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. t
If.,
- buarantième année.
6 Octobre 1906.
^ Mv B. Léger^ pasteuf * ■ .-iMy -'fe
copiés -■ PERRERO
^ ‘ bI"' .
N. 40.
L’ÉCHO DES VALLÉES
r»ARAi«SA.r«^Tr ohàqub> vi^jvüjkbîdi
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la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Toum, prof., Ibrre Pellice,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8J.
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■ SOMMAIRE
lia loi de séparation en France — Ephémérides vaudoises — Remède contre la
„ grêle — Congrès de la Croix Bleue à
,;.j Rouen — Correspondance — Chronique
Nouvelles et faits divers — Sommaires — Revue politique.
La loi de séparation en France
Les dimensions de notre feuille ne
nous permettent pas de donner le texte
de la loi relative à la séparation des
■Eglises et de l’Etat, qui a été votée
; v'par la Chambre française et que le
■ ' Sénat adoptera probablement, a son
tour, avec peu de modifications. Nous
j en donnons les dispositions les plus
' impprtantes,
^ La loi comprend les six titres suivants: Principes — 2® Attribution des
^ biens. Pensions. — 3^ Edifices des cultes.
— 4® Associations pour l'exercice des
t mités. — 5° Police des cultes -- 6® Dispositions générales,
' te premier titre se compose de deux
articles, que nous transcrivons textuelleifient :
Article premier. — La République
-, assure la liberté de conscience. Elle
< garantit le libre exercice des cultes,
sous les seules restrictions édictées ciaprès dans l’intérêt de l’ordre public.
Art. 2. — La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du
i.r janvier qui suivra la promulgation
de la présente loi, seront supprimées
des budgets de l’Etat, des départements
et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes. Pourront
toutefois être inscrites auxdits budgets
les dépenses relatives à des services
d’aumônerie et destinées a assurer le
libre exercice des cultes dans les etablissements publics, tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons.
Les établissements publics du culte
sont supprimés, sous réserve des dispositions énoncées à l’article 3.
Dans les 9 artiqjes qui composent le
titre II, il est ei?abli en substance que :
Les biens appartenant aux etablissements supprimés par l’art. 2 seront attribués aux Associations prévues par
le titre IV. Le transfert de ces biens
sera fait dans le délai d’un an a partir
de la promulgation de la loi.
Ceux des biens qui proviennent de
l’Etat et ne sont pas grevés d’une fondation pieuse postérieure a la loi du
10 germinal an x, feront retour a 1 Etat.
Les biens mobiliers ou immobiliers
grevés d’une affectation charitable ou
de toute autre affectation étrangère à
I
l’exercice du culte seront attribués aux
services ou établissements publics ou
d’utilité publique dont la destination est
conforme à celle des biens.
« Les attributions prévues par les articles précédents ne donnent lieu à aucune perception au profit du Trésor »
(art. lo).
Les ministres des cultes qui, lors de
la promulgation de la loi, seront âgés
de plus de 60 ans révolus et qui auront, pendant 30 ans au moins, rempli
des fonctions ecclésiastiques rémunérées
par l’Etat, recevront une pension annuelle et viagère égale aux 314 de leur
traitement. Ceux qui auront plus de
45 ans et 20 ans au moins de service
rémunéré par l’Etat, auront une pension
égale à la moitié de leur traitement.
Les autres ministres actuellement salariés par l’Etat recevront, pendant 4
ans, une allocation égale à la totalité
de leur traitement pour la i.e année,
aux 213 pour la 2.e, à la moitié pour
la 3.e et au tiers pour la 4.6. La durée
de chacune de ces quatre périodes sera
doublée dans les communes de moins
de 1000 habitants.
Les départements et les communes
pourront accorder aux ministres salariés par eux des pensions ou allocations
établies sur la même base et pour la
même durée.
«La loi du 25 juin 1885, relative au
personnel des Facultés de Théologie
catholique supprimées, est applicable
aux professeurs, chargés de cours, maîtres de conférences et étudiants des
Facultés de théologie protestante » (ce
qui veut dire que tout salaire fourni
par l’Etat à ces Facultés sera supprimé).
Le titre III : Edifices des cultes comprend les articles 12 à 17. Il y est
statué :
Les édifices qui ont été mis à la
disposition de la nation et qui, en vertu
de la loi du 13 germinal an X, servent
à l’exercice public des cultes ou au logement de leurs ministres, et leurs dépendances, sont et demeurent propriété
de l’Etat, des départements et des communes (art. 12).
Les édifices servant à l’exercice public du culte, ainsi que les objets mobiliers les garnissant, seront laissés gratuitement à la disposition des établissements- publics du culte, puis des
associations appelées à les remplacer
auxquelles les biens de ces établissements auront été attribués.
Les immeubles autrefois affectés aux
cultes et dans lesquels le culte n’aura
pas été célébré pendant le délai d’un
an antérieurement à la loi, ainsi que
ceux qui ne seront pas réclamés par
une association cultuelle dans le délai
de deux ans après sa promulgation.
pourront être désaffectés par décret.
Réparations et autres frais d’entretien seront à la charge des associations
cultuelles (art. 13).
Les archevêchés, évêchés, les presbytères et leurs dépendances, les grands
séminaires et Facultés de Théologie protestante seront laissés gratuitement à
la disposition des établissements publics
du culte, puis des associations, pendant
une période de 2 ans pour les archevêchés et évêchés, et de 5 ans pour les
presbytères, les grands séminaires et
les facultés de théol. protestante. Après
ce délai, la libre disposition des édifices sera rendue à l’Etat, aux départements et aux communes. (Art. 14).
Il sera procédé à un classement des
édifices servant à l’exercice public du
culte, et ceux qui seront reconnus comme représentant, dans leur ensemble
ou dans leurs parties, une valeur artistique ou historique, seront inaliénables
et imprescriptibles (art. 16 et 17).
Le titre IV règle les Associations pour
l'exercice du culte. Ces associations devront être composées au moins de 7
personnes dans les communes de moins
de 1000 habitants, de 15 dans les comm.
de 1000 à 20000 hab. et de 25 dans
celles qui ont plus de 20000 hab. Les
associations pourront constituer des
unions ayant une administration centrale. Associations et unions doivent
tenir un état de leurs recettes et de
leurs dépenses et dresser chaque année
le compte financier de l’exercice et l’état
inventorié de leurs biens, meubles et
immeubles. Elles peuvent constituer un
fonds de réserve, dont le montant ne
devra jamais dépasser trois fois la
moyenne annuelle des sommes dépensées par elles, si leurs revenus dépassent 5000 francs, et 6 fois s’ils sont inférieurs à cette somme.
Les édifices servant au culte et appartenant à l’Etat, aux départements
et aux communes seront exempts d’impôts ; les autres (logements, séminaires,
écoles de théologie) seront soumis aux
mêmes impôts que ceux des particuliers.
Le titre V traite de la Police des
cultes. Les réunions dans les édifices
destinés au culte sont publiques et ne
doivent avoir d’autre objet que la célébration des cultes. Des peines assez
sévères sont édictées contre ceux qui
troublent l’exercice du culte, ainsi que
contre ceux qui emploient les menaces
ou la violence pour engager d’autres
à exercer ou à s’abstenir d’exercer un
culte, à faire ou à ne pas faire partie
d’une association cultuelle etc., et contre les ministres qui, dans les lieux de
culte, outragent ou diffament un citoyen
chargé d’un service public, ou bien pro
voquent à la résistance aux lois et à
l’autorité.
Le dernier titre (VI) contient des
dispositions générales sur lesquelles nous
n’avons pas à nous arrêter.
La loi est sortie de la discussion de
la Chambre grandement améliorée dans
le sens du respect de la liberté religieuse.
Nous ne doutons pas que le Sénat
s’inspirant des mêmes sentiments de
largeur et de libéralisme ne l’améliore
encore, et qu’ il ne reste plus trace,
dans le texte définitif, de l’esprit d’intolérance et d’hostilité envers la religion
comme telle, dans lesquels était conçu
le projet primitif.
EPHtMtBlPES ¥Af BOISES
5 Octobre.
Arrestation de deux Vaudois de Bïbiana
(1560)
Nous sommes heureux de pouvoir
donner ici une prémice de 1’« Historia
delle persécution! del popolo detto Valdese » écrite par Scipione Lentolo, pasteur de Saint Jean en 1562, et conservée
dans un beau manuscrit de plus de 600
pages à la Bibliothèque de Berne, oìi
nous sommes allés la copier il y a
un mois environ. Parmi les faits inédits et émouvants que contient cette
histoire (qui a été écrite 80 ans avant
celle de Gilles) se trouve l’épisode de
l’emprisonnement de deux Vaudois de
Bib’ane, dont nous reproduisons ici
textuellement la première page :
< Erano adunque in Bubiana, luogo
posto all’entrata della Valle di Lucerna
due buone e pie persone ; l’uno notaio,
chiamato Giovanni Ranieri, l’altro sartore, chiamato Pietro Drella. Mora costoro perchè non lasciavano di frequentare
le prediche dei Ministri, contra i bandi
sopra ciò fatti a 5 di Ottobre del 60
furono presi in casa da birri guidati
da un Andrea, bastardo del prevosto,
che chiamano, di Bubiana. Essendo
costoro inhumanissimamente trascinati,
il capitan de’birri chiamato Sufuserio
da Vigone, facendosi oltre, disse loro :
per qual cagione voi non volete andare
alla Messa? che male trovate alla messa?
ecco che ve ne viene per non potervi
andare. Allora Ranieri rispose : Se vi
contentate che vi dica le cagioni, fate
che costoro restino di batterci, che ve
le dirò.
Et il capitano freddamente dicendogli
che parlasse, Ranieri cominciò così :
« Da poi che per lo peccato di Adamo
cademmo in molte miserie, etra l’altre
nella morte eterna, fummo liberati da
quella affatto per la morte e passione
del Signor nostro Giesù Christo, del
che ne partecipiamo le virtù per lo
,-if
ti
2
■
sacramento della S. Cena, celebrandola
noi secondo l’institutione del nostro
Signore ; alla quale dobbiamo starcene
senza aggiungervi nè dimininuire cosa
alcuna....
Laonde paragonandosi la messa con
questa divina ordinatione si potrà vedere
ch’è una manisfestissima profanatione
della S. Cena, del Signore. Perciochè in
quella si fa tutto il contrario di quello che
Giesù Christo ha ordinato. Nella Cena
communican tutti, nella messa un solo
mangia e beve. Nella Cena è comandato
che si mangi e beva, nella messa che
si riguardi e adori. Nella Cena è insegnato che facciamo la memoria della
morte del Signore finch’ei venga ; nella
messa si dice che Giesù Christo è sacrificato dal prete per i vivi e per i
morti.... E così si vede come nella
messa è del tutto rinversato l’ordine
del Signore, è offeso Dio, et è affatto
abolito il merito della morte e passione
di Giesù Christo.
Mentre Ranieri diceva queste cose,
ecco un de’ birrri che gli diede col
telerò dell’archibugio sifattamente nella
schiena che gli tolse per un pezzo il
fiato ; e disse : ah bestia, tu dici male
della messa e del papa ì.....
Suit le récit de l’horrible voyage
qu’on fit faire aux deux Vaudois jusqu’à Possano où on les aurait brûlés...
s’ils n’avaient pu réussir, grâce à Dieu,
à s’évader, comme nous le raconterons
une autre fois.
Teofilo Gay.
Remède contre la grêle
On a célébré à Aoste le 7 Septembre
dernier la fête du patron de toute la
Vallée, S. Grat. Dans une procession
monstre, accompagnée de l’évêque, on
a exhibé et promené par les rues de
la ville la tête de S. Grat, portée par
deux prêtres, et les ossements du saint,
enfermés dans une caisse portée par
quatre autres prêtres.
Si les lecteurs de VEcho désirent se
faire une idée de l'obscurantisme qui
règne sur ces populations, tout en admirant l’habileté commerciale des directeurs de la sainte boutique, ils n’ont
qu’à lire l’article suivant que nous empruntons au journal des prêtres « le
Duché d’Aoste », qui est le journal plus
largement répandu dans la vallée.
Culte de saint Grat.
Les fêtes patronales de saint Grat,
il nous est doux de le constater, ont
été célébrées, cette année, avec un empressement et un élan religieux des plus
édifiants.
L’esprit de foi de nos bonnes populations est donc loin de s’affaiblir, malgré la misère des temps qui courent.
A ce propos, nous aimons à rapporter à nos lecteurs deux traits, fort récents, de la protection du grand Thaumaturge en faveur de ceux qui l’invoquent avec confiance. Ils nous sont
signalés par la lettre suivante qui a
été adressée par M.lle Joséphine Astesana, de Moncucco-Torinese, à M.me
la Marquise Pallavicini Mossi Faucigny. Nous la reproduisons textuellement afin de lui conserver son cachet
d’authenticité.
Viliina Pompei, 26 agosto 1905.
Ill.ma Signora Marchesa,
« Ricorro nuovamente alla sua gentile bontà onde richiederle del favore,
già altra volta concessomi, di volermi
spedire tre dozzine medaglie di S.
Grato benedette, che non ne tengo più
alcuna.... Qui in Moncucco vi sono varie
famiglie di contadini che ne desiderano,
e così pure ad Albugnano d’Asti, paesello vicino al nostro, ma situato sopra
altissimo colle, e perciò molto spesso
visitato dalla grandine.
« Lo scorso anno diedi nel mese di
maggio una medaglia di S. Grato ad
una buona famiglia appunto di Albugnano, e la posero nella loro vigna,
ed ogni giorno andandovi a lavorare
ogni membro della famiglia recitava
una preghiera al Santo. In Agosto venne
una furiosa grandinata che devastò tutto
il paese, ma i terreni di quella buona
famiglia vennero preservati.
«Il ragazzo maggiore d’anni 13 coi
suoi piccoli risparmi fece celebrare nell’autunno una Messa di ringraziamento
a S. Grato nella Parrocchia, e colla
famiglia ed alcuni vicini promisero,
appena ne avessero possibilità, di far
fabbricare un Pilone a S. Grato nella
strada fronteggiando la loro vigna..,,
« Cara signora Marchesa il crederebbe ?
« Quest’anno in quel paese tutti volevano medaglie di S. Grato, e quelle
famiglie fecero a me ricorso dicendomi
che posero la loro medaglia fortemente
assicurata in un incavo appositamente
fatto in un grosso palo della vigna,
loro venne presa da qualche vicino,
non credendo con ciò di commettere
un furto.
« Ecco perchè mi feci coraggio a
disturbarla. Anche oggi qui venne un
furioso temporale con un poco di grandine, ma era piccina e commista a molta
acqua, io tosto accesi la lampada a S.
Grato appena vidi lampeggiare, e promisi a S. Grato che se ci liberava del
flagello avrei tosto scritto a V. S. per
richiederle di medaglie et il giorno 7
settembre avrei fatto dire alla sera in
parrocchia la benedizione del Santissimo
in suo onore. S. Grato mi esaudì, ed
ora che Le scrivo è ricomparso il sole,
e danni non ve ne furono....
« Pregio dirmi di Lei, signora Marchesa,
« Giuseppina Astesana. »
La copie de cette lettre a été transmise par M.me la Marquise Pallavicino,
le 2 septembre courant, à M. le chanoine E.-P. Duc, avec prière de lui
faire parvenir les trois douzaines de
médailles bénites de saint Grat. (Ces
médailles sont en vente chez Juste
Vittaz libraire à Aoste, lequel tient
aussi en dépôt des images du même
saint).
Les faveurs récentes accordées par
le Thaumaturge de la Vallée d’Aoste
à des dévots étrangers ne manqueront
pas de confirmer, d’accroître et de redoubler la confiance des Valdôtains
ses propres enfants, les plus près de
son cœur. Les médailles, les prières si
efficaces contre la grêle et les tempêtes
ne perdent rien de leur efficacité si
elles sont appliquées à la préservation
de nos vignes si souvent infectées de
la maladie, ainsi qu’à d’autres besoins.
Le culte de saint Grat, dans son V.e
fascicule, a publié les diverses Bénédictions qui portent son nom ; Bénédictions de la terre — Bénédictions de
l’eau — Bénédiction des chandelles.
Elles ont été recommandées même par
le savant pontife Benoît XIV dans son
ouvrage «De Bened. contra vermes et
insecta ».
Voilà comment on s’y prend pour
faire des crétins I
Congrès de la Croix-Bleue à Rouen
Les délégués de toutes les Sociétés
de tempérance de la Croix Bleue se
réuniront pour leur assemblée bis-annuelle les ig, 20 et 21 Octobre prochain à Rouen. On sait que la Normandie et en particulier les grandes
villes comme Rouen et le Hâvre sont
particulièrement éprouvées par l’alcoolisme qui est devenu parmi nos populations un véritable fléau social. Aussi
la lutte contre l’alcool est-elle un devoir
de première nécessité. Le Congrès entendra les rapports de MM. les pasteurs
Broux, Dieterlen, Hocart, Merle, W.
Monod, Segond etc. On compte également sur la présence de M. le pasteur
J. Bianquis, ancien président du Comité
National, de M. Saillens, de M. Et.
Matter, président en exercice. Le soir
du premier jour il y aura à l’Hôtel de
Ville, dans la vaste salle du rez-dechaussée une conférence du Dr. Legrain
présidée par M. le Dr. Calmette, directeur du Service de Santé au 3.me Corps
d’armée. Le Vendredi 20 Oct., grande
soirée dans la salle de la Solidarité, où
toutes les sociétés de tempérance seront
invitées. Enfin le Samedi soir 21 Oct.
réunion d’appel dans toutes les salles
populaires de Rouen et de la banlieue.
Puis le Dimanche 22, prédication spéciale et réunion de l’Espoir. Que Dieu
bénisse ces réunions pour tous.
CO11ISP01BI1CE
Cher Echo,
Tu as bien fait, parfaitement bien
fait de jeter ton Cri d ’ alarme et
d’indiquer un moyen si simple pour
empêcher la contagion de la terrible maladie qui prend pied si rapidement dans nos chères Vallées. S’il est
un devoir d’arrêter le mal quand on le
constate, il en est un aussi de le prévenir,
je veux dire d’éviter tout ce qui peut
produire l’aftreuse maladie ; et une des
précautions à prendre, à mon avis, la
voici : « Jeunes gens, jeunes filles, qui
êtes en service dans les endroits maritimes ou autres, où séjournent plusieurs
personnes atteintes de maladies de poitrine, n’acceptez, et surtout ne portez jamais
les vêtements qui ont appartenu aux malades. Il paraît que c’est surtout par
les chapeaux et les souliers que le mal
se communique, à cause de la transpiration. Cette précaution à prendre est aussi
simple que le moyen indiqué dans le cri
d’alarme pour arrêter la contagion. Mais
nous écoutera-t-on ? Je ne le pense pas
pour les raisons déjà données. Oui, la
population vaudoise, campagnarde, se
rit de ces simples précautions, et nos
jeunes filles, en service, continueront
à se parer des hardes de leurs maîtresses, sans se douter qu’elles sont
beaucoup plus jolies et plus sympathiques dans leurs fraîches robes de
cotonade et leur belle coiffe vaudoise,
que dans les défroques des dames.
Je sais avec regret, que beaucoup de
Vaudois ne sont pas abonnés à VEcho,
aussi ne liront-ils pas nos conseils ;
alors je dis à toute personne compétente, — et il y en a parmi nous, — de
nous donner des Conférences eu de simples entretiens publics, sur ce sujet, et
nous encouragerons tout le monde à
aller en faire son profit. Cher Echo, que
ton cri d’alarme produise un vrai écho
dans nos belles Vallées. C’est le voeu de
Speranza.
Pradutour, le 2 Octobre 1905.
Cher M. le Directeur,
Je n’ai pas l’habitude d’abuser de
l’hospitalité de VEcho, pour la simple
raison que les nouvelles intéressantès
n’abondent pas par ici. Aujourd’hui pour-tant, je vous serais obligé si vous vou
liez bien l’accorder aux quelques lignes qui suivent.
Depuis quelque temps la plupart de
ceux qui visitaient le Pradutour observaient que la façade de la chapelle était
terriblement détériorée et qu’elle réclamait quelques réparations.
Vingt-huit ans d’existence, la pluie
et le gel avaient eu raison des nombreuses corniches qui l’ornaient, d’autant 3
plus facilement que les matériaux qui
les composaient n’étaient pas adaptés à '
l’endroit. Ces réparations sont mainte
nant exécutées, grâce à l’initiative de .
M. le pasteur A. Balmas et à la mu- .
nificence des amis ; et le temple a repris,
à peu près, son air primitif.
Profitant de la circonstance, un culte
spécial a eu lieu hier, présidé par le
pasteur de la paroisse, qui nous a donné
une bonne prédication sur la pensée
principale contenue dans i Cor. III,
9-20, I Pierre II, i-io et spécialement sur I Cor. III, 16 et sur Pierre II, 5:
« Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une
maison spirituelle». , ^
Le prédicateur a dit: lO Ce que doit '
être ce temple spirituel, 2® quels sont
les éléments qui le composent, et 3®
quels sont les sacrifices qu’on doit of-:
frir. Que le Seigneur nous accorde que \
beaucoup de nouvelles pierres vivantes
aient été ajoutées à ce temple, et que
celles qui déjà lui appartenaient, soient
encore polies et perfectionnées ! Le culte
a été suivi de la célébration de la S.te ■
Cène et de deux baptêmes. C’est, si je
ne me trompe, la première fois que la J
S. C. a été célébrée dans l’église du .1
Pradutour, aussi y avait-il un auditoire *
plus nombreux que d’habitude, grâce 5
aux personnes venues des autres quartiers de la paroisse. 1
Avec mes remercîments anticipés, "¿i
agréez. Monsieur, les salutations cordiales de votre dév. d. b.
cfijfiojNiQiíí;
La Tour.
Le Collège et l’Ecole Normale sont
en pleins examens. Un des deux candidats a la licence gymnasiale qui avaient
des branches à réparer ne s’est pas represente, l’autre, qui n’avait qu’un seul
examen a répéter, . a été admis. Cela
fait, avec ceux qui ont été exemptés
de 1 examen ou bien ont été admis dès
la première session, 5 licenciés sur 6 élèves qui ont fréquenté la 5.6 classe du
gymnase.
Comme nous l’avions annoncé, une
reunion a ete tenue dimanche à 4 heures au Chabas pour les membres des
Unions Chrétiennes de jeunes gens et
de jeunes filles. Elle avait été convoquée par le Comité de groupe pour une
entente sur un programme d’action
pratique pendant la nouvelle année sociétaire dans laquelle nous entrons.
M. l’ingénieur Eynard, qui présidait,
a lu quelques versets, et, s’arrêtant particulièrement à ces paroles de Paul à
Timothee (z.e ép. II, i): « Fortifie-toi
dans la grâce qui est en Jésus-Christ»,
a exposé le but que le Comité de groupe
s’est proposé en convoquant cette réunion, qui est précisément de nous fortifier mutuellement pour l’œuvre que
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pous devons accomplir comme sociétés
chrétiennes.
* M. Jean Meille, invité à prendre la
parole, donne un aperçu du travail que
font les membres de l’Union chrétienne
de Roubaix où il a passé une année.
Il croit que les Unions des Vallées devraient s’occuper particulièrement de
ces quatre objets: i. Rapprochement
des classes, d’abord par des études communes, ensuite par l’action commune.
2. Alcoolisme. 3. Protection de notre
jeunesse qui émigre et de nos soldats.
4. Lutte contre l’immoralité.
M. Falchi prend ensuite la parole
pour insister sur le devoir pour les
Unions de se proposer un but pratique.
Le culte, auquel telle société voudrait
borner toute son activité, ne suffit pas.
Maintenons-le, mais qu’il soit court et
vivant et serve à nous fortifier pour
l’action, pour la lutte contre le mal
qui nous entoure sous tant de formes
diverses.
Un échange d’idées sur les divers
points touchés par les orateurs eût été
désirable, mais l’heure avancée ne le
permettant pas, le président, après avoir
recommandé la prochaine semaine de
prière et offert les services des membres du Comité de groupe à tous ceux
qui auraient besoin d’indications et d’aide
pour l’œuvre à accomplir, clôt la séance,
en exprimant le vœu que les Unions
puissent faire cet hiver un travail utile
et béni.
Concert sacré.
L’Association interdénominationnelle
«Pro Italia», dont il a été parlé récemment dans notre journal, organise
une série de concerts de musique sacrée,
qui seront donnés par un quatuor d’artistes allemands, dans diverses villes
d’Italie. Elle a commencé, la semaine
passée, par Luino, et le succès a ete
complet, malgré le mauvais temps et la
petitesse de la salle^Le second concert
aura lieu à Turin mardi prochain 10
courant, et le troisième à La Tour
jeudi soir 12. Suivront d’autres concerts à Gênes, Pise, Livourne, Florence,
Rome, Bologne, Milan et ailleurs encore. Mais parlons du nôtre.
Comme le programme se compose
exclusivement de musique sacrée (les
Cori Liturgki de Baci, publiés l’année
passée et dont VEcho a rendu compte,
y occupent la partie principale), les
chanteurs tiennent beaucoup a ce que
le concert ait lieu dans le temple. D’autre part nos lecteurs savent que le
Consistoire ne cède pas cet édifice pour
un concert payant. Il n’y aura donc
pas de vente de billets et l’entree sera
libre. Mais il y aura, comme au concert en faveur de l’Ecole de théologie,
une collecte à la porte, et les auditeurs
qui auront la jouissance rare chez nous
d’entendre de la bonne musique bien
exécutée, car les membres du quatuor
sont de vrais artistes, voudront bien se
souvenir que ceux qui leur procurent
ce plaisir ont de grands frais et faire
une offrande^ ^ généreuse, d’autant plus
que le bénéfice net de tous les concerts
est consacré tout entier a soutenir diverses œuvres, entre autres les périodiques Rivista Cristiana et Gioventu.
Le quatuor se compose de M.lle Meta
Diestel, de Tubingue, soprano, M.me
Hilda Bossi-Sigel, de Luino, contralto,
M. Hans Strodtbeck, de Tubingue, ténor,
et M. Albrecht Werner, de Stuttgart,
basse. -
Voici le programmme du concert,
qui aura lieu jeudi soir à 8 heures au
ten^ple;
I PARTIE
I. Rater et 2. Benedizione, de Baci.
(quatuor).
3. Récitatif et air du Messie de Haendel (M. Werner).
4. De profundis, de Baci (quatuor).
5. Chorals de la Matthdeuspassion de
Bach (quatuor).
II PARTIE
I. Agnus Dei et 2. Te deum, de Baci
(quatuor).
3. a) Gebet (prière) de Hiller et b)
Morgenhymne (hymne du matin) de Heuschel (M.me Bossi-Sigel).
4. Gloria in excelsis, de Baci (quatuor).
5. a) GieE dich zufrieden et è) Bisf
du bei mir, de Bach (M.lle Diestel).
6. Credo, de Baci (quatuor).
7. Choral, de Bach (quatuor).
m
— Mercredi dernier un convoi funèbre assez nombreux accompagnait à sa
dernière demeure terrestre la dépouille
mortelle de Barba Pierre Marauda, enlevé à l’affection des siens à l’âge de 87
ans, après une longue et douloureuse
infirmité. Nous exprimons ici toute notre sympathie chrétienne à la famille
affligée et d’une façon toute spéciale à
notre collègue et ami M. le pasteur
Jacques Marauda, d’Aoste.
Conférence. Invité par le président
de la Société d’Utilité Publique, M, le
prof. J. J. Malan de Gênes, donnera
dans l’Ecole à S. Marguerite, Dimanche
prochain, 8 courant à 15 h. (3 pom.) une
conférence publique sur l’institution des
Patronati Scolastici. Nous espérons que
tous les membres de la Société et un
nombreux public assisteront à cette
conférence et que même, séance tenante,
l’on parviendra à continuer chez nous
un de ces Patronati, qui pourrait être
utile à notre jeunesse.
Saint-Jean. — La chaire deS.t Jean
a été occupée par M.r le pasteur Gaio
Gay de Naples du 13 Août au i.er
Octobre, à la grande satisfaction de la
paroisse, et du pasteur qui a pu ainsi
jouir d’un peu de repos.
Deux collectes ont été faites dans le
temple pour nos frères éprouvés de la
Calabre ; elles ont produit 216 francs.
Le Cimetière du Consistoire n’ayant
plus de place disponible, la commune
vient de faire préparer un cimetière
provisoire pour les Vaudois (en attendant qu’elle fasse un cimetière communal général), et nous l’avons inauguré
samedi 30 Septembre par l’ensevelissement des deux jeunes gens de Rora
(Canton et Morglia) morts dans notre
commune la semaine dernière.
Des discours ont été prononcés par
les pasteurs de S.t Jean et de Rora, et
par MM. le Syndic de Rora et le pasteur Gaio Gay.
Le i.er Octobre une autre foule y
accompagnait notre frère Barthélemy
Fenouil, un vétéran de 1849 1859;
et de pressants appels furent adressés,
par M. le prof. Rivoir ainsi que par
MM. Gay père et fils.
NouYelles et faits divers
— Nous avons annoncé, d’après VEglise
Libre, qu’il n’avait été donné aucune
suite à l’appel que l’Eglise de Freis*
sinière avait adressé à M. Seguin. On
nous prie de rectifier cette information
comme suit: « M. Seguin lui-même n’a
pas cru devoir donner suite à cet appel
devant le Consistoire et la Direction
des Cultes ».
— Le 24 août, s’éteignait à Freissi
nière, Madame veuve Alexandre Ba
ridon, dans sa 8o.e année. De son
hameau reculé, grâce à l’éducation qu’elle a su leur donner, ses enfants se
sont répandus en divers pays exerçant
une action bienfaisante dans l’église.
Ceux qui lui survivent et qui la pleurent aujourd’hui sont le pasteur de
Chesalles sur Moudon, en Suisse, M.me
Paul Vallotton, pasteur à Lausanne ;
M. Baridon, instituteur à Freissinière ;
M.me Lebrat, femme du pasteur de Gap,
M.me Giudicelli, docteur, et M.me veuve
Henri Baridon.
— Le Conseil National Suisse a pris
l’initiative d’une réforme qu’il serait
urgent et juste d’introduire en tous
pays, la recherche de la paternité.
L’art, qu’il a voté est le suivant : « La
mère peut rechercher en justice le père
de son enfant naturel. L’enfant a la
même action. La loi prévoit les précautions à prendre en cas de chantage».
Revue Politique
C’est la jolie somme d’environ 3 millions de francs que le comité national de
secours pour les sinistrés de Calabre, a
recueillie jusqu’à ce jour. Si on y ajoute
les dons parvenus aux comités régionaux
de Turin, Milan, Gênes Bologne, Naples
etc. qui sont distribués à part sous le
contrôle plus direct des. donateurs, nous
pensons qu’on n’a pas collecté moins de
5 millions de fr. Yoilà un joli total témoignant en faveur du patriotisme et de
l’esprit de solidarité de notre peuple,
mais qui semble encore bien au-dessous
des besoins, et insuffisant à donner un
toit et du pain à ces dizaines de milliers
de malheureux.
MM. De Bülow, chancelier de l’empire
d’Allemagne et notre ministre des Aff.
Etrangères, Tittoni ont eu dernièrement
une entrevue à Baden Baden. Pensez si
l’imagination des journalistes s’est donné
carrière pour deviner le ou les sujets de
leur entretien. Les uns prétendent qu’ils
ont tenu à établir en commun la ligne
de conduite des deux alliées au cas où une
guerre éclaterait entre l’Autriche et la Hongrie. D’autres affirment que le colloque a eu
pour but de préparer par l’entremise de
l’Allemagne, une prochaine visite du czar
au roi d’Italie. D’autres encore supposent
qu’il a été question du Maroc, de la
péninsule des Balkans, du traité anglojaponais etc. Mais personne ne sait au
juste de quoi ces messieurs ont bien pu
s’entretenir, vu que ni l’un ni l’autre n’a
consenti à satisfaire la curiosité indiscrète
des reporters. Tout ce qu’on peut dire
c’est que les deux diplomates ne se sont
pas déplacés uniquement pour se serrer
la main et refaire connaissance, comme
une certaine communication officielle voudrait le laisser croire, et que le colloque
a été tout ce qu’on peut imaginer de
plus cordial. A son retour par Berne,
M. Tittoni a rendu visite à M. Ruchet,
président de la confédération suisse, qui
l’a naturellement fort bien accueilli.
M. Di Bugnano, sous-secrétaire d’état
aux Postes et Télégraphes avait donné
sa démission à cause de certaines divergences de vues avec son ministre M.
Morelli-Gualtierotti. Grâce à l’entremise
de M. Portis, il vient de la retirer, et
la petite crise est ainsi conjurée. Et à
propres de crise, le bruit court que le
Président du Conseil songerait à se retirer,
prétextant sa santé ébranlée, mais en
réalité parce qu’on le dit impressionné
des menées sourdes de ses adversaires
et par les graves évènements qui se
succèdent, sans qu’il y ait toujours de
sa faute, depuis qu’il est au pouvoir.
Mais ce n’est peut-être là qu’un bruit
tendancieux.
— Les rapports entre l’Autriche et
la Hongrie sont de plus en plus tendus
et personne ne se dissimule la gravité
de la situation. Non seulement on ne
fait rien pour se rapprocher, mais on
dirait que de l’un et de l’autre côté, les
hommes qui pourraient mettre un terme
au conflit s’efforcent de l’aggraver. Les
chefs de la coalition, Kossuth en tête,
se font forts de leurs droits et démontrent peut-être un peu trop d’intransigeance. L’empereur de son côté ne semble
pas vouloir entrer dans la voie de la
sagesse, puisqu’il vient, à ce qu’on dit,
de charger le baron Fejervary, président
du Conseil démissionnaire, de former le
nouveau Cabinet. C’est là une provocation
belle et bonne qui ne fait qu’exaspérer
la coalition, en ce moment toute puissante.
Et songez que tous les traités de commerce, intéressant également les deux
puissances, unies jusqu’ici, échoient le l.er
mars prochain, et que si, d’ici là, on ne
trouve pas moyen de s’entendre, il est
plus que probable que les autres parties
contractantes se refuseront de traiter séparément soit avec le gouvernement de
Vienne, soit avec celui de Buda-Pesth.
— Autre conflit entre la Grèce et la
Roumanie qui a amené le brusque rappel
des représentants diplomatiques respectifs.
Le gouvernement grec accuse les Roumains d’avoir expulsé sans raison de la
Roumanie plusieurs sujets grecs ; d’avoir
insulté le drapeau grec ; d’avoir prononcé,
au cours de certaines démonstrations des
paroles injurieuses à l’adresse de la
Grèce, Souhaitons que la Roumanie consente à faire amende honorable si elle
est dans son tort, afin que de nouvelles
luttes de peuples ne viennent encore ensanglanter la péninsule hellénique, constamment déchirée par des conflits de races.
— M. De Witte, dont le tact, la prudence et l’habileté consommée ont si
puissamment contribué à la conclusion,
avantageuse pour la Russie, de la paix
avec le Japon, a été, à son retour, reçu
par le czar comme un vrai souverain. En
récompense des services signalés qu’il
vient de rendre à son pays, Nicolas II
l’a nommé comte.
________________________________j- c
L’Ami de la Jeunesse
Sommaire du It.o de septembre
Marie — Nations et humanité — Léontine Nicole — Marie Matthieu — La
religion du Japon — Le cerf-volant —
Au pays des fées — Luther à la Wartburg — Tableaux de la vie en Palestine
— Le serviteur russe — Heureux pays:
le Danemark — Expiation — L’hirondelle
— Mémoires d’un chien — D’El Aricha
à Pao-Ting Fou (fin) — Une héroïne.
Minerva.
Sommario del Numero 43.
Rivista delle Riviste: La Duma dell’Impero — La cerca di uomini — Delfi —
Matrimonio e divorzio negli Stati Uniti
— Questioni dietetiche : L’acqua - le
uova — La religione dei negri americani
— La pesca marittima : Dal mestiere
all’industria — Un romanzo sulla gioventù tedesca. — Questioni del giorno —
Spigolature — Pra libri vecchi e nuovi —
Rassegna settimanale della stampa.
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