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30 Mai 1901
Année XXXVT. N. 22,
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N. Tourn, prof., Tun-e Véllice et
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L’EOHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Vous me serez témoins. Aet.1,3. Suivant la véritéaveo la charité. Eph. IV, 15. Que ton règne vienne. Malt. VI, 10.
Sommaire!
Conférence de M. Bertrand — Correspondance
— Cinquantenaire de l’Union Chrétienne
de Saint Jean — Chronique — Nouvelles
et faits divers — Eevue Politique —
Annonces,
CONFÉRENCE DE H. BERTRAND
Un témoignage laïque
sur la Mission du Zambèze.
Les Missions en terre païenne transforment peu à peu le monde. Et les
églises, on l’a souvent dit, ne sont
des églises vivantes et prospères que
dans la proportion où elles s’intéressent activement à l’évangélisation,
au près et au loin. Pour plusieurs
les Missions lorsqu’ ils ont vu les
horreurs du paganisme et connu les
difficultés au milieu desquelles travaillent les missionnaires, sont apparues comme la meilleure apologie
de la vérité de l’Evangile.
Nos missionnaires nous ont maintes fois parlé des périls qu’ils coûtent dans leurs voyages en Afrique,
du climat meurtrier qu’ils habitent,
de la corruption qui les entoure ;
nous savons, par leurs lettres, que
les souffrances, les anxiétés de toutes
sortes, et les déceptions sont leur
pain quotidien ; nous savons que le
Zambèze par exemple a fauche dans
un laps de temps fort court une
dizaine de vies précieuses, mais
Comme nos mlssionuaiir.s n ’ insistent
■jamais sur les dangers qu’ils ont à
affronter, sur leurs crève-cœur et
sur les épreuves douloureuses qui
fondent sur eux, nous no nous rendons pas assez compte de ce qu’est
leur vie, nous ne les entourons pas
encore d’assez de sympiithie et de
prières. Les missionnaires ont fait
abnégation complète de leur vie. Ils
ont renoncé à tout pour servir leur
Maître. Et cela joyeusement. Où
trouvent-ils,se demande-t-on, la force
de persévérer dans leur rude tache ;
qu’est-ce qui leur communique l’énergie nécessaire pour tout faire et
fout supporter avec un entrain et
. une sérénité étonnants ?
C’est la question que se posait,
en visitant la mission du Zambèze,
il y a quelques années, un explorateur genevois. Tl visita les . differentes stations du Borotsiland en
savant, sans préjugés, ni pour ni
contre l’œuvre missionnaire, et après
un long et consciencieux exameji il
arriva à la conclusion ; que des
2
170
hommes et des femmes, que leur
éducation n’a presque jamais préparés à une vie semblable et qui
s’y soumettent 'par amour pour des
races déchues, sans aucune perspective de gloire humaine, sont animés
par une force supérieure à celles
qui permettent de beaucoup souffrir
parfois pour atteindre le but qu’on
se propose, — et, en outre, que l’Evangile, et l’Evangile uniquement,
peut produire sans secousses violentes
chez les peuples sauvages, des transformations miraculeuses comme celles
qui se sont opérées au Zambèze ces
quinze dernières années. L’esclavage
aboli, les supplices innombrablés,
l’infanticide et les meurtres prohibés,
le roi autrefois l’émule de Lobengula,
devenu, si non encore un chrétien,
sympathique à l’œuvre des missionnaires, l’encourageant et la subvenant, de même que sa sœur, la féroce reine Mokouaé ; une ex-reine,
le prince héritier, Litia, et des chefs
ayant embrassé la foi chrétienne et
y demeurant fidèles ;■ des chapelles
fréquentées et des écoles assidûment
suivies sur chaque station, voilà
quelques-uns des résultats de cette
mission de pionniers, fondée et poursuivie au milieu de difficultés permanentes inouïes.
M. Bertrand, en homme de cœur,
s’était promis de rendre son témoignage en Europe. Et il le fait, avec
l’autorité que lui donne son expérience, une rondeur toute militaire,
l’enthousiasme et la conviction du
croyant, dans les églises, dans les
sociétés de géographie, dans les
salons bourgeois et sous les voûtes
lambrissées des palais royaux. C ’est
à son témoignage laïque vibrant que
l’on doit la fondation des Zambézias,
ces sociétés auxiliaires de la Mission
du Z., dont les membres s’engagent
à suivre, par la pensée et la prière,
les ouvriers de ce champ de travail,
à leur écrire et à donner pour leur
œuvre.
Nous avions entendu déjà M. Bertrand, en i8g6. Nous lui sommes
reconnaissants d’être retourné nous
voir et nous dire... ce que nos mis- I
sionnaires ne nous disent pas ! Ré- d
sumons brièvement son intéressante Í
conférence de dimanche soir à La ' ^
Tour. L’Evangile n’a pas perdu de
sa puissance. Je l’ai vu à l’œuvre
au Z. Il y soutient vos envoyés et
leur donne de poursuivre leur œuvre
dans un pays où les natifs eux-mêmes
meurent souvent très jeunes, des
suites de la fièvre qui l’infeste. Il
y fait d’un peuple où la famille n’était point connue, d’un peuple où
la charité était absente comme en
Chine, aux Indes et chez les Musulmans, et partout où la révélation
biblique manque — un peuple régénéré, un peuple heureux. J’ai vu
ce que c’est que le prétendu bonheur
de l’homme à l’état naturel. Mais
pensez à vo.s missionnaires, à leurs
sacrifices, à la vie d’efforts, de privations, de souffrances et d’isolement
moral qu’ils mènent. J’aime les voyages, j’ai voyagé dans toutes les
parties du monde, je suis vigoureux
et rompu aux fatigues, habitué aux
émotions.
Avant d’aller au Zambèze je ne
me rendais pas compte de ce que
les missionnaires y faisaient et devaient y endurer. Je n’ai fait que
traverser le pays et j’ai vu souvent
la mort de très près ! Songez donc
que vos missionnaires y vivent, y
travaillent sans relâche. Jamais ils
ne se plaignent. Mais est-ce une raison pour que nous ne vous mettions
pas au courant de leur vie, afin
que vous les portiez ensuite sur votre
cœur ?
. D’abord les souffrances du voyage.
La traversée du désert, dans le ■
wagon africain traîné par des bœufs,
sur un terrain accidenté, où d’énormes
trous, les monticules et les marécages abondent, est fort dangereuse,
en tout cas très pénible. Si les hommes en souffrent, qu’est-ce que cela
doit être pour de jeunes dames, plus
faibles et habituées au confort !
Il faut souvent traverser des ri-
3
- 171
vières sans gué. — Puis, l’eau raan-‘
quë. Et quand on l’a trouvée, après
qu’elle a été bouillie trois fois, elle
n’est point encore potable. Il faut
en plus, se frayer une route dans
les forêts, la hache à la main. Les
buissons épineux ’mettent en lam’
beaux la triple toile des tentes et
du wagon.
En second lieu, arrivé au Z., le
soi-disant terme du voyage, il faut
se persuader qù’bn n’est arrivé qu’au
commencement des difficultés, rien
qu’au point de vue de la traversée
du fleuve des transports, etc. Tout
ça ne s'effectue jamais sans perte
de bêtes de trait et de bagage. On
remonte ou on descend le fleuve —
il y a 500 Km. de distance entre
les deux stations les plus éloignées
— dans des pirogues larges 0,75 cm.
et longues 6 ou 8 m. Une fois assis
on ne doit plus bouger, sous peine
de chavirer. Le fleuve, outre le danger des rapides, est plein d’hippopotames et de crocodiles. La réverbération du soleil sur l’eau est très
pénible.
On ne trouve rien dans le paj^s.
Le missionnaire ne doit compter que
sur lui-même. Il doit tout apprendre
et tout enseigner. Les Zambéziens
sont intelligents, adroits, mais lents
et paresseux. De là nécessité d’user
de beaucoup de patience. Le missionnaire se trouve en plein dans
les horreurs du paganisme. La maladie — point de médecin — peut
le surprendre d’un, moment à l’autre.
Il vit entre deux accès de fièvre.
On peut dire que la mort le guette
sans cesse, et que s’il ne tremble
pas pour lui-même,' il est toujours
inquiet pour les siens. La chaleur
est accablante au Z. Les maisons
n’en garantissent pas comme les
nôtres. Elles ferment mal. On est
exposé, chaque nuit, à ce que le
lion ou le léopard dévore bœufs,
chevaux et moutons et à trouver un
Serpent dans sa chambre. M. Coillard
6n a trouvé un dans son lit, un soir
nomme il se couchait. La nécessité
de beaucoup se dépenser — le missionnaire est pasteur, évangéliste,
constructeur, maître d’école, médecin,
conseiller — dans un climat débilitant, en se nourrissant presque exclusivement d’aliments salés et conservés — point de fruits, ni de
légumes au Z. — facilite les attaques
des fièvres, les provoque et use l’organisme. — C’est dans un milieu
où les mensonges, le vol et la corruption sont dans l’air qu’on respire,
dans un pays déshérité et meurtrier
que vos missionnaires, encore une
fois, vivent et travaillent. Et c’est
là que, par l’amour, par la douceur
et par la persuasion, des changements comme ceux que j’ai signalés
s’opèrent. C'eût été de la cruauté,
à mon retour en Europe, de ne
point faire connaître ces choses. Il
serait cruel de la part des chrétiens
de ne point passer secourir leurs
frères.
Disons en terminant que la Salle
de la Maison Vaudoise était remplie
et que l’accueil le plus chaleureux
a été fait à M. Bertrand, dont le
beau témoignage a été écouté avec
le respect et l’intérêt qu’il mérite.
M. Pons, pasteur, a exprimé à M.
Bertrand la reconnaissance des auditeurs. Quelques personnes se sont
engagées à grossir les rangs de la
Zambezia de La Tour. D'autres suivront sans doute [leur exemple. Ce
n’est pas un devoir, c’est un privilège.
-o
Massel, le 20 Mai 1901.
Dana les colonnes du N. du 16
courant de VEcho j’ai lu un article ao
rapportant à la visite d’Eglise du 12
cüuran'.
Je tiens à déclarer, pour la vérité,
que les paroles que j’ai prononcées
n’étaient pas dirigées contre la Table,
mais exclusivement contre lo pasteur.
J’ai (iit ces paroles textuelles : « Dc
k'.
4
- m
puis que Monsieur Trou est à Massel
— 22 ans environ — ü J a eu des
visites ordinaires et extraordinaires
d’Eglise dans lesquelles on s’est toujours plaint du pasteur.
J’ai avoué qu’il avait toujours reçu
de hoirs conseils de la part de la Table
ou de sa délégation, mais que, non
Bcnleineut il les avait oubliés, mais
qu’il était arrivé jusqu’à mépriser ceux
qui, dans les différentes visites, s’étaiciit plaints de lui, et que dans les
examens de quartier ori il avait la
présideiiiiû — je parle de mon quaiuier
— il levait brusquement la parole à
ceux (|ui voulaient parler dans l’intérêt
spirituel du quartier ou de la paroisse,
et que tout (;ola n’ avait abouti qu’ à
éloignor le pasteur de son troupeau.
Du reste, ai-je ajouté, ce que nous
avions à dire, c’est écrit.
i^i les Masselins n’avaient rien d’extraordinaire à déclarer, n’ auraient-ils
qias attendu la visite ordinaire d’Eglise
qui devait se faire dans le courant de
r année ?
S’ils ont eu recours à une pétition
— chose bien pénible — n'est-ce pas
parce qu' il y avait quelque chose
d’extraordinaire et que, dans les plaintes formulées, on ne demandait ni
plus ni moins, comme remède à la
chose, un cliangomont de conducteur?
Si le chef des pétitionnaires —
comme on l’appelle — est sorti sans
attendre d’explications et si les autres
pétitioiinaîrcs, aussi capables de s’exprimer que le chef, se sont tûs, c’est
parce que il y avait des choses qu’on
ne pouvait nullement débattre devant
un auditoire coiuposé en partie de
femmes et d’enfants.
Los témoignages de ceux qui ont
pris la parole ont été, il est vrai,
presque tous favorables au pasteur,
mais ce nombre était très réduit et
encore bonne partie de ceux-ci n’ont
parlé que pour loiir propre.
Les 07 qui ont formulé leurs plaintes
par écrit no comptont-ils pour rien?
On parle d’une contre pétition de
98 personnes favorables au pasteur :
tirons pour le moment, un voile bien
noir sur cecî laissant au temps de
mettre au clair la parfaite vérité.
Le chef.
Cinqaantenaire de la fondation
de r Union Chrétienne de Saint Jean
En 1851 se fondait à Saint Jean
la première des Unions Chrétiennes
qui se trouvent maintenant répandues d’un bout à T autre de notre
patrie ; aussi, pour rappeler cette
date mémorable, les membres de TUnion ont décidé de célébrer, le j our de
l'Ascension, le cinquantenaire de la
fondation de cette Union Chrétienne.
La direction de la société avait envoyé à toutes les Unions Chrétiennes
des Vallées, de Pignerol, de Turin
et du dehors, des avis imprimés qui
contenaient le programme de la fête;
et dès le matin on vit arriver bon
nombre d’unionistes. Réunis dans
le local de l’Union, après le vermouth que la Société offrait à tous
les invités, les. représentants des différentes Unions ont assisté à un culte
préliminaire, sous la direction de M.
J. Long, président de T Union.
A 10 heures tout le monde unioniste se rend au Temple pour entendre la prédication de M. Georges
Appia, qui, prenant pour texte ces
paroles de J. C..: Je monte vers mon
Père... (Jean XX, 17), après avoir
affirmé que l’Ascension est le couronnement de l’œuvre de Jésus-Christ
ici-bas, nous montre que, pour le
chrétien, vieillard ou jeune homme,
comme pour Jésus-Christ, cette parole
est une parole d'humilité, de charité
et de puissance, et que le chrétien doit
monter, croître et grandir j usqu’ à
ce qu’ il soit parvenu à la stature
complète de Christ.
La séance publique pour la célér
bratîon du jubilé eut lieu dans la
Grande Ecole à 2 heures et demie
de l’après-midi. Le chef de groupe,
M. Emile Eynard ne pouvant a§-
5
— 173 —
sister à cette fête, il est remplacé
par M. le professeur Falchi, qui prononce un discours splendide, rappelant tout d’abord ce que doivent dire
à nos cœurs cinquante ans de vie
sociétaire, les fruits recueillis, et même
les déceptions que souvent on a rencontrées dans ce laps de temps. Le
prof. Falchi nous parle ensuite de
l’influence du milieu ('auMenfeJ dans
lequel se trouve le jeune homme,
nous montrant ainsi que l’Union
Chrétienne doit être un feu qui réchauffe et une lumière qui rayonne
tout autour.
M. le pasteur Th. Gay, après avoir
lu I Jean II, 3-17, donne de précieux
conseils à la jeunesse qui a des attraits particuliers pour les tentations
subtiles de Satan. Pour attirer et
retenir les jeunes gens, il faut leur
offrir les moyens de se récréer (amusements honnêtes, entendons-nous)
tout en s’instruisant ; de cette façon
on pourra faire la guerre aux cabarets et aux autres rendez-vous de
dissipation. Etude systématique de
la Bible et une bonne culture intellectuelle ; tels sont les vœux que le
pasteur de la paroisse fait pour l’Union Chrétienne qui commence son
second cinquantenaire.
L’instituteur J. Pierre Peyrot lit
ensuite un travail qui nous fait connaître la fondation et l’histoire de
r Union Chrétienne pendant les cinquante premières années de son existence. C’est en 1851 que bon nombre
de personnes pieuses, dans le but de
répandre la connaissance de la Bible,
s’associèrent et fondèrent \a première
Union Chrétienne cl’ Italie, qui pendant
quinze ou seize ans exerça une bonne
influence dans tout le pays. Après
quelques années d’interruption, la
Société fut nouvellément reconstituée;
on tenait des réunions dans différentes localités, et on s’occupait aussi
de la jeunesse.
Malheureusement, après quelques
années de vie il y eut une seconde
interruption, jusqu’à ce qu’en 1884
l’Union Chrétienne s’est reconstituée
pour la troisième fois. Depuis lors
elle a toujours continué à avoir ses
séances hebdomadaires pendant l’hiver, mensuelles ou extraordinaires
en été.
Après ce travail le président de
r Union lit bon nombre de correspondances — outre deux télégrammes
envoyés par les différentes sociétés
représentées à ce jubilé — entre autres
une lettre du Comité National et une
autre du Comité international.
Après la lecture des correspondances, l’assemblée a le plaisir d’entendre les délégués qui, tout en remerciant l’Lîniou de Saint Jean, nous
donnent des détails très intéressants
sur les sociétés dont ils sont les
représentants. Le président de l’Union de Saint Jean remercie tous les
délégués qui ont assisté à ce jubilé
et en particulier M. le professeur
Falchi qui a bien voulu présider cette
belle fête, qui laissera chez tous les
membres des Unions de précieux souvenirs.
Après le chant d’un dernier cantique, le président, M. Falchi remercie
la Société pour la belle fête à laquelle il a eu le plaisir d’assister et
fait des vœux pour toutes les sociétés qui sont ici représentées. Il
n' est pas nécessaire d’ajouter que
des chants appropriés à la circonstance ont été intercalés au milieu des
différents discours qu’on a prononcés;
et, en terminant je me fais un devoir
de remercier cordialement, au nom
de r Union Chrétienne de Jeunes
Gens, l’Union Chrétienne de Jeunes
Filles, non seulement pour son intervention à notre fête du Jubilé,
mais surtout pour le précieux concours qu’elle nous a apporté pour
le chant. Que le souvenir de cette
belle fête soit toujours gravé dans
nos cœurs, et que la célébration de
ce jubilé contribue à F avancement
du règne de Dieu dans notre pays.
L
6
174
Ô lì 0 J'J IQ IJ ii
Saint Jean. On nous prie d’annoncer que M. le Capitaine Alfred
Bertrand donnera Yendredi soir, 13
courant à 8 iicures, dans le temple
de Saint Jean, une Conférence avec
projections lumineuses sur son voyage
d’exploration dans le Ilaut-Zambèze.
La ToiU\ Bureau de placement.
L’Union internationale dos Amies
de la jeune fille vient de prendre sous
son patronage le Bureau de placement
de Torre Pollice, établi chez
M.e Veuve Jenny Jourdan
Via Arnaud 31.
Le Comité local recommande chaudement aux Dames de pasteurs et aux
personnes qui s’intéressent aux jeunes
filles, de vouloir bien les encourager
à s’adresser au Bureau.
M. le chev. Jervis, ex conservateur
du Musée de Turin, a donné Mardi
soir, an Collège, une conférence —
qu’il nous est impossible de résumer
ici — sur, la création et la science.
— Grâce à 1 ’ aimable invitation do M.me Adolphe Jalla, une
soixantaine de personnes réunies à la
Guanta lundi après midi ont encore
eu le plaisir d’entendre M. le cap.
Bertrand parler de la mission du
Zambèze et nous engager chaleureusement à nous intéresser d’une manière toujours plus efficace à cette
œuvre magnifique. Mous apprenons
que M. Bertrand visitera aussi, outre
la paroisse de S.t Jean, celles du
Yilîar et de Bobi, et peut-être d’autres encore.
Turin. Le rapport de F institut
Artigianelli Valdesi^ qui vient de paraître, constate, d’une manière générale,
la bonne marche de F établissement
pendant F année ccoiiléo. Les élèves
ont été au nombre de 29, dont 7
nouveaux admis. 5 ont quitté l’institut
pendant F année, 2 après avoir régu
lièrement achevé leur quatre années
d’apprentissage (ils ont été aussitôt
placés), im pour cause de santé, un
par mesure disciplinaire et un rappelé
par son père. Restaient, au 31 déc.
dernier, 24 élèves. La santé a été
généralement bonne. La discipline a
laissé quelque chose a désirer. A ce
propos le rapport observe que les
parents no prêtent pas toujours à la
Direction l’appui nécessaire dans l’œuvre d’éducation qui lui est confiée.
Dans ces temps difficiles où les jeunes
gens sont exposés au dehors à tant
de mauvaises influeiices, il est plus
que jamais nécessaire que Fon puisse
compter sur l’appui moral des parents.,
Une preuve (pio F établissement est
apprécié par les industriels de la ville,
c’est qu’il ne peut répondre à toutes
les demandes qui lui sont faites dejeunes apprentis.
Plusieurs paroisses des Vallées ont
envoyé dos sacs de pommes de terres,
de châtaignes, des fruits et même du
vm.
Décorations. Les journaux annoncent que notre collègue M. le professeur Maggiore président de la commission des Institutions hospitalières
a été nommé chevalier de la Couronne
d’Italie, ainsi que M. •Etienne Albarin,
président du Tiro a segno de Luserne
S.t Jean. Eélicitations.
Nouvelles et faits divers
Autriche. D'après une lettre adressée par M. le pasteur Siegfried au
Prêtre converti, au sujet du mouvement connu sous le nom de Los von
Rom, 13.000 personnes se sont jointes
à l’Eglise évangélique, et 7.000 autres
à l’Eglise vieille-catholique. Toutefois,
le chiffre des conversions est beaucoup
plus considérables, si Fon tient compte,
des auditeurs bénévoles et des adhésions les plus récentes. Dans la paroisse de Warnsdorf, en Bohême, le
curé Antoine Rittel a publié la bro-
7
r
í«>
- 175
claire Los von Rom und von Prag
(Libres do Rome et de Prague), puis
il a fondé avec ses 6 coopérateurs ou
vicaires une paroisse vieille-catholique
qui compte 8.000 adhérents à Warnsdorf et 4.000 dans les annexes (Gablonz, Hoheuelbe, etc). Le nombre des
journaux qui ont adopté la devise
Loh von Rom est de 60. L’instituteur
Rodolphe Rehling, à Vienne, publie
une revue de ce genre pour les instituteurs sous le titre de L'Ecole libre
allemande.
Le député Georges de Schoeherer
n’ a voulu entrer dans 1’ Eglise évangélique qu’avec 10.000 de ses électeurs
et de ses abonnés. Il lui a fallu une
année pour compléter sa collection de
10.000 signatures. Depuis ■ sa conversion il a été réélu avec 20 adhérents
et nommé citoyen honoraire de 12
villes autrichiennes et de 150 sociétés.
Les conversions s’étendent sur 850
localités. On bâtit en ce moinent 40
églises évangéliques.
Importante alle persone sorde.
I Timpani artiftciali in oro dell’lHtituto
Hollebeke, sono riputati gli unici eflìcaei
contro la sordità e rumori «olla testa e
nelle oreeeliie. Grazie a un fondo permanente,
sosteao pei doni dei pazienti riconoscenti,
quest’istituto è autorizzato a mandarli gratuitamente alle persone che non possano procurarseli. Indirizzarsi all’Istituto Hollebeke,
Kenway House, Earl’s Court, Londra W.
Inghilterra.
Kevue Politique
A la Chambre, où (jueliiues dizaines de
déimtés à, i)eiiic ass-istent règuliéremeut aux
séances, on discute peu et on vote beaucoup.
La plupart des budg-ets ont été approuvés,
presque tambour l)attaiit. An cours de la*
discussion du budget des Postes, le ministre
Galiinberti a prononcé un bon discours où il
s’est surtout appliqué à déinoutror riinpos.sibilité dams laquelle se trouve le Gouvernement,
faute de moyens, d’améliorer la position des
employés et de diminuer le tarif des lettres
dans l’intérieur du Royaume. Le budget de
riustructiou va être voté hicessainment; restent ceux, des Affaires litrangères et de ITiitérieur. Ou s’attend à ce (pie, sur cehii-c.i,
l’opposition so prépaie à livrer bataille moins
dans r intention de frapper le Mini.stére que
.bour séparer les responsabilités et mettre eu
lumière les dangers que la politique actuelle,
entraîne contre les institntioms et la nionarcbie.
Les députés Socei et T. Rossi ont à, la
séance de lundi, interpellé le Gouvernenient
tonebant la soi-disant traite des blancs. 11
s’ agit de milliers d’enfants que d’infâmes
spéculateurs nebètent à des parents iubniuains
pour les envoyer travailler dans les verreries
françaises ou ailleurs et dont plusieurs meurent à la tâche. Malgré la nouvelle loi sur
r émigration, le (îouveniemeiit se trouve à
peu près désarmé pour protéger efttcacemeiit
tant de malheureux et punir les spéculateurs.
Lorsqu'il y aura chez nous un peu moins de
misère, et surtout quand nous aurons refait
de fond en comble 1’ éducation des masses,
on pourra espérer de voir guérir ce que M.
Tissot aurait bien pu appeler la huitième
plaie de l’Italie.
Gaetano Bresci, l’assassin du roi Humbert,
s’est suicidé en se pendant au moyen d’un
essuie-main à la grille de sa cellule au bagne
de S. Stefano. 1,' autopsie faite avant l’inhumation du corps a démontré que le régicide
n’a été victime d’aucun mauvais traitement
durant sou séjour au bagne,
— La question dos postes internationales
en Turquie qui a failli amener des complications diplomatiques entre la porte et les puissances qui so plaignaient de ce que les corrospoudaneos étaient ouverte.s par la police
turque, est maintenant réglée. Les valises
po.stalos étrangères seront comme par le passé
expédiées par le bureau iimbulant ottoman.
Les généraux Botba et De Wett vont, dit-on
se réunir prochainement pour l'.onfércr sur la
situation. Dans le nord du Transvaal, les opérations anglaises ont été couronnées de succès.
Les éclaireurs de Riteboner stationnés à Rietersbourg ont fait au commando de Beyer un
grand nombre de prisonnier.s et capturé des
troupc.aux de bestiaux.
— En France le Sénat a entrepris la discussion de la loi sur les associations déjà
votées par la Chambre, L’assemblée' était
imposante par le nombre et la qualité dos
sénateurs qui y assistaient. Après uu combat
préliminaire qui a été très vif, on a fini par
nommer une commission favorable au projet
et chargée d’examiner la loi.
M. Waldeok-Roussean a été au cours d’uu
voyage qu’il faisait aveo sa dame dans le
nord de la France, en débarquant au Havre,
insulté publiquement par le nommé Ernest
l’arfait qui lui cria : “ Vous Êtes un vendu ;
Voilà pour Loubet „. Une orange, qu’il lança
avec violence, alla fra per en pleine figure
M.me Waldeck. L’agresseur a été arrêté.
— li’ empereur Guillaume a ordonné le
•rappel de toute l’escadre allemande de Obine.
Le 26 courant 2000 soldats allemands sont
inirtis ])onr FEnrope, et le général Waldersoe
évacu(‘ra Pékin si tiét que la Conr iippclée parles vrnnx de tonte la population, se sera mise
en ronte pour la ca[iitalo. Le départ des autres
troupes est iimnincnt ans.si. Quant nu falneu.x
payement des indenniitéa, les puissances vont,
à ce qn’ il paraît, faire une étrange combi-
8
- 176 —
naison finaiioière : on ae contenterait des oliligations chinoises qui seraient garanties par
toutes les puissances! Comprenez-Tous cela?
Prêter à quelqu’un pour qu’il soit en mesure
de TOUS rendre ce qu’il vous doit?
j. C.
►our faciliter la conversation française dans un pensionnat de
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Diamo ai lettori la lieta notizia che riilustre
scrittore ANTON GIULIO IIAIIIULI ini dettato
per la Gazzetta dei ropaln un commovente romanzoi
Il ponte del PAKADISO, a cui favaiido seguito
racconti originali di noti romanzieri Itaiiaiii.
La Oazzelta del ropoln ha pure u,cqnistata la proprietà di romanzi di !5L Y MONTClNilìC, di UESL’ l)U
PON’r-JEST e di DAUUET, che ebbero in Praiieia
successo elaraóroao e di altri, che annunzieremo
a tempo debito.
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