1
Quarante-septième année.
3 Norembre 1911
N. 44.
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Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés do la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE:
Les fêtes du réformateur Pierre Viret — Rapport de l’Eglise Vaudoise de New-York
— Alliance Univei’selle des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens — Chronique vaudoise — Feuilleton: Le trésor de grand
prix — Nouvelles politiques — Collecte
pour l’Eglise d'iris.
Les fêtes du Réforinateur Pierre Viret
L'Eglise nationale évangélique du
Canton de Vaud, a vu, la semaine dernière, des jours inoubliables. Il s’agissait de célébrer le 400“® anniversaire
de son réformateur. Dès le mardi matin, les cloches de la cathédrale s’ébranlèrent pour annoncer le grand
événement aux 60.000 habitants de Lausanne. A 10 heures et quart l’immense
et magnifique cathédrale était bondée,
lorsque le corps pastoral fit son entrée solennelle, précédé par les deux
huissiers en uniforme. Une centaine de
pasteurs, au moins, prirent place dans
les bancs réservés et M. le pasteur de
Lausanne, Chamorel, devant un auditoire très recueilli, prononça un discours clair et profond sur ces paroles :
« Soyez parfaits comme votre Père qui
est au ciel est parfait». Après quoi
suivit la consécration au saint-ministère de deux candidats, qui promirent
au préfet d’être fidèles à Dieu, à leur
ministère et à la patrie. Cette union
du civil et du religieux avait quelque
chose d’imposant et de réjouissant en
même temps; ah! si l’Eglise savait se
contenter de sa mission, quelle puissance elle exercerait sur les peuples!
Que de luttes et que de déchirements
auraient été évités!
L’après midi, dans la splendide
salle du grand conseil, se réunissait
le synode présidé par M. de Haller et
composé de 70 membres environ, desquels un pasteur pour deux laïques,
et en fonction pour quatre ans.
Le rapport de la commission synodale étant imprimé, le rapporteur de
la commission de gestion s’est limité
à formuler 11 propositions sur lesquelles le synode était appelé à se prononcer; deux seulement soulevèrent
une discussion assez animée, celle de
ne faire étudier l’hébreu qu’en théologie et celle ayant trait à la modification de la liturgie sur la célébration du mariage: on vota un second
formulaire qui ne contiendrait plus
ces mots: « Femmes soyez soumises à
vos maris comme au Seigneur». Le
pasteur choisira le formulaire de son
goût ou de celui des époux.
Plusieurs délégués des Eglises Suisses ou étrangères furent entendus: citons MM. Blott, représentant de l’E
giise de Lyon, Jaulmes, délégué de
l’Eglise luthérienne de France, Bornand, représentant l’Eglise Belge, de
Mestral, représentant la société de théologie Vaudoise, C. A. Tron, représentant l’Eglise Vaudoise d’Italie, Van
Berchem, vice-président du Consistoire
de Genève, Ramaud, représentant l’Eglise libre de Genève, Comtesse, délégué de la faculté de théologie indépendante de Neuchâtel, Tissot, représentant de l’Eglise Réformée de Bâle,
Gampert, modérateur de la v. compagnie des pasteurs de Genève, prof.
Fulliquet de Genève, prof. Ph. Bridel
de Lausanne, prof. Doumergue de Montauban, Ph. Godet de Neuchâtel, prof.
Vienot de Paris, de la Rive, président
de la commission de l’Eglise libre de
Lausanne, prof. Porret, prof. Dubois
de Neuchâtel, Déletra et une quantité
d’autres, dont le nom nous échappe.
Mais c’est surtout mercredi soir que
s’est concentrée la commémoration de
Pierre Viret, au temple de St. François. Avant huit heures, il n’y avait
déjà plus une seule place disponible.
Après une prière de M. Cousin, M. le
prof. Emery, président de la Commission synodale, dans un discours plein
de richesses, donne un aperçu du réformateur Vaudois, M. Rossier nous le
fait connaître comme professeur de
théologie, M. le prof. Bridel nous parle
du pasteur de Lausanne et de l’aide
de Calvin à Genève et enfin M. le
doyen Doumergue nous décrit Viret
en France où il travaille à Montpellier, à Nîmes, à Lyon et à Pau où des
foules énormes accourent pour écouter l’éloquent orateur. M. Doumergue
a parlé avec une telle force et avec
tant de finesse, qu’on n’oubliera pas
de si tôt le représentant de France,
, docte et éloquent, un véritable descendant de huguenots.
Le jeudi fut consacré à Orbe, le lieu
de naissance du réformateur. Une foule
énorme est accourue à la fête, qui revêt le caractère de la ville et de la
campagne. La musique précède la procession qui se rend au temple, décoré
pour l’occasion, où déjà on a élevé
un buste à la mémoire de Viret. Le
service dura trois heures, mais personne n’est fatigué; on entend des discours et surtout une cantate qui est
écoutée avec joie et exécutée à merveille par le chœur composé de 200
personnes.
Nous voudrions parler des deux banquets, de celui de Lausanne et de celui d’Orbe; il y avait dans les deux
circonstances au-delà de 300 convives.
Les autorités civiles sont toutes à leur
place, tenant à témoigner par leur
présence combien elles associent la
patrie à la religion. En effet, c’est ce
qui P0U3 a fort ému, en voyant que
dans le canton de Vaud, il n’y a pas
encore l’esprit étroit de l’intolérance
athée; aussi Yeligion et patrie vont
ensemble pour le bien de tout le peuple. Le canton de Vaud a honoré son
réformateur d’une manière digne et
avec enthousiasme. Nous tenons à remercier vivement M. le prof. Emery,
président de la commission synodale,
ainsi que M. Savary qui en est le secrétaire, pour avoir su si bien préparer
toute chose, en entourant les délégués
des soins les plus dévoués et en se
multipliant de mille manières. Nous
tenons aussi à exprimer notre reconnaissance à Monsieur et à Madame
Fr. Perrin pour leur généi'euse hospitalité.
Que Dieu bénisse, pour toutes les
Eglises du canton de Vaud, ces belles
fêtes qui nous ont fait revivre dans
ce glorieux passé de foi, d’activité et
de fidélité. C. A. Tron.
Rapport do l’Epiise Vaadoise de Nevi-York
(1910-1911)
-----------m-----------
Il y a huit mois que, tout en étant
professeur à la « Bible Teachers Training School», je m’occupe des Vaudois de New-York, aussi je crois être
à même de prononcer à leur égard
un jugement assez précis.
Etat spirituel des Vaudois en général. L’état spirituel des Vaudois, en
général, n’est pas ce qui m’à encouragé davantage à mon arrivée dans
cette terre étrangère. Nos jeunes gens
et nos jeunes filles viennent en Amérique pour gagner de l’argent et l’idée
de servir Dieu, le Dieu de leurs pères,
passe souvent en deuxième ligne, quand
elle n’est pas mise complètement de
côté. Ceux-là mêmes qui participaient
au culte n’y venaient pas toujours
dans le but de s’y faire le plus grand
bien. Quand je me disposais à prier
ou à parler je sentais qu’il y avait
de la distraction et qu’un souffle de
mondanité traversait l’assemblée. Cela
a beaucoup changé, grâce à Dieu. Le
recueillement est presque aussi complet qu’on peut le désirer et on a généralement l’impression qne les avertissements, les promesses, les consolations de l’Evangile tombent dans des
cœurs avides de les recevoir.
L’auditoire, cependant, est resté à
peu près ce qu’il était au commencement, malgré les visites que je me suis
efforcé de faire: 50 70 personnes, d’octobre à Pâques, plus souvent 50 que
70. Il pourrait être plus nombreux,
nous l’avons dit, car il y a bien 300
Vaudois à New-York. Et la preuve
qu’il pourrait être plus nombreux c’est
que les pensious ou auberges teuués
par des Vaudois, pensions où l’on boit,
l’on joue, l’on danse, tout à fait comme
«au pays», si je suis bien informé,
ne sont pas mal'fréquentées par nos
coreligionnaires, à l’heure du culte.
Toutefois quand on parle des Vaudois
en général, il ne faut pas oublier trois
choses :
1“ Qu’il y a, pour beaucoup d’entre
eux, des distances énormes à franchir
pour se rendre à notre chapelle. Il est
vrai qu’ici les trains roulent à toute
vitesse et qu’avec 50 centimes on va
et vient, mais pour peu qu’il y ait la
fièvre des dollars, ces 50 centimes sont
quelque chose; '
2° Qu’un bon nombre, ceux qui sont
employés dans les cafés et dans les
restaurants, ne sont jamais libres le
dimanche ou, en tout cas, ne le sont
jamais à l’heure du culte ; ^ ‘
3® Que d’autres, c’est surtbut le cas
des jeunes filles, ne le sont que chaque deux dimanches;
4“ Que seulement un tout petit nombre sont libres tous les dimanches. Ce
sont nos * assidus ». Il faut leur rendre ce témoignage.
Les réunions sociales da jeudi soir,
consacrées tout spécialement au chant
et se terminant par la lecture de quelques versets de la Bible et la prière,
ont eu de 15 à 30 personnes.
Les services de Sainte-Cène ont été
relativement très peu fréquentés. Chose
étrange, après le culte plus d’une personne est venue me; dire : « Monsieur,
nous avons eu la tentation de nous
approcher aussi, mais on ne nous a
pas donné la communion aux Vallées.
Si le sentiment religieux n’est pas
aussi développé qu’on le voudrait parmi nos Vaudois de New-York, on n’a
pas à se plaindre du manque de sentiment patriotique. Quand une sépulture a lieu (ce qui, grâce à Dieu, n’est
pas arrivé souvent jusqu’ici) les amis
du défunt ou de la défunte font le tour
des maisons et dans peu de temps ils
collectent 70, 80 dollars, le minimum
de ce que peut coûter un enterrèment.
Au «17» nous étions près de 200
personnes. En entendant toute Cette
jeunesse entonner d’un cœur et d’une
âme la « Gloire au Dieu d’Israël » j’ai
éprouvé une joie que je n’avais plus
expérimentée depuis longtemps et je
me suis dit: Quel dommàgé que nous
n’aybns pas lé dimanche dé telles assemblées!
L’Eglise. Notre congrégation compte
actuellement 92 membres ayant tous
fait, par écrit, la demande d’appartenir à l’Eglise Vaudoise de New-York
et s’étant engagés à contiibuer un
dbemi dollar par mois, à l’exception
de quelques-uns qui donnent 25 sou^
OU bien un dollai’j
'V.
2
J’ai l'eapoir que notre Eglise ira de
l’avant, qu’elle verra augmenter le
nombre de ses membre!, éi qu’elle se
fortifiera aussi splritueUemènt; car je
ne suis pas seul à Itittel*, j’ai avec moi
les anciens, très bien choisis, d’après
nia manière de voir, les dames du
Comité de la « Société d’activité chrétienne » et tout un groupe de personnes qui m’encouragent, qui me soutiennent, qui travaillent et auxquelles
je suis heureux de témoigner ici ma
profonde reconnaissance.
Consistoire. Le dimanche 12 mars
l’assemblée d’Eglise, régulièrement
convoquée, a procédé à l’élection du
Consistoire qui a été nommé, à la première votation, dans les personnes de
MM.: Jean Trbn, Henry Rostan, Etienne
Grill, Barth. Marauda, J. P. Rostan,
Alexandre Balme. Nos sœurs aussi ont
voté, ce droit leur ayant été accordé,
à teneur de nos réglements organiques,
et pour des raisons qui s’imposaient,
dans une précédente assemblée.
Le 12 mars nos cinq anciens (le
sixième, M. Balme, avait décliné l’appel, à cause de ses occupations qui
l’empêchent de fréquenter d’une manière exemplaire les cultes) ont été
installés. L’assemblée plus nombreuse
que d’habitude, léchant accompagné
du piano, peut-être aussi les paroles
du pasteur qui sans doute jouissait en
son âme, tout a contribué à rendre
cette fête solennelle et édifiante.
Société d’activité chrétienne. Dans
la circulaire adressée aux Vaudois de
New-York en novembre dernier et qui
a eu l’honneur de paraître dans les
colonnes de VEcho, nous faisions allusion à une société qui s’était fondée
ou qui allait se fonder parmi l’élément
féminin vaudois. Cette société est maintenant régulièrement constituée et
compte 60 membres, la plupart faisant aussi partie de notre congrégation naissante. L’exhortation de SaintPaul : « Ne nous lassons pas de faire
le bien » (Gai. VI, 9), qu’elle a pris
pour devise, indique clairement de
quel côté tournent ses ambitions. Elle
se propose: 1® De se rendre utile à
l’Eglise en portant dans son sein la
note de l’enthousiasme et en faisant,
chaque année, un Bazar en sa faveur;
2® De s’occuper des jeunes filles qui
débarquent et de les aider à se placer.
C’est à cette société et surtout à l’initiative de M“®®: Henry Rostan, Evelyn AlUo, Rosina Isola, Louise Tron,
formant le Comité, qu’est dû le Bazar
tenu vers la fin de décembre et qui
a produit 208 dollars nets. Elle était
alors encore peu nombreuse et n’avait
eu que trois mois de temps pour se
préparer; ce qui veut dire que si le
résultat obtenu a été satisfaisant, il y
a tout lieu de croire que ceux qu’elle
obtiendra à l’avenir le seront davantage.
Finances. Le pasteur ayant prêté
ses services gratuitement, ce dont l’Eglise lui est reconnaissante (elle n’oublie pas non plus le travail accompli
au milieu des Vaudois avant l’arrivée
de M. Griglio, par MM. les pasteurs
Clôt, Ghigo et Pons) et le local où nous
nous réunissons ne nous ayant rien
coûté, nous pouvons clore nos huit
premiers mois de vie ecclésiastique
avec un « en caisse » de 450 dollars.
Nous aurions aimé donner notre obole
pour les différentes œuvres poursuivies par notre « mère Eglise », mais
ce n’était pas possible cette année:
une certaine somme est indispensable
âUer & la rencontre de l’avenir!
Nous avons cependant voulu montrer
notre bonne volonté en envoyant doll;
14 au Comité d’évangélisation, au
moyen de M®“ Clôt, et doll. 10 au Refuge‘Char les Albert.
Quel sera notre avenir? Quand notre Eglise pourra compter sur 150
souscripteurs de la force de ceux qui
l’honorent présentement elle sera à
même, avec l’aide qui lui vient du
Bazar, de maintenir entièrement son
pasteur. Quant au local il lui sera toujours cédé très facilement, j’en suis
sûr, sans qu’elle doive payer de, loyer.
Il y a tant d’Eglises à New-York!
Nous sommes encore loin de ce résultat et nous n’y arriverons qu’avec
beaucoup de persévérance et en recourant constamment au secours d’en
haut (oh! les prétextes de l’indifférence pour ne pas « faire le bien » ),
mais quelque chose au-dedans de moi
me dit que nous y arriverons; C’est
nécessaire. Nos Vaudois de New-York
ont besoin d’un pasteur qui se donne
tout à eux — il faut tant de temps
pour les visiter ! — autrement ils tombent, comme ils sont déjà tombés, dans
le doute et l’incrédulité. Mon' cœur
saigne quand je pense à l’indifférence,
à l’apathie religieuse de tant de nos
compatriotes à l’étranger alora que
ceux qui ne nous connaissent pas ont
une si bonne opinion de nous!
Je veux espérer que dans nos prochains synodes et conférences de district notre Eglise saura, tout en étudiant les moyens d’intensifier la vie
religieuse aux Vallées (c’est là, en
effet, qu’il nous faut concentrer nos
énergies: lorsqu’on parle de Vaudois
qui tombent dans l’indifférence, à l’étranger, on ne présente qu’un aspect
de la vérité car, dans bien des cas,
ils partent indifférents, pour ae pas
dire sceptiques, des Vallées).
Notre Eglise saura, dis-je, s’occuper
aussi du problème vital de l’émigration.
P. Geiqlio, past., rapporteur.
Vu et approuvé par les anciens:
Henry Rostan — Jean Tron —
Etienne Grill, Barthélemy Marauda
— Jean Pierre Rostan.
ALLIANCE UNIVERSELLE
des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens
Genève, Rue Général Dufour, 3.
Le Comité Universel
aux Unions Chrétiennes de Jeunes Gens
de l’Alliance Universelle.
Chers frères et amis,
Nous sommes à un moment des plus
solennels dans le développement du
règne de Dieu. Partout des contrées
nouvelles s’ouvrent à l’Evangile et
dans les nations de la vieille Europe,
aussi bien que dans les pays plus nouveaux, il y a un tressaillement et un
soupir vers la vie et la lumière, en
même temps que l’opposition augmente
contre Celui qui est notre Sauveur et
notre Roi. Nos Unions sont-elles à la
hauteur de la tâche immense placée
devant elles? Individuellement elles
sentent leurs misères et leurs lacunes;
collectivement elles constatent leur
faiblesse en présence de la tâche grandissante; mais il y a une puissance,
celle du St-Esprit, qui est à notre
disposition. Seule elle peut nous élever
à la hauteur de notre mission et répondre aux besoins du monde. Paisonsen cette année le thème de notre Semaine de prières^
Humilions-nous devant Dieu et, comme dans la chambre haute à Jérusalem,
tous, «d’un commun accord », réalisons
les conditions dans lesquelles nous recevrons le baptême de puissance, de
sorte que dans le monde entier on
ressente les effets de ce qui se sera
passé dans le sanctuaire !
Recevez, chers frères, nos meilleures
salutations en Jésus-Christ.
Le Comité Universel.
NB. — Conformément à la Constitution et
et aux résoiutions des Conférences universelles, nous invitons chaque Union, à faire durant la Semaine de prières, une collecte en
faveur de l’œuvre universelle. Le produit de
ces collectes forme une des ressources les plus
importantes et les plus nécessaires du budget
de notre Comité. Notre Constitution dit expressément à cet égard (art. 15): « Le Comité
Universel envoie chaque année, au moisd’Aout
au plus tard, les circulaires destinées à rappeler la semaine de prière, commençant le
deuxième dimanche de Novembre, en faveur
des jeunes gens et des Unions Chrétiennes. Il
recommande à cette occasion la collecte à faire
dans toutes les Unions au profit de l’œuvre du
Comité Universel ».
L.e Saint-Esprit.
Soyez remplis de l’Esprit (Eph. V, 18).
DIMANCHR 12 NOVEMBRE.
Prédications spéciales. Que toute la
jeunesse soit placée en présence de ce don du
Saint-Esprit, Vobligation de le posséder (Rom.
8: 9), la possibilité de le recevoir (Luc 11: 13),
la nécessité de l’avoir pour une vie sainte et
bénie, pleine de sagesse, de force et d'amour
(2 Tim. 1: 7).
Sujet de prière: L’Allianck Universelle.
LUNDI 13 NOVEMBRE.
La nouvelle naissance. Elle est la seule
porte d’entrée pour le royaume (Jean 3: 5).
Quel danger, spécialement dans nos Unions,
de se faire des illusions à cet égard. N’est-ce
pas une des principales causes de leur faiblesse ? Combien d’efforts, d’œuvres, de cultes
par lesquels les hommes cherchent à remplacer la régénération 1 Mais elle est aussi
indispensable à notre sanctification qu’à notre
service. Pour être chrétien il faut être « né
de Dieu» (1 Jean 3: 9), devenir une nouvelle
créature (2 Cor. 5: 17; Gai. 6: 15).
Sujets de prière: Les Unions de ville, foyers
d’activité missionnaire. — L’Afrique.
MARDI 14 NOVEMBRE.
Adoption. C’est par le Saint-Esprit que
nous avons la certitude de notre adoption
(Rom. 8: 16; Gai. 4: 6). Nous avons la paix
avec Dieu (Rom. 5: 1); devenus fils, nous sommes aussi héritiers (Gai. 4: 7). L’amour de
Dieu nous pénètre (Rom. 5: 5) dans nos relations avec Dieu et avec nos frères qui constituent notre famille spirituelle et il nous
presse (2 Cor. 5: 14) dans le service spécial
que Dieu attend de nous.
Sujets de prière : Les Unions de campagne.
— L’Amérique.
MERCREDI 15 NOVEMBRE.
Sainteté personnelle. Ayons l’ambition
de vivre d’une manière digne de notre vocation (Eph. 4: 1). Or l’Esprit de Dieu est un
esprit de sainteté (Rom. 1: 4). C’est par lui
que nous sommes sanctifiés (1 Pierre 1: 13;
1 Cor. 6: 11; 2 Thess. 2: 13); par lui nous
devenons le sanctuaire de Dieu (1 Cor. 3: 16);
par lui seul nous pouvons en avoir fini avec
les œuvres de la chair (Gai. 5: 19-21) et porter le fruit que Dieu demande (Gai. 5 : 22-23;
Jean 15: 1-8). Nous serons la sainte milice de
Dieu, pleine d’ardeur et revêtue d’ornements
sacrés (Ps. 140: 3-4).
Sujets de prière: Les Unions pour catégories spéciales de jeunes gens [étudiants, soldats, marins, employés de chemins de fer,
employés d’hôtels, etc. — L’Asie.
JEUDI 16 NOVEMBRE.
Communion avec Dieu. Rappelons-nous
que cette vie de l’Esprit doit être constamment entretenue par l’Esprit. C’est lui qui nous
donne l’onction par laquelle nous apprenons
à connaître la vérité (1 Jean 2: 20), à pénétrer dans la connaissance de Dieu (1 Cor. 2:
10-11), à nous nourrir des Ecritures (2 Tira.
3: 14-17), à prier (Rom. 8: 26; Eph. 6: I8>
Jude 20), à posséder Christ comme un Sauveur Vivant en nous (Eph. 3: 16-17; Gai. 2: 20).
Sujets de prière: L’œuvre des émigrants et
des immigrants, — L’Austrawb.
VENDREDI 17 NOVEMBRE.
Obéissance. Si lafèommunion avec Dieu
est nécessaire au croÿaàit, au plus faible comme au plus fort, elle ne se maintient que dans
une vie fitpbéissance; fi s’agit de vivre et de
marcher selon l’Esp'rit (Rom. 8: 5; Gai. 5: 16),
de se laisser conduire par l’Esprit (Rom. 8:
14), de ne pas attrister le Saint-Esprit (Eph.
4: 30), ni lui résister, ni lui mentir (Act. 5:
3), ni l’éteindre (I Thess. 5; 19). Soyons fidèles et purifions-nous de toute souillure de la
chair et de l’Esprit (2 Cor. 7: 1), suivant le
Seigneur en tout et partout (« Suis-moi » Jean
21: 19).
Sujets de prière: Les Unions dans les milieux païens. — L’Europe.
samedi 18 NOVEMBRE.
Service. C’est en vue de sa gloire et de
son service que Dieu nous donne le Saint-Esprit. Il veut faire de nous ses témoins pleins
de sagesse, de force et d’amour, revêtus de
la puissance d’en haut, n’àyant pas honte du
témoignage à rendre (Actes 1: 8; 2 Tim. 1:
7, 8). Que Dieu nous donne d’être remplis de
foi et d’Esprit-Saint (Actes 6: 5), plus que
vainqueurs par celui qui nous a aimés (Rom.
8: 37) de sorte que nous puissions dire avec
Paul: « Grâces soient rendues à Dieu qui nous
fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l’odeur de sa connaissance (2 Cor. 2: 14) ».
Sujets de prière: Le Comité Universel. —
Les Comités nationaux.
CHRONIQUE VAUDOISE
Chieri. Le journal de Chieri publie
ce qui suit :
« Oggi possiamo partecipare ai nostri lettori la notizia che l’egregio insegnante di francese in detta Scuola
e nel R. Ginnasio, il prof. Emilio Vinçon, lascierà pure la nostra città, essendo stato assegnato come direttore
alia R. Scuola Tecnica di Racconigi.
« Da oltre un decennio il prof. Vinçon
era ospite nostro, stimato e ammirato
come insegnante e come cittadino, "per
la sua valentia e per il suo integro
carattere: a lui le nostre congratulazioni per la promozione ottenuta, e
l’espressione del rincrescimento della
cittadinanza per la sua dipartita.
« Viene al suo posto il prof. Baridon,
cui diamo il benvenuto ».
Nous sommes heureux de constater
combien M. le prof. Vinçon était aimé
à Chieri, où il laisse de si bons souvenirs !
Florence. Le 18 octobre a eu lieu
la reprise des cours à notre école de
Théologie. M. le président du Comité
Arthur Muston a présidé la séance d’ouverture dans laquelle M. le Dr Bosio,
doyen des professeurs, a présenté un
travail sur le < quadro dell’avvenire
negli scritti di S. Paolo ». Ce travail
devant être publié dans la Rivista
Cristiana, nos lecteurs pourront le
lire et l’apprécier à sa juste valeur.
S Le 16 octobre, une touchante cérémonie eut lieu dans l’Eglise de via
Manzoni. Il s’agissait de prendre congé
de M. le pasteur Rochat qui après 10
ans de travail, a été appelé à se rendre
à Rio Marina. M. le prof. Rostagno
présida la séance en relevant ce qu’avait été le travail du pasteur Rochat
au point de vue religieux et social.
Deux diacres, M. André et M. le prof.
Bosio prirent aussi la parole, et d’une
voix fort émue M. Rochat remercia
tous ceux qui voulurent bien lui témoigner leur affection, en déclarant
emporter avec lui le plus doux souvenir de cette fête pénible et joyeuse
en même temps.
IHs. Nous traduisons avec plaisir
une lettre du pasteur Forneron, publiée par La Union Vaidense de septembre dernier, et qui confirme les
nouvelles que nous donnions il y a,
I
3
trois mois sur les conditions de la colonie d’iris. — « En rappelant, écrit
M. Forneron une lettré du Consistoire
d’iris à La Table, La Union Valdense
en déduit que la position de nos colons est «désespérante ». Qu’il me soit
permis de rappeler que cette lettre a
été écrite au commencement de mai
et dans un moment où le Consistoire
voyant avec crainte l’hiver qui s’approchait. Mais à présent qu’une pluie
abondante est tombée et que la nature
se réveille et nous promet une riche
moisson, il est juste que nos amis et
nos frères soient informés de nos nouvelles conditions: la période critique
appartient heureusement au domaine
du passé et la perspective splendide
de nos campagnes permet à chacun
de se procurer tout ce dont il a besoin ».
8 La fête traditionnelle du 15 août
a été célébrée aussi au Rosario Tala.
Le pasteur Méthodiste Jules Rostan,
vaudois d’origine, Louis Justet et T.
Rostan exhortèrent les personnes présentes à la belle fête à être fidèles
« au Dieu de nos pères », et l’assemblée chanta, accompagnée par l’harmonium, l’hymne « Gloire au Dieu
d’Israël ».
8 Le pasteur B. Pons a terminé sa
longue tournée dans le Nord de l’Argentine et vient de reprendre la direction de sa paroisse.
8 M. Henri Beux, délégué par la
Conféi'ence du 7"“® district, assista au
Synode allemand réuni à Buenos Aires,
8 Dans l’Argentine on a de la peine
à trouver les moissonneurs dont on a
besoin. Le gouvernement a décidé de
faire transporter gratuitement les ouvriers d’une province à l’autre pour
le travail énorme de la récolte. Cette
mesure pratique et avantageuse est
cependant loin de faire disparaître tous
les inconvénients produits par l’absence de l’émigration Italienne.
H.
L.a Tour. Lundi s’est ouverte l’école de Méthode de la Tour, sous la
direction de M. C. A. Tron, ayant pour
collaborateurs, MM. Aug. Jahier, pasteur, Jean Ribet, Jean Coïsson, Edouard
Longo, professeurs, Alexandre Rivoir,
Théophile Mathieu et Ad. Coïsson, régents. Toutes les paroisses sont bien
représentées et, pour le moment, nous
nous limitons à dire que tous les régents sont des jeunes gens bien développés ou des pères de famille. On
voit que la nouvelle loi a déjà produit un excellent effet sur le recrutement de ces humbles, mais très utiles
ouvriers.
8 Nous enregistrons trois célébrations de mariage qui ont été bénis
dans le Temple; ceux de M. Henri
Malan avec Mlle Emma Travers, de
M. Ribotta avec Mlle Céline Gaydou
et de M. Samuel Tron avec Mlle Giulietta Roman. Nous souhaitons les plus
précieuses bénédictions de Dieu à ces
trois heureux couples qui vont former
trois nouvelles familles. Puissent-elles
ne jamais oublier, que chercher et
servir l’Eternel, c’est vivre de la seule
véritable vie.
Rodorol. L’émigration continue et
même elle reprend un nouvel élan.
La dixième partie des membres de la
paroisse vient de nous laisser dans le
courant de ces deux derniers mois.
Les uns sont partis pour les Etats-Unis
et les autres ont été chercher du travail à Nice, Marseille, Lyon, en An|leterre et en Suisse.
8 La durée des écoles sera de six
mois pour les communes de Salse et
de Praly. La quatrième classe, organisée ici, aura dès cette année plusieurs élèves. Aux Fontaines la troisième et quatrième, instituées tout récemment ont été confiées à la direction du régent J. P. Pascal.
Villar. Notre Eglise a eu l’avantage
d’entendre deux fois M. le missionnaire
Coïsson, le dimanche 29 octobre. Au
culte principal, il nous a donné une
excellente prédication sur Actes 17/16:
« Comme Paul attendait Silas et Timothée à Athènes, il sentait au dedans
de lui son esprit s’irriter à la vue de
cette ville pleine d’idoles». Dans la
réunion du soir, il nous a entretenu
des progrès réjouissants de la Mission
du Zambèze.
Que M. Coïsson, qui est à la veille
d’une tournée missionnaire en Suisse
et en Angleterre, agrée nos remercîments et nos bons vœux de succès.
8 Actes liturgiques d’octobre.
Baptêmes : Giraudin Nelly Anne
Marie, de David (Place) — Armand
Hugon Victor, de Charles (Sablón) —
Picatto Charles Albert et Picatto Ernestine Louise, de Giorgio (Sablón) —
Gey met Jean Pierre, de Pierre (Violins)
— Bertot Alice Armandine, de feu Paul
(Ville) — Peyronel Jean André, de
Jean (Place).
Enterrement : Gönnet Joseph, 75 ans
(Bessé). A. J.
(61) L.E
TRÉSOR DE ‘ :
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIGIEUX
— Lévy est un nom d’homme, et la mère
de Moïse était une femme.
— Néanmoins, il serait possible que Lévy
fût le nom de quelqu’un ou de quelque chose
qui se rapportait à Moïse.
Les jeunes filles prirent leur Bible pour voir
si elles y trouveraient quelque éclaircissement.
Elles trouvèrent, au deuxième chapitre de
l’Exode : Or un homme de la maison de Lévy
alla et épousa une fille de Lévy...
— Oh! Ri ta, si c’était vraiment les parents
de Moïsel Vois, Lévy était le grand-père d’Amrara, le père de Moïse, et ce même Lévy était
le père de Jokébed laquélle avait épousé son
neveu I
— C’est donc bien Jokébed. Sans doute, au
moment de leurs fiançailles, Amram donna ce
bracelet à sa tante et y fit graver leurs noms.
Oh I Eisa, dès que nous serons de retour à la
maison, nous allons reprendre nos fouilles avec
ardeur. Il faut que nous rendions le bébé à
Jokébed.
Chapitre XVII-Bruce et le père Ambroise.
Mademoiselle Marguerite, si vous marchez
ainsi sur mes brisées, on pourra bientôt se
dispenser de mes services, ici, dit le docteur
Condotti en affectant des airs féroces. Ce petit séjour à Rome à transformé ma cliente.
Avez-vous jamais réfléchi qu’en exerçant la
médecine d’une manière aussi illégale que
surnoise, vous ôtiez le pain de la bouche d’un
pauvre praticien ?
— Je n’accepte ni l’accusation, ni le compliment, docteur; ma cousine Eisa et sa bonne
sont les seules coupables.
— Elles devraient bien alors essayer leur
science au profit de votre père, non qu'il soit
malade, ajouta le bon docteur qui saisit l’air
allarmé de Rita, mais il travaille trop. Il ne
veux pas m’écouter, et je voudrais envoyer
promener toutes ces paperasses et le sieur
Ghigi par-dessus le marché.
— 11 faut y réfléchir sérieusement, répondit
Marguerite; nous trouverons peut-être un remède.
Le médecin, qui connaissait et aimait la
jeune fllle depuis sa' naissance, l’examinait
pendant qu’elle s’absorbait dans ses méditations.
— Elle est toqjours la même, pensait-il:
moitié femme, moitié enfant. Oui, la même,
et pourtant différente depuis quelque temps.
Sa vivacité fait moins souvent place à des accès
de mélancolie; elle à une expresssion heureuse
et sereine,,qui lui va à ravir, , r
— Docteur, ij’ai^BQitre affaires; si"'nède^ ne
pouvons pas lui enieyer ses paperasses, comme
vous dites, nous pouvons l’enlever à ses paperasses. M. et M“® Ciarence vont faire un
voyage à Naples et aux environs ; ils voulaient
persuader à papa de les accompagner, mais
comme lui ne voulait pas quitter petite mère,
ii nous a priés de ne pas souiBer mot de ce
projet. Eh bien! que penseriez-vous de les
expédier tous les deux ?
— C'est merveilleux 1 rien ne pourrait leur
être plus favorable. Comment donc l’avez-vous
deviné, petite sorcière ? Vous en avez conféré,
sans doute avec votre vieille amie, la fée do
ruisseau î A propos allez-vous, toujours lui
raconter vos peines « et lui donner vos sous? »
La jeune fllle rougit; elle hésdta un moment,
craignant sans doute les moqueries du docteur;
pourtant elle se remit assez vite pour lui répondre :
— J’ai appris bien des choses depuis quelque
temps, docteur, appris et désappris. Je ne
m’adresse plus à la fée du ruisseau, ni aux
saints du paradis, ni même à la madone, j’ai
recours au Seigneur Jésus.
M- Condotti tordait sa moustache.
— Qui, oui, dit-il, j’ai entendu parler de
cela; mais pourvu que vous ne retiriez pas
votre amitié à votre vieux docteur, j’ignorerai vos autres changements. Maintenant il
ne faut pas que votre père puisse se douter
que nous complotons ensemble contre son repos. Je vais lui parler tout de suite.
Ce même jour se tînt un conseil de famille
pour discuter le projet proposé par le docteur. Il était évident qu’il souriait beaucoup
aux deux intéressés, mais le chef de famille se
retranchait derrière la question d’économie.
— C’est là que je vous attendais. Monsieur
le colonel, dit Rita; j’étais bien sûre que vous
diriez que vous n’êtes pas assez riche pour
vous accorder un voyage d’agrément ; mais
je suis une capitaliste, moi, et vous ne sauriez me faire un plus grand plaisir qu’en acceptant mon argent. Vous m’avez toujours dit
que ma pension était beaucoup trop considérable ; longtemps je mettais tout de côté pour
faire dire des messes, vous savez pourquoi ;
à présent je n’ai plus le môme but, mais j’ai
priffThabitude d’économiser, et je me disais
souvent que vous en auriez peut-être besoin
un jour. Prenez-le donc, j’en serai si... si...
heureuse I ^
(À suivref. f
IVoiiyelles politiques
Le 26 octobre une nouvelle attaque
des turcs et des arabes a été repoussée à Tripoli par nos troupes. D’après
les raports officiels et les informations
unanimes des correspondants de guerre,
nos soldats ont montré une grande
vaillance dans cette journée qui a
été la plus importante de la campagne. H s’agit d’une véritable bataille,
soit par l’importance des forces engagées, soit par l’étendue du champ de
bataille, soit par le nombre des morts
et blessés, très grand du côté de l’ennemi repoussé partout avec des pertes énormes. Le combat s’engagea
pffis vif sur deux points des lignes
italiennes le centré et la gauche, pendant que devant la droite restaient
seulement quelques forces pour faire
une démonstration et gagner du temps.
L’effort principal se porta sur la gauche où 4500 turcs et arabes attaquèrent avec violence. Le nombre des
assaillants devait être de dix à douze
mille combattants. Le vaillant capitaine Moizo avait signalé au moyen
de son aéroplane une puissante colonne qui était en marche à travers
le désert. Cette colonne s’était réunie
.• ■ I
aux troupes arrivées précédemment
qui avaient livré bataille le 23 et tenté
le soulèvement de la ville.
Avant le lever du soleil un furieux
combat était engagé partout. Les Arabes avançaient de toutes parts, sans
se préoccuper de ceux qui tombaiei^t
foudroyés par * Ifes ij^üleuii^ Ttó inltrâilleüses, les déchargés d'artlilel’ie.
Repoussés ils revenaient sans cesse.
Bs dur^t ^fià èelFètirêr
deux mille morts sur le terrain et un
grand nombre de blessés. Le combat
s’est déroulé à la limite de l'oaéis de
Tripoli. Mais nos soldats ont dû se
retirer de leurs lignes de défense à
cause des éxhalaisons de ces milliers de
cadavres. Deux -drapeaux de d'euBemi
ont été pris brillaminent pa? non soldats, entre autre ie grand} drapeau
vert du prophète, symbole de^ Ja^efe
sainte. - ■
Nous connaissons enfin la liste offir
cielle des morts et blessés dans les
journées du 23 et du 26 octobre.
Nous avons perdu 13 officiers èft 361
soldats ; les blessés sont 'au nombre
de 16 et 142. Un grand nombre de
victimes sont tombées sous les Halles
et les poignards des traîtres arabes
lors de l’attaque du 23. Un paquebot
chargé de 350 blessés est arrivé déjà
à Paierme, et .pos îlctéurs, peuvent
imaginer facilement lés scènes émues
lors du débarquement de nos frères
héroïques. : ' ' v A. '
Après le combat du 23, nos vaillants
hersaglieri qui occupent HoiSfil ont
brillamment repoussé, presque sans
pertes, une attaque de 3(Î0O tìàutos et
arabes. On n’a pas_de' nOuvélfes des
autres points de la c^e oi('nos troupes ont débarqué.^ Les distances sont
si grandes que'les différentseorps d’occupation restenSséparés et isolés l’un
de l’autre. De là là nécessité f d'envoyer de nouveau’iTenforts si la guerre
ne cesse pas. Le gouvernement à rappelé sous les. armes les Soldats alpins
de la classe 1883,‘ pour combler , les
vides produits ipar l’emw en Afrique de* deux bataillons de alpini-; Le
bataillon Fenestrelte est parti dé Pignerol. ^ ^ ^ „
' - Les rapports óÌfiéÌeiiVèliiàt, | ^théâ tre de la guerre commencent à être
un peu plus complets et intéressants,
mais ce sont lès“ félégrâhiïnes et les
lettres des journaiistes qùî donnent
tous les détails"pérméttant.d’Âyoïr. une
idée assez claire des êvènémèhts.'’Î'ôus
les correspondant^ dêsjyôùi€|aux italiens et étfarigers se mai^nlnt amèrement des difficultés qu’ils rencontrent dans leur tâche. Défense rigoureuse de ■ propager les nouvelles de
caractère stratégique, cela se comprend, mais pourquoi éibàrter lès joupT
nalistes, limiter la longueur des télégrammes, exercer une censure rigoureuse sur toutes les nouvelles. Tout
journaliste est exclu de la Cirenaïque,
ce qui fait que nous ne savons plus
rien de ce qui se passe là-bas. On à
appris que les missionnaires, les sœurs
et les européens étaient sains et saufs
et en sûreté. Les européens de Bengasi ont dû leur salut à l’énergie et
à la loyauté du mussaterif turc (gouverneur civil) qui a empêché les bé^
douihs d’entrer dans la ville pendant
le bombardement. T r r E.’tîï; '
COLLECTE POUR LtGLISEDÎRISfÂriéÂ)
14"» LISTE.
..ï
Ù \Â ftepprt ô>8. :|654,30
M. 0.,‘^PriifnstMi ' - • A . H » .. 3,—
Ribet Paul, Id. . . . > 1,—
Grill François, (petit). Ville, Pral » 2,—
Pons François, ancien, Ribbe, » » 1,—
Rostan Et. f. Ant., Guigou, » » 0,50
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