1
«courant avec la Poste
K*tt D'iLBONNBMBNT PAR AK
. . . . Fr. 3
¡.-««uger ... » è
"^Diagiae, Autriche-Hont^de,
F, “Slgique, Brésil, Danemark,
“Sypte, Hollande, Suède,
Stïiese, ete., si on prend «n
®èonnemeni postal Fr. 3
-Oïl-s’abonne;
bureau d’Admiaistration;
MM. les Pasteurs; et à
J 'limp. Alpina à Torre PelUce.
K^Aboanément part du 1. Janvier
et se paye d’avance.___________
Année XXII N. 52.
24 Décembre 1896.
Muméros séparés demandés avan
le tirage, 10 centimes chacun
Annonces: 20 centimes par ligne
pour une seule fois — 16 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S'adresser pour la Rédaction et
pour r AdminiHtratioB à M.
Jean Jalla, prof., Torre Pellice»
Tout changement d'&dresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
LE TÉMOIN
ÉlîHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
i''uus mu sere* témoins. Aot.1,8. Suivant lavéfitë avec la cliarilé.ïlpli. IY,15. Que ton règne vi^ue. MàtUi. VI, li)
Sommair»;
|les Barbes (suite) — Father Chiniquy —
Correspondances: Groningue; Syracuse
— La Fratellanza Torinese d’Evangelizzazione — Nouvelles du Zambèze —
Nouvelles Religieuses — Programme
de la semaine de prières — Après les
élections — Informations diverses —
^ Vaudois de Marseille -« Souscription
— Avis. «■■■- .
; LES BARBES
^ OÜ LES PASTELRS YAÜDOIS
“ ' avant la Réforme.
(Suite voir 45)
Les (ierniers Barbes et la Réiorme.
Les rapports des Vaudois avec
¡ ceux qu’avait nouvellement réveil’ lés le souffle de la Réforme, en Allemagne et en Suisse, donnèrent
I Une nouvelle impulsion à l’œuvre
du ministère, et l’on sentit le besoin
, d’ouvriers plus instruits et plus nombreux, ainsi que de JSbles et d’au? très ouvrages de piété, pour les répandre parmi le peuple. Dès lors
commencèrent ces visites réciproques entre les Vallées et la Suisse,
qui devenaient plus fréquentes quand
le danger était plits press.ont, et qui
se perpétuèrent jusqu'à la Révolution française.
i
En 1526, Martin Goniri et Georges
de Calabre allèrent en Allemagne
et en rapportèrent des copies des
premiers ouvrages de Luther. Il
semble que Gonin ait fait plusieurs
fois de semblables voyages puisque
Rorengo, avec sa grossièreté habituelle, l’appelle le mulet de la Réforme, parce qu’à chaque fois il
rapportait une lourde charge de
livres.
En 1530, Georges Morel et Pierre
Masson furent chargés par les Vaudoia de Provence de porter des
lettres à Bâle et à Strasbourg pour
demander à Oecolampade et à Bucer
la solution de plusieurs problèmes
qui les occupaient. Ces lettres, ainsi
que les réponses des réformateurs,
ont été publiées par Perrin et RùchaL.
Les deux Barbes conférèrent aussi
avec Haller, à Berne, avec Zwingli,
et avec B’arel, Saunier et Viret,
les réforraaleurs do la Suisse romande, À leur retour, en, traversant
la Bourgogne, Masson, qui en était originaire, fut reconnu et arrêté à
Dijon o,ù il fut mis à mort. Morel
reptra seul en Provence où il rendit
compte de sa mission dans des
mémoires dont il reste une copie
latine et une copie en langage vaudois. Comme les Barbes plus âgés^
et les plus au courant des affaires
2
- 410
de l'église, étaient dans les Pouilles
et en Calabre, ils furent consultés,
et le synode, qui devait décider
ai l’on ferait corps av.ec les réformés,
fut convoqué pour l’été de 1532, à
Angrogne, sous les châtaigners des
Chanforans. Gonin alla en Suisse
pour inviter à ce synode les réformateurs de langue française. À la
suite d’une conférence qu’ils eurent
avec eux, .à Grandson, au commencement d’Août, il repartit accompagné de Farel, Saunier et Olivélaii.
Ce n’est pas ici le lieu de faire
riiistoirq de la Réforme, ni de donner toute la richesse de détails que
■ nous fournit la correspondance des
réformateurs, publiée par Hermiujard. Bornons nous aux faits qui
concernent plus particulièrement les
barbes et le ministère de la Parole.
Le synode des Chanforans se tint
du, 4^ au 18 Septembre Î532 « en
présence de tous les ministres et
aussi du peuple » est-il dit. Cette assemblée eut uné importance exceptionnelle, car il s’agissait peur les
Vaudois de rejeter tout ce (|ui, dans
les croyances eu dans les pratiques
religieuses de leurs pères, sentait
encore le romanisme. Les auteurs
catholiques ont bien vu ce passage
et l’ont même exagéré- Ainsi Rorengo,
qui dit que les ’Vaudois a'vaient embrassé le luthéranisme api'éi^ le voyage de Gonin en AUémagne, lait dater
de ce synode leur conversion au
calvinisme, k la suite du rapport
du barbe Morel sur sa mission, on
vota, mais non sajis de longues discussions, des couolusions tendant à
accepter les principes posés par Üecolampade et Bucer et appuyés par
Farel et Saunier. Ces conclusions,
écrites dans un italien qui se rapproche fort du piémontais, ont été
conservées parmi les manuscrits déposés â Dublin, et publiées, entre
autres, par M. E. Comba dans la Rivista Cristiana de 1876, à p, 205.
Comme Gilles en fait la remat que,
ce document est loin de résumer
toute la croyance des Vaudois ré
formés: les dogmes principaux,
étaient professés par les deux parties,^
ne furent pas même mis en discus*
sion.
(À suivre)
FATHER CIIINIQEY
L’auteur de «Cinquante ans dansp
l’Eglise de Rome; le prêtre, la
femme et le cotifessiottal », le Père
Cliiniquy est en tournée à travers
l’Angletei'ie et l’Ecosse, oti il attire
ralterrlion du public religieux, niais ^
surtout des prêtres qui lui ont voué j
une haine à mort. Né en 1809 de
parenls calboliques à Kamouraska,
Canada, il erilra de bonne heure au
collège où il-fit preuve d’un talent
remarquable pour la linguislique et ■
les mathématiques. Il se voua à la .
théologie et, après avoir tei'rnirré ses
études, il tut ordonné' prêtre en
1833. D’abord prêtre, ensuite aumônier d’un grand hôpital, où il eut
l’occa-sion de constater les ravages,
de l'alcoolisme, il fut envoyé auj;
Mississipi à la tète de 5000 Canadiens fiançais, pour y planter l®’
drapeau du calholicjsme. C’est là;
que Dieu l’atlendait pour en faire
un disciple fervent du Christ et de ..,
l'Evangile. Ayant lu la Parole de'“
Dieu, il en fut tellement frappé que^;
bientôt .son âme s’ouvrit à la
miére et il n'hésita pas à renier son V
passé, pour embrasser le protesLan- |;
lisrne, dont il est devenu un ardent;,’
apôtre. ,
A l’heure qu’il esl,45Ü00CanadiBns 'f
français ont qnitlé l'Eglise de Rome 1
gi'âce à son ministère et cela u'6;^
nous étonne pa.s si on a attenté âfÿj
la vie de cef èiilaut de Dieu plu*
sieurs fois par le poison, le poignard,';
la lapidation, les etnbûches, au
nada comme ' aux Etats-Unis, etmême en Angleterre. DernièremeiitC^_
dans une toute petite ville de
cosse, à Oban, un Jésuite,'le péfé'
i Beque, défia Ghiniquy l’accusant d®
recourir à la fraude et au mensonge :
fk. ■
3
411 ->
Itmr attaquer le catholicisme, puis|ü’ il avait publiquement affirmé
iue pendant 45 ans il avait, prié
larie comme son unique Sauveur,
il oiïrant 3750 francs s’il pouvait
trouver que la chose se trouvait
bus le bréviaire romain. Une conérence publique eut lieu sous les
luspices des pasteurs de la localité,
it le père Beque y intervint avec
huit éditions du bréviaire. Malheureusement pour le Jésuite les paroles
¡inculpées se trouvaient deux fois
dans plusieurs éditions, et l'immense
auditoire par des tonnerres d’applaudissements montra où était sa
sympathie non équivoque, ce qui fit
que Father Beque sortit en protestant qu’il ne donnerait pas la somme
indiquée, vu que,cette prière n’était
pas pour tous les jours, mais deux
;iois par an seulement.
' Les conférences qu’il annonce ont
ipour sujet: «Rome et la Bible»,
'■'« L’éducation de jeunes filles protes'tante,s dans les séminaires catholiques ». « Qu’est-ce que l’Eglise de
Rome entend par liberté de consicience?» «Pourquoi j’ai quitté l’Eiglise de Rome avec 45000 compai-triotes ». Toutes ces cpfiférences sont
'douuée.s sous les auspice.s de la
Scottish Relormation Society » et
til paraît que le père Ghiuiqiiy a été
’accueilli parlout, à Glasgow comme
; à Edimbourg, avec un esprit fraterinel et même avec enthousiasme.
Depuis longtemps on n’était plus
habitué à une parole aussi franche
qui n'hésite pas à blâmer le ma! se
„'trouvant dans une Eglise qui n’a
'pour but que d'apquérir de l'argent,
de la puissance, de l’influence et
des honneurs, au détriment des
peuples et des familles comme de
î'I’individu. Nous avons eu le plaisir
^ d’entendre au Canada cet homme
de Dieu, et il nous semble encore
I voir ce visage à la longue barbe blanche, aux traits accentués, respirant
à la fois la force .et la douceur.
Nous entendons encore résonner à
l’oreille ces paroles de feu qui al
laient droit au cœur et qui savaient
si bien délier les cordons de la
bourse! L’Eglise a besoin de ces
apôtres modernes, et le protestantisme anglais saura apprécier ce
vénérable vieillard qui, à l’âge d e
87 ans, vient encore une fois secouer
la torpeur d’un grand nombre en
faisant voir les périls qui sont à la ,
porte. Le père Ghiniquy a été un
instrument de bénédiction pour le
Canada et les Etats-Unis, qu'il le soit
maintenant aussi pour ces généreux
pays où l’ennemi paraît vouloir s’établir comme dans sa propre forteresse.
G. A. Tron.
CORRESPONDANCES
Groningue le 12 Décembre 1S96.
Cher Directeur,
Il n’est nullement dans mes intentions d’entretenir voâ nombreux
lecteurs sur les luttes dogmatiques
et ecclésiatiques qui divisent les bons
habitants de la Néerlande. Poûr pou voir le faire it faudrait d’abord un
habile homme et même très
habile; et surtout quatre ou cinq
colonnes du Témoin, Donc, bref, passons. Les luttes confessionnelles (je
neparlepasdeségUsesoù règnel’incréduiilé) sont une preuve manifeste de
vie et de travail spirituel, dont le
Souverain Chef de l’Eglise sait tojujours tirer quelque chose de bon et
de sanctifié par ljui. Je désire dans
ces lignes, pour lesquelles je vous
demande l'hospitalité (ou le panier),
noter deux faits qui certainement
feront plaisir à mes- frères et à
mes sœurs des Vallées.
1.0 Nous sommes aimés en Hollande; si la recette du pauvre collecteur ne le démontre pas toujours, le
fait est cependant indéniable. Il y a
tant de collecteurs qui arrivent comme les tvocif),diG. B. NiccoUni, de
l'o-dent, de l’occident, du septentrion
et du midi, et toutes contre la Rome papale, s'il vous plaît Les Vau-
4
— 4iâ
dois cependant et votre serviteur qui
les représente sont aimés, respectés.
Ils ne sont pas des étrangers ici
mais d’anciens compagnons de misère et de persécution. On nous
croit pieux, purs, inébranlables dans
la foi; on est persuadé que, si les
temps cruels que nos pères ont connus devaient se renouveler, nous serions avec la grâce de Dieu capables du martyre ! Chers arnis des
Vallées, je vous le dis comme je l’ai
entendu et mes oreilles bourdonnent
de toutes ces protestations d’amitié
et de suprême estime. Les rnéritorisnous? Oh mon Dieu! quel privilège
et quels devoirs!
2.” Si le collecteur a une multitude de ressemblances avec le Juif
errant, il se distingue de lui en
ceci^ le collecteur trouve des compatriotes partout où il veut les voir.
El nous en avons en Hollande! Ils
'ne sont pas très,,., comment dois-je
dire? ... « collectables », non; et je le
comprends si bien ; mais ils nous font
honneur en vérité, Je ferais mieux
de d.ire: eües nyus font honneur',
— J’ai visité toutes nos demoiselles
vaudoises excepté celles d’Ooslerbeck, où il m’était impossible de
m’arrêter, et une voix unanime m’a
fait partout, sans exception, comprendre combien on aime et on estime nos jeunes institutrices, dont
quelques unes ont des diplômes gouvernementaux qui ne sont certes pas
à dédaigner. Ce sont ces demoiselles
instruites, studieuses et distingùées
qui portent notre nom dans ces contrées et qui le font hautement res,pecter. Nos missionnaires aussi sont
très connus et très appréciés. Il ne
faut pas qu’on l’oublie dans nos Vallées; et voilà pourquoi, cher ,Directeur du Témoin, je tenais à vous
envoyer ces lignes.
Elles vous apportent aussi mes
salulations chrétiennes et cordiales.
Votre dévoué Paolo Longo
collecteur.
NB. Il ne m’a pas été possible
celte fois de rimer un 3,me chant
du Collecteur.
Syracuse, tô Décembre l896i'Xi
Cher M. le Rédacteur,
Je crois que je n’ai jamais écFt^
dans votre journal! Les lecteurs
Témoin voudront bien me pardoni
ner ces quelques lignes que je voU|
envoie de la Sicile, Syracuse, q«!
compte vingt-six siècles d’existencéj
qui a renfermé dans ses murs
qu’à un million d’habitants et ü'
occupé la première,,place paroai l®|
villes du monde grec ancien, n’est
maintenant qu'une petite cité de
30.000 habitants, située dans
d’Ortygée. Certes ai Platon ou S*#
Paul retournait à Syracuse il ne poup
rait plus reconnaître la grande vilt^
de 1800 ans passés. Des millions de
navires sont entrés dans le port dé
Syracuse; et maintenant il est preS'
que oublié.
^ Donc Syracuse est plus importante
pour son passé que pour son présentSes antiquités attirent en eilét
beaucoup d’étrangers. Le théâtre
grec, l’ amphithéâtre, l’oreille^ de
Denys, les catacombes, etc., voilà ee
qui peut intéresser les amateurs
d’antiquités.
I.a ville en elle même n’a certes
rien dé particulier.
Je voudrais maintenant vous de»'
ner des nouvelles très-encourageantes^^«
sur notre œuvre d’évangélisalion^j;;
évangéli
mais je dots dire que l'Evangile li à
pas encore fait beaucoup de brèche
dans les cœurs des Syracusain®i,
toutefois nous devons nous réjouif
des résultats obtenus. En effet TGed^i |
vre a été reprise il y a quatre j
seulement «t une petite congrégs^ j
lion s’est formée; j'espère qu’™^ |
pourra faire cette année au moin®i
un petit pas en avant, et S’aiTeriuff^
davantage. Nous avons dans cet*®^’
petite église des frères très
qui s’intéressent beaucoup à l’avan-^
cernent de l’Evangile et qui cherchei'^ ij
partout à le faire connaître à leui'®'|
amis, à leurs familles. Je crois g«® |
je pourrais prochainement fondèf,}
un cercle évangélique pour attif®*" *
surtout la jeunesse. Comme
5
^ 413
' ’tout, ailleurs, la population est inf différente ou superstitieuse. Les
Syracusains ont fêlé Dimanche dernier Santa Lucia, patronne de la
ville, qni jouit d’une grande réputation. Des fêtes spéciales auront
lieu au mois de Mai prochain. Naturellement on lui attribue beau^ coup de miracles: un miracle toutà-fait récent a été accompli par elle.
Un certain ducimpellizzeri, qui n’est
pas trop catholique, aux collecteurs
qui étaient venus lui demander une
contribution mensuelle pour les prochaines fêles, répondit de la manière suivante: d Quando Santa Lucia verrà farmi i servigii, io le darò
allora dodici franchi mensili ». Le
due tomba le jour suivant sérieusement malade. Le popolino a vu
en cela la main vengeresse de Santa
Lucia, et les prêtres en profitent.
J’ai appris avec une grande satisfaction le résultat des élections,
favorable au Commandeur Soulier
qui est très connu dans le monde
des savants comme penseur. Ce
même sentiment aura sans doute
été celui de tous les Vaudois disséminés dans la péninsule. Une grande
leçon a été donnée à une certaine
presse qui a fait une guerre perfide
au candidat vaudois, M. Soulier représentera dignement son collège à
la Chambre.
Et les Vaudois ont montré de
quelle manière les élections doivent
être faites. Ils ont su se servir de
la liberté de voter pour le candidat
qu’ils avaient eux mêmes choisi,
ils ont bien fait et en même temps
ils ont donné une grande leçon
à tous ces électeurs qui .s’en laissent imposer par les carididats-ou
par le Gouvernement,
Et noue souhaitons que les Vallées puissent toujours à l’avenir
envoyer à la Chatiibre un député
vaudoiej pasteur ou laïque, qui occupe dignenteiit son poste.
Votre dévoué
Henri Mbïnier.
La Fratellanza Cristiana Torinese
d’Erangelizzazione
GeUe Société s’est définilivement constituée le 20 Avril 1896
« pour réunir en un faisceau évangéiisateur » tous les Evangéliques
de Turin, pour ouvrir des salles
d’évangélisation dans les quartiers
de la ville qui manquent de looaux
de culte et pour s’occuper de l’instruction religieuse et morale des
militaires et des enfants. Les moyens
indiqués pour parvenir à ce but
sont; la coopération des membres
de toutes les Eglises et leur appui
moral et matériel; la coopération
des pasteurs et des frères qui ont
le don de la parole, soit qu’ils résident à Turin soit qu’ils soient de
passage; les contributions régulières;
les dons extraordinaires.
Pour être membre, il faut déclarer
de croire en Jésus-Christ ooname
notre unique et parfait Sauveur,
verser une coritribution minimum
de 0,30 par mois et ' accepter les
statuts de la Société.
La direction se compose de personnes de toutes les Eglises, en proportion du nombre de leurs membres
appartenant à la Société ; les pasteurs
en sont exclus.
Cette Société compte actuellement
J92 membres. 145 réunions ont été
tenues sous ses auspices pendant
l’année dernière par 26 orateurs,
pasteurs ou laïques, dans le local de
la Galei'ie Umberto I près .Porte
Palais. Les auditeurs ont été en to-ut
44,000 environ, 2{3 desquels non
r,évangéliques. J^a moitié de ceaderniers, environ 4000, y sont ¡venus
plusieurs fois. Nous ne connaîtrons
jamais tous les fruits de ces pèdin calions; cependant.4 de ces auditeurs
ont déjà demandé à entrer dans
deux Eglises différentes.
il a été vendu'plus de 500 Bibles
ou Portions, et iSOOO traités ont
été distribués.
Une école du Jeudi -¡pour eiifents
v)'
'M
6
- 414 _
■ir:
a é|,é.ifévrJuin avec
8 éièv'ês présents en moyenne'.
La sailë a 'i‘éçu ‘40 Tofs^Mles mililaire.s, plusienfs desquels ont aussi ’
ÎVéq^uenté les cultes dp. Dimanche.
NOUVELLES" DU .ZAKlBlZE
¡Après un long silence, une.courte
leüre. nous apporte de honnes non veiles dû personoel de- la mis.sîon
dui Zambèzei - 'i' i ■
Le' 31'¡Juillet, le Seigneur accoudait un-pëtlt Jules à . M. etf.M.me
A. Jalla.î Anx^. d:eî.'nière.s; ndu.velle.s,
■qui sont dui3LAoût, leur santé à
tous était'bontve. i i ,tji . c
iL’œuvre suivait sa marche.>ordinaire:rquelqùea nouvelleaiprofes-sions
de loiÿ :qpeiq.oe défeolioiiSi.aassh Le
rtoi ne' semble; pas eiicoré' prêt . à
fa ire ! ¡le pas d'écisi f. T rois i cJioses le |
préoccupaient avant toutâ Je désir
de s’ennichir' par ¡l’exploitation ' du
•caoutoliouc, là crainte., d’une . invasion, ides Malebele,! et la délimita lion
des frontières'ide ¡son va.ste empire
■ qüe ilesi'AnglUis, lesfjPorlugais et le.s:
Allemands se sont parta^ depuis
quelqrie temps^ sur le papieiy .matdrallement sàiis. cousulter;.!©, prin-i
cipalî intéressé.;' .im;;'"i fib-î " .q
"M.me Cro.yj espérait pouvoir partir
pour le Sud, grâce ¡à iine trentaine ■
¡de'ibcBufd'de Mri'fkiiLlard,' : que; d’é' pidémiom’avait p'as*; atteinte ; k<'î
‘i!
i, I
' ' ^F1oi'éil6e.\M.‘'N.‘''Aridré, pasteür
’ dehrègiïsfe'réforriléè de^ ceite : ville,
‘*eSt Olil'igé de prendre dp'repOs’ poùr
taisOn de sâbtév* l-ié consikoire a
' iippéléJg'our ie .‘tiéVàplaceri pendant
• l’hiWi'¡sën fils Mi 'Tony i André,! 'Ht
èeUcié én t'Réalôgiè.'.''d «but ., '
r»r.iî: .'î.-;
wî©©'. la-, Semaíue'i,de
Dimanche, 3 Janvienn.fr^ iPHÉmGAïiONïfJiijesii bon Æattenârey en se'
tenant en repos, la délivrance de
l'Elernel. (Lam,, lU, 26)
Lundi, 4 Janvier. — Actions dé
grâces-et Confession des péchés
Actions de grrdccs pour les bienfaits
que Dieu nous a accordés pendant
l’année dernière; — pour les bénédictions répandues sur nos familles
et sur nosiéglises;: — pour les bienfaits individuels et la patience dont
11-a usé à notre égard; ^ pour les
délivrances de tout genre dont nous
avons été. les ^ objets; — poui' la
connaissance de la vérité chrétienne
et la liberté religieuse dont nous
}oüissons. ;>
.) Humiliation et Confession des péchés. — Nos fiéchés nationaux et
personnels. Nos péchés comme chrétiens ; indilïérencei religieuse; ingratitude envers Dieu; mondanité; infidélilé.s et inconséquence.s de toutes
portes; défaut do vigilance,, de persévérance dans la prière et dans l’étude de la Pfirale de Dieu; notre
aiauque de zèle, pour l’avancement
. de son règne.
y, Lectures.: Psaume.ÇVIÎ, 33; CXLV,
4 à!3;,,Epbes, I, 3 à 7; Psaume LI,
.1 à 15;, Joël,: II, . 12 à 18; Joñas,
III,il, à IL .
,. Mardi, 5 Janvier. ^ L’Eglise et
la Vie chrétienne, ■— Pour les pa(Sleuvp, les, 1 anciens et tes diacres, Pour que nos Eglises soient visiiéès
et multipliées, par un réveil profond
/de là, foi et de la vie. — Pour que
les clkéliens qui.,se sont refroidis
recoiivrent; leiií ànçienne ferveur ;
pour un’accrois,semept .d’activité et
qe tibéralité ,’çiirétienne. — Pour
filié- toute : trace ,’d’éti’oitesse ' écclésiaklqp.e' -ilispat'âi.sse et fasse -place à
j’espi'it de .¡argeur ,et’ de vraie- fra‘ térhité; 'Pour c|ue les protestants
de, nom soient amenés à ûne conversion véritable. — Pour ,les familles éprouvées par la maladie, te deuil,
' i’isolérnent et là pauvreté.
Léèturès;'ié.B.'t\, XVII, 6 à 24; 1
The,.ssal, 111, 7 à 13; Golo.s, 1,1 à 15;
2 Pierre^ III, 11 à 18.
Mer-Crh0I,i 6 'Jahvier — Les Fa
Iw;-,
7
- 415
«ailles et les Eeoles. — Pour nos
familli=!S (mûris eL l'émmes, parents
et enfants, maîtres et sei viteurs). —
Pour que le culte donieslique soit
fnieux observé. — Pour les écoles
flu (limauolie et du jeudi. Pour les
calécbuméues, et les étudiants. —
Pour les Unions de jeUnes gens et
de jeunes filles. Pour notre jeunesse
protestante, exposée à de si grands
périls.
Lechtres: Colos., 111, 16 à 25; Deutér., VI, 4 à 10; Prov., 'XXII, 6; Marc,
X, 12 â 17; 1 Jean, II, 12 à 15,
Jeudi, 7 Janvier. ,— La Mission ‘
parmi les peuples païens. — Pour
■l’œuvre des missions en général et ^
tout spécialement pour les champs '
de mission du Lessouto, du Zambèze,
du Congo, du Sénégal, de Taïti, de Madagascar et d’Algérie.— Pour la
Maison des Missions de Paris et les
élèves missionnaires. — Pour que
nos Eglises prennent plus à cœur
celle œuvre et la soütienuent toujours
plus par leurs prières et par leurs
dons.
Lectures: Mallh., IX, ' 36 à 38;
; XXVlll, 16 à. 20; Rom , X, 12 à 17;
Esaïe, XLIX, 1 à 14.
Vendredi, 8 Janvier. — ta Mission
intérieure et les réformes sociales,
— Pour les Sociétés d’ÈvangélisatioD
et de Mission populaire; pour l’Evangélisation des Israélites. — Pour
les évangélistes et les colporteurs. —
Pour le succès de la lutte engagée
j; contre la littérature immorale et con; Ire l’alcoolisme. Pour notre, presse
.'..protestante. — Pour une., meilleure
: observation du Rimaiiche.,Poiir
, les orphelinats, les maisons de dia^ cotiesses, les asile.s de vieillards. —
Pour l’ap'aisçmènt des baities socia: les — Pour les œuvres .de reléve; ment et de bienfaisatiqei.
i Lectures: Matlh., X, 16 â 24; Ro:: marn.s, XI, 25 à' 33;' Exodé, XX, 8«
r12; 1 Gôr., 1; 18:,à 30.
' Samedi, 9 Janvier. — Los Nations.
I —■ Pour ri.lalie et' son gouverne? ineot ; pour le roi et .la famille
royale; , pour nos législateurs, nod
magistirat‘s, nos marinset nos soldats^.
— PoRr le mainliea.de la liberté,et;
de la paix au dedans et au dehors.
— Pour tous les peuples de laderre,
et parliculièi'emenl: pour ;Ce.ux qui,
sont oppi’imés et persécutés.— Pour,
les Arméniens, pour que Dieu mette
un terme aux violences et aux cruautés dont ils sont les victimes, et pour
que, l’épreuve de leur foV porte des,
fruits, bénis 'pour,âmes. — Pour,
les Stundiste.s. — Pour que toutes les
nations acceptent l’Evangijej^Cpmme
la source de tout vé,ntablë, progrès.
Lectures '; Rom.,‘XIII, ï à' 8; 1
Pierre; 11, 13 à 17 ; 1 Tim.v H, 1 à 5.
Dimanche, 10 Janvier. — Prédication: «Gelix qui se confient-en l’Eo
ternel.sopt comme la montagne dé
Sion. 'Jêrus'alend èsl envii-'onnée ’ de
montagnes; ainsi l’Elemet est RulOtir
de son peuple dés mairité.nant 'œt' à
toujoiirs. (Psaume eXXV, 4 et 2). '
Après lés élections , , i,
Nous ne pouvons nous èm.pé*cher
de ci ter les paroles .plèînés d'éi sagesse
de la Niiova Pi'nerolo à (Je.^‘/süj:ét
.«En se fondan.l sur ledait que ,lé‘
Gomm' So,ulier, Vaudois,, a été éluj
presqu!iiniquem.ent; par .les,;-Vallées,
vaudoises, on voudrait maintenant
susciter des-rivalités detfilqq^erœt,
qui pis, est,: de ,Ia haine, .eptre.’ papistes et Vaudois, entre ,1a'plaine et
. les’ 'Vallées,- Mais ces divisions! n*o
aueune raison d’être.et-rien n®.nous
prouve qu’elles éxisletit ailleiirs Cfue
I dans, le cerveaude ^^üelqüéé nn,tè■ r.essés, Le résultat .dW:,éLeéLiohs’'èst;
suffisamment expliqué par le fait
que' M. iSonlier, l>ierd connu de Ses'
co i'él i g i o,n nairy s, a ' ëü ’ j ùsdn’iéî ' béqu'r
I coup moins dé relalio,fl.s', avec ■les,é! lecteurs de lai . plaine. - :>•!
■ No'ü's 'nôuctissptis: üne"'''Termé,ndn
fiance (et il nous eh cdûterait.cnêtre'
déçus dans cette .attente) que le
nouvel é\\iÿ
ces,- saurai'dtre Italien, comme dè-
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416 ^
püté; (ij et, d’autre part, que les
persotities respectables (lui iront pas
cru devoir lui donner leur vois saiironl apprécier son activité, sans
préjugés, ne regardant quà ce que
méritera sa conduite comme homme
politique ».
M Soulier a prêté serment à la
Chambre des députés, dans sa séance
du "21 c. La Chambre s’est ajournée
au 25 Janvier.
INFORIKATIONS' DIVERSES.
lia Chambre de Commerce de
Turin annonce que le moment est
propice pour rinlroduction dé nos
vins en Suisse.
Les jeunes gens nés en 1S79 doivent se présentei; aux bureaux cornmunaiix pour être inscrits dans les
listes de conscription.
D’après tes statistiques publiées
par le ftÎmiHlére, l’état des militaires
qui ont pris part à 1» bataille d’Abba
Garima est le suivant;
Officiers 56U, desquels 262 sont
retournés, 46 prisoimier.s, 252 morts.
Soldats 9940, 4370 letouniéâ, 1254
prisonniers, 4316 morts.
Totaux : blancs présents à la bataille 10500, rétéiii’hés 4632, prison
îiiers 1300, morts 4508.
VaiidôlS' de Marseille
Mbuvement rfti 25 Oetobre. au 25 Novembre
Bapiêmes: Jacumin François — BaHdon
Constant. — Mieol Henri — Baret Michel
— Monéon Sylvain — Pasquet Germaine
— Peyret Marie — Beliioii Marcelle —
Maurin Baptiste.
Mariagei : GaUdin Paul et Susanne Gaudin ; Germain Nicolas et'Rosette Buffai;)
Seube Henri et Jeanne Guigou ; Reynaud I
Elle et .Jeanne Escher ; Forneron Alexandre |
et Eugpme Rey; Bourde Henri et Marie :
Carrie; Bonniti Jean et Madeleine Gautier.
hêcési Gönnet Louis, an» — Gril
Pierre, 28 a. — Rambaud Louise^ veuve
Roux, 58 a. — Durand Marie 60 a. — Balmas Judith, veuvé Ribét, 76 a. — Avondet
Laurent, 34 a: j
(1) Cela lui sera d'autant plus aisé qu'il
p'V atauCude Incompatibilité entre les deux.
(N.- dd Réd.)
Dons pour les pauvres Arméniens
M. et Mime Béi'ard Caffarel 20 — A.
Niocolini 5 — Etienne Tourn 5 — — Em.
Pons, PeiTÌer 10 — P. Pascal syndic, Cliabran 5 — N. N., la Tour 10—Fatnille Rohdé 15 — Jouve, Fassiots 2.
Abonnements payés :
Pour 1896: MM. Lamy Jahier, Gorges,
S. Germain; Bounous, Cot&begarin; Pierre
Pons de Jean, Bessé; H. Pascal, Fontaines';
Elle Tron, Rodoret; Giraud, Pral, insertioas;
Mylius, Turin; Didero, ib; Cardon. Coni;
Lachenmann, Allemagne; De Stanspe, Danemark.
Pour 1897: Miss Gollins; M.e AVondet,
Sers Prarustin; MM. Giraud, Pral; Davyt,
Turin; doct. Bossi, Milan; Revel, Bergame;
P. Gay, Alexandrie; Terzano-Pons, S- Marzano; Pons, Novi; Pons, Spezia; Stewart,
Livourne; Bonnet, Caltânlssetta; PeyronBidot, France; Kuentzel, Allemagne; Fowle;
Angleterre; Gönnet, N, ‘Amérique; Romano,
Chi avari.
CommissioDe degli
VALBESI
L’esame (ielle domande di concorso alla IlOrsa « Giacomo Pelle- ^
grino '» sarà fatto dalla Commissione
all’uopo nominata,'nella Sala consigliare deH’ospedale di, Pomaretlo, il
giorno 6 Gennaio 1897, alle ore 10 f
aiit.
Torre Peltice, 22 Dicembre Ì896,
Giovanni Maggiore, Presidente.
Uappoi'ts directs etitre le Prodacteur et le CoiiHommatedrj
Un des meilleurs horlogers de Besançon
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lecteurs des itum’lren de tous modèlesi
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lecteurs qui auraient quelques achats à
effectuer de ne les faire qu’après avoir demandé et consulté le Catalogue détaillé que
leur enverra franco Marc EMERT fabri-,
cant d'Horlogerie, à BESANÇON (Doubs) ‘
France.
J.' P. Malan, Gérant
Torre Pellice ““ Imprimerie Alpina.
H;;-