1
Soixante-quatorzième année
3f A • » '
PRIX D'ABONNEMENT î
Italie et Colonies italienne» .
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- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT ^
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^(Torino) — pour 1’ A«^ . ^TOBRB wigrain, 1
Torre Petlice. î ^
."//fi
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Pour toutes les annoS^^ s’adresser au Bureau du journal.!', >
' Tous les changements d'adresse cotttept ,UNE I î' r—t*. rrw '%i|riil»r‘ìii~rt
cernent de l’année, a
O
Le numéro : dQ^çeiitjkiies .tj,
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louange, occupât vos pensées
"î»
Echo Biblique
iel.
Gamalel fut en son temips un homme
fconsiclérabîe. Pharisien, doctieur de la loi,
"estimé de tous, il' s’acquit et il a conservé
travers les siècles une* grande réputa^Ihion de sagesse. D’ordinaire en parlant
ÿ,de lui on dit «fe sage Garnaliél». El a
même i'alit école, et à toutes' tes époques
=' critique'/ .'=es disciples apparaissent comme
un oracle de Dieu même, répétant Ih con? dlusion de l’unique discours quii nous reste
de lui.
On spit: queUe fut l'occasion de ce dis• cours. I.es apôtres, traînés devant te
I sanhédnii, ont confiæsé hardiment leur
k foi. Les membres de cette assemblée’, fu-^rieux, veulent tes faire mourir. Gamaiïïel
1 ; s’oppose à ce sanguinaire dessein, dont
[ ^exécution n’aurait pas été sans pérE pour
le sanlicdrin lui-même.
Prenez garde, leur dit-il, à ce que vous
^ àEfez faire à l’égard de ces gens ». Il cite
L ensuite l’exempte de deux insurgés juifs :
licelui de Theudas, «qui fut tué, et tous
ceiLx (pii l’avaient suivi, mis en déroute
I et réduits à rien » ; et cd;ui dê Juda, « qui
I, périt aussi, et| tous ceux qui l’avaient
psuivi furent dispersés ». Enfin E conchit
^ en ces mots : « Et maintenant je vouis le
dis, ne vous occupez plus de ces hommes
^ et l'aiss8z-les aÜier. Si cette entreprise ou
'/■cette amvre vient des hommes, elle se
, .détruira ; mais si elle vient de Dieu,, vous
''ne pourrez la détruire. Ne courez pas te
risque d avoir combattu contre Dieu».
^ . vOiJià ce sape discours du sage Ga- nvdliel ,jue quelqu'un juge à propos de
, rappeLr en l’appliquant à certaines gens
.¡¡sQm ne sont pas des apôtres, et ne prétendent pas Itetre. Pour te coup, nous ne
sau, ions ni sympathiser avec le sentiment
I qm parait lavoir inspiré, ni souscrire a'ux
prme pcî, qu’il expose. Gamaliel est très
- prudent. La foule se prononce pour tes
I apôtres 1© sanhédrin, contre. Que faire ?
~ Piendre parti avec te peuple et se faire
* honnir par ses oolilêgues ? Se joindre à
i-ceux-ci et heurter la masse du peuple?
j. Ni lun ni Fautre. U ne se décidera ni
I pour ni i,ontre ; ainsi: il ne se compromete
J ira pas. oon attitude n’est pas héroïque,
mais (^empte de tout danger. Vous te
, .Oj-ez, li/s principes sont à Ha hauteur du
5 sentiment.
5 Sans doute, les entreprises contraires à
I Dieu périront, tandis que cellies qui sont
I de Lui triompheront. Mais Gamaliel ne
I; Fentend pas ainsi, d’après les exemples
I qu’il cite. Theudas et Juda ont échoué.
I Cela prouve, selon hii, que leur ¡œuvre
I n’était pas de Dieu. A ce compte, toutes
tes tentatives pour te bien de Thumanité,
l’affranchissement des peuptes, le salut
des hommes, toutes C€ss tentatives tant de
fois répétées et qui tant de fois ont
échoué, devront être tenues pour illêgâtimes, par cela seuil qu’elles ont échoué, et
nous devrions en renier tes héroïques auteurs ? En revanche, te sucoète serait te
mai^e qu’une œuvre esit de Dim!
N’en déplaise à GamaHeli et à ses modernes disciples, ni le stiocès ni te, dêfaitjei
n’ont jamais rien prouvé, E y a eu dtexécrablps causes qui ont réussi, ü y en a eu
de saintes qui ont été vaincues.
Quant à son 'conseil au sanhédrin : laisser faire et attendre Tissue, c’est le conseil d’un homme sans conviction et ssup
courage. Le principe sur tequd. il Fappuie
a un faux air de religion : si l’cBuvre est
des hommes, elle se détruira ; si elle est
de Dieu, vous ne pourrez te détruire. Mais
c’est un pur fatalisme ! Dieu ne fait rien
dans ce monde que par tes hommes. Il a
donné ■ charge aux siens de combattre te
mal et l’erreur. Si les siens négligent leur
devoir, le mal et l’erreur s’étahl'issent et
durent. De même il' a souvent .permis que
les méchants réussissent dans leurs cou-,
pables entreprises et détruisent des œuvres de Dieut abandonnées ou mal défendues par les fidèles.
Pour ce qui est du « risque d’avoir combattu contre Dieu » il vaut mieux le courir en travailant consciencieusement pour
sa ca/use, que l'éviter par une lâche atebension. •- L. P.
Petitesses B*utj ÿrand homme.
Dans VEchû des Vallées du 16 mars 1934
nous p-ubliicns un modeste arficlte sur
« Silvio Pellico et le Protestantisme », dans
lequel nous faisions remarquer que Fattitude du célèbre auteur de « Mes Prisons »
. vis-à-vis du Protestantisme ne différait
liullements de celle die nombre de ^i-disant
polémistes d’aujourd’hui : ü portait les
mêmes arguments, il marchait avec les
œillières comme eux, partant du présupposé que Protestantisme = Athéisme. Répétons cette citation, qui à elfe seule suffit à donner la mesu:re de te mentalité
de cet écrivain, qui en tant d’autres occasions donne au contraire preuve' d’une
’ haute intell'igence et d’une culture très
vaste (nous avoins étudié à fond tout Fœuvre de PeBico, et lu des müÙ&rs — c’est
te mot — de ses lettres); «...te Protes« tantisine, je te vois avec douleur, je ne
«démêl(0 rien en lui de ^J|u.taire aux
« âmes, je ne serais pas franc si je m’ef« forçais d’y trouver quelque chœe de
« louable » (Fauteur écrit en français). Il
n’est point défendu d’exprimer son étonnement en lisant; de ces choses, et ,nous
ne devons pas oublier que ces mots sont
tirés d’une lettre adressée à un protestant, lettre que tes jésuites de la Civiltà
CattoUm publièrent sans date en 1855, ne
désignant te destinataire que par N. N.
et te provenance (Turin). Silvio Petico
était un peu notre voisin, étant né à Saluées , (1789) et ayant séjourné quelïiue
temps de son enfance à Pignerol, et nous
pouvons inférer que ceti N. N. fut un
"Vaudois, vu fa tengu© en laquelte fa lettre est rédigée.
Après fa publication de Farticte de 1934,
déjà appuyé de plusieurs pièces démonstratives, nous avons trouvé d’autres pasfsages très instrudtiifs, qui documentent
l’opinion de l'ilustre patriote sur notre
foi. (tes notes ont « dormi » pendant longtemps, mais en les retrouvant ces temps-ci
et en les relisant, ili nous a semblé qu'il'
pourrait valoir ila peine de les offrir aux
lecteurs de l’EcUw.
Près d’un siècle s'est écoulé,, députe te
temps où PeUico écrivait ce que nous citons ici, et s’il est juste de remarquer
Qfue le ,sujet n’est plus d’actualité, on peut
d’au,tre part dire qu’en sortant du domaine de fa. polémique on entre dans celui de Thfetoire, ou à peu près.
Pendant plusieurs annê^ Süvio Pelico
fut secrétaire die la fameujsiei marqutelB
Giulia Faltetti di Barolo, une Colbert vendéenne qui avait épousé un Piémontate
et qui est très connue en Piémont à l’époque du Risorgimento à cause (fe nombreuses institutions de bienfaisance qu’effle
fonda et dirigea avec amour,:' sa vie fut
un véritable apostol'at,. Pellico écrivit une
intéressante biographie de cette noble dame, et dans ce livre nous trouvons quelque chose qui nous intéresse de tirés près.
Au chapitre ■ XXIV (pages '83-84 de la
2“ édition, Turin, 19J.4r), on lit lés lignes
suivantes, que nous traduisons à fa lettre :
« Les bons Catholiques du dicc^ de Pi« gnerol, et surtout l’évêque, voyaient de« puis tengtemps avec peine ime des con« séquences produites par le voisinage des
« Vaudois. Dans plusieurs pauvres parois« ses de ces montagnes i| n'y avait point
« d’école féminine, et assez souvent {tion
« di rado) les parents, quoique oathoRw
« ques, envoyaient tews jeunes fi®es aux
« voisines écoles protestantes, de sorte qu’il
« en résultait des erreurs dans la foi, de
«l’indifférence et souvent du scandale».
Que les Catholiques senfitesent le besoin
d’écoifes de leur confeslsion, c’étaiti plus
que légitime, mais la justification que
donne Peli'ico de còtte nécessité est tout
au moins captieuse ; quelque terme de W
prose du biographe est peu respectueu*
Il continue ; «Cela offrit Foccasdon àifa
«.iMarquisei ¡deJ Baajolb ïfa ¡faiirte en/ceS
« lieux une œuvre exceMiente »■ : el]IteÆournit à l’évêque de Pign erol les moy<^ pour
fonder et entretenir lée écolés .jm quesr
tion. Ce prélat était Mons.r Amrê Charvaz (1793-1870), bien connu pour ses études sur tes ongines et légi doctrines des
Vaudois et pour ses çjfnq volumes du
« Guide du Catéchumène vaudois » (Paris.
1840-50).
Ì La citation que voici, tirée d’une lettre
fadressée à te marquise, à te date de Gênes, 18 août 1845, démontre quelite commisération l’ex-,prteonnier du Spielberg
éprouvait pour ceux quii se permettaient
te luxe de professer une foi différente de
la sienne, et te protestante en particulier.
En relatant son-voyage vers fa Superba,
après avoir cité deux autres persdnnages
il ajoute (la letbr© est en français) : « No« tre troisième compagnon de voyage était
«te pl'us modeste et te ptes respectueux
« des jeunes voyageurs de commerce, type
« de franchise et d’honnêteté suissa II est
« de la Suisse Altemande., probablement,
« hélas !, protestant »,.
Le frère de SilVio PqlUco, François, appartenait à fa Compagnie de Jésus, et Fordre de Saint Ignace inspira «une vive
sympathie » à Fauteur des Prisom dès sa
jeunesse, bi(en qu'alors il ne fût « pas
dévot» (il avdfc été, avant sa réclusion,
mécréant et anticlérical au plus haut degré ; les souffrances du cachot l’avaient
converti, et cette sympathie doit être de
date un peu poStérieiwe)/ O cite
ouvrages sfur lesv jéBmtéSi"“9t e(^UdiaB8Ìt'’i‘
probablement Fhdstoire q|u'en a 'écrit(8 Jacl^V!, , ...
ques Créfcineau-Joliy.-''* Vers la iroitié du.
"N, " ^
fa
siècle passé ^ il y «fut de graves trqwWes ffii.
antialéricî^' et' *la pompa-^^/'
gnie fût'chijsséêfe''Rpyauiïïè a^
adeptes ((î^ iempora, o more^!). François
PeUico prit' alors te chemin de fa'Franoe, et
beaucoup de ses confrères ^pïjrewt delui
de fa ïïbre Amérique Siîvio ^e désofa na- i
tureltemient pour ces êvénenient», ■et «nr
écrivant à sa sœur Joséphine (envers qui^
a fiit un frère raodète^enlJr^jettmt avp^
aie une corra3|)ondancié'très assidr^, en ' "‘^1'" jf
fnançaia) ^l’intolérant littérâtour devait ^
presque malgré lui porter un à te
toiéra:^ protestante.^ « D’autres'''^ [jésui«tes] ."partent, égalieméril“ pour cette
« grande ^république des EJtat-Unis, où fa
« vraie tolérance règne. Ce gou've'memént,
« quoique protestant, honore et prot^e l'es
« Catholiques ». , La (lettre est datée dû
12 mars 1848 (moins, d’un hïoîs après no-^
tre émancipation!). ^ ^ j
Pour terminer, ^ous Dtraauirons quelques lignes^ d’'une;,/fettre Siüvio Pei-^
lico adressait te 7. janvier,^1853 au Marquis Alessandro DelJa Roi^ære (lSlS-1864).
On y retrouve Véquatfen Prpteshanti^e 4
Athéisme,
qu’une personne instruite , (et très ;ins-, ^
truite) pût écrire en bonne foi (?) uner
bourde de ce calibre : « E faut fémar« quer que les protestants et tes incré« dules sont ceux qui .ont tâché de rê-|
« pandre le mépris die fa fangue latine,
« -voul'ant faire tomber discrédit, au« tant que possible, tout /ce qui se rat-^j,
«tache (si emeatem) à l’Eglise Romaine..
« Toutefois,, les plus respectables d’entre
«les Protestants mêmes Fêtudient encore
« dans les. meâlteures familles privées, «ft
«d’autant plus dans lies famiUles princiè« res ». Sans vouloir porter atteinte par
ce que nous disoils à la renommée du
martyr saluçais, c’est bien là une mesquinerie. On peut être un grand homme
et brûler fa «logique» (donnons-lui ce
nom). Au temps de Siîvio PeUico te plus
grands latinistes et philologues étaient les
AlémandiS : en majorité — doiic — des
Prot.esta.hts. Un littérateur était bien tenu
d'en être au courant C’est dans le culte que
te Protestants ont ostracisé Fusage du latin, comme n’étant plus cette langue comprise de fa plupart des fidèlea et nulltement dans te but de fa faire ‘tomber en
discrédit : pourquoi Peflico devait-il généraliser ?
Ces brit)es pljus ou moins littéraires
cm
h
."i» ' 7^
n'ont pas étjSK^cherchée avec fa lanterne
de Diogène ¿ au cours de Fétude de Fécri
vain, nous les avons rencontrées,, et nous
nous sommes donné la peine d'en prendre note. La grandeur du penseur piémontais, quoiqu’elle ait été exagérée par
plusieurs, demeure ce qu'elte est, mais Fauteur des Doveri degli uomini nous révèle
une forte myopie sur le terrain'religieux.
Abmt irduria verbo ; chez tous tes grands
hommes on peut découvrir des petitesse.
enim. t.
Si l'art du philosophe est, de diriger
î’opmon, l’art de l’ambitieuæ est de la
sîdvre et de se mettre dans le courant.
Camille DESMOULtNiS.
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" L’Echo des Vallées - Vends®«® 18 Mars 1938-XVI
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SetUinaDa di Rinnazia.
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Chiesa di Roma, Via Quattro
Novembre (2” vers.)
Laurino Rosina, Siracusa
Chiesa di Napoli”
.'¿'f* ^ » Bobbio PeMice
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Sampierdarena
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Firenze, Via dei Sar
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5Marina
Torino (Í” yers.)
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^ d«l^ CapitaBO^^laT. EMANUELE RiYOIRO ;
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<7 Ctéanthe et' Ugo ' Rivoiro-Péiteffríni ;•
. '‘•tS'.'iV't.-.,. ■ ' i_,. \ - ■ ■■'■"'^‘ •
% , ivPro Collegio , L. lOOOO,—
iVj' -..Pro EmeritiazàiHje
■■ ■ -- - vA, ■ y V '-H..« .
» 10000,
ri».
VÀDDOISE
■JAk
'1
ANGR0GNK famiïte de notre frère
Daniel Long â été bénie par la naissance
de deux jumiauxi ^cmoo Omdo et Sergio
Lama, nés à l’,Arcia, s le 10 courant. Que
Dieu bénisse parfiüelùfept ces petites créa
_.iif * J'-'
tures *et qu’eîl'ee Soieht la joie ,de leurs
parents.
4?.
R. N.
BALE-ZURICH, tés deux > îfeli^ de
langue italienne à Bâle et à Zurich ont
eu, cette''^ann^„'3ü dipianche! qui précède
à celui qui sujÜi'la date historique du 17 février, la cbàtice ét 'la joie d’avoir parmi
èies notre^Modérat€ttr, .M. le prof. Comba.
A Bâlet'‘d’abord le*13 févr»^, o\ il présida le cuHre daûs notre ehapeBe de SaintNQd&is au Mûnster/L'auditnire très nombreux écouta son édifiant message d'exhortation et d’encouragement à ïa foi chrétienne avec une attention soutenue, un
intérêt visibile pour .l’histoire du Peuple
Vaudois, dcmt l’orateur traça d’émouvants
épisodes. Dans utle séance du lundi, où se
retrouvèrent îes membres de notre C(>
mité, le président du Kirchienrat de Bâle
M. îe doct. A. Koechlin, exprima au Modérateur le grand plaisir que leur ava|it procuré cette rencontre et lès souhaits tr^
fraternels pour l’œuvre de l’Eglise Vaudoise.
Non moins chaleureux fut l’accueil à
Zurich. Les journées chargées de visites
et d’activité, s’écoulèrent trop vite», mais
elles restent cependant agréabtement gravées dans notre souvenir. Pour ne souligner que lès traits les plus saillants, nous
rappellerons en passant l'intime, fort bien
réussi colloque pastoral, organisé par le
pasteur M. A. Bouvier, Fentrevue si cordiale, préparée par notre ami, te pasteur
Fueter avec te président du Kirchenrat de
Zurich, doct. J. R Hauri, et enfin la beile
journée commémorative du 20 février, où
notre Modérateur, en présidant te beau
culte du matin, au Bethaus, et encore
dans son discours à notite soirée familiale,
nous fit des récits vivants ^^toire vaudoise et die l’acftivité religiâuae de nos
Eglises en Italie.
Nous mous réjouissons avec M. le prof.
Comba pour te véritable succès de sa visite en Suisse; aussi, au noqi de notre
Comité des deux Communautés italiennes, nous tenons à lui renouveler ici l'expression de notre sincère reconnaissance.
a. f. .
FLORENCE. 1. Une première manifestation du XVII février à Florence a été
la soirée familîale offerte, le mardi 15,
par PUnion Vaudoise de PEgliæ de Via
Manzoni, consistant en conversations fraterneltes, thé, chants patriotiques vaudois.
C’est M. te prof. Silvio Pons qui tient
f la présidence et qui annonce tes diiîérentis ÿ
numéros du programme, dont plùsieurs
, sont dus à sa plume : des poésies lyriques '
sur Phjstoire vaudoise et sur tes Vallées :
i‘te martyre de Gioffredo Varaglia et lesv
martyrs de iPAlbergian --^3», NoWa Leyczon, la ghieisa d’Ia Tana, etc. — On a en
i.t tendu ensuite plusieurs chœurs à quatre
'* voix, d^oc à deux v^ et d’autres çhiuités par l’assemblé#'entière ; «Salve, o
inontli d’Israél » et te Serment de Sibaoud.
Après la partie essentieîiement religieuse, îd.le pda Ribetti, accompagnée '
à l’harmoniun¿"'par sa sœur. M.lte Lydie,
a chanté afeirahleiment doux romances
de la « Sonnambul'a », de V. BeHini. —
Mimut allait sonner quand la soirée fut
cil'of^ et chacun reprit le chemin de son
liQ^is,
Nous savons que la congrégation de Via
dei Serragli tient "une fois par mois des
soirées de ce genre pour que tes membres
de l’Eglise puissent fraterniser. On ne
peut que louer ces différents efforts qui
contribuent à l’édification des croyants.
2. La commémoration vaudoise du XVII
a eu lieu le dimanche soir, 20 février,
dans le temple de Via Serragli. M. te pasteur Sommani, qui devait prononcer te
discours d’occasion et diriger tes chœurs
qu’il avait lui-même préparés, ayant dû
payer son tribut à la grippe, n’a pas pu
être présent. C’est donc ,1e pasteur M. Tuh
lio Vinay qui a pris sa place ; et il le fit
à la satisfaction générale en décrivant
d’une manière saisissante la fuite des Vau'■dois du. Pragela à travers lies hautes montag,nies qui séparent la valée du haut Val
Qùson du vallon de la Ballsillé, léurs souffrances et la mort de faim et de froid d’un
grand nombre d’entr’eux, surtout des vieillards, des femmes ét de cinquante à quatre-vingts enfants en bais âge sur le plateau de FAlbeigian, à pr^ de 3000 mètres d’altitude, la nuit de Noël de l’an 1400.
Au cours de la réunion, on chanta le
cantique de te. Réformation : « Forte
Rocca è il nostro Dio », — te dernier coupfet du psaume XXVIII,, nuis' eh musique par M. Sommani, — te cantique N. 256
de r«lnnario»: «Son lungi, o Dio, quei
giorni di funesta memoria», et enfin —
debout — te Serment de Sibaoud. M.he
Sel'ma Longo tenait l’harmonium et M. le
prof. Manlio Gay dirigea admirablement
les chœurs.
3. Plnfin, pour être complet autant que
possible, je dirai que, dans ses locaux de
Via dei Benci, l’A. C. D. G. a dorme, le
soir du « XVII », et répété te dimanche
20 février, une représentation sacrée, en
récitant un drame écrit par M. Giorgio
Spini sur «lés Réfugiés italiens à Genève au temps de Calyin » — te Marquis
Caracciolo, M. Sismondi et un jeune acolyte qui se préparait pour te ministère et
qui va .laisser sa fiancée pour se rendre
auprès des colons vaudois de Calabre, où
il subira avec eux les plus atroces persécutions et d’où il reviendra plùs tard
presqüe aveugle à la suite des souffrances
qu’il aura endurées avec nos ancêtres.
7%.
GENEÏVE. Le dimanche 20 février, la
Société de Secours Mutuels des Vaudois
du Piémont conviait, comme de coutume,
te Cc^nîe Vaudoise de Genève à oâébrer
l’anniversaire de VEnumdpatian. Une
soixantaine de personnes répondirent à
cet appèL Plusieurs Vaudoises avaient eu
l’heureuse idée de revêtir notre gracieux
coisbume.
Un banquet copieux et succulent fut
servi au Restaurant de l’Univers, tenu
par une aimable Vaudoise, M.me Perruchoiud-Gay.
Au dessert, M. Emile Pasquet, chargé
de la présidence de la partie ofîiciéBie et
récréative, salua les nombreux assistants
et souligna la présence de quelques amis,
en particulier de M. Peterson, im Suédoi.'?
établi en Suisse; fl! lut quelques raessftr
ges d’amis absente, comme M. GeisendorfDee Gouttes, ou des Vaudois d’autres colonies, comme M. le pasteur Rivoir à Lugano et M. D. Rivoire, président de la So
ciété'des Vaudois de Marseille. Une ovation' fut faite au doyen de. l’assistance,
M. Albert Avondet, et ûne pensée émue
adressée à deux memibnes acttueltemieniti
aux Vallées, MM. Michel Chau'vet et Jacques Pasquet, ce dernier, doyen de lia Société.
Après avoir remercié la Commission d’or^ganisation d'avoir admirabtement préparé
cette manifestation, M. Pasquet donne la
parole au toujours vailitent et si dévoué
président de la Société et chef réel de
la Colbnie, M. EmMe Benech. Ce. dernier,
en un magistral discours, rappelte et commente les événements qui mai;quèrent l'époque de l’Emancipation. Il fait ressortir que, par son geste magnanime et clairvoyant, te roi Charles-Albert a mérité lia
reconnaissance des Vaudois. M. Benech
évoque ensuite divers épisodes de notre
histoire et signale qu’il y a exactement
30(0 ans, en 1638, qu’un Vaudois, te modérateur et historien Léger, alors étudiant
à Genève, sauva au péril de sa vie, le
futur roi de Suède, Charles, qui se noyait
dans 1e tec.
U termine son exposé par un vibrant
appel à tous les Vaudois, afin qu’ils conservent précieusement les traditions vénérables et fortes que tout ressortissant
des Vallées porte en lui, et que surtout,
iis cultivent et manifestent te foi ardente
qui aniimait nos ancêtres et leur permit
d'être dignes dé la bqD'e devise : « Lux
lucet in tenebris». Ce beau discours fut
chaleureusement applaudi et l’assistance
entonna avec émotion « Le Retour de
l'exil ».,
On eut ensuite 1e plaisir d’entlendre
M. Peterson, qui fit part de l’intérêt et de
l’adiniration provoqués en lui par notre
histoire ; fl nous invite en terminant, en
sa qualité de représentant d’un peuple essentiieltement protestant à rester attaché
à l’Evangile du Christ, pour la cause duqud fl rappelle qu’un roi de Suède, Gustavs-Adolphe, lutta héroïquement.
Quelques anciens, MM. Albert Avondet,
Jean Bertin, Louis Gay, nous entretiennent avec humour et une pointe d’émo^ tion, de Ifeurs souvenirs, et M. Ami, Gay
lit quelques pages émouvantes de notre
histoire.
Ce furent ensuite des productions variées : récitations et chants des demoiselles Gönnet et Gris, de la mignonne petite
Rivoire, de M.me Lauper, de MM. Syracuse et Cafagne et du « quintette » mixte
de la famille Pasquet.
La fête se prolongea ainsi tout l’aprèsmidi dans une ambiance de bonne, saine
et franche gaîté, où résonnaient par-ci
par-là tes accents de nos dialectes, évocateurs du Pays tointain. L’on se sépara à
regret, non sans s’être donné rendez-vous
au « XV août » et en souhaitant de célébrer ensemble. Dieu voulant, le centenaire de l'Emancipation.
LA TOUR. Dimanche prochain, le culte
de 10 h. 30, au Tempte Neuf, sera présidé
par M iîobert Coïsson, missionnaire. Coi'lècte à Fissue du service, ix>ur tes Missions.
-k Dimanche prochain, à 3ainbe-Margn-orite, à 20 heures, M. Auguste ArmandHugon, président de la Société « La BaJziglia », fera une conférence sur lé sujet
suivant : « Les Vaudois à travers le
monde». M. Hugon parlera en italien.
**k
M.-tne LOUISA WEITZECKER.
Le 8 mars dernier, au déclin du jour,
M.me Weitzecker a été rappelée par te
Ma51|re. Ce(h derniers temps on voyait
qu’elle déclinait l’apidenlent ; les souffrances se firent plùs aiguës ; mais la volbnté
de tenir vaillllamment jusqu'au bout et
surtout le secours de Dieu lui permirent
d'être fidêlè dans cette dernière épreuve
comme elle l’avait été dans lès autres —
car eSe en connut plùs d’une durant sa
longue carrière.
Née à Torre Peflice te 19 septembre
1846, flilè du pasteur Barthélemy Malan,
ele allait se préparant dans te foyer pas
.toral et dans te milieu qu’elte fréquen-,
tait à sa future mission que Dieu lui préparait et qu’n lui confierait un jour. En'
effet devenant, le 25 mai 1869, la fem'
me du pasteur M. Jacques Weitzecker^^
elle ne fit que continuer, mais d’une façon plus complète, plus intense et conti
nue, l’apostbtet chrétien dans un cerde
plùs étendu.
Compagne dévouée de son époux et servante consacrée du Divin Maître, etllè fut
une collaboratrice persévérante,, sage et
efficace, bien douée pour remplir les mul-''
tiplès devoirs de sa charge dans tes divers champs où dite dut exercer-son activité : à Rome, à Pise, à La Tour, à
Nice, en Afrique comme missionnaire, au
Pomaret. Partout elle laisse des traces bénies par son tact, sa bonté, sa prudence,
son zèle.
M. Weitzecker était en retraite quand
il quitta ce monde et M.me Weitzecker
devait vivre encore vingt-sept ans. Son
activité se déploya en faveur des œuvres
d’église de la paroi.sse de La Tour et des
œuvres (de bienfaisance exltraaeclésiastiques. Le travail qui avait été son œuvre durant son ministère se poursuivait
ainsi avec te même zèle, la même foi. Et
quand l’âge et te maladie l’obligèrent de
renoncer à la vie acti-ve au dehors, ele I
continua à s’intéresser à tout ce qui* avait
été .jusqu'alors le but de sa vie ; 1e bien I;
de la communauté, de l’églîse, l’avancement du royaume de Dieu.
Elle a bien vécu sa journée terrestre,
aussi c’est avec joie que nous pensons à
son repos céleste, ce repos promis à tou.s
ceux qui sont fidèles jusqu’à la mort.
X.
LONDRES. Club Vaudois. Le 20 février,
la réunion du Club “Vaudois eut lieu dans
la sallé de l’église française de Bays’water ; eMte fut très nombreuse, car presque^'
tous tes membres étaient présents et im
bon nombre d’amis s’étaient unis à nous,
pour célébrer la fête du XVII février et
entendre le pasteur M. Deodato.
Malheureusement M. Jean Lageard n’était pas présent, ayant F« influenza », et
M.me Sturge Moore non plas, ayant dû
se rendre à Paras auprès de sa sœur M.Hte
Appia, gravement malade.' Nous leur envoyons nos vœux pour une prompte guérison.
M.me Deodato et la jeune Hélène Bertin étaient en costume des Vallées, qui
leur aiait très bien. Après le thé, on fit
une tombola et on vendit plusieurs cartes du tableau vaudois que tout te niotide
trouva très jolies. Je tiens ici à remercier très spécialement M.me Lauge et
M.me Diamont, qui ont voulu fournir tout
te thé et les fleurs pour le Club, afin qu’on
n’ait pas de frais. Ceci a permis d’augmenter considérablement la collecte, que
nous donnerons, comme les années précédentes, à M. Deodato, pour notre chère
Eglise. Merci aussi à M.me Lageard, qui
avait apporté deux très l)ons gâteaux.
Tout le monde se rendit ensuite dans
te temple où, avant î’alocution de M. Deodato, Hélène et Albert Bertin récitièrent
une belle poésie italienne.
Plusieurs personnes restèrent après la
séance du. CMb, pour entendre encore
une fois M. Deodato-, qui nous fit, au
culte du soir, un bon sermon sur la foi.
Nous le remercions, et nous avons été très
heureux de l’âvoir au milieu de nous, ainsi
que Madame, dans cette occasion.
*
★
Je désire aussi faire part, de la triste
nouvelle du décès de M-fla CafoLine Schweizer, qui eut lieu il y a quddiues joura
Bde était à l’égïse dimanche matin, et
elle fut trouvée morte dans sa chambre
à coucher te mercredi matin. Comme elle
a été la directrice du Home des Institutrices **^pendant de longues années, plusieurs jeun^ filles des VâBées, qui sont
venues en Angteterre^ l’ont connue.
Auce h. Revel.
3
NEW-YORK. Notre oélébratioa du
XVII, Vapr^-midi du dimaaiche 20 février,
a attiré une très belU© assemblée ; 180-1^
personnes. / î ,
Le discours de circonstance/historiqueexhortatif, a été dit par le Pasteur (texte ■:
« Vous conserverez le . souvenir de ce jour
■et vous le célébrerez par une fête à Thmneur de l’Etêmei» r^Ex. 3^1, 14); mais
une allocrution bien appropriée a été aussi
proncnoéa,'^ vers-la fin du programme, par
le doct. Maynard, pasteur de ÏEgilise épiscopale française. Le pasteur Buffa, de l'’E"
gffise baptiste, s’est Minitê à faire la lecture de la Bible, se réservant de nous apporter son message un peu plus tard, à
l’heure du-banquet.
Quelques poésies,, relatant des épisodes
<i’histoire vaudoise, ont été récitées par
-des élèves de notre Ecole du dimanche.
En fait de musdque instrumentale,:
trois belles pièces au piano — une par
notre pianiste, M.Ile Yvonne Zecca, et les
deux autres par nos très jeunes demoiselles, Irène Catst,elli et Litian Bertin,
qui promettent beaucoup et qui,^dês maintenant,, délectent leur monde.
Iæ chant non plus n’a pas fait défaut :
quatre chœm's patriotiques, exécutés avec,
beaucoup d’ensemble (nous a-t-on dît de
différents côtes) par une vingtaine de
bonnes voix ; et trois sdos par un ami de
notre œuvre, le ténor M. Jean BarlOz, qui
s’est superbement àcqiuitté de sa tâche,
augmentant ainsi la grosse dette de raconîiai.-ssance que .nous avions déjà envers lui.
— Au dîner, quj eut lieu, tôt après,
au, « Caruso » : 93 convives ; au nombre,^
desquels, le pasteur Buffa, le pasteur et
Madame Hugon, Iq pharmacien Barbiéri
et autres notabilités tellies que M. et
M.me Annibali-Decker, de Forest Hi&,
L. J.
A l'heure des speches, le pasteur Hugon a parlé de l’esprit missionnaire duquel doit se montrer animé tout bon Vaudons ; le pasteur Buffa a exhorté à la fidélité en tout temps, en tout lieu ; le président de Ta fête, M.'tMÉïo, a 'ÏÏit’îia jdie"
Immense qu’il' éprouverait de voir de jeunes membres de son troupeau embrasser
le ministère chrétien,; Humbert Revel a
exprimé son oontsentemcint pour /a façon
•dont notre XVII avait été célébré, ce qui
le laissait bien espéreir pour une toigours
plus grande union des Vaudois de NewYork-; le .jeune René Durand, s’adres.sant à 1a jeunesse, a, entre autres, attiré son attention sur notre Société Chorale, , dont il est Je président ; l’anciein
Pierre L. Rcetan a formé le vœu que,
quoique appartenant tous à te. classe ouvrière, nous devenions des aristocrates,
une race choisie, comment oela ? par notre détachement du monde et notre dléTouement au service du Miaître; son collègue, l’ancien Henri Ghigo, touchant la
même note, a accentué l’idée qu'être Vaudois ce n’est pas simplement venir des
Vallées Vaudoises, mais c’est appartenir
'& i’Eçflise Vaudoise, c'est en être membre, membre convaincu, actif et capable
de sacrifices ; et -Orifl', revéfliü,
mais rien que pour un séjour de quelques mois à New-York, depuis sa sympathique résidence de Rio-Croz, au pied
du Vandalin, — Etienne Grü, un des fondateurs de notre congr^ation et un. de
ses plus valides soutiens pendant nombre
d'années, que nous a-t-1 dit? H nous a
.dit qu’il se sentait ahsoluiment at home
au milieu .de nous, qu’il était ému (et
que sa compagne ne l'était pas moins) de
Se voir de nouveau au banquet du XVII
à New-York ; qu’il se réjouissait de constater que l’œuvre en général —f maJigré
l^’inévitahie assimitetion, p>ar rAiaériquip, /
de nos éléments émigrés se maintient
et mêmé qu’ele donne plus d’un signe *’
de progrès ; qu’enfln il souhaitait poîiT
^!te et pour nous tous les meilleures bêi»édict!ions d’En-Haut.
Une fois de plus, l'Upion Vaudoise de
MarseiUia a eu une pensêei pour noua
grâce à son viceipréBiHenI; M. Henri Peyran, qui a heaxuxmp d'amis'à New-York.
'f
L*Echo des Vallées ■ Ven^édi 18 Mars 1938-XVI
3
4
A : ■■■r" ■ ,
Son affectueux message fut lu et vivement
apprécié. '
Plusieurs chants des « Cento Canti » et
"d’autres Recueils clôturèrent cette deuxiè'me partie de notre célébration du XVII
février. P. G.
POMARET. Dimanche dernier, nous
avons eu te privilège d’avoir au milieu de nous M. Jean Rostagno, professeur de théologie en retraite, qui a présidé le culte du matin. Nous sommes sûrs
que les nombreux assistants s’en saut retournés chez eux grandement édifiés par
ÎTexceillent message que le prof. Rostagno
nous a délivré, ce dont nous le remercions
vivement en lui disant « au revoir ».
Après le culte, les membres élècteurs
ont procédé à rêiieetian de l'ancien poux
te quartier des ‘Cerisiers en la personne
de M. Ferdinand Ribet,, des Faures, élu
à l’unanimité des voix (59). En félicitant ce nouveau collaborateur, nous
formulons tes meileurs souhaits pour
te travail qu’ü sera appelé à faire dans
te quartier qui lui est confié.
SAINT-GERMAIN. Samedi, 12 courant,
a été célébré le mariage d'Oresie Ribet,
d’Envers Pinache,. et à’Elise Bcdnias, des
Mondons. «L’Etemel béntit lia demeuré
des justes» (Prov. III, 33). Aux époux
qui vont s’établir à Saint-Second, nous
souhaitons que te bénédiction de Dieu repose isur leur demeure I
★ Dimanch-e, 13 courant, le Saint-Baptême a été admi,mstré à Ezio at Ivette
Comba de Jean et de Clelia Bounous, des
Berts. Que Dieu veuille conduire ces petits enfants dans te sentier de l!a foi et
de te prospérité !
★ Nous l'emercions l’évangéliste en retraite M. Gustave Bert, qui a présidé quelques réunions et donné à la jeunesse deux
conférences avec projections lumineuses.
★ Dimanche prochain, à 15 heures,'
aura lieu dans te Salte des Activités, une
grande Rencontre de toute la jeumsse
de tous les quartiers de la paroisse. M. Ro
] per quelques nouvelles ^ Valdese, petit
^ ooin dans ce vaste pays qui tient ©ncore
* toujours un peu do son cachet vaudois,
quoique Monsieur Le Temps travaille sous
* main à 1© faire disparaître; mais espérons qu’il doive encore travailer ass^
longtemps. La vie ici panni nos Vaud^
; se passe, comme d’hâhitudie, avec ihtein: aité. Des activités de tout genre, sëmMent
i se développer l’une après l'autre; au
I cours de cette année nous espérons‘"vcnr
; s'élever deux ou trois édifices’ pulÂs
* dans notre petite viEè et nous fôlScitons
les promoteurs.
Nous devons toujours enregistrer des
pertes dans nos rangs : le 9 février, uni
! de nos doyenis nous a laissés pour te Pap/trie céleste : Jacques Meytre, originaire
de Salse ; avec sa iôtdalité il avait vite gagné l’ertime de tous ceux avec iqüî fl venait
en contact,; il travaillait sa petite ferme
comme un jardia —• Au commencement
de février dernier,'^*c’est encore un jeune
homme à te fleur cte' ffigUi. qui nous a quit’ ^tés à la suite d’uu jujcidept t\ François Blefour fils de François «t pÂÎt-fi'lb de M. Jean
Refour, originaire de Faët. Aux famües
•'^affligées, toute notre sympathie chrétienne.
Votre dévoué J. H. Pascal.
i»®'',
La
fl'
i
i Le temps superbe et lie zèle unioniste
ont amené, l’aprôs-midi de dimanche
6 mars, au Clos de Rioteret, 300 jeunes
5«, gens pour le « Convegno» d’hiver, organiisé par le Comité de Groupe de te Fe’ deraekme Giovanüe Valdese.
Nous en donnons un compte-rendu détaillé et exact. Nous pensons que ces manifestations de jeuneeise et de foi jouent
un rôle très important dans te vie de
nos paroisses, surtout de ceile de te hante
' montagne.
C’est te pasteur du Perrier qui préside,
M. Ermanno Rostan se trouvant en Ecosse.
r___' .S4. T- ' ■ * • -i î, Après Phivocation, un chant et une lec'
berî! msbet iera a notre Lmon. «»e--vMate 7 .^
offioiele au nom du Comité de te F. G. V.
Le Pasteur d’Angrogne présidera aussi
les cultes du matin et du soir.
SAINT-JÈAN. La fête du XVII février
a été célébrée avec te joie habitudie. Le
matin, cortège des enfants, le culte au
temple suivi d'un programme offert par
les élèves de nœ écoles, soigneusement
préparés par nos institutrices ©t instituteur, A midi, l’agape fratemele, très
bien.™ appréciée. Nous remercions vivement une fois encore M. F. Marauda et
ses collaborateurs MM. A. Revd, ancien,
et H. Rostan, ainsi que les aimables demoiseles qui se sont prêtées pour te sct*vice. Au de_ssert, on entend les messages
de MM. te comm. E. Ayassot, tes pasteurs
L. Bivoire, B. Gardiol et E. Revel et quelques mots fort applaudis du diacre M. G.
Gostebei professeur. M. Ad, Coïsson entonne et dirige Iles chœurs vaudods, et l’on
se sépare. Le soir, on se rettrouv© dans
te SaUe Albarin pour entendre une comédie -et une farce jouées par nos Unionistes, et tes chants exécutés par te Chorale, Dehors, sur l'a colline, les feux de
joie rappdîent les sentiments de tous^
★ L© 28 février a été béni tei mariage
d’Etiemàle Chauvie, brigadier des RR. CC., ''^'
et Aline Bourm, des Malanots. Qu© Dieu
bénisse ces chers époux.
★ Le 23 février, a eu heu l’ensevélissement de notre vénéré frère M. Henri
Pamrin, âè^àé à Saint-Marc, à l’âge d©
73 ans. Notre sympathie émue à te sœur
et aux parents en deuil,
★ Au Refuge Roi Charles-Albert, est
décédée, le 4 janvier, M.me Adèle MàUm
veuve Chcanbeaud, à l’âge de 90 ans,- originaire de La Touu et le 24 janyier
M. Pierre. Genre, à l’âge de 80 ans, origir|aire de Eodoret. Aux familles en deui,
notre sympathié émue.
i
VALDESE. Cher Echo, Tu nous portes
toutes les' semaines des nouveîes de nos
chères Vallées ©t c’est avec pteisir <ïue
'lions te recevons; pennets-mni de te don
ture biblique, M. le doct. Oreste Peyronel
introduit te sujet des études et des discussions : « La Solidarité Chrétienne ».
Son fondement, dit-il, c’est la loi : « Aime tön prochain comme tod-même». L'amour pour te prochain a sa source dîuns
î’amour pour Dieu. Nous devons tous nous
aimer parce que nous sommes tous fils du
même Père céleste. C’est difficille de toujours aimer notre prochain, surtout quand
il est notre ennemi ; c’est même impossible pour l’homme naturel' assujetti au
péché. Cela devient possîblé avec l'inspiration, l'aide et te force de Christ.
L’amour pour le prochain ne consiste
pas seufempit dans l'abstention de toute
offense contre les frères, mais dans l'action bonne pcœitive. Et oe que nous devons aimer dans te prochain c’est surtout
son âme. C’est pour sauver nos âmes que
Jésus a donné sa vie pour nous ; de la
même manière .nous devons consacrer ip-/
tre vie au vrai bien eit au sallut de notÿe
prochain.
La pardfe est ensuite à M. Guido^Maithieu, pasteur au Pomaret. C’est fe FonwMe qui constitue te raifleu où la solidarité chrétieniie doit tout d’abord se manifester. Les membres d’une même famille
sont unis entre eux par'des liens de imng,
d’intérêt, de traditions et d’habitudes communes. En réalité bous voyons des fils
qui quittent 1a fOyer et oublient leurs
parents, des familes divisées par des questions d’intlérêt... Dieu qui connaît la faiblesse humaine a pourtant dcomé de sérieux avertissements aux fils, aux parents,
aux maris, aux femmes, par la hofwdie des
prophètes et des Apôitres.
L’affection mutuelle est la seule et vraie
base de lia familite chrétienne. Si eHè vient
à manquer, tout l'édifice s'écroule. Etcettfe
affection est fondée sur Ifamour de tous
les membres de la meme f amále pour Jésus. La BiWie, dans tes exemplèe de Ruth
qui aime profondémrait sa belle-mère, et
de Lazare, Marthe et Marie qui forment
im foyer que Jésus affecti<ainie, nous mon
tre quels sont les sentiments qui'doivenit
régner dans toute famille vaudoise.
. Ete élargissant te milieu où. la solidarité
chrétienne se manifeste nous venons à
VEgUse. M. Micol, pasteur à Rodotet»
nous dit queHes sont tes conditions pour
réaliser l’entente frateméllle ‘t nourrir
dans notre cœur plus de générosité envers Ile prochain et un* véritabtei esprit:
je pardon, être plus fidèle à notre vocation de disciples de. Christ, chercher de
mieux nous connaître et mieux nous comprendre en favorisant les rencontres entre, frères en la foi, cultiver l’esprit de
prière ©t d’intercession mutuellte.
M. Paul Marauda, pasteur si^ragant à
Pramol, nous montre comment, m point
de vue social, la soUdanité se manifeste
dans te mal et dans .te biài. Chacun dlà
nous porte sa contribution au péché du
monde pense que te miai' vient touijours des autres ©t jamais de ,nous-mê>mies. Nous avons trop de confiance en notre propre justice et nous oublions qUe
par nos pensées, nos conseils, nos paroles,
notre exempte, notre conduite nous augmentons le poids du' péché de te société
humaine et nous portons atteinte au bonheur et au salut du prochain.
Nous devons être le sel de te terre et
exercer dans notre milieu une action bienfaisante.
Le dernier orateur, M. Robert Nisbet,
pasteur à Angrt^ne, nous parte de te solidarité dans la soufframe. La Bible ne
donne point de réponse au, problème d©
la souffrance. Et si tout était expliqué,
serionsmouB, plus heureux pour cote.? Lachose la plus importante est de savoir
comment vaincre la souffrance et comment en sortir.
Dieu nous a envoyé son fils -miique, qui
a pris sur nous nos inflrtnités. Nous avons
donc te' certitude que Dieu ne nous oublie pas et ne nous abandonne pas dans
l'épreuve. Jésus a été solidaire avec nous
dans la souffrance. Nous aussi nous devons l’être avec te prochain, apprendre
à pleurer avec ceux qui pteurent, à sympathiser avec ceux qui sont dans l’affUîction.
Mais te sympathie ne suffit pas, il' faut
agir, faire comme le bon Samaritain, soi^
gner tes, malades et les aider à supporter
l’épreuve. Les Enlisés chrétiennes ont
fondé des institutions où la sympathie et
Faction bonne se manifestenlt pratii
ment. Les Diaconesses y accomplissent
œuvre admirable.
N'y ^t-il pas dans cette assemblée
ou trois jeunes filles qui veulent oaits
crer teur vie à soulager les malades ^
'k
•k ★
CeS études si nourries et vivantes, entrecoupées par des chants enlevés av«
force et enthousiasme, furent suivies par
un échangé d’idées très utile. M. te doct
Ribet insiste sur ,l’esprit de compréh.-osion entre parents et enfants. M. Jq'Avel
pense que te famille doit être s*4daire
dans te bien et non pas dans l-'niiali Si
un père chicane son voisin jtmr cause
d’intérêt, lès autres membref/fl© la famflte
ne sont pas obligés de le <suivre, évitant
ainsi d© perpétuer des ààines néfastes.
M. Peyrond met Faecent sur la nécessité de s’aimer ©t d'aller d’accord entre
voisins. Nous devons tous être des faiseurs de paix «t de joie, hors et dans la
famîlte. Il y a des jeunes très serviables
et genbite avéc lès amis qui sont impossi)hltes, grossiers et arrogants chez eux. C'est
d'abord dans la maison qu’il faut appKquer la solidarité chrétienne^
M. Purpura remarque que les Vaudois
des Vallées ne sentent pas assez te besoin de témoigner de leur foi. M. Miod
répond que nos jeunes gens sont phis réservés que les Méridionaux, mais qui, an
besoin, ils savent étire courageaux.
★
★ ★
Les 3^ Jeunes gens présents ont suivi
tes étudi9'‘et les discussions avec un inté
rêt bien visible. Dieu fera (xafainement
germer la bonne semence de Famour frah
temdl, qui-a été jetée avec abondance dans
les cœurs. **=
L'heure du thé et de la séparation iq>proch©. Le Président It les messages de
ceux qui utent pas pü être présents ail
«Convegno».
C’est d’abord une lettre du Modérateur^
le prof. Emesto Comha. Nous ©n donnons
les passages les plus importants :
« Desidero inviare un cordialissime •
saluto a tutti i convenuti, col fervido
augurio che it befiissimo argomento
proposto allo studio del Convegno « te.
soidarietà cristiana » sia di buon auspicio per ite riuscita deia fo(rmaJ
zionè di queM'uhico organismo giovani così ardentemente desidierat» da
moltS. Voglia fl Signome ispirare e
4
' " ' ' ' L’Ech'O des V^jé¡e8 - Í8;-]^ 1938-XVI
Jí'í
V ^ '%
TO rt ^
< V
^ benedire gli isforzi che faijno a tal
’i fine gli iiomini di buona volbntà, ri
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í' . muQviendo gh óstacdi e guidando gM
'"- '^mi ndle-Sue vje.^ per Ü' bena delk
j^^noatra cara gioventú valdiese... A voi
^•JJtuttij.cari giovani, la nua^spn/patia e
te mié preghiere sonó aasiourate, per
’ , ¿Jaquel tegame di profonda spKdariieitá
í jdi fede e di alione che ci uhisce afl;
^r.serviaio, di Cristo e, deHa Chiesa».
M. , Z>oit<fó‘ Marauda, vice-modératfeur et
chef du Edstrict, a aussi' envoyé une lettre d'encouragenient fratemeill
M. Paul Bomi, président de la F. G. V.,
écrit entre autre : « æyez soiidiaires avec
tes jeunes Vaudois qui, loin des VaJlées,
luttent pour la foi. Soyez solidaires avec
vos Pasteurs et vos Oonseite d’Egüse afin
de rendre leur tâche moins teurde et pénible».
Le Président lit encore des souhaits de
M. Ermanno Rostan, chef de Groupe des
Vaifiées, et du pasteur Geymet, de Eorà.
L’assemblée charge M. Peyronel dé remercier tous ceux qui ont envoyé un message et d'écrire à M. te pasteur A. Deodato, en Angleterre, au cand. théol.
M. Genre, à Asiago, et au pasteur M. Jean
Tron, dans l’Amérique du Sud.
Par te chant de 1*« Inno alla Fede », la
prière et la bénédiction, se termina cette
belle Convention de la jeunesse vaudoîse.
On se retrouva encore autour de grandes
tables, dans la Salle des Activités, où un
thé abondant était offert par te. jeunesse
de Vilitesêche;.
Tous tes participants remercient M. Janavei, pasteur de cette paroisse, son Consistoire et tous Ses collaborateurs, de l’hospitaltte et de l’aocuefl' fratemei^
Le premier « Convegno » de te jeunesse
vaudoise de Val Chison, dans te nouvelle
atmosphère créée par les Ordres du jour
du Cœuité de te F. G. V. et de la Vénérable Table, ne pouvait mieux réusisir!
G. Bkktik.
doise, de Çaint ■ Augustin comme témoin
du Sauveur, non seultement a intéressé vivement son auditoire, mais il l’a profondément édifié par ses,vigoureuses affirmations ^évangéliques,' et par te chaleur
de foi et d’espérance chrétiennes qui a
inspiré toutes ses paroles. Le public vaudois a été surtout ému par la claire
définition de te valeur actuiellte de la mission spirituelle à laqueUe les Vaudois sont
appelfe en ce moment même, oorrane
peuple ét comme égl'ise. Le vénéré prof.
Jean Rostagno a exprimé te sentiment de
tout te pubMc, saluant 1e prof. Buonaiuti
comme un frère, et lui exprimant te plus,
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4tnars, la Convention religieuse mensueU'e,
.^Jaquehe plus de cent unionistes ont pris
des différentes Unions de te VaJII a ensmte parlé quatre fois à Turin
Jk rUnion Méthodiste, à IfUniion Chré,tienne Vaudoise, à l’unie»! des J. F.), à
Pignerd, à Saint-Jean, et encore à La Tour.
Ces conférences ont été un vrai événe™*-nt pour nos Unions, soit par te' nombreux puUic qui y a assisté avec tes
unionising, soit par te chaude éloquence
de Forateer et par te vif sentiment de
solidarité chu^tienne à laqueîte elfes ont
donné 1 occasion. Le prof. Buonaiuti, ,traitant d une façon laagistraJe ses sujets si
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nevralgie, reumatismi.
’’Codina UxonlecaUniJ
è prodotta interamente in Italia
Aut. pref. N. 9Í¿6 del 23-2^J6-XlV
Jirles Tron* directeur-responsable
Torre Pellice - Imprimerle Alpine Sk A.
ORARIO FERROVIA TORRE PELLICE-PINEROLO-TORINO
Torre Penice p
Luserna S. G. >
Briciierasio >
Pinerolo >
Airasca >
Torino
a.
5,19
5,35
6,13
5,40
5,44
5,54
6,11
6,27
7,06 i
7,02
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3,24
P.
Torino
Airaseq
Pinerolo *
Bricherasio >
Luserna S. G. >.
Torre Pellice a.
3
0,25
1,02
1,22
12,39
12,43
12,53
13,14
13,36
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17,15
17,23
17,39
17,59
18,38
18.25
18,29
18,39
19,02
19.26
20,04
19,47
19,51
20,01
20,21
20,43
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21,05
21,09
21,19
21,37
22,57
22,39
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14.30
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15,04
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18,54
1
18,36
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19,31
19,05
19,29
19,42
19,59
20,13
20,16
20,15
20,52
21,08
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA
(i) Feriale — (a) Festivo — (3) Al Lunedì.
OBAUO AOTOMOBILB fOBBB-BOBBIOPBIiLICB
ToireP. p, S.Margii. » Chabriols > Villar P. . Via Fourca > Bobbio P. a. 8,30 8,35 8,42 8,49 8,55 9,- 15,15 15,20 15,27 15,34 15,39 15,45 19,05 19,10 19,17 19,24 19,29 19,35 BobbioP.p. ViaFourca» Villar P. . Chabriols > S. March. * Torre P. a. 6,30 6,35 6,41 6,48 6,56 7,- 1 11,50 11,55 12,01 12,08 12,15 12,20 16,20 16,25 16,31 16,38 16,45 16,50 3 17,35 17,40 17,46 17,53 18,- 18,05
(1) Al Venerdì e Peitivo — (2) Feriale — (3) Festivo.
Pinerolo
Ponte Lemina (fac.)
Abbadia
RiagIietto-Fiugera(/jc)
S. Martùio
Porte !
Malanaggio (fac.)
S. Gemano
VfUqrPqrosa
Dubbioite
Pinasca
S. Sebastiano
Porosa Argentina
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbioite
Villar Pejrosa
S. Qernmno
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugerar/M;
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
6,45
6,53
6,56
7,
7,03
7,06
7,14
7,24
7,32
7,35
7,52
7,59
8,02
8,05
8,08
8,11
8,16
8,19
8,26
8,33
8,36
7,45 8,45
10,35
10,42
10,45
10,48
10,51
10,54
10,57
li
li,07
11,14
11,17
11,24
11,30
12,50
12,57
13,
13,03
13,08
13,11
13,16
13,19
13,26
13,33
13,36
13,39
13,45
14.40
14,47
14,50
14,54
14,57
15.15,04
15,07
15,15
15,23
15,26
15,34
15.40
16,45
16.53
16.54
17,
17,02
17,05
17,08
17,11
17,18
17,25
17,28
17,33
17,36
18,28
18,35
18,38
18,41
18,44
18,47
18,54
19,01
19,08
19,M
6,32
6,35
6,40
6,43
6,49
6,59
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7,06
7,09
7,12
7,15
7,18
7,24
7,55
7,57
8,03
8,06
8,13
8,20
8,23
8,27
8,30
8,33
8,36
8,39
8,45
9,05 12,03
12,09
12,22
12,32
12,39
12,42
12,46
12,49
12,52
12,55
12,58
13,05
(1) Festivo.
9,11
9,14
9,24
9,31
9,34
9,37
9,40
9,43
9,46
9,49
9,55
14
14.04
14,10
14,13
14,20
14,27
14,45
14,48
14,51
14,54
14,57
15,
15.05
16.25
16,28
16,33
16,36
16,50
16,58
17,01
17,05
17,08
17,11
17,15
17,18
17.25
19,19
18,
*1
19,48
19,55
19,59
20,01
20,04
20,07
20,10
20,13
20,19
20,25
20,28
20,33
20.36
OBABIO ABTOMOBILE
PBBOSA.PBBBBBO
1
18,10
18,13
18,20
18,28
18,35
18,38
18,41
18,44
18,46
18,52
19,26
19,28
19,34
19,37
19,44
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19,54
19,57
20,
20,03
20,06
20,09
20,16
Perosa A. p. 9,— 13,55 19,30
Pomaretto » 9,08 1,4,03 19,38
Chiotti .9,23 14,18 19,53
Trossieri » 9,27 14,22 19,57
Perrero a. 9,30 14,25 20,
Perrero p. 5,50 11,20 17,15
Trossieri . 5,53 11,23 IT,12
Chiotti . 5,57 u47 17,22
Pomaretto » 6,1211,41 17,47
Perosa A. a. 6,20 11,55 17,50
OBABIO AÜT0H0BILB 8AN SECONDO • PINBBOIO
S. Secondo p.
Bivio strada S. Martino .
Miradolo .
Ponte Lemina
Pinerolo (P. Cavour)
Pinerolo (Staz. Ferr.) , a.
7,20
7,23
7,26
7,29
7,32
7,35
9,
9,03
9,06
9,09
9,12
9,15
14,
14,03
14,06
14,09
14,12
14,15
18,
18,03
18,06
18,09
18,12
18,15
Pinerolo (Staz. Ferr.) p.
Pinerolo (P. Cavour) »
Ponte Lemina *
Miradolo *
Bivio strada S. Martino .
.San Secondo a.
7,50
7,53
7,56
7,59
8,02
8,05
11,
11,03
11,06
11,09
11,12
11,15
14,25
14,28
14,31
14,34
14,37
14,40
18,25
18,28
18,31
18,34
18,37
18,40