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de l annee. <1»
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, {ustes, pures, aimables.....'dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
1)N CHEF-D'ŒUVRE.
« Ne sôi.s pas v.ainey par’ le jnal,
mais surmonte le mal par le bien ».
Romains XII, 21.
!
Ì
Saint-Paul, profondément convaincu de
la puissance du mal, nous rappelle, sous
‘ forme de sentence juive, le redoutable adversaire qui attend le chrétien sur sa
route : le mal ! On l’oublie parfois : il y a
£des chrétiens qui font consister leur vie
en une confiance implicite en Jésus-Christ
î-^sans se demander à quoi sert cette conÎ* fiance. Paul sait que le plan de Dieu pour
le salut et toute l’œuvre de Christ n’ont
d’autre but que de faire naître en nous
le besoin de la victoire, A l’heure où l’Apôtre écrivait son épître, dans la ville de
Rome où la corruption avait accueilli la
pensée grecque sceptique, on vivait tellement dans le mal qu’on n’était plus capable du moindre effort vers le bien. Il en
est ainsi à toutes les époques où la masse
perd la vision de l’Idéal et se laisse glisser
sur la pente fatale qui conduit à l’abîme
de la désespérance. Lorsque l’humanité
traverse de pareilles époques, l’heure est
venue de suivre la méthode de Saint-Paul,
qui est du reste celle du Maître : faire voir
aiuc âmes le mal dans toute sa laideur et
leur faire comprendre que leur salut cela
veut dire : âirq sauvé du mal. Voilà pourquoi l’Apôtre s’écrie : « Ne sois pas vaincu
par le mal, mais surmonte le mal par le
bien ».
Qui sont les vaincus ?
Et quelle est lagÿctoire à laquelle le
grand Apôtre nous convie ?
Voilà ce que nous allons examiner.
1” Qui sont les vaincus ? Les pauvres, .
les malheureux, ceux qui ont perdu la
santé ou les biens, ceux qui sont accablés
sous le poids du chagrin, les victimes de
la lutte pour l’existence, èn un mot, ceux
que le monde considère comme des vaincus,
ce ne sont pas les vaincus au point de vue
chrétien. Les vaincus se sont les lâches,
ceux qui fuient. Quelqu’un objectera que
parfois le chrétien doit fuir ; d’accord, car
il y a des tentations que nous pouvons
vaincre plus aisément en les fuyant ; cela
ne veut pas dire que le chrétien doive
toujours fuir, car le chrétien ne peut pas
être de ceux qui obéissent à la peur. Lorsque le combat est inévitable, lorsqu’il s’a''git de ne pas être vaincu par le mal qui
a déjà fait son apparition dans la place,
le chrétien qui fuit est un lâche : c’est un
vaincu. Paul sait que Pierre fut un lâche
et que les disciples, en s’enfuyant en présence des manifestations de la puissance
du Mal, ont été des vaincus, mais il sait
aussi qu’ils n’étaient pas encore chrétiens.
Le Christ a mis depuis lors à la portée des
■Siens des forces qui les empêchent d’être
lâches, si toutefois ils, le veulent.
Les vaincus ce sont encore les découraceux qui renoncent à la lutte parce
fiüe leur effort leur paraît vain en présence de l’immensité du mal qui s’avance
semblable à la marée irrésistible : à quoi
^^ lutter lorsque le mal est si grand ?
*'1 n’est-ce pas gaspiller inutilement des énergies et se vouer sciemment à la défaite certï^taine ? — Qui, les découragés sont des
i.-^^ncus. Néanmoins, Paul leur montre des
ravins obscurs et des défilés profonds où
de nouveau périls les attendent; s’il le
fait, c’est qu’il a la co,nviction que la volonté de Dieu est de rendre possible aù
chrétien les résolutions héroïques au sein
même du découragemeht, à l’heure suprême où le danger apparaîtra dans toute sa
tragique réalité.
Les vaincus ce sont encore les faibles.
Qui est-ce qui n’a pas désiré, espéré même d’aller de victoire p.n victoire, surtout
parmi les jeunes ? et qui est-ce qui n’a pas
eu ses défaites ? Qui est-ce qui, frémissant
en présence de l’injustice, n’a pas cherché
de se rendre justice ? Qui est-ce qui, sous
le coup d’une offense, d’un tort ou d’une
calomnie, a toujours été assez fort pour
réprimer tout sentiment de colère ou de
vengeance ? Qui est-ce qui n’a jamais été
tenté de rendre le mal pour le mal ? Mais
il y a des défaites qui peuvent se transformer en victoires. Paul le sait, c’est pourquoi il s’écrie : « Quand je suis faible,
c’est alors que je suis fort » (2 Cor. XII,
10). Il sait, le grand Apôtre, que Dieu a
préparé le salut au chrétien en lui donnant la force nécessaire pour vaincre le
mal et il sait, par expérience, qu’un chrétien ne peut pas être un vaincu et surtout
pas un \faincu par le mal.
2“ Quelle est la victoire? Si Fon sait ce
que c’est que le mal, on sait peut-être
aussi ce que c’est que la Victoire. La victoire ce n’est pas lorsque le mal est surmonté par le mal ; ce n’est pas lorsque à
la malice on répond par la malice et à la
ruse on oppose la ruse avec son cortège
de fraudes et de mensonges ; la victoire
ce n’est pas « user de perversité contre
perversité » ; ce serait là, comme le dit
Calvin, confesser « d’être vaincu par
icelle ». La victoire ce n’est pas seulement
lorsqu’on brise une idole ou que l’on réduit
en cendres un talisman. La victoire c’est
lorsque, soumettant les impulsions du
cœur naturel à la volonté de Dieu, on devient, au sein même des ténèbres, à
l’heure fatale de la révolte, un rayonnement glorieux de . patience, de charité, de
pardon et d’amour ; c’est lorsque par cette
lumière divine on cherche à dissiper la
nuit dans laquelle on aUàit faire naufrage.
La victoire, voulez-vous bien savoir ce que
c’est ? Regardez à Joseph, en Egypte,
comblant de bienfaits ceux qui en avaient
voulu à sa vie. Regardez aux Vaudois, nos
pères, rendant à leurs ennemis le bien
pour le mal et n’hésitant pas à héberger
sous leurs toits ceux qui naguère les
avaient persécutés. Regardez au Christ, le
vaincu aux yeux des hommes, le vainqueur
aux yeux de Dieu, au Christ qui s’écrie
du haut de la croix : « Père, pardonneleur, car ils ne savent ce qu’ils^font... ».
Et le monde stupéfait rend un témoignage
éloquent à cette victoire éclatante et s’écrie : « Certainement cet homme était un
Dieu ! ».
I ***
Lecteur, tu le ¡sais, il n’y a rien de plus
beau que la figure d’un jeûne qui ignore
le mal ou le visage d’un adolescent qui n’a
pas encore été terni par la souillure. On
demande à Dieu de les bénir et de les protéger, ces chères âmes candides, qui vont
bientôt faire leur entrée dans la vie !
Et cependant, oui, il y a quelque chose
de plus beau : c’est le regard assuré de
celui qui a rencontré le mal comme tentation, comme épreuve ou comme humiliation et qui, ayant cherché sa force dans
1 arsenal de Dieu, loin de consentir à la
défaite, s’est cramponné au bien qu’il a
opposé comme une bannière infranchissable aux traits enflammés du Malin. Dans
ses yeux .brille l’assurance de l’avenir,
parce qu il n’ignore pas où se forgent les
armes de la Victoire. Et lorsque le mal
vient, c’est par l’effort vers le bien qu’il
Iq sui monte ; et l’ennemi, désemparé, en
présence de ce qu’il voit, et qu’il ne peut
comprendre, quoi qu’il l’admire, quitte la
place, laisse tomber ses armes et ne peut
q|i avouer sa défaite en présence de ce prodige inouï de patience et d’amour, que
l’Iüvangile considère comme « le chef-d’œuvre de la charité» (1 Cor. XIII).
D. P.
LA GUERRE ^
àl’occasiofl des temples da ïal Péronse.
1 Janvier-Février 1624.
jEn 1555-56, quand les Vaudois des Vallées de Luserne et S. Martin avaient bâti
le|rs temples, ceux de la Vallée de Pérçiôse n’avaient pas osé en faire autant,
c..iposés, comme ils l’étaient, aüx brigandages des bandits que l’abbé de Pignerol
■ déchaînait librement contre eux. La population était entièrement vaudoise à S. Gerniam et au Villar ; il n’y avait qu’une minorité de catholiques au Dublon, à Pinache et à la Pérouse ; seul le bourg de la
Pérouse était en majorité attaché au culte
romain. Malgré leur nombre, ces fidèles se
rendaient au prêche à Angrogne ou au
temple de la Chapelle, situé sur territoire
français, au-dessus du Bec Dauphin. Ils
avaient cependant fini par se bâtir de'
petits temples, au plus haut de leurs communes, ceux de S. Germain à la Dormillouse, au pied du Bric des Pins : ceux du
ViUar et de Pinache, dans le vallon reculé
du Grand Dublon; ceux du Pomaré au
Peui.
Le traité de Oavour, en 1561, avait reconnu ces trois lieux de culte. Depuis, la
population de Pramol avait tout entière
abandonné le papisme et s’était bâti un
temple aux Ferriers.
Pendant l’occupation de Lesdiguières, à
la fin du XVI.me siècle, les Vaudois, jouissant d’une entière liberté religieuse,
avaient enfin pu ériger des lieux de culte
et des clocheis dans les emplacements les
plus commodes. Le régime savoyard, revenu au pouvoir après la chute de Briquéras, avait reconnu le nouvel état de
choses.
Mais le déchaînement de la Guerre de
Trente Ans en Allemagne, vraie guerre de
religion, et les faciles triomphes des hor-.
des papistes sur les luthériens désunis,
avaient excité le fanatisme catholique
dans l’Europe entière. Ferdinand II venait de proclamer que le protestantisme
était un crime contre l’Etat. Charles Emmanuel I ne pouvait se montrer moins
zélé que son empereur. Dès la fin de 1623,
il tenait des troupes prêtes à envahir les
Vallées, où il commença par envoyer, en
janvier 1624, un régiment d’infanterie
française.
V
, Quand il fut en état d’écraser;, ses sujets,
le duc signa, le 15 janvier, l’ordre de fermer six temples au Val Pérouse et d’expulser hors de ses Etats le maître d’école
placé à Pinache. Ces temples étaient ceux
de Pramol, de Volavilla à S. Germain, du
Sarret des Maurins au Villar, des Berts,
du Peui au-dessus du Dublon, dü bourg de
Pinache, des Bres à l’Albone au-dessus de
la Pérouse. Le 25, il chargeait le comte
Taffino de presser la démolition, à la tête
de ses troupes, afin qu’elle fût achevée
dans les trois jours.
Les Vaudois avaient, documents en
mains, les preuves que ces édifices avaient
été élevés avec l’approbation des autorités
constituées ; celui de Pinache avait été
l’objet d’un accord spécial avec les catholiques, pour lesquels on avait bâti, à frais
communs, l’église du Dublon; celui du
Peui était compris dans le quartier du
Grand Dublon,“ mentionné par l’Edit de
Cavour. Mais à quoi sert le droit contre
la force et le fanatisme jntolérant ?
D’autre part, devaient-ils se laisser dépouiller, par la malice et la violence des
ennemis de leur foi, de là liberté religieuse que leurs pères leur avaient acquise au prix de leurs biens et de leurs
^ vies ? Ils réunirent le Conseil général de
la vallée, où l’on se trouva partagés : les
uns voulant qu’on acceptât l’ordre souverain, quoique ouvertement injuste et contraire à leurs privilèges ; les autres demandant qu’on recourût à la clémence de
Son Altesse, tout en se préparant à la
résistance.
En attendant, le 25, le régiment français, qui s’était réuni à Bubiane, se. rendait à S. Second, où les soldats recevaient
les vivres et munitions qui avaient été
préparés, ce qui prouvait enfin qu’il s’agissait d’un attentat prémédité de longue
main.
Quand la chose fut évidente, les Vaudois
du Val Luserne se hâtèrent d’en informer
leurs frères de la Vallée de Pérouse, en
leur offrant, pour la défense de leurs libertés, l’aide qu’eux-mêmes leur avaient
refusée naguère, dans une semblable occasion. De plus, ils se rendirent à Pignerol,
pour intercéder auprès de Taffino. A sa
réponse de ne pouvoir désobéir à l’ordre
reçu, ils répliquèrent fièrement que, puisqu’il s’agissait de la liberté de conscience,
eux non plus ne pourraient manquer d’asSister leurs frères en vertu de l’anciçnne
Union des Vallées.
Cette attitude résolue suspendit les opérations, dont nous verrons une autre foie
les résultats. J. J.
Doctor A. H. DRYSDALE.
Un ami sincère de notre Eglise, le docteur Drysdale, de Marpeth, Angleterre,
vient d’être rappelé par le Maître, à un
âge assez avancé. Ce grand écrivain et
pasteur publia l’histoire du Presbytérianisme Anglais, et il était considéré par ses
collègues comme un érudit silencieux. Il
vint visiter nos Vallées, il y a de ceci 14
ans, en sa qualité de modérateur, *et son
discours fut salué par de chaleureux applaudissements. En retournant chez lui, il
ne manqua pas de plaider notre cause et
de nous chercher de nouveaux amis.
2
m
lÀy ‘
Doctor JAMES GOOD.
Nous devons, avec peinOv enregistrer un
.autre départ, qui laissera un viiie plus
grand encore dans les rangs de nos amis
dévoués celui du docteur James Good, de
Philadelphie, Etats-Unis, décédé le 22 janvier à Dayton, Ohio. Ce célibataire impénitent, plein d’esprit, avait un cœur bien
chaud pour la cause qu’il embrassait. Lui
aussi était professeur et pasteur en même
temps, se rattachant à l’église réformée,
une des branches du Presbytérianisme
Américain. Il était une colonne de son
église et occupait le poste de vice-président
de l’Alliance des Eglises Réformées du
■monde entier. Au concile presbytérien de
Pittsburgh, 1921, il joua un rôle si fort en
vue, qu’on aurait dit qu’il en était l’âme.
En effet, son cœur était tout à la cause
des Protestants d’Europe qü’il a plaidée
avec chaleur. Les Protestants de France,
d’Allemagne, de la Tchécoslovaquie et des
provinces baltiques lui doivent beaucoup.
L^ Vaudois avaient aussi une large
place dans son cœur généreux ; il a plaidé
notre cause, il a accompagné et introduit
le délégué Vaudois d’une manière admirable, il s’est épris de notre Eglise, il a écrit
avec enthousiasme sur notre histoire et a
été heureux de pouvoir visiter nos Vallées,
deux fois au moins. Il se proposait de revenir l’année prochaine, mais Dieu en avait
décidé autrement.
Nous payons notre tribut'de reconnaisance à la mémoire de ces deux chers
amis de notre peuple. C. A. Teon.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. La fête du 17 février, toujours chère au c*œur de tout bon Vaudois,
a été célébrée dans notre paroisse avec
l’enthousiasme habituel, malgré le mauvais état des routes, qui a retenu à la maison un bon nombre d’enfants des quartiers
les plus éloignés. Cette année encore nous
avions le traditionnel tambour, que Barba
Pin bat avec fierté depuis 63 ans ! La fanfare locale avait aussi gentiment prêté son
concours, rendant ainsi la journée plus
joyeuse.
Lorsque nos écoles arrivèrent, bannières
déployées, sur la place de Saint-Laurent,
les enfants entonnèrent deux chants patriotiques : Salve, Italia ! et Fanciullezza,
ce dernier avec l’accompagnement de la
fanfare. Ensuite, le cortège se dirigea vers
le temple, aussitôt bondé.
Après l’allocution de circonstance du
Pasteur, nos petits artistes intéressèrent
vivement le public par leurs récitations, le
programme comprenant une vingtaine de
'I)oésiies et dialogues, entremêlés de sept
chants, dont un exécuté par notre Chorale.
A la sortie eut lieu la distribution des
pains et oranges et de la brochure publiée
par la Société d’Histoire Vaudoise.
A 1 h., dans les locaux de la Société Ouvrière, un modeste banquet réunissait un
bon nombre de convives, animés d’un même esprit de fraternité et de saine gaieté.
,Au dessert, plusieurs petits discours furent prononcés, la fanfare joua des morceaux de son répertoire, on chanta quelques vieilles chansons, et Ton se sépara
heureux de cette belle journée, qui laisse
au cœur de chacun le meilleur souvenir î
FIUME. Vendredi 8 courant a eu lieu,
dans notre chapelle, la bénédiction du
mariage de M. Ting. Gustave Cougn, de
Saint-Jean, et de M.Ue Elise Gavrvdli, de
Parme. Le Pasteur a adre^ aux époux
quelques affectueuses paroles des circonsstance, en attirant particulièrement leur
attention sur la Parole de Dieu, source de
vie, de force et de joie. Nos meilleurs
vœux accompagnent los époux, qui sont
partis pour Turin.
LA- TOUR. La chronique du 17 février
de cette année va ressembler nécessairement à celle de Tannée dernière et ne
pourra guère se différencier non plus de
celle de Umtes les autres paroisses. Aussi
allons-nous adopter, pour l’occasion, le style
télégraphique : ,
A 10 h. 1|2, culte d’occasion au temple
neuf, présidé par M.» Tron. Bonne assemblée attentive et recueillie. Les'ènfants de
toutes nos éccles sont là avec leurs maîtres
et maîtresses... et leurs drapeaux. Je me
demande pourquoi on nous a privés de
leurs dialogues, récitations et chants d’usage. Dans son allocution pratique, le pasteur s’adresse d’abord aux enfants en leur
citant maints traits tirés de l’histoire vaudoise, qui nous montrent combien le sort
des enfants de jadis - du temps des persécutions - était différent de celui des enfants de nos jours. Il rappelle ensuite aux
«grands la signification de la fête d’aujourd’hui, nous invite à la reconnaissance
envers Dieu et insiste sur les devoirs que
la pleine-bberté pous impose. La Chorale,
toujours à sa place, agrémente la fête par
l’exécution soignée de deux beaux chœurs
de circonstance. Collecte au profit de la
Société d’Histoire Vaudoise. Distribution
gratuite, à chaque enfant, de la brochure
Les Pâques PiérruMtaises de J. JaUa.
A midi et demi, banquet --fraternel à
l’Ecole Normale, abondamment et soigneusement préparé par M. Ganière et servi
par des demoiselles en costume vaudois.
Environ cent convives, beaucoup d’entrain,
franche gaîté. La Chorale - toujours elle!
- trône, en costume vaudois, au milieu de
la salle et nous tient, lieu d’orchestre.
Mieux que ça. Peu de discours : le prof.
Jahier, qui préside le banquet, se réjouit
de ce renouveau de ferveur dans la célébration de notre fête vaudoise et disserte
autour de l’influence que des minorités
comme la nôtre peuvent exercer sur les
liberté religieuses ; M. C. A. Tron constate avec bonheur que toutes les classes
de notre petite société de La Tour sont
largement représentées au banquet, ce qui
est de bon augure pour l’union ' toujours,
plus intime des Vaudois de La Tour. Le
syndic M. Eymrd fait des vœux pour que
TEcole Normale, qui nous donne l’hospitalité, nous soit conservée même sous une
forme privée. Enfin, M. JaMa des Chabriols
nous débite lui aussi son petit discours sur
T« Emancipation ».
De 8 h. du soir à minuit (c’est un peu
beaucoup I), soirée récréative sous les auspices de l’Union Chrétienne, l’exacte répétition de celle de la veille. Salle pleine à
verser, comme la veille aussi. On joue la
délicieuse saynète de M.me E)va Lecomte :
La fiancée de Cueuruc, et le drame de M.
G. Tron ; La Contessina di Luserna. Inutile de dire que nos artistes sont chaleureusement applaudis dans les deux pièces ;
que bon .nombre d’entre eux sont tout à
fait à la hauteur ; que le public - le cultivé
.surtout - apprécie vivement les acteurs qui
jouent avec naturel, et il est également
reconnaissant envers ceux qui débitent
leur rôle sans la moindre -hésitation. Ici
encore la brave Chorale, toujours sous la
baguette... magique de M.me Bahna, chante
dans les entr’actës le Serment de Sibaud,
une Tyrolienne exquise. Dans la forêt et
Jadis ceux qui furent nos pères, tous enlevé avec entrain et un accm-d parfait et
tous accueillis par nos acclamations de
gratitude.
La soirée aura lieu une troisième fois,
samedi 23 courant, à 8. heures du soir, à
TAula Magna.
— S. E. Facta a continué, cette minée
encore, la belle tradition de ses m^sages
affectueux aux Vaudois, à l’occasion du 17
février. Malheureusement, sa belle et noble
lettre, à nous adressée collectivement par
le canal du Modérateur, a fait le tour à
Rome et nous est arrivée en retard. Nous
ne lui en sommes pas moins reconnaissants
pour cette nouvelle preuve de fidèle attachement.
Voici la lettre en question :
IU.mo Signor Pastore,
Desidero che amhe in qMst’arwio
giunga dUe vostre ValU la mia qorrdûde
parola pd ffiomo del 17 Fébbraio.
E ü giorno nel quale il fisro popdo
Valdese accese, col più austero sacrificio,
la fùikmmu di libertà e dii indip^tdqnza
che fqrma la sua tradizioni^ gìi>riosa e- che
d mantiene purissima sempre.
lo che, fino a ieri, ho rappresentato questo popolo in Parlamento, gli mando il mio
fervido saluto che non è quello del distacco,
ina delVaffetto immutabile.
Con ossequio aff.mó f.to Facta.
Valdo Bertinatti. Il n’avait que 16 ans,
il était plein de vie, de forces et d’énergie, et la mort Ta fauché, impitoyablement,
au seuil de l’existence. Nous demeurons
sous le coup de cette fin soudaine et tragique. Jeudi dernier, à 9 h. 1|2 du matin,
il succombait, victime d’un accident sur le
seuil même de la grande « cartiera » de
Verzuolo, où il était occupé depuis quelques mois.
Valdo Bertinatti avait fait les quatre
premières classes de notre gymnase, et loi’Sque son père le pasteur J. Bertinatti se
transféra à Turin, il s’inscrivit à un gymnase de cette ville afin d’y pouisuivre ses
études. Mais sa nature exubérante et primesautière semblait lui interdire la carrière des études qu’il suspendit, avec le
plein consentement de ses parents, pour
s’employer, disions-nous, à la « papeterie
Burgo ». Cet adolescent plein de feu, hanté
par le désir de « servir Dieu», ne comptait
cependant pas en rester là. Membre actif
de la « Pra del Tomo », il caressait l’espoir
de se consacrer un jour aux Missions, ainsi
que nous avons pu le constater par les lettres, pénétrées d’affection et toutes empreintes de spiritualité, qu’il écrivait à ses
père et mère. L’avant-veiUe de sa mort, il
annonçait à ses parents, qu’il se réjouissait d’embrasser, son arrivée à La Tour
pour samedi soir, 16 courant !
Les nombreux amis de M. et M.me
Bertinatti vont s’unir à nous pour leur
exprimer la plus vive, la plus profonde
sympathie, et se tenir à leurs côtés dans
ces heures d’angoisse suprême. Que le
«Dieu qui dirige et qui console» les soutienne dans leur grande épreuve!
— Vendredi dernier, le 15 février,
ont eu lieu les funérailles de Madame
Caroline Boër née Gay. Comme cela avait
été annoncé le culte, présidé par M. Tron,
eut lieu au temple, avec le concoure d’un
bon nombre d’amis et de connaissances
accourus de près et de loin.
M.me Boër, née à Prali, fille du pasteur Matthieu Gay, a été élevée au Villar et, après une éducation soignée, fut
institutrice en Allemagne et en Angleterre, où elle a laissé le meilleur souvenir.
Revenue aux Vallées, elle épousa le syndic Boër et, par sa nouvelle position, put
exercer une influence bénie à La Tour.
Vaudoise de cœur, comme cela a déjà été
dit, gardant avec soin les anciennes traditions, eUe s’intéressait avec amour à
tout ce qui touchait à son église. La paroisse de La Tour a perdu un de ses membres fidèles.
Nous renouvelons à M.me Charlotte
Long, à son mari et à leurs enfants, Texpression de notre plus vive sympathie
chrétienne dans leur deuil.
— Lundi, le 18 février, une^autre foule
accompagnait au champ du repos la dépouille mortelle de M.me Julie Oudry née
Jàlla, décédée aux Bouïssa. Fauchée à la
fleur de l’âge après une longue maladie,
elle laisse après eUe son mari et un enfant de quelques mois. Que Dieu soutienne, *en cette circonstance si pénible,
les famiUes Oudry et JaUa.
— Le 10 du mois la chaire a été occupée par M. le pasteur David Revel.
C. A. T.
LUSERNE SAINT-JEAN. 17 février.
Le temps très bas dans la matinée annonçait une pauvre journée et déjà avait-on
renoncé au tour que les écoles ont coutume de faire avec déploiement de drapeaux,
quand le soleil se montra. Les sourires se
rencontrèrent aussi et le programme traditionnel put s’exécuter en entier. Le tour
se fit et le cortège ne fut que plus rayon-,
nant sur Tarriêre-pîan des quelques doigts
ée neige tombés le jour précédent. ÿ
Dans le temple, bondé, T évocation
historique faite par le Pasteur fut suivie,^
de récitations et de chants Soigneusement v _
préparés. Un beau chœur de circonstance j
fut enlevé par notre impeccable Chorale, .i
et le service se termina par un intéressant s;!
simulacre de la Ligue des Nations et la
distribution de la brochure, de brioches,
chocolat et caramels giandouja.
L’agape fraternelle réunit dans la salle
Albarin, pavoisée et ornée avec art, 124
convives parmi lesquels un noimbre très
réjouissant de dames en costume vaudois,-;
et par conséquent très complimentées. Une ■
cohorte de jeunes filles, également en oos-.
tume vaudois, s’acquittèrent du service ¡
d’honneur avec une distinction qu’on s’est
plu à relever ; et le Comité organisateur, ■
composé de MM. Amato et Humbert Alba-'5|
rin. Geniale Grati et Adolphe Coïsson, n’au- ;
rait pas pu s’acquitter plus noblement et
généreusement de son mandat. Aussi l’en- '
thousiasme alla grandissant au point que;
les orateurs, MM. le chev. Ayassot, notre ¿
major de table et héraut, le pasteur Ito.
Tron, Joseph Long, Amato Albarin, Fran- ^
çois Rostan et M.me Anita Turin (last but ]
not least) récoltèrent des applaudissemen
qui n’auraient pas pu être plus nourris
Même la « note » qu’on appelle depuis:
longtemps dolente fut agréablement harm.onisée avec le reste de la fête par deux
demoiselles qui chantèrent, à deux voix,
notre romance célèbre: Le Colporteur Vau~,
dois. Un verbal et quelques photographiesj
fixèrent ailleurs que dans notre cœur re-:
connaissant le souvenir d’un excellent dîner
Le soir, une foule que nous n’avions ja?g
mais vue à la salle Albarin, acclama à
maintes reprises nos artistes de TA. C. D.-,|
G. qui, avec l’aide appréciée de cinq demoiselfes, nous donnèrent les pièces que |
nous avons annoncées,-avec une finesse qui
nous a permis de goûter les saillies de Tes- ,|
prit inimitable des Toscans, ainsi qu’im
monologue de M. M. Turin. Ces deu» Galles
pièces : L’Acqua cheta, de A. Novelli, et^
Le distmzkmi del signer Antenore, seront
nouvellement données à la soirée que notre|
jeunesse répétera samedi prochain, à,
8 h. 30, dans la salle Albarin.
— Samedi dernier, par 'un temps des
plus mauvais, a eu lieu le service funèbre
de Valdo, le fils aîné de M. le pasteur Jean
'Bertinatti. Son départ, à l’âge de 16 aus,^
n’a pas seulement plongé dans la douleur^
sa famille, mais aussi le personnel de la|
papeterie de M. le comm. Burgo, de Verzuolo, qui appréciait le fidèle travail qu’il
y accomplissait depuis quelques mois,
Collège de La Tour, qu’il avait fréquenté;
pendant plusieurs années, et les nombreux
amis de M. et M.me Bertinatti. L’expres,
sion , variée de cette sympathie générale
profonde revint en effet dans les alloc
tions que'prononcèrent au temple MM. 1
pasteurs B. Revel, L. Marauda, Em. Trô:
et les prof. Baridon et A. Jalla. Au ci
tière ce fut M. le pasteur B. Gardiol qâ
invoqua, au nom de la nombreuse as®
tance, les consolations divines sur nos
éprouvés.
— Ce même matin — quel contrastai
— deux amis, Hugon Victor et Mour¡
Ernest se mariaient à Bibiane, Tun ay*
la sœur de l’autre, Mourglid Marie Ca
rine et Hugon Madeleine, et venaient
suite en automobile, avec de nombreux ^
rents, invoquer au temple la bénédictii
de Dieu sur leur union. L’inclémence
temps n’enlevait rien à leur bonheur,
nous leur souhaitons durable. E. T.
PRALI. C’est avec une grande joie
nous avons vu, dimanche 10 courant, ^
catéchumènes passer dans les rangs
membres d’église, apr^ une instru,'
régulière et un examen satisfaisant.
La Chorale a exécuté, à cette
un chœur de circonstance. Le culte a
suivi de la célébration de la Sain
Dans Taprès-midi, les Unions ont
fert un thé aux nouveaux membres |
*
3
'^lise, pour leur souhaiter la bienvenue et
? éur donner un témoignage de leur affection.
ïlf Nous souhaitons ardemment de les voir
:’.^Vctifs et zélés, maintenant, renouvelant
par leur enthousiasme les forces de notre
1,, église bienraimée, qui appelle et désire
toute l’ardeur de la jeunesse, aussi bien
,,que la sagesse et la- prudence de l’âge
mûr. G. C.
TURIN. Le 17 février a été célébré, à
Turin, d’a;bord par un manifeste de l’A. N.
|I. I. largement affiché dans toute la ville,
.^t qui a été jugé « bien fait et opportun » ; puis, dans le cercle plus intime
de la famille vaudoise, par une soirée, samedi 16, agrémentée par une magnifique
série de projections lumineuses sur les
Vallées, que M. Henri Peyrot a bien voulu
faire passer sur l’écran, et compléter ainsi
le programme de la soirée qui avait été
mutilé à cause de l’indisposition de plusieurs artistes. Le dimanche, cultes du
matin et du soir, ont été consanrés à la
commémoration de la solennité, et ont été
enrichis par le chant du Serment de Sihaud, enlevé avec force et précision par la
Chorale Vaudoise, qui vient de se reconstituer sous la direction du M® De Marchi.
VILLAR. Notre fête du 17 février a
parfaitement réussi malgré le beau cadeau
de neige qui l’a précédée. Si l’on en excepte
la petite promenade autour du village qui
dut être supprimée, le programme habituel a pu être développé à la pleine satisfaction des grands et des petits. Nous
n’entrons pas dans les détails que chacun
connaît d’avance, pour ne pas enoombter
inutilement les colonnes de l’Echo. Disons
seulement que instituteurs et élèves ont
bien mérité les applaudissements de l’imposante assemblée. Particulièrement goûtés les cinq cantiques chantés par les enfants et les deux chœurs : Le Serment de
Sïbaml et Gloire au Dieu d’Israël, enlevés
avec entrain par la Chorale, sous la direction impeccable de M. Long.
A midi et demi, eut lieu l’agape tradi
7 h. 30, M. le prof. J. Jalla nous donna
une très instructive et édifiante conférence
sur : Les deux Bibles Vaudoises.
Dès la veille du 17, les trois cents familles environ dont se compose actuellement
la paroisse, avaient reçu chacune un exem
f plaire de l’excellente brochure : Les Pâ* ques Piémûntaises.
La collecte en faveur de la Société d’Histoire Vaudoise produisit la somme de L. 37
et 75 centimes. B. S.
CHRONIQUE POLITIQUE.
Les premières assemblées de propagande
fasciste pour les élections ont commencé
dimanche. La Commission spéciale pour le
choix des candidats de la liste nationale a
terminé ses travaux et en a transmis le
résultat à M. Mussolini qui, en sa qualité
de chef du fascisme, prend ses décisions
sans appel. La première liste officielle approuvée, celle de la Vénétie Julienne et de
Zara, compte quinze noms, à la tête desquels figure M. Giunta, secrétaire général
du parti fasciste. La deuxième liste est
pour la Sardaigne, avec huit noms. Chaque
jour paraissent deux ou trois nouvelles listes où l’on peut lire les noms des principaux chefs du fascisme. Celle de la^ Lombardie porte en tête le nom de M. Mussolini.
Les autres partis préparent aussi leurs
listes pour obtenir les sièges de la mino
rité. Il n’y aura pas d’abstention. Les grou
içpes socialistes, communistes et maximalis|v .tes présenteront des listes séparées.
— Dans la Lybie nos troupes, aux or1^^ dres du commandant Volpini, ont avancé
jusqu’à l’oasis de Ghadamès, qu’eUes ont occupée après avoir soumis la région tenue
par la tribu des Orfellas. Ainsi toute la région à l’ouest de Tripoli a été reconquise
et nous avons regagné notre frontière vers
Tunisie, très importante à cause des
|.’'‘jVoies de communications parcourues par
— Le comte Manzoni, qui était notre
représentant dipbmatique à Belgrade, a
été nommé ambassadeur à Moscou. Le Gouvernement des Soviets ayapt donné son
assentiment à cette nomination, le nouvel
ambassadeur vient de partir pour rejoindre son poste.
— La convention réglant les rapports
entre les armateurs et la Fédération des
travailleurs de la mer, le fameux « Patto
tnarinaro», a été signée à Rome en présence du Président du Cons.eil, du commissaire de la marine marchande et ministre
des pœtes, M. Siano, du représentant des
armateurs et du représentant de Gabriele
D’Annunzio, actuellement le chef reconnu
des travailleurs de la mer. Les négociations
qui viennent d’aboutir avaient commencé
il y a plusieui^ mois, et avaient été interrompues à plusieurs reprises.
— La Commission navale nommée par
la Société des Nations à la suite de la Conférence de Washington pour le désarmement naval, s’est ouverte à Rome la semaine dernière. Mais, chose étrange, les
délégué des Etats-Unis n’y participent
pas, de crainte d’être entraînés dans les
affaires européennes. Dans cette assemblée
les représentants des diverses puissances
n’ont pas le pouvoir de prendre des engagements au nom de leur pays. Il s’agit
plutôt d’une réunion de techniciens ayant
pour mandat d’étudier la question du désarmement naval et d’élaborer le programme d’une prochaine Conférence internationale.
ANGLETERRE. Un conflit économique
a éclaté à Londres entre les employeurs du
port et le représentant des dockers à pro, pos d’une augmentation de salaire de ces
derniers. N’ayant pas obtenu ce qu’ils demandaient, tous les ouvriers des ports de
la Grande Bretagne ont quitté le travail.
Cette grève préoccupe beaucoup la population et surtout le nouveau Gouvernement
travaiUiste, qui a tout fait pour empêcher
qu’elle éclate.
ALLEMAGNE. Le Gouvernement allemand a. décidé de supprimer le régime
d’exception à partir du 1“ mars, si rien ne
viendra troubler la situation actuelle. Mais
de nouveaux troubles ont éclaté dans la
région du Palatinat, et surtout à Pirmasens où siège le Gouvernement séparatiste.
Il y a eu‘des combats entre la population
de la ville et les groupes séparatistes qui
auraient dû l’évacuer. Le palais de justice
a été attaqué par la foule, et incendié
après une longue lutte, et les chefs séparatistes presque tous massacrés. Les troupes d’iocupation françaises ont oteervé une
attitude d’absolue neutralité.
A la suite de la démiæion de M. von
Kahr, commissaire général extraordinaire
pour la Bavière, et de M. von Lorsow, commandant des troupes bavaroises, la Bavière
rentre dans la constitution et le mouvement séparatiste, commencé il y a quelques mois, vient à cesser.
NORVEGE. D’après des informations officieuses le Gouvernement norvégien aurait
décidé de reconnaître de jure le Gouvernement des Soviets aux mêmes conditions
que la Grande Bretagne. Une prochaine
conférence réglera les que'stions en suspens
entre les deux pays. La Russie reconnaîtra
la souveraineté de la Norvège sur le
Spitzberg. L.
Doni Kl U miEil iiiuu imiiu e fdiesiiem
les caravanes.
Contribuzioni Gennaio 1924.
Costino d’Alba : Chiesa dei Fratelli, L. 50
— Iglesias : Chiesa Battista, 25 - Colportore
Piras, 2 — Terni,-. Chiesa Metodista, 15 —
Reggio Calabria : Chiesa Metodista, 25 - Brescia : Chiesa Valdese, 37 — Miglionico :
Chiesa Battista, 20 — Civitavecchia : Chiesa
Battista, 50 — Intra : CMesa Wesleyana, 85
— Roma : Miss Morgan e Mas. Borei, 4.000
— Miss Noble Jones, 500 - Rag. E. Lorenzetti, 5 — Trieste,-. Chiesa Riformata, 33,30
— Pinerolo: Sig. Enrico Tron, 10 — Susa-.
■Chiesa Valdese, 12 — Gioia del Colle: E. Curzio, 10 — Ariano di Puglia : Colportore Fiorella, 2 — Creva: Colportore Grassi, 3,20 —
Scieli: Colportore durato, 5 — Napoli r. Colportore Salerno, 10 - Colportoi;« Santoro, 5,30
—I Patena» : Colportore Scuderi, 2,40 — Firenze : Colportore Vecchi, 1 — Chiavari :
Sig. Harry Figg, 50 - Sig.ra Herbert; 10 Sig.ra Rogers, 5 - Colportore Zito, 10 - Miss
Sibbajd, 50 - Sig. Airone, 10 — Rapallo :
Rév. 0. E. Walker, 20 - Mrs. dark, 20. —
Totale 1“ Insta L. 5:083,20.
I doni possono essere mandati, per mezzo
di cartolina-vaglia, al dotti. Enrico Pons Foro Italico, 25 - Roma 1.
BIBLIOGRAPHIE.
'La Y: M. C. A. in Italia, durante la
guerra, Pinerolo, Tipografia Sociale, 1924.
L. 2.
‘ G’est un résumé du volume que Olin D.
Wannamaker, recteur de rUniversité de
Princeton, N. J., vient de publier à NewYork, sous le titre de : With Italy in her
final war of Uberafbion. Ce résumé est
édité en langue italienne pour que nous
n’oubliions pas le travail extraordinaire
que la Y. M. G- A- a fait en Italie pendant que nos armées étaient engagées
dans la'guerre universelle. M. Wannamaker'a été sur place, et les descriptions
qu’il donne sont basées sur les études
qu’il a faites personnellement des évènements, et ce qu’il en dit constitue une
UaiTation poignante par l’intérêt qu’elle
suscite, et concerne non seulement le travail de l’Y. iM. G. A., mais l’héroïsme de
l’armée italienne pendant la lutte titanique dans laquelle elle a joué un rôle si
remarquable.
i^ Aux membres des Unions Chrétiennes
le petit volume est cédé avec le 50 OjO de
rabais. 2>- c.
REFUGE ROI CHARLES-ALBERT
Flenrs cn souvenir de M.mc Caroline
. Gay Boer :
M.me Marie RoUier, Milan L. 100,—
« La Soie de ChatiUon», Id. » 1.000,'—
¿1 memoria della compianta si■ gnora Cai-olina Boer nato
1 Gay, le due Società Anonime
t «La Soie de ChatiUon» e
^ «Filati artificiali ChatiUon»,
Milano, offrono, invece di fiori » 2.00p,'—
f
L. 3.100,
Les « fleurs » sont acceptées avec reconnaissance par le prof. A. SibiUe - Torre
Pellice. . ,
Abonnements payés.
1924 : Lire : Gay Camèlie, New-York
(L. 23) et non (1923).
Peyran Marie, Brières, Bovile - Clot
M. Marguerite, Combegarin, Riclàretto Ferrier Cath., Julbers, Id. - Pons Frédéric, Clos, Id. (10) - Genre Henri, Granges, Bovile (10) - Peyrot Jacques, Id., Id.
(i9) - Genre Barth., Id., Id. - Genre J.
Pierre feu François, Id., Id. (10) - Brès
Laurent, Reynaud, Id. (10): ' Vigliehn
Jules, Julbers, Id. (10) - Tron Jean, Bâtie, Bovile - Pons Charles, IMouras, Faetto
(10) - Peyret Jeanne, Cioè, Riclaretto
(10) - Peyronel Théophile, Id., Id. - Malanot Madeleine, Id., Id. - Bertoch Adeline, Albarea, Id. - Peyronel-Pascal Aline,
Trussan, Id. (10) - Bounous Jean, Combegarin, Id. (10) - Guigou Henri, Plan
de Faetto - Ferrier Paul, Clos, Riclaretto
- Genre Jeaime, veuve, Vrocs, Perrero
(10) - Perro Alexandre, ViUesèche Sup. Bounous J. Pierre, Albarea, Riclaretto Bounous Albert, Id., Id. (9) -, Peyronel
Catherine, Trussan, Id. - Ribet Pierre,
Combeorose, Perrero (9) - Bounous Auguste, Albarea, Riclaretto - Jacumin .^exandrine. Id., Id. - Perro César, ViUesèche Sup. - Peyronel [Madeleine, Rivoife,
Riclaretto (10) - Clot-Peyronel Adèle, Id.,
Id. (12) - GriU Etienne, Clos, Id. - GenreBert Henri, Vrocs, Perrero - Genre Jean
feu Henri, Granges - Peyronel Albert,
Trussan, Riclaretto (et 1923) - Clot Barthélemy, Combegarin, Id. (10) - Viglielmo David, Riclaretto - Vinay Léonard,
Clos Inf., Id. - Ferrier Henri, Mouras, Id.
- Tron-Henri, ViUesèche Sup. - Clot Pierre
feu Pierre, Baméou, Riclaretto - Peyronel Frédéric, Peyrounéou, Id. (10) - Clot
Alexandrine, Barnéou, Id. - Menusan Albertine. Clos, Id. - Peyronel M. V. CM,
Rivoire, Id, - Bounous Henri, Albarea,
Id. (9) - Durand-Caminotti L., Cordoba,
1924, 25 et 26 (93) - Fontana-Roux C., Milan (don L. 20) - GriU Madeleine, Marseille (24,5(0) - Baknas Fanny, Ferrier,
PramoUo - Corsani Emile, Milan - Gaydou
Caroline, Louchera (10) - Tomquist A. M.,
Norrkôping. (-^ suivre).
» « »
On nous prie d’annoncer que la nouvelle adresse du pasteur M. Pietro Griglio est : 2118, Murray HiU Road - Cleveland, O. (Etats-Unis).
PENSÉES.
Certains hommes ne veulent regarder la
religion qu’à travers ses ministres et lui
imputent leurs erreurs et leurs faiblesses,
Eat-oe à travers ses ministres qu’ils'regardent la patrie ? Et ne la vénèrenMls
pas, malgré les fautes de ceux qui ont la
charge de parler et d’agir en son nom?
Ht
Le protestantisme cherche Tumon, non
l’unité. Il admet les discussions doctrinales; il ne devrait pas tolérer les quereUes
de personnes.
H: H: IN
Plus on lit l’Evangile, et plus on y
trouve. C’est un trésor inépuisable. Rien
ne montre mieux son caractère imique, sa
supériorité sur tous les autres livres. Aucun mot n’y est inutile, aucune phrase n’y
est sans portée.
Pourquoi donc, dans tant d’églises, la
lecture de l’Evangile, au lieu d’être la partie essentielle de l’office, qu’il conviendrait
de détacher et de mettre en lumière, estelle escamotée, bâclée ou sabotée ? Bien
lire l’Evangile en chaire est aussi difficile
que de bien prêcher, et c’est tout aussi
efficace.
ÿ H) «
L’Eivangile est parfois «dur à entendre», dur pour notre cerveau, dur pour
notre conscience. Mais il n’est jamais ennuyeux. Etre ennuyeux n’est pas évangélique.
> ÿ ÿ
Dans la plupart de nos temples, l’assistance diminue beaucoup les jours de mau-^
vais temps. Est-ü permis d’en conclure que
le christianisme de certains de nos contemporains n’est pas à l’épreuve de la pluie ?
(Du Christiarâsme). Jean Fleüreer.
NOVITÀ
Doti. ARISTARCO FASULO
IL PRmW) PAPALE
nella Storia e nel Pensiero Italiano
(volume di 2^0 pagine).
INDICE :
Prefazione del.dott. D. G. Whittinghill Intiroduzione.
Parte Prima : Progetti di riconciliazione
tra Stato e Chiesa in Italia - Gap. I : Garanzia internazionale della legge ddle Guarentigie - Gap. II : Restaurazione minuscola del dominio temporale.
Parte Seconda : I titoli giuridici dette rivendicazioni papali - Gap. I : Origine e
sviluppo del primato spirituale del vescovo
di Roma - Gap. H.: Origine e sviluppo del
potere temporale - Gap. Ili : Il Papato e
l’Italia nei secoli.
Parte Terza : Il Pensiero italiano di
fronte al Papato - Gap. I : Medio Evo Gap. Il : Il secolo di Dante - Gap. Ili : Dal
Rinascimento al Risorgimento.
Parte Quarta : La mèta necessaria - Gap,
I : La legislazione ecclesiastica del Risorgimento - Gap. II : La separazione dei due
Poteri.
Prezzo ; Italia, L. 8 - Estero, L. 14.
Inviare le ordinazioni alla Casa Editrice
BUychnis ‘- Piazza in Lucina, 35 - Roma 9.
JEAN BONNET, Otrant rMpoiuabl«
Tarn Palllca - Imprimaría Alpina
Madame Charlotte Long-Boer et Fa>müle, profondément touchée des nombreux
témoignages de sympathie et de regrets
qu’ette a reçus à l’occasion de la perte douloureuse qu’elle vient d’éprouver en la personne de sa bien-aimée mère
IDlf
nsi!
ne pouvant remercier pei'sonnettement tous
ceux qui ont pris part à son deuil, leur
exprime ici sa profonde reconnaissance.
Milan, 18 février 1924.
4
m:
fe:'
INDIRIZZI
m priDtipali Chiese ed Opere Valdesi ia Italia
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Eugenio Revel.
bobbio PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. D. Gaydou.
PERRERO - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Giulio Tron.
PRALI - Pastore : Guido Comba.
PHAMOLLO - Pastore : Davide Pons.
PRAROSTINO - Pastore :, Augusto Jahier;
RICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODOREPTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Puhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Troni J.
TORRE PELLICE - Pastori : C. A. Tron e
'B. Revel.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bari. Soulier.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de ViUe Pastore : Pietro Chauvie, ivi.
BARI - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele, 164.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Carcv 17
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Boglietti Bottalino.
BOHRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zacearo - Sig. Pietro VarveRi, Via Circonvallazione.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : D. Forneron.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
OALTANISSETTA - Chiesa : Via MaJda, 15.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
VlUa Comunale.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Giovanni GrUli, Via S. Martino, 8.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore G. Moggia, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa: Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica, Sig. Enrico
Coreani.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica.
rVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
G. G. Ribetti - Via S. Nazario, 3.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa.
LUGANO - Sig. Paolo Calvino, pastore evangelico, Cassavate (Lugano).
MANTOVA - Chiesa : Via'Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. Chiesa di Via ' Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore AttUio Arias, ivi.
PACHINO - Chiesa Evangelica.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 store : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Cljiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
- Pastore : Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Alessandro Simeoni. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Pietro Cossa, 42.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin.
SANREMO - Cliiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13.
SIENA - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto ogni Martedì
alle ore 18.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert.
TARANTO - Chiesa: Via Pupillo, 35.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa/: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Emilio Rivoire, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobla.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107 Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori :G. Rostagno,
Ern. Comha, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pelliee - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
PeUice - Direttore : Prof. A. Jalla.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Prof. G. Maggiore (Torre Pellice).
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastone F. Grill.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
ORFANOTROFIO - Torre PeUice - Direttrice :
Suor Ida Bert.
ISTITUTO GOULD - Via SerragU, 51, Firenze (33) - Direttore : Past. V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore F. A. Billour.
RIFUGIO PER INCURABILI - Luserna S. G.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via BerthoUet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comha, Via Beaumont,
22, Torino.
SCUOLE elementari (annesse aUe Chiese):
Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino,
Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle, Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
Raccomandiamo le seguenti pubblicazioni della
La Religione Cristiana (Ern. (:o.mba, U. Janni, ecc.). Compendio delle
venta fondamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e
persone colte ....
Il Catechismo Evangelico, elementare (stessi autori) . . . .
Catéchisme Évangélique, edizione francese del precedente
La Bihhia nel giudizio di illustri italiani (A. Jahier)
^***j^*/-.* Vasserot). Esposizione sintetica delFinsegnamento
di Gesù - 444 pagine.......................................
♦ SERIE STORICA.
Storia dei Valdesi (Ern. Comba). Dalle origini ai nostri giorni. - 292
nacririA onn tiiitniai«*r\cA i t___• ì__ __ j ® ...
pagine, con numerose illustrazioni fuori testo e carta geografica —
Novità ....
Georges Appia, biografia scritta dalla famiglia, in francese, con prefazione di Wii.FRED Monod - Riccamente illustrata ....
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Scienza e Fede (B. Celli)
Perchè siamo cristiani (E. Rivoire)
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Il Culto cristiano (U. Janni) - Esaurito .
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II lumicino sulla montagna (N. Buffa)
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L'Erede di Torrescura (N. Donini-Buffa). Copertina e illustrazioni di
Enzo Gazzone - Novità
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0,50 0,70 1,40
0,50 0,70 1,40
1 - 1,20 21,50 1,80 2,60
2,25 2,75 4, l_
2,- 2,40 3,60
2,25 2,75 4.0,20 0,30 0,50
4,- 4,- 5,2,50 3,— 4,3,- 3,50 4,50
1,50 2,- 2,70
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