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PARAISSANT CHAQ0« VB3SÎDRBDI
PRIX O'ABONNBMEHT» P«r an) Poor 6 moi^
Italie et Colonies italiennes . . . . . . L. 10,— 6,—,
Etranger . . . . • .......... • • * 24,— 12,—
Plusieurs abonnements à la même adresse . • ■ » 22,—
On ■’•bonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’EtAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
■ S'adresser; pour la Rédaction, à M. le Prof, touis Migol - Torre Pellicepour
rAdministration, au Bureau du journal. Via Wigram, N" 2 - Torre Pellice.
L’ABONNEMENT SB' PAVB D*AVANCB.
la Rédaction, à Ml le Prof, boots Micol
U Bureau du journal, Via Wigram, N* 2 ■
Pour toutes les annonce« s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent 50 centime«, sauf ceux du commencement de l’année. ' , •. i
O- Le oaméro: SO oentimM' :
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimableg>i(iy dignes de louange, occupent vos peiisées (Philipp. IV, ^
Pour nous et pour eux.
«... de peur qu’il n’y en ait pas
assez pour nous et pour vous».
S.t Matthieu XXV, 9.
L’image de l’huite, emblème de la
Grâce divine, peut avoir, comme toute
image, bien des applications. Aujourdhui,
appliquons-la à nous mêmes, frères Vaudois, en r■'lisant à la mission que Dieu
nous coni.e, d’évangéliser notre Patrie,
c’est-à-<lire d'offrir à nos frères lie don
de la Grâce divine. Ouvrons notre cœur
à une crainte salutaire ; la crainte que
la Grâce de Dieu qui est en nous ne soit
pas suffisante pour nous-mêmes et pour
nos frères. Car, si l'interprétation rigoureusement exégétiquie de notre teexte exclut la possibilté de communiquer l'â
Grâce comme s’il s’agissait d'une émanation de nous-mêmes, dont nous pourrions
disposer en la cédant aux autres, un fait,
toutefois, demeure : que nous iiouvons et
nous devons être en'tre les mains, de Dieu
des moyens de communication de la Grâce.
C’est pourquoi 3 nous faut nous demander
si nous la possédons à un degré suffir
sant. Afin de pouvoir répondre à cette
question si importante, considérons quèLques aspects de la Grâce agissant en nous.
Voyons Ira cinq suivants. * . ‘
1°. La Grâce, certitude de notre salut
personnel.
N’oublions jamais le but principal que
doit se proposer l’œuvre â fequeie nous
sommes appelés : être des instruments de
salut. Mais une Egjise qui veut être im
instrument ^e saltit, doit être avant
tout une Eglise de sauvés. Et personne
n’est sauvé s'il n’est passé par lia crise
de la Conversion. Celiui qui est sauvé a
senti sa misère spirituele, il en a éprouvé
une angoisse profonde, et — sur les traces du moine d’Erfurt — il a anxieusement cherché la voie du salut; et un
beau jour, arrivé, comme Luther, au
pied de Ja Croix, il a pu s’écrier, en faisant
^iritualement abstraction des traditions
de son peuple et de son Eglise, et même
de tout enseignement thédog^ique, il a pu
s’écrier ; « Eurêka ! — J’ai trouvé ! ». La
poesédons-nious cette douce certitude, à
td point que nous puissions en témoigner
efficacement ?
2°. La Grâce, action transformatrice.
La Grâce qui fait de nous de «nouvelles créatures». Nous ne pouvons pas
espérer d’atteindre la sainteté au cours
de cette vie qui est une lutte continuellle,
où les plus éclatantes victoires sont souvent suivies, hélas ! des plus douloureuses
défaites. Mais il est nécessaire que nous
persévérions dans la lutte, et que sur la
route bngue et difficile nous allions de l’avant, de progrès en progrès, nous rap-,
prochant toujours plus du but, avec la
précieuse certitude que nous l’atteindrons
un jour,. C’est une nécrasité poiur nous ;
mais aussi pour pouvoir atteindre le but
de notre mission. Peuple Vaudois, tu es
fier de ta bannière, sur laquelle est écrite
la magnifique devise évangélique : « Lîtsc
lucet in tenebris ». Et tu sais fort bien
qu’il s’agit de la Lumière de la Vérité,
destinée à éclairer toute notre chère Italie.
Oui, la Lumière de 1^ Vérité. Mais non pas
seulement d’une vérité théoriquie, doctri
nale. Comme Ha Lumière* s’est incarnée
dans le Christ, elle doit de même s’incarner dans ses disciples. Vérité vécue.
« Que votre lumière luise devant les hom^
mes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres,
et qu'ils glorifient votre Père qui est dans
les deux» (Matt. X, 16).
Vaudois, pouvons-nous dire que, dans
ce sens aussi, « Lux lucet in tenebrie ? ».
3^. La Grâce, qui est joie.
La joie d’une âme sauvée; la joie d’une
vie qui est en train de se transformer,
et qui se rapproche chaque jour davantage de Celui. qui est la Source de la .Lumière et de la Vie. Petite flamme que les
tempêtes peuvent parfois faire trembloter, mais sans Téteindre jamais. Elan divin qui est almenté par la présence de
Dieu. Joie si profonde, qu’ehie devient complète, et peraoqne ne pourra nous la ravir.
Je crois que les meilleurs coi'aborateurs
de Jésus pendant Sa mission terrestre
" (quoiqu’il y ait eu des ingrats) ont été les
aveugles, lés parallytiques, Ira lépreux,
auxquels Jésus rendit la joie de la vié.
Nous considérons trop^ la religion comme *
un devoir, et pas assez comme un privilège : un tel privilège qui donne l’essor au chant de l’âme. L’âme chante, et nous
appelle tcjus-au bisùiquet ,du Royaume dssà
cieux.
4“. La Grâce, qui est zèle.
Mes Frères, nous ne possédons pas la j
Grâce, ou du moins elle est insuffisante,
si eie n’a pas encorp ailbmé ce feu dévorant qui devrait pousser lé peuple de la
Bible à s’écrier : « Maiheur à moi si je •
n’mmonce pas l’Evangüe ! » (f Cor. IX,
16) . Malheur à moi, si tout d’abord ici,
parmi ces montagnes sacrées, je ne fais
pas à nouveau retentir le chant de la
foi, de l’enthousiasme, de la consécration
à Dieu,.,, jusqu'à ce que ne se lève de nouveau la sainte cohorte des héros de la foi,
et des prophètes. O peuple Vaudois, que lie
jour vienne bientôt dans lequel, enflammés par la Grâce que donne l’Esprit de
Dieu, tes fils et tes filles prophétiseront !
(Joël n, 28 ; Actes II, 17).
5°. La Grâce, est charité. *
La Grâce de Dieu accomplît son œuvre :
le salut, Faction transformatrice, la joie,
le zèle... Et, par dessus toute autre chose,
la fleur immortelle de la Charité. Charité
qui a sa source en Dieu et son objet en
Dieu et nos frères. Nos frères... Rentrons
en noushmêmes, et demandons-nous s'il y
a dans nos cœurs cette sainte charité, cet
amour fraternel, qui ne consiste pas dans
des paroles seulement mais dan® lé sentiment, qui arrive jusqu'au pardon complet, et qui préside à toutes les manifestations de notre vie. «Voyez comme ils
s’aiment ! » disait-on des premiers Chrétiens, «A ceci tous connaîtront que vous
êtes mes disciples, si vous avez de l'amour
les uns pour les autres » ( Saint-Jean
XIII, 35). A ceciL.. Comme aux soirs de
certaines fêtes des feux de joie brillent, sur
nos montagnes, de même que , la lumière
de la Charitas Christi resplendisse parmi
nous. Alors seulement nous pouïTons vraiment évangéliser notre Patrie ! / j
Alors, la Grâce sera comme tes pains
dans tea mains des disciples auxquels Jésus
avait dit : « Donnez4eur \vous-mêmes à
■ manger ». Et tandis que tes disciples dis' tribuaient les pains â la multitude, les
pains se multipliaient dans leurs mains
(Saint-Marc VI, 37-. Alors, nous ne crain. drons plus de ne pas avoir assez d’huile
pour alimenter la lampe de Ha foi de nos
frères. Comme l’huile de la Veuve de Sarepta (I Rois XVII'), l'huile de la Grâce
divine ne s’épuisera pasi. Et plus elle abondera en nous, plus éle abondera pour nos
frères.
Eglise Vaudoise, crains; mais crois ; le
miracle s’accomplira. Amen.
,, G. Bertinatti.
U pr
ipr
' La spraaiine de renpnciement qui, de
chose exceptionnelle qu’elle était à son
brigine, est devenue peu à peu, et peut._être pour notre bien, une institutioiï habituelle, m'induit à faire quelques sim'|)les réflexions, d’ordre général', sur le
problème financier de notre église. Elilie
a, connu sans doute,, notre église vaudoise,
,,à'travers sa longue'et glorieuse histoire,
'dés détresses bien plus angoissantes que
de Fheure actuelle, des préoccupa■radiis et, des obstacle® bien plus gràvœ
què cêuirdottt,- mr psrite--soaiŸent aujourd’hui ; cela n’eimpêche pourtant pas de
dire encore une fois, bien haut, afin que
ceux qui ont deô oreifles pour ouïr, enténdent,que te. problème financier de
notre ^ISie est aujourd’hui xm des plus
importants, des plus urgents que l'Administration soit appelée à résoudre, mais
pour la solution duquel xfliacun de nous
peut et doit apporter sa contribution,, sa
joyeuse libéralité.
4: <9 «t
J’aurais, au premier abord, gardé pour
moi ces considérations; sachant qu’il faut
avoir une certaine dose d’optimisme et
de hardiesse pour parler à bien des gens
de la troublante question des finances ecclésiastiques, sur laquelle on a déjà tant
de fois attiré leur attention ; sachant en
outre , que, par les temps qui courent, on
ne rencontre pas toujours-des élans d’enthousiasme et de sympathie à demander
de l’argent pour l’œuvre de Dieu et. lé
maintien du culte. Ce qui m’a encouragé
à prendre 1 a plume, c’est un appel
adressé par un membre du Synode
de Montbéliard aux églises de ce pays qui
passent, toutefois, par des difficultés matériellea moins graves que celtes de notre
église, sur laquelle un lourd et menaçant
déficit annuel continue à peser, au détriment de Fœuvre qu'elle doit accomplir
vis-à-vis d’irn grand nombre d'âmes. Cet
appel, dont j'ai choisi pour nous aussi
quelques expressions, devrait toucher profondément et accroître notre amour, notre
esprit de renancement et de sacrifice pour
l'Eglise qui est notre mère spirituele et
à laquélite nous sommes tous débiteurs.
« A l’égard de l'Eglise elfe même, dans
son ensemble », écrit ce frère,, « tous tes
fidèles ne Semblent pas encore avoir compris leur devoir qui est, avant tout, de lui
donner les moyens de subsister. C'est par
eUe que JEvangüe est annoncé, que circule im courant de vie spirituele où peuvent s'abreuver tes âmes,. H est anormal
que notre Eglise/traîne chaque année un
nôuveaù déficit. Poiir y remédier, iVy a
bien la solution de la paresse, du défaitisme, qui consiste soit à diminuer tes traitements pastoraux déjà ai modestes, soit
à supprimer dira postes après tes multiples suppressions déjà opérées. Envisager
de telles solutions serait lâcheté et déchéance. (McAs l'Eglise vaudoise a dû envisager cette solution et commencer à la
mettre en^ pratique). Si nous connaissons
des embarras financiers, c’est parce que
dans bien des milieux la question n'a pas
été nettement posée. Là où l'on n'a pas
encore accepté sa part équitable de l’effort général, qu’on se dépêche de faire
mieux.
Qu’on ne regarde pas à autrui ayant
peur d'en faire trop ; mais que partout
on sê donne pour nwt d’ordire : Que l’Egffise
vive et vive avec dignité !
Cet appel, simple mais urgent, ne doit
pas rester sans écho, s’il y a encore dan®
te cœur des Vaudois un véritable amour
pour l'Eglise ! "
Et pourtant, 3 faut l’avouer, c’est précisément œ premier amour, source de la
fidélité et du sacrifice, qui ça, et là s’est
affaibli et a perdu sa force originelle. CfU*
dans une église vivante, animée par le
soufite - d'un^é spirituelte, le problème
ftaanc& ne^ pas ejdster ji^qu’au ^
point de nuire à l'œuvre-reMgteuse même;,. - ^
jusqu’à devenir,, comme on l’a dit, une
question de vie ou de mort.
Sans doute il y a, dans nos communautés, nombre de membres dévoués et
fidêlesi, riches et pauvres, qui donnent
avec beaucoup de générosité ; mais il y j
en a trop peu. Alors, pour justifier la dêtièsse actuéHe, bien des gens invoquent
leur décharge la durété du temps et M
crise. Oui, tes temps sont difficiles» lesi
budgets dé famiïïe donnent à penser, lés
relations intemationates deviennent toujours plus tendues, dès amis viennent à
nous manquer ; c’est un fait incontestable et qui a sa valeur, mais, après tout,
je pense que c’est au milieu de beaucoup
de tribulations que les chrétiens de la Mar
cédoine ont produit avec abondance de riches libéralités, (1) et je me demande :
Est-il vraiment impossible au peuple Vaudois d’accomplir un plus grand effort
(mais pour beaucoup de gens céla n'est
pas un effort) en vue de l’existence et
de l'indépendance de son Eglise ? Non,
je ne crois pas ; car, s’ij y a chez nous,
et il y en a, même chez cei& qui se classjfieiit pauvres quiand' fe cdHecteusr teS
visite, de l'argent pour du tabac, du vin,
du luxe, des plaisirs, ÜeS amusements
et pour tant d’autres choses qui ne sont
pas indispensables, il devrait y en avoir,
à plus forte raison, pour l’œuvre de Dieu. ^
Il ne s’agit pourtant pas de nous dépouiller de tous nos biens; mais seulement de considérer tes besoins de FEglise
avec beaucoup de sérieux, de comprendre
toute la portée de nôtre devoir, afin que
chacun de ilous, selon les nroyens dont U
dispose, sache donner à son Eglise une
preuve de fidélité et d'amour, qui n’est
pas la plus importante, mais qui,' du
moins, est nécessaire et tangible. Alors,
quand tous tes Vaudois, riches et pauvres,
connaissant la gravité de la situation actuelle, auront apporté avec joié te fruit
de leur libéralité chrétienne, l'EgÜae vi
(1) 2 Cor. Vili, 2
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vra et accomplira son œuvre avec âigrdté^ ’
eîte ne sera pllis obligée de* reâtpëindte
son champ de travail! et lé noihbrè de sés
ouvriers, elle ne connaîtra pWces dèna ét
cés contributions qui' penîerit tot^ leur
■râleur quand ils n’arrivent qu'à force de
sOBicîtatioins et de requêtes.
Enfin, qu’on te dise une fois bien clairement : ce problème financier qui préoccupe teMement l'avenir de notre Eglise
n'ést, après tdüt, ^ù’un asi^ëcl; particidiér
d'un problème plus e^ritiël ét plus céntral, aüqùel nous në devrions pas être
étrangers : celui de notre vie spirituelle.
Quand cette vie supérieure s’agité eii nous,
elte sé manifeste aussi par des œuvres de
libéralité ; quand nous aimons vmimèrit
FEglise, nous la soutenons aussi avec nos
doriè et nos renoncements. Il faut donc
que notre contribution à bous, loin d’êtrs
une lourd» tâche, devienne l’effet d’une
vraie piété, de Faction de Dieu dans l’âme,
de la foi et de Famour chrétiens ; en un
mot, ïteffét du ddh de nous-mêmes à Dieu.
AflOr^ FEglise vivra ; elè vivra avec
dignité. E; Rostaw,
ÿotiieiir de ¡Heu.
(1)
« «
Pteiit-être oertaiins reprochetnanib-ilts'^ à
Fauteur d’avoir prêté à Dieu un langage
décidément un peu familier; mais te ton
respectueux de cette sorte de poème en
(I) LoôisBrasselkr: Douleur de Dieu... Editrice * La Concorde », Lausanne.
Eh oui ! vous avez bien lu, cher lecteur.
Dovleur de Dieu, c’est bien ainsi que s’intitule l’ouvrage que vient de publier L.
Brasseler, xm pasteur du Canton de Vaud
qui est en même temps un styliste de
bonne lignée et un poète d’une beHë et
pure inspiration.
Douleur de Dieu... Et comme sous-titre :
Ode mystique pour un temps de tourments et de pénitence... Et comme dédicace
A ma mère. Comme, dans tout cela, on
sent vibrer le cœur d’uii homme qui est
un conducteur d’âmes de notre temps !’
Livre — poème — pour tes' croyants
et pour les athées. Pour les croyants qui
comprennent pltis à fond tout ce qu’il y
a d’angoisse eC d’amour dans le cri prêté
à Dieu par Fancien prophète Mjchée (VI,
3) : « Mon peuple que t’ai-je fart ? En
quoi t'ai-je causé de la peine ? Répondsmoi ! ». Pour les athées qui, eux aussi,
comprendront la raison profonde de leur
tristesse et de leur désarroi et æ rendront peut-être à cet appel déchirant
de leur Père...
De ce thème infiniment délicat à traiter,
M. Brasseler s’cst tiré avec ime remarquable élévation de pensée, avec une noblesse de sentiment, une ferveur haute
et simple d’où se dégage un pathétique
émouvant,
— Pathétique... protestant ?
— Non : chrétien. Et peut-être faudraitil dire simplement religieux.
Je suis de ceux qui regretteront que dans
ce thème formidable — la croix soit absente, ou a peu près. Il y a bien le titre
d’un des chants : Calvaire. Il y a bien
ces parûtes :
Oh ! mais, je vous aime bien trop
pour nlêtre pas crucifié
Chaque jour à nouveau
Quand vous laissez mes appels
sans réponse. •—
Mais est-ce suffisant, quand on parle
de la Douleur de Dieu? Est-ce suffisant
quand — sur la croix — « Dieu était en
Christ réconciliant le monde avec soi » ?
(II Corinth, V, 19).
C’est la seule réserve que je me permets de faire. Mais — dans tout te reste
— quelle atmosphère de saine et fetrvente
vie re%ieuse on respire. Que nous voilà
loin de tant de « mômeries » qui virent
et voient encore — un peu moins — le
jours, chez nous et ailleurs sous forme
de cantiques, ou de «traités», ou autrement de tant de bêlements maladroits et ennuyeux...
21 Février 193;6-Xiy ■ , '
'Av,«’’
TR" ?
■ ' ' '•
prose qui tient de la litanie et de l’invocatiM’ abolit, ihe sembfejé-il', uàfté critique’
de feè- genre ^ ^
Religieuix, ai-jè dit. \ ^,
— Orthodoxe? > f ' ' ■
— Je n’en âlàis rîto et iiè iR’en inquiète'
guère. Religion, art : dkrisi M cimættahcèï
cela me suffit. Cela est infiniment réconfortant de constater comment l’austérité
absolue peut être une source jaillissante'
de poésië (de vraie poésie) et de vie
éternelle. Le sentiment religieux de Fauteur — planant bien haut, au dessus et
en dehors des sécb^' et même des confesSîbfis — consiste à considérer lés rapports'
de toujours qu’il y a entre les dieux perÿonhâgêé ptihcipaux; et qui seuls importent, du drame séculaire du cœur, de la
raison, de la conscience : Dieu et l’homme.
Solitude — Pénombre — Réminiscences
— Calvaire —• Désenchantement — Lamente — Mi-nuit — Aube — tête sont
les titres dies chapitres qui racontent 1^
étapes de ce divin tourment. Chapitres au
long desquels on glanerait par dizaines
les pensées profondes, souvent saisissantes.
Ainsi dans Févocatïon, qui entrera Hang
le cœur du lecteur même non croyant, de
la solitude de Dieu.
I» « «
— « Oh ! mes enfants, combien je vous
sens loin dé moi!... Il ne m’arrive plus
qu’im faible écho de votre voix, presque
effacé, un murmure confus qui se glisse
entre déüx silènees, et ces silences ont
Fair d’une menace, et me font peur... J'ai
le cœur serré quand je vois la distance
entre nous, qui s’étend sans cesse davantage... Un jour viendra — tout est possibte — où vous serez si loin de moi, si
loin, que voi& ne jwurrez plus m’entendre
au bon moment... Où est ma faute? Et
qu’ai-je fait pour qu’on m’oublie ? En quoi
vous aurais-je offensés ? Oh, mes enfants,
qu’ai-je pu faire, en vérité, pour que l’on
me délaisse, et depuis si tongtemps ? On
ne doit pas abandonner son j)ère, on ne
doit pas le laisser seul ! ». —
Quel souffle nouveau dans notre littérature religieuse le plus souvent mornô
et conventionelle, n’est-il pas vrai ?
Pénonibre. — « Au cœur de mes enfants,
dont j’attendais d<® moissons magnifiques,
il n’y avait plus rien, pas même un souvenir ». —
Réminiscences. —'«J’ai l’air d'un importun que Foîn tolère à pein», et qu’on
laisse à lui-même, envelcppé d'oubli ; vous
aurais-je lassé, peut-être, ou vous 9uis-jè
de trop »? —
Lamento. — « On vient à moi, le phis
souvent, comme on visite un vieux parent,
presque oublié... Si vous n’avez pour moi,
décidément, pas même un mot, et non plus
un soupir, n’aveij^yous pas, âu mëins, une
pénâée, afin de m’empêcher de mourir
tout à fait dans votre cœur » ?... « {Æ,
ne pouvez-vous paàs vous mettre Un nw>
merit à iriâ pièce et m’ééouter ? N’avez-vous
pas ttri peu de temps pour fnoi»? —
Aube. — « N’âvéz-vôus pas à cœur de
fn’exiâticer quand môtrie, sur le tard, avant
lé soir ; de rendre la rié à ma joie » ?
* « «
Qui ne désïrérâît éoritinuèr U lecture ?
Pour lé faite, tî n’y a sé pFoc'uret
le ycflximé. J. Henri Meïlee.
La seule chose.
«Je sais tfnë seule chose...»
Nous, au coritràife, nous savons beaucoup
dè choses.! Entre autres, qu’il n'est pas
moderne, ni sage de confesser que l’on ne
connaît qri‘'une chose, p'our important»
qu’ellé soit. Aux yeux du inondé, un arâu
de ce genre laisserait supposer de FignoK
rance, car, selon Fopinion gériêraJe, beaucoup de notions, beaucoup de connaissances
signifient profondeur de sagesse, c*est
du reste ce que veut signifier la phrase
faite, bien connue : « Il connaît un tas de
choses, c’est un vrai puits (dé science».
Et pourtan.'h meme dans lè dorhaine de
' l’activité pratique, ü y aurait beaucoup à
{ redire sür c» sUjet. ,
f On pourrait remarquer, pat exemple,
*1' qu'une des notfe les plüs singulières de
notre époque c'êst précisémnet cette su* j péiflcîaîité qui -rient de ce que l’on con11 nàiV, corifugémient; beaucoup de choses sans
-toutefois pouvoir en approfondir l’étude.
" Et ïon pourrait ajouter, naturellement,
, que cè phénomène trouve son explication
i dans l’activité extérieure, plus ou moins
' mécanique, que les besoins de notre vie fii. nissént par nous imposer, bon gré, mal
i; gré.
) Et on pourrait continuer sur ce süi
jet en se demandant si ces découvertes
^scientifiques qui se suivent toujours plus
nombreuses, représentent réellement un
■ enrichissement de la vie de l’esprit, un
élargissement du domaine de son activité,
ou bien s’il ne s’agit pas plutôt d'un simpie perfectionnement de l’activité technique.
H: »!:
Nous savons beaucoup de choses !
Nul dôüte !
Ét pourtant, quaH» surprenante légèreté dès que Fon sort du domaine prati- ,
que dans lequel on s'est spécialisé ! Quelle
yacùité révèlent alors nos fameuses notions
— Votxs exagérez — pourraitKin me
dire — ne voyez-vous pas comme Fon tranché avec, aisance les plus graves problèmes ? Gomment nos contemporrains aiment lés idéeq absolues ? Alors que les
anciens disaient : in medio veritas, ou faisaient de la vertu une sorte de moyenne,
de médiocrité dorée, aujourd’hui tout cela
nous fait sourire. Ce sont les extrêmes
qui attirent ; les doctrines les plus farouches, l’exaspération des opinions nous
réjouissent, preuve évidente de la, maturité dé notre époque qui peut les envisager de sang-froid...
Et dans ces paroles, il y a aussi du
vrai- On pourrait même ajouter que l'observateur le plus oaime ne peut s’empêcher d’éprouver comme une réelle angoisse en considérant cette interminable
tragédie qu’est l’histoire de la pensée de
l’homme. Entouré de mysfères, lui-même
un mystère, l’homme se débat sans cesse
avec quelques donnéœ qu’il compose habilement, quitte à détruire l’édifice qu’il
a bâti avec tant de peine. Sans jamais
pouvoir trouver un équilibre, passant de
l’extrême gauche à l’extrême droite, Fhomme est guidé par un véritable fanatisme
qui le consume et le pousserait à consumer
les autres,...
Et pourtant quelle légèreté, même dans
ce fanatisme ! même dans certain savant
langage ! Cette forme d'énonciation axiomatique, ces jugements solennels et définitifs, semblables par leur style et par
leur contenu aux oracles des sybüles, ne
sont-ils pas, pratiquement, les symptômes
d’un orguedî qu!i tâche de marquer sa
« nonroemnaissance » par l’obscurité ?
L’ancien disciple disait : Ipse dixit ; le
maître a parlé, et se taisait, en toute humilité !
« C’était commode, — peut-on observer ;
— et honteux, et indigne de la nature humaine, qu’aucune autorité ne doit arrêter
dans sa recherche du vrai »...
Je le sais, tout aussi bien qu’il est absurde de. prétendre qu’une génération accepte le Credo de celle qui 1 a précédée,
sans le discuter, le revivre, le transformer.
Et pourtant,... au milieu de tant de
choses, plus ou moins secondaires, c’est
étrârige, la seule chose necessaire, on ne
là trouvé pas !
Du reste, c’est étrange, mais naturel,
car l’humüité : Jésus Christ est venu dans
ie monde pmr sauver les pécheurs dont je
sMs te premier (1 Tim. I, 15), est qrielque chose où l’intelligence ne peut arriver
qtié d’urie façori très relative, ri toutefois
éBe peut arriver à ce mittitnum !
Et ce ne sont certes pas les discours
sur la trâce et le salut et le péché qui
iriânqueint ; ni même les auditeurs ; tout
le mohiie connaît beaucoup de choses à.
ce sujet. Mais ia seule chose :... Je suis
le premi'ér des péchas, oh ! cela, il est
rare de lé rencontrer ! Encore et toujours
nous devons souligner le même phénorhèné : la Vie eF la përisée, la Vie et la
parole de Dieu, n’ont trop souvent aucun
rapport pratique.
Le philosophe et le savant sont généraleraént considérés comirie d’étranges individus qui ont beaücoup de bélleS idêesi mais
sans aucune notion dé la vie qüotidienne.
H est douloureux de constater qU^uri trop
grand- nombre de chrétiens sont tout
juste comme les savants ; ils connaissent
beaucoup de choses, mais vivent *et agissent
comme si læ enseignements des Evangiles n’étaient qu’une doctrine morale humaine, intéressante, comme sujet d’étude,
mais sans aucune nécessité d’une appliicatïriii pratüïue. *
Je sais une seule chose...
Sur ce terrain te discours serait trop
long et trop corinu maintenant; mais il
est peut-être bon d'y rèvenir de temps
éri temps. Cl.
Correspoûdanee des Pays-Bas.
. Une jeune amie des Vaüdbis, M.Ue Mary
Pos, journaliste holllandaisé, a l'intention
de faire en Hollande des conférences, en
continüant ainsi la tâche que je m’étais
proposée, de faire connaître ici, en Holland», Fhistôiré et Fôèuvre dé FEglise Vaudôise d’Italie.
Le 15 janvier elle â eu Fôccasibn de
faire, par radio, une conférence qui traitait du protestantisme en Italie en général, et des Vaudois ea. particulier.
Cette conférence qui était destinée au
publique néerlandais a été entendue aussi
à Rome,
Elle a Fintention d’intensifier en Hollande cette œuvre dé propagande au moyen surtout de conférences, en se servant de projections lumineuses, parmi lesqueles se trouvent les tableaux bien
connus d’une autre jeune amie des Vaudois, M.Ilfe Mia van Oosteveen. Vu que pour
ces conférences le costun.e vaudois est toujours très admiré, nous serions très heureuses si nous pouvions avoir non seulement la coiffe et le tablier que je possède déjà, mais aussi une belle robe authentique, et si possible un fichu.
Y a.-t-iï parmi nos Vaudoises, une généreuse qui pourrait nous procurer une belle
robe de la vieille mode qui fasse bien « spatus » ? Elle n’aurait que la peine de la
sortir de l’armoire, puisque ayant l'intention de xtenir bientôt aux Vallées, je me
chargerais volontiers de prendre les effets en personrié.
N. Messemaeckers v. d. Graaff
Klett.
Ceux qui s’en vont«i.
Le lundi 17 février, on rendait* tes derniers' devoirs à une authentique Vaudriise,
qui a toujours été affectionnée à Son pays
et qui a fait honneur au nom vaudois à
l’étranger.
Elisa Benech, était née à La Tour en
1858, de Daniel et de Suzanne Geymonat,
de Bobi). Elte était la nièce de Fancien officier de poste, Isaac Benech.
Elle perdit de bonne heure ses parents
et fut élevée à FOrpheMnat, et fréquenta
ensuite le Pensionnat d© La Tour. Ayant
ainsi acquis une certaine instructicHi, elfe
^ partit pour l’Allemagne ©t se fixa à Düsseldorf sur le Rhin.
EU© enseigna d'abord dans des pensionnats de jeunes filles, et ensuite donna des
.leçons particulières., qui étaient très recherchées. En effet la défunte, que Fon
appelait familièrement « Signorina », avait
su gagner le respect et Faffection de ses
norabreüses élèves par sa vivacité et sa
ebristante bonne humeur.
Les meilleures familles de Düsseldorf se
disputaient le plaisir ^de prendre leurs fec
3
çofta par « Signorina ». Elle comptait
parmi ses élèves Bertha Krupp, la filJle du
célèbre fabricant de canons, et était reçué
dans la famille Krupp à Essen.
Elle jouissait d'unie retraite bien gagnée, quand la guerre Foblligea à reprem
dre iWséignement des langues.
Sîgîiorina » Benech vièht de â’éteinidre entourée de raffection de quel«|ues
amis dévoués qui lui étaient restés fidètà
jusqu’à la fin de ses jours.
(InÉe Itiriiana dalle toiclie iella Glovaae.
Je tiens, lectrice amie, à te signaler
un miracle qui vient de s'accomplir a Milan. Voilà dieux mois qu'on a, à proximité
de la gare, une belle maison fraîchement
bâtie, dont les fenêtres ouvrent sur Via
Giuseppina Lazzaronî, 10. A l’immeuble
de trois étages, rien ne manque, ni l^ascenseur, ni le chauffage central!, ni le téléphone, ni les bains, ni la buanderie. Je l’ai
visité quelques semaines avant l’inauguration qui a eu lieu lé 30 novembre. Dans
son discours de circonstance, M. le docteur Costabel n’a pas manqué de rappeler
l'activité généreuse de M.me Paira Wachs;
fondatrice du .premier « Home » encoui’agée par M.me Anaïs I^ong, dont nous regrettons la perte récente, laquelle sé dédiait avec un amour maternel aux jeunes
filles qui s’adressaient à ellle.
Alors le « Home » ouvrait sa porté aux
jeime.s filTes étrangères qui ayant quitté
leur famille, venaient en Italie en quête'
de travail. Que leur séjour à Milan «fûtlong ou court, le « Hernie » était pour elles
un tranquille point d’attache», où eléS
trouvaient le gîte, le couvert, et le reste ;
à savoir 1 appui, le conseil, l’encouragemenl;
fraternel.
Au cours de ces diemières vingt années,
tes conditions de vie de la jeune fille et^
de la femme ont beaucoup changé. Aujourd’hui, il s’agit moins d’intensifier là
protection que d’agrandir te foyer hospitalier pour y recevoir tes voyageuses, lés
étudiantes, les employées.
Il est agréable de trouver à Milan im
toit star, tranquille et à bon marché.
A oes besoins nouveaux, trois « Amies »
viennent de pourvoir : M.lTe Lisa Ncerbel
qui s’est donnée à cœur perdu à l’œuvre
qu’qlte Idirige, depuis plus de 40 ans ;
M.Me Paira, la fille de la fondatrioe du
« Home » ; M.me VonwiUer veuve dé feu
M. VonwiUer, consid de Suissa
Dans ces temps critiques et sombres
ces trois « Amies » ont bâti .pierre par
pierre avec une joyeuse confiance en Dieu.
Dieu bénira l’œuvre de leurs maiiis«
A. B. P.
SETTIMANA DI RINUNZIA.
Prof. Ern. Comba, Moderatore L.,
Signora Edina Comba, Roma »
H. T. G. e E. H. G. »
Matilde Raffa, Sassuolo »
Signorine Santacroce,, Lanciano »
Luigi Viilacci, S. Maria C. V. »
Sana De Blasi, Viterbo »
Ing. Chàtelanat, Roccàviohe »
Quara Maria Ved. Silv^^, Castellamonte »
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Roma (1° versamento) »
500.
500,
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50,
20,
20,
20,
15,
5500,
DONS REQUS
Pour tes Hôpitaux : En souvenir de Lisette Tron-Rotrum,
Sâ sœur L. 50,
' I i..il.aiiiNi ¡.II'
Les parents de
Hadmoiselle ELISA BËNEGH
font part à Imrs anùs et conruiîssances,
de son décès survenu à l’âge de 78 ans, à
DusseMonrf, le 14 février 1936.
He.ureux ceux qui meurent au
Seigneur».
L’Echo ges Vallées - l&a6-XIV
ANGBOGIIS. La célébration du XVH
février à aussi r^uni cette année uh bon
nombre de Paroia|siensi soit au Pradutour, (feanche passé, soit au chef-lieu,
lundi. Lé pasteur M. Deodâto a présidé les
deux cérémonies, pendant lesquel nos enfants ont dévelbppé ûn très bon programme de récitations. Ensuite xme quarantaine de convives se sont réunis pour un
repas fraternel, tant au Pradutour qu’au
Vemet. Dans If après midi, la jeunesse s’est
réunie en grand nombre pour des chants,
des récitations de poésies et dialogues. Le
soir des feux de joies sur tes mont^ghês
semblaient vouloir exprimer la prière que
lé feu de l’Esprit de Dieu continue à brûler
plus ardent que jamais dans le cœur des
Vaudois. Nous remercions vivement tous
ceux qui ont contribué à la réussite des
deux fêtes : tes institutrioes, la Chorale
avec sa directrice ét MM. Daniel Buffa et
Louis Bertin qui ont si' biéh servi les
dîners.
★ Plusieurs deuils ont frappé notre
Paroisse dernierennent. Le 12 cour, nous
avons eu à l'hôpital de La Tour tes obsèques de Jean Malan de Jean Daniel
(Ghioni^a), emporté en quelques j/ours
à l’âge de 38 ans.
Le 13 cour, nous avons accompagné aû
cimetière du Chef-lieu la dépouille mortelle
d’üdin Pai4 feu Jean, décétlé au Raggio à
l’âge de 61 ans, après une longue maladie.
14 cour, nous avons dlû reprendre le
chemin du cimetière. Dieu ayant rappelé
a Lui I esprit de Gaydou Fernand feu Joseph décédé aux Naizerots à Fâge de 56 ans;
★ Bien que jusqu'à présent seulement
te tiers des familles aiit répondu à l’appel pressant de notre Modérateur po'ur
la semaine, de renoncement, nous pouvons
déjà annoncer qüè le sacrifice accompli par
notre Paroisse ne sera pas inférieur à éeluî
des années passées. Nous nous en réjouissons et nous prions vivement tous tes Paroissiens de nous faire avoir au plus tôt'
les enveloppes qui leur oht été distribuées,;
★ Nous remercions les étudiants dé
la Pradeltorno qui ont présidé le culte
au éhef-Iieu dimanche passé. R. N,
LA TOUR. La soirée du XVII février
a eu, comme toujours, un très grand succès. Un public nombreux est accouru à
1 Aula Magna pour entendre la comédie
jouée par les jeunes gens et jeunes filles
de nos deux Unions Chrétiennes. Cette nouvelle pièce, M. T. (Milizia .Territoriale),
qui a eu un accuèil chaleureux dans toùs
les théâtres d’Italie, a plu aussi aU public, qui à la fin de chaque acte a applaudi
longuement tes braves artistes, qui tous
ont très bien joué leurs rôles.
Comme chaque année, cette soirée sera
répétée samedi 22 février, à 20 h. 30.,
Les prix ont été baissés, afin de permettre à tout te monde d’assister à la tradltiOnnefie soirée. Les billets soint eri vente
à la Librairie Hugon, à la Bottega delà
Carta et chez tes artistes.
Nous conseillons de se procurer les billets au plus tôt.
FIGNEBOL. Notre église a eu l'a douleur
de perdre en même temps deux de ses
membres d’adoption : Barthélem/y Qiot âgé
de 73 ans, originaire de Ricl'aret, habitant
notre vile depuis peu de temps ; et Jean
Long, 76 ans, originaire de St-Germain,
actuellement en séjour chez uñe filte à
Cannes où Dieu la râppelê à Lui, mais
établi depuis de longues années chez nous
à côté de ses enfants MM. Héli et HiMa
Long (Besuc).
C’est à Cannes même que le pasteur
de l'église réformée Monsiéüt Verseils a
ptésidé ses obsèques le 17 courant, en relevant la coïncidence de ce service à l’instant, précis où le peuple vaudbis était
assemblé, au loin, pour « sa » Fête... et en
rappelant la piété simple et sincère du
Défunt.
La famiSte — à laquelle nous exprimons
notre vive sympathie chrétienne — nous
) \
prie de rèjrîercîer encore,’ par üfe moyen
' dfe l'Echo,- M;- 1e pasteur Verseite et les
nombreux Vaudods de Cannes pour leurs
témoignages d’affection.
BODOBET. Malgré le mauvais temps,
nous ayons eu lie plaisir d’avoir pam^
nous, du 28 au 30 janvier, M. A. Janave|
conducteur die la paroisse de Vilesêche, qxâ
•a bien voulu présider des réunions d’appel àû Champ dû Clos èt aux Fontaines.
Nous le' fememons éneore vivement
pour ses précieux messages chrétiens.
it Le 18 janviér, a été célébré le mariage de Jean Lôuià Garrim, des Àrmàiids,
avec Germaine Genre, de Servéil.
Nos meiUeurs vœux accompagnent les
époux.
SAINT-JE AN. Le 24 janvier a eu lieu
Fensévelissêment de notre frère Lonis Malan décédé aux Makns à l’âge de 83 ans.
Notre profonde sympathie à la familllè
en deuil.
Le 31 janvier lest décédé au Refuge
Favai Madeleine âgée de -81 ans.
ic Dimanche soir 2 février dans la saUfâ
Albarin devant un nombreux public M. te
pasteur chev. off. J. Bertinatti nous a
donné une conférence fort intéressante sur
notre œuvre d’évangélisation.
Qu’il reçoive ici encore l’expression de
notre qincère gratitude.
'k Asile des VieMards, Nous accusons
réception avec gratitude des dons suivants :
A. R. Schreiber en souvenir de Louis
Melon L. 50 - En souvenir de notre chère
Marie la maman et tes sœurs, 20 - Pierre
Rivoire en souvenir de son cher Arrigo, 10
- M.me Maddalena Larco, 25 - Coniugi ImmoviÜi, 25 - Géom. chev. E. Ayassot, 25.
Samedi soir 22 cour, à 20 h. 30 dans
la Saie Albarin, aura lieu la répétition du
programme si bien exécuté par nos braves
Unioiiistes te soir du XVIÎI.
Prix d’entrée : 4 - 3 et 2 lires.
VIËLAB. Départs. Par trois foisi, pendant ces dérnièires sema,ines, notre paroisse a été visitée par le deuil.
L© l.er février décédait, à rHôOital dë
La Tour, à l’âge de 65 ans, notre fidèle
aîni Xosèph Èèn^or^Marin feu Joseph,
Sablbn. Notre Eglise â perdu en lui un de
ses membres tes plus dévoués et asgidiis.
Tant que ses fbrees le lui ont permis, sa place nja jamais été -vide à nos
cultes et réunions.
Le jour suivant, 2 février, à la suite
d’une douloureuse malâdiei, supportée avec
foi, décédait, dans sa vila desi Coftgnets,
notre sœur Judith Bertin veuve Michelin-Salomon.
Et quelques jouis plus tard, le 9 février, nous avons accompagné à sa dernière demeure d’ici-bas, la dépouiljte mortelle d’une autre chère sœur ; Elise Peyrot veuve Long, du Theynaud, qui, infirm'e depuis p'IÜSieuTS mois s’était endormie,
1e jodr avant, sereine et confiante eii Celai
en gui elle avait' cru de toute sOn' âme.
Nôtre séeür été âgée de' 82 ans.
Que Dieu fasse servir à sa gloire le souvenir de nos chers disparus et qu’il fortifie dans la foi ceux qui restent.
Visites. Notre Eglise garde un souvenir bienfaisant de la visite de nos frères
M. te pasteur Ermahho Rostan, de Pramol,
et M. te pasteur J. Bertinatti, de Venise,
qui ont présidé dans notre temple, lés
soirs du 2 et du 5 courant, deux magnifiques assemblées où ils nous parlèrent
avec un enthousiaarne entraînant de la
puissance de la Parole de Dieu et de' la
puissance de la vraie évangélisation chrétienne.
•' Cette dernière visite est due à l'heureuse initiati-vB du Comité de nos Unions
Vaudoises, auquel, comme à nos deux
estimés compagnons d’armes, nous exprimons notre vive reconnaissance.
XVII février. La visite désormais inattendue de la neige, n’a pas refroidi l'enthousiasme de nos braves viUarencs pour
commémorer la date chère à tout cœur
vâudoîs. Les notes de k reconnaissance
et dé la responsabilité vâudoise ont vibré te dimanche 16 courant au culte du
matin; comme à la co^rêmê éi soir, OÙ'
1e pasteur et teidœv. H-.r Long tait évo
potar
l’heure difficîlè que nous tràver^ns corfme église.'
La journée dù 17 a êtié, coyine^ toujours, consacrée à la fête des enfanté.
■Dana te temple rempli dé jpetits et ,dlb
grands, après l’àUiocution du pasteur et la
ItetûS-e des iLettëré P'atenti* dè 1848, Se
déroula im programme fort réussi de récitatibfts et de chànts, sous k vâfHante
dirœlàbn des*' insitutrices ét du régent
M; te chev. H. Long, qui tous se sont généreusement dépensés pour Fheureuse
réussite de la fête.
L’heure grave que traversent notre Patrie et notre Eglise et k pensée de nos
ebérs sbldats én danger en Afriqué, ont
poussé te Consistoire à suspenidre, pour
cette année, k belle tradition de Fagape
du Xyil, mais oek ne nous a pas eraiiêchés
de nous sentir plus.qùè jamais unis avec
tous MS frères vaudois dans un même
amour en Christ pour notre chère Patrie
et pour notre chère Eglise.
La périsée de tous nos vilanencs éloignés de leur petite patrie à été particulièrement présente à nos esprits pendant
ce XVII février. Nous leurs envoyons à
tous, par le moyen de FEcho, nos messages
fraternels. j.
VILLESÉCBE. Dimanche, 26 janvier, a
eu lieu l’installation du nouvel ancien du
quartier de Vilesêche, M. Albert Tron, auquel nous exprimons encore nos meillteurs
souhaits. A M. Alexandre Perrou, qui a
dû quitter cette charge après 39 ans de
service, nOüs redisons le regret et la reconnaissance de k paroisse.
★ Nous avons encore reçu pour dès cantiques pour l'Eglise, 50 lires de la part
de M'.ihe Adèle Jeannqt Perro (Lyon) en
souvenir de sa cKëre Mâinàn^ Merci.
É
. Les famM'es Long ét GOCÎno* ont la
dadeur de faire part, auxjparents et anx
amis, du départ pour la Fntriè Cêsstè de
leur cher père, beatt-père et grand-père
originaire de Saint-Geñmhí, survenu à
Cannes, le 15 février 1936.
Inititotions Hospitalièrea Vaadof iiti.
ORFANOTROFIO.
En souvenir de M.me Hoegendôfét
veuve Chauvie : Ada et Ina 'Thefler, L. 20
- Ada et Emma Bounous, 20.
ospedali.
Doit. Emesto Geymonat, mère'et frère,
La TOur, lì, 100 - Jean Pons, Fourhel,
Vilar, 5 - Rivolte Etienne, Id,, 5 Ribét
Henri, Faure, 20 - Doit. ItaÎO Mathieu,
Pra Catinat, 60 - Barus Catherine, France,
10 - Emanuel et J. Tron, Perosa, 50 - En
aollventr d|è iMìàrguerite Tallnioh veluve'
Peyi-jEin, les files Jdarie et Suzanne, 20 ;
Robert Revel, ValOmbrosa, Sàmyjéan,
500 - Jean et Augustine Charlx)iiméri,La
Tour, 20 - R. S., reconnaissante des bons
soins, 30 - Geom. E. Ayassot, Podestà,
Saint-Jean, 15 - A la mémoire de Roataing Mairie, le mari César et filles, Poraarét, 50 - N. et P. Peyrot, SaÎnt-Jean, 10
- Alexis Rostan, Praly, 10 - Bernard Jacques, Pomaret, 10 - Gaydou Tersilo, à k
mémoire de lia petite Lily, 25 - Pastre
'Atiguste, Perosa, 25 - Long Alfred, IdL, 80 Institutrice Viglielmo, 20 - Aliàûd Michel, Pignérol, 25 - Coucoürdle Jules, 10
- Caroline et Dora Fontana-Roux, Milano,
pour l'TTot)îtal de Pomaret, 175.
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L’Echo des Vallées ^ v4<3íréáí 21 Février ,1936-XlV
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IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
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LIVORNO - Chiesa : Via Q. Verdi, 3 - Pastore :
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LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
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NAPOLI - Chiesa - Pastore : Mariano Moresdiini, Corso Vittorio Emanuele, 42 (presso
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PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 43 - Pastore :
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Via Possidonia, Casa Medici. ^
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Um- i
berte Bert |
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Da Livorno. ;
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107 - S
^ Pastore : Giovanni Bonnet M - Chiesa di j
Piazza Cavour Pastore : Padk) Bosicv Via ;
Marianna Dionigi, 57. '
SAMIPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Carlo Lupo, Via G, B.
Monti, 25-5.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarincl
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Ctóiesa : Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese: Via S. Domenico, 5
, - Pastore : Eìugenio Revel, ivi.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Da Torre
PeUice.
TARANTO - Chiesa : Via Pupmo, 16-20 (angolo
Via P. DI Palma) - Pastore : Gustavo Bertln, Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore j
Alessandre Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastore emerito Augusto Jahier e Cand. TeoL E. Micci, ivL
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore , G. del ITsco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavaguis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, M.
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VTITORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardl, Via Garibaldi, 60.
Il evito principale k celebra^ in tutte le
Chiese alle ore 10.30 circa della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDElSE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Antonio Rostan, cassiere Pastore Gjtido Cci»ba, se^etaiio del Mo.
deratore - Via Quattro Novembre, 107 Roma (101) .
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
412, Roma (126) - Professori : O. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUce - Preside : Prof. E, Longo.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI PrOf. E. Comba, piesfiiente ; Enrico Meynier, Giovanni Miegge, Mariano Moreschlni.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore Davide Porneron,
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valleeresia - Direttole: pastore Davide Pons.
ORFANClUOFIO FEMMINILE - Torre Pelllce - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Isütuto Gould)
- Via Serragli, 51, • Firenze - Direttore :
Pastore V, Sammani.
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDESI - Torino
- Via BerthoUet, 34 - Direttore: Gr. Uff.
Paolo Oanobbio.
OSPEDALI VALDESI - a Tbrre PeUice - &
Pomaretto - a Torino, Via BertiioUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede; Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLOALBERTO » - Luserna San GiovannL
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Gennano Chisone
- Direttore : B. Soulier, pastore emerito.
ASIIG PEI VECCHI - Vittoria (SicUia).
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urngnay.
COLONIA. VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastore : Ernesto Tron.
COLONIA. COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore : Enrico
Beux —i Pastore emerito : Pietro Bounous.
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO Y COLONIA (Dep.to de Colonia) - Pastore; Daniel Breeze, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Pastore : Carlo
Negrin, Omtaues de LavaUe.
ROSARIO-BARKER-COLLA-POLONIA (Dep.to
de Colonia) - Evangelista: Emilio Ganz,
Colonia Vaidense.
S. SALVADOR - Pastore : Giovannni Tron Dolares (Soriano).
COLONIA NUEVA ViALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Pastore : da destinarsL
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)
- Pastore : da destinarsL
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore : Silvio Long, Èstadón ‘Jacinto Arauz, F, C, S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Evangelista Carlo Alberto Griot,
Estadón WUdermuth, |’.C,C;A. s
COLONIA EL SOMBRERÌTO (Provincia de
Santa Fé) - Visitata peWodlcamente.
SAN GUSTAVO (Provincia de Entre Rios) Visitata periodicamente.