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Soixantième année.
7 Mars 1924
N« 10
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8
L ECHO DE$ V4LIEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique...............
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureai
Par an Ponr 6 mois
5,. 10,— 6.. 20,— 11.» 19,— 1 doll. Vi doll.
ration de VÉcho (Via
les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N“ 31 - Torre Pellice.
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de l’année.
w Le Numéro; 90 centimes w
8
Que tontes les choses vraies, honnêtes, |nstes, pores, aimables...» dignes de lonange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
-----------------------------—----- — . . _______________________________________________________________________
La fréquentation dn cnlte
• et le Sermon.
L’excellent organe des Eglises réformées
évangéliques' de France, Le Chiristianisme
au XX.me siècle, ouvrit dernièrement, parmi ses lecteurs, une enquête au sujet de
la fréquentation du culte public, avec un
questionnaire ad hoc qui amena une foule
de réponses, parfois contradfetoires, à l’égard des défauts et des lacunes, ainsi que
des remèdes qu’il s’agirait d’apporter dans
l’ordre, la durée, la marche du culte principal ; des modifications ou réformes qu’il
conviendrait d’y introduire pour le rendre
plus intéressant et plus édifiant; des moyens les plus efficaces, enfin, pour réduire
à des proportions minimes le nombre des
« fidèles » qui désertent systématiquement
les temples ainsi que celui des « auditeurs
des grandes occasions », des « chrétiens de
Pâques » comme on les appelle chez nous.
Un sujet de la plus haute importance,
comme vous voyez, et qui ne nous touche
pas moins de près que nos frères de l’autre
côté des Alpes. Toute la presse évangélique de langue française s’est intéressée à
cette enquête dont elle a reproduit les répon^ les rgmarquables, jes jglus snggestives, dirais-je, qu’eÜe a naturellement discutées ou commentées. Il est un point cependant sur lequel tout le monde est
tombé d’accord : le culte public est loin
d’être fréquenté comme il le devrait, dans
la très grande majorité des églises protestantes.
Nous ne songeons nullement à mettre eh
doute l’utilité de l’enquête en question;
nous serions même portés à croire qu’eUe
aura les plus heureux effets...' s’il ne fallikit chercher ailleurs la raison unique, essentielle du relâchement dans la fréquentation du culte. Vous aurez beau modifier
ou enrichir la liturgie, améliorer le chant,
écourter ou allonger le sermon d’après les
goûts de la majorité, mettre le culte à
l’heure la plus convenable, chauffer le temple en hiver ou le «rafraîchir» en été au
moyen d-un ventilateur, en soigner l’ameublement et 1 ornementation... vous ne ferez
pap venir à l’église celui qui n’éprouve absoliunent pas le besoin de s’y rendre. Je
suppose que nos pasteurs vont me donner
pleinement raison. Chaexm d’eux a, dans
son troupeau, des paroissiens réfractaires
à toute influence religieuse; de braves gens,
au demeurant, rangés, soigneux de leurs
biens, actifs, probes, le plus souvent fortement attachés aux biens de ce morxde, et
qui n’ont jamais le temps de venir à l’éBüse, qui n’en voient d’ailleurs pas la nécessité, vu que Pierre et Daniel et Suzanne
qui y vont tous les dimanches ne sont pas
Meilleurs qu’eux (ce qui pourrait être vrai,
ne prouve rien). Ensuite il y a les
gens très occupés dans la semaine qui ati'endent le dimanche avec impatience pour
partie de plaisir, une excursion à la
*Qontagne, un petit voyage d’agrément,
visite à un parent de la paroisse voi■ine. et qui, eux non plus, n’ont pas h
de venir à l’église. Il y aurait encore d’autres catégories d’absents, mais
chacun de mes lecteurs peut les ajouter
que je les indique ici.
— Vous voulez dire qu’il n’y a rien a"
faire pour encourager les réfractaires à
fréquenter l’église. — Je ne dis pas cela :
un pasteur soucieux d’une plus régulière
fréquentation des cultes de la part de tous
ses paroissiens nous dirait qu’il y a réellement quelque chose à faire pour éveiller
les besoins latente ; il nous ferait part de
ses expériences et affirmerait, entre autres choses, que les visites à domicile, aussi
fréquentes, aussi régulières que possible,
à tous les membres du troupeau, obtiennent, parmi les autres .bons résultats, celui
d’amener u,n certain nombre d’indifférents
ou de récalcitrants au culte du dimanche
matin...
Mais ce même pasteur ne songe pas
qu’aux réfractaires, qu’à ceux qu’il ne peut
atteindre qu’à travers maintes difficultés :
il se préoccupe également de ses auditeurs
réguliers, de ceux qui sont là à l’écouter,
dimanche après dimanche, qu’il veut, qu’il
doit instruire par des sermons toujours
plus attrayante et édifiante. Dieu nous
garde de contester la valeur et l’efficacité
des autres parties du culte : chant, prières, lecture de la Bible ; mais nous sommes de ceux qui donnent toujours encore
la première place au sermon. Nos gens de
la campagne, qui sont de notre avis, vont
au sermon... depuis des siècles. Le sermon,
qui "d'atllêurs occupe environ la moitié de
l’heure destinée au culte, en est donc la
partie principale. Raison de plus pour le
soigner. Et si notre opinion, d’une très
mince valeur, vous paraît suspecte, voyez
ce que L’Ami Chrétien des familles écrivait à ce propos dans l’un de ses derniers
numéros : « Que les pasteurs soignent leurs
sermons, ce n’est pas du temps perdu.
Beaucoup de protestante le jugeront même particulièrement bien employé, le sermon représentant avec la prière non liturgique ce qui, dans le culte, est l’apport personnel du pasteur. Celui-ci... es't im homme cultivé, ayant fait ses humanités avant
d’aborder les études théoiqgiques. Or, à
quelle partie du service religieux cette
double culture importe-t-elle si ce n’est à
la prédication?...». «Nous venons à l’église pour y continuer, selon ime vieille
formule, à nous instndre des devoirs et
des vérités de notre religion » ; autrement
dit pour y compléter notre éducation religieuse et morale.
Nous venons y chercher des réponses à
nos questions et à nos angoisses, des consolations à nos douleurs, toujours plus de
raisons d’espérer et de croire, la force de
persévérer, si rude que Sie fa^e la route
du devoir. C’est à ces différents besoins
que doit réjwndre le sermon. Là le prédicateur nous redit et nous commente, dans
la langue de notre temps, les grandes vé‘rités dont le fond est étemel, mais qui pénétreront pim avant dam nos cœurs et '
nos consciences si la forme en est adaptée
aux connaissances, aux préoccupations, à
la sensibilité de notre époque ».
« ..JEn ce qui concerne la forme, si le
pasteur est né orateur, s’il peut dire d’abondance des choses fortes et profondes,
bien pensées dans une forme où la langue
soit resepectée, félicitons-le. Si ces dons lui
ont été refusés, je préférerais un discours
écrit, mais venant des profondeurs du
cœur et de l’expérience religieuse personnelle, présenté dans une forme à la fois
correcte et simple... ; oui, je préférerais
ce discours-là, dit de mémoire, ou même,
à la rigueur, très bien lu, à de soi-disant
improvisations ne contenant que des pauvretés ou des redites en patois de Canaan
...ou d’ailleurs ».
Ces affirmations ou, si vous préférez, ces
réflexions d’un laïque français, préoccupé
de «l’atonie» de son église, sur la haute
importance- d’un bon sermon, nous semblent pratiques et il valait la peine de les
^produire à l’intention de nos lecteurs
qui auraient des préoccupations analogues
à l’endroit^de leur propre église. j. c.
OREILLES CHATOUILLEUSES.
Ce sont celles des journalistes cléricaux,
qui ne peuvent entendre parler de commémoration du 17 février, dans nos villes d’Itedie, sans se démonter.
Ces messieurs voient rouge, et il y a
bien lieu à ce phénomène, car c’est une
histoire de sang que l’on est obligé d’évoquer à pareille date, qui en marque le terme extrême.
Par rétorsion ils fouillent dans le passé,
etix aussi, et ils nous promènent devant
les yeux 1^ lambeaux des victimes de l’intolérance protestante. Naturellement ils
e^bent en première ligne le malheureux Servet, esquissant à traits accentué la farouche silhoiuette de l’austère
Calvin ; suivent ensuite les martyrs catholiques d’Angleterre et d’Irlandei. Enfin ils
façonnent si adroitement rhistoire qu’un
lecteur, peu au courant des faits les mieux
documenté du passé, en canclût que si les
catholiques ont bien quelques peccadilles à
se reprocher en fait d’écorchement et de
rôtissage du prochain, ce ne sont que d’insignifiantes dérogations à la constante loi
d’amour qui a toujours animé la Sainte
Mère Eglise.
Nous ne nions aucun dfâi actes avérés
d’intoléranoe dn côté des Protestants, et
moins que jamais le douloureux cas de
Servet ; mais nous voudrions faire observer à messieurs les adverœûres que la plupart de ces faite, qu’ils nous reprochent, se
sont produits lorsque les Réformateurs et
les Réformé en étaient à leurs premiers
pas dans la nouvelle bonne direction et
qu’ils n’avaient pas encore réussi à débarrasser entièrement leur esprit de certaines
pratiques romaines.
Quand on a, pendant des siècles d’intolérance, inoculé un semblable virus dans
les esprits humains, tel que celui préparé
dans le laboratoire du Vatican, il en reste
malheureusement quelque trace, malgré la
cure énergique de la doctrine éangélique.
Ce que vous reprochez, messieurs les écrivains catholiques, 'à Calvin, c’est le seul
trait qui lui restait à votre ressemblance,
et, en le flétrissant, vous vous condamnez
vousmiêmes.
Nous aurions beau jeu si nous vous défiions de prouver :
1" que la doctrine évangélique porte à
l’intolérance ;
2" que le protestantisme s’est maintenu
et s’est propagé moyennant l’intoléance ;
3° que les victimes des cas sporadiques
d’intolérance protestante, qui se sont produite aux débuts de la R^rmation, peuvent contrebalancer ceux systématiques,
continus et innombrables des catholiques ;
4" qu’il n’y a jamais eu une inquisition
" protestante, et, de la part des Réformés,
des raffinements de cruautés inouïes, ni de
rapaces spétdations sur les biens des victimes, comme c’est le cas pour les catholiques.
S’il y a eu des erreurs de jugement, qui
à certaines époques ont poussé les Protestants à l’intolérance, plus tard leurs descendante ont fait amende honorable et ont
provoqué de nobles actes de réparation.
Les catholiques non seulement n’opt pas
déploré les tristes pages de leur longue histoire de tortures et de maæacres, mais ils
couvrent leurs victimes de mensongères
accusations et en calomnient la mémoire.
En voici un exemple, entre cent autres,
et qui nous concerne nous Vaudois.
En 1856, à Müan, sortait, de la typographie de G. Bernard Di Giovanni, un
ouvrage publié sous les auspices du Ministère d’Agriculture, Industrie et Commerce, sous le titre : Storia politica, civile
e militare délia dinastia di Savoia.:.
Voici, entre autres, ce qu’on y lit : « Ces
montagnards (les Vaudois) surent se prévaloir de l’embarras dans lequel se trouvait la Régence [tenue alors i>ar Christine
de France, dite Madame Royale] pour s’abandonner à_des actes de -rébç^on, persécutant et assassinant les missionnaires catholiques qui vivaient parmi eux, détruisant maisons, églises, le château de la Tour
...et envahissant les valées de Suse et de
Saluces, ils projetaient déjà d’organiser
dans leum Alpes une République Protestante, comme centre de propagande, pour
toute l’Italie, de leurs doctrines religieuses ».
Le ministre d’Etat Luigi Torelli, qui faisait imprimer officiellement de semblables
balourdises se rendait camphoe, inoonscient
peut-être, de l’ancien et perfide traquenard des moines bottés et en mission parmi les hérétiques, qui, déconfits par le complet insuccès de leur prédication, recouraient à la rus© - hélas si efficace ! • - d’accuser, auprès des princes, des seigneurs
et des autorités, leurs sujets protestants
de conspiration et de révolte, traîtres qu’il
fallait écraser comme un nid de vipères.
Plus tard, leurs dignes successeurs s’en
laveipnt les mains, en rejetant sur le bras
séculier, qu’ils avaient eux-mêmes invoqué
et dirigé, toute la faute et le blâme.
Nous ne saurions mieux conclure, à cet
égard, qu’en reproduisant ici quelques lignes d’un vigoureux article de Jean D’Arvey, publié en 1901, dans le Signal, en réponse à Un panégyrique de la moinerie,
fait en pleine Académie Française par M.
Albert De Mun :
« Nous avons le droit de rappeler à ceux
qui foulent aux pieds l’histoire pour élever sur le pavois des martyrs de contrebande, que c’est le catholicisme lui-même
qui, en i>eTsistant à ne pas renier les crimes de jadis - le SyHabus en fait foi rend le présent solidaire du passé et cloue
au pilori des institutions qui laissent derrière elles, à travers les âges, ime odeur
de chair brûlée». Arthur Muston.
Vedere in
4^ pagina il
della Libreria «LA LUCE».
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■
LE DUEL
d'après deux grands officiers.
Le 18 mai li9|05 un des plus grands journaux militaires de l’Espagne, La Correspondencia Müitar, publiait une lettre d’un
lieutenanthcolonel, décoré de la Croix de
Saint-Ferdinand, l’un des ordres chevaleresques les plus appréciés parmi les gens
d’épée. Cette lettre fit grand bruit non
seulement en Espagne, mais dans l’Europe
entière. C’était un fier réquisitoire contre
le duel. On y lisait que, loin de favoriser
le triomphe du droit, le duel n’est même
pas une garantie de courage. Son origine
manque souvent de dignité. Souvent il est
dû à un fâcheux désir de renommée mal
comprise et, en tous cas, toujours mal acquise. Les militaires, suivant ce lieutenantcolonel, devaient être les premiers -à se
ranger parmi les personnes sensées qui le
désapprouvent. Pour eux il est de bien plus
nobles occasions de se signaler et de montrer leur courage. Le bruit des armes doit
avoir d’autres buts plus élevés et moins
égoïstes.
« Je suis disposé, disait-il, pour ma part,
à appuyer la lutte contre le duel de tout
mon enthousiasme, comme je tiens à être
favorable à tout ce qui peut élever le prestige de l’armée et de la nation. Voilà pourquoi je prends toute, ma part de responsabilité dans cette lutte contre un préjugé
dû à l’ignorance, au manque d’éducation,
aux sottes habitudes, à la forfanterie des
chicaneurs, à la lâcheté civile».
C’était Primo de Rivera qui parlait
ainsi, et le duel, « l’honneur » de la Castille,
n’existe plus aujourd’hui en Espagne.
A cause d’rme assez sotte coutume qui
fait que dans les milieux militaires on regarde, même de nos jours, le duel comme
une faute grave, tout en traitant plus
gravement encore celui qui se refuserait
de la commettre, un jeune oflâcier savoyard, au service du roi de Sardaigne, dut
un jour se battre en duel. Il en fut puni
et renfermé dans la citadelle de Turin.
C’est là qu’il écrivit, pour se délasser, son
Voyage autour de ma chambre. Il est devenu un des plus brillants écrivains de
la France et l’un des premiers officiers
qui, dans ime époque des plus tourmentées (c’était en 1789), a osé ouvertement
condamner et ridiculiser la moyen-âgeuse
coutume du duel, cette coutume suivant
laquelle il n’est « rien de plus naturel et
de plus juste que de se couper la gorge
avec quelqu’un qui nous marche sur le
pied par inadvertance, ou bien qui laisse
échapper quelque terme piquant dans un
moment de dépit dont notre imprudence
est la cause ». Ainsi Xavier de Maistre
s’est moqué du duel.
Mais ni le rire, ni les lois, ni les croisades contre le duel, rien n’a pu encore nous
en débarrasser. On nous avait bien promis
des bis, des «.restrictions», de la «surveillance». Heufeusement ! S’il n’en était
ainsi, nous verrbns des duels à tous les
coins des rues ! Avec les « restrictions »
nous n’en avons que de lointains, quoique
bien fréquents échos.
«M. le tel, membre du gouvernement,
bat son adversaire après 54 assauts » :
voilà un spécimen de oes échos.
Que les «lois...», à venir, en soient
louées ! . S. P.
ECHOS DES ETATS-UNIS.
Je succombe à une tentation qui me
tourmente depuis longtemps.
Je prends à charge de transmettre à
VEcho des Vallées, d’une façon plus ou
moins régulière et plus ou moins complète, les nouvelles, les faits, les traits caractéristiques touchant la vie de nos Vaudois et de nos protestants italiens d’Amérique.
Mieux, vaut à ce sujet, un tantinet»
d’action qu’une foule d’idées et de projets
en l’air.
On a souvent proposé d’avoir ici un petit
journal qui fût à la fois un trait d’union
entre les Vaudois épars des Etas Unis et
les Vallées. Mais l’idée a piteusement
échoué. Cet accueil indifférent tient surtout au fait que ncæ Vaudois n’aiment
pas dépayser leur esprit et leur cœur et
préfèrent se lire et se voir reproduits dans
les journaux du pays natal.
Nous devons donc recourir à YEçho des
Vallées pour lui demander une petite place
dans laquelle notre vie d’Amérique puisse
être réfléchie d’une façon plus régulière
qu’elle ne l’a été par le passé.
D’abord permettez-nous de faire un doux
reproche, semblable à celui de l’amant qui
a l’impression d’être une peu délaissé. Sommes-nous trop prétentieux et trop pénétrés de notre privation des joies du pays,
ou êtes-^us réellement un peu trop concentrés en vous-mêmes ? Toujours est-il
que nous nous sentons parfois un peu accablés sous le poids de votre silence.
De notre côté nous sentons de vous aimer d’un profond attachement, et il n’y a
qu’un mot de votre part qui puisse nous
rendre débordants de reconnaissance.
Le fait que vous semblez parfois si étrangers à vos frères exilés, ne tient-il pas à
ce que vous ne connaissez pas assez leurs
sentiments et les circonstances de leur
existence ? Le mal est que vous ne seihblez pas éprouver le besoin d’en être instruits. D’autre part nous ne sommes pas
orgueilleux au point de vouloir, par réaction, nous renfermer dans un silence boudeur. Nous avons pour principe de ne jamais_ nous brouiller avec des frères dont
nous ne saurions nous passer.
L’Amérique ne nous a pas fait dissemblables à vous ; nous continuons à vous ressembler trait pour trait. Nous ne voulons
aucunement rompre avec nos grandes traditions du passé et nous tenons à participer de votre vie, malgré la distance.
A l’heure qu’il est nous sentons qu’une
telle liaison est particulièrement importante.
Il y a des nouvelles un peu voilées qui
nous viennent de chez vous et qui nous
font un peu froncer le sourcil. Nous sommes toujours plus soucieux à l’endroit de
ce qui cause et pourrait causer toujours
davantage des difficultés à notre église. Le
Gouvernement du passé a eu des bontés
pour nous. Mais le temps présent semble
gros de mauvais présages. Il semble de bon
goût d’applaudir à tout 'ce qui ramène à
la restriction de la liberté religieuse.
Mais nous ne doutons aucunement que
vous saurez braver toutes les difficultés.
Nos bons montagnards de vieille souche,
s’ils sont accommodants en tant de choses,
sont aussi bien cuirassés et possèdent une
énergie qui ne faiblira jamais, surtout si
la foi est en jeu.
Sachez donc que nous suivons votre vie
qui est votre vie et que, malgré la distance,
nous nous tenons aux écoutes, animés de
ce suprême intérêt qui nous rattache à
vous si profondément. Giovannino Tron.
Nous saluons joyeusement notre nouveau
correspondant des Etats-Unis et nous voulons dès aujourd’hui le remercier de ses
bonnes intentions... qui seront traduites
par des faits. Il en a pjris l’engagement et
cela doit nous suffire.
J’ose cependant contester au moins une
des affirmations de M. Tron : celle de nous
désintéresser de ce qui touche de près nos
frères des Etats-Unis ou les autres Vaudois de l’étranger. Nous ne nous attendions absolument pas à un pareil reproche,
que nous ne méritons pas. Il nous semble
(Lavoir donné des preuves de notre attachement pour tous les Vaudois répandus
dans le vaste monde, et chaque fois (ju’ils
nous font parvenir de leurs nouvelles, nous
nous empressons de les publier, çtueües
qu’elles soient. Mais ces nouvelles nous n’avons pas le don de les inventer : ü faut
nécessairement que c[uelçtu’un nOus les envoie. Nous ne demandons pas mieux (pue
de nous entretenir plus souvent de nos frères établis à l’étranger, mais ü faut pour
cela qu’on nous en fournisse la manière...
première. Il se peut aussi que je n’aie pas
bien saisi toute la portée des reproches de
M. Tron, qu’ü voudra préciser et documenter dans sa prochaine chroni(pue, attendue
avec impatience. Nous saisissons l’occasion
pour le saluer cordialement et, avec l^i,
tous ms lecteurs des Etats-Unis. Réd.
Hptioo poorla “ [a» Italiana delie
Troisième Liste,
Listes précédentes L. 33.143,—
Mesdames et Messieurs :
Clara Mahbr, Abbazia
M. et M. Porach, Fiume (en
souvenir de leurs chers défunts)
Prof. H. Bosio, Id.
Louise Csermely et famille, Id.
N. Gottardi-Grand, Id.
Hugo de Eidlitz, Id.
Docteur Silvio Silviani, Id. (à
l’occasion du baptême de son
fils)
Meta Bauer, Gênes
L. P., Pignerol
Anne Cavazzuti, Crémone
Rica Zappert-Fuzier, Milan
R. Hüni, consul de la Confédération Helvétique, Milan
B. Celli, pasteur, Vérone
L. Cavallina, Id.
Capitaine G. Martinat, Id.
Ed. Rodegari, Id.
Adelia Rodegari, Id.
Oswald E. Rodegari, Id.
M. Fontana-Rava, Portovecchio
di Piombino
Docteur A. Dapples, Bussi
Nobile G. Salvador!, Verzuolo
Ing. Streit et Mjne, Turin
Famille Ruffinp, Coazze
Prof. doct. C. Comba et M.me,
Florence
Barthélemy Rostan et M.me,
Milan
Mina Cramer-Meyer, Id.
Marguerite et V. Albert Cosstabel, pasteur, Id.
Suzanne Steiger, Pise
P. Ruffini, Salle (Abruces)
Emile et Lydia Baer, Quinzano
M. et S. Isenburg, Arona
J. C. van Gilse van der Pals,
Sienne
» 200,—
» 100,—
» 50,—
» 100,—
» 15,» 50,—
» 250,—
» 50,—
» 100,—
» 50,—
» 100,—
» 1.000,—
» 10,—
» 50,—
» 12,50
» 35,—
:>> 10,» 5,» 10,—
» 10,» 100,—
» 50,—
» 15,» 32,—
» ipo,» 10,-» 50,—
» 100,—
» 1.000,—
» 200,—
» 100,—
» 250,—
» 10,—
» 10,—
»* so,—
» 50,—
» 50,—
Total L. 37.527,50
CHRONIQUE VAUDOISE
Sonscription
pour les Ëcoles de Quartier.
Listes précédentes L. 4.775,
M.me Fanny Franco, Nice » 100,
M. Emile Tron, pasteur » 25,
M. et M.me Henri Tron, pasteur,
Pignerol, en souvenir de M.me
Caroline Boër » lOO,
Total L. 5.000,
En ouvrant cette souscription, nous mus
sommes munis d’une boîte de très 'tnodestes
dimensions, pour y mettre les offrandes.
Or nous constatons qu’elle est loin d’être
pleine. Les nombreux amis de l’instruction
aux Vallées, tous intelligents et généreux,
ont déjà compris ce que nous voulons dire.
H« ^ H:
AOSTE. Un nouveau deuil a frappé notre église : le diacre M. Elie Broggi est
mort le 20 février, au Refuge Roi CharlesAlbert à Saint-Jean.
Ce jeune homme de 34 ans marchait dignement sur les traces de son père qui a
laissé dans toute la Vallée la réputation
d’un homme intègre et d’un chrétien évan-,
gélique plein de zèle.
Appelé sous les armes pendant la grande
guerre, il aUa combattre en première ligne, où il fut blessé et fait prisonnier. Il
reçut des soins eh Hongrie d’abord, ensuite en Italie. Et quand, au moment de
le congédier en juillet 1919, le colonel lui
demanda si ses blessures lui faisaient encore mal, il répondit non. — En voilà un
qui dit la vérité — ajouta cet officier
supérieur.
Il était donc rentré au sein de la famille
et, comme d’habitude, consacrait tout son
temps à l’ouvrage; mais quelques mois
après, une grande faiblesse se manifesta
dans la main droite,^faible^ qui disparut'
pendant la saison chaude ; mais au retour
du froid une faiblesse générale le reprit,
et, il y a environ un an, tout le corps fut
complètement paralysé.
C’est pendant ces douze derniers mois
que la foi et la résignation de ce cher frère
se montrèrent d’une manière admirable.
Npus qui avons connu de près sa foi,
son humilité, sa fidélité, nous déposons sur
sa tombe la fleur du souvenir affectueux,
et au nqm de sa famille, comme au nom
de l’église d’Aoste, nous envoyons l’expression de la plus vive reconnaissance à l’Hôpital Evangélique qui l’a accueilli si généreusement en octobre dernier et à la Commission des Institutions Hospitalières Vaudoises qui s’est aimablement empressée de
fe recevoir au Refuge; Et la même vive et
pröfonde reconnaissance va aussi à toutes
les personnes qui dans ces deux Institutions de bienfaisance ont prodigué tant de -j
soins affectueux à ce cher frère dans saj
grave maladie. Pierre Chauvie.
GENEVE. Notre florissante et sympathique Colonie de Genève, qui demeure foncièrement vaudoise, n’a pas manqué, cette
année non plus de commémorer le « 17
février », ainsi que nous en informe le
Corriere Italiano de Berne. Un somptueux
banquet de 50 couverts parmi les membres
de la Colonie et de la « Société de secours
mutuel » des Vaudois du Piémont eut lieu'^s
le soir du 16 ; mais la fête proprement dite
ne fut célébrée que dans l’après-midi du
lendemain, par une matinée musicale fort réussie, par des discours de commémoration j
et d’évocations historiques de MM. Frédéric .’J
Balmas, Emile Benech et Héli Bertalot. Au
cours de la même séance, on fit l’élection
pour le renouvellement du Conseil de direction de la « Colonie des Vaudois » ; le
pasteur Frédéric Balmas en fut nommé
président et le doct. Avondet vice-président. ■ La « Société de secours mutuel » a
pareillement renouvelé son Conseil pour le
1924 et a réélu M. le ehev. E,. BeneoK {»résident et M. A. Gönnet vice-président.
Nos meilleurs vœux accompagnent nos
frères Vaudois de Genève, qui savent demeurer unis et s’entraider, sans jamais oublier les liens sacrés les rattachant à leur
pays d’origine. Et ce que nous disons de j
Genève, nous pourrions le dire de la plupart de nos autres petites Colonies.
LA TOUR. Quatre décès en peu de jours: i
voilà le triste bilan de la semaine.
M.me Mery Griot née Bogetto, de Mi-»
lan, venue aux Vallées pour améliorer sa,i
santé, a succombé à peine arrivée, empor- tée par une maladie qui la minait depuis
longtemps. Le service funèbre a été pré- *
sidé par M. le pasteur B. Revel. EUe laisse i
après elle son mari et un fils unique. Sotij^
départ est une perte sensible pour la fa*
miflie et l’église de Milan.
M. Jules Malan, fils du colonel Malan de.
la Ravadera, est tombé à la brèche en sa |
qualité de pasteur de l’église méthodiste i
épiscopale. Après avoir été à Trente pendant quelque temps, il avait été transféré!
à Calosso d’Asti, où il a succombé à l’âge_J
de 58 ans. Ce collègue, qui fit ses études à,
Genève où il a été eonsacré, s’était distin»|
gué d’une manière spéciale à Adigrat etb
à Adua lors de la terrible guerre contreî
les Abissyns. 11 s’est battu comme utt|
héros. Tout le monde admirait sa bonté e^|
son humilité. Le service rehgieux, qui a
lieu au temple, présidé par M. C. A. Triaif'i
a réuni un grand nombre d’amis.
M.me Reymond Madeleine, née à Roràtf
qui demeurait auprès de sa nièce, M.m6|
Vaglio, est décédée après quelques jourS’l
de maladie à l’âge de 84 ans. Le service ^
été présidé par M. B. Revel.
M.me Anna Ricca née Maurino a été
portée, à 51 ans, presque subitement,
une violente pulmonie. Compagne fidèle
vaillante de M. Rémy Ricca, elle a acçept
sa foi et a élevé ses enfants avec amoui^
Le sei-vice au temple, présidé par M. Tro**,^
et auquel a participé une foule immer
3
I de protestants et de catholiques, a montré
combien cette soeur a été regrettée.
Aux parents de tous ces amis, appelés
par le Maître à monter plus haut, nious
. tenons à exprimer notre plus vive sympathie dans leur épreuve et dans leur deuil.
, iC’est le Seigneur'qui l’a fait; sachons le
comprehdire et l’accepter. C. A. Tron.
, — Dimanche soir, à Sainte-Marguerite,
l’étudiant en médecine M. I. Mathieu nous
a doriné une excellente conférence sur ce
'«sujet: Coscienza cristiana e realità sciali.
LUSERNE SAINT-JEAN. Fiori raccolti
sulla tomba delHanziano sig. Alberto Gay,
prò Asilo pei Vecchi di Luserna ¿an Giovanni : Vincenzo Morglia, L. 20 - I nipoti Long e Comba, 100 - N. N., 50 - Alberto Pittavino, 20 - Bartobmeo Gardiol,
10 - Famiglia Gay Enrico, di Pra Ligure,
cugino e nipoti, 1^00 - Daniele Turin, dottore, 5 - Bartolomeo Boulard, 5 - Ernesto
Benech, 5 - Adolfo Prochet, 10 -- Bartolomeo Brochet, 10. - Totale L. 335.
— Florin memoria del cmnpianto sig.
Alberto Gay, raccolti fra alcuni amici di
Torino dal sig. Luigi Ferrerò, prò Asilo
pei Vecchi : Sig.ra Goss-Rostain -Cesarina,
L. 5 - Bounous comm. Leopoldo, 10 - Cqugn .
ing. Gustavo, 10 - dalla cav. Amato, 25 Turin cav. Gustavo, 25 - Rpbert Michele,
25 - Ricca Teodoro, 10 - Peyrot Enrico, 25
- Decker Guglielmo, 10 - Ferrerò Luigi, 25.
- Totale L. 170.
POMARET. Nous venons de recevoir, de
la part de M. Henri Ribet des Masselli,
établi à Turin, la somme de lires mille
« pour faciliter, écri.t-il, le maintien des
écoles de quartier de mon pays natal 'qui
me tiennent particulièrement '^cœur>>.
En exprimant encore à M. Ribet notre
vive reconnaissance, nous souhaitons que
son exemple trouve beaucoup d’imitateurs.
C est une bien belle et utile manière de
-se souvenir du pays natal. JuEEs Tron.
PRAMOL. Décès. Le 25 fîévrier un cortège nombreux accompagnait au champ du
Bemiml&i- J,eeDn 46vt
décédé aux Ailiers, à l’âge de 79 ans, après
une courte maladie pendant laquelle ü démontra ses sentiments de véritable foi chrétienne. Le service funèbre à la maison, au
temple et au cimetière nous a offert l’opportunité de parler à une assemblée recueillie de l’Espérance qui seule peut consoler les affligés. Nous renouvelons nos
condoléances à la famille en deuil. D. P.
SAINT-GERMAIN. Nous avons reçu un
deuxième petit article débordant d’affection, sur Irène Vinçon, signé du nom d’une
amie, qui veut rester anonyme et nous envoie, toujours sous le voile de l’anonymat,
L. 25 « pour fleurs à la mémoire d’une amie
regrettée ». D’après le désir de la donatrice, nous versons ces L. 25 au Présidient des Institutions Hospitalières, popr
les Hôpitaux Vaudois.
Encore des familles durement
éprouvées par le deuü. La chère et fragile Densy, à laquelle, après des années
de souffrance Dieu avait donné une
seconde famille dans celle de son jeune
mari, vient de nous quitter en donnant le
jour à une petite fille qui ne survécut pas
à la mère. La foule nombreuse qui l’accompagna au cimetière et assista au service
funèbre dans le temple, nous dit cornbien
elle était airnée. Nos vives condoléances à
la famlUe Rochon, et en particulier au mari
affligé.
Un autre départ, mais d’un vénérable
vieillard de 88 ans, Etienne Balmas des
®8lmas, vétéran des guerres de l’indépen^pce, ex-régent de quartier fort apprécié,
^rétien vivant qui avait eu la joie de céebrér, l’année dernière, ses noces de dia•Mant. Lui aussi fut accompagné au champ
repos par une vraie foule et par une
délégation des combattants avec leur draP®au. Les deux cérémonies furent présidées Par notre pasteur M. H. Tron. i. r.
VILLAR. Du 21 au 25 février, une dé®gation de la Commission Exécutive, aom'>*L l*°®ée de M. le pasteur Albert Fuhrmann,
secrétaire, et de M. l’instituteur Adolphe
Coïsson, vioei-président, procéda à la visita
ordinaire de cette église. Nous eûmes six
bonnes réunions d’appel toutes bien fréquentées et le dimanche matin un culte
très édifiant avec la célébration de la SteCène et deux beaux chœurs chantés par
notre Chorale. Nous remercions en particulier M. le pasteur Fuhrmann pour les
pressantes et salutaires exhortations qu’il
sut adresser aux convertis comme aux inconvertis. Notre reconnaissance est pareillement assurée à M. Coïsson qui a
parlé aux enfants de l’école du dimanche,
à M. le pasteur H. Tron de Hobi qui a pris
part à la première réunion, et à M. l’évan- »
géliste Hpnter qui a pris une large part à
celle de clôture, tout particulièrement imposante pour le nombre et l’attention soutenue des auditeurs. Veuille le Maître de
la moisson faire germer et fructifier la
bonne semence si largement et si fidèlement répandue dans les cœurs! B. S.
CHRONIQIE POLITIQUE.
La première phase de la campagne électorale s’est terminée par la présentation
des listes, qui sont au nombre de 126. La
liste nationale, qui porté l’insigne du faisceau, a été présentée dans toutes les circonscriptions. Le Gouvernement a déposé
en outre des listes supplémentaires en Toscane et dans les Abruzzes. Le parti populaire ou catholique et les socialistes unifiés
présentent aussi des listes dans toutes les
circonscriptions, les maximalistes et les
communistes dans le plus grand nombre.
La démocratie sociale présente des listes
dans cinq arrondissements, les républicains dans douze, les libéraux démocrates
dans trois, les fascistes dissidents dans
trois. Il faut encore ajouter quelques listes indépendantes, une liste allemande en
Vénétie et une slave dans la Vénétie
julienne.
Maintenant la propagande a commencé
dans tout le royamne. Sous la présidence
de M. Mussolini, le Comité directeur du
parti fasciste a décidé que le parti mènerait la lutte avec la plus grande vigueur
contre tous les partis subversifs, en particulier contre les socialistes et les populaires catholiques. Les catholiques se sont
plaints amèrement d’avoir été considérés
comme un élément subversif, eux qui ont
toujours défendu l’ordre constitutionnel !
La duchesse Isabelle de Gênes est décédée à Rome, où elle était en visite chez la
reine Marguerite. Elle était née princesse
de Bavière et avait épousé, en 1883, le duc
Thomas de Gênes, oncle du Roi. Ses funérailles ont eu lieu à Rome et à Superga, où
la dépouille mortelle a été tumulée.
GRANDE-BRETAGNE. A peine arrivé
au pouvoir, M. Mac Donald avait échangé
avec M. Poincaré des lettres très cordiales.
Et maintenant, à la distance d’un mois à
peine, voilà un nouvel échange de lettres
qui forment la suite et le développement
des premières. Le premier anglais déclare
franchement que pour l’opinion publique
anglaise la politique de la France semble
dangereuse et incertaine, -mais il reconnaît
la nécessité d’assurer la sécurité de la
France pour la neutralisation ou la démilitarisation de certains territoires ou encore
par le contrôle de la Société des Nations.
De son côté M. Poincaré affirme que la
France n’a l’intention d’annexer aucun
territoire allemand, mais elle aspire uniquement aux réparations des dommages de
la guerre et à la sécurité de ses frontières
de Test. Enfin il affirme la nécessité d’une
union toujours plus étroite entre les deux
alliées.
BELGIQUE. Le Cabinet belge, présidé
par M. Thennis, est démissionnaire à cause
de l’échec devant la Chambre de la convention économique franco-belge. Les démocrates chrétiens, soutenus par les socialistes,
ont affirmé leur opposition irréductible à
cet accord et mis en minorité le Ministère
qui avait posé la question de confiance. La
crise paraît (Revoir être très longue. Les
premières consultations politiques du roi
Albert n’ont amené aucune désignation
particulière. On reviendra probablement à
l’ancienne majorité catholique-libérale, en
attendant les prochaines élections générées.
BALKANS. De nouvelles complications
menacent de surgir dans les Balkans et Ton
ï^rle même, dans les milieux officiels de
Belgrade, d’opérations militaires contre la
¡Bulgarie. On prétend que le Gouvernement
hulgare entretient des relations avec le
chef des comitagi macédoniens et même
avec les Turcs. Ce mouvement anti-serbe
se ^rait réveiUé après Tavènement au
pouvoir de M. Mac Donald, parce que
le nouveau Gouvernement britannique
compte dans ses rangs plusieurs bidgarophiles. La Yougœlavie veut la paix et le
respect des traités, mais elle ne peut permettre aucune atteinte à sa souveraineté.
S’il est nécessaire, l’armée yougoslave franchira la frontière et occupera éventuellement Sofia. L.
BIBLIOGRAPHIE.
Ugo Janni : Apologia del Protestantesimo.
Formiggini, 1924, in 16°, legato in
mezza tela, pp. 96. - L. 4,50.
Un délicieux petit volume, riche de contenu, une étude soignée et profonde où
l’auteur passe en revue les origines et la
signification historique du Protestantisme ;
les valeurs religieuses du Protestantisme ;
le Protestantisme et les aspirations à ime
nouvelle synthèse chrétienne. Il est à
peine besoin d’ajouter que dans celui-ci,
comme dans tous ses autres ouvrages, M.
Janni ne suit les brisées de personne, et
due son « apologie », marquée de son empreinte absolument personnelle, aborde des
problèmes de vie actuelle de la plus haute
importance avec sa logique habituelle et
une conviction communicative. ,,
.H NOUVELLES BROCHURES
de « LA CAUSE ».
^aris - 47, Rue de Clichy), toutes à re, conunander ;
1° Regardons à Jésus, par Th. Monod
- 15 p. - fr. 0,10.
2° Notre culte public, par W. Monod 16 p. - fr. 0,15.
3° Nos origines Ipintaines, par Charles
Nogarède (étude biblique sur TEpître aux
Galates) - pp. 62 - L. 1,50.
4° Méthodes d’Evangélisation, par Paul
Barde - 56 p. grand format - fr. 1,25.
>
5° Paroles d’un Français, par Jean Fieurier - pp. 60 - frs. 2.
Nous appelons tout particulièrement l’attention de nos lecteurs sur ce dernier petit volume contenant plus de cent pensées,
aussi neuves que profondes, autour du Protestantisme, du catholicisme, de la religion,
de la Bible, de la vie ecclésiastique et politique, etc., qui nous captivent par leur
forme originale, et parfois paradoxale,
nous instruisent et nous font réfléchir.
refuge roi CHARLES-ALBERT
Fleurs en souvenir de M.me Caroline
Gay Boël*:
Listes précédentes L. 3.155,—
M.me Henriette Garnier, Müan » 25,—
Total L. 3.180,-«
« «
ORPHELINAT VAUDOIS.
Fleurs en souvenir de M.me. A Ricca:
Comm. L. Bounous, Turin L. 20,—
M.me et M.lle Arias » 10,—
M.Ile A. Vinçon » 25,—
Famille Pellenc » 25,—
Famille Ernest Rivoir , » 5,—
M.lle Catherine Léger * » 5,—
M.me N. Balma » 5,—
Famille PeyrohCesan » 5,—
G. C. Long » 5,—
M.me Madeleine Beux » 5,—
Famille Planchon-Coïsson » 10,—
Total L. 120,
Petite Poste.
Madame Bourde, Marseille ; Reçu votre
lettre, mais non pas le chèque que vous
annoncez.
Abonnements payés.
1924: Proli: Berger C. née Grill, Adroits
(10) - Perrou Jeanne veuve Menusan, Id.
(10) - Menusan Suzanne, Id. (10) - Peyrot Marguerite née Genre, Id. - Grill Jean,
Coin (10) - Grill Philippe feu PhiUppe, Id.
(12) - Perrou Jean, Id. (10) - Perrou Barthélemy, Id. (10) - Barus Louis, Ghigo (10)
- Bounpus Catherine, Ri. (10) - Ghigo J.
Daniel feu Etienne, M. (10) - Ghigo J. Daniel de Jean, Id. (10) - Ghigo Albert, Id. Rostan Marie, Alb. Pace - Rostan Pierre,
Ghigo - GriU Louis, Jourdan - Richard Fr.,
neveu, Id- - Richard Etienne, Id. (1|0) Grill Etienne feu Pierre, Malzat (10) Martinat Henriette, Orgères - Peyrot J. Michel, Id. (10) - Peyrot Jean feu Antoine,
Ri. (10)j - GriR Henri, Id. (10) - Martinat Jacques, Id. (10) - Grill J. Et., Pommiers (10) - Rostan J. Et., Id. (10) - Grill
Marguerite, veuve, Id. (10) - Rostan Suzanne, Id. (9) - Barai Jacques, Id. - Richard J. C., Ville (10) - Garrou François,
Id. (10) - Garrou Jean, Id. (10) - Garrou
Louis, Ri. - GriU Antoine, Id. - GriU François feu Pierre, Ri. (10) - GriU Jean feu
Pierre, Id. (10), - Pascal François, Id. (10)
- Richard Madeleine, Id. (8,50) - Rostan
Hélène, Id. - Comba Guido, pasteur (12) Martinat François, Orgères - Rostan Jean,
Guigou (10) - Rostan Jean, Malzat (1^0)
- Menusan Pierre, Adroits (10) - Rostan
frères, Orgères (10) - Rostein Albert, Guigou - Rostan J. E, syndic, Id. - Pascal J.
Et., Orgères (10) - GriU Albert, Ville Rostan Albert, Pommiers (10) - Peyrot
Arnaud, Malzat (10) - Rostan Marie
veuve Rostan, Guigou (10) - Berger Philippe feu Antoine, Adroits - Rostan, Et.,
neveu. Ville (10) - Rostan Henriette,
TrosSièri, Faetto (ip) - Tron Henri, NewYork - Rostan Lydie, Issy-les-Moulineaux
- Perrou François, New-York - GriU J. H.,,
Id. - GriU Catherine, MarseUle (1 sem.)
- Martinat Henriette, Paris (25) - Avondet Louise, Monett (1924, 25 et 26) (66).
. {A suivre).
JEAN BONNET, Girant reiponiabla
T«rr» Pellicb - Imprimer!« Alpine
Nel mattino del 3 cofrente, dppo breve
malattia, serenamente spegnevasi il
Cav. GUSTAVO TURIN.
Angosciati ne dànno il doloroso annunzio :
le sorelle Matilde col consorte Cav. Enrico Ribet e figli ;
Margherita ;
U fratello Dott. Daniele con la moglie
ed i figli;
i figli deh fratello Ernesto con la vedova
Palmira Varese ;
i figli del fratello Alfredo con la vedova
Emma Tron ;
i parenti ed amici tutti.
Madame veuve Sarah Malan-Chaix ;
Madame veuve Lieutenant-Colonel Malan*Scanavino ; Madame Virginia MalanNelson, son mari et ses filles; Mademoiselle Italia Malan, ainsi que les nombreux
parents, ne pouvant le faire personnellement, expriment id leur profonde reconnaissance à tous ceux qui ont bien vendu
leur témoigner Ipwr sympathie à Voccasicm
du départ pour la Patrie céleste de leur
bienroimé mari, fils, frère, beau-frère, oncle et cousin
GIULIO ETTORE MALAN
Pasteur Evangélique
décédé à Colosso cHAsti, le 27 février 1924.
'Torre PeUice, le 4 mars 1924.
4
INDIRIZZI
Mil ptiiílpali [hìese eii Opere Valdesi la llalla
VALLI VAÌ.DESI.
ANGROGNA - Pastore : Eugendo Revel.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. D. Gaydau.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi ’Marauda.
POMARETTO - Pastore : Giulio Tron.
FRALI - Pastore : Guido Comba.
PRAMOLLO ^ Pastore : Davide Pons.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastori: C. A. Tron e
B. Revel.
VILLAR PELLICE -. Pastore : Bart. Soulier.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de VUle* Pastore : Pietro Chauvie, ivi.
BARI - Chiesa.: Corso Vittorio Emanuele, 164.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Carcn, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Boglietti Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveRi, Via CirconvaUazione.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : D. Forneron.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe FaSUlo, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
ViUa Comunale.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Giovanni Grilli, Via S. Martino, 8.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore G. Moggia, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore: Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica, Sig. Enrico
Coreani. •
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
G. G. Ribetti - Vìa S. Nazario, 3.
LA MADDALENA - Chiesa EvangeUca.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa.
LUGANO - Sig. Paolo Calvino, pastore evangelico, Cassarate (Lugano).
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto CeUi.
MESSINA - Chièsa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
EmUio Coreani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
PACHINO - Chiesa Evangelica.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
- Pastore : Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : ‘Alessandro Simeoni. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosìo, Via Pietro Cossa, 42.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Car
, ducei, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crìst. Colombo, 13.
SIENA - Chiesa,: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto ogni Martedì
aUte ore 18.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Vìa S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa;: Palazzo’ Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Emilio Rivoire, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeRi, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa .Evangelica - Sig. V. Trobia.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA.
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107 Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Bongo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PeUice,
Via Arnaud, 31.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pel
■ lice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
PeUice - Direttore : Prof. A. Jalla.
"scuola LATINA - Pomaretto - Direttore :
Prof. ff. Maggiore (Torre PeUice).
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastone F. Grill.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Di»
rettrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeUice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor /. Cngny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perret.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO - Torre PeUioe - Direttricè :
Suor Ida Bert.
ISTITUTO GOULD - Via Serragli, 51, Firenze (33) - Direttore : Past. V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore P. A. Billour.
RIFUGIO PER INCURABILI - Luserna S. G.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via BerthoUet, 36, Torino - Direttore : Pastore A, Comba, Vìa Beaumont,
22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARI (annesse aUe Chiese):
Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino,
Palermo, Riesi, Rio Marina, SaUe, Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa ¿Iella Domenica.
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verità fondamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e
persone colte ...............................................
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Catéchisme Évangéliqne, edizione francese del precedente
La Bibbia nel gindizio di illustri italiani (A. JAHIGR)
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di Gesù - 444 pagine ............................................
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pagine, con numerose illustrazioni fuori testo e carta. geografica —
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SERIE APOLOGETICA.
Scienza e Fede (B. Celli)..................................
Perchè siamo cristiani (E. Rivoire)........................
L'Esistenza di Dio (T. Longo)..............................
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