont fait des merveilles. Voilà 12 ans
que cette école d’enfance existe et nous
pouvons bien dire qu’elle a rendu de
grapds services à notre population vaudoise. M. le pasteur Tron n’a pas manqué de faire ressortir tous nos privilèges
en fait d’instruction, en remerciant
maîtreslé, parents, enfants, qui lui offrirent un cadeau, et surtout Dieu, qui
a voulu bénir cetîe œuvre d’une manière
spéciale.
—- Dimanche a eu lieu le mariage de
M. Matthieu Albertazzi de Rial Mosso,
avec M.lle Gelsomina Bocca» de Canipiglio Cervo. Ce couple a tenu à célébrer
son mariage dans la capitale des Vallées
Vaudoises, où l’époux a suivi pendant
quelques années les classes de notre collège. Les époux vont se rendre à Costa
Rica et nous les accompagnons avec
nos meilleurs vœux. ^
— Nous avons attendu cette semaine
afin de pouvoir donner la liste complète
des élèves du Collège et de l’Ecole Normale qui ont été promus aux examens
de Juillet: ces examèns n’ont fini que
Samedi passé. “ *
Promus à la 2.me classe du Gymnase:
Chiavia Giovanni, Fuhrmann Teodoro,
Meynet Roberto, Cesan Irene, Charbonnier Francesca, Dalmas Margherita, Demaria Clotilde, Pezziardi Agnese.
A la j,.me classe: Arnoulet Arturo,
Cagna Pier Luigi, Costabel Elisa, Donzino Giocondo, Donzino Matilde, Emmer Claudio, Geymet Germana, Ramella Luigina, Ribet Nora, Robutti
Olga.
A la 4.me classe: Buffa Maria, Gay
Lidia, Mathieu Guido, Minetto Elda,
Mûris Evelina, Revel Edvige, Turin
Matteo, Sabbione Paolo, Tron Giovanni,
Vinay Aldo.
Ont obtenu la licence gymnasiale: Colombo Pierino, Costabel Gino, Rivoira
Lorenzo, Vinay Aldo
A la 2.me classe dn Lycée: Gattino
Mario, Long Silvio.
A la ^.me classe: Costabel Ermanno,
Gay Manfredo, Jahier Mariq, Jahier Roberto, Rivoir Malvina, Torretta Giuseppe, Turin Riccardo.
Ont obtenu la licence lycéale: Rivoir
Guido,^Veronese Renzo.
Ecole Normale. Promus à la 2.me
classe: Ida Balme, Eraldo Lageard, Peyret Albertina, Gay Benedetta.
Promus à la ^.me classe: Cairus Celina, Meschiari Ines, Soulier Letizia.
Ont obtenu la licence normale et le dipl^ne d’’habilitation à renseignement élémentaire: M.lles Meynet Irf'ne et Revel
Adèle.
le mariage de M. le 'ptoi.^Jean Micol
des Aiasses, bachelier en droit, avec
M.lle Mical Tron. Le frère de l’épouse,
M. Emile Tron, directeur du Gould, a
présidé le fonction nuptiale et s’est
adressé aux époux en des termes émouvants. Les jeunes filles de l’Union Chrétienne ont chanté un beau chœur.
C’est avec .^^rand regret que' nous
voyons s’éloigner M.lle Tron, qui a rendu
bien des services à l’Eglise comme maîtresse intelligente et dévouée dans nos
écoles de quartier, comme secrétairecaissière de l’Union Chrétienne de jeunes
filles et comme monitrice de notre école
d^p Dimanche.
Nos meilleurs vœux de bonheur pour
une longue et heureu^vie conjugale accompagnent les époux.
Pramol. {B. F.). Dimanche 27 Juin
nous avons eu le privilège d’avoir au
milieu de nous, au culte du matin, la
jeunesse de Prarustin et quelques amis
de St-Germain, accompagnés par le pasteur M. Bertinatti, qui a bien voulu
occuper la chaire et nous donner un excellent sermon, sur les paroles d’Esaïe
Li, V. I : K Regardez au rocher duquel
vous avez été taillés ». Il nous a exhortés
à imiter l’exemple de nos vieux pères:
leur fidélité, leur union, si nous voulons
hériter la bénédiction de notre Dieu et
être à notre tour en bénédiction; après
le culte cette jeunesse est partie avec
son PasteifïTfen tête pour une excursion
sur les hauteurs de LasaretT
Un merci à M. Bertinatti et à cette
jeunesse pour leur visite.
— Dimanche ri Juillet, nous eûmes
le privilège d’entendre la voix du vénéré
prof. Henri Bosio, qui s’est adressé d’une
manière toute spéciale à la jeunesse, qui
était passablement représentée. M. Bosio
s’est servi, comme base de ses exhortations, de la résolution prise par le jeune
Daniel, de ne point se « souiller par les
viandes du roi et du^jvin que le roi buvait ». (Daniel i, v. 8), et invitant la
jeunesse vaudoise à imiter son exemple
et à ne' point se souiller par l’ivrognerie,
l’immoralité, le matérialisme, péchés
qui font, hélas ! ravage au milieu de
notre peuple.
Toute notre reconnaissance au prof.
Bosio.
— L’Assemblée d’Eglise pour l’élection du nouveau pasteur, est convoquée
pour le Dimanche 25 Juillet, à l’issue
du service divin.
Massel. Albert Micol feu Jules,
âgé de 30 an"g, était employé à la garde
d’un troupeau de vaches dans la Vallée
du Queyras. Pendant qu’il menait paître
son troupeau sur les hauteurs avoisinantes du Col d’Abriès, il fut, semble-til, frappé par un coup de paralysie qui
ne lui permit plus de retourner chez ses"
maîtres. Ceux-ci, le soir, voyant rentrer
les vaches seules, partirent avec plusieurs hommes du village pour aller à
sa recherche. Ne. l’ayant pas trouvé, ils
firent avertir de la chose ses frères qui
s’empressèrent de se rendre à Pra Rubaut, où ils trouvèrent leur cadet agonisant. H avait été trouvé 24 heures
après les premières vaines recherches
par un homme et une-femme de la vallée de St-Martin qui se rendaient en
F'rance.Ses funérailles, auxquelles prirent
part tpus les habitants de Pra Rubaut,
eureni lieu le 3 courant, et furent présidées par le jeune pasteur protestant
de Guillestre,
Que Dieu .soutienne dans leur deuil
la sœur, les frères et tous les parents si
soudainement éprouvés.
— Samedi 10 courant a été célébré
pour les militaires et leurs familles pendant la guerre. Merci dé ce que vous
avez continué à faire pour vos protégés,
vieillards et ihfirmes. Merci pour eux.
A Pâques vous eûtes la bonté de leur
envoyer encore*plus de 330 francs. Merci
de ce que voué avez fondé une bourse
d’étude pour étudiant, avec un intérêt
de 300 francs par an.
Merci de ce que vous donnerez désormais 50 francs par an pour les enfants.
Vaudois pour payer leur dépense d’école.
Que Dieu vous bénisse.
D. Gaydou, évangéliste.
Saint-Germain.Le 30 Juin les vieillards de l’Asile, avec l’entrain de la jeunesse, célébrèrent le semi-jubilé de la
fondation de cette œuvre, qui a accueilli
jusqu’ici 286 frères ou sœursf provenant
de toutes les régions de l’Italie et même
de l’étranger. Malgré les temps difficiles
Dieu a pourvu aux besoins de la famille très nombreuse, en nous envoyant
des secours et des amis dévoués. Les
membres du Comité présents, MM. : B.
Léger, A. Comba, A. Rostan, Amato
J alla, ont pu se réjouir avec le fondateur
des bénédictions spéciales accordées par
le Seigneur, surtout cetfe année, bénédictions qui assurent en grande partie
l’avenir de l’Asile.
A nos bienfaiteurs la reconnaissance;
à Dieu la gloire.
Rodorct. Ici, maintenant, les grands
travaux de la campagne commencent.
Quelques personnes de la famille restent
pour les foins, d’autres montent aux
chalets avec le bétail; nos assemblées,
le Dimanche, restent clairsemées. Plusieurs de nos enfants sont'aussi à la
montagne. Dimanche dernier, à l’école
du Dimanche, sur 52 enfants inscrits,
nous en avions 20 (et plus de la moitié
de ceux-ci ont dû faire un sacrifice) ; nous
avons pensé de terminer et de leur donner trois mois de vacances. Nous avons
aussi eu une bonne petite fête avec eux.
Ici les deux écoles, de la Ville et des
Fontaines, donnent une grande satisfaction au Pasteur. Dans cette dernière
localité les grandes personnes assistent
aussi régulièrement au.x cultes avec les
enfants. Nous réunissons nos catéchumènes de ces trois dernières années une
fois par mois.
De Novembre à Juillet nous avons
eu quatre services le Dimanche ; les réunions hebdomadaires ont terminé à Pâques. Nous en avions 4 par semaine.
Maintenant, le Dimanche apr^s-midi
nous en avons deux, à tour, dans les
quartiers, y compris au Châlet de la
Balma. Les réunions d’édification n’ont
pas manqué pour ceux qui ont voulu en
profiter. Les visites de familles ont été
très nombreuses, même trop pour quelques-uns. Il y a ici un bon noyau de
croyants, mais l’indifférence est très
grande de la part d’un trop grand nombre. Malgré toutes les invitations, les
supplications même, que de personnes
préfèrent, le Dimanche, s’occuper d’autres choses périssables, que- de venir entendre da Parole de Dieu : c’est ce qui
a été notre souffrance à Rodoret. Nous
souhaitons que le Pasteur qui sera nommé ou envoyé puisse mieu.x que nous
trouver le chemin des cœurs.
J’ai fini mon ministère ici. J’ai travaillé dans ma faiblesse, mais avec
amour. Nous attendons la pluie de la
première et de la dernière saison, afin
que la semence répandue au nom du
Maître de la moisson germe et porte des
fruits à sa louange» et à sa gloire, et à la
conversion des âmes.
Je veux encore profiter de cette occasion pour remercier ce cher frère et
bienfaiteur, M. Amato Jalla, de ce qu’il
a fait pour cette paroisse et de ce qu’il
a bien voulu me souteutr dans mes moments de lutte morale.
Merci, M. Jalla, que Dieu vous rende
au centuple tout ce que vous avez fait
Amérique du Sud. Le président de
la Commission du 7.me District, M. Ernest Tron, a dernièrement visité notre
Colonie de Iris dans la république argentine, en y recevant comme membres
d’église 4 catéchumènes et en y célébrant deux mariages. Il a laissé à Iris
M. le pasteur Levi Tron, auquel nous
souhaitons de pouvoir bientôt organiser une forte église au sein de cette
vaste colonie qui n’a pas eu jusqu’à
présent le ministère régulier d’un pasteur.
— Le 16 Mai a eu lieu,- à Colonia Valdense, l’installation du nouveau pasteur, M. Ernesto Tion. M. P. Bounous
a prononcé à cette occasion un sermon
sur les paroles: « La foi qui habita d’abord en Lois ton aïeule et en Eunice ta
mère » et M. E. Roland a dirigé un chœur
de bienvenue.
— Le nouveau directeur du Lycée de
Colonia Vaidense, M. Oscar Griot, s’est
consacré à sa nouvelle charge avec une
grande énergie et espère de donner à
notre institution une place de premier
ordre dans la Vie intellectuelle de l’Uruguay.
— D’une lettre privée d’un pasteur
vaudois d’une de nos Colonies: «Nous
avons repris depuis quelques semaines le
travail de l’iiiver; nos réunions du soir
sont bien fréquentées et réjouissantes,
malgré que le mauvais temps constitue
souvent une grande difficulté pour ceux
qui vivent loin de nos chapelles. On m’a
demandé — et je le ferai sous peu —
d’instituer une classe biblique dans laquelle on étudiera les problèmes qui
s’imposent d’une manière particulière
à .nos temps, soit dans le champ moral
soit dans celui social ou religieux. Si
nous voulons faire un travail utile et
qui donne du fruit, nous devons nous
adapter aux nouvelles aspirations et aux
nouvelles nécessités et plus on connaît
son champ de travail et plus on sent
tout ce qui nous manque afin que notre
mission soit, autant que possible, complète ».
NOUVELLES RELIGIEUSES.
compter, en y comprenant l’AlsaceLorraine, que 800.000 sont protestants,,
soit le 50®,'Û5e qui fait ressortir leur part
de dépense en tabac à 19.600.000 frs.
Or, une somme de 6 millions versée
annuellement, c’est-à-dire moins ' du
tiers de la somme qui se perd en spirales
bleuissantes, suffirait largement à faire
vivre toutes nos Eglises. '
Point n’est besoin de commentaires !
{Evangile, et Liberté).
— Selon un Rapport présenté dernièrement au Congrès anti-alcoolique
de Strasbourg pendant la guerre la consommation de l’alcool en France aurait
diminué, grâce aux lois adoptées, du
50 %; la consommation du vin, par
contre, se serait développée dans la
proportion'd’un tiers.
— Voilà plus d’un mois que les missionnaires envoyés au Congo étaient à
Bordeaux, arrêtés par ia grève des mécaniciens. Pour obvier aux dépenses
d’hôtel qui étaient considérables, MM.
Grébert et Em. Rusillon se sont engagés comme manœuvres à la gare de petite vitesse, et sous la blouse bleue à
col rouge, ils ont travaillé courageusement.
Enfin l’équipage a repris le travail et
le vaisseau a pris le large, pour le Congo.
Chronique politique.
France. La Maison des Diaconesses
de Paris (Eglise Luthéiienne) a eu dernièrement sa fête annuelle. MM. les
pasteurs Westphal qui présidait Ellenberg, et D. Couve, ont dit, chacun à leur
manière, leur admiration et leur sympathie pour l’œuvre qui se poursuit dans
,1a Maison. Ces MM. ont aussi souligné
l’étroite parenté entre la Maison de
Paris et celle de St-Loup. (Et pourquoi
n’auraient-ils pas associé aux deux
sœurs aînées notée chère Maison de Turin qui, quoique petite, a de si beaux
rêves pour l’avenir?). Pour l’ensemble
de l’œuvre les recettes de 404.967 frs.
ont permis de couvrir, outre les dé penses
de l’année, le déficit précédent.
— Le produit de la vente des tabacs
s’e»t élevé en 1919 à 942 millions de
francs, ce qui constitue une augmentation de 306 millions sur l’année précédente. Nous saluerons donc bientôt
le milliard dissipé jn fumée.
Pendant ce temps nos Eglises s’effondrent faute de ressources.
Un coup d’œil sur les chiffres ci-dessus permet de se rendre compte que si
les fumeurs protestants consentaient à
s’impQser une restriction d’un tiers sur
leurs dépenses en tabac et versaient le
produit de cette restriction dans nos
caisses ecclésiastiques, celles-ci deviendraient des Pactoles.
Sur 40 millions de Français, on peut
La semaine a heureusement été assez
tranquille en Italie; pas de grèves sauf
celle des employés des Ferrovie Secondarie pour lesquels on n’est pas encore
arrivé à une solution.
A la Chambre et au Sénat on continue
à discuter le programme présenté par le
Gouvernement. Au cours de ces discussions M. Giolitti a affirmé avec beaucoup de force que l’Etat doit être fort
pour pouvoir imposer l’ordre à l’intérieur et se défendre des ennemis externes et a conclu : « Le programme du Gouvernement se réduit à ces deux points:
nous devons coûte que coûte surmonter
les difficultés qui ont été accumulées par
la guerre et nous devons faire une politique qui rende à jamais impossibles les
guerres. ». Par une forte majorité le
Parlement a approuvé la demande du
pouvoir judici ire que le députe Misiano
qui déserta son régiment pendant lad
guerre pour se rendre en Suisse et en
Allemagne, soit jugé par les tribunaux
ordinaires.
A Spa où les représentants des Alliés .„ï
discutent avec les délégués allemands
de la manière pratique d’exécuter le
traité de Versailles, il y a eu d’abord des
discours assez viofents de part et,ÿ
d’autre; mais ensuite on a compris que
la meilleure manière de discuter c’est
de le faire avec le désir d’arriver à une
solution; malheureusement le point de"
vue des vainqueurs est encore assez éloigné de celui des vaincus et nous apprenons au dernier moment que la Conférence de Spa a été suspendue parce que
les Allemands déclarent de ne pas pouvoir consigner aux Alliés la cpiantité de
charbon qu.’ils avaient promise.
Dans l’Amérique du Nord la lutte
électorale pour l’élection du Président
bat son plein. Les représentants du parti
démocratique, qui s’étaient affirmés
dans les deux dernières élections sur le
nom de M. Wilson, ont décidé de porter
maintenant M. Cox, un journaliste qui
a commencé sa vie de travail comme garçon dans une ferme. Son concurrent
était le gçndre de M. W ilson, M. Mac
Adoo. Si donc le parti démocratique,
aura encore cette fois dans les élections
la majorité des voix, M. Cox sera élu
président de la République américaine;
sinon ce sera le candidat présenté par
le parti républicain.
Abbonnements payés et non quittancés.
1920: Pascal B., missionnaire, Prali
— Soulier Daniel, Provo City — Rivoira
Margherita, Milano (2” sem.) — Rostan
Hélène, Roma (id.) — Eynard-Vertu
M., Twre Pellice (Id.) — Gioanni, Cannes (1° sem.) — Viglielmo BeniaininO,
Roma (2“ sem.) —• J. Bertalot, Whit
Church (jusqu’à 1922). — Poët Lidia
(Pin:rolo) — Prof, Rodio (L. S. Gio/.)<
(2° s.'in.)
D. Bosio, Rédacteur-Responsable.
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