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ixante-quatriême année - Anno VI”.
10 Août 1928
N* 31
LJllEO
HHIHH
pâbâissant chaque vendredi
PBIX D'ABONNEMENT 1 . Psr an Psar 6 mola
Italie (y compris ies Vailées et Colonies) . . L. 10,— è,Etranger (y compris les deux Amériques) . » 24,— 12,Plusieurs abonnements à la même adresse . . » 22,—
On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes ies Paroisses, chez MM. ies Pasteurs. ^ 1
L’ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: posr la Rédaction, au Directeur M. Jean CoIssoh, professeur,
Torre Pelüce — pour rAdministration. au Bureau du journal. Via Arnaud,
N* 31 - Torre PeUke.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte fo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
t». Le Naméro: centimes «w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.».., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
m
XV AOÛT 1928.
« Ccnnme volent les années » ! Nous voici
ivellement à la veille de la « fête vait^oise», lu plus belle, après le 17 février,
plus significative, la plus patriotique ;
ifce vraie solennité où les souvenirs du
ssié, efficacement retracés par un ou des
Tuteurs compétents, vont alterner avec
chaleureux appels à la repentance, à
ïne vie de consécration, de fidélité au Dieu
nos pères qui continue à nous bénir;
tiUMC fête où toute notre 'jeunesse, même
moins accessible aux émotions religieu"sfE, même la plus indifférente, est partif'mièrement invitée. Et cette jeunesse qui,
0tmgré tout, continue à se rédamer du
de vauàoise, sera à Prassuit, le 15 c.,
Ifn corps, compacte et recueillie et nous
^^omems, d’ores et déjà, lui promettre
‘qu’dle ne s’y ennuiera pas, bien plus,
mus osons certifier qu’elle s’y fera du bien.
Mais nous allons ajouter aussitôt que
pes hommes et les femmes d’âge mur et
même les vieillards chancelants ^i ne veuillent pas oublier ncs plus belles traditions,
ne vont pas manquer au rendez-vous de
ya famille vaudoise ; et vous les trouverez
en, grand nombre, en communion de
eérur et d’esprit avec les jeunes, en cdmr
munion de pensée avec nos colonies et
groupes de Vaudois à l’étranger lesquels,
O la même heure, célébreront la fête vau^'âoise, les yeux et les chœurs tournés vers
)yîa petite patrie lointaine, toujours belle,
c.
^'.toujours chère.
^ La fête générale du XV août aura lieu,
D. V., cette année, à Prassuit d’Angrogne,
à peu de distance de la Ghieisa d’Iâ Tâna,
et commencera à 10 h. précises. En cas
de mauvais temps l’assemblée se réunirait
t dans le temple de Saint-Laurent. Prière
I» aux Chorales et à tous les groupes de charu,teurs de pxiroisses de bien vouloir se grouper autour de l’estrade. Prière à tous
les participHints d’apporter leur livre de
cantiques.
La collecte sera partagée entre l’œuvre
Evangélisation et celle des Missions.
D. B.
» » »
(Nous rappelons aux intéressés, c’est à
J; dire à tous ceux qui ont reçu le « billet
d’invitation » spécial, que la cérémonie dite
V de la célébration de la Ghieisa d’id Tâna
^ fliura lieu à 8 h. 30 du matin ; et non pas
à 18 h. 30 comme, par une regrettable
^erreur, cela èst indiqué dans le biUet
^ même).
^ Ü: ^
APRÈS-MIDI VAUDOIS.
Présidence de M. le pasteur D. Bosio,
J du District.
S'.. 1® Invocation.
fe'2® Chant : Nouveau ¡Recueil, N- 23 v. 1-2.
3“ Allocutions d’un membre du Comité
’ National des Unions Chrétiennes et de
11'
C. Lupo.
4® Oiant ; Nouveau Recueil, N. 180.
5® Diction de Poésies Vaudoises - Pre> mière partie - M. J. H. Meille.
[ï ', 6® Chant : Il Rimpatrio (Nouveau Repiueil, N. 229). Ce cantique comprend 8
strophes dont 4 sont reproduites dans ie
Nouveau Recueil français. M. Meille réci^tera quelques-unes de ces strophes et, alternativement avec les strophes récitées,
-^®®semblée chantera les autres et préci
y.
. I.
sèment la deuxième, la troisième et la quatrième du Recueil.
7° Diction de Poésies Vaudoises - Seconde
^partie - M. J. H. Meille.
8“ Les membres des Chorales,' groupés,
chanteront les N. 128 et 224 du Nouveau
Recueil. Pendant l’eaæcution de ces chœurs
qui seront dirigés par un membre de la
Commission du Chant Sacré, on fera une
collecte en faveur de la Commission du
Chant et du Comité de Groupe'des Unions
®hrétiennes.
9° Quelques paroles de conclusion.
10“ Chant : Le Serment de Sibaud (Nouveau Recueil, N. 297).
11“ Jeux et Sports.
Les Unions Chrétiennes de Jeunes Filles
et de Jeunes Gens sont tout spécialement
invitées à la fête. Tbus les Unionistes et
les chanteurs des deux sexes sont instamment priés de se grouper autour de
l’estrade.
ALLONS AU XV AOUT
AVEC LA COIFFE VAUDOISE.
On nous rapporte' de différents côtés
que les costumes vaudois et même simplement les coiffes vaudoises sont si rares à
nos fêtes du XV août «parce que c’est
lourd et raalcomimode à porter pendant
une longue marche ; parce que la coiffe
se chiffonne, parce que les souliers bas ne
sont pas adaptés à la montagne, etc.».
Nous n’entendons pas discuter : nous
avouons notre incompétence... Mais il
nous semble qu’un effort spécial devrait
être fait pour le XV août et qu’avec un
peu, ou beaucoup de bonne volonté, on
pourrait obtenir que nos grandes Assemblées soient gentiment fleuries, sinon
des costumes vaudois complets, du moins
avec les gentilles marguerites des coiffes
vaudoises.
Æons-y, braves et bonnes femmes de
notre peuple ! Allons au XV août avec la
coiffe vaudoise! Si nous craignons de la
chiffonner, mettonsHnous sur la tête, pendant le trajet, un chapeau, un bonnet, un
fichu quelconque ; et plions soigneusement
notre coiffe vaudoise dans le panier ou
dans le sac que le mari, le fils ou le frère
seront d’autant plus heureux de porter !
Une fois sur place (un bout de miroir
est si facile à trouver !) arborons gentiment, ,patriotiquement et poétiquement notre belle marguerite blanche. Il ne peut
pas y avoir de véritable fête vaudoise,
sans la coiffe vaudoise. Jkaît H. MF.rr.T,TC.
POUR LE XV AOUT À PRASSUIT.
Noiis piortons à la connaissance du public qu’un Buffet sera organisé sur l’emplacement de la fête, où l’on pourra trouver du pain, des boîtes de viande, du chocolat, des « douceurs », ainsi que des boissons non alcooliques (thé, café, sirops, limonades, gazeuses, etc.).
Pensées.
Il y a des gens qui n’ont de morale qu’en
pièce : c’est une étoffe dont ils ne s© font
j’amais d’habit. Joubert.
Etre trop mécontent de soi est une
faiblesse ; être trop montent de soi est une
sottise. M.me 'DE Saexe.
La fête do 15 aoâtàAngrogne.
La Conférence des Vallées a décidé de
Convoquer tous ceux qui le peuvent, tant
du Val Luserne que du Val Pérouse, à
Angrogne, pour y célébrer la fête annuelle
dans une localité particulièrement riante
et intéressante à la fois. Ceux d’entre les
lecteurs de l’Echo, qui ont eu la patience
de nous suivre dans nos promenades jusqu’au Vëngie, n’ont pas besoin qu’on leur
répète qu’Angrogne est le centre, le cœur
des Vallées, au point de vue tant géographique qu’historique. Il suffit de nommer,
sans commentaires, la Porte d!Angrogne,
Roccia Manéovd, la Vachère, la Rochaüle,
Pradutour, le Palaï, le Toumph Sacchet, etc.
^ Le cœur d’Angrogne est, â son tour, le
ravin du Vëngie, avec la Ghieisa dlâ tâna.
C’est là que nous sommes tous invités à
nous rendre.
Les Martinencs, qui ne craignent pas
une forte marché, récompensée par de
beaux panoramas et par une journée
pleine d’intérêt, feront bien de partir de
chez eux la veüle pour aller, par Las Arà
et Peumian, dormir à la Vachère, ou bien,
depuis le Perrier, par le Linsart, le Barri
de l’Ours et Turinet, atteindre la Gavia
de Ridaret, passer le Co'ület' de Souiran
,^t de là, descendre, pour la nuit, dans un
des nombreux chalets ou hameaux d’Angrogne. Le lendemain matin, la Via Nova
— qui portait déjà ce nœn il y a trois
siècles — les amènera, par une douce
pente, jusqu’à Seitoureite et à la Fontaine
de la Barbotta ; après quoi, il faudra s’engager dans la muletière pierreuse, qui
descend obliquement et amène, en une
vingtaine de minutes, à Prassuit, L’emplacement choisi pour la réunion se trouve
au couchant de ce hameau, au-dessus de
la route qui conduit, presque horizontalement, â la Ghieisa dlâ tâna; une bonne
fontaine coule au pied de l’endroit choisi.
De l'Envers Portes, on peut suivre un
des divers sentiers, qui montent à la Sea
d’Angrogne, et de là descendre, sans même
suivre de trace, à travers bois et prés,
jusqu’à ce qu’on trouve la Via Nova; ou
bien encore, par le haut de Rocheplate,
pa^er à Barma l’AUera et au Bric des
Boules, contourner le pied des Barioles
jusqu’à la Ciava et descendre par un
des nombreux chemins qui tendent vers
Angrogne.
Le chemin le plus fréquenté et le moins
pénible, pour qui vient du Val Pérouse et
de Prarustin, est celui de la Collette par
la Fontaine du Beurre et la Porte d’Angrogne d’où, en traversant la région la
plus peuplée du vallon, on arrive au Verne
— où Jahier et Janavel avaient mis leur
camp en 1655 — et de là, en peu de minutes, à FVassuit.
, Depuis la Vallée du Pélis, le meilleur
chemin à suivre est la route habituelle
d'Angrogne, en passant à l’église romaine,
puis aux Albarins, d’où l'on atteint l’endroit fixé sans monter à Prassuit, mais en
coutournant le pied du plateau où est
placé ce hameau.
Les abords de la Ghieisa dlâ tâna ne
permettent pas d’y réunir une nombreuse
assemblée ; mais il sera aisé de s’y rendre,
en dix minutes, après la réunion.
Cet amas bizarre de rochers, qui ont
roulé l’un sur l’autre à une époque antédiluvienne, ménage de nombreuses cachettes. La plus grande et la plus connue
porte le nom de Ghieisa dlâ tâna, parce
que les deux grandes parois de roches, qui
se touchent par le haut, en font comme
la nef d'une cathédrale, éclairée d’en-haut
par trois larges fissures, qui s’ouvrent
parmi le feuillage des châtaigniers. Le
nom d’église est aussi dû à ce qu’elle a
servi de lieu de culte secret, au temps
des persécutions.
L’entrée de la Ghieisa dlâ tâna ne présente aucun danger ; elle est seulement
quelque peu incommode, en tant qu’elle
exige de se courber bien bas, presque de
se traîner par terre. Qui ne connmt la
description, qu’en a faite De Amicis dans
ses Termophli Valdesi ? Mais, après quelques pas faits dans l’obscurité, on se relève tout étonné de se trouver dans un
local si vaste et si clair.
Ce paysage, tourmenté, si différent des
beaux prés qui s’étendent au-dessus, a fait
naître mainte légende, où les fœs et les
sorciers jouent leur rôle tour à tour, ceuxci malfaisants, celles-là bienveillantes envers la race humaine.
Au pied du ravin, sur la route de &.intLaurent au Serre, se dresse, fière et pittoresque, la Roccia dla Fantina, ou roche
de la fée, chère aux jeunes gens qui recherchent les nœuds de l’hymen.
Non loin de la gratte, vers le Serre, on
trouve les beaux prés ombragés de Chanforan, où s’assembla le fameux synode,
dans lequel les Vaudois adhérèrent à la
Réformation, et où ils votèrent rimpression de la Bible, dite d’Olivétan.
Mainte autre localité des environs rappdle des souvenirs chers à tout cœur vaudois. Mais n’anticipoœ pas;! J. J.
“Sonner la trompette,,.
Nous avons longuement hésité avant de
faire une place à l’artide d-dessous qui,
apparemment, tendrait à rouvrir une polémique que nous avions brusquement
tranchée, pour de puissantes raisons.
Après une deuxième et même une troisième lecture, après avoir retranché tous
les passages, toutes les phrases de « saveur » plus particulièrement polémique,
nous n’avons plus trouvé dans l’artide
Muston qu’une « mise en garde », une
exhortation fraternelle à la prudence, que
nos Pasteurs surtout vont lire et méditer
avec la plus grande attention, vous ne
saurions en douter. Ils verront par là que
la question de doctrine proprement dite y
est à peine mentionnée, et c’est ce qui va
justifier l’insertion de cet article aux vues
larges et aux remarques tout particulièrement sensées. Réd.
Un des reproches que nos frères catholiques romains nous font souvent, à nous
protestants, c’est que si eux ont un Pape
le Protestantisme en a autant qu’il compte
d’adhérents. En outre, chaque protestant,
nous disent-ils, porte en son sein un petit
Luther et se sent appelé à réformer non
seulement notre foi catholique, mais la
foi réformée eUe-même; aussi voyez-vous
pulluler à l’infini ces sectes, qui toutes
justifient leur point de départ et leur raison d’être par un appel à une plus fidèle
interprétation des Saintes Ecritures.
Dans la plupart des cas cela est dû au
fait qu’un chrétien qui s’est fait une conviction personnelle sur tel passage, ou tel
ensenü)le de passages de l’Ecriture et en
2
;;.C ‘ V>'. Vf : •■'i'Ti’'-•'■ ■ ■■'■•■U'''; :' ■■■ / ; v> ;,,;r-{^..-;v-'/;H-;fy‘:-i : V'- ... , ' '-^
t, i-.ij?# -,
■ ir l„^^i^g^^'î■vt■'li¿l•■^■.■,■
a conclu, pour son compte, à un «isei^ement doctrinal défini, sent le besoin de
communiquer au dehors et de faine prévaloir son point de vue, d’abord auprès de
ceux de sa communauté, et ensuite, à tout
chrétien qui veuille l'écouter.
Pour cela il faut souffler dans la trompette plus retentissante, dont les notes aigues sont : amour — sans acception de
personnes — à la vérité, fidélité inébranlaHe à la Révélation divine, courage viril de rompre avec les erreurs
traditianneUes.
Tout cela sonne bien, mais c’^ dit et
répété par des frères qui sont aux antipodes, quant à leurs points de vue particuliers, qui se contredisent joyeusement,
voire même se critiquent d’avoir sonné la
trompette sur leur conception spéciale!
Lorsqu’on a le privilège de se trouver
associé ’à une Bghse chrétienne, comme
l’Eglise Vaudoise, qui a des siècles de traditions purement évangéliques, reconnues
telles unanimement par toutes les Eglises
sœurs, issues de la ORéforme, on peut s’abstenir de sonner de la trompette, sur un
IJoint spécial, comme celui du Baptême
des adultes, par exemple, d’autant plus
que dans sa largeur chrétienne elle ne
l’exdut pas.
Qu’il soit bien clairement établi qu’il y
a une grande différence entre le respect
pour toute opinion personnelle de nature
doctrinale, exprimée en particulier ou publiquement sans prétention de la faire aussitôt accepter comme une urgente réforme
au sein de la commxmauté à laquelle on
appartient, et le coup de clairon qui veut
faire marcher tout son monde au pas
qu’on vient d’embrater.
La hâte qui talonne certaines personnes ne peut se commimiquer, — si respectables que soient leurs bannes intentions,
— à la grande majorité (1) à’une Eglise
qui sent bien moins le besoin de rouvrir
d’interndnahles discussions doctrinales que
de s’appliquer à réaliser toujours plus fidèlement la vie de Christ dans chacun de
ses membres, qui sent sa grande responsabilité de rendre un témoignage vécu, vibrant et conquérant au sein du peuple qui
ne jouit pas encore de la pleine lumière
de l’Evangile.
Je n’ai garde d’oublier que c’est justement au nom de cet Evangile, de cette
source de vérité, que certains frères, qui
croient y avoir vu plus clair, revendiquent
le droit de redresser ceux qui, pour une
cause ou l’autre, semblent s’être éloignés
de ses enseignements.
Mais gardons-nous d’emprisonner les Paroles de vie de l’Ecriture dans nos con’ céptions de l’heure, en les appauvrissant,
ou en en restreignant la portée, en oubliant
le temps, les circonstances, les lieux où
eUfes furent prononcées et écrites.
Si on nous défie de trouver dans l’Ecriture un ordre précis et explicite de baptisér les enfants; nous répondrons : Montrez-nous un ordre de changer le repos
du dermer jour de la semaine en celui du
premier; et pourtant, en observant le
dimanche ils sentent d’être tout à fait
dans le courant de la pensée chrétienne.
Donc, on ne résout pas de pareilles questions par un coup de trompette.
Alors voulons-nous embarquer nos cours
ecclésiastiques ou notre corps pastoral dans
d’interminables discussions doctrinales ?
'Aujourd’hui ce sera sur le Baptême, demain sur l’Eucharistie... avec quel résultat
pour le progrès de notre vie spirituelle et
l’avancement du Règne de Dieu dans notre patrie ?
Le Doyen Inge écrivait dernièrement :
« L’histoire de l’Eglise chrétienne devrait
être une biographie de tout ce qu’il y a
d’idéal ; elle est au présent l’histoire de
controverses et de confessions de foi ».
Ne contribuons pas à maintenir un état
de choses qui a paralyæ et paralysera
toujours les plus saintes énergies productives du christianisme.
C’est avec cet esprit que dans nôtre récent article : « Généralisations hâtives »,
(2) nous souhaitions que nos collègues ne
mettent pas le camp en émoi, sous prétexte
EEd.
de corriger des &rrmrs ésctrinales d’une
Egfee, qui n’a pés attendu à aujourd’hui
de mettre, à l’aîi^ toute$ les consciences
chtétiemes par mn, équitable largeur. Î
Il n’y a pas de contradiction, de lâcheté,
de craintes exagérées, de compromis ni
d’opportimisme de notre part, mais nous
avons écrit dans un esprit de paix confessionnelle et d’amour fraternel.
Arthur Muston.
Oiii! la Mn lie r[iyliii.
(1) f,2) C’est nous qui soulignons.
{La correspondance ci-dessous, viei'le de
deux mois environ, ne nous est parvenue
que tout dernièrement. Red.).
Asmara, 17 juin 1928.
Monsieur le Directeur de i’Ekiho,
Il y a bien longtemps que je désire vous
transmettre quelc[ues nouvelles d’ici pour
votre journal, certain que bon nombre de
Vaudois les liront avec intérêt, comme provenant de la Mission Evangélique de l’Erythrée, où depuis plusieurs années travaillent dœ Vaudois.
C’est avec beaucoup de joie que nous
recevons toutes vos preuves de sympathie
fraterndle et chrétienne. Et je ne veux
plus tarder à vous remercier tous pour le
bien que vous nous faites, surtout par le
moyen de nos jeunes et infatigables amis
de la Pra del Torno. Cette année aussi
nous avons reçu une preuve tangible de
leur activité en faveur de l’œuvre de Dieu,
et nous leur en, sommes toujours plus
reconnaissants.
La tâche principale confiée aux missionnaires italiens vaudois, est celle de l’école.
Travail d’éducation surtout, toujours délicat et bien souvent pénible, mais qui.
Dieu merci, ne manque pas de bons
r&ultats.
L’année dernière nous avions â l’école
d’Asmara environ 270 écoliers, comprenant
deux classes préparatoires (Asile) et les
cinq premiers cours élémentaires. Les écoliers maintenus par la mission dans l’in- |
ternat étaient au nombre de 60 ; pouy
quelques-uns, les parents, en s’imposant
parfois de vrais sacrifices, ont payé en
partie leur entretien, ce quii est bien
encourageant.
En dehors de 79 Coptes, 6 Catholiques
et 3 Musulmans, les écoliers étaient fils
d’Evangédiques. Nous avons 6 heures journalières d’école, desquelles 3 d'italien et
3 dans les langues indigènes : le tigraj,
l’amhara et, jxsur ceux de cinquième, le
gheéz (langue mère, comme le latin pour
nous).
En général ils sont intelligents, apprécient l’instruction et profitent des leçons
de leurs maîtres.
Les internes, en plus des leçons à l’école,
ont des heures spéciales d’études et de
travail manuel.
Les uns ont les différents services d’ordre et nettoyage, les autres s’occupent du
jardin et du verger qu’üs doivent invariablement arroser chaque jour pendant la
saison sèche (ce qui veut dire à peu près
neuf mois de l’année!). Une dizaine se
rendent utiles à la typographie dans les
deux branches principales du travail : composition et reliure.
Depuis 1885 la Mission de l’Erythrée
est pourvue d’une typographie, ce qui lui
a permis d’avoir une assez grande influence en dehors des stations missionnaires et parmi les différents peuples
éthiopiens.
Les publications distribuées se chiffrent
par plusieurs dizaines de milliers, et sont
l’œuvre des missionnaires suédois qui se
sont adaptés à des études longues et patientes de ces langues (non moins de huit).
L’année dernière nous avons eu le plaisir d’avoir tout le Nouveau Testament
publié pour la première fois en langue
cunama.
Nous venons de publer mi gros volume
d’obstétrique, rédigé en langue tygraj par
la vaillante doctoresse Mjne De Pertis.
Volume enrichi de plus de 200 dichés, et
de première nécessité pour les femmes de
ce peuple.
Dans peu de temps nous, auroite âussi
’la seconflfe édition d’une'grande histoire
saiftte, iflustrée, en lanfUe amhara,
-if . ÎÎbus fournissons aussi de li'l'^’' nos
Missions sœurs de l’Ethiopie et de l’Oltre
Giuba (Somalie italienne).
* * *
Cette année est très pénible pour les
populations de l’Erythrée qui ont eu la
presque totalité de leur dernière récolte
dévorée par les sauterelles, et nous avons
dû adresser un api)el spécial aux amis de
Suède iKRir venir en aide aux plus pauvres, qui bien souvent tombaient d’inanition. Dieu veuille que cette année les ré- •
coites soient abondantes, pour sauver ce
peuple de la,famine ! Le Gouvernement a
beaucoup aidé dans les villages et actuellement il se préoccupe de détruire les œufs
de sauterelles et les multitudes de ces insectes néfastes qui ont fait leur réapparition dans plusieurs localités de la Colonie, ce dont la population lui est infiniment reconnaissante.
Dernièrement un grand deuil a frappé
la Mission : la mort du vieux et bon
pasteur-missionnaire Anders Svensson. Il
n’avait pas encore trente ans lorsque, le
7 mars 1877, il débarquait à Massaua. Ses
compagnons d’œuvre y étaient depuis le
1866, et quelle joie fut pour lui de pouvoir
célébrer, tout de suite après son arrivée,
la Sainte-Cène avec trois des premiers
évangélisés.
L’année suivante M. Svensson partait
pour l'intérieur de l'Ethiopie. Après un
voyage de 22 jours à dos de mulet il
arriva à Debra-Tabor, au sud de Gondar,
non Icân du lac Tsana, où était campé
l’empereur Johannes. Dans l’audience que
celui-ci lui accorda, le vaiUant missionnaire
pérora la cause de l’évangélisation, qui,
malheureusement, ne toucha pas le cœur
du prince.
Quelque années plus tard, il entreprit
un voyage non moins périlleux à cette époque. De Moncullo, situé à sept kilomètres
de la côte de Massaua, il s’aventura dans
le désert torride de la Dankalie pour atteindre Harrar, et y employa non moins
de deux mois. Pour la plus grande partie
du trajet il se servit de chameaux ; et je
me souviens de l’avoir entendu dire qu’au
retour, l’indigène Michel Negassi (frère
de Debbas, qui étudia à Florence) souffrant la soif et les fièvres intermittentes,
pendant les sept derniers jours perdit la
parole.
L’année dernière, lorsqu’il célébrait le
cinquantenaire de son arrivée en Afrique,
il partit pour Adis-Abeba où S. A. I. le I^s
Tafarri l’avait invité à ses frais. De là il
se rendit en Suède qu’il n’avait plus revue depuis le 1912 et ne retourna à la
station de Zazega qu’au commencement de
décembre dernier. Tout le monde le revit
avec plaisir!...
Le matin du 4 juin, après 12 jours seulement de maladie, le vaillant octogénaire
expirait.
Ses funérailles, qui eurent lieu le lendemain matin, furent imposantes pour le
nombre et la qualité des personnes qui
y prirent part. M. Jwarson, en sa qualité
de directeur de la Mission, fut le pasteur
officiant. Après le bref et solennel discours
du Directeur, l’Archimandrite grec prononça une prière.
Sur la tombe, notre docteur M. De Pertis, prononce un discours en italien. Avec
une grande émotion il rappelle te 51 années de travail de celui qui nous a quittés ; « Par tout ce que nous savons de
lui, sa vie a appartenu, comme son souvenir maintenant, à cette nombreuse foule
d’amis qui lui étaient intimément unis
dans l’idéal missionnaire, et qui l’aidèrent
dans son travail».
La vie du pasteur Svensson est spécialement liée à cette première Colonie itajlienne, que lui-même vit naître. En 1885
il fut un des premiers Européens qui souhaitèrent la bienvenue au commandant de
l’expédition, colonel Saletta, et saluaient le
tricolore qui flottait pour la première fois
sur te côtes de la mer Rouge. Tricolore
qui apportait au milieu des populations
troublées, là sécurité et ila liberté det
vaii aussi pour la Mission suédoise,
sioh îïui avait pu s’établir -auparavaîftï à î
MimStfllo, grâfee à la générosité de’li
grand chrétien et soldat que fut Goi
Pacha.
Grâce à ces qualité éminentes, M.’
Svenæon se captiva l’estime des généra
et des gouverneurs qui se succédé
dans le gouvernement de cette Colonie.;^
Il succéda au père Lundhall dans la
rection de l’école... et eut le bonluefl
4’avoir, parmi ses anciens élèves, des ch;
tiens mûrs et de vrais collaborateurs
la Mission en Erythrée et en Ethiopie.
Pendant 30 ans il fut le directeur de
Mission. Son zèle ne connut pas de défi
lance; jusqu’à l’année dernière il pi
toujours part aux réunions de la jeunes^
Que le Seigneur nous aide à rapi>el(
cette longue et féconde vie missionnai;
pour nous rendre plus dignes de son so^
venir, et nous consacrer plus complètemei®
à Lui...
Agréez, Monsieur, l’expression de m£^
estime. 'Votre dévoué E. Ganz. 1
I
(I
Le XIX>“® Congrès international contil
l’alcoolisme aura lieu à Anvere, du 20
25 août, sous le haut patronage du
et de la Reine de Belgique et du cardinî^i|
archevêque de Malines. Président d’hq|E
neur : M. Henri Gaspar, premier ministl^^
Les plus hautes personnalités de la
giques ont envoyé leur adhésion, ainsi
te représentants des religions catholiqu^f
protestante et juiva ?’|
Ce Congrès n’aura plus à traiter les
questions de base, désormais définitivemeiiti
résolues entre te divers courânts anti-al~'
cooliques, mais il traitera quelques pointSi
spéciaux au point de vue strictement,
scientifique et dans leurs détails les plus
minutieux.
Nous trouvons à l’ordre du jour la ques#
tion de l’alcool au point de vue éconoitiiqpi©
dans le rapport du prof, M.Üe An1
pulo, docteur ès sciences politiques et char-\
gée des recherches par l’institut de socteq
logie Solvay; le prof. Laitinem apportera'"
ses expériences personnelles sur l'héréditii^^
par alcoolisme par des communicatioïSS’:!
spéciales sur la perméabilité des méninges.;
des alcoolisés et sur l’excitabilité de l’efi-'v
veloppe cérébrale parmi les descendants;*
d’alcoolisés...
On fera également une large part ai
problème de la diffusion et de la pop
risation des produits non alcooliques dérif
vés des fruits et du raisin, un sujet où
directeur du Secrétariat National itali
contre l’alcoolisme, M. l’ing. Pastorello, ap^
portera le fruit de ses expériences, et
sa comipétence spéciale. La liberté persoi
nelle en rapport avec les restrictions coO|
tre l’alcoolisme ; te résultats de la pro|
hibition américaine d’après te statistiqu
du prof. Feldmann ; le sport et l’eilcool
l’alcoolisme en Russie : voilà encore tou'
une série de sujets d’actualité qui seroi
traités par les compétents...
Quelques Italiens ont déjà assuré leu||
participation au Congrès, et il est à sopì
haiter que les centres principaux de
ture hygiénique et de prévoyainçe social«
y soient représentés.
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¡HRONIQUE VAUDOISE.
W:
ICAGO. Notre Colonie de Chicago
de faire une . perte sensible par le
à l’âge de 54 ans — de M.me
^rie Grül, originaire de Pral et sœur,
ire autrœ, de M. Pierre Griglio, pasteur
ew-york.
A. Tron, qui lui avait rendu visite
Jjrs'' de sa dernière et bienfaisante tournée
iiix EtatlUnis, se plaisait à faire remarier combien notre sœur, en dépit de ses
lies années d’Amérique, était restée
yise. Il faisait allusion, sans doutk
manières extérieures de notre sœur,
fen profond attachement aux traditions
^^ux usages de son pays natal, mais
à sa cordialité. Car Marie Grill a été,
contredit, une personne au cœur
et généreux. Toujours prête a conuer pour toute bonne œuvre (joyeuse; secondée en cela par son mari FranGriU), elle savait aussi se dépenser
SonneUement.
and le mal, qui devait l’amener au
au par une grave oipération, la traait déjà, elle accourait encore d’ici et
auprès de familles vaudoises visitées
la maladie, pour leur rendre les sérias plus urgents ainsi que les plus
ûbles.
jeunes gens vaudois, maintenant pède famille, qui ont été en pension chez
savent eux aussi de quels soins mdnuils ont été l’objet de sa part. « C’était
mère à tous », disait à sa sépulture
de ses anciens pensionnaires. « Elle ne
a pas donné de mauvais conseils »,
Itait im autre...
|Avec cela, d’une foi sincère et simple,
it d’une pièce.
funérailles ont été une démonstra>n de l’estime dont elle jouissait et... de
^ îprit de solidarité qui anime notre Cidole de Chicago, à l’heure de l’épreuve du
ins. « Il en est de même, ou à peu près,
le fois qu’un des nôtres s’en va»,
ius a-t-on dit. Quoi qu’il en soit, Vauet. autres membres de la Première
Se Presbytérienne Italienne à laquelle
;re sœur s’était rattachée, voisins caïques, fournisseurs..., tous étaient là;
non seulement 'à l’église le jour du seriçe funèbre, mais aussi dans la vaste salle
P .^entrepreneur, le soir précédent,
fte service (où de beaux chantS' et de
*ants messages se sont alternés) a été
>dmt, en anglais par le i)asteur Meriti, et en italien par le pasteur en refaite M. Ph. Grill et par le pasteur de
I Moody Italian Church M. A. Scorza ;
quels, comme à tous, la famille affligée
l'^^enouvelle, par notre moyen, ses remerciel^l^nts sincères. iir, x.
¿ LA TOUR. Mardi 14 ç. à 5 h. 30 de
’après-midi àüra lieu, daris le cimetière de
Tour, une touchante cérémonie à làlelle sont particulièretftent conviés les
j.^pnibreux amis do fêü M. Henri MeiUe^.
anciens paroissiens de La Tour. Ilf
^aoit d’un service religieux au moment de
m
:-||)8unir « dans la terre sacrée qu’il aimait
T^un amour si fidèle et si pur» les ceàll ^es du toujours regretté pasteur ^ prpf^eur Henri MeiEe — qui rejjosaient jusI |mici à l’étranger — à celles de sa comkfiSgne dévouée, M.me Emilie MeiUé,
•r-^EEes sont très nombreuses les persoré
®®"qui, n’oubliant pas ceux qui l^f ont
du bien, tiendront à donner à la méI. de M. Henri Meille, cette dernière
Î^uve de reconnàiæance. Nous croyons
I ®S|^ner que la famille serait tout partiI- ^ferement reconnaissante envers ceux
! ^ pourraient apporter avec dkt quelques
E. fraîches pour couvrir la tombe.
Concert. Nous aurons le plaisir d’epsamedi 18 août, à l’Aula Magna
"^Collège, le célèbre violoncelliste M. Marco
^rot, un enfant des Vallées qu’on a
I ^ucoup apprécié et qu’c» 'apprécie Hans
patrie et à l’étranger.
¿^*1 exécutera un riche! programme et
* 'vaillamment secondé; par le pianiste
Jcv^'Q^annj Antonellini, Ijii aussi très fa|^^^^l®inent connu parmi nous.
P^lic ne manquera pas d’accourir
nombreux à cette ealécution musicale
.x.‘
dont la parfaite réussite est assurée d’ores
et déjà.
Les biUets (L. 10 les premières places
L. 5 les deuxièmes) sont en vente au Café
Roma, « Bottega délia Cárta », « Tabaccheria » des Appiots et à la « Farmacia Internazionale » doct. Gagna.
MARSEILLE (Retardée). Un tragique
accident vient de plonger dans le deuil
cette grande famille qu’est l’Union Valídense de Marseille. Mercredi, 18 juillet,
M. Amédée Pons pilotait une automofflle,
quand, arrivé sur l’avenue du Prado, brusquement l’auto capota. Blessé mortellement, notre frère fut immédiatement transporté à l’hôpital, mais hélas ! la mort
avait dqjà fait son œuvre. Le départ prématuré de notre frère plonge dans la tristesse l'Union toute entière.
Né à Maneille, M. Amédée Pbns était
âgé de 40 ans, et était employé à l’hôtel
de Nœtiües en qualité d’interprète. Membre actif et dévoué de notre Union Vaudoise, il laisse parmi nous Un vide que
seuls ceux qui l’ont connu peuvent apprécier. Nous tenons 'à exprimer à la compagne de celui qui nous a quittés, toute notre sympathie et l’assurer de la grande part
que l’Union Vaudoise prend à l’épreuve qui
vient de la frapper. Ifieu seul sait panser
les blessures du cœur, et c’est à Dieu que
nous confions notre sœur si cruellement
éprouvée. David Pontet.
SAINTtJEAN. Trois de nos frères nous
ont quittés pour une patrie meilleure ces
deux dernières semaines. Bicca Jean, des
Bonnets de La Tour, décédé inopinément
chez des parents à Saint-Jean, le 20 juillet, à l’âge de 00 ans. Pierre Gay, des Gonins, entré dans son repos à l’âge de 69
ans, le 2 c., et Jean Postre, âgé de 82 ans.
Le départ de ce dernier est une perte
sensible pour l’église dans laquelle il a
exercé les fonctions d’ancien pour le quartier des Dannes depuis une dizaine d’années. C’est une belle figure de vieiiard
aimable, bon Vaudois de la vieille roche qui
disparaît, et qui laisse un exceüeht sou■ \œrar. La fcnile qüT moPHipagTia jusqa’àu
champ du repos, le 4 c., est un témoignage
certain de l’estime et de l’affection dont
il jouissait de son vivant.
Que ces trois famiUes en deuil reçoivent
encore ici l’expression de toute notre
sympathie.
Les services funèbres ont été présidés
par le Pasteur de la paroisse avec le concours de MM. Gardiol, Revel et Rostagno.
— La chaire a été occupée, le 22 juillet,
par M. le pasteur émérite B. Gardiol, et
le 5 c. par M. Marauda, que nous remercions encore vivement. Le culte principal
sera présidé, dimanche prochain, par M. Rostagno, dé Brescia.
— La vente annuelle de la Société « Le
Printemps » aura lieu mercredi 22 août,
à 3 h, pom., dans la Maison Vaudoise des
Blonats.
Nous esi>érons que de nombreuses personnes voudront bien concourir au succès
de la vente dont le produit ira, comme
par le passé, au profit de l'évangélisation
et des missions. l. c.
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LE nGE DI smi« <F.U>.
-Dans la matinée de mercredi, à l’heure
où le journal était pressque entièrement
composé, les journaux nous ont apporté
la navrante nouvelle du naufrage du submersible «F. 14» de notre marine de
guerre, qui eut lieu le 6 c. dans les eaux
de Pola. Eperonné à la poupe par un
chasse-torpilleur, le sous-marin coula à pic
à 42 mètres de profondeur. Le commandant de la place maritime de Pola, mit
aussitôt tout en œuvre, pour ramener le
sou»iniarin sur l’eau, et après des efforts
surhumains, on parvint à le faire remonter. Malheureusement, les 29 hommes de
l’équipage et les deux officiers qui les
cominandaient furent, du premier au dernier, trouvés morts par asphyxie.
C’est un grand deuil national et un
deuil tout particulier pour notre Eglise
Vaudoise pui^ue l’un des deux officiers,
le «guardiamarina » Sergio Fasido est fils
de notre pasteur de Catane, M. Giuseppe
Fasulo. Quel coup pour les pauvres parénts et combien noiK sympathisons avec
cette chère famüle, si tragiquement éprouvée, que nous recommandons de tout notre
cœur au Dieu des consolations.
Nooïelles religieuses et faits divers.
Chaldée. Vers le milieu de juin, le
«British Muséum» exposera les objets
qui viennent de lui parvenir en 42 caisses
expédiées par la mission archéologique qui
tiavaille en Irak, à Beisan (le Bethshan
de l’Ancien Testament), sur la rive occidentale du Jourdain.
Les découvertes de la mission que préside M. G. Léonard Woolley sont d’une relaarquable importance. On. a mis à jour
neuf édifices sacrés, dont un temple canainéen dédié à Mekal (l’ardent dévorateur),
divinité jusque-là inconnue et dont le nom
doit avoir quelque rapport avec l’intense
chaleur de la région. Le dieu est représènté par l’image d’un homme barbu assis
sur un trôine et tenant dans sa main
droite le sceptre du bonheur et dans sa
main gauche le symbde de la vie. La statue est ornée d’emblèmes floraux et de
nombreux hiéroglyphes. Le temple remonterait à l’époque du .pharaon Thoutmès III
(1501-1457 a. C.), cest à dire à un temps
sur lequel on n’avait jusqu’ici aucuïïè donnée. Un temple voisin, dédié à Une déesse^
démontrerait, par divers ornements, que
l’ophiolâtrie (le culte des serpents) existait en Chaldée en ces siècles reculés. On
a également découvert un autel portatif
en basalte portant une croix aux extrémités bosselées, chose toute nouvelle pour
l’archéologie palestinienne
Le professeur Alan Rowe, qui a dirigé
les fouilles de l’exercice 1927, estime les
trouvailles faites comme d’une valeur exceptionnelle, car elles révèlent une civili^
Sation qui peut disputer à celle de l’Egypte
le privilège de l’ancienneté.
(Evangüe et Liberté).
Russie. Un musée de Vathéisme. Une lettre de Moscou à la Germania, dit la Reformierte Schweizer Zeitung, donne des détails importants sur la campagne que
mène le bolchevisme contre la foi en Dieu.
Après avoir constaté que, sur ce ixiint,
les dix premières années du r%ime soviétique n’ont pas abouti à des succès notoires, l’auteur poursuit ; Ce que les dix
premières années n’ont pu réaliser, les
dix années qui suivront doivent l’accomplir. L’organisation de combat athée s’est
plus solidement armée. Elle s’est créé un
service de presse très actif, elle a recruté
tout un personnel de publicistes pour inonder le pays de ses brochures et pamphlets,
et va reprendre son activité avec une énergie nouvelle.
On a ouvert à Leningrad un musée de
l’athéisme, le seul de ce genre existant
actuellement sur la terre, où se trouve
rassemblé tout le matériel contre Dieu.
Cet établissement est largement ouvert et
il arrive que 500 personnes le visitent en
une journée. Il s’y trouve une étrange collection de toutes les divinités (jusqu’à
Mussolini !), et de toutes les pratiques religieuses de tous les peuples et de tous les
temps. Ce pêlemaêle a pour but de faire
perdre au peuple toute foi en un Dieu, en
des livres sacrés et en des icônes saintes.
Par des tableaux horribles et par la vue
des instruments de torture dont se servait
rinquisition, on s’efforce de soulever les
âmes contre la religion et de la représenter comme la chose du monde la plus inhumaine et la plus monstrueuse. Les gardiens du musée, triés sur le volet, sont
attentifs aux remarques des visiteurs, pro
voquent même leurs questions, et saisissent le moindre prétexte pour donner un
petits cours d’athéisnïe...
Malheureuse Russie! Puisse la de
Efleu lui parler plus haut que la voix de
ses maîtiBS ! ;
J«n Caitwa. dlrectanr-rmsouabU
T*m PallU;* - Imprimeria Alpin*
SÉvÉRiNE et BusA Ribet remercient les
nombreuses personnes qui ont voulu honorer la mémoire de leur cher onde
JEAN PASTRE
décédé aux Marauda - Luserne SmM-Jean
-le 3 aaUt 1928, à l’dge de 82 ans, en accompagnant sa dépouille mortelle au champ
du repos; et d’une manière toute spéciale
les pasteurs MM. Em. Tron, L. Rostagno
et B. Revel, pour le beau témoignage
rendu au cher disparu; les voisins qui les
ont aidées et soutenues dans leur épreuve.
Marcel et Adèle remercient vivement
toutes les personnes qui ont pris part à
raccompagnement funèbre de leur chère
mère
iwifi Kim a mi.
Ils adressent un remerciement spécial à
toutes les personnes qui, de quelque manière, leur ont témoigné leur sympathie.
Torre Pellice, le 7 août 1928.
Mercredi soir. à 10 heures, après une
longue et doulxmreuse maladie. Pieu a
rappelé à Lui, à l’âge de 63 ans.
HiUlt!lllll
femme du concierge de la Maison Vaudoise de La Tour.
Le mari et les enfants, profondément
affligés, en donnent la triste nouvelle.
L’ensevelissement aura lieu vendredi
lO août, à 4 heures pom., en partant de
l’habitation de la chère défunte.
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Fleurs en souvemr du regretté ancien
Jean Pastre, pour l’Asile des VieMards de
Saint-Jean.
M.mes Sévérine et lElisa Ribet, Cartelle
du « Prestito del Littorio » de L. 200.
M.mes et Mrs :
Arthur Peyrot et ses enfants L. 20,—
B. Reivel, pasteur » 10,---:
Giorgio Trossarelli » 10,—
Marie Decker » 10,—
Fanny Peyrot-Züreher » 10,—■
Marie Viglielmo » 5,—
Total L. 65,
Abonnements payés et Dons.
1928 : Garnier Marie, La Paz (39)
- Boutin Marie, Nice, 1929 - Garnier J. P.,
Colonia S. Gustavo, 1929 - Tron J. P., NewYork (1) - Bertalot Henri, S. Germano Chisone - Gevroz Claudio, Verrfe ~ GriotGriset, Pinerolo (1) - Rev. J. B. Bisceglia,
Kansas City Mo. - Malan E., Torre Pellice
- Ernesto CoTsani, Genova (2i" sem.) - Beux
Auguste, New-York - Claudel Susette, Philadelphie (2" sem. 1928 et 1* sem. 1929)
(1) - Thièle Henriette, New-York (1) TrWi Jean, Id. (1^ - Tron Robert, Washington (2® eem. 1928 et 1" sem. 1929) (1) Rcistan Filippo, Neui-York - Stale J. D.,
ft
‘'li ,
, ’i,
4
Goffrane (Neuchâtel) - Gougn Davide,
Torre Pellice (2) - Türck-Bounous Lina,
Pinerolo, et 1929 - Adele Ansermdn, Aosta
- Mantica Alessandro, Messina - Gay Matilde, Torre Pellice - Bonnet Hélène, Angrogna - Parise A. H., New-York et 1° sem.
1929 - Ribet prof. G., Torino - Blanc-Bertinat
M., Genève (1), - C. Rodio, Brinzio - Salomon Pablo, Tarariras (1) - Rostan Fr£mcisco. Id. (1) H Vinda Felipe Gardiol, Id.
,(1) - Coïsson Pablo, Id. (1) - Rostagnol
Esteban, Id. (1) - Rivoire Guido, Id. (1) Mûris David, Id. (1) - Benech J. P., Colonia (1) - Mondon Vueda, Id. (1) .
(A suivre).
Institutions Hospitalières Vaudoises.
Dons reçus pendant le deuxième trimestre 1928.
Refuge Roi Charles-Albert:
M.vies et M.rs: Auguste Coïsson, missionnaire, Afriiqi*e, L. 25 - AJdeUne H. Parise, NewYork et Ernestine Parise, Washington 187,50
- Marie Ribety New-York 60 - Sœurs iGeymonat, Id. 70 - Louis jQUrdan, Colonia Valjdense
(collecte à une conférence sur les Vallées
Vaudoises) 648 - Tourn Pierre, République
Argentine 100 — Supplément collecte de M.lle
Coïsson; H. Pertin, Cannes frs. 10 - Joseph
Porcier, Idi 5 ; au change L. 10,80 - Oscar Cambefort, Lyon, frs. 50 : au change L. 36,50 —
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Panchaud de Bottens, Vidi sur Gland (Vaud)
frs. 200 ; 732,60 - Henri Krahenbühl, Genève
50 - Emilia Frizzoni-Steiner, Bengame 200 Giulia Frizzoni„ Id. 100 - Robert Steiner, Id.
50 - Norina Frizzoni-Steiner, Id.i 50 - Luigia
Steiner-Frizzioni, Id. 50 - Rosa Coffari-Steiner, Id. 30 - ,Maria Steiner, Id. 50i - Eglise de
Brescia 100 - Id. de Coazze 60 - Id. de Gênes
200 - Meta GaUian-Bauer, Gênes 500 - Maddalena Larco, La (Maddalena 10,30 - Eglise
de iMilan, Via Fabbri 250 - Eglises réunies
(Vendredi Saint) lOO - Francesco Immovilli,
Reggio Emiiia 15 - Eglise de Rio Marina 75
Ooïsson-Pellenc, Rome 25 - Prof. Jeain Gardiol,
en souvenir de Mlle Suzanne Gardiol 200 EgLise de Suse 50 - Rosa Bartolueci veuve Lamberti 15 - Davit Paul, Fond de Bdbi 5
- iP. iB., Id. 25 - Josué Geymonat, Id. 25 K-A Iç, mémoire de sa mère», Id. 5 - 'Pontet
Timothée, Id.: 10 - Pftanehon Judith, Id. 4
- Berton Anna, Id. 5 - Mondon (Madeleine, Id.
5 - Grand Daniel, diacre, Id. 5 - Grand David, ancien, Idi 5 - G„ J., Id. 5 - Pontet
Paul feu Paul, Id. 10 - (Michelin Etienne feu
Paul, Id. 5 - Un ami, Id. 67 - Geymonat,
s(feurs. Fond de Bobi 15 - Geymonat Paul
feu Paul, Id. 5 - Veuve Albert For-neron, en
souvenir de son mari, La Tour 50 - Andréon,
Id. 20 - Paul iMargiujnti, Id. 50 - Burton, Id.
12,50 - Chev. off.: Marcarla, Id. 25 - Joséplrine
Bradlèy, Id. 2'S - Union des iMères et Jeunes
FiUes, Massel 60 - Marie Decker, Saint-Jean
10 - Les enfants de feu Laurent Travers, Id.
100 - Paroisse, Id. 250 - Anonyme, Id. 300 'Albertine IBertin, Idj 20 - Emilio Gay, en
souvenir de sa mère M.me Gay, des Boers, Id.
50 - Fratelli Turati, Id.„ «in occasione del
primo anniversario deUa morte del compianto
loro Genitore» 500 - Paroisse de Perrier-Maneille 25 - Prof. Josué Balma, Pignerol 20 Ragj St. Bertin, Id. 20 - Coïsson Alice, Id.
3 - Chev. Godine Cesare, Id. 20 - Long-RiVoire
Fanny, Id. 20 - 'Gardiol-Avondet Lydie, Id.
50 - AvV. St. Peyrot, Id. 50 - 'Paroisse, Id. 17
- Giov. Vicino, de Saint-Second,, Id., en souvenir de (M. Giuseppe Banchetti 50 - En souvenir de C. et P. H., Tron, Id. 25 - En mémoire du prof. Daniel Ricca, sa femme et .son
fils Guido, Mi, un titre Consolidato 5 0/0 de
Li 100 - Paroisse de Prambl 40 - A., G D. G.
et Uj G. Dj G., Id. ;5i0 - Gardiol Alexandrine,
Prarustin 5 - Fomeron Jacques, Id. 2 - Pasquet-Forneron Françoise, Id. IO - De Pasquale Caroline, Id. 3 - Parquet Henriette, Id.
6 - Jacobin Virginie, M. 2 - Gay Lidtó, Coularei, Id. 5 - Gay Emmanuel, Id. 5 - Paroisse
de Rodoret, 25 - Michel Alliaud, Saint-Germain, en souvenir de M.me Marie RevelPeyrot 50 - Charles Bounous, Id. 25 - (Marie
Avondet, Envers Portes 25 - G. A. 'BoldriniGay, Turin 50 - D’une amie (par les mêmes),
M. 3:5 - Madeleine iBonnety Id. 25 - Soc. An.
Italienne Venclû', Id.,, en souvenir de M.Uc
Marguerite PeUegiinl 2000 - Famille Cavegiia,
Vmar Pellica 50 - N. N., Id. 50 - Veuve JaUa
Catherine, Id. 10 - Veuve Dalmas Catherine
née Catalin, Id. 5 - Bertin-Maghit Jean Louis,
Id. 10 - Charbotnnier Marie, Piantà, Id. 10 Paroisse de Vfflesèche 20 - Id. du Pomaret 45
- T. Genicoiid, Pomaret 20 - Société de Couture, Id. ISO - Auguste Pastre, Id. 25 - Laurent Coïsson, Id. 5 - Philippe Peyrot, ex-instituteur, Id. 10.
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Elbano e Rosina, di A. Celli-Giampiccoli, 2® edizione .
Famìglia del Missionario, di S. Longo, illustrato .
Martiri ed Eroi, di F. Christol, illustrato
Parabole di Cristo, di E. Bosio D. D., illustrato .
Per la mente e per il cuore, di N. Donini .
Per non dimenticare, ricordi di alcuni veterani, di P. Bosio, illustrato
Più presso a Te, Signor........ di Giovanni Rostagno, in brochure .
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Storia della Croce, di F. Christol, illustrato........................
Viaggio in Terra Santa, di F. Bovet, illustrato . .
Vita di S. Pietro, di Teofilo Gay D. D................................
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