1
Compte-courant avoc la Poste
PRIX D'abos'nkment par an
if*'e................Fr. 3
:■ l'snger ...»
Auii’iditt-Hongrie,
|-f«iiiiquo, Diinfmark,
6
'S y P II'
H , Saiido.
, p;ii- aiionn&iiient
r Accord de
Ou
l'V. 3 ,
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Ghei
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s’abonnb :
esu (i’Adminislrdtior;;
MNî. l(is Hasleurfi : ei: à i
Alpina à Tüito Pciiii'.e.
'^'nimment pai-t d\x i. Janvifrr
1:;^- ttl se jMyi? n'avatiro.
Année XXXII N. 7.
là.
18 Février 1897.
!’’u.*nérüii; sopariis (i's.o.i.y.Ddtta avaul
le îirap.â, lOconlimos chacun.
Annunccâ: '¿Ü üMOiiiuü.? par lifiiia
[HHir mie iK iile fols — 16 cen"
tiiïxi.s lie ‘2 A 5 iois et ÏO contimes poor (i fois bI au dessus
.S adressor pour )a Kôd&ctiü» et
pour r AdminlrttraUon à M,
Jean Jalla, pi’ot\,Tprre FeUiai,
Tout charit^ement d’adresse coûte
15 centimop, sauf ceux du commence meut do rarmóo.
O si H
Î>E8
P arala sani chaque Jeudi
ills aiM-o/. it;nioii.a Acl- I, ï. SiliVilUt la Vdi-ité la cliarité. R|ill- IV, Ifi. Qii« !.uu i-iiglio vitmje. as<t.ll. VI, 111
lin
.'i O ttl MD J* I r 1“ 1
Arnii'niio — (te ()uo peut ameriei’ i’nSnn;i;! irim eliajieaii paiisé do mode —
('■hi'oiiiqno Viuiiloiso — Missions —
livaiip'éiisatioii dos Itiilions h I.iiusiUiiii! — f.jin' la paix — Hibliograptiie — [nrofriliilions — Vaiidois do
Aîarseille -- Hevne l’olitique ■—Sooiété
Viuidni.se d'iJliilité ¡nililique — Hou.soripUoDS — Avis.
EN ARMÉNIE,
Extrait du «Cri du rArimsuii*. »
Mouch. Les 37 vÜla.o'es' iii'ménieiis
'Es ilislricls K1k)iiI|\ et Kiiieii sont
t-ntièremeiil ¡lülés, A Giiiide, K) vili^t'es ont (élti innssaeréK; les siirvionl ernSiras.sé l'islamisme. A
‘Clivai) etc, 105 villages sont iiicemliés
rnrissaci'és, les (iglises foules trans'f'i'i'oées en mos(|uées.
. Ea cominissicm <ron((iiète arriva
Moncli et commença [>ar re[>r<iclier
auloi'ités (le n’avoir pas encore
h't'aché aux Arméniens une ¡létition
gralilmle au .sultan, l-e pactia
^yirirnu le président de l’Eiiliorie de
‘'^'.fitier un lélégramme de’ r(3rner*;d(:mon|. «Mais de i(iu)i voulez-vous
'l,'ie non,s remercions ? (Itunanda celuil ’- " Oa ne vous regarde pas, ré[)ond
® Kicha, laües c.imme les aulres,i>
Ee récit suivant est pris d’un rapdu vice-consul anglais à Erze
i-oum, avant les massacres eti|uaiid
louL était dans un élut normal en
’rurijuie; Azo ayant refusé de Iraliir
les meilleurs de son village reçut
d’abord la basLoimade dans ime
cliarnl.ire près de celle où les siens
élaieiil enlermés, afin (¡u'ils ¡mssent
enfeiidre ses cris. Puis ou attacha
deux ¡lieux contre sou curfis, de[)uis
les aisselles jus<|u’aux pietls; ou lui
étendit les bras liorizuiitaleim'iit, les
mains sup|)Or!ées par d'autres ¡deux.
Le!Le croix vivante l'ut ensuite attachée à un poteau et la llagellation
commença, laissant des traces livides.
i,e malheureux ne ¡louvait pas laii'e
le moindre nuiuvement pour soulager
sa douleur. Les traits seuls, hurriblements déÜgurés. monlraienl l’aiigi.iisse ipj’il endurait. Il les suppliait
en disant: «Si vous voulez ma mord,
liiez moi avec une balle mais, pour
l’amour de Pieu, ne me tourmentez
pas ainsi ». Sa icle seule élan! lilire,
i'ou d’une douleur atroci', il chercha
à se briser le crâne contre le ¡loteaii,
mais on l’en empêcha. On le ipiestionna de iiouvean, mais il rfgHiiidit
encore: «Je ne puis souiller mou
âme du sang des innocents. Je suis
clirélieii. » lieiiilu furieux par cidfe
consiance, le fonctionnaire turc lit
apporter des pince.« pour lui arracher
les dcnl.s mais, Azo demeurant ferme,
2
50
01) ne continua pas et ils se mirenl
à ari'aclier les rnouslaches du prisonnier, [loil après })oil. Puis on cautérisa son coi'ps avec une hi'oche en
1er rougie au l'eu dont ou lui piipia
d’a1)ord la ¡¡aume des mains, puis la
l>oitrine, le dos, la figure, la langue.
Pendant ces li'ailemenls inhumains,
Azo s’évanouit 3 lois mais l esta ferme
dans sa décision.
En même temps, dans la pièce
coniigüe, les femmes et les enfants
•s’évanouissaient, terrifiés par les cris
du malheureux. Quand il revenaient
a eux, ils essayaient de sorlir pour
appeler au secours, mais les gendarmes les repoussaient hiutaletnent
à riïiléi’ieur.
Ce eue peut ameoer l’usaoe d’üii chapeau
passé «1« iikmIc
Il existe dans la ville de Montevideo un.) rue ou plutôt un bout
de l'ue, d’environ deux cents mètres
de longueur, tellement fréquenté, à
ce (jue l’on assure, que toutes les
personnes en séjour dans cette ville
y passent au moins une fois dans
le court espace d’nne journée, ou
plutôt des quelques heures destinées,
soit aux allaires, soit à la [)ron)euade.
Un joui'.
Voilà bien longtemps de oa
Ja venais d’entrer en ménage,
je parcourais le bout de l'ue en question pour aller je ne sais plus où.
Un monsieur, un jeune homme à
l’air sympaliiiqne, simple et bien
rais, m’accoste poliment et me demande; N’êles-vons pis un tel? —
Je ne connaissais pas encore assez
la langue et les us espagnols pour
répondre: « l'ai’a servir à Ud. » aussi
je ne me souviens plus de ma répon.se. Ee fait e.st que mon interlocuteur et moi tirnes connaissance
et bonne connaissance.
Quelque chose dans cette l'encontre aussi imprévue qu’agréable
m’intrigua pendant longtemps. Il
s’agissait de savoir comment mon
nouvel ami, qui est rnainlenant pouf
moi un vieil ami, m’avait reconnu.
Ce n’était pas ma renommée, ni
l’importance de mon personnage
qui me valait riiomieur d’être reconnu au milieu de la rue. L’honneur
de la rencontre était dû à une circonstance moins llafteuse pour mon
amour propre.
l’our la céi’émonie de mon mariage ¡’avais acheté un chapeau de la
forme el des dimensions que l’on peut
supposer, Je soujiçonne fort le vendeur d’avoir abusé de ma candeur
et de mon inexpérience en fait de
modes, candeur et inexpériences qui
sont demeurées complètes, pour me
vendi'e un chapeau qui n’était plus
de première nouveauté. — Bref, je
pensais qu'il était de mon devoii’
de m’aliuhier de ce couvre-chef
loi'sque j’honorais ta capitale de
ma visite. Et c’était tout juste ce
qui m’avait fait reconnaître. Mon
nouvel ami, chapelioi' de profession,
em[)loyé dans un magasin de chapeaux, avait supposé, avec raison,
on le voit, que seul un pasteur de
la campagne, {j’étais aloi’s le seul
de cette catégorie dans tout l’Uruguay)
pouvait parcourir l’une des rues les
plus fréijnentées de Montevideo, dans
un altii'ail comme le mien.
Uepuis lors, bien de l’eau a passé
sons les ponts ; ailleurs, .s'entend, car
ici les j)onts n’existent pas. Lorsque
les rivières croissent, si l’on est
pressé, on pa.sse à la nage, si l’on
ne l’est pas l’on attend tout simplement, comme le paysan de la
fable, que l’eau s’é.',onle. Depuis lors
aussi, bien des chapeaux ont passé
sur ma tète, plusieurs sans que
j’eusse seulement l’idée de mo les
aclieter. Celui que ¡’arbore maintenant * trouve dans ce cas. J’avais
donné à M. Pons une lettre d’introduction pour cet ami. Gela lui valut
une réception tellement coi’diale cju’il
en garde un souvet)ii' ému. Au cours
de la conversation, mon arni fit observer à M. Pons que je devais avoir
besoin d’un chapeau... M. Pons n’en
3
- Si
disconvint pas, et,,., il y eut dans ce
si peu de (ü'^lance de la coupe
aux lèvres, (|ue M. l'ons m’oITrit à
aun retour un chapeau neuf, qui
^frivait tout juste à point.
Je disais donc que depuis ce temps
‘à, le temps du clmpeau démodé,
'Ju bon nornlire d’aunée.s se sont
^coulées.
Comme volent les années,
Nous voici bientôt de.s vieux.
^oti ami fatigué de ne rien taire
®u exerçant sou métier, après avoir
®asayé, à plusieurs reprises, de tra''ailler pour son compte, sans aucun
''èsultat, finit par abandonner sa
l'urtie, sans cesser de s’occuper de
'Commerce, et il échangea le.s arlicle.s
de chapellerie pour d’autres, dont
d est moins facile de se passer, pour
iss comestibles de toute c.spèce qui,
*^Ous le nom d’almacen, forment dans
ces pay.s rolijet d’un grand mouvement. Ce travail (lersévérantamena
d’aliord raistuice puis la richesse.
D’un autre côté, à Golonia-Valdeiise, après le tem[is des écoles eu
ierre, avec toit de chaume, était
Urrivé le moment des constructions
matériaux plus solides. I-es écoles,
lu cimefière, la cure, le l.ycée, le
■empie de la Paz avaient été consh'uits ou réparé.s et le temple central
utait en voie de s'achever.
Quoique la position fût parfois
■den difficile, qu'il y eût souvent,
ul qn’il y ait encore des déficits
uoiKsidérahles qui [lèsent sur ee.s hâl'isses, jamais je n’avais eu recours
cet ami, que je savais [lourlanl
charitable, généreux et souscripteur
''‘riiiyme de plusieurs hoimes œuvres,
'l’étais cependant sûr de le trouver
disposé à nous donner un coup de
'uiain lonjiie nous en aurions eu le
plus besoin. Aussi, san.s plus de
pi'éamhule, lorsque le temple central
l'ut couvert, je m’adre.ssai à lui pour
c prier de nous faire cadeau des
Dunes nécessaires, en tout 76, et d’en
ajouter 24 autres pour me permettre
de remplacer ceux du temple de (a
1 U?-. La répon.se fut non seulement
favorable, mais de celles dont la lecture récrée le cœur et l’esprit Les
bancs furent commandés aux BjfatsUnis et j’ai dû passer une quinzaine
de jours à .Montevideo pour les attendre, les faire débarquer et le.s
réembarquer pour notre Colonie.
Avez-vous, ami lecteur, s’il y en
a un, entendu parler du paysan qui
s’accusait eu confession d’avoir volé
un bout de corde et qui eu paraissait tellement altligé qu’il craignait
de ne pas obtenir l’absolution7 Le
curé, siiiqiris d’une douleur au.ssi
grande pour une si petite faute,
soumit sou [léniteiit à un iiiterrogaloire et apprit f[u’en volant la coi'de
le [laysaii avait, eu mémo temps,
emmené la vache qui y était attachée. Quehpie ciiose de jiareil m’est
arrivé. J’avais demandé des hmics,
et nous recevons en plus une cliaire,
une table pour la S. Céue, un pupitre |)our le lecteur, deux douzaines
de chaises et plusieurs balustrades,
le tout en bois de chêne, d’un beau
travail.
Ij’amionce de cette aide précieuse
a redonné un peu d’élan à notre
congrégation, qui était bien prés
de perdre courage. Pour placer le
mobilier, il fallait se bâter de crépir
rinlérieur et de faire le pavé. Après
la grande souscciplion, payée en
trois ou quatre armées, qui nous a
[lerniis de re.slaurer le temple de
la Paz et de bâtir le temple centr'al,
il a fallu ouvrir une nouvelle souscriplion dans ce 1ml lors même que
la première n’était pas entièrement
soldée. — L’intérieur achevé, il
fallait [teiiser à la façade, si l’on
voulait profiler de la présence de
maçons entendus [lour achever la
partie de l’ouvrage que d’autres ne
poiiri'aient pas faire d’une manière convenable, il a fallu annoncer une ti'oisiéme souscription et
je suis heureux de pouvoir dire
qu’il s'est encore trouvé des persoi]tto,s disposées à contribuer puisque le Consistoire a pu réuttir le
millier de francs nécessaires. 11 est
4
vrai que (|uelqutfi uns diaoiit i|u’ils
110 viomiciiL plus au culte piirce |u’oii
y (lumatulo loujnuis ilo l’argent.
Malgré l.oi.is ces eCfui't.s, nous avons
iloja un (léfloil, cousidéiahie ol il
nous reste beaucoup à fali'iT' pour
lerrniner. I.es poi'tes et les leuè.'i'cs
ttoii.s e.oûteront cinq mille l'ranis,
les marcliepiebs, les nivellruruutts
(rxtérieurs, la peiului'e du pilal'omi
coûteront autant, sans doute, ¡i!
j’aplufttuls (|uc les sauterelles ont
lout dévoré dans noli'o colonie ,
(diainps de maïs, jai'ilitis potagers,
ai'bt'e.s frnitiei’s, pâturage.s, on soi’tir
i|i.ie c’est une déva.stalion cl nne rlé
solation à feriilrc le irauir. Cela veut
dire i|u’avec nos seules l'essourccs
nous ne poin'i-ons |ras euc.ore leiiniiier.
One Dieu melio au rxiun’dt.r ¡'i’,nsiruirs de nous votiii' cir aiib.i!
Un mot pour' fniii-, (¡’est ou Iraver.sirnt le Uio de ht Idala, à boi'd
du San-Marlin la veille de Noël,
irourallerà lîueitos-Ayres l'omerrner
mon vieil ami M. De lieue iclfi, un
compatriote, un génois, île t:ou\ qui
sont tout-à-fait Irons quand ils sorti,
bons, que .i’écris ce.s ipiel pies lignes
))Our l'Echo et. |ioui' dire à mes collègues, les pasleiii’s, de ne |ias ti'o|i
s’aliliger si hmi's drapeaux sont ilémodés. Un diajroau du goure fossile
(relit avoir du bon. Mon liisloire le
pi’ouvo.
I). Aiimand-LIgon.
CHKONIQUE VAIJDOISJ']
s. CtKRMAIN. — Asile des Vieillards. La .séance de la direciioi.i a
eu lion, le 7 du mois eouraiit, tous
les membres ayant tait acte rlo ()résence, sauf Ai. le chev. ov. PoëL,
empêclié [lar le lom|>s.
Voilà une deii.xième année il’écotilée et, Dieu merci, avor; de
gran.ls encouragements. En crCel, .si
la |)reinlère armée a élé l'ntide à un
bon nombre de nos vieillard.-:, il
n’en a pas été ainsi en Í8íKj, puis
que lieux seuls ont élé ap[relés à
délogiu'. (i’est dire que l’asile pi’O'
longe l’existruiee de nos vieux bèl'cs, et i(noiqiie cela ompèdie l’admission de iioiivelles l'oerues, irons
ne (Kuivons ¡la.s nous plaindre rie
cet (■'xiadlent résultal.
Sur b.’s dO persoiino.s ipri se, trouvent acliielir-mient dans l’Etablissement, y eompri's un euraitl, nous
avons 20 Vaudiri.-; des Vallées et 10
de la Afission; e’rîst dira? ipie i’asilc
est ouver t à toii^, pourvu qu’il y
ait de la place:, ce qui bél.is! n’est
|>as le cas ncluelii'meiil.
Nous avons en 0,200 ¡ouriiéos de
pi'é-ience, et la di'rpense moyeniit'
s (liévu pour clurque metrdirc de h’
l'aniiile à 0,5i par |our. Ri raiiiUHi
dernière nous ilirvions ac.cii.sor un
loger ilélicit, nous soldons par e.oii'
Lrc colle lois par un einraisso de
127,85, les dé¡ieuscs s’élaiit élevées
à IV. 4,031,51.
Ei nous avons pu iioiirrii’ iiu''
lainilio aussi iiombi'ou-ie, à un prix
tno iode-, r|uasi. dérisoii'e,; si iioiD
avons ¡111 faire face à lant de dé'
[leusos, (.‘Il di.)nliant an boulanger a»
delà dri 800 francs, au lailier |U'és
de 500 fr., au bouclier à pou (irè'^
la morne, somme et au vigneron
prés de 800 fr, aussi, nous le devons à ces amis qui ne réclamcnl'
pas lin centime pour leur eomptalii'
lité, tel (pie M. le Col. Ibilmas, poU'
leur caisse, t-I (pie M. 11. iVbjyiiieO
pour l(,n.irs services, lois (pie'
les aticii.'iis J. Long et H. iMoiiiieh
pour leurs bous consoils, lois ijU'’
les autres membres do la directioDet à nos bravos vieillard.s ipii font'
tous CO ipi’ils peuvent. Le socoin®
mutuel liasé sur ramoiii de Cbrinl
et pour Chri.st; voilà notre maxiuin
ilans iiolro œuvre de bieiilaisaiioe.
La Diroclioii a|)piiio cbali'ureii.sC;
rment l’Asile pour le.s clironiipies (pd
s’e.‘5t ouvert à M.t Jeun, el roiioii'
vello se.s ollros do. recevoir les vieillards do cette paroisse, dans le bid
de lacilibu' son dévolojqiemont et
d’éviter la mulli[i|icité des inénie-s
5
53
œnvroii. L’inauííiu'alion de l’Infirini't'ic ama lien, I), V., le. 20 Woi
Proelia’m, ol. comme il y aura im
liazar, noiH serons [■econiiais.sanls à
ioutes les pci'snniicH ipii voudi'unl
bien noti.s envoyer fuielpue clio.se.
C. A. Tbon.
M .1S S10 N S
M. I.onis .laila a donné dans la
clia|Hd,le de rKetiso Libre, à iViari^eille, d’inléressant.s dél.aiLs sur l’umvre (lu Zambèze, IMiisieurs Van lois,
i|iii élaienl, dans ras-eml.déo, lui uni
lait un accueil pariicniièremeni, clia~
Iciu'eux.
À i\lnnl,|iellier, ’lui et, M. Loillard
ont Irnnvè le lorrain bien préparé
pour p'apncr à leur cau.se les lijglise.s
et les puissanles .S.tciétés de dame.s.
de jeunes gens, et de jeunes filles,
l.es Uiissionnaire ont ipiillé ('.elle
ville le 8 c. pour se trouver le !) à
l^ari.s et visilcr ensuite la Noruiandie
en commençant par Uouen.
Sur leur passage, ils ont Irnnvé
de nombreux jeunes gens ipii .sont
l'rèls à entrer dans la piialange
oiissioimaires, tels pue le lils d'un
bampiier do Mont|iellier el !5 élèves
de la Facnllé de tliérilogie de Monbinlmn.
Anjonrd’bni même a lieu an Po"laré le mariage de M A. (loïssou
ovec M lle Maggie Nisbef. Ije.s é|)0u.x
'piiltoront les Vallées dans 15 jours
<H devront s'ornbar.(i,ier le 15 Mars
Peur le Su 1 de fAlriipic.
Evangélisation
(les rtaliens à Liuisaiine,
('.’est dejiuis 1893 pu’une ceuvre itilért i.ssante .se poursuit à Lamsamie
lEU'ini les noinbroux onvrim s üalieiis
'lu’iillire dai).s celte ville l’industrie
Irès active du liàliineiit.
M. le pasleur IÍ. 'Lourii, de lioi'a,
dont à Lausauue 3 réunions ilalimmes
POr semaine, dams la cba|)elle du
^'^akmliii. Il s’y trouve, en été, jusqu’à
250 et 300 auditeurs, dont les
retournent eu llalic eu hiver.. De
l’avis lie M. Touni, ]>eiidant 189G,
09 Italiens ont lait profession de foi
évangéliijue. Il oom|)te dans les slalions de Lansamie, Vevey et Montreux
120 cornmnnianis et 135 catéclmrnènes. Un local a élé loué à la
place du Tuutud. M. 1^. Do.ssi, (ils
d’un pasteur de Milan, assiste M..
Touni pendant cet liiver.
, (il’apcrs le Samei»' Vmidoü.)
POUB U imilPtSTIITIOII umVEBSILlt
on fiiveur do la paix
I.,e Dureau de la Société pour la
Ibiix, dans sa séance du 14coui'aut,
afin de reudi'e ])lus générale et plus
irnporlante, citez nous, la démonstration mondiale en i'aveur de la
Paix et rie l’Arbitrage, a décidé
d’inviter, par le moyen do la [U'o.sse
locale, tons les ministres de.s diliérents culte.s à i)ien vouloir plaider
dans les asserniilées religieuses de
dhnanchft prochain, 2l février, la
cause de la Paix entre les tialious.
I.e Pureau prie aussi tous les
professeurs et instiluleurs d’attirer,
dans la, journée du S2 courant,
l’allenüon de leurs élèves sur rouvre que poursuivent le.s Amis de
la Paix.
Le Pureau annonce aussi que
lundi à 20 h. (8 porn ) dans la
salie du Synode, ani'a lieu une
grande réunion pour la l'aix, avec
une conférence de M. le i>ro(. N.
Tourn sur le sujet : L’uoiivro de la
Paix et ses progrès.
Les membres de la Société, aimsi
que le ¡mlilic, sont ohaleureu.semeul
invités à assister à cette im|)orlan!e
as.semblée cl à se joindre ainsi à la
manife.'ihition ijni aura lieu ce joar-là
dans tons les pays civilisés, en faveur de la Paix et de l’Arbitrage
international.
Torre Pellice, 17 Février '1897.
Le Comité.
6
¡54 —
BIBLIOGRAPHIE
Prof. G. Rodio. Sulla storia della
Chiesa Evangelica Italiana. Discorso
|)rom.uiciato alla XXII Assemblea di
delta Chie.sa.
Nous préférerions nous taire au
sujet de cette histoire ad ti.mm
delphini. si cette publication ne nous
avait été envoyée pour que nous la
rnenlionnions.
L’Eglise Libre a senti le besoin
de prouver sa succession apostolique,
et :M. Rodio s’attache, avec force
rélicences et erreurs voulues, à établir 1“) que les Vaudois du Piémont
ne sont pas italiens (c’est probablement M. Rodio qui a libéré le
Piémont du joug étranger, et non
les Piémontais qui ont délivré le
reste de l’Ilalie); 2") que l’Eglise
Libre est la seule liériliére directe,
parline série non ininterrompue, de
la Réforme, des Pauvres lombards,
de l’Eglise primitive. Pour ce faire M.
Rodio prolonge l’existence des Pauvres lombards jusqu’au 16® siècle tandis que nous avions toujours cru que
la dernière trace certaine qui en
soit connue était de 1368. Mais on
sait que les transfuges sont les dépositaires des secrets les plus jaloux; aussi se garde-t-il bien d’en
donner les preuves.
11 fait partir de partout, sauf des
Vallées, ceux qui évangélisaient l'Italie au M.-Age; au contraire, les
Vallées elles mêmes étaient visitées
depuis les Pouilles. Comme si les
hérétiques des Pouilles et de la Calabre n’étaient pas d’abord sortis
eux-mêmes des Vaudois des Alpes!
Et comme s’il ignorait les Borei,
les Bastia et les nombreux autres
Barbes des Vallées du Piémont qui
sont morts à l’œuvre, à Lucques, à
Pocapaglia, en Calabre etc.
Naturellement, selon M. Rodio,
l’Eglise Vaudoise n’a eu aucune
part à la Réforme en Italie. Elle a
eu beau envoyer des Barbes par
tout le Piémont, un Negrin et d’au
tres en Calabre et en Sicile, avoir
des milliers de martyrs dans le S.
et le N. de la péninsule, servir de
refuge à des centaines de familles,
attirer dans ses temples des milliers
d’Italiens pour y entendre prêcher l’Evangile dans leur langue; tout cela
est l’œuvre d’une secte. Les Réformés italiens sont tous des précurseurs de l’Eglise Libre, qui s’appelle l’Eglise Evangélique italienne.
Aussi le mot d’ordre a-t-il été
lancé à tous les porte-voix de cette
église. Ecoutez M. Rœntieke, dans
son discours à la Société Guslave-Adolpbe, en faveur de l’Eglise
libi’e, nommer Aniaido da Bre.scia,
Savonarole, Sarpi et 9 réfoianés ilaliens, et conclure; « Di questi nomi,
che senza eccezione son nominati
martiri della verità Evangelica, e dei
quali ninno è Valdese, voi potete
lien vedere, o Signori, chela Chiesa
Evangelica Italiana è più antica di
quel che appare.» Diodati appartenait
à l’Eglise Libre, lui qui a toujours
vécu à Genève; Varaglia, que MRœnneke nomme aussi, le pasteur
martyr de S. Jean, est probablement
pour eux le précurseur des apôtres
des coucourdins.
Rappelons une dernière erreur volontaire et puis (]uittons celle écœurante élucubration d’un professeur de
lliéologie sans conscience : « Dopo la
riforma del secolo XVI per tre secoli in Italia.^ non si riscontra alcun fallo che concerni la riforma
religiosa ». Martyrs vaudois de 1655
et Ì686 et vous tous qui avez versé
votre sang quand un seul signe de
profession extérieure au papisme
eût pu vous sauver, réjouissez-vous,
vous n’êtes pas les pèies de ceux
qui ne craignent pas de soutenir
autant de fictions, employons cet
euphémisme, ad maiorem Dei gloriam.
INFORMATIONS.
Le préfet annonce qu’il y a 2 bourses lycéales à assigner aux étudiants
7
55
f'filifs de l’iii'j’ondis’sement de Pignet'ol. (j’es liourses soni, de -450 francK
pendant 3 ans.
Lundi 15 c. le l)alailIoti Exilles du
t'égirnent alpin a quilté Pignerol
pour la vallèe de Suse pourles excursions hivernales, (|ui doivent durer 10
Jours.
La Société de Tir de Pignerol a
''Ornmé son président pour le nouvel
Exercice, en la personne de M, II.
‘’lonnet.
La Junte provinciale, dans .sa seduce dü 11 c., a approuvé le bilan
Î897 de la (Congrégation de charité
i’ramol, et autorisé à S. Sacoiid
* l’eccedenza nel bilancio 1897 della
sovrimposta sui terreni e fabbricali.»
Dimanche 14 c., une légère secousse ile li’emblerneut de terre a
óté signalée à la Tour, à 7,33.
Taudois de Marseille
^^"uvcment du 25 Novemb. 1890 au 25 Janv. 1897
Sap(èmc8. Martina Paul, Collet Valére,
“lassel Marie, Peyraii Albert, Pons Charles,
"i'ill Eponne, Polis Jean, Houx .Vtidréa,
* ons Leon, Rostaii Joséphine, Héritier Paul,
YOdii) Jean, Perrou Francois, Sinquet Léon.
^ariaffes. Cliapouiller Jules et Joséphine
Caffarel; Justet Auguste et Clara Estève;
Boutious Jules et Elisa Andrieu; Marion Hipholyte et Vìotorine Heynnud; Doma Jean et
yh'ginio André, Gri) Marius et Mangano
“«amie; Mouren Félix et Cataliii Raoliel ;
Pons Itcnri et lìounous Marie. — Décès.
^'liaud Marianne cpouso Peyret, 54 ans;
™oiidon Julie, 22 mois ; Justet Jean, 68
Barus Madeleine épouse Vinay, 56 ans;
^ eyroiiel Marguerite, 8 mois; Malari Anne,
yeuve Proii, 66 ans; Hefourn Annette
^Pouse Rouquet, 50 ans; Pons Léon, 1 mois;
Malan Eugénie, 27 ans; Maurin Jacques,
«poux Duminier, 59 ans; Peyronel Louise,
i/ rnois; Prou Constant, 2 mois; Grand
Marie, 2 ans; Salvagiot Amie, veuve Sal''agioi, 80 ans; ïron Jean, 8 jours.
Revu« Politique
Le ciel est gros d’oi'ages du côté
l’Orient L’île de Oandie est en
pleine révolution. Le gouvernement
mi'c avait promis de faire droit aux
*'eclaraations des chrétiens de l’ile
en y introduisant les réfoimes demandées. Mais comme, ,'ielon son
liabilude, il ne tenait [lassa [irornesse,
toute la population s'est soulevée;
un gouveruement provisoire a été
institué et ratmexion de l’île à la
Gi'éce a été proclamée. Le gouvernement grec n’a fias perdu de temps.
Il a aussitôt envoyé des troupes,
des armes et des munitions, et le
prince Georges, second fils du Roi,
est ))arli lui-même avec six vaisseaux
de guerre.
I^a question d’Orient est si complexe, et il y a tant d’intérêts — et
d’ambitions — en jeu, qu’il faudra
tous les efforts réunis des grandes
puissances pour localiser l'incendie
et empêcher une conflagration générale. Heureusement chacune d’elles
se rend compte des tei'ribles conséijuences qu’eiilraiiierait une guerre
européenne de nos jours, et elles
feront tout leur possible pour l’éviter.
Pour le moment elles ont décidé
frun commun accord de faire occuper Candie par des troupes mixtes jusqu’à ce que le calme soit rétabli. Alors on avisera aux moyens
de donner à l’île une constitution
convenable. Un premienlétachement
a débarqué à la Ganée, composé
de cent russe.s, cent italiens, cent
anglais, cent français et cinquante
autrichiens, commandés par un officier italien. Les insurgés et les
grecs ont été invités à cesser les
hostilités, et la flotte mixte des
puis.sances empêchera de nouveaux
débarqiieraeiils, en employant la
force, s’il le faut.
Mais le danger ne vient pas seulement de ce côté. Tous les étals
de la péninsule des Balkans trérnissenl
et attendent le moment favorable
pour entrer en action contre le vieux
malade. La Macédoine menace de
se révolter; le gouvernement turc,
de son côté, concentre des troupes
.sur la frontière de la'l’liessalie pour
être prête à envahir la Grèce qui,
elle, pousse la Macédoine à l’insur-
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ryi
redion. Il y aurait de (¡uoi .s’alarmer, si nous n’élions |)ersuadés i|ue
les grandes [missances ne veident,
|)as la guerre. Mais nous avons le
ferme es[)oir qu’elles conlinueroid. a
être unies dans le désir île consiu ver
la [laix, el iiue les choses s’ai'i'angeront, au moins provisoiremenl.
Mardi 16 courant a eu lieu à Venise la séance d’ouverlure de la
(lonférenee sanilaire inlernalionale,
convo |uée pour étudier les mesures
à [irendre contre la propagation de
la peste, qui sévit dans l’Inde. I.e
sous-seci’élaire de l’intéi ieui', ilonin,
a été invité à en assumer la pi'ésidence. Il a salué les délégués au
nom du Roi et du gouvernemeiil,
et cornmuni(|ué une dépêche de Rudiid faisant des vœux ardents pour
le- succès de leurs travaux.
Rien de définitivement décidé,
pai'aît-il, à l’égan! des élections générales. On conlinne cependant à
assurer ipi’ellcs aui'ont lieu le 21
mars, et les hallottages le 28. Dans
ce cas, le décret de dissolution ne
devrait pas larder.
Uepot l, Fi‘. 1420.
La Tour: M. K. 3 — Uiiioa clirct. (le
la Vi Ig .") — Ancien t’ii. Costaiie] 2 _ la
poi‘.sonries, i);ii' Vi- A. .laliii'i' ll),95 — .'Va'
cieii Goss 2 — ■). Qua in O,.”)!! — -te Joun.lan,
Geppai'tja 3.
S iean: !.. H. 5 — M.mo H. Voile
tiioiniii 1. — Eiicoto nCcolo Dim. Aii-als 1
A nt/rof/nir. ^ Union clii él. do Cîacüt-Rivoire 2. — Rora- 2-mo liste lO
A'. Gennairi: Aiiciuii Laiitehiie 1.
Pramol : Quartier.s de : la Rua 8,01) —
Glut 4,25 - Trnit'iiini 7,0i) -- Plones 10,4(1
Beux 4,80 — Peiimian *4,90 — Diiioii clnùt. 3
Total l’ramol 40,45.
Chiiivari : S. Loiubai'ili 3 — Romano
[tasteiir 5. Total lo2'J,00.
Société Vaodoise iT Utilité Piililipe
Gontribiitioiis payées pour 18i)7 :
M Ile Hllisa Monaslier fr. 5 — M.
Louis Monastier, |)asteur 2 — M,
Louis Toui'n-Honchœur 2 —M..lean
Tourn 1 — M. Victor Morel 1 —
M. H.mi Morel 1 — M.lle Suselte
Morel 1 — M.lle Caroline Srdii 1 —
Don de M. le Comm. S(julier, député 100.
Dons pour les pauvres Arméuieiis
Malgré des deniande.s expresses pour la
publication intégrale de longues liste.s de
sou.scrlption venant de (Il ll'éi'eiite.s parois.ses,
le manque d’espace, qui nous oblige à renvoyer plus d'un article de seniaine en semaine, nous oblige aussi à suivre pour le.s
sonseriptions la même règbe que par le
passé.
SOU3CRJPTION
CII souvenir dii Doeteur YOLA.
rour It' lirf’iigo.
lion. M. H. Soulier, depute an Darlemeiit
lot) — .Viigusto .lahier, past. 10.
Tol.al jiisfjii’a co jour 412.
Ahonniiriicnts payés ;
l'oiir 1HÍI7: I,a. Toar. M.me I<’is,nir(3;
.tourdan. dr(>g. — Anijroijiir. Anclen En
Bei'Lin; liertalot iiist. — i'r<xra.siia. .l•((
Ro.staiii, Sarret dos Gardon.s. M.me.-t
Kerroi'o-Reve! — V.ve Malnnot — lílbetTurin (aussi pourlHOO). Fíorcncc. l.n/.zlVa¡j". I). Deyroiial, syinlio. —/'íV/neroA MPa.soal, payé in.sert.ioiis 1806-97.
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RÉÍÉrEilces: E. BOUNET, ¡Mslenr, Angrogna
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