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Soixante-neuvième année - Anno XI®
20 Octobre 1933
N® 41
I.
Ç^aldese" ^
mìàcE OHAQ^ ViSîîOEEDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Ualie et Colonies italiennes ....
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Par an; Poor 6 moia
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-O- Le numéro: SO centimes O
Que toutes les choses vraies, honnêtee, justes, pures, aimables.^<, dignes de louange, occupent vos pensées ,(Pbü- 1^» 8).
' MD» U TU iMunn
passion religicnsc.
« J’éprou'vie une grande tristesse, et
,i’ai dans le cœur un chagrin continuel. Car je voudrais moi-même être
a,nathôme et séparé de Christ pour
mes frères... ». Romains IX, 2, 3.
Toutes les différentes passions qui peuvent ébranler le cœur humain ont un élémeint commiun de souffrance ; en effet,
l’étymologie même nous apprend que le
mot passion signifie .maladie, douleur.
Les passioins inférieures et répirouvables
telles que l’avarice et Tivrognerie engendrent une douleur stérile, tandis que celles
qui se raititachent à de nobles valeurs idéales, aiux principes de liberté, del justice,
de religion, et qui ne nous intéressent pas
uniquement par rapport à nous-mêmes,
mais auritout pair rapport à nos semblables
et à Dieu, suscitent en nous une douleur
sublime et féconde de bien pour nous et
pour l’humanité ; cette douleur enrichit et
ennoblit notre vie intérieure et inspire les
pliis grands sacrifices et les plus purs hé^
roïsmes. Socrate souffre et meurt pour
l’idée de vérité ; Gar ibaldi se donne entièrement pour la ca.use de la justice, pour
la patrie ; Jean Huæ .ne ..redoute pa^ le
bûcher par fidélité à ses principes religieux.
« « «
Dans le cœur de l’apôlttre Paul, de cette
nature ardente et généreuse, brûle la flamme d’une passion religieuse vigoureuse et
pure qui donne à toute sa vie un cachet
<le grandeur et d’héroïsme. La gloire de
Dieu : c’^ le noble principe qui a comme
une action magique sur le rœsort caché
de toute sa vie ; le salut des pécheurs :
c’est un asipect particulier de la volonté
de celui pour lequel il vit, c’est la noble
tâche pour laquelle il se dévoue sans
réserve.
Le chapitre IX' de l’épître aux Romains
nous dévoile la sublime profondeur de
cette sainte passion : l'Apôtre sait que par
le passé Dieu lai fait d.fescendre sur le peuple d’Israël les signes multiples de sa
grâce et maintenamt il a l’impression que
I ce peuple va être réprouvé. Cette persj i' pective lugubre qui trouble l’Apôtre à
bîlen des égards, remplit pour lui jusqu’au
bord la coupe d’amertume toujours inséparable de la passion, tefiement qu’il déclare : « J’éprouve une grande tristesse, et
j’ai dans le cœur un chagrin continræl » ;
* mais, conyne dans toutes les natures supériefures, la douleur, loin de le plonger
dans les sombres gouffres idu désespoir, le
transporte dans la pure atmosphère de
l’héroïsme et du sacrifice : « Je voudrais
nwn-même être anathème et séparé de
Christ pour mes frères ». Dans son amour
ardent pour ses semblables, il sent une
impulsion divine à périr pour les sauver.
Peut-on imaginer à la passion ime manifestation plus noble ? Mourir pour un
enfant, pour un être chéri, pour un noble
principe c’est, dans l’idée courante, le comble du sacrifice ; mais ici il y la bien plus :
être anaithème, séparé de Christ, signifie
être définitivement exclu de toute attente
de salut; or la simiple mort peut être
bravée dans certains cas sans crainte,
mais comment ne pas défaillir à la pensée
de vouloir notre propre damnaltîoni pour
le bien d’autrui? Et pourtant l’apôtre
Paul est prêt même à cela ; pour ce noble
but il sacrifierait non seulement ses biens
matériels, non seulement sa vie, mais encore le bonheur éternel de son âme ! Comme dit Calvm : « Les affections ardeUtes
ne regardent et ne oonsidèrenit autre
chose, si^ non le but auquel elles tendent ».
4: H»
Se sacrifier, aauffirir avec amour pour
servir à la joie et au sialut dés autres, c’est
ce qu'ont toujours fait les plus fidèles disciples de celui qui pleurait sur Jérusalem,
sourde à ses .appels, et qui a donné sa vie
pour nous tous : c’est ainsi que Jean Louis
Pascale quitte le milieu attrayant de Genève, sa fiancée, pour édifier dans la foi
les frères persécutés de Calabre et des
Pouilles et persévère dans la fidélité à son
Dieu jusqu’à la mort ; c’est ainsi que dans
lœ grandes yüles ü y a des personnes qui
pourraient briller dans xme société mondaine et qui vont dans les has-fondis à la
recherche des ivrognes et des femmes de
mauvaise vie pour les éloigner des bouges
du vice; c’est ainsi que dans la sombre
atmosphère die nos églises il y a alujourdi’hui encore les points lumineux diu renoncement et dlu vrai orifice.
Une existence fondée sur ces principes
n’attire guère les înconvertis, les'apathiques, les .orgueileux, ceux qui- même en
religion jugent tout d’'un‘aar .de supériorité et ne sont susceptibles d’aucun vrai
enthousiasme ; et pourtant, c’est la seule
digne d’être vécue.
Ami irrité, indécis, peut-être fatigué de
ton existence morne, examine ton passé,
considère quel a été le principe intime
qui a inspiré tes décisions et tes actions,
et tu verras que la cause de tes ennuis
mesquins est dans ton égoïsme, même s’il
est masqué des plus beaux oripeaux. Consacredoî à Dieu, sers^le dains la personne
de tes frères et tu verras que dans le dé»vouement et le sacrifice il y a le germe
dé la vie ennoblie, de la vie source des
plus grandes bénédictions. Giov. T.
POUR LA VÉRITÉ
Les symboles du salut
III.
La Cène.
(Troisième Partie).
Comme ipour tout a’utre dogme de l’église
romaine, ses théologiens ont prétendu
trouver le sacrement de la messe dans des
passages dé l’Ecriture; aussi nombre die
textes sont pressurés, tiraillés, glosés die
manière à leur faiœ dire ce qu’ils n’ont
jamais voulu signifier.
Le doct. L. Desanctis, dans son traité sur ,
la Messe (chap. IX), a confuté les arbitraires interprétations scripituraires du cardi-«
nai BeUarmin et consorts, à l’appui dlu dogme eucharistique romiain ; nous nous limiterons à donner un exemple de la désinvolture avec laquelle sont traités les textes
sacrés. ÎMons. Martini tnadiuit le passage
Actes XIII, .2 (« pendant qu’ils servaient
lé Seigneur dans leur ministère »), de la
manière suivante : « Pendant qu’ils offraient au Seigneur les saints mystères».
Après cela on devrait en conclure qu’à
Antioche, vers l’an 45 de notre ère, on
chantait déjà messe. /
Ce n’est pas sans un triste étonnement
qu’on lit les nombreux écrits des apobgiistes romains qui s’efforcent d’écarter
une à une les objections, qui tout natureBeanient montent à l’esprit de toute personne raisonnable, sur œ qu’implique la
théorie dé la transsubstantiation.
D'abord pour se soustraire à la remarque que l’hostie ingurgitée va se mêler
aux autres aliments et suivant les lois de
là. digestion est élaborée par les sucs gastriques et enfin évacuée comme tout ee
qui a traversé l’estomac — Jésus^Christ
D’avait-il pas dit à Pierre et à ses colègues ; « Btesvous encore sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que tout
cé'^qui entre dans la bouche va dans le
vautre, puis est jeté dans les lieux se(irets ? (Matthieu XV, 16-17) — il a été
établi que la conununion doit se faite à
jeun. Précaution bien illusoire, vu qu’un
jeûne de six à douze heurœ ne vide pas
Îfeitesltlitni de son contenu et ajors il faut
Bcqurir à une intervention miraculeuse
qui emi>êche le mélange de l’hostie trans^bstahtiée avec les résiidus élaborés des
iÎfoients.
Jésus-Christ qui a institué 1% Cène, au
^ùrs et à la fin, d’un repas du soiir, n’a
pas prévu qu’il arriverait un moment oû
^ la céSéfeirenait le maftaln, eu vue d'un
' *'j<^ûne relatif.«
Sans énumérer tous les nombreux cas
prévus par les docteurs romains, comme :
de la décomiposition, acidité, moisissure,
vermination de la .pâte dônt est faite l’hostie consacrée ; comme aussi : de sa manducation par des rats ou autres animaux,
de sa combustion, de son mélange avec du
tabac, avec du poison, ou avec ce qui est
vomi..., dams lesquels cas est nécessaire
rintervemtaon miraculeuse, nous revoyons
le lecteur à l’ouivrage richement documenté de Pierre du Moulin : Anaiomm
de la Messe, publié à Sedan en 1636 et
réédité en deux volumes par Fïschbacher,
Paris, 1872.
Il nous est impossible, faul/e d’espace^
d’entreprendre uu examen de la liturgie
de la messe, dans ses différentes parties,
qui sont une colleetioini de prières qui ont
été soudées les unes aux autres dans le
cours des siècles ; ce qui serait, toutefois,
fort intéressant, vu que quelques-unes d©
ces prières, composées à des époiques oÛ
tels dogmes romains n’étaient pas encore
proclamés, sont en ouverte contradiction
avec eux.
Nous rappellerons seulement que le mot
« Messe » a été lentement adopté pour
indiquer l’eucharistie romaine, ayant été
emprunté à l’usage de faire sortir du lieu
de culte les catéchumènes et’ toute personne étrangère à la' communauté, a|u moment où allait commencer la célébration
de) la Cène. La parole latifie employée pour
ce congé était précisément «missa» (est).
D'aucuns veulent que ce mot fût prononcé
à la fin de la célébration de la Cène, pour
congédier les communiants ; cela ne change
pas la curieuse appjlioation qu’on en a
faite.
Le fait de la présence corporelle de
Christ dans le sacrement romain entraîne
avec soi une foule de précautions à prendire et d’exceptions à faire pour ne pas
profaner ou rendre nui le rite, soit de
la part du prêtre que du communiant.
Les casistes se sont donnés aux plus minutieuses énumérations de 'toutes ces possibilités, descendant à des détails iin'times,
qu’ils écrivent en latin, car ils craindraient
de scandaliser les lecteurs laïques en te
faisant en langue vulgaire. Pour s'en persuader, S n’y aurait qu’à feuilieltter, par
exemple, le grand Dictionncdre de casistiqm de Louis Montan aux rubriques :
Commwmm, EmihariMie, Messe... (vbL IV,
IX, xm, XXIII).
Une fois qu’on admet qu’aprês te, consécration l’hostie n’a plus sa substance
farineuse, mais est Jésus-Christ lui-même,
OU conçoit qu’on exige pour elle l’adoration. Si nous nous Teportons au souper
pascal, lorsque Jésus instituai te Cène, nous
trouvons que ses apôtres étaient étendus,
selon l’usage du temps, sur les couches
autour de te 'table, tellement que Jean
appuyait sa tête sur le rein de son Maître
(Jean XIII, 23); nulle part il nous est dit
qu’ils tomibèreUit à genoux devant te pain
et te coupe après leur bénédiction. Et Jésus, lui-même, qu’aurait-il dû faire en te
circonstanc© ?
L’haibitude que plusieurs communiants
avaient, au, II® et III® siède, d’emporter
chez eux du pain béni, exclut que Fon
crût alors à te présence rêele dit Christ
et qu’on adorât ces morceaux de pain.
Nous croyons à une présence réeîle (non
matérielle, mais spirituelle) du Oirist au
moment de te coramunioni non pas dans
les éléments eucharistíques, comme te vept
i’%ltee de Eonae, mais dans le cœur
croyant de chaque fidèle qui -veut commémorer le sacrifice salutaire db Jésus.
« Le souvenir réel et vivant de Christ,
dans son œuvre rédemptrice, c’est re rappeler ses bienfaits et leb accepter par la
foi, afin d’être vivifié par eux» a enseigné Mélanchthon. Cette ipr^nce, afors, ne
reqüietrt pas des actes extérie'urs d’adoràtion, n’étant pas, du reste, exclusi-v© de
te communion, quoique en cette circonstance les symboles chofeis par Christ, pour
te signifier, y donnent un particulier relief.
Les controversistes romains accusent te
protestantisme d’avoir un Christ absent,
tandis que le catholicisme offriralit à ses
fidèles un Christ toujours présent, proposé à leur continue adoration ; ce Christ,
cependant, re cache sous les accidents d’un
fragment de pain azyme et est renfermé
dans un ciboire ou dains un ostensoir.
Le Christ des évangéliques, par contre,
est celui dont on peut dire ce qu’Etienne
proclamait dd Très-Haut : « H n’habite
pas dans ce qui est fait de main d’homme »
(Actes VII, 28); c’est le Christ qui, spiri-í
tueltement, est auprès et en chacun de ses
fidèles, comme il l’a solennellement promis ; « Voici je suis avec vous tous les
jours, jusqu’à te fin du monde » (Matthieu,
XXVIII, 20). Par coniæquent, c'est un
Christ qui n’a pas besoin, pour re rendre
seinsible et re communiquer entièrement à
l’âme humaine — qui appartient aiu royaume supérieur des esprits — de revêtir des
formes accidenteHes et visibles.
Si en te Cène il y a communion avec
Christ et, en Lui, de ses disciples entre
eux, on ne saurait justifier l’usage des
messes privées où l’officiant est seul à commiunier, contrairement à l’esprit même de
cette institution (1 Cor. X, 16-17), ni de
celles basses, car si même te peuple est
présent, ü ne peut s’y associer, par cohséquent le mot de communion se vide de
son sens véritable et les liens de solidarité chrétienne en une commune rédempti<Hi sont nuis.
Nous ne faisons qu’énoncer le fait, sans
2
nous y arrêter, qu’il y a diverses litua?gies ou rites de la messe, ce qui sape à
la base la très vantée unité de cuits de
l’église romaine; ce sont des concessions,
à. différents moments de son histoire,, accordées pour éviteir des schismes ou pour
réunir des dissidents.
n y a une grande variélté de messes qui
ænt célébrées avec des titres différents
et pour des objets les plus divers, qu’il
est parfois très idïfficile de conciHer avec
sa silgnification doctrinale — à savoir le sïtcrifice de Jésus — pour des buts et des intérêts temporels et profanes ; ainsi pour
la pluie et le beau temips, pour la guérison
(d’hommes et d’animal), pour la réiussïte
d’entreprises, pour les noces, etc. Il en suit
que les messes ont leur terif et qu’inœnsibtement eies sont devenues une source
de gain pour 1© clergé et ce n’est pas sans
un sens de profond regret que l'on doit
voir le sacrifice de Christ mis à prix.
Que dire .des autels privilégiés sur lesquels le sacrifice a un© valeur et efficacité
plus grande et plus 'immédiate, ou d’officiants investis de privilèges spéciaux,
quel que soit l’autel auquel ils célèbrent ?
Enfin, comment trouver une justifiear
tion, même au æns catholique, des messes
pour et en honneur des saints ?' JésusChrist peut-il être offert en sacrifice à
Dieu pour que les saints, qui sont de ses
disciples sanctifiés, intercèdent efficacement auprès de Lui et de son Père et en
reçoivent gloire?
C est mettre le pied dans un labyrinthe
où notre entendement s’égare, mais c’est
ce qui larrive loraïu’on se détourne de la
simplicité à l'égard de Christ (2 Corinthiens XI, 3-4).
Nous ne parlons pas ici des messes
pour les trépassés, car nous devrons le
faire ©n traitant du Purgatoire.
La Cène est un gage sensible de l’amour
r^mpteur, mms elle n’est pas destinée
à en communiquer les bienfaits magiquement â ceux qui y prennent part, car ils
ne sont pas appelés à chercher leur salut
par 1 absorption d’un peu de xiain et de
vin, bien loin de là, ils y participent parce
qiu,ils savent d’être sauvés en.' les mérites
de Jesus-Christ qui « a été livré pour nos
offenses et qui est re^uscité à cause de
notre justification» (Rom. IV, 25).
Ratramne (IX® siècle) dans sa controverse avec Pajsehaseï Radbert, l’avocat de
la transsubstantiation, écrit : « Le pain
et le vin de l’Eueharistite, qui sont mis
sur 1 autel, y sont mas comme figure et
comme miroir de la mort de notre Seigneur, afin de rendre le passé présent à
notre esprit et pour graver dans nos
cœurs les scènes de la passion, car cette
passion, par ses mérites infinis, nous donne
accès à la grâce divine et nous dêivre
de la mort».
Fidèle disciple d’Augustin, il en développait la pensée que celui-ci avait exprimée, entre autres, dans ces paroles :
« La Sainte-Cène nous invite à participer
à la passioln du Seigneur et à repasser
doucement et utilement dans notre mémoire que sa chair a été crucifiée et f^ois^•
sée pour nous».
Ce n'est qu’en se plaçant franchement
sur le terrain évangélique, sans rien concéder à des préoccupations théobgilques
et ecclésiastique, que l’on maintiendra à
la Cène sa véritable physionomie et sa
signification aulth^itique, telles que Christ
les a voulues. A. M.
{Catéchisme, chap. XXiIII : « La Sainte-Oène >).
1^1
PONS REÇUS
iM.me Constance Jervis : pour les Hôpitaux, L. 10 - pour le Refuge, 10 - pour
rOrphehnat, 10. I*
CERCASI donna servizio, trentenne, per
Torino - Serie referenze. — Presentarsi
Gabella - Ravadera, 1 - Torre Pellice.
ON CHERCHE bonne domestique, avec
références, pour ménage de deux personnes. — S’adresser au Bureau du
Journal.
UN DEVOIR ?
Le premier devoir en face de nos hai-;
nés, est un devoir intelleçtueli puisqu’il
ne s’agit, très ¡Souvent, qué de biai ccan^ prendre les autres^ comme affirme un
poète : On m pemt pèm hoir l’être qu’m
a oom^'is.
Car il est itrès évident qu’urje grande
partie de nos hiaines — individuelles et
ocflectives — ont leurs sources dans des
confusions que l’on entretient et des malentendus que l’on éternise, sciemment ou
non. Ah ! si l’on voulait, ae dégageant de
tout parti pris elt maatrisalnt tout amour
propre, essayer de se compriendre et de
se rendre mutuellement justice ! Quel
changement dains les relations entre les individus et les partis, entre les familles et
les petuples ! Nous oublierions alors toutes
les rancunes récentes et les vieilles qxœreles, les injustices réciproques et les haines injustes et crimineles, ipour suivre
le conaeiü admirable de l’apôtre : « J’oublie
ce qui est en laarière et je m’étends vers
l’avenir». De nos pauvres mains tomberaient alors les armes que la haine y avait
mises et nous pourrions enfin nous mettre
à la tâche ensemble, la miain dans la main,
et nous aidant mutuiellemenit pour marcher d’.un commun accord vers le même
idéal qui nous attend : servir !
Servir nos semblables dans ].a famille et
dans l’église, date la patrie et dans l’humanité, comme nous a enseigné Ôdiui qui
est venu dans ce monde pour rassembler
en une seule famille ceux qui, quoique
étant frères, se traitent en ennemis, se
considèreint souvent avec haine et mépris
même, oublia|n|t com;pIêtemient qu’ils sont
tous fils d’un même Père, qui les a fait
— disent-ils de croire — « à son image
et à sa ressemblance».
Ce devoir, laccomplissons-le, efforçonsnous ide l’accomplir et travailons tous à
la’ réalisation d’uln idéal qui doit être possible s’il est vrai que les forces spiritueLjs
priment les matérielles et que le mal doit
être surmonté par le bien ! t. y.
Comme on entenii la religiont
Lundi soir, 9 Octobre, le ciel a été sÆ
lonné et éclairé par idles milliers d’étoiles
filantes, météores lumineux que lefe salvants considèrent comohe débris d’ime c^
mète. Le phénomène grandiœe al produÉ
sur les spectateurs te .impiressions te plus
variées : tel en a joui, tel a pensé à en
tirer te numéros pour la loterie, tel en
a eu une grande frayeur.
Nous lisons que danS le Portugal les har
bâtants des montagnes, ignorants et superstitieux, ont été saisis d’une frayejur
panique et se sont précipités datas te
églises pour prier. Ils devaient penser à
la fin du monde et in extremis la religion était l’unique soulagement, runiqué
espérance.
L’héritier de Al Capone, Guz Winkler
(n’est-ce pas trop d’honneur que d’imprimer dans te journaux de tels noms?),
chef des gangsters de Chicago, a été trouvé
mourant sur le trottoir d'une des rues de
la ville, avec le corps criblé de soixantedouze balles de mitrailleuse. Quand on l’a
relevé, il râlait et était agonisant ; transporté à l’hâiHtal, il a repris connaissance
et a denoandé qu’on appelât d’urgence un
prêtre, car il désirait les derniers sacnemente. Le prêtre n’est pâte arrivé à temps,
le criminel était mort lorsque l’homme de
Dieu franchissait le seuil de l’hôpital.
Quel dommage que ce délinquant (et
tant d’antres!) n’ait pas pensé avant à
consulter un guide spirituel : sa vie aurait pu être changée.
Un jeune homme belge s’est rendu à
Rome à l’occasion dei r'Année Sainte, pour
jouir des facilités des indulgences,
à ce qu’il paraît, il n’a pas cru suffisantes
te formalités romaibes, et pour être plus
digne 'il a fait tout le parcours à pied, en
portaint une croix sur te épaules comme
signe de pénitence.
En outre, il va faire un détour à Lourdes.
« » «
On pourrait ajouter uta chapitre d'anecdotes intéressantes au livre de William Jaimes : Varieties of Religiom Experience.
Bricoles fécondes I
L’arUde cte prof. Sünk» Pons — püUié
dam le rmméro de în semaine passée -r a
smaké des contradicteurs. Nom pùhliom ''"'
les communicatiom de MM. Jalla et Vinay,
mais comme i’Bcho n’est pas um journal
de ‘¡Mologie, nous espérons que la question sait réfiiée. Réd.
Pral, Prali ou Praly.
M. S. Pons a recours à de nombreux
noms de lieux français bu suisses pour justifier l’y qui a été annexé au nom de
Pral'. Comme cette commune est de ce
,côté des Alpes, je crois qu’i faut chercher
aülâurs l’explicaltion ide cette lettre exotique et d’ailleurs récente.
La suffixe al est un accrescitivo, comme
dans adral — la grande ¡aire, bial, dasal, etc.
Le voyageur, qui a gravi péniblement
là gorge étroite et abruipte, entre le Pont
Rabidâ et le Pont des' Marbres, reste agréablement surpris en trouvant le plateau
Véridoyant, où s’étalent de beaux prés, arrosés par YAigo grosso. La belle prairie
du Blandour, en amont des Guigou, frappe
pârticu],ièrement te regards. De là le nom
des Prals, te grands prés.
En effet, te documents latins parlent
de la commmmtas de Pralibus ou de Pralis,
ainsi que de la Villa Prealium.
Nos historiens Gilles et Léger parlent
constanument des Prals. En italien on disait' alU Predi; on trouve même Prahali,
pour marquer que l’a est long.
La forme française la plus naturelle est
donc Pral (ai l’on ne veut pas retourner
â l’ancien pluriel les Prals), et en italien
Prali.
Quant au nom de Praly, qui n’est ni
italien, ni appuyé sur d’anciens documents,'
il idate die la même époque récente, qui à
changé Macel en Massel. J. J.
Pral et non Praly.
M. S. Pons a bien fait de poser clairement la question:; Prali Prali ou Praly?
(voir numéro précédent). Mais la solution
qu’il propose sera difficilement acceptée
par te philologiues.
Je me limite à quelques considérations
seulement.
Qui entreprend une recherche comme
celle qui nous intéresse, doit se demander
en premier lieu quelle est la prononciation du mot adoptée par les gens de l’endrbit ; en deuxième lieu si ce même mot
vilt et sens quelle forme dans la région
linguistique dont il est question ; en troh
sième lieu sous quelle formie on le retrouve dans te documents historiques.
La prononciation actuelle des habitants
du Vial Saint-Martin est Prûl ; or pral n’a
rien à faire avec praliacim, puisqu’il s’agit
d’up mot patois qui a une signification
bien précise, qui s’est perdue aux Vallées
mais s’est maintenue ailleurs.
UAtlas linguistique de la France (vol.
18, carte n. C. 1882), donne en effet les
formes prS, pr3e (Ain), prèle (Jura),
pròli (Haute-Savoib), qui valent pré,
prairie.
Si (nous voulons rerhonter aux opigines
de la langue française, nous trouvons te
formes sdmilaires, dans la même acception ; praH, preâd, praial, prayal, praiaul,
proie, etc. (Godefroy, Dictiomudre de Tandenne langue française, ad. v.).
Ce ne serait pas dei la bonne méthode
que de vouloir nier la parenté de notre
Pral avec ces formes friançaises et patoîses, pour le rattacher à un praliacum
fondé sur des ressemblances casueües.
Ajoutions que les anciens docuiments latins nous donnent le génitif Prdii et il
sera clair que Pral (= pré) est un mot
patois qui s’est perdu comme nom commun et s’est maintenu comme nom propre,
bien ladapté aux côteaux verdoyants qui
le portent.
îiy n’y entre, comme Ton voit, pour
rien et n’est dû qu’à une distraction
phibteique.
Ainsi croyons-nous. GtiSTAVE Vinay.
* H: «1
Nous recevons, à la dernière heure, wne
troidème corr^pondamee sur ce sujet;
mais notre ami « Bar Gian » nom pardonnera si nous ne l’ajoutons pas aux deux
précédentes qui sont déjà parmi les
épreuves.
CORRESPONDANCE.
Hirsau (WürttenÆira’g), le 3 oct. 1^3.
Honoré Mot^iem
le Rédaatdtr de l’t Echo »,
Qu’il me soit permis de vous faire un
bref rapport de deux événements qui regardent la bonne renommée vaùdoise dans
notre pays.
Ce' fut à Heilbrsum, assez grande viUe,
qu’à l’occasion d’une fête paroteiale un
film fut présenté, idont le titre est : La
Parole efficaee. On pourra,it l’intiltiuler
aussi : L’EvcmgUe en Italie. Car toute
une série d’illustrations prises de l’his^
toire de l’Eglise Vaùdoise et du champ
de l’Evangélisation passent revue dea’-ant
te yeux étonnés. M. le prof. E. Comba,
par un petit discours, y captivait l’intérêt
de l’aBsémiblée et moi-même j’expliquai
d’avance chaque acte par des interprétations accueillies attentivement.
Le 17 septembre, la petite commune de
Schoenenberg près iMaulbronn (ci-devant •
des Mûriers) célébrait le cinquantenaire
de son temple auquel une grande foule de
descendants vàudois de Wûrttemberg et
Bade accourut. La fête commença par une
commémoration sur le tombeau d'Hqori
Arnaud. Le prof. E. Comba, en qualité
de représentant de l’Eglise et (^e la Table
Vaudoises, s’y fit interprète des sentiments
du peuple vau*iois, et le pasteur du lieu,
Zeller, déposa une couronne de feuillage
de chêne sur la tombe du héros. La réunion de Taprès-midi était remplie de discours dtes députés des églitees sœurs de Pinache, Pérouse, Gros Villars, Neuhengstett, Nordhausen. Ce' fut alors M. Comba
qui invitait te descenidants à aller voir
le pays de leurs aïeux, leur a,ssurant un
accueil fratternel, et il finit par s’&rier ;
« FratieOM VaMesi, arnVederci in Italia ! ».
En- suite de cela, grande joie et applaiudissements.
Agréez, honoré Monsieur, les respect.;
de yotre dévoué
, A. Maerkt, pasteur éni.
Mord becmscoiup pour votre çarrespon'
dance. Nos salutations les plus corSüëiles
à vous-même et amx Vaudois du Würitemberg. Nous pensom avec émotion e>:
avec reconnaissance à vous tous qui garder:
les traditions iMuddses et les tombeaw:
des aïeux en terre étrmügère. Réd.
CHRONIQUE VAUDOISE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dall’ll al 17 Ottobre 1933-XI.
Nascite N° 0 — Decessi N® 1
ANGROGNE. Le cuite de dimanche 15
courant, lata Pradiutour, a été présildé parle pasteiur émérite M. Ghanivie, que nous
remercions très vivement.
Le même dimanch©, à Saitat-Lanrent,
nous i3,vons eu l’agréable visite du pi^teur
de Prarustin, M. Guido Rivoir, accompagné par la Chorale de sa paroisse. M. Rivoir a présidé le culte, et les deux Chorales ide Prarustin et d’Angrogne ont
chanté ¡un cantique d’occasion.
GÊNES. L’Elglise Vaùdoise de cette ville
va célébrer son 75® anniversaire de la manière suivante :
1° Par un culte spécial de commémoration, le dimanche 22 octobre.
2° Par un© série de conférences, à la
fin d’octobre et an commencement de
novembre.
3° Par un culte musical vers la moitié
de novembre.
4® Par une notice historique concernant
là vie de l’église pendant ces trois quarts
de siècle.
Nos meilleurs vœux.
LAS PALMAS, le 8 octobre 1933.
Cher M. le Directeur,
Je profite de la courte halte que le Conte
Grande fait dans ce port pour envoyer,
par votre moyen, un dernier adieu aux
chères VaUées Vaudoises que j’ai diû, avec
un déchirement de cœur, quitter, peutêtre nour toujours. J© pense avec une in
i
3
5 i
tense sympathiè ét reconniaissaiice à tofute
la. grande famille Vatudoise,' eit d'une façon tonte spéciialle à la petite famille Masseline, où j’ai trouvé pendant mon séjowr
tant de btínté et d'affection élt où je laisse,
il œt inutile de me le dissimuler, une
partie de moi-même.
A vDfus personneillement, M. le Directeur, les marques de mon affectueuse
estime. V. Davit-Tron.
Nos meSleurs vœux a/xompagmint M.me
Davit qui rentre cüeprès de ses enfants,
dans l’Amérique (M Sud, ceprès avoir soigné son père, mort à Massel le mois de
mars dernier. Rêd.
' \l
vij LA TOüB. Ce mairdi dte’nier nous avons
accompagné an champ du repos la dépouile mortelle de M.me Amm Marie
Charbonnier mariée Mondom, décédée aux
Ramels, à l’âger de 66 ans, après quelques
semaines de maladie.
Nous demandons à Dieu de soutenir,
dans leur épreuve, le mari et toute la
famille.
— La Cuisine graftmtê pour íes païuvres,'
qui a continué siletooieuaement soin œuvré
providentielle pendant l’été, adresse à ce
moment lappel habftuel à la population die La Tour pour l’aide nécessaira
L’hiver est à la porte, et avec l’hiver la
nécessité d'aiider les paluvres qui ne peuvent pas pourvoir à leurs bea)ins par le
travail. Ce sont les deux repias journaliers, c’est le boé pour ,te chauffage, ce
sont d'’iaiutres aides encore qu’il faut leur
pourvoir.
Les amfe de cette oeuvre voudront bien
dcnner leur généreuse contribution aux
r'amies Patronesses qui passeront chez eux
à cet effet. Les dons peuvent être envoyés au président M. Attüio JaiUa, du àu :
caissier M. le idocteur Gagna.
PERRIER-MANEILLE. Le 7 du mois
courant a été çéléhré le mariage de Georges Ghigo, de Plan Faët, avec Henriette
Poët, des Grangettes, fidèle unioniste. A
ces chers époux nous souhaitons de trouver_la vraie joie dan® le Seigneur.
— Samedi, 15, nous avons accompargné
au champ du repos la dépouille mortelle
de Peyran Philippe, du &iret de IMan^He,
où il vivait avec sa fille. Il avait 12 ans et
sa santé était ébranlœ depuis longtemps.
— Nous saisissons l’occasion pour renieroier tous ceux qui, pendant l’été, ont
weupé la chaire soit au Perrîer soit à Mancille. Ils sont les pasteurs G. Mathieu,
A. Ribet; les candidats A. Peyronel, L.
Coïssôn, A. Rostagno, et l’étudiant A.
Genre.
— Nous avons reçu les dons suivants
à la mémoire de la maîtresse Eisa Tron:
Jean et Aiemndtrine Tron, L. 50 - N. N.,
50 - Ghigo G. et R>ët H., à l’occasion de
leur mariage, 20 - Ghigo Henri et Meytre
Miarguerite, à l’ocoasian dtu baptême de
leur petit Italo Alberto, 20. Merci à tous
ces donateurs !
POMAREÏ. Notre i^roisse a eu le piiv$ège d’être visitée pendant l’été par plusieura frères, dent les messages ont été
accueillis avec reconnaia^ince.
La chaire a été occupée par MPVL les piasteurs Amajdo Gamba, Mariano Mloreschini,
Alberto Ribet, Alberto Ricca, le oaindidat
en théologie Arturo Rostagno, deux fcâs,
et l’étudiant en théologie Roberto Gomba
— Décès : Catherme JaMer vmve Long,
âgée de 88 ans, de la Fayolle, et Bertalmio
Jean, âgé de 60 ans, du dot de l’EnversPmiache, nous ont quittés, rappelés par
Dieu, le 7 setptembre l’ulne, et le 26 septembre l’autre.
Notre sympathie est assurée à ceux qui
pleurent.
BODORET. Pendant oes derniers mois
nous avons eu l’agréable visite de quelques amis venus du (dehors, qui nous ont
donné au culte dès sermons édifiants et
pratiques; ce sont MIM. les pasteurs ArnaJdo Comba et Henri Pascal et les étudiants en théologie MIL R Mijcol et A.
Genre. Nous désirons leur dire encore un
gros merci pour le bien qu’ils nous ont fait.
— Samedi, 14 courant a été béni le mariage de Genre Jeanne, du Champ du dot,
avec Bajret Albert, de la paroisse du Pbmaret. A ces chers ^)oux nous soalMâtons
le bonheur que Dieu donne à ceux qui
lui sont fidèles.
TURIN. Les cultes dans la chapelle de
Saint-Donat — Corso Prindpe Oddoue —
serotnt repris dès le dimanche 29 octobre,
à 10 h. 30.
Les réunions du jeudi soir, dians le même locaJ, corntmenceront le 2 novenSbre.
— Le pastém en retraite M. Augüste
Jahier travaillera à Turin, comme coadjuteur, du mois ^ novemibre au mois de
mai, et sera chargé du culte et de l’école
du dimanche à Saint-Donat. D prêchera
en outre en français dans le temple de
Corso Vittcgio Emanu^ Je dernjbr dimanche de chaque mois, à piairtir du mois
de novemihre.
— Le cours d’historre biblique i)our les
caltéchumènes ide première année commencera le dimanche 22 octobiie.
Les catéihumènies qui comptent fréquenter lè deuxième ou le troisième cours
doivent se trouver dians la saUe de Via
Pio Qüintoi, 15, le dimanche 29 loctobre,
à 14 heures.
— Le dimanche 22 octobre les ArtigianMli Valded représenteront, (dans la salle
de rUnion Chrétienne de Jeunes Gens —
Via Pio Quinto, 15 — la farce : Timiducci
e Franconi.
(Tiré du Piccolo Messaggera).
A - C. D» G,
((
J
Le « Convegno » annuel des Unions
Chrétiennes & Jeunes Gens du Groupe
, Hémont aura lieu à Pignerol, mercredi
1®’’ novembre prochain. Le programme est
le suivant ;
.q.
9 h. 30 : Oulte d’ouverture dans le Temple vaudois, présidé par iM. Miaraudia, pasteur — 10 h. : Nomination du Bureau ;
Rapport diu Comité de Groupe - Situation
actuelle des Unions Chrétienne dUi Groupe
(M. Jules Tron, pïésident du Groupe) —
12 h. : Agape fraternelle — 14 h. : Pro. . ■
positiidn sur la formation d’un Groupement Vaudois id’Uinions Chrétiennes et
d’une nouvelle organisation du Groupe Exposition et discussion du programme
d’action - Propositions éventueles - Election du Comité.
Les membres dû Comité National, du
Ccsmité de Groupe, les Pasteurs des paroisses du I®'’ District et les délégués des
Unions Chrétiennes du Groupe, en raison
d’un délégué chaque 10 membres,. font
partie dià « Convegno » avec voix délibérative. Tous les Unionistes peuvent y
prendre part avec voix consulitativei.
Vu l’importance du «Convegno», lés
Unions sont vivement priées d’y envoyer
tous les délégués auxquels elles oint droit.
Les (délégués et tous ceux qui prendront
part au « Convegno » sont priés d’envoyer
leur adhésion et leur inscription au dîner
(L. 6, sans vin) à ML Marauda, pasteur,
ou à IM. Lageard - Via Sommeiller, 3 - à
Pignerol. Le Comité de Groupe^
Faits et Nouvelles.
Innovation intéressante. Les Fgiippp
testantes hollandaises viennent de faire ■
preuve d’un sens très averti des besoins
religieux (de ce temps. Après avoir commencé par tenir les temples ouverts tous
les jours, elles ont fait un nouveau pas
en introduisant la célébration de cultes
quotidiens, L’%lise d'Amsterdam le fait
depuis le printemps 1932, cèlle de Hajajolem vient ide les introduire! Ils ont lieu,
en l’Eglise Wallonne de Haarlem tous les
jours de 13 heures à 13 ¿ 1/4, et s>nt
présidés en hoUandais par les Pasteurs des
différentes Eglises de la viUe et des en- ‘
virons. Cette collaboration dé tous les Pasteurs et de toutes les Eglises est un des •
attraits de ces service quotidiens, qui,
nous écrit-on, sont vivanent appréciés du
public. (S. p. p.).
4M» »
Congrès dw Christianisme social. JJ
sociation française du Christianisme àxàal
a eu son congrès au Chambón sur lignon,
du 17 au septembre, soufe la présideince
de M. le pasteur Rlie GoimeRé^ reinplaçant
le vénéré Charles Gide^ décédé l'an dernier.
L’originalité dfe ce congrès fut dans la
¡nature des questions abordées et dans les
iSétihiodes de traivail Au lieu de s’en taoir
ate grandes aueetions générales, on a étudié ^uidqpes problèmes concrets tels que
la crise agricole, k prolongation de la scolarité et Téconomie dirigée. Des spécialites ont traité les deux premiers, tandis
<ÿie (des économistes (de gauche) MDVL G.
Lasserre et A^ Philip, ont présenté le dernier sous l’angle de leurs conceptions sorialistes. Puis les congressistœ, au nombre
^ 250, se sont répartis en groupes d'étude
lâus restreints suivant leur intérêt Jour
lœ '(diverses (pistions abordées. Les solut^is qui ont recueilli la majorité des suffrages sont celles du coopératisme appUçpé à l’économie en général et à Fagrîculturé en partioulier. Quant à la scolarité,
on a été favorable à la pToloUgation jusqu’à Î4 ans de la scolarité obligatoire.
Dans de grandes conférences publiques
du soir, on a entendu M. A. Philip recom- :
miapder l’urgence d’une organisation juridique xte la paix, et plusieurs autres orateurs présenter l’activité déployée pour
l’enfant, le travailleur et les peuples par
les institutions internationales. (S. p. p.).
» * *
Um Eglise Réformée en Yougodavie. Le
Roi ayant donné son approbation à la GonstîtutKMi de l’Eglise ;Rétformée de Yougoskvi^ les paroisses ont élu à Tunànimité
Alexandre Agoston en qualité d’évêque.
MÇais^ tandis que dans l’Eglise Luthérienne
Âlleimande , de Yougoslavie l’évêque est
nommé à vies il esti nommé à réélection dans l’Eglise Réformée et peut être
révoqué. (S. p. p.).
oooooooooooooooo
Retik conseils que la sagesse écossaise
donne aux fidèles par l’organe du Scots
(MiServer dont, nous pouvons, aux Vallées
y«|Mdoises du Piémont, faire a'ussi notre
pïpfit':
■j « N’allez (pas . à l’Efe'libe ; i pour écouter,
adorer». ^ •
Ne vous enfuyez pas sitôt le culte fini.
Sbyez sociables avec vos frères, palrlez-leur
|fe_;éieoutiez4es
« N’ayez pas l’^ir ute; fuir le prédicateur.
'émoignez-lui de la ssrmpiaitihie ».
« Ne bouclez pas la bourse. Donnez ce
f ue vous pouvez». ” ■
« Ne restez ipas au bout du banc. Avancez pour laisser de la placé,».
« Ne restez pas muet, raide, l’air ébahi
pendant que les autres chautieait et prient.
Joignez-vous à eUx».
N’attendez pas qu’on vienne à vous,
.présentez-vous vous-mêmes ».
« Ne critiquez pas. PfâiSez plutôt' à vos
propres défauts ».
« Ne monopolisez pas votre cantique.
Soyez un bon voisin».
« Ne manquez pas l’I^lise parce que
vous avez ides visites; amienez-ies avec
vous ».
« Ne quittez pas F%lise parce que
l’Eglise n’est pas parfaite. Pensez, combien vous vous sentiriez isolé dans une
Eglise idontl tous les membres seraient
parfaits».
Chacun do nous peut, n’est-ce pas, faire
son profit de oes conseils venus de nos
frères d’Ecosse. G. D.
{Christianisme an XX^ dède).
R. PRETURA DI PINEROLO.
Per corrispondere ad analoga richiesta
dèi Superiore Ufficio di R. Procura, interesso la cortesia; di' V, S, IU.ma a volersi
compiacere, a mezzo del pregiato suo giornale, rendere noto quanto segue :
« Che per l’Art. 2 dèi R Decreto 9 Maggio, 1929, N® 1013, il' termine per la presentazione delle domande ale Regie Procure per ammissicme aU’esame di abilitazione atte funsAcmi di inficiali esattoriali
scade col giorno IS Novembre p. v.
«Che tali instanze debbono essere corredate (di tutti i documeinti richiesti dalFArt. 3 dèi R Decreto anzidetto.
« Che gli esami avranno luogo nèUa prima qmndicma del mese di Dicembre ddi
corrente anno, in giorno ed ora da destinarsi, e che saranno in tempo uMle partecipati a ciascuno «dei candidati ammessi».
« Ringraziando.- R Pnetwe ».
PERLES PARMI LES EPICES I
« Très peu d'hoiranes d'affaires réalisent
la valeur conanerciale de la bonne humeur.
C’est une des raisons pour liesquèlles il en
est tant qui ne réussisseint pas. Le rire
augmente le rendement ; le rire prévient
les maitotèndus; c’est,un lubrifiant; il
aidoucitjfep frottements et empêche les machines himiaines de sie heurter tr(0p violemment, Les arguments suscitent la ’discussion, priovoqüent Fe^orition ; .te rire,
au contraire, détruit l’opposition si^ même qu’il soit besoin de livreir combat, à
peu près comme le soleil dissipe lès nuages. La soteninité n’est pas la sagesse ; les
hommes qui se croient au-dessus du rire,
sont généralement au-dessous du sens
commun. (La Revue d® l’Epicerie).
mmm
Une nouvelle.
Cbnnààssez-vous k nouvdie du m aveugle ? B , Va à la recherche des yeux phur
voir.:-''.
Il refùse les yeux d’un guerrier^ parce
qu'ils ne voient que sang et que ruine;
il refuse lès yeux du savant, piarce qü'ils
ne voient que formules et que matière;
il refuse les yeux du marchand, parce
qu’ils né voient que Fargent et le gain ;
il refuse les yeux du poète, parce qu'ds
faussent la vie.
Dl accepte les yeux d'un enfant,-“ parce
qu'ils voient avec innocence.
(Radiocorriere).
If' Mw
Abonnements payés et Dons. ^
(Le <idon» est entre parenthèses).
1:934 : Tomlinson, Northunïberland, en souvenir de M. 'Alexis Balmas (29) - Ferrerò
Luigi, Torino (40) - Cliatelin Claire, Pinerolo.
(i5) - Vigna Giacomo, Torino (2) - Ribet Lydie,
S. Germano CMsone - Ribet Alberto, Orsara •
di Puglia - Domenico ¡Abate, Catania, 1932 e
1983 (2) - iBounous Henry, Vaucluse - ■ Bouchard Marie, S. Gennano Chisane - Mlcol
Adrien, Londra, 1933 - MicdL Giovanni, Per■■‘fero (2) “- Doti. Robértò Ptòvaòchi, Reggio Emi-lia, 1931 e 1932 - AUevot-'Susanna,» Torino, 2®
sem. 1933 e 1® semi, 1934 - Durand Albertine,
Nice - (6) - Gay Arturo, Lione (6) - Oorradlni :
Èva, Roma - Peyrot François, Riclaretto, 1933 :
- Grill Ernest, Id., 1933 (2) - dot Pierre feu '
Pierre, Id., 1933 - Bounous P. Albert, IcL, 1^3 '
(1) - Peyronel Adolfo, Id., 1933 (1) - dot Pierre,
Id., 1932 e 1933 - Peyronel Henriette, IcL, 1932
e 1933 - dot Antoine, Id., 1932 e 1933 - Ribet ;'
Pierre, Bovile, 1933 - Calvino Frida, Firenze
- VlnaJy Onorato, Castellanza Varese, dal 1-81933 - Sœur Constance MagUenat, Saint-Loup
- Rostan'Albert, Frali, 1933. (A suivre).
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5,47
6,31
6,25
6,45
7,30
6,20
6.25
6,40
7,
7.26
8,10
\irasóà
Pinerolo
Bricherasio
Liiserna S. G. » —
Torre Pèllice a. —
(3)
0,25
1,03
1,22
5,01
5-46
6,11
6,36
6,48
6,52
6,40
7,^
7,45
8,03
8,14
8,18
(1) Feriale — (2) Festìvo — (3> Al Lwesi.
7,22 8,43 12,23 17,03
t 8,47 12,27 17,07
8,59 12,39 17,19
7,53 9,19 12,58 17,38
8,05 9,33 13,22 18,01
8,30 10,03 (I) 14,07 18,44
7,56 11,30 13,18 17,27
8,*^ 12,08 13,59 18,02
8,39 12,23 14,22 18.18
12,42 14,40 18,40
12,53 14,51 18,51
12,57 14,55 18,55
19,04
19,20
19,51
19.48
19,53
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20,26
20.49
21,27
(2)
21,03
21,08
21,20
21.39
22,02
22.40
18,20
19,07
19,49
20,10
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Torre P. p.
S. Margh. >
Chabriois >
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15,10
15,17
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S. Margh. »
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8,10
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(*) Al Venerdì e Festivi.
(*)
11,40
11,45
11,51
11,58
12,05
12,10
16,20
16;25
1€,31
16,38
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(RICOSTITUENTE DIGESTIVA)
Qnasto T6 echio prejparato a b^e di estratti di erbe aromatiche
------ --------.—r------- — -»la»..* XX, Q.-uc ai'uiuaucne
amare pon dose piccolissima di ferro, è da quasi mezzo secolo il
preferito, per la sua pronta e realb efficacia, in tutte le forme di
esaurimento, da qualunque causa prodotti. Inappetenza, cattiva
digestione, postumi di febbre malarica, convalescenza, sviluppo,
menopausa, gravidanze, ccc.
Ottimo per le persone anziane, che se non ringiovanisce, procura
loro un senso di benessere ohe rende meno pesante gli inconvenienti tutti, dell’eth matura.
Trovasi in tntte le farmacie a L. 13. ai flacone (prezzo ribassato).
•.¿■íí •
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