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Soixante-douzième année
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PARAISSANT/CHAQUE VENDREDI
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PRIX D'ABONNEMeNTi Par «ai Pour 6 mol.
Italie et Colonies italiennes...................L. 10,— 6,—
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Plusieurs abonneiùents à la même adresse . . . > 22,—
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On s'abonne: à TorrePelllce, au Bureau d’Âdmin!strationder£cAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les-Paroisses, chez MM. les Pasteurs. _ üî - . .
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ABONNBMBNT SB PAYE D'AVANCB.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Fl-of. Louis Micol - Torre Pelllce — pour
rAdnoinistratlonÿ au Bureau du Journal,!\\u Wigram, N° 2 - Torre Pelliee.
Pour toutes les annopcaa s’adresser au Bureaii du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent 99 csntinMS, sauf ceux du commencement de l'année. i i ^ .
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Le niuBèro: ItO eentimei 4>
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..,» ^dignes do louange, oocupept vos pensées (Philipp'. IV, 8).
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]>our la vie intérieure
Aimez vos ennemis.
Saint Matthieu V, 44.
Nous voici en présence du plus haut degré de l’amour. Pouir pouvoir y pai^enir,
je pense qu’il serait bien de nous exercer
à l’amour en en gravissant l’un après
Fautre les degrés inférieurs, parcourant
peu à peu le chemin qui mène de ce qui
devrait être le pltis facile à accomplir jusqu’au plus difficile.
Exerçons-nous donc en premier lieu à
aimer nos bienfaiteurs. Et, dans ce but,
surmontons Forgueil qui, si souvent, nous
tient éloignés d’eux. Ensuite, exerçonsnous à aimer nos amis. Et, pour cela, surmontons l'envie ou lés soupçons futiles qui
sèment trop souvent l’ivraie dans le champ
de nos affections. Et enfin, exerçons-nous
à aimer notre prochain, indistinctement,
à aimer tous les hommes ,entraînés comme
nous dans lé tourbillon de la vie quotidienne., Et, pour cela, surmontons l’indifférence et Fégoïsme qui nous font le cœur
si petit et si froid.
Exercés ainsi à l’amour, il nous sera
peut-être plus facile d'atteindre le degré
le plus haut de la clmrité. Et nous devons,
ô disciples du Christ, nous devons l’atteindre : aimer notre ennemi. Sa méchanceté
nous offense ; c’est vrai. Mais n’est-il pas
lui-même la première victime de cette
méchancheté qui le saisit comme la rafafe
saisit le fétu de paillé et l'emporte ?... Aimons donc la victime, réservant toute notre colère peur le péché qui 'le tyrannise.
Et d’ailleurs, ne devons-nous pas désirer
la rédemption de notre ennemi autant que
la nôtre ? Eh bien ! l’amour seul est capable d’émouvoir et de vaincre ensuite
l’âme d’un ennemi comme l’âme de tout
autre homme ; l’amour seul est capable de
Je convertir et de le sauver, l’arrachant
à l’enfer, de la, haine et de la malédiction.
Faisons donc un effort suprême pour
aimer nos ennemis, Aimons-Ies pour le
bien que nous-mêmes, tandis que nous
étions encore les ennemis de Dieu, avons
reçu de ses mains. Ce sont des enfants
égarées du Père Céleste. Aimons en eux
leur Père et le nôtre.
G. Rostagno : Più presse a Te, Signor !...
(Tradiuetion cI’Eva Lecomte).
NOTRE ÎOCATION.
Il y a déjà quelques années que la fête
du 17 février n’est pas une cérémonie
conventionneie, mais il me semble qu’à
mesure ique lés difficultés de notre Eglise
deviennent plus sérieuses, cette fête parle
plus haut à nos consciences. Il me semblé
que cette année elle nous a rappelé d'une
façon poignante la vocation de notre Eglise.
« Si j’annonce FEvangile, je n*ai pas
sujet de m’en glorifier, parce que lâ nécessité m’en est imposée ; et malheur à
moi si je n’annonce pas l’Evangile ». !
Cette solennelle parole de St-Paid (I Cor.
9-16) pourrait s’appliquer à l’histoire de
notre Eglise.
Cette « nécessité qui nous est imposée »,
cette vocation d’annoncer l’Evangile remonte à nos origines mêmes, Ce qui distingue Pierre Valdo de St-François d’Assise, et qui fait l’originalité du premier,
ce qui fait de lui le premier en date des
réformateurs modernes, c'est FEvangile
en langue provençale, qu’il porte avec lui,
Et à Fheure décisive où l'Eglise Vaudoise
entre dans le grand courant de la Réforme
protestante, eie unit son nom à la publliication de lé Bible d’Olivétan. L’idée
qui conduit nos pères est toujours la même : il faut que la Biblfe circulé librement.
Il faut qu’efite règne librement sur nos
pensées et nos institutions ecclésiastiques,
et que ces dernières soient soumises à son
contrôle et à son jugement.
Et voici lé 17 février 1848. La vocation
d’évangêlliser, réprimée pendant des sièclés,
va se réaliser sans obstacles. La joie de
l’émancipation n’est pas seulement k joie
d’un droit reconnu ; elle est surtout la
jû'ie d’un devoir qui pourra désormais
être accompli, k joie d'une vocation qui
s’affirme dans k liberté. A ce momentlà, nos pères n’ont pas perdu un seuil jour.
L’œuvre a été lancée, à ses débuts, avec
une promptitude, mxe décision, une assurance qui montrent bien que ce moment
était attendu, prévu, préparé depuis Ibngtemps. Réalisons bien ce que signifient ces
qtuelques rapprochements de dates : tout
de suite après l’émancipation, quatre jeunes pasteurs se rendent à Florence pour
perfectionner leur italien, tandis que Paul'
Geymonat a’en part de Genève pour évangéliser à Rome, sous le signe de Garibaldi ;
il arrive trop tard, k République Romaine
a vécu, et tous les quatre de Florence
doivent fuir devant k réaction antilibéralé ,
qui suit en Toscane ; mais l’œuvre s'af-*
firme dans le seul état qui reste fidièlia aux
idées (d)érai|e)S, le Piémont. Toutes Ite^
Eglises du Piémont, de Turin à Aoste, à
Gênes et à Nice sont fondéeà entre 18491859. La première pierre du Temple de
Turin est posée à peine trois ans après
Fémancipation. Depuis 1859, les étapes de
notre œuvre suivent pas à pas celtes de
l'unification politique, 1859, la Lombardie. 1860, k Toscane ; lia Faculté de Théologie s’installe dès 1860 à Florence. 1861,
lia Sicite et le Napolitain, 1866, Venise,
1870, Rome. Il y a à peine trois semaines
entre la date de l’entrée des troupes italiennes dans k vilte, et le premier culte
célébré par le Pasteur Matthieu Prochet
dans un salon d’hôltel. Il y a dans cette
succession de dates comme une précipitation joyeuse. On croit sentir Fallégresse
fiévreuse d’une âme longtemps comprimée,
qui s’épanche, d’une vocation qui se réalise
enfin librement.
» *
Tout cela, c’est l’histoire d’hier. Et
cependant elle semblé, à certains égards,
si éloignée de nous ! L’époque dans laquelle nous vivons est si différente !
L’œuvre entreprise avec tant d’ardeur
il y a 88 ans devait se révéfer pltis difficile, plus complexe, plus délicate qu’on
aurait pu te prévoir. Qui aurait prophétisé, en 1848, l’imposante reprise de l’Eglise catholique d’une part, tes progrès de
la pensée irreligieuse de Fautre, tes perptexités et les crises d’âme du protestantisme d’aiujourd’hui ? Et k large solidarité
internationale, qui encourageait FEglise
Vaudoise à entreprendre son œuvre, aurait-elle laissé prévoir que les nations du
'XX' siècle engageraient toute leur science et leur puissance à élever entre elles
doj miira'illlqe infran’chisisables ?
Les années qui s’annoncent vont être '
décisives à bien des égards pour notre
œuvre d’évangélisation. Une époque finit
pour elle, une autre commence, et Dieu
seul sait ce qu'eFe sera.
Nous ne savons qu’une chose : c’est que
notre vocation reste ce qu’ele était. La
«nécessité qui nous est imposée» n’a pas
changé. Elle ne peut pas chahger, parce
que Dieu est toujours le même, et aussi
l’homme reste te même, L’Êvangite est
éternel parce qu'il est vrai. Le dernier
mot devra lui appartenir. L’humanité
n’aura de paix, ni de salut que par, l’Evangiié. Les expériences les plus vastes,
nouvelles, imprévisibles, qu’eMe est en train
de faire ou qu’ele fera, ne pourront k
conduire qu’à un égarement plus complet, ,
ou à l’Evangile. Et y aurait-il quelque
chose à changer à cette autre exigence
essentielle de notre vocation : la liberté
de l’Evangite ? L’homme est toujours comme l’ivrogne dont parle Luther, qui ne
sait pas se tenir en seHe, et qui penche
toujours à droit© ou à gauche. L’homme
ne sait que tomber d’une liberté sans foi,
dans une foi sans liberté : tandis que notre vocation chrétienne est de vivre l'Evangile dans k liberté et k liberté dans
l'Evangile. C^te vérité seraitœite devenue
tr(^ Laualje ou indifférente pour qu’il
vaifiè la peine de k dire, même au prix
de quelques sacrifices ? Et qui peut k
dire, si ce n’est pas nous ?
, L’obligation générale d'annoncer l’Evangile, qui est la vocation de tout chrétien, notre passé k rive' à nos personnes
comme une chaîne glbrieuse et infrangible.
Nous sommes les héritiers de deux Réforme, et c’est ce qui attire sur nous des
responsabilités que nous ne pouvons nullement refuser, La volonté, tes saçnficés, '
tes dévouements de vingt générations, ce
J que ces hommes ont cherché, ce pour quoi
ils ont prodigué leurs intellîgences, teurs
' forces, leur z^, teur foi, leurs prières, et
parfois leurs vies, tout cek est pour nous
un héritage précieux et exigent. Et il
n’y a rien, au grand jamais, qui puisse
nous exempter de la nécéssité d’allfer de
l’avant, dans lia voie que notre passé
nous impose, de prendre notre responsabilité à notre heure devant l’histoire et
devant Dieu : ni l’évolution des époques
(combien de changements en Europe de
1200 à 1848), ni les difficultés présentes.
Surtout pas les difficultés d’argent: surtout pas ceiles-llà.
Pensez donc ! Cette vocation qui a résisté aux tempêtes des persécutions et de
Fexil pourrait être paralysée par une crise d’argent ? Ce qui a été voul'u, attendu,
i,mptoré pendant jdbs sièclies, l'a liberté
pour IfEvangite, nous l’iKvons, peraonne
ne nous k conteste : et il suffit d’ime
crise d'argent pour abattre cette vocation,
que l’oppression, l’exil et les bûchers n’ont,
pas pu extirper ; il suffirait d’une crise
d’argent pour que nous acceptions de ramener notre bannière, replier notre idéaJi
nous réduire à une vie sans but, sans
mission ? Si une chose semblabte aillait
être possible, s’il y avait une Eglise Vaudoise capable d’accepter une chose sembk. bie, l’âme héroïque de l’Eglise du passé se
lèverait de ses tombeaux, de ses prisons,
de aes rochers pour nous maudire, et de
chaque pierre des VaUlêes retentirait pour
nous l'invective de St-Paul : « Malheur à
moi, si je n’annonce pas l’Evangile » !
« Hc «
Cette parole de St-Paul, nous devons la
méditer avec tout te sérieux qu’elle mérite. Elle n’est pas tme simple exclamation
oratoire. Lite veut dire simplement et
crûment ceci ; pour moi, annoncer l’Evangile esjb une néc^ité imposée par
Dieu. Si je désobéis à cette nécessité, il
en va de mon saJut personnel et éternel ;
et cela est juste, cdia doit être ainsi : que
je sois anathème si je n’annonce pas FEvangile !
Il y a dans le texte du Serment de Si- '
baoud une phrase qui rappefie cette malédiction de StriPaull : « Nous, pasteurs, capitaines et autres officiers, jurons et promettons devant k face de Dieu, et sur
k vie de nos âmes »... Ces derniers mots
ne sont pas répétés dans te serment des
soldats : k responsabilité des chefs est naturellement pl'us lourde. Mais que cette
/ pensée est solennelle !
Il y a des heures décisives où k valeur
de notre existence elle-même, notre salut
ou notre perdition se résument dans notré
mission historique, et où le refus d’accepter notre responsabilité historique devant
Dieu peut être notre perdition. Il y a des
heures solennelles où le saJùt de nos âmes
se décide sur le plan de notre vie publique, et où l’échec de notre vie publique ne peut être kvé même par la vie privée k plus pieuse, honnête et pure.
Ce qùe l’Eglise Vaudoise fera ou ne fera
pas, ce qu’ele ne voudra pas ou ne pourra
pas faire dans les années prochaines, ele
en portera, comme Eglise, la responsabilité
devant Fhistoire ; mais nous en porterons
personneEement k responsabilté devant
Dieu. Et si, aujourd’hui ou demain, une
génération de Vaudois laissait tomber, à
cause des difficultés existentea, ou par
ihdiiférmce, tiédeur ou faible esprit dé
^ sacrifice Feeuvre de ; FEvangile, Fœuvre
que notre vocation nous impose et que
notre passé nous a transmise, cette génération n’écrirait pas seulement une page
honteuse de notre histoire : mais je ne
voud'rais pas appartenir à cette g^ération quand elle comparaîtra deveint Dieu.
' Giov. Miegge.
L’Evangile illustré.
Vient de paraître! Par ces mots on
annonce un si grand nombre d'ouvrages
aujourd’hui, que les gens n’y prêtent aucune attenticn. Parmi tes publicaitions
criœs par k presse il y en a qui, en réalité, ne méritent nullement de retenir l’attention du lecteur : on les signalé quêlquefdis par acquit de conscience.
C’est avec plaisir, par contre, que nous
annonçons la parution tbute réceiïte d'un
ouvrage monumental publié sous k direction diu pasteur J. H. Meille, qui déploie
une belle activité dans le domaine de l'art
et surtout de Ficonographie chrétienne.ii
L’Evangile Mustré est sorti de presse,
à Paris, aux Editions des Horizons de
France, dans la Collection «Les Grands
Thèmes de FArt ». Deux magnifiques
grands volumes contenant les plus helltes
illustrations des faits évangéliques tes plus
connus et les plus sailknts. L’ouvrage’est
préfacé par Louis HourticQi, de l’Académie des Beaux-Arts, qui remarque qu’il
n’est pas livre au monde plus dédaigneux
'du pittoresque que l’Evangile; il n’en est
pas qui en ait inspiré davantage. H rappelle aussi tes principales étapes de Fart
chrétien, depuis les origines jusqu’à nos
jours.
L'idée d’illustrer k Bible remonte assez
foin dans Thistoire du Christianisme. Elle
a été une préoccupation constante de l'Eglise qui visait à rendre les faits plus
compréhensibles par l’image, surtout à
un* époque où les gens, en grand nombre,
ne savaient pas lire.
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L'ouvrage que nous signaJoms offie eu
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r des'yâiléea - Vendïtedi 13 Mars 1936-XIV
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regard de chaque épisode évangélique ]a~^*
reprodCSction d'ime œuvre de maître, par, ,.•
hs procédés, les plus moderneè et les plus
» perféctiormés de l’hêliograviife, de qtii
assure une exactitude poussée aussi loin
què po^iblç. ^
" Husieurs planches sont en couleur et
■ ressemblent à des fleurs plus fortemraxt
# nuancées dans un pré tout fleuri.' Pour ‘
certains tableaux,on a eu recours à d'admirahtes gravures qu'eài ont établies des ' ■
maîtres du burin et de l’eau-forte.
Le choix des illustrations s’est exercé
sur dès œuvres allant depuis les premiers
peintres de la Renaissance et les primitifs
français jusqu’aux modernes Puvîs de
Chavannes, Carrière, Rodin ; on retrouve
ainsi îles plus grands noms dont si’honore
le génie humain.
Une table systématique des artistes et
des écoles, rindicaticn du lieu où se trouve
le tableau reproduit, du siècle où vivait
l’artiste, de l'école à laquelle fl appartenait, et d’autres données encore, constituent les linéaments fondamentaux d'une
véritable histoire de Fart. '
Les illustrations ne sont pas reproduites
au hasard, mais suivant un plan bien déterminé, d'après les grandes üdgnes du
ministère terrestre du Maître.
L'ouvrage tel qu'il est conçu, répartit
les faits de la vie de Christ en neuf parties, groupées elles-mêmes en deux tomes.
Dans le premier. rincamation, la Nativité
et la Sainte Enfance, le Baptême et le
début du ministère public, les événements
situés entre la 1® et la 2® Pâque, les événements situés entre ila 2® et la 3®, les
événements situés entre la 3® Pâque et k
Fête des Tabesmacies.
Dans le second tome : lia partie die la
vie de Christ comprise entre la Fête des
Tabernacle et l’arrivée à Béthanie, de l'arrivée à Béthanie à la préparation de la
dernière Pâque, la dernière Pâque, la Passion et la Mort, la Résurrection, les Apparitions, l’Ascension.
Toutes les écdes y sont représentées ;
, l’EcoJe italienne, française, âllemande, hollandaise, suisse.
La Renaissance, surtout Titaiienne, y
occupe une'place de premier plan.
.Quand' aif texte, jl a été étabh d’après
la version du Nouveau Testament faite par
M. L. A. FflUon, et les passages ont été
choisis d’apr^ une harmonie des quatre
Evangiles considérés comme faisant im
seul récit de la vie du Christ. L'ouvrage
comprend 142 chapitres, contenant chacun
un épisode de la vie de Jésus; chacun
d’eux est accompagné d'une illustration
en pleine page.
Le texte n’a pas de notes ni de commentaire, ce qui fait de l'œuvre un précieux instrument de l’oecuménisme chrétien : el|e a donc le mérite de pouvoir
être lue avec profit et avec édification
par toijs |lœ chrétiens sansi distinction
dénominationnelle.
Inutile d’ajouter que dans un ouvrage de
cette envergure •y impression a été soignée
dap« tous ses détails, et que la réussite
typographique est remarquable.
L’ouvrage aura-t-il le succès qu’il mérite? Nous ne saurions Faflirmer, mais
nous sommes heureux de le signaler à nos
lecteurs en Mbitant le pasteur MejUe
de cette belle et noble entreprise. A notre
ccHlnaissance, c'est le plus bel ouvrage
d'Art religieux qui ait jamais été publié
par un des nôtres, par un auteur Vaudois.
La Métropole, journal d’Anvers, où M.'
Meille a été pasteur jusqu’à l’an dernier
écrit : « C’est un monument qui fait le plus
grand honneur aux Horiztœs de France...
Ce livre qui comble une lacune ne mérite
dans ac«i ensemble que des louanges. Nous »
les lui accordons bien volbntieTS ».
L'Auteur du reste n'était pas à son
coup d'essai, ayant déjà d’atitres ouvrages,
parmi lesquels L'Image du Chrht dans
VHistcAre ét dans VAsrt. ^ * ,
Qu’allons-nous attendre de lui encore 1
' CHRONIQUE
• -il'-“- '
SETTÎMAÎl" Dt RINUNZIA.
VAUD OISE'
• «
Terzâ lista.
Chiesa di San Remo' L.
Chièsa di Messina (1® vers.) »
Chiesa di PaIe(rmo (1° vers.) »
Scuola Domenicale di Palermo »
Chiesa di Ivrea (1® vers.) »
Chiesa di Roma, Via 4 Nwembre, (3® versamento) »
Chiesa di Angrogna »
Chiesa di Genova (1® vers.) »
Chiesa di Firenze, Via Serragli »
Chiesa di Napoli (1® vers.) (D.
B.) »
Chiesa di Milano (2® vers.) »
Chiesa di Torino (1® vers^) > »
Chiesa di Bergamo »
Stazione di Reggio Calabria »
César Pastre, Amiens, Fr. 50 »
Famiglia BaraibFYey, St-Hippolyte-difcFort »
Pronesti Ang^, Capoliveri »
Priore Rag. Aibarto Cercemag
1600,-
1000,—
969,35
62,05
690,—
1100,—
1000,—
2555,
1065,—
8000,—
5500,—
14000,—
4187,—
220,—
41,30
25,
5,—
giore »
Santacroce Cav. Dott. Nicola,
Spe®ia »
Donnini Maestro Idino, Terni »
Impala Cav. Salvatore, Acireale »
Puzzanghera Ernesto, Rosarno »
Perrotta Germano, Lecce »
Chiesa di Pinerob »
Chiesa di Como (1® vers.) »
100,
30,—
SO,—
12,
10,—
6,—
4000,—
2006,40
Quarta li^a).
Chiesa di Torre Pellice,
(1® versamento) L. 5000,—
Chiesa di San Remo (2® vers.) » 400,—
Chiesa di Angrogna (2® vers.)» 100,—
Chiesa di Coazze » 106,—
Chiesa di Pachino » 350,—
Chiesa di Vittoria » 400,—
Chiesa di Cerignola » 350,—
Chiesa di Orsara 250,—
Chiesa di Triste » 1060,—
Chiesa di Venezia » 770,—
Stazione di Biella » 235,—
Stazione di Piedicavallo » 67,—
Stazione di Terrazza » 30,—
Stazione di La Maddalena » 158,—
erosila Niccilò, Ovaro » 10,—
Artigliere Di Toro Domenico,
Aquila » 10,—
Coniugi Long, Spezia » 10,-^
R Laurino, Siracusa » 20,—
L. ZwillHng-B^son » 6,—
Signorina Rivoire, S. Gravenhage » 30,—
N. N., (in memoria di Adolfo
Decker) » 1000,—
G. S. » 300,-;
» *
A la mémoire du Prof. Jean JaUa,
pour la Société d’Etudes Vaudoises, Gay Dott. Arturo,. R.
Consolato d’Italia, Lione, L. 35,
ANaaoONB. Lundi passé, à la Bastia*
chez M. Fedefe Cogno un incendie a détruit la maison et la grange, avec tout ce
qu'eles contenaient.
Une collecte a tout de suite été organisée
pour venir en aide à nos malheureux frères.
Les pasteurs et les diacres recevront avec
gratitude les dons en argent et en fourrage que l'on voudra bien faire.
★ Nous remercions les étudiants de la
Pra-del-Tomo qui, jeudi 9 courant, ont
, présidé une réunion avec projections lumineuses, tenue dans le Temple du chef^lieu.
,R. N.
LA TOUR. Une soirée sera donnée par
les étudiants, à l’AuIa Magna du Collège,
samédli 14 courant, à 20 h. 30.
Au programme, une comédie : La móglie
innamorata, de Cenzato, laquelle a eu déjà
le plus grand succès dans tous lés théâtres
d’Italie, et une farce : In Tribunale.
Poür permettre à tout le monde d’assister à cette soirée les prix sont,,très modiques : Places numérotées L. 3, Premières
places ’L. 2, Deuxièmes places L. 1,50.
Les biltets seront aussi en vente à la
porte de la salle.
MARSEILLE. C'est dans un esprit strictement Vaudois et une atmosphère ffuniliale, tout empreinte de reconnaissance envers Dieu que nous avons célébré le XVII
féviw et commémoré l’événement historique que cette date, si chère à nos cœurs,
nous rappelle.
Des circonstances locales, indépendantes
de notre volonté, ne nous ayant pas permis
de commencer la journée par le culte spé. cîal que nous avions eu l’année dernière,
c’est par une agape fraternelle chez notre
sympathique Vice-Pbésident et ami, M.
Henri Peyran, que cette fête a débuté.
Le Président fait tout d’abord part des
regrets de M, le pasteur G. Martin-Favenc,
qui devait présider ce repas et qui, à la
dernière minute, empêché d’être des
nôtres ainsi que de ceux de M.Ue A. Rouffio,
notre chère Bienfaitrice, et donne ensuite
lecture d’un affectueux message de nos
frères de Genève, message dont nous les
remercions, qui est écouté avec émotion
et vivement applaudi.
Après que chacun a fait honneur à l’exoellent menu, comprenant, corne il se doit,
notre bonne soupe vaudoise, arrive l’heure
'des discours qui nous permet d’évoquer
le souvenir de nos chères Vallées et de la
tandis que le. pasteur Buffa, de l’Eglise
baptiste, éleva à Dieu un© fervente prière.
Les artistes étaient 1 le bariton M. Jean
Borloz ; le violiniste M. Rocco GigMo, de
New-Rochelle ; l’organiste M. Germain Lachat, de l’Eglise française ; et la pianiste
débutante, une toute jeune fille de notre
troupeaix, Lilian Bertin. i
’ Us nous ont déleetés et édifiés tout à la
fois, car leurs pièces étaient en parfaite
harmonie avec l’esprit de la fête.
Notre modeste société Chorale s'est fait
honneur elle aussi ; entre autres, par un
grand acte de sacrifice, puisque, afin d'abréger tant soit peu le programme (dont
l’exécution dura tout de même deux heures) elle renonça à deux des quatre chants
qu’elle avait préparés !
Nombreuse assistance, très nombreuse
même, formée de Vaudois, et de plusieurs
de leurs amis,, venus des quatre coins de
la viUe et des environs.
Au banquet, toute une phalange de personnes firent entendre leur voix : je veux
Les Vaudois de Marseille réunis
^Patrie absente dont, en ces heures historiques, nous voulonh partager tous les
espoirs.
A l’issue de ce repas, nous noua rendons
à notre local où à lieu une réunion plus
générale autour d’une tasse de thé. Nous
avons la joie d’y compter 4 coiffes vaudoises, ce qui, avec les 3 qui égayaient
déjà la table du repaa, forme un total de
7, alors que l’année dernière une seule
s’était timidement montrée.
Cette deuxième partie débute par le
chant du Serment de Sibaoud et le rappel
des événements qui ont précédé la promulgation de l’Edit d’Emancipation ainsi que
la lecture du texte de l’Edit lui-même.
Elle se poursuit par des récitations et
des chants de circostance, tous chaleureusement applaudis.
Nous ne saurions terminer ce bref compte
rendu sans remercier tous nos artistes bénévoles ainsi que tous ceux qui, d’une
manière quelconque, ont contribué à la
réussite de cette fête.
pour célébrer le XVII février.
NEW-YORK. Froid intense et persistant, cet hiver, à New-York. Mais, dimanche passé, ainsi que quelques autres rares
fois depuis la moitié de janvier, le temps
fut relativement doux; ce qui contribua
assurément à la réussite de notre célébration du XVlil.
Elle eut donc lieu le 16. L'après-midi
nous eûmes une réunion solennelle annnoncée par circulaire comme suit ; discours
commémoratif par lie pasteur ; riche programme musical avec le concours d’excellents artistes; et !le soir, le dîner traditionnel dans la spacieuse salle d’un restaurant du voisinage, avec 125 convives.
L’après-midi, dans son dicours, le pas-*
tour, s’inspirant des paroles de Saint-Paul :
« Vous avez été appelés à liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un
prétexte de vivre selon la chair» (Galâtes IV, 13)(, fit d’abord Thistorique de
notre fête vaudoise, puis en tira des applications ne manquant certainement pas
de couleur locale.
La lecture de k Bible fut faite par le
pasteur de l’Eglise française épiscopale
ïe D.r Megnard, qui porta aussi les salutations et les souhaits de sa congrégation,
dire sous forme de speaeh. Elles surent se
ménager, heureusement. Les seuls qui parlèrent quelque peu longuement, mais pas
trop longuement, furent les pasteurs Buf-.
fa et Sylvain Poët. M. Poët, vient de se
marier, ce qui ne l’a pas enpêché — contrairement à k manière de faire d’im des
trois hommes dent nous parle Jésus ~ de
participer, avec sa jeune compagne, à
notre fête, soit l’après-midi, soit le soir.
Le pasteur communiqua les salutations
fraternelles de l’Union Vaudoise de Marseille,. et de son alêrte secrétaire pour les
affaires étrangères, M. Henri Peyran ; de
M.lle Amélia Long de Paris, ancien membre
de notre congrégation et qui ne demanderait pas mieux que de «pouvoir revenir à
New-York ; de l’Union Vaudoise de Phikdelphie et de sa trésorière, M.me Susette
Glaudel ; du pasteur Ulrich Gay de PelésfieM* Mass.,
M.me Henriette Vülant«e-Gril, de NewRochelle, tout en portant les salutations
de son mari, le Rev. Viliante et de son
Eglise, toucha k question des mariages
entre Va.udcis et Italiens appartenant
à d'autres régions d’Italie. Nous Vaudois, dit-elle, nous sommes facilement taxés de cocciutaggine ; mais c’est un éloge
qu'on nous fait. Nos pères ont été cocciuti,
s’ils ne s’étaient pas montrés tels, l’Eglise
vaudoise n’existerait plus. Soyons cocdiuiî —
à k barbe des libéraux — dans notre attachemerit à la Vérité.
Enfin, pour clôturer k fête, dans un
esprit de vraie solidarité vaudoise, le pasteur lut (comme il l’avait déjà fait au
culte) k dépêche laconique, mais disant
l’essentiel, qu'il avait envoyée pour l’occasion, au Modérateur de l’Eglise Vaudoise,
le Prof. Ernesto Comba.
RORÀ. Un grave deuil a frappé notre
paroisse dans k personne de M.r Albert
Tourn, le doyen des membres du Consistoire qui a été rappelé à Dieu le 3
courant. Il a été pendant de longues années
une « colonne » dans sa chère petite église
de Rorà, soit par ses conseils, soit par
sa renommée d’homme intègre, soit, tant
que ses forces le lui permir^t par son
activité, soit par son assiduité aux cultes
3
; «s* 1 ■ ■' ■'î'- '
-VS 7-' -';»7
■'iv ;’'-:;íí;''
L’Echo des Vallées - Vendici 13 Mars’ 1936-XIV
8
' ’S'>>
ou iJ «tait assez rare de voir sa place
v¡dfi^ Sur son lit do mort d donna preuve
d’une foi tranquille et soumise, bien nourrie par la Pardlte de Dieu, dbnt en bcai
Vaudois de la « vieille roche » il possédait
une remarquable connaissance. Timide et
plein d'une sorte de pudeur dans les questions de la foi comme le sont tant de Vau
r . .
dois, nous ne l’avions jamais entendu
prier... mais, quelques jours avant sa
mort, il fit suivre spontanément à la prière du pasteur une fervente supplication à
Dieu de bénir son église, de répandre sur
elle son Saint Esprit et d'aider ille pasteur
dans sa tâche difficile. Que cette prière
puisse être exaucée!
Un long cortège, malgré le temps eccessivement mauvais, a accompagné sa dépouille mortelle au cimetière dans l’après
midi du 4 courant.
Dans ses dispositions testamentaires, Albert Tourn à légué à la Paroisse de Rorà
200 lires en titres et 200 lires à répartir
entre les quatre Institutions Hospitalières
de la Vallée,
★ Samedi soir 1 courant, tout de suite
après la réimion présidée dans le Temple
par te pasteur Fuhrmann, un nombreux
public se réunissait dans la grande salie
de la jeunesse pour écouter avec le plus
vif intérêt une conférence du docteur
Henri GardM, qui comme il le disait dans
son exorde, se sentant vaudois jusqu’au
fond de l’âme, était heureux de s’employer
pour le progrès et le bien de son peuple.
Les précieux conseils hygiéniques qu’il
a donnés, seront certainement suivis par
plusieurs. Nous le remercions chalburausement au nom de tous les auditeurs.
★ Yisite du pasteur Fuhrmann. Depuis
vendredi 6 courant et jusqu'à dimanche
soir, nous avons eu la joie d’avoir comme
hôte te pasteur Fuhrmann qui fut jadis
titulaire de notre Paroisse et qui cessa de
l’être tout juste dix ans passés. H présida vendredi soir, une première réunion
à Rumer et Samedi soir une autre au
centre dans le Temple. La journée de dimanche fut bien remplie par quatre services : Ecole du dimanche, culte principal, culte de l’après-midi à Casei Grô, culte
du soir aux FusinesL Les quelques minutes
libres furent remplies par plusieurs
visites.
Ijes auditoires nombreux et attentifs,
l’expression joyexise des visages et les poignées de main chaleureuses, ont dit sans
doute à M. Fuhrmann que le travail du
semeur porte toujours des fruits et qu’une
Paroisse rappelte toujours avec reconnaissance les serviteurs de *Dieu qui l’ont
desservie.
Nous remercions epcore M. Fuhrmann
pour ses bons messages et nous l'accompagnons de nos meileurs vœux.
RIESI. La Stampa (numéro du 10 mars)
a publié la photographie de Carmdo Marotta, 1“ Capo Sqmdra, tombé en A. O.
Nous apprenons par La Luce qu'il était
membre de notre église de Riesi,, où il
s’était touj-ours distingué par son assiduité
aux cuites, son zèle, sa reconnai^anee envers te pasteur qui le guidait dans la voie
de lia vérité.
Il a été commémoré dans sa ville na/tale et toute la population a assisté à
l’émouvante cérémonie. ^
BMNT-GBRMAIN. Le de notre Podestat, M. ring. Vinçon, est aussi parti,
pour l'A. O. Nous suivons avec intérêt nos
frères et notre jeunesse servant la Patrie
dans tes terres lointaines, et aux familles
nous disons : Dieu est avec eux. '
SAINT-JEAN. La Chorale, pour atteindre son but (remplacement de l’harmonium), est en train de préparer une soirée, chants et récitations, gui aura lieu,
D. v., à la fin du mois. Au prochain numéro nous donnerons le programme détaillé.
Donne-moi, ô Père, dé me repoær dans
l'essentiel que rien ne peut ravir, et accorde-moi de faire tranquillement le devoir
des heures qui viennent,
Charles Wagner.
REVUE DE LA PRESSE.
n Régime Fasdsta. (Numéro du 15 février) sous la rubrique TraH libri publie
un important article : ProfUo tK un pensor
tore. Quel est le penseur dont il est question ? Il ne serait pas aisé de te devinèr,
aussi le révélons-niouis tout de suite : il
s'agit du docteur Janni, pasteur à Sanremo.
L'article djQ à la plume alerte de linâ
Caico est précédé de quelques justes remarques de la rédaction, qui rend hommage
à ces penseurs solitaires qui, en silence,
étudient les grands problèmes die l’esprit,
problèmes auxquels la masse, de toute
autre chose occupée, reste étrangère et
indifféïreinte. « C'est pour qu’m de ces
penseurs sditeàres soit connu et apprécié
que rums confions aux lecteurs le profil
suivant, tracé d’mne main de mcûtre et avec
un cœur ému:».
Nous citons quelques passages de l’article, précis et élogieux.
Depuis plusieurs années Ugo Janni travaille pour que les chrétiens connai sent
le christianisme et s’aiment réciproquement, Maintenant sa longue et continuette
activité est en train de së condenser dans
de gros livres, dû chaque phrase est un
obstade écarté, un accord retrouvé, une
lumière vivifiée, une nouvelle valeur ajour
tée au trésor spirituel de l’humanité.
Après avoir parlé du dernier volume
de M. Janni, Ultra, Tauteur nq peut s’empêcher de signaler le souffle mor^J qui se
dégage de toute l’oeuvre de ce penseur
évangélique dans la plus noble des acceptions.
« Cette noble fatigue inteUectueUe est
tout éclairée et fortifiée par une vertu
morale, la chmité du penseur. Le penseur
sans charité ne s’occwpe guère de ce que
pensent les dissidents ; ü veut être écouté,
mais ü n’écoute pas...
Janni est un penseur plein de charité ».
L’auteur ne manque pas non plus de
relever un des traits saillants du docteur
Janni ; la clarté. Mieux encore ; son œui- '
vre aide à rapprocher tous les croyants
«dans la paix de Janni se reconnaissent
finalement, et conséquemment se donnent
la main ceux que L’ODIUM TEOLO
GICUM avait tenus étrangers ».......... A
mesure que s’approchera ce que demande
la prière de Jésus : « Qu’ils soient un
comme nous sommes un» on reconnaîtra
toujours plus la grandeur de l'œuvre de
Janni.
* •*
Un peu de moyen-âge.
A côté dû souffle de vie de l’Esprit
qui a inspiré les lignes concernant M.
Janni nous signalons un article de Primavera SieiUana (Palermo 2 février). Il
occupe la prem'ière place et est intitulé
« Les protestants s’agitent. Nous aimerions
voir un peu plus d’accord chez; tes différents rédacteurs des feuilles cathoiliqiuies :
les uns affirment que le protestantisme
est mort, les autres que les protestants
s’agitent, qu’ils menacent le solide édiïice
de l’Eglise de Rome... Il n'y a donc pas
unité d’avi.s, ce qui est grave de ce côté-là !
Mais venons à la prose envenimée qui
attaque tes Vaudois de Palerme, lesquels
« font tout le mal qu’ils peuvent, en se
servant principalement des écoles élémentaires qu’ils ont fondées à côté de teur
temple ».
Le journal en question « a à maintes
reprises signalé à l’opinion publique le danger permanent qu’offre à notre foi ce
repaire de non-catholiques, mais sans avoir
atteint la cible en plein. Et en attendant
les habitués du temple vaudois augmentent »...
Que faire ? « Nous ne nous lasserons
pas de les combattre tout en sauvegardant
les droits de la charité chrétienne ». (A
la bonne heure!).
Le journal arrive à des conclusions mirobolantes,!: «Ile proBiêlytisme nonrcatholique est prohibé» et si la prière, et les
appels de Primavera « n’émouvront point
les esprits obscurcis par les passions et tes
misères d’ici-bas, Primavera invoquera le
respect à la foi des aïeux, le respect aux
lois de la patrie».
Lesquelles ? Celtes que lie Chef de notre
Gouvemeanent a fait adopter pour garantir la iiberté'de culte ? '
Cette aj^itude, cet esprit,^ces vues, ô
Primavera, n'oiit rien de printanier, c©
sont dœî fruits tardifs d'un automne brumeux, et nous avons tellement besoin dé
rayons d’aurore.
Ces att^ues sont d'autant plus dépldrâbles en ce moment où toits ^font leur
devoir pour la patrie, donnant un fier
démenti à des insinuations par trop intérëssées.
PEBSONALIA.
Nous apprenons en retard, mais la nouvelle est toujours bonne, que le prof. Pierre Rivoir,. qui eut sa première année d’enseignement dans notre Collège Vaudois,
après 44 ans de service auprès du gouvernement, soit comme professeur de lycée,
soit comme preside, soit pendant les dernières dix années comme attaché aux Archives
d’Etat de Milan, a été émérîté œtte année,
avec la satisfaction d’être nommé Commendeur de la Couronne d’Italie.
Nos félicitations, avec nos meileurs souhaits !
AUX CORRESPONDANTS.
P. R. Votre mandat m’est parvenu un
jour avant votre lettre : il était adressé
à Pinerolo et s’en fut ensuite à” Rome.
La somme sera répartie selon votre
désir. Merci.
E. T. Merci pour Tarticite ; je te relirai
avant de le publier.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIÏILE dal 25 Febbraio all’8 Marzol936-XIV.
Nascite N» 4
Decessi N“ 3
Les parents de la regrettée
Marianne Ricca
remercient les noTnbreuses personnes qui
leur ont démontré de la sympathie et
donné du réconfort durant la longm maladie
de leur bien-aimée, et à l’occasion de son
départ d’id-bas. Un merci tout spécial
aux bonnes Sœurs de l’H&pital Vaudois,
aux pasteurs MM. Fuhrmann, Tron et J ahier et à M. Leali.
UN MOT DIFFICILE. .
Etelre un mari et sa femme, personnes
inteiigenties et cuirivées, il y eut un jour
une diispute pour une vétiBe qui n’en valait vraiment par la peine. Tous! deux en
eojtiveiiiaiiœit en euK-mêmes, mais malgré
cela, niî Ifun ni l’autre ne pouvait æ décider à prononcer un mot de réconciliailàionf Et chacun d’eux pensait : « Je ne
suis pourtant plus un enfant; je puis
pourtant avoir mon opinion ; je ne devais
quand même pas laisser passer cela sans
rien dira». Pendant\qudques' jours^ il y
eut du froid entre eux. Un soir, ife allèrent à une réiceptian, pendant laquelle ils
entendirent chanter une romance, dont le
texte contenait cette phrase : « J'ai perdu
ma route, et maintenant je ne sais plus
commient revenir sur mes pas ». Cda leur
fit impression. Comme ils rentraient chez
eux, tous lies deux se sentaient agités.
La femme commença : « Je voudrais te
dire quelque chose : pairdonnie-moi, j’avais
perdu ma route ! ». C’était là un mot difficile, et il fallait,du courage pour te prononcer ; mate des mots difflcBes comme
celui-là portent en eux de grandes bénéidictiona. Ils n’ouvrent pas seulement te
chemin du cœur de l’époux, mais encore
te chemin du cœur paternel de Diem
FERROVIE DELLO STATO
RidDzioni del 50 OiO da Tone Penice ;
Verona: dal 5 al 15 Marzo
Genova: dal 1° al 15 Marzo
Palermo: dal 15 Gennaio al 15 Maggio
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I Valdesi e la Patria, di Paolo Bosio. —
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Nous recommandons vivement cette plaquette de circonstance qui devrait être
largement répandue parmi' nos concitoyens,; en ce moment où tant d’adversaires
se permettent à notre égard de malveillantes insitiuations.
4 HI 9
Jrf«* Tfva.
Tmv* AWm S. A.
Juste et Caroline Olivier, par Cécâe Delhorbe. Un fort volume in-8", avec 29
iUustrations. Editions Victor Attinger,
Fr. 6,50.
Un beau Kvre, qui passionne rapidement
1© lecteur. C’est le meilleur élt^e qu’on
en puisse faire. M.me DeÎhorbe raconte
elle-même dans les dernières pages de son
œuvre comment elle à été amenée à écrire
cette double biographie et comment en apprenant à connaître de plus près les époux
OUvier et leurs œuvres, elle s’est trouvée
en présence de personnalités élevées et
d’un vrai poète. On sent qu*dle a mis
tout son cœur,, ainsii gagné et conquip à
l’histoire de ces deux époux que la poésie a rapprochés et puis unis et son livre
ne répond pas seufement aux exigences
actueles de la science historique par sa
précision et son exactitude, mais est te
tableau vivant, palpitant par moment de
deux existences infiniment sympathiques
par leurs espoirs, leurs luttes contre la vie,
leurs nobles ambitions si souvent déçues.
A côté des deux protagonistes de ce
tableau, le milieu dans lequel ite ont vécu,
vibré et aussi souffert est évoqué et dépeint avec soin. C’était une époque tourmentée. Sur les bords, qu’il trouvait mélanconiques, du lac de Neuchâtel, où il a
souffert et comment! de l’ennui du Léman, Juste Olivier assiste à la révolution
de 1831 ; puis à la préparation et au déclenchement de cefle de 1845 au canton,
de Vaud ; il tente la fortune des tettr^ à
Paris, il veut faire connaître la Suisse
française à k France, il s’honore de l’amitié de Sainte-Beuve qu’il avait attiré
à Lausanne et dont le caractère ne semble pas avoir été à la hauteur de son intelligence... bref M.me Delhorbe fait revivre pour son lecteur toute une époque.
4
Â'ËjV 1‘ ;■ il" ^ a'Ivifc'Cj.^ !’!>>„i'""^ ‘*" y V ;;:2=
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fti'T'
combien mouvementée et intéressante pour
le conduire, pour finir, avec son héros sur
les montagneisi’ à Gryon,' où' Juste Olivier
fera la chanson de la'Mi-été, eft où<son
paya lui ¿élèvera un jour ainsi »qu'à sa
' femme un monument souvenir l
V -EHe a voulu « remettre à; sa vraie place,
la', belle et mêlanconiqué figure de Juste
Olivier, grand poète régional », comme elle
> le dit elfe-même, ha Suisse romande lui
en sera reconnaissanter i.
BMggg
Âbonneinents payés et Dons.
(jLe don est entre parenthèses).
1936 : ‘ Gaio Gay, Vomere, Napoli - Girardon Marguerite, Milano (2,50) - Pedro Girardon, Buenos Aires (2,50) - Durand Plorina, Luserna S. G. U) - Cougn
Giulio, Tivoli (10) - Weber Roberto Arnoulet, Ventimiglia - Fons Dott. Arnaldo,
Aosta - Juvalta Pons Maria, W. - Pontet
Stefano, Bobbio Pòllice - Gardiol C., Genève (6) - Gönnet Talmon, Villar Pellice
(1) - Gallian-Bauer M., Genova (5) Ayassot E. Geymonat, Vaiar Pellice (2) Gönnet Talmon, Id. (1) - Nisbet Roberto,
Angrogna - Menusan Catherine, Adroits,
Praly - Menusan Pierre; Id., Id. - Rostan
Henry, Coin, Id. - Barus Louis, Guigou,
Id. - Tron Ester Id, Id. - Rostan Louis
feu Pierre, Idi, Id. - Rostan J. P., V£Jdese N. C. - Philippe Ghigo, Id. - Rostan
Marie, Pace, Praly (5) Clot Henry, Guigou, Id. - Barus Rerre, Lugan par Lavaur
(Tarn) - Richard François, Jourdan, Praïy - Peyrot Armand, MaJzat, Id. - GriU
Edmond, Ptommiers, Id. (1) - Martinat
Jacques, Olière, Id. - Peyrot Jean feu
Antoine, Id, Id, - Genre Alexis, Id,, Id
- Peyrot Jean Michel, Id., Id. - GriE fTançois feu Pierre, Vile, Id. - Rostan Susanne,
Id., Id. - Grill Prof. Emanuele, Milano (5)
- Melb Costance, Bobbio PelKce - Barolin
Madeleine !ld. - Pascal J. P., Marseille (1)
- Sonzini Susanne, Toulon (16) - Mesdames
JaUa, Cannes - Ricca Guido, Torino (5) Bouvier Ahne, Lyon - Avondet Bartolomeo, Inverso Porte-Ribet Alessandro, S,
Germano Chisone (1) - Fossat Dina, Villar
Perosa - Stalè Margherita, LUserna S. G.
(2) - Stefani Ester, Roma - Rodet A.,
Pinerolo (2) - Pasquet Alessandro, Torre
PpUice (2) - Rostan Edmondo, Rinasca
(2,50) - Veda Casillde,, Torino (5) - Martinat J., Paris v(12) - Ina Maria Pons ved.
Koella,. Rapallo -- Bert Umberto, Riesi Peyrot Madeleine, Baisse, Maniglia - Pons
Pierre Philippe, Id., Id. - Pons Adrien, Id.,
Jjd. (2) - Martinat Marie veuve, Id, Id. Ribet Josué, Id., Id (1) - Pascal Ai^uste,
Id., Id. (2) - Famille Genre, Serre, Id.
(2) - Peyran Emanuel, Id., ild. (2) - Peyrot
Madeleine, PJancio, Id. - Pascal François
Laurens, Id (l)i - Ribet Caroline, Saret,
Id. (1) - Barai Edouard Laurens, Id. (1) Peyran Enrico, Id., Id. - Pons Pierre,
Bessé, Perrero (2) - Pons Théophile, Id.,
Id. - Pons Marie veuve, Id,, Id. (2) - Pons
Adèle veuve, Id, Id. (1) - Pons Albert,
Id, Id (1) - Genre Abram, St-Martin Tron Héli, Id., 1935 - Famille Qot, ìbrea,
Id. (1) - Ferner Albert, Barbencio, Id. Menusan Henriette, Perrier - Peyronel
Oreste, M. (2) - Gh^o Alessandro, Id. (2)
- Peyran Louis, Id. (4) - Peyran Jean, Id.
(2) - Pons Adélaïde, Id, (1) - Peyrot Henri, Id (2) - Tesare E^er„ Id. (2) Bounous Rosalie, Id, 1935 - Poët Adele,
Traverse (2) - Poët Frédéric, Id - Poët
Alexandre, Id. (2) - Poët Humbert, Id. Artero Alfredo, Id. -Micol Jean, Faureng,
Chiabrano (1) - Ribet Susanne, Id. - Pascal Henri, Id. - Pascal J. Abram, Faureng,
Chiabriano (1) - Pascal Herman, Id., Id. Ghigou Familfe, Id, Id. - Tron Jean, Id,
Id. - Poët Jules, Grangette - Poët Philibert, Id. - Poët Albert, Id. - Poët Josué,
Id. - Ferrerò Jean, Id - Ferrier Jean de
P., Poumarat - Ferrerò Albert Id. - Ferrerò
Madeleine, Saret (1) - Ferrier Louise,
Cassas - Poët J. Paul, Cloutes - Peyrot
Marguerite N., Crouzet, Praly - Bounous
Barthélemy, Id., Id. - Peyrot Jacques, Id.,
Id - Peyrot Emile, Bou Arada, Tunisie
(1) - Tron Gay Clotilde, Torino (5) Bœsone Ida, Pinerolo - Pons Enrico, Bessé,
Pérrero (1) - Poët Adele, MarseiUe - Clot
Pauline, Faetto - Ribet Pietro, Chabrans Pascal Mica! Perrero (5) - Gardiol Mery,
S. Secondo Pinerolo - Pons Francesco, Rivoira, Id. - Stale J. D., Goffrane, Suisse
(1) - Louis Micol, C. la Salza, Massello (2)
- Adelaide Micol, Grangedidier, Id, - Maddafenna Micol, Aiasse, Id - Auguste Tron,
Salza - Henri Tron feu Jacques, Massello
- Barai' E., Porte - Meitre Auguste, Milan,
Salza - Micol Femando, Gros Passet Tron Teófilo Robert, Massello (1) - Pons
Alei^ndrine, Chabers, Id. - Micol Pons
Lidia, Grangedidier - Breuza Auguste, Didier, Salza (5) - Meytre Maria, Id - Pons
Josué, Campo la Salza (2) - Pons Jean,
BalsiDe - Gaydou Teofilo, Chabers - Giraud
Alessandro, Gros Passet i Pons Giuho, Pér- "•
rero - Gardiol Mena, Torre Peüäoe (5) * '
Bonnet Maddalena, Torino - Geymonat
PauL Luserna S. G.,'’ 1935 - Roman Emanuele, Bricherasio - Rivoira Loreriao, Lu- ’
sema S. Q. - Pons David, Id. (2) - Long Inee
Id. - Malan Luigi, Id:- Avondet Adele,
5d. - Avondet Elena, Torino,, l» semestre Pasquet Marguerite, S. Secondo (4) - Bertin Albertina, Londra (3) - Rossetti Dina
Coletta di Livorno, ^1“' semestre - Gönnet
Maria, Inverso Porte - Forneron Susanna,
Praroetino - Gay Emanuele, Id. - Godino f.
Afessandro, Id - Gay Emilio, Id. - Cardon .
Stisanne, Rostan, M.. - Rivoir Madeleine,
M. - Rivoir Guido, Id. - Burattini-Malan,
Milano - Forneron Leontina, S; Secondo ‘
Pinerolo - Del Fabro Eligai Firenze - Beux '
Jean Paul, Pramolp, r et'1935 (5) - Davit
Fulvio Germagna;j, Torino (5) - Balma
ìmm
Enrico, Pinerolo (2) - Revel Roberto, Parigi (26) - Isemburg Lavater M., Milano
- Peyrot Abeile Stefano, CoUegno - Angèle
Rostan, Napoli (5) - Bellion Enrico, Luserna, S. G. - Negrih Salomon, Gardns,'
ViUar PeUice, et 1935 - Marie Marin N.,
Planehon, Id (1) - Long Héli, Id. - Long
Silvio, Jacinto Arauz (5) - Buffa Marie,
Odine, Angrogna - Forneron Giacomo, Abbadia Alpina - Caïrus-Malan Lidia, Torre
•Pelliice (2) - Bertalot lida, Gran, Algérie
(6) - Jahiier Jules, Ruà, Pramolk) (2) Soulier Ildà, Torino - JaJiier Barthélemy,
, Beux, PramoJlo - Bertalot Jean, AHier, Id.
- Bertalot N. Klet, Id., Id - Veuve Louise,
Costabel, Michelet, Id. - Jahier Em le, Beux,
Id. - Long Frédéric feu Jean, Ribet, Id. Sappè Louise, Ruà, Id. - Peyronel Federico,
Tóùrnin, Id. - Peyronel Alexis, Id., Ìd. Bosio Henri, Preinas, Id. - Peyronel Barth.
de Jacques, Toumin id, - Peyrond Eugenio,
Id,’ Id - Long Enrico, Id., Id - Long
Emile, C3ot,t' Id, (0,50) - Bertalot Madeleine, Id, Id - Long Joséphine, Id„ Id, Long Madeleine, Id., Id - Reynaud Louis,
Id, Id (2) - Long Michele Enrico, Id, Id
- Long Lina, Moncalieri - Long Altert,
Clot, PramoUo - Long Edmond, Id-., Id (2)
- l^ng A., c/o J. Long, M., Id. (2)>- Ribet
Eli, Bouchard Id* (1) - Beux Henri feu
Paul', Sappiate, Id. - Peyronel Jean, Id,
Id., 1935 - Beux Jacques, Id, Id. - Ribet
Jean feu Frédéric, Elouchard Id. - Long
Jean, Sappiate; Id. - Sappè Eli, Piene, Id.
- Sappè Henri feu Jean, ld„ Id - Menusan
Henri, Id, Id - Long H., Champbarbier
Id. - Bouchard Alexandrine veuve Jahier,
Ruà, W. - Bertalot Susanne, AHers, Id, Pierre Tron, Aiasse, Massello - MicoL Charles B., La Combe, Id. {A suivre).
nei sangue
Il sangue trasporla in circolo e distribuisce alle cellule le sostanze nutritizie
di cui li corpo ha bisogno per stare in vita.
Le sostanze nutritizie che il sangue trasporta altro non sono se non il prodotto della trasformazione per digestione dei cibi da noi ingeriti, trasformazione
che avviene nello stomaco e neirintestino.
Se la digestione sarà normale lutti gli alimenti verranno trasformali in sostanze nutritizie, se invece la digestione sarà difettosa e procurerà una più lunga
permanenza dei cibi nel tubo gastro-intestinaie, si avranno fenomeni di putrefazione con la conseguente emanazione di sostanze tossiche che entreranno nes
sangue e la loro azione nociva incomincerà a farsi sentire soHo forma di mali
di testa, vertigini, inappetenze, stitichezza, ecc.
Assicuratevi una digei^ione perfetta prendendo tutte le mattine, o alla sera
prima di coricàrvis iii^liifchtaino di Magnesia S. Pellegrino.
'..1. Jä" ’ «■-'
'iy ■
inquinate il sangue
il sangue è vita
SENSAZIONALI
ENTEROCOLITE ULCEROSA
DEPERIMENTO GRADUALE
.....il mio bambino a 5 anni si è ammalato di enterocolite
ulcerosa con pericolo di morte. Fu curato con ogni mezzo,
ma la sua guarigione completa la devo ad un cucchiaino di
Magnesia S. Pellegrino che prendo ogni mattina da due
anni senza mai stancarsene.
La mia gratitudine sarà perenne airefficace Magnesia
S. Pellegrino purgativa, rinfrescante e disinfettante deU’in
testino, unica a) mondo..
la mia attenzioné era attratta da un malessere generale
con graduale deperimento nei miei bambini e qualsiasi preparato portava un risultato momentàneo o nullo. Volli somininistrare loro, di mia iniziativa, la Magnesia S. Pellegrino
e dopo pochi giorni notai in essi un benessere brioso ed
inaspettato tanto da rilevarne in seguito la completa guarigione
jer la qual cosa ritenni opportuno e necessario estenderne
uso a tutta la famiglia con grande soddisfazione......
P:
LUISA CROARI
ano -' Via Botticelli aff
GAETANO MILANO
Salerno - Via Bastioni ad
EMICRANIA CRONICA ìi'
RIDONA LA SALUTE
...una mia parente, figlia di un illustre Medico, era
soggetta ad un pérenne mal di capo che nessun rimedio era
riuscito a temperare ed a debellare..... un giorno le dissi:
< Prova la Magnesia S. Pellegrino », La mia congiunta che
voleva provare il non àncora provato, ne prese due cucchiaini
alla mattina e due alla sera ed in capo a quindici giorni le
cessò il mal di capo I Evidentemente si trattava di stomaco
non a posto....La guarita benedice il Santo Pellegrino ed
io porto in palma di mano la benefica Magnesia che la beneficiata continua ad usare.
...avevo inutilmente trasformato il mio intestino in una vera
farmacia con grave danno delia mia salute. Da quando mi
sono decisa ad adottare la Magnesia S. Pellegrino non solo
ho riscontrato un beneficio immediato, ma mi sono ristabilita
completamente da qualsiasi malanno.
È con animo grato che io sento il bisogno di estrinsecarVi la mia ammirazione per la Vostra eccellente Magnesia S. Pellegrino che m'ha ridonata la salute.
Dr. A. GIRIBALDI
S. Remo - Via Roma, a»
E. FERRARIO
Milano • Via Durini,
39
CURA MIRACOLOSA
DISTURBI VISCERALI
..... Solamente usando la vostra magnifica Magnesia S. Pellegrino ho potuto constatare che i continui disturbi viscerali
che mi capitavano di frequente sono completamente spariti.
..... ho trovato e trovo tutt ora nell'uso continuato della Magnesia S. Pellegrino una cura miracolosa per il mal di stomaco e per una perfetta digestione. Da molti anni soffrivo
e nessun farmaco fu da me trovato così semplice e gustoso
al pari della Magnesia $■ Pellegrino. La mia vita rifiorisce.
WALTER GAGLIARDI
Milano - Via Carlo Tenca, 104
Cap. Prof. GINO PIVA
Livorno - Via P, Donnini, ai
La MAGNESIA S. PELLEGRINO è posta in vendita CON ANICE e SENZ’ANICE
lABORATOmO CHIMICO FARMACEUTICO MODERNO . MILANO . Fi« Caslävetn N. I?