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I
3 Avril 1985
N» 14
DES' VALLÉES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Par an Pour 6 moia
Vallées Vaudoises \..............5’“ 5’“
Italie (en dehors des -s) et Colonies .... » 10,— 6,—
Etranger............................................» 20,— 11,—
Plusieurs abonnements à la même adresse .... » 19,—
Etats-Unis d’Amérique............................... 1 doii. % doll.
On t'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÈcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
î 'T
L’ABOtniEMENTgSE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Adminiatration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimea, sauf ceux du commencement
de l’année.
vu Le Nomà’o: %0 centimea vu
Mieux que Woronoff.
« C’est en Dieu que se trouvent la
sagesse et la force ». Job XII, 13.
Le docteur Woronoff est devenu très
célèbre* pa,rmi les hommes et pap*mi les
chimpanzés à la suite de ses opérations
merveilleuses, par lesqueUes, dit-on, il redonne la force et la jeunesse aux vieillards.
Eede,venir jeun^, vigoureux, quand on
est déjà sur le bord du tombeau : voilà qui
est bien !
Mais cela coûte énormément : si le pain
pour vivre et... vieiUir coûte, si cher, rien
d'étonnant que l’elixir de jeunesse soit inar
bordable, sauf aux bourses les mie,ux fournies. Je voudrais consoler un peu ceux qui,
comme moi, ne disposent pas et ne disposeront probablement jamais d’un chimpanzé
pour rajieunir. Mon but est donc de consoler, et, si possible, d’éclairer tout en ne disant rien de nouveau, mais en rappelant
des choses anciennes, très anciennes.
1° Il faut conserver sa jeunesse, et sa
force. S’il est merveilleux de rajeunir, il
est biep plus merveilleux de ne point vieillir ; s’il est beau de recouvrer ses forces, il
est bien plus beau de ne point les gaspiller et les perdre.
Mais est-il possible de ne point vieiUir et
de conserver sœ forces ?
Oui, cela est relativement possible, et
sans aucun Woronoff et sans... chimpanzé.
La force, nous assure la sagesse ancienne, est en iDieu : force du corps et force
de l’esprit. Relisons notre vieille Bible, et
nous y trouverons une science tout à fait
moderne, puisqu’elle est de tous les temps.
2“ Comment Dieu conserve-t-il notre
force ?
Bar la sagesse, la vraie sagesse que lui
seul peut donner. Sans elle on méprise la
jeunfâse et la force, on les ruine, puis on
ira se prosterner aux pieds de Woronoff,
invoquant un secours tardif.
Qu’ils font de la peine ees vieillards de
30 ou 40 ans, sans énergie, l’œil éteint,
sans éclat, sans intelligence, sans flamme
et sans lumière !
£ln les voyant, on se demande comment
ils en sont à ce point, car si c’est contraire
à la nature de rajeunir étant vieux, il est
aussi contre nature de vieillir avant l’âge.
La raison de leur décrépitude est claire : ils
ne possèdent pas la sagesse divine, ils ne
vivent pas d’après les saints préce,ptes de
l’Ecriture et ils consument ainsi leur existence avant le temps.
La vraie science médicale ne devrait pas
être celle qui a pour but de guérir les maladies, mais celle qui travaille à les prévenir : s’il en est ainsi, la place d’honneur
est tenue par la Parole de Dieu qui nous
enseigne la sagesse.
Quand vous observez un grand nombre
de personnes se rendant chez le docteur ou
attendant chez le pharmacien une poudre
ou une potion, pouvez-vous faire à moins
de penser que, avec un peu plus de sagesse
naturelle et divine, on pourrait souvent se
passer des disciples d’Esculape ?
Car tout désordre - faut-il parler clair ?
- est un attentat à la force, tout abus, tout
excès un attentat à la santé.
corps est le temple, de l’esprit, mais
c’est l’esprit qui doit dominer sur le corps
et le diriger : quand le corjfe, négation de
la sagesse, domine, le décret de mort de
l’une et de l’autre est signé.
C’est surtout et avant tout la santé de
l’esprit qui assure la santé du corps : or
l’esprit n’est sain que s’il est éclairé par
Dieu, dominé par un idéal supérieur.
3" Il faudrait manquer de tout discernement, de, toute intelligence., pour ne pas
aimer la jeunesse et la force, mais hélas !,
nous tuons ce que nous aimons, d’après
l’affirmation tragique d’Oscar Wilde ; On
tw ca qu’on aime.
Jeunesse intelligente, je voudrais te
faire remonter aux sources, ouvrir tes
yeux. Tu aimes ta force, ne la tue donc
pas.
L’immoralité avec son désordre la tue,
tandis que la pureté la canse,rve et la
sanctifie.
L’alcoohsme ne détruit pas seulement ton
argent, il détruit ton ^prit, ta santé, ta
paix.
La haine, l’avarice, tous les mauvais se,nr
timents empoisonnent ton sang, travaillent
à ta ruine. Tu me diras peut-être : qu’importe, maintenant qu’un fame.ux docteur
nous refait l’existence ?
Il est vrai, j’avais presque oublié cela ;
mais voici une” chose que je, ne peux oublier : en Dieu qui nous donne, la sagesse
pour bien nous conduire, qui nous inspire
une vie honnête, saine, pure, il y a bien
mieux que Woronoff. L. M.
La première Bible vandoise.
Quelqu’un a dit : « Le pape des Vaudois
c’est un livre». Mais ce livre c’est la Bible,
c’est-à-dire le Livre par excellence.
C’est en effet au nom de la Bible, pour
lui obéir et pour la répandre, parce qu’il
y avait trouvé la voie du salut, que Valdo
quitta tout, occupation, richesses, famille,
et organisa le mouvement vaudois. Si,
d’après le, précepte de Christ, il dritribua
ses biens aux pauvres, il jugea que les affamés de Lyon étaient encore plus privés
du pain quotidien de la Parole de Dieu que
de la nourriture du corps. Aussi employat-il une partie de ses ressources à leur
procurer cette Parole.
Avant l’invention du papier, les manuscrits étaient très coûteux. Les manuscrits
de la Bible étaient d’autant plus rares,
soit à cause de leur volume, soit parce que,
depuis 'Grégoire I, l’église romaine tendait
à en rése,rver l’usage au clergé. On a remarqué qu’en France, en dehors des ecclésiastiques, il n’y eut que les iVaudois et la
famille royale qui osassent employer librement les Saints Livres.
D’ailleurs, la Bible connue étant en la,tin, n’était pas comprise par le pe,uple,
qui ne prenait qu’une part toute de forme au culte, où les prêtres marmottaient
entre leurs dents la lecture de la Vulgate.
Pour connaître tous les trésors du saint
volume, Valdo, qui n’était pas un latiniste.,
dut recourir à deux prêtres : Bernard
Ydros et Etienne d’Ansa. Celui-là traduisait du latin dans le langage courant, celui-ci faisait des copies de la partie traduite, que Valdo s’empressait de lire et
d’expliquer au peuple et, dès qu’il le put,
de répandre hors de Lyon, par le moyen
dî ses disciples qui parcouraient deux à
dèux les bourgs et les campagnes. On y
joignit une glosse, ou commentaire, qui
courait alors dans la chrétienté.
■La langue française ^|ÿt alors en formation, et la version, qu^ nous pouvons
appeler de, Valdo, fut sans doute écrite en
dialecte lyonnais. .De, même que la 'Bible de
I^ther a servi à la formation de la langue,
demande, en faisant prévaloir le dialecte
saxon, on peut croire que la Bible de Valdo
n’a pas été étrangère, au fait qu’aujourdffiui encore Lyon compte parmi les vîllfes ’
où l’on parle le meilleur français. Certes,
cette, langue,, mobile entre toutes, a bien
changé dans ces sept siècles et demi et
l’on ne la reconnaîtrait guère dans les
-manuscrits, qui subsistent, de la Bible
vaudoise.
- Les Cathares, ou Albigeois, adoptèrent,
eux aussi, la Bible de Valdo, tout en introduisant, dans le texte sacré, quelques
modifications en relation avec leurs croyants gnostiques. Ainsi, le manuscrit, qui est
Conservé à Lyon, doit avoir servi à une
communauté cathare.
ff ; . ■ .
D’autres Bibles vaudoises, en langue
'provençale, sont conservées à Carpentras
en Provence, à Paris, à Grenoble.
^ I.^ hibUothèque de Strasbourg .en pos“sédait une, qui'périt dans rincendie provoquée par le bombardement prussien, en
1870. Heureusement, le savant Eldouard
Reuss avait déjà pu en faire l’objet de, ses
études.
Zurich conserve un 'Nouveau Testament
vaudois, qui y fut apporté par Guillaume
Malanot, pasteur d’Angrogne avant et
après l’exil. Gilly en a publié, en fac-similé, l’Evangile de S. Jean, et Salvioni en
entier dans VArchivio glotUdogico de
Milan.
Cambridge possède la Bible que Morland,
ambassadeur de Cromwell, acquit aux Vallées à l’époque des Pâques Piémontaises ®t
qui a appartenu à Clément, du Villaret, et
à Prin, de Subiasc.
Le. savant français, Samuel Berger, a
établi, au cours de patientes recherches,
que la Bible vaudoise est à la base de toutes les traductions françaises du moyen
âge. Il faut arriver au 16.me siècle et à Lefèvre pour trouver une nouvelle version
de la Vulgate, et à Olivétan pour avoir la
première traduction des originaux.
Mais il y a plus. D’après Berger, les Bibles italiennes du moyen âge, telle que
celle de Câvalca, et même celle de Brucioli,
au 16.me siècle, auraient comme point de
départ la Bible vaudoise.
Des savants allemands ont soutenu qu’il
en fut de même, pour leur pays et que la
Bible manuscrite, découverte il y a quelques années à Tepl, en Bohême, servit à
Luther pour la traduction, à laquelle il
travailla pendant son séjour à la Wartbourg.
H est donc permis d’affirmer que l’influence de Valdo a été grande, pendant des
siècles, tant chez ses disciples qu’au sein
de l’église catholique, en France, en Italie
et en Allemagne; et que notre vieil historien Pierre Gilles n’exagère pas lorsqu’il écrit que les Barbes ont été «bien
versés és langues et intelligence, de l’Escriture sainete, et vigilant à transcrire tant
qu’ils pouvaient les livres de la S. Escriture pour leurs disciples, avant qu’ils eussent la commodité de l’imprimerie ». J. J.
CORRESPONDANCE
iüiiiiiimiiiaiiiimii
Le 17 FÉVRIER à PHILADELPHIE.
Il a été fêté pour la première fois
par les Vaudois de cette petite colonie ; et
dans le but de faciliter la participation du
plus grand nombre on a choisi, pour cette
réjouissance, le dimanche, avant veille du
« dix-se.pt ».
Après le service rebgieux dans le temple de. Saint-Sauveur, à quatre heures de. Taprès-midi, une trentaine de Vaudois et
de « .Valdésines » se réunissaient pour un
banquet fraternel qui fut servi de façon
impeccable, par les époux Glandel-Alho,
Quelques amis américains, français et suis'ses avaient bien voulu se joindre à nous.
Les parois de la salle étaient ornées des
portraits du Roï et du généralissime Diaz, ,
entourés de fe,uillages et du tricolore.
La bonne humeur régna souveraine tout
le long du délicieux souper, suivi d’une
conférence famihère du pasteur T. ®. iMalan, sur quelques épisodes parmi les plus
glorieux de l’histoire vaudoise et des héros
qui s’y distinguèrent. On a ensuite saisi •
l’occasion pour fonder le groupe philadelphien de. l’Union. Vaudoise du Nord-Amérique, dont le. chef de groupe, laïque est
-M. Etienne Bertin. On a évoqué des souvenirs personnels et familiers des Vallées
natale ; on a chanté les vieux hymnes vaudois : le Retour de l’exil, le. Serment de
Sibaud, la Gloríeme Rentrée, etc., et bien
des paupières se mouillèrent. On a en outre fait une souscription en faveur du Refuge et de l’Asile de St-Germain. De profonds regrets furent exprimés pour la
mort tragique de l’avocat Brown, écrasé,
dernièrement, par une automobile, en rappelant que le défunt fut jadis secrétaire
et trésorier de, la Valdensian Aid Society
locale et qu’on lui doit tant de belles initiatives au profit de la cause vaudoise...
Les Vaudois de Philadelphie et du voisinage sont une quarantaine., sur une surface égale à celle de l’arrondi^ment de
Pignerol. Quelques Vaudoises ont épousé
des maris de d’autres nationalités, et la
seconde génération est inexorablement américaine, du moins de langue. Parmi les
noms les plus connus on pourrait citer
une petite tribu de Davyt, des Janavel, des
Malan ; il y a en outre des Bouïssa, des
Charbonnier, des Giraudin, Durand, Be,rtinat, Pbntet, Bein, Baridon, etc. Quelquesuns d’entre eux occupent de bonnes positions sociales, notamment parmi la seconde
génération, qui, étant née et ayant grandi
ici, n’est plus « étrangère ».
Nous avons eu, maffieureusement, six
décès de braves jeunes gens vaudois, en
peu d’années : Michelin-liausarot, de Bobi ;
Eli Salvageot, de Rorà ; Paul Charbonnier
et Joseph Davyt, de Bobi, laissant chacun
deux enfants acheminés aux études ; ensuite vient le tour de Jean Bonïssa, du
Teynaud, et Léopold Chauvie, du Baussan,
tous emportés à la fleur de l’âge. Il faut
dire que le travail qu’on exige d’eux dans
les hôtels est des plus durs et que le climat de Pliiladelphie est tout ce qu’il y a
de meurtrier pour les étrangers.
La loi sur l’émigration italienne aux
Etats-Unis, ne permettant qu’un débarquement de quatre mille Italiens par an,
la proportion pour les Vallées Vaudoises
serait d'environ un par an. 'Les portes
2
>
des Etats-Unis sont donc fermées et scellées et nous n'aurons d&ormais que quelques très rares nouveaux venus, provenant des Vallées... à moins que, avec le
temps, le Gouvernement de Washington ne
modifie la loi sus-mentionnée.
Votre très dévoué
Unus inter pares.
ApcIieVêqae^ ú Capdinauji; Fiançai^.
Toute la presse s’est occupée, en. son
temps, du manifeste lancé aux catholiques
par l’épiscopat français, attaquant, avec
une certaine violence, fort peu évangélique, l'Etat laïque. Toute la bile cléricale
s’est déversée sur le 'Gouvernement actuel,
qui s est refusé de sé faire, représenter au
Vatican par un ambassadeur, La déclaration sur les lois dites de laïcité et sur les
mesures à prendre pour les combattre est
un acte des plus considérables de l’histoire
de l’Eglise de France.
Ce que l’épiscopat condamne, c’est l’Etat
laïque lui-même.
Ils protestent contre les injustices de la
législation ; neutralité et laïcité de l’enseignement, divorce, athéisme de l’Etat et des
institutions domestiques, sociales, charitables, politiques. C’est la Religion qui doit
tout pénétrer, car elle est affaire, privée,
affaire domestique, affaire publique^.
La société, comme l’individu, doit, au vrai
Dieu des adorations et un culte. En somme, la déclaration, contestant la légitimité
de l’Etat laïque en en contestant également la légalité, déclare ouvertement et
. unanimement la guerre au laïcisme et à
ses principes, jusqu’à l’abolition des lais
qui en émanent. L’Etat républicain moderne ne se conçoit pas sans neutralité religieuse, c’est-à-dire sans laïcité. La liberté
absolue de conscience, est Tune, des bases
fondamentales du droit public. En lui dé• darant la guerre, les auteurs du manifeste
se_me,ttent très exactement dans le cas des
socialistes qui, eux aussi, contestent la légitinuté d un des principes sur lesquels repose la société, à savoir la propriété individuelle, et pounsuivent par tous les
moyens l’abolition des lois qui le consacrent. Les Français de bon sens sauront
juger sévèrement la déclaration de l’épiscopat ; de son côté, le Gouvernement saura
agir en conséquence, pour rappeler à l’ordre ces trop belliqueux prêtres. Le discrédit retombera plus que jamais, et sur les
intolérants insatiables qui voudraient dominer sur tout, et, hélas !, sur la religion
elle-même, si mal représentée.
L’Italie, qui avait la renommée, d’être libre, indépendante, respectant toutes les
religions malgré le premier article du Statut, paraît aujourd’hui prendre une autre
directiqn, en cédant tout à l’Eglise, tout
ce que la France lui refuse sagement. Qui
a raison ? Qu en pense^-t-on au Viminal étau Vatican? L’avenir le dira?
C. A. Tron.
CHRONIQUE VAUDOISE
A la mémoire de Tav. JEAN GAY.
Septième Liste de Souscriptions :
E. Pascal, pastore emerito (Torino), L.20
— M. .Perrou (iMasselIi di Pomare.tto), 25
— Coniugi GriU-Menusan (Pomaretto),
25 — Aw. Poët (Traverse), 25 — Natale
Rostan (tPinasca), 50. — Totale L. 145 —
Riporto liste precedenti, L. 4466 — Totale
generale L. 4611.
^ ÿ
ANGROGNE. Samedi, 28 courant, a eu
lieu, dans la grande école de St-Lauren^,
la soirée récréative de la Chorale. Malgré
les appréhensions causées par le temps,
un bon public, accouru des hameaux d’Artgrogne ainsi que de La Tour et de St-Jean,
a pu goûter le riche programme, préparé
par notre Jeunesse. Les comédies 7 Coscritti Alpigiani, Maritiamo la suocera et
Depuis six mois, ainsi que la farce finale
n capriccio d’un padre ont eu le plus brillant succès et nous ont révélé de vrais talents d artistes chez les acteurs. La Canzone Marinaresca, de M. Costa, avec ac
compagnement de mandolines et piano, et
avec un magnifique tableau vivant, ainsi que
les monologues comiques récitée par M. Albert Malan, se présentant tantôt dans
l’uniforme du «pioupiou» français, tantôt dans le costume colonial anglais, ont
été accueillis par de vifs applaudissements.
La Chorale a chanté, dans les entr’actes,
trois chœurs très finement exécutés sous
la direction de M.me Lisa Pons: I Lombardi, de J. Verdi ; Invocation, de C. North,
et A la nuit, de H. G. Nàgeli.
Le plus vive reconnaissance du public
est apurée aux membres de la Chorale,
aux artistes, aux organisateurs de la soirée qui a si bien réussi et dont la répétition aura lieu samedi prochain, 4 avril, à
huit heures du soir. Que ceux qui n’ont pas
pu assister à la première réprésentation,
ne manquent pas à la deuxième !
Spectator.
LA TOUR. Nous apprenons, tout à fait
par hasard, que, Ips délégués des pays latins (Italie, France, Belgique, Espagne et
Portugal) de 1’« Alliance: Universelle de là
paix par les Eglises », tiendront un Congrès à La Tour même, les 7 et 8 courant,
sous la présidence de M. le doct. Robert
Prochet, de Rome. On nous dit que, parmi
les représentants de la France, il y aura
■ MM. Bianquis et Eugène Réveillaud.
Nous nous réclamons de nos droits de
journaliste pour justifier ce qui pourrait
sembler une indiscrétion.
Dans l’après-midi de dimanche dernier eurent üe.u les funérailles du cajoitaine Etienne Malan-Nelson, décédé à l’âge
de 57 ans, après quelques jours de maladie seulement.
Le capitaine Malan fut dans sa jeunesse
d’abord un intrépide officier des alpins ;
ensuite, grâce à sa connaissance de plusieurs langues, attaché au Ministère de la
guerre ; et il aurait sans aucun doute fait
une brillante carrière, s’il n’avait dû se retirer du service, re.lativement jeune encore, pour des raisons de santé.
Nous garderons de lui le souvenir d’un‘
homme foncièrement bon, qui n’a jamais
fait de mal à personne, et fut toujours
bienveillant pour son prochain, ce qui est
plutôt rare. Aussi est-il universellement
regretté.
Apr^ un petit culte à la maison mortuaire, le corps, escorté par une demicompagnie d’alpins aux ordres d’un capitaine et de deux officiers, est transporté à
l’église, où a lieu le service funèbre, présidé par M. Jules Tron.
La même escorte militaire, précédant
une nombreuse foule d’amis et de connaissances, accompagne le, corps au champ du
repos.
Nous renouvelons à M.me veuve Etienne
Malan, à ses de,ux fiUes et aux autres patents, l’expression de notre vive sympathie.
— Société «Pra del Tomo». Le ¡Bureau
de la Société Missionnaire « Pra del Torno »
prie ehaleureiisement les Membres Honoraires, qui n’ont pas encore versé leur cotisation, de la faire parvenir au plus tôt
au vice-président-caissier G. Mathieu Torre iPeUice.
LUSERNE SAINT-JEAN. Une, johe peu
tite fête d’un, caractère tout nouveau et
particuher, a réuni, dimanche 29 courant,
dans la Maison Vaudoise, des centaines de
personnes entre parents et enfants. La représentation était organisée par les écoles
des Blonats, Gonins, Peyrots et Fond SaintJean « Pro dote délia Scuola » et comprenait des chants, des rondes de Dalcroze, des
dialogues et poésies variées et même un
morceau de musique, piano et violoncelle,
interprété par M.lle et M. Prochet.
Les autorités locales et... non locales
étaient attendues, mais au dernier moment, on ne sait pour quelle cause, elles
n’ont pu y prendre part.
Tous les numéros du programme ont été
vivement applaudis et grandement appréciés, surtout par les parents des enfants,
qui voyaient dans les artistes improvisés
de vrais acteurs en herbe!
Nous avons lieu de croire que les dons
en argent ont afflué, en signe de reconnaissance, et aussi comme, prix de leurs
, a. y.
^ MASSEL. Le 20 mars, un nombreux cortège d’amis accompagnait au cimetière l'a
dépouille de M. Pierre Henri Pons, de
Champlasalse, père de notre Syndic, décédé à 1 âge de 75 ans, après une courte
maliadie. Il avait été longtemps régent, et
laisse un bon souvenir chez ceux qui l’ont
connu. A la famille affligée nos plus sincères condoléances. m
MILAN. Les journaux de Milan nous
ont apporté, samedi dernier, la triste nouvelle du départ de M. le chev. 'Pierre Fontana-Roux, décédé à l’âge de 77 ans.
M. Fb,ntana,-Roux, valdôtain d’origine,
avait fait ses études à l’Ecole Normale de
La, loin , il entra d abord dans la carrière
de l’enseignement, qu’il quitta au bout de
quelques années pour se vouer au commerce et à 1 industrie où il put mettre à
profit,, avec un plein succès, ses remarquables aptitudes d’homme d’affaires d’une
droiture et d’une honnêteté parfaites.
Il fut une des colonnes de notre congrégaticn de San Giovanni in Conca, contribuant largement pour les besoins de son
église et de nos diffère,ntes institutions de
bienfaisance. Aussi laisse-t-il un grand
vide non seulement dans l’église, mais dans
le monde commercial, où il jouissait de la
plus haute estime.
Nos sincères condcléa,nces vont à la famille affligée et à l’église de. Milan.
PARIS. Dans le numéro du 13 mars,
nous avons donné des détails - que nous
avions extraits d’une lettre privée - sur
la fête du 17 février de notre chère «Colonie » de Paris. Mais voici qu’à la distance de plusieurs semaines du joyeux
évènement, nous recevons un « compte' rendu officiel » de la jolie fête, compterendu qui ne fait que répéter, en les développant un peu, les nouvelles qui ont
déjà paru sur le sujet. Notre, aimable correspondant voudra donc nous excuser si
nous nous bornons à relever certains détails qui avaient échappé... au correspondant du 13 mars.
M. le pastieur Panier, secrétaire de la
Société d’Histoire du Protestantisme français, a honoré la fête vaudoise de sa présence et adressé une chaude, allocution de
circonstance, à nos frères, allocution qui
fit suite au discours du pasteur M. L. Appia, le président de la fête.
M.lle Meille, vice-présidente de la Colonie Vaudoise, a fait tout exprès le voyage
des Vallées à Paris afin de se trouver avec
ses Vaudois en ce, jour mémorable.
On a chanté, sous la direction de M. R.
Coïsson, le Serment de Sibaud, et, pour terminer, « on eut la partie, récréative, comprenant des chants, des morceaux de piano,
des récitations, etc. », intercalés par un thé
«aimablement offert par M.lle Appia».
Enfin, nous n’avons garde d’oublier que
la collecte en faveur des Ecoles de Quartier (L. 250) pour laquelle nous sommes
vivement reconnaissants à notre Colonie
de Paris, est due à l’initiative du vice-président M. Achille Mourglia.
Laissez-nous maintenant ajouter la
prière que voici : L’Echo des Vallées ærait
charmé de pouvoir donner, des fêtes ou
autres évènem'ents qui intéressent nos Vaudois de l’étranger, des nouvelles aussi
fraîches que possible. De là notre humble
prière à nos correspondants, réguliers ou
d’occasion, de. nous faire, si possible, de
l’histoire moderne en se. hâtant un tout
petit peu.
X/ 10 T A debole
V IW I E difettosa.
Sara in TORRE PELLICE e si tratterrà
Martedì 7 Aprile 1925, Io specialista
di diottrica-oculistica
Comm. M. NEITSCHÙLER
di Torino.
Riceverà all’Hdtel de TQurs per correzione dei difetti e debolezza di vista coi
suo particolare sistema di lenti, in detto
giorno, dalle 10 alle 12 e dalle 14 alle 16.
Nouvelles Politiques.
Le Gouvernement, pour réduire la forte
circulation de papier monnaie, se montant
à environ 20 milliards de lires, et voulant
arriver à une amélioration du change de
la lire, a commencé la destruction par le
feu d’un 1J2 milliard de billets d’Etat et
de, banque qui ne seront pas remplacés.
D’autres centaines de milhons vont encore
être brûlés prochainement.
Cette dernière, semaine les'de.ux Chambres ont fait de la bonne besogne. Nous
devons rema.rquer cependant combien plus
profondes et minutieuses ont été les discussions du Sénat au sujet des budgets
soumis à son examen, tandis que. la Chambre des députés, après la lecture des rapports et quelques appréciations, les approuvait séance tenante sans discussion.
Le Sénat a donc reiiris ses travaux en
comrnençant par examiner la politique financière du Gouvernement. Les sénateurs
Maggiorino Ferraris et Loria ont présenté
et développé un ordre du jour Luzzatti,
dont ,voici un petit résumé : Le Sénjat, en
constatant 1 amélioration de notre finance.,
demancle cependant : que le. Gouvemement réduise la circulation monétaire trop
abondante., car elle est la cause directe, de
la progressive moins-value de la lire, qui
a pour conséquence, le renchérissement de
la vie; qu’il reprenne la politique d’économie rigoureuse en évitant les dépenses
non indispe,nsa blés, pour en arriver plus
tôt et plus sûrement à l'équilibre du budget , que tout futur résidu du budget soit
employé à réduire graduellement la circulation monétaire.
Le ministre. De Stefani a, donné, dans
son discours, un compte-rendu de notre situation financière actuelle en faisant remarquer comme quoi la circulation monétaire a déjà passé, à partir du 1920, de 22
milliards à 19, qui ne. seront plus que 18
le 30 avril prochain.
Dans la séance suivante, le Ministre, a
accepté 1 ordre du jour de, la Commission
hnancière, ordre du jour résumant celui
de M. Luzzatti, qui a été approuvé à
1 unanimité par le Sénat.
Il est heureux que le Gouvernement, par
le moyen de son Ministre des finances, se
rende compte de ce qui lui est demandé
par le. Sénat au nom du Fays, en vue de
la reconstruction nationale.
Dans la séance de lundi, 30 courant, le
feenat a commencé l’examen des projets
militaires du ministre de la guerre, Di
Giorgio. Cfflt pris la parole les sénateurs
Cadorna, Diaz, Peroni, Giraldi et Caviglia,
qui, tous, ont approuvé les conclusions du
ureau Central, contraires au projet Di
Uiorgio. La discussion générale est close
et nous donnerons, dans le prochain numéro, les résultats de la votation.
M. Mussolini a fait, jeudi 26 mars, sa
rentrée, fort acclamée, à ,1a Chambre, pour
^siste,r a la discussion du budget des affaires étrangères. Quelques escarmouches
on eu leu, entre fascistes et communistes, pour 1 occasion. Bref examen de la politique étrangère, éloges «sperticati» aux
missions catholiques du Levant, faits par
on Bedrazzi. Dans la séance suivante,
M. Mussolini a pris la parole fort brièvement en annonçant la future annexion
definitive du Dodécanèse à l’Italie U a
aussi déploré le fait que la « presse jaune »
étrangère invente toujours des nouvelles à
sensa,tion au détriment de notre pays ; « il
faut lui mettre une solide muselière », a-t-il
ajoute.
La C/iamùre’poursuit à bride, abattue la
discussion des budgets. Nos chers députés
veulent en finir plus tôt pour prendre
leurs vacances de Pâques, bien méritées !
Aussi, en un jour seulement, ont été approuvés les budg’ets des Affaires étrangère, des Communications, de l’Aviation, de
1 Emigration ; celui de la Marine a été
nus en discussion le 28 mais.
_ Le Gouvernement vient de délibérer
l augmentation du traitement des em'jNoyés
de l Etat, civils et militaires, ainsi que
l’augmentation des pensions de ;guerre,
celles des vétérans du « Risorgimento », et,'
ce qui est plus, les appointements (com
grue) du clergé, catholique naturellement.
Voilà donc 826 mille personnes satisfaites
...pour le moment.
Allemagne. Les élections pour la présidence de la République ont eu lieu dimanche et ont donné les résultats que
voici : Jarres, avec LO millions 700.000 voix
- Braun, 7 millions 800.000 - Max, ,3 millions OQO.OOO, sans compter les candidats
qui n’obtinrent que quelques centaines de
nuUiere de voix. Peisonne, n’ayant obtenu
la majorité absolue, des suffrages requise,
le Président sera élu à un deuxième scrutin, qui aura lieu le 26 courant. t.
3
Les deux eultivateurs.
Il y a deux ans, raconte un pasteur, je
présidais le service funèbre d’un de mes
paroissiens. ]C’était un cultivateur qui
avait commencé sa carrière avec une
aerre de cent arpents et, après quarante
'années de travail, il mourait possesseur de
cette même propriété de cent arpents.
Homme sobre, adroit et industrieux, il
./avait pourtant pas d’épargnes à la banL)Ue et j’en compris la raison en entendant
.es commentaires de ses voisins.
«'C’était un foyer hospitalier, disait l’un,
et l’homme pauvre y trouvait toujours le
vivi'e et le couvert. Notre ami donna à ses
enfants la meilleure éducation possible et
tous mènent des vies utiles et heureuses ».
Un autre fit cette remarque. : « Ces enfants qui pleurent sont les orphelins d’un
de ses amis qu’il accueillit à son foyer.
Cette fille infirme est la nièce de sa femme. Elle a demeuré des années chez eux.
Ce jeune homme qui pleure amèrementétait un enfant abandonné qu’il ramassa
dans les bas-fonds de la ville ». Ainsi se
continuait l’histoire, non d’un avare qui
avait amassé de grands biens, mais d’un
serviteur de. Dieu qui avait sorti beaucoup
d’indigents de leur misère et de leur
ignorance..
En revenant des funérailles, je m’arrêtai
chez un autre cultivateur qui me dit d’une
voix dure : « (Ce pauvre Jauray est mort !
,îl n’a pas laissé un sou de plus que ce qu’il
reçut de son père. Quant à moi, j’ai commencé sans le sou et maintenant regardez .
tes cha.mps, dit-il, e,n embrassant d’un
geste une vaste propriété, ils s’étendent
jusqu’à la rivière ». Sur ses minces lèvres
il y avait un sourire pénible à voir. Sa
.maison était nue et sans conforts et sa
femme, usée par le travail, était descendue
dans la tombe depuis longtemps. .De. ses
enfants, une fille, peinait dans la. cuisine ;
un fils s’éta.it mis à boire e.t était mort en
prison. L’autre fils, encore plus avare, que
son père, était resté à la maison pour dis. puter à son père, chaque sou qu’ils tiraient
dfe leurs champs fertiles. Hier, disait le
pasteur, j’ai e,nterré cet homme. Pas un
. voisin, pas un ami, pas un enfant pour lui
faire ^l’hommage d’une larme. Ses enfants
Se querelleront bientôt au sujet de leur
part de l’héritage. Quant à la, terre qu’il
cavait donné sa vie. à agrandir, il en
¿.avait juste assez pour couvrir ses dépouilOes mortelles. L’économie dans un noble
ut est une vertu, mais l’avarice dévore
î‘’l'intelligence, la religion, l’espérance et
même la vie. (De L’Aurore).
Comunicato.
BUONI POSTALI FRUTTIFERI, Il 26
^larzo è stata iniziata la vendita dei buoni
postah fruttiferi da lire cento, cinquecento e mille, presso questo Ufficio Ce,ntrale. Risparmi (Via Alfieri), e presso gli
Uffici Postali di Pinerolo, Aosta, Ivrea e
Susa, e entro il 21 Aprile, p. v. detto servizio sarà esteso a tutti gli altri Uffici Po■stali della città e provincia.
Etre en exemple, mais non pas se donner en exemple. L. Vernes.
LE CflTHOLICISnE
jogé par qoelqaes bommes ülnsties.
(Suite, voir N. 9).
En Mai 1890, dans une discussion à la
■ /hambre des Députés, sur la « Riforma
delle Opere Pie, l’hon. ALBERTO CAVALLETTO (1813 t 1897) prononce ces paroles : « ...La Chiesa cattolica odierna è soggetta alla autocrazia di una persona che
.si dichiara infallibile, che vuole tutti soggetti, che vuole nel clero una obbedienza
assolutamente passiva... La guerra non
viene aljla Chiesa dal Parlamento nè dal
Governo italiano, bensì alla patria nostra
ilal Vatica,no... Un ordine, quasi direi un
Jkase, del Papa, proibisce che la bandiera
nazion^e entri nelle Chiese cattoliche.., ;
il Vaticano ha perseguitato onorandi vescovi che cercavano di conciliare la religione con la patria... ; ha fatto una ingiusta, gesuitica ^erra, alla santa memoria di
Antonio Rosmini... ; a P. Tosti, uomo dottissimo e rispettabilissimo, che invocava
questa conciliazione, destituito e rimandato
clall’ufficio che aveva negli archivi del Vaticano, sì che si rifugiò..., come dice, ...nel
mondo latino per avere quella pace che
non poteva avere nel mondo cattolico attuale... I vescovi e i parroci sono schiavi di
questa autorità infallibile del Vaticano,
che indisse guerra alla patria nostra». Et
il conclut : « Io spero che il clero italiano
vorrà una buona volta emanciparsi da questa schiavitù che è anticristiana, che è con
OUVRAGES REÇUS.
Fr.^ncesco Peyrovel : / Valdesi e la libertà religiosa in Italia.
Tel est le titre de la conférence que le
pasteur F. Peyronel a faite à Turin, à l’occasion du 17 février, et que la section locale de l’A. N. E. I. publié* dans le but « de
la répandre largement parmi les ijersonnes ayant des sentiments foncièrement patriotiques ».
Et il en vaut effectivement la peine. : il
s’agit d’un travail soigné, nourri, documenté, et, ce qui plus est, courageux, par
lequel le conférencier démontre l’absolue,
nécessité d’une révision du l.er article du
Statut, un anacronisme désormais, perpétuant une, injustice qui doit disparaître.
«Le sceau du'vrai libéralisme manque toujours dans la « magna charta » de notre
pays ». « Aussi, ajoute le conférencier, demandons-nous au Gouvernement un acte
courageux de justice, fondé sur les droits
naturels et sacrés de la conscience humaine, c’est-à-dire la reconnaissance pleine.,
solennelle, de la liberté et de l’égalité religieuse de tous les citoyens, ainsi que la
tutelle impartiale de celte liberté même
qui ne trouble, l’ordre public, ni n’offense
la morale, sociale sur laquelle est fondé
l’Etat».
Nous souhaitons à ce beau travail, qui
ne pourrait être plus actuel, la plus large
diffusion.
:J: ^
• César De Mattéis : Trentasei ayini nelVArgentina. En vente à la « Bottega
délia Ca,rta », Torre Pellice — L. 2.
Le contenu de cette, brochure, d’une cinquantaine de pages, ne correspond pas entièrement au titre. Il s’agit plutôt d’une
série d’excellents conseils à la jeunesse,
groupés en une vingtaine de. chapitres
(¡Dieu, devoirs, patrie, caractère, buts de.
la vie, maîtres et élèves, avant le mariage.,
mariage, etc.), conseils dictés par l’expérience chrétienne de l’aute,ur qui a « le désir de venir en aide aux « jeunes » en leur
apportant un peu pl^ de lumière et une
claire vision des devoirs de. l’individu ».
L’ouvrage fut écrit à l’intention des jeunes gens de ritalie et de. l’Argentine.,
« deux pa.ys qui lui sont également chers ».
j. c.
DMI PII 11 SDIlEIi IIILIU imu E FDIESHEM
Doni e Collette - Febbraio 1925.
Riporto 1“ Lista, L. 1.077 — Napoli : F. Riccardo, 20 - Chiesa Va,ldese, 100 - Colportore
Cuccaro, 4,70 - Colportore Salerno, 10 — Roma :
Sig.ra A. Rossi, 10 - Bar. Bistram, 13,.50 i—
Calitri : Chie.sa Battista, 10 — Torre Pellice :
N". N., 70 - Chiesa Valdese, 314,70 — Torino:
Anonimo, 150 — Trieste:. Chiesa Valdese, 100
— Aosta : Chiesa Valdese, 80 1— Genova : Chiesa
Valdese, 120 — Pinerolo: E. Troll, 10 — Fireme : 'Collettato dalla sig.ra C. Dute, 107 Chiesa dei Fratelli, 143,15 — Ferrara : Chiesa
dei Fratelli, 15 — Atibanella : G,. Casini, k< per
grato ricordo », 10 — Brescia : Chiosa Valdese,
40 —■ Casorzo : Chiesa dei Frateilli, 100 — Sestri Ponente : Chiesa dei Fiutelli, 50 — Sulle :
Chiesa Valdese, 30 .— Chieti : Chiesa Valdese,
20 — 5’. Giacomo degli Schiavoni : Chiesa Val
traria alle istituzioni stesse della Chiesa;
spero che vorrà emanciparsi e vorrà reclamare i diritti che il clero stesso ha di partecipare alle disposizioni della Chiesa, come dovrebbe il (laicato riprendere i suoi diritti e non permettere che una casta egoistica disponga della fede, della coscienza e
perturbi lo spirito religioso ».
Le sénateur GIA(COMO BARZELLOTTI
écrit, en 1891 : « ...La religiosità che il
Macchiavelli incolpa ai papato di avere
presso che spenta negli animi nostri, per
opera, in gran parte sua, direi invece che
vi si trasforma, vi si fa a poco a poco sempre più estericure e mondana, aUontanand(BÌ dalla sipi ritualità mistica e tutta intima della fede delle prime comunità cristiane, per tornare ad essere quella che
forse è stata in ogni tempo, per noi Italiani, e che forse era in Etruria e certo
in Roma la più solenne tra le funzioni, della
vita pubblica, la più autorevole e quindi
la più bisognosa di decoro e di magnificenza e di pompa rituale...
« La tradizione del cattolicismo papale,
può dirsi, abbia lasciato nella religiosdtà
italiana un luogo, via via sempre maggiore, a ciò che questa portava in sè di
.più istintivamente latino e pagano... molte
delle cerimonie e delle feste nostre non
sono che la continuazione di riti pagani...
« Il nostro popolo è stato quello che il
cristianesimo dovè trovare e lasciò più naturalmente, che è quanto dire, anche più
storicamente pagano di tutti, più disposto
(¡ese, 15 — Guidone Riviera : D. Bontà, ló —
San Remo : English Meeting, 3.005 - St. John’.s
Ciùu'cli, 1.370,45 — OspecUdetti : English
Giunch, 363 — Palermo : Prof. P. .Mazzocciii,
0 — Novara : C. Carrozzi, 20 — Sahizzo : N.
N.., 50 i— Perosit Argentina. : C. GfiU, 10 —
Arezzo : G. Peruggia, 10 — Ginevra : C. Fantoni, 10 — Floridia : Colpoi'toie Adorno, 10 —
Ariano di Puglia : Coiportore FìoK'Ua, 0,20 .—
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\'arricchio, 5 - Sig.ra M.cle, 5 — Iglesias :
Colportore Piras, 6,95 — Soinine varie. 0. —
Totale feconda Lista, L. 7.530,65.
NB. I doni e le collette per la difliisiano
della « Parola » sono ricevul.i con ric-onoscenza
dal dottor Enrico Pon.s - Foio Italico, 25 Roma,
Jean Coìsean,. directeur-responsable
Terra Pellica - Imprimerie Alpine
Dopo lunghe sofferenze sopportate con
animo forte e cristiano si è spenta Venerdì
27 Marzo, alle ore 15, l’esemplare esistenza
del
Gay. PIETRO FONTANA-ROOX
di anni 77.
La moglie Carolina Buffoli ; i figli
Dora, Lydia e Arnaldo ; il fratello Amato,
la sorella Domenica Savoye ; il genero
Hermann Hoechel ; la nuora Susanna
Talmone ; le nipoti Dora, Ruth ed Erica
— ed i parenti tutti — ne danno, angosciati, il triste annunzio.
1 funerali avranno luogo il giorno di
Domenica 29 Marzo, alle ore 15, partendo
dall’abitazione in Corso Italia, 14, per la
Chiesa Evangelica Valdese, quindi per il
Cimitero Monumentale.
Milano, 27 Marzo 1925.
«La polvere litorni in terra come
era prima : e lo .spirilo ritorni a
Dìo che lo ila dato ».
Ecclesiaste XII, 9.
« Ge.sù disse : Io sono la risniTozione e la vita; ciiiiinque crede ÌJi
me, lienciiè sia morto vivrà ».
Ev. S. Giovanni XI, 20.
Non si mandano partecipazioni personali.
Per espressa volontà del defunto si prega
di ,non inviare fiori.
(Onoranze Funebri - Paolo da Caiinobbio, 37.
Tel. 80-662).
Angosciatissime, la Vedova e le Figlie
del Capitano
STEFANO MALAN-NELSON
esprimono la loro più profonda riconoscenza alle Autorità Civili, Militari e Religiose, ai parenti e agli amici che così cordialmente e con tante dimostrazioni di
.stima e di affetto voUero onorare il loro
caro Estinto.
a prendere della nuova fede solo quello che
meno ripugnava alla sua indole classica...
« La chiesa latina, via via si sostituisce
nella sua struttura, e nella sua amministrazione e anche nelle sue cerimonie e nei
riti, all’impronta e alla struttura dell’impero ».
Le sénateur TANCREDI CANONICO
(1828 t 19p8), d’aibord président de la
<< Corte di Cassazione » puis du Sénat, âme
profondément religieuse et attachée à l’Eglise Catholique, écrit, à la date du 24 Octobre 1851, une lettre à son oncle le chanoine Louis JCanonico, de Polonghera, dans
laquelle il fait le diagnostic des maux religieux qui affligent son temps. Nous y lisons ces paroles : « ...Forse ti martoriava
segretamente lo spirito il vedere come, per
somma sciagura, non si mostrassero realizzate al centro della Chiesa di Cristo le verità infallibili che vi si custodiscono. Ripensavi, come ad un caro sogno, a quei giorni
felici in cui la legge di Gesù Cristo si mostrò al mondo incoronata e vivente nel suo
¡Vicario... E tu sentisti il bistro di ritirarti in solitudine con Dio ».
En Octobre 1903, le sénateur Canonico
écrit à ¡Monseigneur Geremia BonomeUi :
« ...La cosa prima ed indispensabile è sbandire dal governo della Chiesa la politica, e
ravvivare negli animi io spirito di Gesù
Cristo, applicandolo ai bisogni dei tempi...
La vita della ¡Chiesa si è arrestata : non
risponde (come pur dovrebbe e potrebbe
La famille ALLIO, profondément touchée par l’imposante- manifestation de sympathie témoignée à l’occasion de la mort
do sa bien-aimée
Dée
remercie tous ceux qui l’ont visitée et soignée durant sa courte mais douloureuse,
maladie, particulièrement M. et M.me Soulier pour leur confort dévoué.
iVülar PeUice, le 23 mars 1925.
CERCASI, per casa industriale, GIOVANOTTO serio, con bella calligrafia, per
lavori di ufficio, magazzeno e quanto
inerente. — Dirigere le offerte alla Tipografìa Alpina, colle iniziali D. F. N.
stitichezza
Indigestioni
B/cesso di Bile
Gonfiamento
GDngestione dd Fegato
radicalmente soppressi «w
B
BILAX
^11 riacranediSODillole L.4(50 Presso tulle lefSnnacia
NOCERA'UMBRA
(Sorgente Angelica)
Acqua Minerale datatola
rispondere) ai .bisogni delle umanità fatte
adulte, bi®)gni che dai più non sono neppure compresi. Nella stessa trasmissione
della verità e dei precetti rivelati, è raro
sentirne vibrare lo spirito che vivifica. Si
è perduto il segreto della parda che commuove le radici deH’anima e che si crea
la coscienza cristiana, senza di cui non vi
possono essere vere conversioni. E l’umanità si trova priva deH’appoggio spirituale
che le è destinato... I^ laicato di senso ‘retto
sospira verso lo spirito vero di Gesù Cristo incoronato ed applicato ai bisogni presenti : perchè, purtroppo, lo ha smarrito.
E chi, più del clero, potrebbe, essergli di
aiuto a ricuperarlo ? Ma chi infonderà
nel clero questo Spirito ? E’ mestieri
una nuova ^Pentecoste : la Pentecoste
dell’epoca ».
Le sénateur marquis FRANCESCO NOBILI-VITELLESCHI publie, en 1904, un
livre sur les Questioni religiose, dans lequel il reconnaît que la religion catholique
a été la cause de l’infériorité et de la décadence des peuples latins : « Chi potredie
disconoscere che, le popolazioni del nord
della Germania sono ,per coltura e per forza
politica e per attività economica superiori
a quelle del sud?... Si potrebbe anche annotare ...come le popolazioni Valdesi del
Piemonte siano fra le niigliori d’Italia».
L’hon. MAZZA dit, un jour, en plein
Parlement : « L’Italia sarà acattolica, 0 non
sarà». (A suivre).
4
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3® - I Libri poetici e gli apocrifi dell'Antico Testamento, Ern. Comba
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làNGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Treni, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron.
IfASSELLO - Slg. G. Mlegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore: Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMAREITO - Pastore ; Guido Gamba.
FRALI - Pastore: G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvle.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jabier.
fUOLARETTO - Slg. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore: Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore: Alberto Pnhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
làBBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Flnme.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Crolx de Ville Pastore: Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teoL T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caroi, 17.
BIELLA - Chiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
dei Consorzio Agrario - Pastore : Giovanni
Petrai, Casa Boglietti, Biella-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Candidato
teol. Amato BiUour.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Itostagno, IvL
BRINDISI - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Viale B.
Cario V, 49 C.
DALTANISSEITA - Chiesa: Via Maida, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore: A, Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasnlo, ivi
CHIETl - Chiesa Evangelica - Slg. D. Rosati,
VlUa Comunale, Casa Munez.
OOAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivL
DORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore: A. Vinay.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GiudicL
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 5l - Pastore: V. Sommani, ivL
Chiesa : Via ManzonL 13 - Pastore: E. Meynler, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Gamba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
CorsanL
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Slmeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista:
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli.
¡MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
Milano - chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22, -- Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attillo Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gloffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teoL Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pa
- store : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica'^
Evangelista : G. B. AzzareUl.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori ; Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Boslo, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa: Via Roma - Pastore:
Ugo Janni, ivL
SAVONA - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore;
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, aUe ore 18 - Pastore: S.
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore: G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Emilio Rlvotr, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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VALDESE - Slg. pastore Bartolomeo L6ger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
- Novembre, 107, Roma (1).
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42, Roma (26) - Professori : G. Bostagno,
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Vìa Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
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LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUce - Preside: Prof. D. Jahier.
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PeUice - Direttore : Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO maschile - Torre PeUice - Direttore : Pastore P. Grill,
DONVnrO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.ra V. Davit,
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.ija A. Vinoon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeUice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice ; Suor E. Perret.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51> Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre PelUce - Direttrice 5 Suor Ida Bert.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUe-;
crosia - Direttore ; Pastore F. A. BiUour^:
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via BerthoUet, 36, Torino - Diret-'
tore : Pastore A. Comba, Via Beaumont,
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