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Soixante-neuvième année - Anno XI”
3 Mars 1938
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ARAISSANT CHAQUÏ VENDREDI
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Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
O Le numéro: centimes O
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..,, dignes de louange, occupent vos pensées (Phil^ IV, Sy.
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POUR U VIE INTÉIieilE.
« Entrez par la porte étroite ».
Mattli. VII, 13,
« Cliargez-vous de mon joug ».
Matth. XI, 29.
C’est sous cet aspect un peu sévère qUe
beaucoup de giens envisaigènt la piété. L’on
ne peut tout simplement dire qu’ils aient
tort. Le dépouillement, la soumission en
sont bien les élémmts constitutifs et essentiels. D’ailleurs, Jésus l’a dit en propres termes : « La porte étroite et le chemin étroit mènent à la vie ». — « Chargezvous (de mon joug ». Or, de prime abord,
cela ¡ne plaît à piarsonne ; les jougs on
les brise et on les brûle ; les portes barrées, on les refait, les voies étroites on les
élargît. Il n’en faut iplus.
— Bariaitement.
.— Pourtant, si quelqu’un me disait cela
et avait l’air de s’y tenir, je me permettrais de Ifui réixmdre modestement.
Pardon, d’ordinaire, quand il s’agit de
prendre un chemi(n, l’on considère bien
moins s’il est étroit ou large, qu’où il
conduit.
Si telle voie était sans issue, m’éloignait
du but, traversait des régions contaminées
ou infectées de malfaateurs, elle aurait
beau paraître aisée et droîte'comme un I,
je ne serais pas assez æt, qroyez-le, pour
m’y aventurer, aprait-elle, en guise d’entrée, un arc de triomphe ou une porte
monumentale. Par contre, si tellfe autre
voie, étroite et malaisée, se dirigeait vers
la maison paternelle et m’en ouvrait l’accès ; si elle me conduisaiit à mon lieu de
travail ou de repos, je m’y engagerais résolument, sans un soupçon de convoitise
pour la i>remière.
Or, j’ai entrevu où mène le chemin large
de la mondanité. Son terminus ne m’enchante pas du tout. C’est le désert, disent
les uns ; le désespoir, disent le® autres ; la
perdition, dit une voix d En-Haut.
Vous m’excuserez, mais je ne trouve
qu’il vaile la peine de courir après
cela, même si la course était folle pu
passionnante.
!l! * ^
Ensuite, norribre de personnes qui ne
marchent certes p)as dans la voie étroite
et n’ont pas même l’ombre du joug de
Clirist s!ur elles, sont pourtant fatiguées
et chargées. Eles se traînent et ne saveiiït que geindre. Elles ne courent ni ne
chantent. (Comment donc ? Est<je qu’elles
ne suivent pas une route lariga, toute en
descente ? Est-ce qu’elles n’y cheminent
pas en nombreuse et rieuse compagnie !
Ne paraissent-elles lias libres et dégagées
de toute préoccupation touchant leur jiassé
et l’au-delà vers lequel elles s’avancent ?
Alors ?...
J’an serais surpris si je ne savais que
rien n’est plus fatigant que de descendre,
et de descendre vite, sans trop savoir où
l’on va arriver ; que peu ide choses sont
aussi monotones qu’uli' chemin large, en
compagnie de gens superflcids, qui, au
lîeu de regarder* loin, haut et profond,
n’attaichent leurs yeux qu’à ce qu’ils mangent, ce qu’ils portent et aux kilomètres
qu’ils couvrent ; qu’il n'y a rien de plus
lourd qu’un cœur vide. Il vaut cent fois
mieux .porter sa croix, courir qu^elques
aventures, endurer quelques privations,
connaître les vaHées obscures et les cimes
escarpées. Je n’ai rien vu, dans la voie
étroite et sous le joug de Christ, de comparable à la fatigUie, au désenchantement,
au désespoir, aux blessure des geins qui
marchent dans le chemin large. C’est dans
la voie étroite qU’on. a le cœiur au large,
c’est sous le joug de Christ qu’on a le pas
léger.
H! * *
Qui n’a constaté aussi qu’une voie étroite
est souvent d’un ' pittoresque charmant,
offre des suj.ets d’études et d’entretiens
multiplês, et’ qu’un joug n’est nullement
un istrUment de torture, mais un instrument de travail ? Vous n’ignorez pourtant
pas la ipoésie* des chemins étroits et vous
ne idirez pas* que vos yeux ne se soient jamais portés sur deux bœufs creusant leur
sillon.
Vous n’êtes .pas insensibles aux avantages de la simplicité, de ki présence d’un
ami affectueux, d’un guide sùr et fort ?
Mais, entrer par la porte étroite, c’est
justement une garantie de simplicité, de
salutaire humilité, de communion avec le
Sauveur, qui est devenu aussi pour nous
le meilleur des maîtres. Le joug de Christ
ne blesse que ceux qui n’apprécient pas la
présence du Seigneur et qui sont rétifs à
sa discipline.
Pour les autres, fl est une force, et leur
donne l’assurance qu’ils ne seront jamais
sans son secours.
C’est bien ainsi que l’avait compris le
chrétien qui nous a appris à chanter :
« Oh)! que ton joug est facile », et cet autre qui s’est écrié ; « 0, Fils de Dieu, que
ton joug a d’attraits ! ».
^
Il ne fianidrait pas faire non plus comme
si œs deux traits présentaient un tableau
complet de la vie chrétienne. Le croquis
réduit à cela serait inexact. C’est comme
si, pour expliquer à un enfant ce qu’est
un jardin, vous vous borniez à lui dire :
« C’est un terrain enclos ». Vous lui parlerez plùtôt de ses arbres et d© sœ fleurs,
de ses allées ombrefuses, de ses massifs de
verdure, de son calme ¡reposant ; il en aura
ainsi une idée vraie ; tandis que votre |définition, toute conforme à la vérité qu’elle
pût être, lui en aurait donné une idée
f ausse. Il en est de même de la piété. Elle
est bien une voie étroite et un joug —
et une voie dont il ne faudrait pas fouler
les haies, un joug qu’ü ne faudrait pas
alléger — mais elle n’est pas seulement
cela.
Considérez où ce chemih conduit, ce que
ce joug vous permet de fàire, et la communion ide Christ qu’il vous promet. Vous
ne devrez ipas, allors, hésiter à vous engager dans la voie étroite, ni à prendre le
joug de Christ sur vous. Th. Poux.
Pensées.
L’împartamt est, mm qm la vie soit lom
gm, mais quidle soit bien employée.
Henri Hollard.
Tant que Dieu me reste, rien n’est pe/nJu
pour moi ; mais quand II m’échappe, alors
toiwt me mcemque.
Edmond de PîrbsSensê.
Il est beoMcoup plus important dagir
que de s’agiter, de ménager ses forces que
de les dépasser, Beînjamin Couve.
POUR LA VÉRITÉ
La partlciption au salut.
(Première Partie).
; Le salut, voulu de Dieu et accompli par
son Fils, Jésus-Christ, est offert à tous les
hanoroes. St-Paul noms en donne la plus exi plicîte assurance, lorsqu’il écrivait à Tii mothée (1™ ép. II, 3-4) : « Dieu, notre
1 Sauveur, veut que tous les hommes soient
j aatovée et parviennent à la connaiissance
1 de la vérité ».
Toutes les fractions du Christianisme
sont prêtes à souscnire cette fondamentale
notion : mais, hélas ! lorsqu’il s’agit de
spécifier comment l’homme pécheur participe à ce salut, les plus profondes divergences se manifestent aussitôt.
Si, avec raison, on a représenté le péché comme une maladie contagieuse, l’on
comprenidra qu’il ne suffit pas qu’un célèbre médecin prépare le seul remède efficace, pour que la guérison soit assurée à
tous ceux qui en sont atteints, mais il est
nécessaire, en même temips, de persuader
' le malade de la gravité de son mal, pour
,qu’ü. désire d’bn être bientôt déüvré ; en
^116 de le convaincre de l’excellence de
. _t unique remède, et enfin de le décider
à s’en servir.
L’homme pécheur, par lui-même et avec
ses seules ressouiTces, ne peut i)as s’approprier le salut ; aussi, comme Dieu avait
pourvu à ce que son Fils bien-aimé 1 accomplisse, il a ,a|ussi’pouirvu à ce que l’Esprit Saint veille à le rendre acceptoble et
le coramiunique à l’âme ijécheresse.
Cette activité initiale du Saint-Esprit
on faveur des pécheurs est clairement enseignée dans les Saintes-Eerituires (Jean
HT, 5; XVI, 8-9; Tite IH, 5; Eom. V, 5),
elle se poursuivra, se complétera, ensuite,
dans les croyants, mais cette imemière action de l’Eéprit qui réveille, illumine, convainc, humilie, porte au repentir et à la
conversiom est le point de départ d’une
réelle participation au salut. Nous n’entcndons pas, .ppr cela, que les voies suivies
par l’Esprit soient identiques jxiur tout
pécheur et piartant que mêmes exiperiences salutaires soient répétées exacteiment pour chacun d’eux (que l’on compare
le cas de Saul de Tarse et celui de Timothée); mais ce qui reste commim à tous
et qui est indispensable, c’est cette activité prévenante de l'Esprit, libre à chacwn
d’en suffoquer les premières démarches, de
la repousser entièrement.
La prédestination au salut, si mystérieux en soit le mode de sa conciliation
avec la rc^onsahilité humaine (Eph. I,
4-6 ; Phil. II, 12-13) n’anéantit pas la per^
sonnaJité dans l’homme pêcheur, au point
de lui imposer un salut qu’il reixmsse et
dont il ne voudrait paß savoir ; ce serait
le vouer à une fatale apathie spirituelle
qui en ferait un instrument passif dans
les mains du Tout-Phiissant et abolirait en
lui tout vestige de caractère moral.
Les catéchismes catholiquiesiromains ne
s’occupent pas de ce travail prébmiinaire,
dans l’âme du pécheur, ce qm s’explique
par les deux raisons suivantes : la première c'est que l’homme pouvant toujours
disposer de son libre arbitre (Voir article
précédent sur «l’Homme pécheur»), plus
qu'un retour décisif à Dieu, il doit seulement intensifler sa communion avec Lui ;
la seconde est cpie le Saint-Esiprit est acquis à l’Eglise, il agit par eüe, surtout
au moyen de ses sacrements, qui mettent
et conservent en état de salut le pécheur.
Il n’est donc pas étonnant qu’au fond,
plus qu’une régénération i>ar le Saint-Esprit, il s’agisse d’une progressive sanctifia
cation qui ne saurait s’accomplir hors de
l’Eglise ; de là la formule bien connue :
« hors de l’Eglise pas de salut ».
Pour s’en convaincre, ü n’y a qu’à remarquer la disposition des chapitres dans
le très moderne manuel de religion « Lu~
mm Vitae », — que nous avons déjà cité
ailleurs, — et les titres qu’ils portent :
après avoir pialrlé de la « Vie de Jésus »,
suit une section intitulée : « Œuvre de
Jésus : l’Eglise et ses caractéristiques ».
Viennent ensuite les chapitres sur « L’Eglise et le pouvoir de sanctifier ;» et « Les
moyèns productifs de la grâce ; les
sacrements ».
Comme on le voit, la participation au salut, pour le catholique-romain, s’accomplit
uniquement au sein et par le moyen de
l’Eglise. Le Saipt-Esprit agit dans et par
l’Eglise pour la sanctification des membres
de ce corps mystique.
Les évangâiques, aussi, croient à 1 action sanctifiante du Saint-Efeprit, mais ils
ne peuvent identifier sanctification et régénération tout comme il est impossible
de prétendre la floraison d’une plante,
qu’une pei^stainte sécheresse a flétrie et
presque desséchée, avant qu’on l’ait rappelée à la vie au moyen d’un élément vivificateur ; ou qu’un homme engoupdi par le
gel puisse se remettre à marcher et se
donner à une saine activité, avant quune
infusion de nouveaux éléments de chaleur
et de vie ne lui soit communiquée du
dehors.
H y a une crise nécessaire, un' tournant
dans la maladie du péché, qui marquera
le point de départ d’une existence renouvelée. C’est le Samt-Esprit qui détermine
cette crise. Elle est un retour à la vie supérieure de l’esprit, qui triomphe de la
chair ; c’est tout comme la greffe qui permettra à l’arbre de porter des fruits savoureux; sans elle ils auraient été sauvages et âpres.
Les crises ne sont pas nécessairement
violentes, bruyantes, émotionnantes ; elles peuvent l’être, mais elles se prodiuisent aussi lentement, silencieusement et
doucement.
(^elle que soit donc la forme que revêt
cette crise et l’âge auquel elle se produit
chez l’homme pécheur, eUe détermine un
tel changement que les Saintes-Ecritures
la nomment une nouvelle naissance (Jean
III, 3, 5).
Le pasteur et professeur Wüfred Monod, dans doux sermoins de date récente,
emploie l’expressidn' : la « métamorphose »
de la régénération.
C’est bien cela !
On ne pourrait exprimer plus heureusement ce qui se produit sous l’action de
l’Esprit chez le pécheur.
Il s’agit moins, dirons-nous, d’une analogie avec le phénomène natureL fixé par des
lois biologiques, en vertu duquel la chenille,
puis la chrysalide se développe en papdilon,
que d’une action distincte, spéciale, spontanée dans l’individu, sur lequel passe et
dans lequel pénètre le souffle vivifiant de
l’Esprit.
Qui n’a connu tel homme dégénéré, vie-
2
time ides vices les plus honteux, qui portait sur son visage les stigmates de la bes- \
tialité et dont on se détouirnait avec dégoût,
transformé, sous l’action de l’Esprit, à tel
point que sur ce même visage budllaient
la sérénité, la pureté, la joie angélique
d’un régénéré ?
De la vie bestiale à la vie angélique il
y a, certes, « métlaimorphose » !
Or, ce ne sont ni des rites, ni des pénitences, ni des siacrements qui peuvent produiire une semblable vie nouvdüe.
Le fait de la conversion nolus est présenté dans la Parole de Dieu comme d’une
capitale importance et tous les hommes
sont sollicités d’en faire l’expérience salutaire (Elsaïe LV, 7 ; Luc XIII, 3) . Le même terme est en usage auprès des catholiques, comme la plupart de ceux qui s’y
rattaehent, mais on ne doit jamais se
payer de motsi; il faut toujours préciser
leur véritable signification. En faisant
cela, nous sommes amenés à reconnaître
qu’en thèse générale la conversion, pour
le catholique, est bien moins cet angoissant (drame intérieur qui décide un pauvre pécheur à ne plus tourner le dos à
Dieu, à ne plus vivre loin de Lui, à ne
plus fatiguer sa longanimité, mais à faire
un retour décisif, comme le fils prodigue
(Luc XV, 20, 24), vers son Père céleste,
qu'une acceptation des moyiens de salut
que lui offre son Eglise. Aussi, lorsqu’un
■homme, après avoir mené une vie d’indifféremce et de dépravation, reprend la
route de l’église et surtout du confessionnal, on dira qu’il s’est converti. Le manuel «Lumen Vitae» (vol. II, page 60),
en parlant de la grâce suffisante que Dieu
donne au pécheur « pour observer ses
commandements et ¡pour se convertir»
— (que l’on réfléchisse sur l’ordre ici
énoncé, où la conversion suit l’obéissance)
— remarqxie encore : « Diefu donne aux
infidèles, aux payens et aux hérétiques la
grâce suffisante pour se sauver». A l’appui, le passage 1 Tim. II, 4, est cité. Pour
les uns, comme pour les autres, le pécheur
doit « se sauver » ; son obéissance préludera à sa conversion.
Dans toute véritahle conversion la phase
plus tragique est celle que l’Ecriture désigne sous le nom de « repentance ». C’est
le déchirement du cœur qui pleure ses
fautes, les hait, souffre à la pensée qu’elles ont été un outrage au meilleur des pères, en sent toute l’horreur et la vergogne, est prêt à le reconnaître humblement,
en faisant la sincère confession à Celui
même qu’il a si cruellement offensé (par
exemple le roi David, Psaume LI ; le péager, Luc XTVIII, 9-14). D’après St-Pierre
et les Apôtres, le repentir est un don de
Dieu, c’est Lui qui accorde la repentance
(Actes V, 31 ; XI, 18), ce qui est en parfaite harmonie avec ce qui a été dit plus
haut de l’aiction prévemante du SaintEsprit.
Tout repeaitir sincère a la promesse du
pardon le plus complet, de la part de Dieu
(1 Jean I, 9).
Comme nous l’avons remarqué, dans le
catholicisme, les relations directes entre
Dieu et le i)écheur, et l’action du premier
par le moyen du Saint-Esprit dans le for
intérieur du second, sont remises aux dispensations de l’Eglise, par le moyen des
sacrements et dans le cas présent par celui de la pénitence. Le pécheur qui est
contrit, doit confesser ses fautes à un prêtre qui seul a la faculté de prononcer la
formule : «;Je t’absous», car, dans ce cas,
il est comme un juge qui siège au tribunal.
Les auteurs catholiques, à l'envi, ont reproché aux protestants de n’avoir jamais
la certitude du pardon de leurs péchés,
parce qu'ils ne l’entendent pas proclamer par une voix articnlée à leur oreille.
Mai.s les promesses de pardon de la part
de Dieu sont beaucoup plus sûres que celles d’un homme, qui lui aussi a besoin de
pardon, et est nécessairement faihîble
dans ses critères et dans ses arrêts. Le
chrétien évangélique, qui confesse à Dieu
son péché, s’aipproprie les paroles du PSalmiste : « J’ad fait connaître mon péché, je
n’ai pas caché mon iniquité. J’ai dit :
J’avouerai mes transgressions à l’Etemel !
Et tu as effacé la' peine de mcm péché »
(Es. XXXII, 5, comiparé Esaïe XXJII, 25).
Il a ainsi une persuasion inéboianlable que,
si sa confession a été entière et sincère,
le pardon lui esi assuré; or. Dieu seul
qui sonde les cœurs et les reins et qui lit ^
à livre ouvert dans une âme, peut le savoir ; ;un homme jamais.
JéauBi-Christ nous a enseigné dans la
prière dominicale à demander à Dieu le
pardon de nos ipéchés, et en le faisant
nous avons la certitude inébranlable qu’il
■répond à cette pétition comme à celle du
pain quotidien, que nous n’aUons pas demander à un prêtre, car : « Toutes les promesses de Dieu sont oui en Jésus » (2 Cor.
I, 20).
Peu ayant d.e quitter ses disciples et de
remonter auprès de son Père, Jésus leur
ouvre l’esprit d’entendement, et, s’appuyant sur les Ecritures, ü leur déclare
que la nepentanpe et le pardon des péchés seraient préchés en son nom à toutes les nations. Si jamais Jésus avait eu
l’intention d’établir un tribunal de pénitence, c’était la meilleure occasion pour
le faire.
Ce n’est pas le moment d’étudier à fond
la question de la confession auriculaire,
mais qu’il nous soit permis de faire remarquer que certainement, — sans l’intention diu clergé romain, — cette confession peut se transformer en une illusion
et un piège. En effet le pénitent, malgré
toutes les menaces de nullité de l’absolution, s’il cache des péchés mortels, raconte
ce qui lui plaît et ce dont il veut ou peut
se souvenir — (le cas d’oubh involontaire
n’est ipas imputé) — ; en outre, le fait
que la satisfaction qu’il est appelé à fournir et qui consiste en répétitions de prières, en quelques aumônes, |en quelques
jeûnes, dans des pèlerinagea, dans des
disciplines corporelles, l’induisent à les accomplir machinalement ipour se mettre en
règle avec l’Eglise et sa conscience, sans
que le plus souvent il y ait, au préalable,
une vraie contrition, «cette tristesse selon Dieu qui produit Une repentance à salut, dont on ne se irepent jamais » (2 Cor.^
I VII, 10).
I II est juste de remarquer que la con' fession a surtout pour mission de réintégrer dans la grâce le fidèle, en laquelle de
précédents sacremerhts (le baptême et la
confirmation) l’avaient anparaviant introduit ; mais cela confirme ce que nous avons
déclaré déjà que dans le catholicisme la
nouvelle naissance, la conversion, la rœ
pentanoe, sont identifiées et confondues
avec la sanctification- de la vie du croyant.
(A suivre). A. M.
La pooiÉté de Toulouse.
Nos familles vaudoLses apprendront avec
plaisir que la Société de Toulouse revient
à la vie. Personnellement j’en suis heu*reux, car j’ai fait mes premières lectures
sur des livres édités par elle, livres très
sérieux, comme on le sait.
Nous voilà donc enrichi, en tant que
Protestants, de la « Nouvelle Société d’Editions de Toulouse».
C’est la Brigade de la Drôme qui l’a
reprise, en fixant son siège à Dieulefit.
Nous savons que la vieille Société a
exercé une grande influence et fait beaucoup de bien dans nos Vallées ; ses livres
sont pénétrés dans les fainilles, soit directement, soit par le moyen des bibliothèques paroissiales, en y portant un souffle
de vie spirituelle et un fonid de solide
moralité.
Nos parents, en ce temps-là, avaient
très peu d’argent à leur disposition, et
n’a/chetaient (guère de livres, mais ceux
qu’ils procuraient étaient bonB ; on voulait
mettre dans nos mains une littérature
saine.
La nouvelle Société se propose de rééditer quelques-uns de ces livres — les
meiUe\i!iiS et les mieux aidaptés à notre
époque — et d'en publier de nouveaux,
comme c'est tout natuireL Elle a déjà fait
paraître quatre volumes et, entre autres.
La Ceinture de Camées, récits huguenots,
mentkmné par YEcho dans sa rubrique
bîblic^raphique.
Nous somimtes convaincus que chaque
époque doit avoir ses propres livres, mais
Vesprit qui animait la vieille Société pourra
bien revivre en trouvant l’expression moderne nécessaire.
C’est ce que nous souhaitons, heureux
comme nous sommes ,de voir renaître une
vieille institution qui n’a pias vécu en vain,
et qui même dans nos Vallées a laissé des
traces bénies.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
SEMAINE DE RENONCEMENT.
3« Liste.
Chiesa di PramoUo L. 708,—
» » Rio Marina » 260,'—
» » Siena » 1150,—
» » VaJlecrosia » 505,70
» » Nizza' (frs. 1400) » 1071,—
Alcuni fratelli della. Chiesa di
Grotte » 50,—•
Emiio Rivoir, pastore emerito » 50,—
Rosina Laurino, Siracusa » 10,—
Alessandro Tron e famiglia,
Asmara » 40,—
Matilde Rafia, Sassuolo » 20,—
Lidia De Ponti, Padova » 15,—
Prof. dott. Armando Fiorio e
Signora, Bengasi » 20,—
Pròf. G. B. AzzareUi, Modica » 10,—
Capitano U. Soiaini » 25,—
Francesco Gapobianco » 5,—
Alice Sonderegger, Ennenda » 6,—
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANQR06NE. Le 23 courant a ©u lieu
l’ensevelissement de M.He Marguerite Revêt, décédée aux Aibarins d’Angrogne. Notre soeur était très connue et appréciée
pour ses bonnes qualités. Pendant plus de
■vingt ans elle a été motnitrice assidue et
zélée à l’école dlu dimanche de Saint-Laurent ; membre actif de l’Union Chrétienne
des Jeunes FiUes, elle consacrait ses aprèsmidi du dimanche à visiter les malades de
la paroisae, apportant partout uine ijarole
d’encouragement et une preuve tangible
de son intérêt et de son affection, là où
il y en rayait besoin ; aussi jouissait-elle
de l’estime des Angrognins.
A sa sœur, qui l’a si affectueusement
soignée pendant sa longue maladie, nous
exprimons toute notre sympathie.
Un Angrognin.
FLORENCE. Le XVII février a été célébré, ici, avec entrain, malgré le mauvais
temps, dimanche passé. Samedi, 18 cou! rant, les ,Unions de Jeunesse, ensemble,
' ont donné une intéressante représentaI tion sur un sujet tout nouveau : Les Vaur
\ dois dans les Abncces, au moyen âge. Il
s’agirait d’un mouvement de réforme
étouffé dans le sang par la pieuse
Inquisition.
Grand merci aux braves interprètes.
Dimanche matih, culte ordinaire dans
nos deux églises. L’après-midi les deux
congrégations, largement représentées, se
sont réunies dans le temple de Via dei
Sei l agli, pour entendre, de la Ixjuche du
pasteur Sommani, la commémoration de
l’Edit d’Emancipation. Parmi les cantiques exécutés, soit par la Choralfe, soit par
l’assemblée entière, je tiens à mentionner
les numéros 32 et 241 de 1’« Innario », le
Cantique de Luther, le Psaume CXXIV,
mis en musique par M. Sommani lui-même, et le Serment de Sihaud.
— Lè 17 février, M.Ue Anna Doivnie
s’èndormait dans le Seigneur, après de
longues souffrances, à l'âge de 76 ans.
M. le doct. Meynier, comme pasteur de la
famiUe, a été appelé à présider le sieirvice
funèbre.
A son frère et à ses sœurs, ainsi qu’aux
autres parents, nous exprimoins toute notre sympathie fraternelle. phg.
GENÈVE. La Colonie Vaudoise de Genève a célébré avec entpadn la fête de l’Emancipation par un banquet, qui eut lieu
le dimanche 19 février. Pairmi la nombreuse assistance on remajrquait, avec plaisir, plusieurs coiffes blanches.
Le ipjrésident de la Société, M. Benech,
aiprès avoir excusé les absents et transmis les messages affectueux dé M.me Dorette Berithoud et du pasteur Bertinatti,
rappela le souvenir diu doyen de la Société, le vénéré Sigismomd Alba/rea, de la
Boudeinia, diéoédé le jour même de Noël,
dans sa 82® lannée. Il était resté jeune d’esprit, malgré son grand âge, et ne manquait jamais de prendre part aux fêtes
de la Colonie.
Parmi les absents, nous avons eu le regret de comipter le pasteur Rostagno, qui
avait été chargé par le Modérateur de nous
porter les mesisages de l’Eglise Vaudoise,
mais qui avait dû rester à Lausanne pour
une prédication. Nous n’en; remercions pas
moins M. Costabel d'avoir pensé aux Vaudois de Genève.
Une saHutation spéciale fut ,adressée au
vénéré bar'ba Giordan qui, selon son expression, a vu naâtre le 17 février 1848,
puisqu’il est né en 1842, Des vœux chaleureux furent adressés à barba Giordan,
qui avait voulu, malgré les infirmités de
l’âge, assister à notre fête, et que nous
espérons voir encore longtemps parmi
nous.
Nous avons vu aussi avec plaisir M.me
et M. Matthieu Gay, entourés d’une .partie de leur famille, qui, au lieu de fêter
le 17 à Bobi, sont venus nous réjouir de
leur présence.
M. Benech rappela ensuite la condition
dies Vaudois avant le ’48 et s’arrêta surtout sur les enlèvements d’emfants, en
nous narrant la complainte de la jeune
Constantin, de Saint-Germain.
Ensuite le pasteuir BaLmas évoqua les
17 février du bon vieux temps et d’autres
plus récents. Il rappela aussi qu’avaht le
’48, les Vaudois n’avaient pas le droit de
clore leurs cimetières par des murs, et raconta la boutade de ce syndic qui, lors de
la construction d’un cimetière communal,
comme l’on proposait de construire un mur
pour séparer les Vaudois des catholiques,
voulait bien construire le mur, mais sous
terre, puisqu’il s’agissait de séparer ceux
qui étaient enterrés. i
L’opuscule du 17 fut ensuite vendu, au
profit cîu Refuge ; puis, dans une deuxième
partie récréative, dirigée par M. Paul Pasquet, on entendit de la musique, des
chants, des récitations, qui firent passer
trop rapidement quelques heures agréables.
En somme, excellente fête de famille,
qui contribua à resserrer les liens entre
la Colonie Vaudoise et les Vallées, et surtout entre les Vaudois de Genève.
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HIRSAU dans le Württemberg, le 24 février 1933.
Honoré M. le Rédacteur de /’« Echo,
Permettez, s’il vous plaît, que je vous
informe, vous et )es lecteurs de YEcho,
de deux événements dans nos colonies
vaudoises.
C’est, premièrement, le décès de la
vieille Jeanne Oiüe, à Serres, personne unique qui parlât encore le patois des Vallées. C’est elle qui, l’automne passé, a ré-i
cité la parabole de l’enfant prodigue en’
patois à M. Curzio Malaparte « a oochi
chiim, le mani appoggiate sulle ginocchîa
in im gesto di preghiera ». Plus de deux
cents ans dans quelques famiUesi, surtout
à Serres, le patois s’est conservé, i)endant
que le langage littéraire français s’est
éteint déjà, il y a cent ans, (dans les colonies allemandes. Lorsque, en 1894, à l’oc-'
casion de la fête; de la Socié'té huguenote
allemande, à Maulbronn, tes professeurs
Alexandre Vinay — je te salue lisant cela
— et Elisée Costabel saluaient nos colo- 'j
nies, celui-ci fit un discours en patois dans
le temple de Serres, à la grande joie de la
vingtaine d’hommes, qui comprenaient et
parlaient encore ce dialecte.
Puis, quelques personnes à Neuheng- j
stet {«Boursetiaires»), qui, malheureusement sont sans travail, ont su bien eiïl-,]
ployer leur temps en apprenant te drainôde Govean : Les Vaudois, traduit de Fita*
lien. Ils ont joué la pièce plusieurs fo»i
en vue d'une assemblée assez grande, etj
ont remporté de riches applaudissements.
Ces artistes ¡laïques, Ayasse et autres, ^
jouent très bien. Vous connaissez, n'est-ca j
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pas, le drame qui traite comme sujet l’an
1560, rinv,asion de la Trinité et le combat
héroïque idies Vaudois. Sujr la scène se psrésentent lies barbes Gille des GiUes et Mdchior di Dio, curé converti, personnages
vénérables. La dernière scène se termine
par la ;proclamation de l’héroïne : « Moi
aussi, je suis Vaxidoise », du héros : « C’eSt
avec joie que je me nomme maintenant
Vaudois ».
Agréez, honoré Monsieur le Professeur,
les respects de votre dévoué
A. Maerkt, pa^ur émérite
ci-devcmt pasteur de Pirmche et
du Serres, qm a deux fois visité
les Vallées, en 1889 et 1898.
LA TO UR. Dimanche dernier M. le prof.
Attilio Jalla a donné, à Sainte-Margue:rite, une conférence sur « L’Eglise Eomaine » et le livre La Chiesa Romana, du
prof. Buonaiutî.
L’orateur a vivement intérieissé son auditoire qui remplissait notre grande Saüe.
Nous tenons à l’en remercier aiu nom de
tous ceux qui étaient présents.
■— Dimanche prochain, 5 mars, à 20 h. 30,
à l’Aula Magna idiu Collège, M. le prof. Ernesto Buonaiuti, l’auteur très connu de La
Chiesa Romana et d’aiubres impo'rbantes
œuvres d’histoire! et de critique religieuse,
tiendra une conférence sur ce sujet :
L'oipostolo Paolo, sous les auspices de l’A. C.
D. G. locale. Tout le moinide y est cordialement ïnîvîté.
NEW-YORK. Dans le rapiKwt financier,
pour 1932, de la P® Eglise Vcmdmse, nous
puisons les données suivantes :
L’Eglise a fait face à toutes ses obligations, elle a porté son petit fonds de réserve de idoUars 3.942,56 à dollars 3.960,22,
et elle a donné, ou plutôt, ses membres
personnellement ont donné, pour, des Œuvres missionnaires et de bienfaisance,
surtout de bienfaisance, $ 176,55.
« Nous bénissons Dibu de toute notre
âme », dit le rédacteur, « pour ce beau résultat ; et nous remercions bien sincèrement tous ceux qui y ont concouru».
Le total des recettes — à l’exclusion de
quelques contributions pour la « Maison
des Vaudois» que l’on se propose de fonder — est de $ 3.579,40. Rep.
PARIS. La fête du 17 a rempli la jolie
Salie attenant à l’EgUse St-Marcel, que
son pasteur, M. Apipia, met à la disposition des Vau<lois. Oo' est heuretux d’y accueillir — 24, rue Pierre Nicole — tout
Vaudois arriwr^nt à Paris. Avis aux pasI teurs et aux familles.
Près de 90 personnes s’y pressent le 19
février, en y comprenant les enfants et
quelques amis.
Sur l’estrade, les deux tricolores mêlent
leurs plis : souvenir des unions passées, ;
témoignage de l’hospitalité que la capitale
donne à talnt d’enfants de la terre italienine ; symbole surtout, nous l’espérons,
d’un avenir meilfeur encore.
Le programme est varié : chants, récitations, musique, alternent avec troife courtes et impressives allocutions : le culte
du pasteur Louis Appia rappelle à chacun
que la tradition doit être renouvelée par
la nouvelle naissance, qu’il faut à chacun
l'outre nemwe pour le vin nouveau.
Puis voici le secrétaire de la Société
d’Histoire du Protestantisme Français,
M. Pannier, qui nous a, plus d’une fois,
honorés de sa présence. Il a voyagé cette
nuit pour être à notre fête et arrive tout
droit d’Orange (célébration du IV® centenaire de la naissance de Guillaume le Taciturne). Il garde un souvenir vivant de
la fête de Chanforan, où il fut un délégué apprécié, et groupe ses récits pittoresques et aes appels appropriés autour des
trois devises ; Lux hicet in tenebris (vaudois), Ltix mca splendet in tenebris (inscrite sur la maison restaurée dei Calvin à
Noyon), Je maintiendrai (Guillaume III).
Enfin le nouveau président, qui a remplacé M. Amaldo Pons, parti pour le midi
au regret de tous, M. Ciolini, qui, sans
être Vaudois, reste attaché à l’Efelise dont
il suivît les écdes en sa jeunesse, en donne
la meilleure preuve, par un appel vibrant
pour le déficit de l’Eglise Vaudoise et lit
une citation de La Lmce sur ce su jèt. Les
chapeaux qui circulent répondent prouviant qu’il a trouvé le chemin des cœurs,
puisqu’il a ouvert les bourses : après prélèvement de l’offrande annuelle donnée,
d’apirès la décision diu ^node, à la Société
d’Hisitoire Vaudoise, il restefra environ
300 frs., plus même si les absents arrondissent la sommé, comme on les en a
priés : chiffre encouragelaht, gênant de
travailleurs, dont plusieurs sont atteints
par cr iæ et chômage.
Les jeunes filles n’y sont pas étrangères : spontanément elles ont offert les gâteaux, montrant ainsi leur attachement
au groupe et le talent culinaire de plusieurs ! — La quête peut donc s’augmenter, puisqjue la deuxième coTleicte pour les
frais ^ devenuie inutile, de nécessaire
qu’elle était depuis'' le départ de M.me
Georges Appia, qui offrait jadis le goûter.
Le thé, même dians une salle chaulde, est
un numéro bienvenu ,du programme, par
ce jour froid, et permet les entretiens.
Les chœurs sont bien enlevfe, mais aussi
choristes de tout âge n’Ont pas hésité à
traverser tout Plaris, pour de fréquentes
répétitions, qui ont parfois diuré jusqu’à
11 heures du soir ! Une scénette sur la
Glorieuse Rentrée, par Vaudoises en costume, ^ vivement applaudie. Une séance
cinématographique, généreusement offerte
par \m ,anai, dont la famille est fidèle cob
laboratrice |dle nos fêtes, remplit la deuxième partie, à la grande joie des enfants. La fête ne siérait pas complète sans
la brochure si intérdssante de M. Jean
JaUa : les heures agréables sont envolées,
mais on l’empirte et elle en prolonge le
souvenir.
Fuisse-tiellle rappeler aussi à tous que
la Colonie, pour être vivante et active, a
besoin de revoir beaucoup die Vaudois...
avant le 17 février 1934 !
Qu’attendjant, les jeunes « hirondelles »
vont se réunir tolut de suite pour en préparer idéjà les chants ! Lecteurs de l’Echo,
faite de la propagande pour nos aimables
choristes Vaudoises de Paris ! C. A.
PRARUSTIN. A l'âge de 77 ans, notre
frère Jean Paschetto, de la Baïssa, vient
de nous quitter pour répondre à l’appel
diu Seigneur. Nous renouvelons à ses parents l’expression de notre sympathie
chrétienne.
— Baptême : Jeanne Renata Avondet,
fille idie Jules et de Julie Costantino, du
Pianot. G. R.
RIESI. Commémoration du XVII février.
L’Eglise et les Ecoles Vaudoises de Riesi
n’ont pas! manqué de célébrer avec un
grand entrain l’anniversaire de l’Emancipation. Dès le mercredi 15, les ide|ux cent
soixante enfants de notre « Istituto Evangelico » étaient au courant de la. signification du jour de vacance dont ils allaient
jouir.
Le soir de samedi 18, dans les locaux de
l’Union Chrétienne, les membres d’Eglise,
catéchumènes et amis, se pressaient pour
participer à la soirée traditionnelle, dont
le clou était la représentation d’un drame
historique, encore inédit, dû à la plume
du .p|rof. Emile Tron senior, de Gênes :
L’EcUtto. La pièce, en 5 âctes, jouée avec
de très riches costiimes prêtés gratuitement par... les jeunes catholiques de l'endroit — qui assistaient à la représentation ! -^ a eu beaucoup, de succès. Ayant
passé par les difficultés dans lesquelles se
débattent les Unions des Vallées, toujours
à la recherche de bons drames d’htetoire
vaudoise, nous sommes bien aise de conseiller à celles-ci' la nouvelle production
que nous venons d’avoir fait représenter
à Riesi avec tant de succès.
Enfin, le dimanche soir, commémoration
officielle à i’égHse, bondée d’auditeurs. Le
Pasteur a lu les « Lettere Patenti » et
quelques articles de là Loi sur les Ctdtes
Admis, après quoi a eu lieu le discours
d’occasion. Un bon choeur — Oh patrio
sml, ddce al sonno degli cm — a rehaussé la bdle cérémonie. A noter que
tous les Vaudois portaient, pour la première fois, leur cocarde tricolore, r. b.
BODORET. Dernièrement, deux nouveaiux andenB ont été élus ; ce sont :
M. Henri Pons (Gandióle), pour le quartier des Fontaines, et M. Jacques Baral,
pdur le quartier Viüe-Serveil. Leur installation a e(u lieu le 26 février.
Que Dielu leur accorde Sa lumière et Sa
force pour <iu’ils p|uissent accomplir leur
tâche avec fidl^té et dévouement.
Aux exHapciens, MIM. Louis Pons et Jean
Baime, les plus vifs remerciiements pour
tout ce qu’ils ont fait jusqu’ici pour le
bien de leur Eglise et le souhait qu'ilS
puissent continuer à en être des membres
zélés* et actifs.
SAINT-GERMAIN. Asüe des Vieillards.
Le jour du 17 février, fêté partout où il y
a dés Vaudois, n’a pas été oublié p)ar notre Asile, qui en corps s’est rendu au
culte pour prendre pàrt à la joie pubU*que. Nos vieifiards, comme les autrfes années, ont été entourés par l’affection die
M.me et M. Widiemann, qui ont offert un
vrai repjas, où la viande ett le vin firent
leur apparition. Le soir du même jour,
un groupe de dames, au nombre dé sept,
présidées ipar M.me Pauline Balrnae, a offert à nos vieillards ,un véritable souper.
Nous remercions ces bienfaiteurs qui ont
voulu associer à leur joie cellé de FAsile.
Nous saisissons cette occasion pour retmercier ceux qui nous oint envoyé les dons
t^uivants : Professeur Herrón, ,L 200 Mrs. SiariP, 305 - Lijpipi Rinaldo, 166,40 AIlîo Pietro, 100 - Alexis Long, 30 - Bianoa
Rosa Prandi, 25 - Cheirielt Amalia, 10 Bleynatt-Duchêne, 10 - Parrocchia Villar :
Geymonalt M., New-York, 80 — Colonie
ViMXdoise de Genève : M.Ue Alexandrine
Long, 5 - M!.lle Adèlé Edrion, 5,50 - M.ïle
Louise Ma'rtinat, 2 - M. Louis Gardiol, 1
- ¡M. François Chanforan, 3 - M. Paul Paschetto, 1 - M. Emile Benech, 5 - M. Daniel Martinat, 2 - Famille Soulier, 5 - M.me
Comha, 1 - Boucharid-Costabel, 1 - H. Rostan, 5. — Total L. 138,90.
|81ENA. A Siena aussi, le XVII février
a été rapipelé avec reconnaissance par les
pasteurs Bahnas et GiilL
— A oë que nous avons s(u, la petite et
fidèle Eglise a aussi répondu généreuses
ment à l’appel de la Table, pour la siemaine
de renoncement.
, SUD-AMÉRIQUE. Mardi 7 mars se réunira, à Tarariras, la Conférence dé District ; elle sera, précédée .par une rérmion
extraordinaire de délégués des Consistoires et des ouvriers du District pour s’occuper des questions financières. Nous demiandions à Dieu de bénir nos frères et les
diriger dans ces moments difficfles.
— L’Union Chrétienne de Cosmopolita a
organisé une école du dimanche a Pert Rosario, fréquentée par 31 élèves.
— A Colonia Iris, le 22 janvier, les quar
tre chœurs de la paroisse eurent leur quatrième fête de chant, qui fut tout un succès, grâce à l’entrain (de l’apôtre du chant
parmi nos Vaudois de la Pampa, M. le passteur Silvio Long.
TRIESTE. Nous avons célébré la fête
êiu 17 février avec l’entrain et la solennité
habituiels. Eglise bondée. Conférence du
pasteiur Dell Pesco sur « Le peuple de la
Bible». Solos de chant et d’orgue. Félicitations et souhaits! fraternels, apportés
par les Pasteurs de l’Eglise Luthérienne
et Méthodiste, YArchdeacon de l’EgHse Anglicane et le Prêtre de l’Eglise Orthodoxe :
notre fête a été ainsi une émouvante affirmation d’unité chrétienne. A la fin, on
a dfetribué la brochure publiée par la Société d’Histoire Vaudoise.
Le soir avant, à YEcde Evcmgélique,
devant un nombreux public, notre jeunesse a représenité, avec beaucoup de succès, deux petites comédies : Acqua, aaqua,
fuoco, fuoco ! et Schiccheri, sei grande !
— A la suite de deux conférences sur la
Papauté, qui ont attiré de nombreux auditeur, notre Pasteur a été personnellement attaqué par l’organe clérical de cette
ville. Il va répondre prochainement par
une conférence spéciale.
VENISE. Notre î^liæ a céléibré le XVH
février a.vec enthousiasme. Inojpossîhlei
pour nous, de nous réunir le matin de ce
jour mémorable. Mais le SKÛr, notre Qxar
pelle était bondee. Bon nombre de catholiques-romains étaient présents. Culte brtí,
rninj-**! solenneL L Hymne de Lither, le Biwr
patrio, le Serment de Sibavd («Giuro»)
et le Te Deum ont retenti avec harmonie
et vigueur, comme un acte de reconnais>sance, de foi, de conæcration.
Ensiiite, l’assemblée a été invitée à pausar (dans la vaste, Saille voisine, où nos
chers jeun^ gens du Cercle « Henri Arnaud» ont joué sur la scène des pièces,
qui ont été fort goûtées et applaudies'.
Ce soir même, nos frères de Farni di
Sotto se réunissaient là-ha.ut, dans le lointain vallon de la Carnia, pour cabrer
eux aussi un culte de reconnaiissance, et
participer ainsi pour la première fois à
la fête de l’Egliiœ Vaudoilse, à laquelle ils
sont si heureux d’appartenir maintenant.
— Puisque je vois que la chose peut intéresser, j’ajouterai que nous aussi, nous
tenons à laivoir de bons rapports avec les
Autorités locales. Son Excellence le Préfet
et le Chef de la Police accueillent toujours
le pasteur Vaudois ajvec déférence et
cordialité. G. B.
VILLESÈCHE. Samedi, 25 février, un
long cortège die parents et d’amis accompagnait au champ du repos la déipouiUe
mortelle ide notre chère sœur Peyranel Catherine veutve Clôt, décédée à la Rivoire,
à l’âge de 83 ans. Devenue aveugle depuis
quelques années, elle a accepté cette
épreuve avec chrétienne résignation, et
s’est endormie jeudi soir dans la paix de
son Seigneur.
Aux piarelnts affligés par cette séparation, notre plus profonde sympathie
chrétienne.
— Par iim oubli que nous ne pouvons
pas nous expliquer, dans la liste des acteurs qui ont interprété La figlia délVAnziano, nous avons omis le nom de Viglielmo
Albert, qui y a très bien, joué le rô’e
d'« anziano ». Rcp.
La famiUe BONNET, du Ccadarei (Prarmtin), remercie toutes les pcrsonsnies qui
ont été à ses côtés pour l’aider pendant
les tristes moments du départ de leur frère,
becCuJrfrère et oncle
DANIEI ODIN.
CINEMA TRENTO - TorrePellice
Sabato 11 Marzo - Ore 20
e Domenica 12 - Ore 14.30 e 20
un colosso Storico-Biblico:
BEN-HUR
il più grande Capolavoro del secolo,
il Film che tutti devono vedere !
IL SOGGETTO:
1“ Giuseppe e Maria sulla via di Betlemme,
nascita del Fanciullo Divino. 1 Re Magi 2“ La folla tumultuante sotto la porta di Giaffa.
L’incontro di Ben-Hur con Ester. - 3“ Il Procuratore Imperiale Grato e le Legioni Romane
entrano a Gerusalemme. Ben-Hur e Messala.
- 4° L’arresto di Ben-Hur. Il primo incontro
di Ben-Hur col Fanciullo Divino. La Flotta
del Tribuno Quinto Arrio. - 5° I condannati
al remo, la Battaglia Navale della Flotta Romana contro i pirati. - 6° Nel carcere di Gerusalemme. - 7° Gesù predica agli oppressi.
Antiochia, la Roma dell’Oriente. - 8° La tenda
dello Sceicco llderin. - 9° Il Circo Massimo.
- 10° La corsa delle quadriglie. - 11° L’adultera. - 12« La festa delle Palme. La liberazione dei prigionieri. L’ultima Cena. L’incontro della madre lebbrosa col figlio. - 13° il
giudizio di Ponzio Pilato. La Valle dei
lebbrosi. - 14« Passione di Cristo. Gesù sulla
tragica via del Golgota. 1 Miracoli. Morte
del Redentore.
Fails el Nouvelles.
'Axiæmagnie. La semaine de l’éducation.
Tout© l’Allemagne évangélique a organisé,
du 5 au 11 février, une Semaine de l'éducation. Le but de cette manifestation était
d'éclaireir les parents et les jeunes gems
sur l’importance primordiale de l’autorité
d^ns Tédlucation, et les conférenciers ^efforcèrent partout de traiteir, avec la compétence qu’ils pouvaient avoir, le sujet :
« Comment donner une base pouvelle à
l’autorité dans l’éducation ? ». R. S. Z.
Ht * #
Hollanthî. E^ise Wallonne d’Utrecht.
Le dimanche 22 janvier, la' communauté
réformée wallonne d'Utrecht a célébré le
350® anniversaire de sa paisgance. Dans le
temple de Saînt-Pieur©, d'Utrecht, rempK
de membres et d'amis, le pasteur Frank
Le Comu a présidé un culte sdennel.
Dans sa prédication^ il a évioqué te passé
4
gbiieux de l'Egiise Wallonne dfUtrecfat,
fondée en 1583 par des protestants réfori •
mée >wallons, que la perisécntion aTait chas- sés des piwinfaes d!u sud dies Pays-Bas et “
renfoiieée environ cent ans plus tard par
le refuge huguenot. Parma ses pasteurs
de cette époque, il faut rtìever le nom de
Deivid Martin, le traduicteUiT de la Bible.
Les fils doivent être dignes des pêires, a-t-ii
conclu, par leur active fidélité. A Utredit,
qui est la principale ville imiversitaSre des
Paiysj-Basi, l'Eglise WaHorme est un foyer
de foi large et vivante, c'efst une des plus
importantes 'des 16 BgUsee Réformées
Wallonnes qui eaistent actueUfement en
Hollande (Sermóne Rdigi&mi) .
Fustagni, Velluti, ecc.
Penice (Appiotti).
Lanerie e Telerie,
ARNOUL - Torre
-IH).
BRODOACARÌf
purissimü^ül^ccccllcntc
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aromi T»1W droghe
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Julet Tr«n» direeteur-responsable
Terre PelMce - Imprimeri« Ai|>Jiie
delle priBcipali (Chiese ed Opere Taldesl in Italia,
T . - ^ k y-h-t * _ : ITi. XT \ 1/
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : RobeiAo Nisbet.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastoie : Lorenzo Rlvoira.
MASSELLO - Pastore ; Alberto Ricca.
PKliRERO - Pastore: Oreste Peyjonel.
PI NERO LO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETIO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Cand. TeoL Lainy Cois.son.
PRAMOLID - Cand. Tcol. Ermanno Rostan.
PRAHOSTINO - Pastore: Guido Rivoir.
RICLARE^ITO - l^a-store : Guido Mathieu.
RODOKE'ni) - Pastore : Giovauiii Ti ftn.
ROBA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM. CIIISONE - Pastore : Enrico Tron, J.
TORRE PELLIUE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastoie : Roi'crto Jahier.
PR4DELTORNO - Evangelista : C. A. Arnoulet.
ABBAZIA - « Cliieaa di Cristo ». Culto alle ore
16 - Cand. Teol. Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Cioix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del COnsoi’zio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fieni,na, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa: Piani di Vallecrosia
- Pastore : Davide Pons. .
BORRELLO - Chiesa EA-angelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - CTiiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaio - Pastore ; Gustavo Bertin.
CALTANISSEITA - Cliiesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavìa, ivL
CASALE MONFERRATO - Chiesa; Via Filippo MeUana, 3.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa : Vìa Naumachia, 22 - Pastore Eugenio Rcvel, ivi - Coadiutore :
Cand. Teol. Umberto Beri.
CERIGNOLA - Pastore: Alfonso Alessio, Via
'rortora, 13.
CUIETI - Cliicsa Evangelica.
CXDAZZE - Pastore emerito ; B. Celli.
CO.MO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore ;
Rinaldo Malan.
CORATO - Chiesa Valdese - Via Garilialdi Pastori' iUl'onso Alessio.
COURMAA'EUK - Chiesa Flvangelica, da Aosta.
CUNEO - Cliiesa : Via Alba, 47.
FElXiNICA Ri - Cliiesa Evangelica - pastoie :
Enrico Gcj niet.
FIRENZE - Cliicsa di Via de’ Serragli, 51 Pastore V. Soniniani, ivi. — Cliicsa di Via
Manzoni, 13 - Pastore ; E. Meynicr, ivi.
FIUME - Chiesa; Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Ca,nd. Teol. l'aldo Vinay, Via Pascoli, 8.
FORANO - Cliiesa Evangelica - Pastore : Paolo
Coisson.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Coisani, Via Curtatone, 2.
GRO'Tl'E - Chit-sa Evangelica - Cand. Teol. Arturo Rostagno.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay. Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Oiiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore ; Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa ; Via Bacchio. 5.
MESSINA - Chiesa; Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
JITLANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca;
Piazza Mikssori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno, Via Sti’adivari, 1 - Coadiutore : Pastore Giuseppe Castiglione. — Cliiesa dì
Via Falihri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta TagUavia, 25 Pastore : Mariano Moreschini.
NIZZA - Ohiasa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore:
Allierto Prochet, ivi.
ORSARA DI RITOLTA - Pastore, : Alterto Ritet.
PACHINO - Chiesa Ev'angelicn - Pastore ; Eliio
Eynard.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
'I Attilio Arias, ivi.
PESCO LANCIANO - Chiesa Evangelica - Evaugelista Amato Billour.
PIANI DI VAT.LECROSIA - Pa.store Davide
Pon.s. Islitnlo Femminile Valdese.
PIEDiCAVALI/) - Chiesa; Via Callo Alberto.
PISA ^ Hi lesa : Via Dema, 15 - Pastore: Alberto Fuhrmaiin, Via Derna, 17.
RECAHO CAL.ABlìTA - Gli lesa ; Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Miscia, Casa
di Nava, Via Demetrio Trlpepi.
RTEST - Chiesa Evangelica - Pastore: Teodoro
BaJma.
RIO M.A.RTNA - CThie.sa Evangelica - Sig. Enrico Corss.ni.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novcmlire, 107
- Pastore : t Wovanni Bonnet, ivi. — Cliiesa
di i’iazza Cavour (Culto alle ore 17.30) -,
Pastore; Paolo Bosio, Via jMarianna Dionigi, 57.
SAMPlEliDARENA - Cliiesa : Via Gio-uc Cardueei, 16 - Pastore ; Carlo l.upo.
SAN GiAUOMU degli SCUIAVONl - Chiesa
Eva,ng(ìUea - Anziano-Evangelista Scarinei
Giu.seppe, ivi.
SANREMO - Ciiiesa : Via Roma. 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivL
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiosa \ aldesc : Viale S. Domenico, 5.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour (Culto il Mar' texlì alle ore IH) - Pastore ; Elio Eynard,
da Piuliino.
SUSA - Chiesa: Via Umterto T, 14 - AnziauoEvangeli.sta Pietro Varvclli, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa; Coi-so Vittorio Emamieh' tl‘
(a,ngolo Via Principe Tomma,so) - Pastore :
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutor e : Cand. T«)l. Achille Deodato.
— Per la Diaspora ; l’astore emerito Bartolomeo Soulier.
TRIESTE - Ciiiesa: Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Litertà, 5.
VENEZIA - Gldesa: Palazzo Cavagnis (S. AI.
Formosa) Pastore ; Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore emerito Eniieo Rivoire,
Via Valerio CatuUo, 18.
VITTORIA - Ciiiesa Evangelica - Pastore : Arturo iUingardi.
Il evito principale si celebra in tutte In
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pstótoic V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastoi-e Antonio Rostan, segTetario-caasiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (101).
FACOLTÀ’ DI TEULOtU.V - Via Pietro Cossa,
42, Roma (126) - Professori ; G. Rostagno,
Ernesto Comba, Dande Bosio.
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