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Quaraule-uniéme année
21 Septembre liíü6.
N. 38.
L’ÉCHO DES VALLÉES
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et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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l'V SOMMAIRE :
Méditation — Epliôinérides Vaudoises —
Curieux moyens d’Evangélisatiou —
Conseils pratiques aux prédicateurs —■
La fête de St. Loup — Chronique
— Nouvelles et faits divers — Iiiformations — Revue Politique.
IVIJSoI'I'A'X'IOJV
Jésus-Christ nous a fait avoir accès
par la foi à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes.
Rom. V, 2.
II. — Le présent.
Justifiés par la foi, nous avons la paix
. avec Dieu par J.-C. Voilà pour le passé.
§ Far lui nous avons accès à cette grâce
i dans laquelle nous demeurons fermes. Voilà
^ pour le présent. C’est ce dont nous nous
occuperons dans cet article. Dans le
; chap. XII de l’Ep. aux Romains nous
. trouvons développées les précieuses
conséquences de la justification par la
foi, « de la sagesse infinie de Dieu,
qui a renfermé tous les hommes dans
* la désobéissance pour faire miséricorde
à tous . — Comme notre adorable
î{Si Sauveur a voulu s’identifier avec nous,
dans sa vie terrestre, dans sa mort et
dans sa résurrection, ainsi le chrétien
P s’unit à lui, ou s’identifie avec lui par
la foi, ensorte que comme Jésus est
mort, nous voulons mourir à nous-memes, comme Jésus est ressuscité, nous
' ressuscitons à une nouvelle vie, a 1 image
de celle qu’il a vécue sur la terre.
C’est l’Esprit de Jésus-Christ habitant
: en nous qui nous unit ainsi à lui, par
*c. la foi, et c’est cet Esprit qui, opéré en
nous le vouloir et le faire, selon son
bon plaisir. Dès ce moment nous ne
nous appartenons plus a nous-memes,
mais nous appartenons à celui qui est
mort et ressuscité pour nous, et en qui
^ nous avons « la vie, le mouvement et
». l’être», pour la vie corporelle comme
pour la vie spirituelle. Notre corps doit
devenir l’organe de l'Esprit Saint. Ainsi
’ le jeune Chrétien, au lieu de se remplir
. la tête d’idées romanesques, voudra la
> remplir d’idées scientifiques et religieuses; au lieu de s’arrêter a contempler l’apparence d’une personne, il regardera plutôVà son caractère ; au lieu
^ d’écouter avec plaisir la voix de la
médisance, il écoutera plug volontiers
■ les discours sérieux et instructifs ; au
lieu d'employer ses bras à faire le mal,
' il les emploiera plutôt à l’accomplissement des devoirs de sa vocation ; et
au lieu de se rendre dans les endroits
de dissipation, il ira plutôt instruire
un ignorant ou consoler un malade.
Cela coûte toujours un sacrifice, mais
ne sommes-nous par les disciples du
grand crucifié ? N'est-ce pas un honneur
" de faire quelque chose qui nous rende
un peu semblables à lui ?
Deux paroles de S. Paul me frappent dans ce moment : « Ne vous conformez pas au siècle présent », « Soyez
transformés par le renouvellement de
votre esprit » C’est le malheur de notre
époque, que tous veulent se conformer
à ce que font les autres. L’on voit des
écoliers marcher avec fierté dans la
rue avec une sigarette à la bouche
comme les grands gymnasiens, et ceuxci demandent d'être traités comme les
étudiants de l’Université ; des employés
s’habillent et se traitent souvent comme
leurs chefs ; et des filles, simples domestiques, veulent imiter leurs maîtresse.«. Et, ce qui est plus triste et
plus dangereux encore, l’on voit beaucoup de personnes voulant imiter les
chrétiens par la fréquentation des cultes
et par les chants de louange, et croyant
que par ces formes de la religion elles
sont en règle avec Dieu. Nous pourrions même dire aux vrais croyants :
Ne cherchez pas à vous conformer en
toutes choses aux chrétiens considérés
comme les plus excellents, soyez vous
mêmes, conservez votre caractère et votre
individualité, puisqu’ils doivent être graduellement transformés par le S. Esprit
demeurant en vous. Cette transformation
consiste dans Vhumilité profonde, à la vue
de nos péchés et de notre corruption
naturelle, dans une entière confiance
dans le salut gratuit que Dieu nous
a donné en Christ, « mort pour nos
offenses, ressuscité pour notre justification », et dans l’amour et l’obéissance
à Dieu, l’amour pour nos frères, et la
charité envers tous les hommes. Idéalement, les chûtes devraient être impossibles. En réalité, il n’y a personne
qui ne pêche chaque jour par quelques
pensées, par quelques paroles, par quelques devoirs négliges ou imparfaiteaccomplis. Mais ce qu’il y a de certain,
c’est que le chrétien ne peut pas vivre
dans le péché. Quand, après un péché,
le Sauveur le regarde de ses yeux
qui sont comme une flamme de feu, il
lui arrive comme à l’apôtre Pierre, il
se retire et pleure amèrement.
Un auteur payen raconte que la
jeune lole, la jolie fille du roi d’Atlique,
rencontra un jour Hercule, et s’arrêta
pour le regarder, et se prosterna devant
lui. Quelqu’un lui demanda : « Comment
as-tu connu qu’Hercule est un dieu ?
Elle répondit: C’est qu’en le contemplant
je me suis sentie si contente et si heureuse,
soit qu’il se tînt assis, soit qu’il se tint debout, soit qu’il marchât, que je n’ai pu
faire à moins que de tomber à genoux
devant lui ; il m’a tout à fait vaincue. —
Si vous contemplez le Seigneur Jésus
et son oeuvre d'amour, son volontaire
abaissement jusqu’à la mort terrible
de la croix, suivi de son élévation à
la gloire de Dieu, portant votre image
sur la paume de ses mains et sur son
cœur, supportant avec tant de patience
votre misère et vos égarements, exauçant toujours vos prières avec sa divine
sagesse, vous consolant dans toutes vos
afflictions, ordonnant les évènements
de votre vie pour votre vrai bien, et
vous préparant une demeure avec lui
dans le ciel en présence de son Père,
n’êtes-vous pas contents et heureux.?
Sa face levée sur vous n’est-elle pas
un rassasiement de joie ? Ne pouvezvous pas dire comme David: «L’Eternel
est mon berger, rien ne me manquera?»
Répondez donc à ceux qui vous demandent ; « Comment se peuvent faire
ces choses ? » C’est le Seigneur Jésus
qui me rend heureux et content, il m’a
tout à fait vaincu ; le prier, méditer sa
parole, chanter ses louanges avec mes
frères n’est pas seulement un devoir,
mais un profond besoin de mon âme !
Je SUIS à lui, à lui je veux être.
Je sens que la joie qu’il me donne
m’attire toujours plus vers lui, et me
sépare toujours plus entièrement de
tout ce qui est mal. D. T.
EPltltBiraS FMMSES
16 Septembre
Martyre d'Etienne Brun.
"Voilà un des noms in.scrits dans le
Livre d’or des Martyrs Vaudois ; il
mérite d’être aussi bien connu que les
plus fameux d’entre eux.
Etienne Brun n’était ni un Barbe, ni
un prédicateur, ni un capitaine, ni même
un colporteur. C’était un jeune paysan
de Réortier dans la Vallée de la Durance, qui appartenait à ces Vaudois
du Dauphiné qui avaient, en 1530, envoyé deux Barbes consulter les réformateurs suisses.
En 1538 il fut arrêté et emprisonné
à Embrun. C’est que, lisant assidûment
son Nouveau Testament français dans
les intervalles de ses travaux de campagne, il tenait tête aux prêtres qui
essayaient de le séduire ; et puisque
ceux-ci, à bout de ressources, lui reprochaient toujours qu’il ne connaissait
pas le vrai Testament en latin, il se
mit à étudier aussi ce dernier et à le
citer à la confusion du clergé. Un tel
Vaudois était trop dangereux ; aussi
eut-on soin de le mettre en prison. Et
une fois écroué à l’évêché d’Embrun,
on sut si bien s’y prendre qu’on réussit à le tromper et lui faire signer, au
bout de quelque temps, une vague formule latine d’abjuration, dont il ne comprit bien le sens et la portée que plus
tard, quand il fut libéré. Il pleura alors
sur sa faiblesse et se remit plus courageux que jamais à témoigner de sa
foi, disant souvent : « Cette charogne
de chair n’en eschappera point si derechef je suis pris ; ains payera intérêt de son parjure et de loyauté ».
Et cela ne tarda pas à arriver. Deux
ans plus tard, en 1540, dénoncé par le
fermier de l’évêque, il fut derechef
arrêté par l’inquisiteur Domicelli et
renfermé dans la prison où il avait faibli la première fois. Cette prison fut
témoin, cette fois, de la constance héro'ique d’Etienne Brun. Rien ne put
l’émouvoir, ni sa femme et ses petits
enfants, ni les plus belles promesses,
ni les plus cruelles menaces. Il fut ferme
comme le roc, et quand on le condamna à mort, il s’écria : C’est à la vie
au contraire que vous m’envoyez. H
fut brûlé vif le 16 Septembre 1540 à
Embrun, sur l’esplanade de l’évêché,
dite Plauvol, après avoir longtemps
exhorté la foule à se convertir à l’évangile. Un vent très fort chassant les
flammes à droite et à gauche, son supplice dura plus d’une heure, mais jamais il n’eut un instant de faiblesse.
Enfin le bourreau lui donna le coup
de grâce avec un crochet de fer et le
fit tomber dans les tisons qui le réduisirent en cendres. ( Voir Crespili, édition UiW, fol. 124).
Teofilo Gay.
De i|iielfiiies eiirieiià moyens (l’Evangélisation
Sortons de nos Eglises ! disait une
voix autorisée au Synode de l’an dernier. Abandonnons des méthodes surannées, et esseyons-en de nouvelles,
plus modernes et plus pratiques, a-t-on
dit à notre dernière assemblée synodale.
— Ceux qui pensent et parlent ainsi
sont nombreux, chez nous. Nous soumettons à leur attention les moyens
d’évangélisation indiqués dans l’article
suivant tiré du Chrétien Belge.
« Qui veut la fin, veut les moyens »
dit une maxime trop célèbre. Nous
souscrivons à cet adage pourvu que les
moyens employés soient moraux et ne
choquent pas la conscience. C’est pourquoi nous ne saurions blâmer, mais
bien au contraire encourager, les hardis et originaux évangélistes qui pour
arriver à la fin, l’évangélisation des
foules, ont employé des moyens qui
sortent de l’ordinaire.
Frappés de l’indifférence des masses,
de leur incrédulité et de leur éloignement de l’Evangile, plusieurs pasteurs
et évangélistes se sont dits : « Les foules ne viennent pas à nous, fuient nos
temples, eh bien ! nous irons aux foules,
nous sortirons de nos temples et nous
annoncerons la bonne nouvelle avec
d’autres méthodes que celles employées
jusqu’à ce jour». Et ils .«ont sortis de
leurs Eglises, ils sont allés au devant
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de la foule et lui ont apporté le vieil
Evangile avec des formes nouvelles.
Voici tout d’abord l’œuvre des conférences aux foires. Cette œuvre a commencé en France, dans le Périgord et
dans le Limousin. L’après-midi des
jours de foire, lorsque les paysans sont
accourus pour vendre leurs produits et
faire leurs achats, on profite de rassemblement pour donner des conférences religieuses. Celles-ci se tiennent
dans les mairies, dans les théâtres, dans
les cafés, car en France, les réunions
sur la voie publique et les meetings
dans la rue sont interdits.... Grâce à cette
œuvre des foires, en Périgord et en
Limousin, 20 réunions religieuses et
publiques ont eu lieu dans 9 centres
différents et ont groupé des assistants
au nombre de 150 environ à chaque
réunion. Ces conférences ont été contradictoires et ont été l’occasion de la
distribution d’un grand nombre de feuilles populaires et de traités religieux.
Beaucoup de Nouveaux Testaments ont
été également vendus.
Après l’œuvre des foires, voici la
mission des tentes, qui se développe en
ce moment en Allemagne. Les temples
sont remplacés par de vastes tentes
semblables à celles des cirques. Ces
tentes ont l’avantage d’être assez facilement transportables d’une ville à une
autre. Il en existe trois actuellement
en Allemagne, une à Stargard en Poméranie, une à Francfort-sur-Mein, installée près de la gare centrale, une à
Düsseldorf. Cette dernière peut abriter
jusqu’à trois mille personnes. Par ces
tentes un très grand public est atteint
et beaucoup de personnes timides qui
n’osent se risquer dans un temple viennent y écouter l’Evangile.
Le correspondant du journal à qui
nous empruntons ces détails raconte
ainsi ses impressions sur la « mission
des tentes » :
«Je viens d’assister à l’une des premières missions de ce genre. J’en ai
été très particulièrement et très avantageusement impressionné. D’abord, on
n’y dort pas si vite que dans les temples. L’air frais, qui pénètre librement
à travers la toile, le vent qui bruisse
ou mugit au dehors et forme à vos
côtés des golfes d’étoffe qui, de loin en
loin, vous caressent le minois, l’allure
rapide et gaie des cantiques, les soli,
les chœurs mixtes qui varient le programme de la soirée, tout cela concourt à tenir l’auditoire en haleine. Ensuite, c’est bien, il est vrai, le même
et vieil Evangile de la croix, mais sous
ces voûtes de toile et sous ces allures
.improvisées, il vous prend des airs de
rajeunissement et d’originalité qui en
font presque une religion nouvelle... »
Ce ne sont pas les Allemands qui
sont les inventeurs de cette nouvelle
méthode d’évangélisation. L’idée première appartient, paraît-il, aux Américains. En effet, un des pasteurs de
Long-Irland (Etat de New-York) a
placé sur un terrain vague une tente
de cirque où il annonce l’Evangile.
Disons en passant que le presbytère
consiste en un vieux tramway...
Un autre moyen d’évangélisation employé en France ét en Amérique est
le bateau missionnaire. I.a mission populaire évangélique de France emploie
deux de ces bateaux, dont l’un s’appelle
« la Bonne Nouvelle ». Ces bateaux
missionnaires profitent des rivières navigables et des canaux pour aller de
ville en ville. Ils sont très bien aménagés et contiennent chacun une belle
salle de réunions, avec larges fenêtres,
bancs, tapis.
En Amérique, où l’on fait les choses
j)lus en grand, une église a été installée sur un navire. Les pêcheurs de
Brooklyn y viennent régulièrement assister au 'culte. Tous les dimanches ce
navire-église se transporte sur différents
points du rivage, et quelquefois sort
de la baie de New-York et fait une tournée d’évangélisation dans les golfes...
Signalons encore comme curieux
moyen d’évangélisation Vautomohile. Grâce à ce moyen rapide, l’évangéliste se
transporte facilement d’un village à un
autre. Et les colporteurs? Quels précieux instruments ce seraient pour eux
qu’une automobile ou simplement une
motocyclette ? Car les courses pédestres
fatiguent et font perdre du temps. Et
puis le sac est lourd ! Quel est le colporteur qui n’a pas jeté un regard d’envie sur la photographie du « Messager
des Messagers » représentant un colporteur français fièrement assis sur une
motocyclette, « sa propriété personnelle ? »
Mentionnons enfin le moyen d’évangélisation employé par la Société des
volontaires évangélistes sous la direction de M. Paul Passy. A l’occasion
des élections législatives françaises, ces
volontaires évangélistes ont profité des
facilités offertes par la loi aux candidats pour afficher partout des déclarations évangéliques et des appels à la
conversion. Ils ont également tenu des
réunions publiques où ils ont exposé
le « programme chrétien ». Leur but
n’était pas de se faire élire, mais d’attirer l’attention des électeurs sur l’Evangile, et de faire pénétrer la bonne
nouvelle jusque dans les derniers villages par les affiches que reproduiraient
les journaux.
Ces différentes méthodes d’évangélisation peuvent paraître étranges au
premier abord. Mais, lorsqu’on voit
qu’ici et là elles ont produit de bons
résultats, on ne peut que les encourager. Ce n’est pas par désir de publicité ou par besoin d’originalité que ces
évangélistes sont sortis des chemins
battus, c’est uniquement pour faire connaître leur Maître et leur Sauveur.
Conseils pratiques aux prédicateurs
Ne commencez pas par vous excuser.
Si vous avez un message du Seigneur,
faites le connaître; sinon, gardez le
silence. Que l’introduction soit courte.
Dites les meilleures choses d’abord et
arrêtez-vous avant que vos auditeurs
soient fatigués. Laissez votre personnalité dans l’ombre et amenez Jésus en
avant. Défendez l’Evangile, et confiez
au Seigneur le soin de défendre votre
réputation. Si l’on vous calomnie, remerciez le diable de vous mettre sur
vos gardes et veillez à ce que ces calomnies ne deviennent jamais des réalités. Ne vous animez pas trop vite. Il
faut un marteau froid pour courber un
fer chaud. Que l’auditoire s’échauffe,
mais que le marteau reste froid. Ne
criez pas trop : Ce sont les vases vides
qui rendent le plus de son. Ne grondez
pas vos auditeurs. N’adressez pas des
reproches aux fidèles qui sont venus
un jour de pluie parce que les autres
sont restés chez eux. Faites de votre
mieux devant une petite congrégation.
Jésus prêcha à une seule femme au
puits de Jacob et cette femme décida
la ville entière à l’entendre. Ayez une
bonne ventilation dans votre salle.
Le sommeil est souvent causé par la
lourdeur de l’atmosphère. Ne répétez
pas : « Comme je l’ai déjà dit ». Si vous
l’avez déjà dit, passez à autre chose.
N’employez jamais de mots dont vous
ne comprenez pas exactement le sens.
Que chacune de vos paroles porte. Ne
prêchez pas jusqu’à ce que le milieu
de votre sermon fasse oublier le commencement et qu’il soit lui-même enterré par la fin. Regardez bien vos
auditeurs en face. Avant d’ouvrir la
bouche, sachez quelle sera la conclusion
de votre sermon. Ne vous écartez pas
de votre sujet, mais veillez à ce que
vos idées s’enchaînent bien et tendent
toutes vers la conclusion que vous avez
en vue.
(Extrait dn Free Méihodist par le Prédicateur).
la fêÎG de iaini-loup (fuisse)
Favorisée par un temps splendide,
la fête du 5 septembre dernier a attiré
un nombre inaccoutumé d’auditeurs et
d’amis de l’œuvre.
En ouvrant la séance du matin, M.
le notaire Gaulis apporte les bons vœux
et les félicitations du comité à M. le
directeur, qui célébrait, ce jour même,
le vingt-cinquième anniversaire de son
entrée en fonctions. D’une année à
l’autre, on se réjouit d’entendre le rapport de M. Rau, aussi bien dit que
bien pensé et tout débordant de cette
éternelle jeunesse du cœur qui s’appelle
l’optimisme chrétien.
En contribuant, — dit M. Rau dans
son rapport, — à développer des vocations chrétiennes, à augmenter le
nombre des existences consacrées au
soin des membres les plus dé.shérités
de la grande famille humaine, l’établissement de Saint-Loup constitue une
précieuse force morale et une bénédiction pour notre pays.
Son champ d’activité s’étend des
rives de la Méditerranée au Jura bernois, en embrassant les Vallées Vaudoises et nos trois cantons romands....
Le nombre des élèves n’est que de
20, alors qu’il devrait être de 30 au
moins, pour répondre à toutes les demandes. Il semble au rapporteur que
les pasteurs devraient, plus généralement qu’ils ne le font, entretenir leurs
catéchumènes de la beauté et de la
néces.sité de la vocation de diaconesse.
Les famille.s aisees de notre contrée
pourraient aussi s’inspirer des traditions
des grandes familles catholiques, qui
envisagent comme un suprême honneur
de pouvoir offrir l’un de leurs fils pour
la prêtrise et l’une de leurs filles pour
un ministère de miséricorde.
Au cours de l’année dernière l’établissement de Saint-Loup a reçu 638
malades.... S’il ne consultait que son cœur
le comité recevrait encore un beaucoup
plus grand nombre d’enfants dans le
paisible vallon de Saint-Loup ; mais la
prudence le contraint d’éteindre tout
d’abord la grosse dette qui re,pose encore sur rétablissement. En 1905-1906,
cette somme considérable s’est abaissée
de 217000 fr. à 173500 fr. grâce à la
générosité d’un bon nombre de porteurs
de cédules et aux efforts personnels
des membres du comité....
Le rapport énumère en terminant les
vides que la mort a creusés dans les
rangs de ce qu’il appelle « la famille
de Saint-Loup ».
C’est en premier lieu M. le pasteur
Vaucher, de Saint Aubin, prématurément enlevé. Puis ce sont trois sœurs :
M'iles Marie Duveluz, Jenny Delessert
et Aline Tarin....
—----------------------------------
4m
Quant à sœur Jenny Delessert, eUèl
a dirigé pendant trente-huit ans l’hô-S
pital évangélique de Torre Pellice (Pié-,
mont). On se souviendra longtemps,^
là-bas, de son heureux caractère ainsi
que de sa touchante bonhomie....
Dans sa séance de l’après-midi,
les pasteurs Meylan (Chailly), Duvaud'
(Genève), Henri Dubois (Neuchâtel)parlèrent successivement des vies per- 1
dues, des vies sauvées et des vies heu-“Æ
reuses. M. le pasteur Bridel (Montreux)3^_
caractérise aussi, avec une grande finesse
psychologique, les ravages de l’égoïsme?^
qui tarit trop souvent en nous les sources *
de la vie morale et de l’esprit de sa-éB
crifice.
On entendit aussi des allocutions de
MM. Georges Godet et Gustave Tophel,"
puis la vaste assemblée se sépara à
regret, en se donnant rendez vous, pour
l’année prochaine, dans les lieux témoins jadis de la vie de St-Lucipinus.
(Semeur Faudois).
La Tour. M. le prof. Henri Rivoire
a occupé. Dimanche dernier, la chaire
du Temple Neuf, prêchant avec force
sur Colossiens I 28.... Parfaits en JésusChrist.
— Demain, Samedi, à 8 ij2 h. du v
soir, dans la Maison Vaudoise aura lieu
une Soirée littéraire et musicale, au profit
du Collège. — Billets d’entrée: 2 fr.
I fr. et 50 centimes.
Saint-Jean. Les quatre derniers Dimanches, la chaire de St-Jean a été
occupée par Messieurs les pasteurs H.
Rivoire, professeur. Juste Bouchet, missionnaire au Zambèze et Gaio Gay,
évangéliste à Naples; et celle du Cha-'
bas par Messieurs les pasteurs Adolphe Comba, de Gênes, Bertinat, consacré au dernier Synode, et Charles Bié1er, de Paris. Ce dernier a parlé le 9
courant, d’abord aux enfants et puis
aux moniteurs des Ecoles du Dimanche, de la façon la plus intéressante.
Nous remercions tous ces frères de leurs
excellentes prédications, priant Dieu de
les bénir pour toute la paroisse.
— Le premier Septembre, tout près
du Chabas, aux Maraudas, avait lieu
une émouvante réunion pour la célébration des noces d’argent de M. et
M.me Barthélemy Revel de Milan. De
nombreux invités et plusieurs lettres
et télégrammes apportèrent aux heureux époux les plus sincères félicitations et les meilleurs vœux. Le service
religieux qui ouvrit la réunion et la
réception amicale qui suivit laissent chez
tous ceux qui y ont pris part le meilleur souvenir. — Tous nos vœux à M.
et M.me Revel pour leurs futures noces d’or !
— Match de Football. Hier Jeudi, 20
courant, nos jeunes athlètes Vaudois de
football et ceux de Pignerol se sont
mesurés près de Pralafera dans une
joute très intéressante qui a fini par
la victoire des premiers. Nous les en
félicitons et nous voyons avec plaisir
prendre pied chez nous ces exercices
de sport si répandus chez les Anglais
et les Américains.
I.a soirée musicale et littéraire qui
aura lieu demain samedi, à la Maison
Vaudoise de la Tour, sera répétée samedi
prochain 29 courant à 8 h. du soir à
la Maison Vaudoise de St.-Jean. On
peut se procurer les billets à la cure,
chez M.me Line Peyrot aux Maraudas,
ou chez M. Canton aux Blonats.
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Bobi. — Ceux qui sont entrés, ces
dernières semaines, dans le temple de
cette paroisse —- un des plus anciens
des Vallées, puisqu’il date de 1556 —
ont été très agréablement surpris de
le voir entièrement remis à neuf. Chaire,
pupitre du maître-chantre, gallerie, tambour, portes, tout a été fraîchement
reverni ; la voûte et les murailles sont
d’une blancheur éclatante ; le socle haut
de trois mètres environ est peint à
l’huile; de grands rideaux ornent les
fenêtres. Le vieux temple de Bobi est,
maintenant, propre, décent, confortable
et même élégant.
Nous n’avons garde d’oublier que
toutes ces améliorations "sont dues à
M. et à M.me Gardiol, pasteur, qui ont
su y intéresser quelques amis personnels, tout comme ils avaient collecté,
il y a quelques mois, la somme nécessaire à l’achat du bel harmonium qui
accompagne les chants de l’assemblée
à l’édification de ceux qui les entendent.
Si les auditoires du Dimanche matin
ne sont pas, à cette époque de l’année,
aussi imposants qu’en hiver, — et cela
s’explique par le fait qu’une partie de i
la population est occupée, en été, aux
alpages, — on remarque, par contre,
dans les assemblées, plusieurs personnes
venues de la Tour, de Turin, de Milan
et même de la lointaine Sicile, pour
respirer à pleins poumons l’air frais et
oxygéné de la montagne.
L’Eglise de Bobi a entendu, ces derniers Dimanches, trois prédicateurs du
dehors, MM. Appia, de Paris, Peyrot,
de Turin et Jahier, de La Tour. En
outre MM. les candidats allemands Oetli
et Wendland ont donné dans une
réunion particulière, des détails fort
intéressants, sur l’œuvre sociale, morale
et religieuse de la Mission Urbaine de
Berlin.
Un paroissien d'un mois.
Hoatelles et laits divers
France. La mort vient d'enlever en
pleine activité, apres 43 ans de ministère, M. Auguste Decoppet, pasteur de
l’Eglise Réf. à l’Oratoire de Paris,
chevalier de la Légion d honneur. Ecrivain de mérite autant que prédicateur
de talent, il laisse un certain nombre
de recueils de sermons et de poemes
d’inspiration évangélique. Ses ouvrages
les plus connus sont ses Sermons, ses
Méditations pratiques, ses Sermons pour
les enfants, Les plus belles pages de la Bible,
une traduction du N. Testament_ avec
notes. Les grands problèmes de l au-delà.
Angleterre. Les journaux annoncent
la mort du Rev. Georges Matheson, docteur en théologie et docteur ès-lettres.
Bien qu’aveugle depuis l’âge de 20 ans,
ce remarquable pasteur avait conquis
une profonde influence par sa puissance oratoire et par ses écrits , il a
passé à juste titre pour l’un des^ meilleurs orateurs de la chaire en Ecosse.
On lui doit, dit la Vie Nouvelle de nombreux travaux théologiques où. la force
de la pensée s’allie à une admirable
largeur, beaucoup d’articles fort goûtés,
et des hymnes devenus populaires.
Belgique. — Comment un sourd-muet
annonce l'Evangile. — Je connais un
homme et une • femme sourds-muets.
Leur fils leur a appris à lire et à écrire.
Le mari est arrive a la connaissance
de Jésus-Christ par la seule lecture d’un
T., qu’il avait acheté il y a des
années. Il est devenu membre de l’E
glise. Il ne peut pas parler pour le
Maître, mais il a toujours avec lui un
exemplaire du N. T. et un crayon, et
chaque fois qu’il en a l’occasion il rend
témoignage, au moyen de ce livre et
de ce crayon, de l’espérance qui est
en lui. Il a un fils de seize ans, domestique dans un magasin dont le
.patron est très catholique. Ce patron
lui prit récemment son N. |T. ; là dessus
le père alla aussitôt au magasin, et
rendit un témoignage si magnifique à
l’Evangile dénonçant en même temps
les erreurs romaines, que le patron en
fut tout saisi. Non seulement il rendit
sur le champ le N. T.; au jeune homme
en l’autorisant à y lire tant qu’il voudrait, mais il augmenta ses gages de
cinq francs par mois.
(Messager des messagers).
Egypte. Le plus ancien livre du monde,
— écrit la Vie Nouvelle — si l’on en
croit la science moderne, est l’un des
manuscrits récemment découverts en
Egypte, écrits sur des papyrus, et auquel on assigne la date de 3.550 ans
avant Jésus-Christ. Il a pour titre ;
« L’instruction de Ptah-hotep » et contient les conseils d’un père à son fils
pour la conduite de la Vie. Il n’est
pas, dit-on, sans analogie avec le Livre
des Proverbes — bien que composé
2,500 ans auparavant — et présente
un caractère de moralité assez élevée,
sanctionnée par le sentiment religieux.
— D’après le dernier recensement, la
population delaChineestde 407.233.029
âmes, plus d’un quart de la population
du globe.
Nouvelles politiques
C’est une économie de 20 millions que
le budget de l’Etat va réaliser unnuellemeut à partir de 1907, grâce à la
conversion de la rente ; et comme nos
finances sont dès à présent en de fort
bonnes conditions, la majorité des contribuables voudraient que ces 20 millions
fussent affectés au dégrèvement de quelques denrées de première nécessité, tels
que le sucre, le pétrole, le sel.
D’autres, moins désintéressés, préféreraient en faire bénéficier tel ou tel autre
service public. La question a été longue-,
ment débattue dans la presse, les opinions
les plus disparates ont été émises, mais
le Gouvernement demeure jusqu’ici impénétrable à ce sujet. Il n’est cependant
pas hors de propos de remarquer qu’à
la dernière réunion des ministres présents à Rome, le ministre du Trésor a
vivement engagé tous ses collègues à
contenir leurs exigences dans les justes
limites du budget ; ce qui reviendrait à
dire, il nous semble, qu’on ne doit pas
toucher aux économies résultant de la
couversion.
L’exercice d’Etat des ch. de fer a
donné des résultats inespérés. Eu trois
mois à peine voilà un encaissement de
3 millions en plus que celui qui corres*poud à la même période de l’année
dernière.
Faute de mieux, on agite à nouveau
la question de la présidence de la Chambre, M. Biancheri élu secrétaire de l’Ordre
St Maurice et Lazare, devant forcément
être remplacé. Les candidats les mieux
cotés semblent être MM. FinocchiaroAprile, Marcora et Fortia; ôn prétend
que ce dernier aurait les sympathies du
Gouvernement.
Parmi les innombrables congrès qui se
tiennent à Milan à l’occasion de l’Exposition, nous croyons devoir en men
tionner deux des derniers en date : le
Magistral et celui de la Paix. Si vous
croyez que les centaines de maîtres d’ecole, accourus des quatre coins de l’Italie
à Milan snr l’invitation de VUnione magistrale, se sont occupés de questions
didactiques, des améliorations à introduire
dans l’école, vous n’y êtes pas. On y a fait
de la politique tout comme ailleurs et
rien que cela; de la politique radicosocialiste, bien entendu. Quant au congrès
international de la Paix présidé par M.
Mooeta, il a réuni toutes les notabilités,
de la cause : le vénérable Passy nommé
président d’honneur, la baronne Sutner,
Novicow, Ducommun etc. A souligner
pour les antimilitaristes à outrance la
phrase du discours, de M. Passy où il
admet «¿a tiécessité de l'organisation de
la force armée, pour la tutelle du droit».
Il n’y a toujours que grèves et que
bruits de grèves. Â Prato, mille ouvriers
tisserands abandonnent leurs métiers pour
protester contre la mauvaise qualité de
la marchandise qu’ils doivent travailler ;
des désordres ont lieu, provoqués par
d’autres grévistes, à Sesto Fiorentino.
Mais ce sont là des grèves pour rire ;
la vraie, la colossale, c’est celle du lac
Majeur où 6.000 tisserands ont d’abord
réclamé la journée de 10 h. et une sensible augmentation de salaire. Les industriels étaient déjà disposés à réduire
l’horaire à 10 h. et demie, si une sérieuse enquête prouvera qu’on ne travaille pas plus de 11 h. dans la grande
majorité des manufactures d’Italie. Mais
cette concession conditionnelle est repoussée à l’unanimité et les 6000 sont
devenus 10 mille, vingt mille en peu de
jours, la grève s’étant étendue à tous
les nombreux centres industriels de la
région. Un comice de 25.000 ouvriers,
rien que cela, était convoqué à Intra
pour aujourd’hui 20 septembre, dans le
but de ramener les patrons à la raison !
— Le trop fameux Trépof, le directeur de la police russe, est mort presque
subitement à St. Pétersbourg, samedi
dernier. Tout soupçon de mort violente
ne saurait être écarté, vu que Trépof
avait déjà subi des tentatives d’empoisonnement et qu’il recevait presque journellement des lettres minatoires. On prétend que le terrible policier serait revenu
ces derniers temps à de meilleurs sentiments, qu’il aurait conseillé au czar de
choisir un ministère plus libéral, et qu’il
avait même préparé un projet de vente
des biens de la Couronne, tout autant
de choses qui ne semblent pas dans les
vues de l’autocrate. Un terrible massacre de juifs a eu lieu à Siedlce, secrètement organisé par la police, dit-on ;
il ne se passe pas de jours que les trains
ne soient assaillis et pillés ; l’arsenal de
Bakou a été saccagé... et l’on pourrait
continuer sur ce ton.
— Cuba est en pleine révolte et pour
empêcher que le parti de l’ordre ne tombe
à la merci des insurgés, les Etats-Unis
viennent de débarquer deux détachements
de troupes. M. Roosevelt a cependant
soin de déclarer que les Etats-Unis n’interviendront dans la lutte que si la chose
est absolument nécessaire.
— M. Faillières a choisi comme but
de son premier voyage présidentiel, la
ville de Marseille où de grandes fêtes,
en vue de la pose de la première pierre
du Canal du Rhône, entre autres, viennent d’avoir lieu. Toute une division de
notre flotte, un navire espagnol et un
anglais se sont rendus en rade de Marseille pour uue démonstration de sympathie au représentant de la France.
Au dîner de gala offert par la ville, le
Président a remercié, dans un toast bien
tourné, les commandants italien, anglais
et espagnol et il a bu a la santé de leurs
patries respectives.
Les plus grands escrocs du siecle, j’ai
nommé les Humbert, ont été remis en
liberté. C’est dire que, en France comme
partout ailleurs, la justice a la main légère pour les grands coupables.
___ Il y a plusieurs années que les
grandes manœuvres autrichiennes ont lieu
sur la frontière d’Italie. Dans les dernières manœuvres maritimes et terrestres combinées, on a supposé que l’Italie
la Serbie et le Monténégro auraient assailli la province occupée, mais non encore annexée, de l’Herzégovine. Voila
qui est très significatif et qui ne cesse
de préoccuper nos hommes d’Etat. Il est
clair comme le jour que l’Autriche envisage comme probable une guerre aus tro-italienne. Prétexte, à ce qu’on dit,
pour qu’une commission militaire présente
au Gouvernement un projet de 500 millions pour fortifier la frontière orientale
et renouveler le matériel de guerre !
j. c.
i NFORMATIONS
Un concours est ouvert pour deux
subsides annuels de 210 fr. à des jeunes gens de la province de Turin, inscrits
à l’Ecole noimale de Pignerol.
Sept subsides de 200 fr. à des jeunes
filles de la province inscrites à l’Ecole
Normale d’Aoste.
Les certificats pour le concours, portant dispensation d’examens, doivent
marquer les chiffres du scrutin final.
La demande, sur papier timbré de
0,50, et tous les autres documents doivent parvenir avant la fin d’octobre à
la Députation provinciale.
Le réglement relatif à ces subsides
est visible auprès de la rédaction du
journal.
PENSÉE
Le mépris est facile ; c’est un plaisir
que l’ignorance procure à peu de frais
à l’orgueil. Mais encore faudrait-il, portant les yeux plus loin, regarder aux
suites de ce mépris, et songer à ce
qu’on dira au législateur suprême, lorsqu’il nous en demandera la raison.
L.4 MENNAIS.
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pensiero e della coltura contemporanea.
L’Ami de la Jeunesse
Sommaire du A. de septembre.
Bijou (suite) — Mémoires de Clowns
— Conseils au photographes amateurs
— Les tablettes d’ivoire (suite) — La
promenade de marbre (Tyroï) — La
lumière du monde — Aux Pyramides
— La joie — Une nouvelle application
de la pasteurisation — A la poursuite
du succès — Les bêtes sont-elles des
automates ? — Variétés.
Ah. payés et non quittancés.
1906 : Henri Frache, S.te Marguerite ; G. G.
Ribetti, La Salle.
NB. — Tout abomiemeut payé et uou quittancé
est meutiomié dans cette rubrique. Cens qui ne
trouveraient pas leur nom sont priés de réclamer
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