1
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^'Soixantième année.
mrnÊmÊSÊÊÊÊÈÊÊÊÊÊS^
28 Mars 1924
N» 13
L ECHO DES VALLÉES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Par an Poor 6 mois
Vallées Vaudoises . ; ..................................L. 8,— 5,—
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies .... » 10,— 6,—
Etranger.................................... . 20,— 11,—
Plusieurs abonnements à la même adresse .... » 19,—
Etats-Unis d’Amérique................................ 1 doll. % doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, àu Directeur M. Jean Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 31 - Torre Pellice.
Pour toutes lés annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
■A
Le Numéro; SO centimes w
Que tontes les choses vraies, honnêtes, fastes, pares, aimables............ dignes de loaange, occapent vos pensées."^(Phil. IV,
Le grand départ.
{Extrait d’une méditation d& W. Monod).
...Nous devrons tous mourir. Ne croyez
pas que je vous le rappelle pour frapper
votre imaginatioi^, ébrarder VO; nerfs ; un.
prédicateur de l’Evangile comprendrait
bien mal son message, s’il s’appliquait à
fortifier, danp les cœurs, la terreur instinctive de l’au-delà. Effrayer la créature' humaine ? Hélas ! la tâche est trop aisée. Ce
qui est difficile c’est de rassurer les âmes.
Or il faut, pour les pacifier, les' mettre
biirdiment en face de la réalité... Un pasteur ne trotdile pas les esiîrits, il les! affermit au contraire, quand il pose les problèmes sans réticence, quand il prophétise
l’avenir sans restrictions prudentes, quand
il ose dire à dea mortels, en d’autres termes à d,es mourants : Vous mourrez !
Au surplus, si ce verdict n’est pas prononcé ici, avec la fermeté calme et la sûreté de la foi, il sera formulé ailleurs, avec
un autre accent et d’autres intentions,
et vous l’entendrez toujours. On le chuchotera, au crépuscule, à notre oreille ; on
le criera dans une clameur d’effroi, quand
le vent d’automne hurle dans la cheminée ;
on le chantera ironiquement avec des
éclats de rire cyniques ; et chaque fleur
fanée, et chaque cheveu blanchi, et chaque
sonnerie funèbre au clocher voisin, tout
s’unira pour nous envelopper d’une atmosphère irrespirable et cruelle, où de fantastiques échos se renverront indéfiniment le
mot de Mort !
* * *
Eh bien ! nous chrétiens évangéliques,
disciples conscients du Messie, nous voulons échapper à ces obsessions maladives,
à ces lugubres hantises. Nous ne consentons pas à planter la mort comme un épouventail, dans le champ de la vie, pour que
les naïves joies et les nobles espérances
s’envolent à tire d’aile. Mais nous voulons
l’inscrire paisiblement et courageusement
sur notre programme d’avenir, dont elle
constitue l’un des numéros prévus. Nous
la considérons comme un des chapitres de
notre histoire future, comme l’une des étapes de notre développement continu. Notre mort personnelle nous apparaît comme
l’un des anneaux de la chaîne qui relie
notre destinée actuelle à une déstinée plus
haute. Elle n’est pas un accident, mais: un
incident ; vue d’en, bas, elle peut revêtir
l’aspect d’une catastrophe, mais elle, appartient en réalité, d’une manière naturelle et
rationnelle, à quelque plan Supérieur,
Et dès) lors, nous sentons qu’il faut ordonner toute notre vie non pas vers la
mort, - comme si celle-ci en était le but, mais avec la mort, c’est-à-dire sans jamais
la perdre de vue;, sans jamais) rien organiser, ni projeter qui puisse laisser croire
Ùbe nous oublions les conditions réelles; du
^yage et l’inéluctable nécessité de traverle tunnel obscur où les trains s’enfoncent toujours dans la même direction, toujours par la voie descendante. Nos pères
onf suivi cette route, nous la suivrons
aussi, l’un après l’autre ; et il n’existe pas
,, <i horaire qui puisse nous permettre de
l’année, le mois, le jour où retenle signal du grand départ pour la
■' ou pour l’enfant, pour l’époux ou
>J^ur l’épouse. On sait seulement que l’on
partira isolé, sans compagnons et sans bagages, à une heure imprévue.
^ H: $
Il n’y a pas là matière à épouvante,
mais à réflexions graves et à nobles résolutions. La pensée de la mort est un averti.s3ement. Il est inutile, de ruser avec elle,
de feindre l’indifférence, de la coudoyer,
pour ainsi dire, en affectant de ne point la
voir ; il est plus simple et plus digne de
l’accueillir, et de lui réserver la place à
laquelle elle a droit. Certes, elle n’a pas
droit à la place d’honneiur ; mais on essayerait iniutilement de l’évincer. EUe se
tiendra dons à l’écart,. mais sang jamais
disparaître ; efile prendra discrètement sa
part de nos joieg) et de nos peines; elle
ne s’approchera jamais assez pour que son
ombre vienne obscurcir la table de famille,
avant l’heure marquée, mais elle ne s’éloignera jamais assez pour qu’une frivolité
étourdie ou une illusoire sjécurité viennent
éclairer notre existence d’une lumière artificielle et falsifier nos sentiments les plus
vrais.
.„ D’ailleurs, quel est l’homme digne de ce
nom, quel est l’homme touché par le SaintEsprit qui n’avouera point son, péché, qui
ne reconnaîtra point la jusftice des rétributions-à venir, c’est-à-dire la nécessité morale, pour chacun, de récolter ce qu’il aura
se;mé ; et dès lors, quel est l’homme ouvert
aux influences du monde spirituel qui refusera de se préparer à la mort, en d’autres termes, à la vie ?... Car enfin, dans les
conditions actuelles de la déstinée, mourir
est un privilège...
« S:
La mort est un privilège, parce qu’ele
nous transporte au delà du voile, parce
qu elle met fin au mystère suprême qui
pèse lourdement sur notre raison et sur
notre cœur. La mort est un privilège,
parce qu’elle termine l’anigoisse atroce ou
le morne désespoir de la séparation entre
ceux qui s’aiment. La mort est un privilège pour tous ceux qui ont faim et spif
de perfection, parce qu’elle est le signal
d’une rénpvation magnifique, d’un épanouissement glorieux, dont la nouvelle naissance était le germe fragile et le gage.
La mort, enfin, est un privilège parce
qu’elle nous introduit, tôt ou tard, dans
la compagnie des enfants; de Dieu, dans
l’humanité siainte, belle, morale, heureuse,
dans la famille du Père céleste, la grande
nuée de témoins...
...La table sainte nous offre le mémorial
d’un supplice, le souvenir d’im Crucifié,
d’un Mort par lequel vit le monde ; mais
ce Mort est Celui qui est vivant d’une
« impérissable vie », et dont l’Esprit nous
aide à s|upporter les mystères de l’he.ure
actuèUe : enfin, c’est Celui auquel appartient l’avenir, et dont l’avènement définitif, redouté par les uns, appelé par les autres, prophétisé par toutes les voix de la
nature et de l’histoire, constitue le plus
grandiose avertissement, l’espérance la
plus s(ublime. « Quand je le vis écrit, .le
voyant, je tombai à ses pieds comme
mort. H posa sur moi la main droite en
disant : Ne craint point ! Je suis le premier et le dernier et le Vivant. J'étais
mort, et voici je suis vivant aux siècles des
siècles. Je tiens les clés de la mort et du
séjour des morts». B. S.
MENUS PROPOS
Moins, de jadis et d’anjoard’lioi.
Parmi les pfécieuses libertés dont nous
jouissons, il ne faut pas oublier celle qui
nous permet de donner à nos enfants, voire
même de leur infliger, un prénom de no-i
tre choix. Une liberté sans bornes, comme
vous savez, dont maintes personnes ont
abusé et abusent, à telles enseignes qu’il
n’est pas rare de trouver des gens ne parvqnanjt pas à se réconcilier avec leur nom
de baptême, même après une longue vie,
et qui voudraient en changer, si la chose
leur était possible.
Nos bons vieux Vaudois, jusque vers la
moitié du siècle dernier, choisissaient presque immanquablement les noms de baptême de leurs nombreux enfants dans la
Bible, dans les deux Testaments. On s’appelait alors, modestement, Jacques, Jean,
Pierre, Paul, Daniel, Etienne, Matthieu,
Barthélemy, David, Samuel, Josué, Jacob,
Lévi, etc. Parmi nos mères et grand’mères
il n’y avait guère que des Suzanne, des
Marié, des Jeanne et des Jeanneton, des
Marguerite, des Lydie, des Susette;, des
Catherine avec leurs diminutifs variant
p/esqúe ^lr-feMi, 3^ affectionnai
Uamut pareillement les prénoms composés: •>
'de là les JeanfEtienne, les Jean-Pierre, les
Jean-Jacques, les Jeani-Barthélemy, les
Jean-Daniel et les Jean-Paul. Mais avec le
.progrès, nos bons vieux commencèrent à
' déroger quelque peu aux anciennes habitudes, et les plus ambitieux osèrent parer
leurs nouveaux-nés de noms exotiques qui
paralysaient d’étonnement les vieilles magne assistant au baptême — alors toujours public —• dans le temple de leur village. On eut donc des Charles, des Louis,
des Henri, des Emile — des Caroline, des
Louise et des Henriette, tout autant de
noms pompeux et distingués, jusqu’alors
l’apanage exclusif des sgnouri.
Le branle était donné. Les plus hardis
ayant montré le chemin aux timides et
aux conservateurs, il ne s’agissait plus de
revenir en arrière. Petit à petit, graduellement, les noms que j’ai qualifiés d’exotiques ont fini par prévaloir, surtout en
ce qui concerne les femmes. Par ces temps
de démocratie... au rebours, nos gens se
disent, avec raison, qu’ils ont bien le droit
de choisir, sans exclusion aucune, parmi
tous les noms du calendrier de la bourgeoisie riche, et même de la noblesse. Qn
se donne ainsi l’iUusSon de gravir un degré de l’échelle sociale, et c’est si bon les
illusions !
Mais, je le répète, je me garderai bien
de blâmer les « novateurs » qui, même à
la campagne, sont devenus la majorité,
d’autant plus que la chôse est de mince
importance. Je fais cependant des réserves
au sujet de ceux qui affublent leur innocente progéniture de noms impossibles,
idiots, sans le moindre souci du ridicule
qu’ils jettent sur elle. Les instituteurs et
institutrices, ainsi que les sous-officiers de
l’armée pourraient nous en dire quelque
chose. J’aurais bien la démangeaison de
vous en dresser une liste d’une bonne douzaine, au moins, presque tous empruntés
à l’état civil d’une paroisse vaudoise de
notre connaissance... mais je ne tiens pas
à me faire lapider.
Notre innocente « causerie », qui très
probaMement ne sera pas du goût de tout
le monde, ne mérite pas une conclusion.
Les gens qui aiment à philosopher pourraient cependant discerner un brin de vanité dans cette, manie de rechercher les
noms pompeux et distingués. Vous dites
qu’ils ont tort. Passons. Les conservateurs,
les) traditionalistes — j’en connais plus
d’un — pourraient regretter nos bons ■
vieux noms du terroir qui « faisaient si
bien dans le paysage »; tandis que certains
noms ^égants (j’allais dire pomponnés)
pourraient bien détonner lorsqu’ils s^’appliquent par exempHe à une chevrière. Mais
vous vous récrieriez ; vous nous diriez que
les conse;rvateurs ont fait leur temps, qu’il
faut m,archer avec la mode, avec le progrès... lorsqu’il en coûte si peu, et/vous
m’auriez fermé la bouche. Mettons que je
n’aie rien dit. j. c.
Que fauMI euteudre
. par • iHoralitè de la presse •?
La morale se piquait autrefois d’être
hors des atteintes e;t des fluctuations auxquelles l’histoire est sujette. On nous peignait la morale comme la quintessence de
la philosophie et de la pensée. On nous en
parlait comme du' complément nécessaire
de la religion, et, comme l’on affirmait que
la morale ne saurait se passepr de la religion, nous en sommes venus à croire que
la religion ne peut se passer de la morale.
En voilà une opinion bien surannée ! La
morale doit se fonder sur la religion, mais
quari(t à cele-ci, elle peut... se moquer de la
morale. -Tel est le raisonnement... du jour,
le raisonnement courant, chez nous du moins. — En faut-il une preuve ?
M. Ardengo Soffici est, à l’heure actuelle,
l’un des plus « autorisés » contempteurs de
tout ce qui ne porte pas le cachet catholique. Son mépris d’ailleurs n’a qu’une
valeur bien relative, aussi relative que la
valeur même de son raisonnement; aussi
n’en sommes-nous point touchés du tout.
Qu’il suffise, pour en sonder la profondeur,
de pqnser qu’ii vient de découvrir que la
Réforme religieuse du XVI.me siècle, que
Luther lui-même, sont les plus grands responsables des maux qui affligent l’Italie.
C’est pour cela que l’Italie a eu des grands
hommes qui ne l’ont point comprise, des
hommes dont les œuvres ont été funestes
à l’esprit italien. Quels sont ces hommes ?
Cattaneo et Ricaapli, Gino Capponi et Mazzini, Cavour et Garibaldi ! Rien que cela !
Quant aux sciences, voulez-vous savoir ce
que M. Soffici ei^ pense ? Le voici textuellement : « Le même esprit protestant se ■
retrouve dans les tristes manifestations
soi-disant scientifiques... de cette bande de
misérables penseurs qui avait à l’avantgarde Ardigo et Lombroso et à l’arrièreplan Sergi et M. Henri Ferri ». ^
Voilà qui est parler clair, quoique ce
soit un peu raide.
Mais la libérté de la presse peut bien se
permettre et permettre d’exprimer son ^
avis, même si c’es|t l’avis d’un sot.
Ce que la liberté de la presse devrait
plutôt défendre c’est, à mon avis, l’apologie du crime. Car c’est là où M. Soffici
voulait en venir. H est vrai, qu’après les ^
citations précédentes, nul jury ne lui nie-
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-1.
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fe.
ïsr-"
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»:■
rait Virresponsabüité ; mais il n,’eslt pas ici
le seul responsable. Il est des lois sur la
presse, des lois qui condaimnent l’instigation, au crime ; il en edt d’autres qui veulent sauv^arder la morale. Or les lois sur
l’immoralité de la presse ne sont pas seulement celles qui ont trait à la tutelle de
l’innocence, mais toutes celles qui se rapportent à la sauvegarde de ce qui consti■ tue le fonds moral ou le sens moral de l’humanité. Que je sache, l’apologie du crime
est contraire à la notion la plus élémentaire du respect que nous devons à nos
semblables. Je sais bieu que dans telle pér
riode de l’histoire c’est un anachronisme
de vouloir rappeler aux hommes que “"dans
le siubhme Décalogue de Moïse il est écrit:
« Tu ne tueras point » ; je n’ignore pas
qu’à certaines époques le respect de la vie
d’autrui n’est pas classé parmi les choses,
les plus sacrées. Mais ce qui me paraît
Buperlativemenjt immoral, c’est le spectacle
d’un homme qui se pose en défenseur de
la religion, en restaurateur de notre grandeur nationale, et écrit dans l’un des plus
grands journaux d’Italie, des mots tels que
ceux-ci : « L’inquisition, les supplices, les
massacres commandés pour étouffer l’hérésie, nom paraissent vraiment des actions
héroïques acmmplies à la gloire de Dieu;
telles nom semblent toutes les actions, comme Vextermination^ des Huguenots, accomplies par des gouvernements qui se préoccupaient encore des destinées de leurs
peuples ».
MM. du Gouvernement, entendez-vous ?
'Votre voie vous est tracée si vous vous
« préoccupez encore des destinées des peuples » qui vous sont confiés.
N’est-ce pas là de la criminalité belle et
bonne ? Conçoit-on une religion qui... bafoue de la sorte la morale commune ?
Silvio Pons.
CORRESPONDANCE.
Paris, 19 mars 1924.
Monsieuf fê Directeur
de l’«Ecko des Vallées»,
Grâce à Dieu et à la famille Appia nous
avons célébré la fête du 17 février bien
joyeusement cette année.
Cent-vingt Vaudois ont répondu à l’aimable invitation qui leur avait été faite ;
la salle que l’église de la Rue Pierre Nicole^ a mise à notre disposition était bondée. Beaucoup de jeunesse.
Nous avons eu le privilège d’avoir parmi
nous M.me Georges Appia, M.lle, M. et
M.me Louis Appia, ainsi que M. Arditi,
président de la Chambre de Commerce
Italienne, qui est, comme vous le savez,
vice-président de la Colonie Vaudoise à
Paria
Le programme organisé par notre cher
président M. R. Coïsson, aidé de^quelques
amis, était chargé.
M. le pasteur Appia commença le culte
par la lecture d’un Psaume célébrant la
beauté dont Dieu a comblé la nature et que,
nous Vaudois, originaires de nos belles
Vallées, sommes mieux qualifiés que d’autres pour apprécier.
Ensuite nous eûmes la partie récréative.
Rien n’y manqua.
Des jeunes gens et des jeunes filles, sous
l’habile direction de M.lle Meille, nous firent entendre deux beaux chœurs parfaitement exécutés: Gloire au Dieu de nos pères
et le Psaume des batailles. Ensuite quelques morceaux de piano par notre viceprésidente M.Ue Meille, et de violon par
notre jeune ami T. Lageard.
Plusieurs saynètes jouées par la jeu*
nesse nous ont beaucoup amusés. Même
quelques enfants ont voulu aussi contribuer à la fête et nous ont gentiment
récité de jolies poésies. M.Ue Appia eut
l’heureuse idée de mettre ime coiffe blanche sur la tête d’une charmante fillette, et
c’était si jc4i, que la vue de ce bonnet nous
fit regretter que les Vaudoises présentes ne
s’en fussent pas coiffées vu qu’il leur siqd
si bien, et donne à leur physionomie un
charme particulier.
A 5 heures, aimablement invités par
M.lle Appia à prendre un délicieux goûter,
chacun s’est rendu dans une autre salle à
cet effet. Après quoi, M. Coïsson nous a
dom>é des nouvelles du pays, et-nous sommes passjés au sujet de la « Colonie Vaudoise». Un certain nombre de présents se
sont fait inscrire comme membres.
•Pour terminer la journée, M. J. Lageard
nous fit passer, en projections lumineuses,
des vues superbes des principales villes
d’Italie. Si vous saviez, quand on est à
l’étranger, combien tout ce qui nous rappelle la belle patrie absente nous! émeut et
nous réjouit ! Ce fut un régal pour les
yeux et pour le cœur.
Bref, ce fut une belle fête, qui a laissé
de doux souvenirs à ceux qui ont eu la
joie d’y assiSlter.
Comme il se faisait tard, nous nous sommes dit au revoir, nous donnant rendezvous dans un mois à la prochaine réunion.
Combien nous sommes heureux que ceS
rencontres fraternelles, grâce à l’organisation actuelle de la Colonie, puissent avoir
lieu chaque mois ! Plus d’isolés, perdus
dans cette grande ville où il y a tant de
monde et où l’on peut se sentir si seul
pourtant !
C’est pourquoi «serrons nos raR|gs autour de notre Maître » ; soyons unis : la
victoire est à nous.
Chacun, en partant, a tenu à exprimer
sa vive reconnaissance à la chère famille
Appia à qui nous devons le bienfait dont
noua jouissons aujourd’hui, en donnant
une respectueuse poignée de mains à la
vénérée M.me Georges Appia. qui noug a
honorés de sa préænce pendant cette lon*
gue séance.
Agréez, Monsieur, mes salutations chrétiennes.
Eugène Féry, secrétaire général.
PS. J’oubliais de vous dire qu’après un
chaleureux appel de M.Uè C. Appia il fut
fait une collecte au bénéfice de la Maison
des, Diaconesses d^ V^ée|» Vaudoises.
ENCORE UNE MADONE OFFICIELLE!
On a pu lire dernièrement, dans le Foglio d’Qrdine de la Marine de l’Etat, la
commimication officielle ci-dessous qu’il
vaut la peine de transcrire : « D’accord
avec les autorités ecclésiastiques compétentes, on (lisez : le Gouvernement !) a
institué la fête solennelle annuelle de la
«Madone de la Mqr», vénérée dans le
sanctuaire de la Marine Royale de Pola ;
la célébration de cette fête est fixée pour
le 24 mai.
« En portant la chose à la connaissance
de la Marine Royale, on invite les autorités ayant à leur dépendance des chapelains chefs de la marine, à s’employer afin
que ladite fête soit célébrée de façon particulièrement solennelle, soit à bord soit à
terre ».
CHRONIQUE VAUDOISE
Soascription
pour les Écoles de Quartier.
Listes précédentes L. 5.180,
M. le prof. P. Gay, Vercelli » 20,
Total L. 5.200,
ANGROGNE. Notre Chorale a jeu sa soirée de bienfaisance les samedis 15 et 22
courant, avec un grand concours de spectateurs, accourus, surtout le premier soir,
en si grand nombre, que le local n’a pu
les contenir Jous ! Le programme comprenait quatre monologues : I fUodrammatici
et II vero tipo del professore (M. Albert
Malan), La mia caligniaira (M. Charles
Bertin), Je ne suis pas poltronne, moi!
(Mille Delia Revel) ; trois comédies : Je
girogne?... moi! (M.Ues Joséphine Gaydou,
Lina Sappé, Marguerite Bertin et, Olga
Ricca, MM. Albert Malan et Félix
Ricca), La vendetta di un cuoco (M.Ile Lina
Sappé, MM. Robert Bonnet, Lévi Buffa et
Albert Pons), Le scarpe strette (M.lles
Olga Ricca et Marguerite Bertin, MM.
Adolphe et Albert Malan) ; et cinq chœurs*:
La paix du soir, Prière (de A. Cosson),
Chant dû soir, Congedo dal monte. Dans
la forêt.
Ces douze numéros firent passer agréablement trois bonnes~heures au public, qui
ne marchanda pas ses applaudissements
aux artistes ; aussi notre Chorale peut être
satisfaite du bon résultat obtenu, ce dont
nous la félicitons de tout cœur !
LA TOUR. Nous avons encore dû prendre deux fois le chemin du champ du repos pour accompagner la dépouille mortelle
de Eléonore Avondet née Charbonnier, enlevée à sa famille à l’âge de 53 ans, et celle
de M.me Rosine Pons née Gonin, la compagne fidèle de feu Jean Pierre Pons, pasteur et modérateur de l’Eglise Vaudoise,
qui s’en est allée sereinement après avoir
été alitée pendant cinq ans, en laissant ce
message aux mères de famille : « Ne crains
rien, je t’ai racheté, je te connais par ton
nom ; tu es à moi ».- Le culte a eu lieu au
temple, présidé par M. Tron, qui a parlé
sur les mots indiqués par notre sœur :
« Ne crains point, crois seulement ». M. le
pasteur David Bosio, représentant de la
V. Table, a rendu le meilleur témoignage
à celle qui avait été rappelée par le Maître. Nous exprimons aux familles éprouvées notre sympathie chrétienne et nous
remerciions vivement M. et M.me Dupin
de Saint-Apdré qui, en souvenir de lefur
mère, nous ont fait parvenir 150 francs
pour les pauvres de la paroisse et 150
francs pour l’Asile des Vieillards de SaintGermain.
Nous saisissons cette occasion pour re*
mercier encore M. et Mme Long-Boër qui,
en souvenir de leur mère, ont versé à la
Diaconie la somme de 1000 francs.
— Samedi dernier a été béni le mariage
de M. Charles Bounous avec Giuliano Amélie, de la paroisse de Saint-Germain. Nos
meilleurs vœux.
— Dimanche soir M. le prof. Corrado
Jaha tint, à Sainte-Marguerite, une, conférence très appréciée et très élevée, sur
« la main de Dim dans l’histoire », ce dont
nous le remercions vivement.'
C. A. Tron.
LUSERNE SAINT-JEAN. (Retardée).
Obsèques : Depuis vendredi 14 courant,
l’appel suprême a été adressé à trois membres de la paroisse.
L’aube de samedi matin fut pour
M. Barthélemy Brochet, des Boërs, l’aurore du jour qui n’a pas de déclin. Quoique tendrement attaché à sa famiUe qui
l’entourait de soins touchants, la souffrance, qu’il supportait d’ailleurs avec une
résignation exemplaire, avait suscité dans
son cœur une vive nostalgie pour les parvis célestes.
Cette aurore fut donc joyeuse pour lui.
Mais notre paroisse et celle de Turin se
sont appauvries d’une âme serviable, généreuse et pieuse s’appliquant à observer le
commandement de l’amour fraternel, qui d’après son désir même - forma le sujet
de l’allocution funèbre prononcée devant
sa maison dimanche après-midi.
Le service au cimetière fut présidé par
M. le pasteur B. Gardiol. Parmi les nombreux amis accourus de près et de loin,
nous tenons à mentionner la délégation de
rUnion Cadette de Saint-Jean, dont M.lle
Prochet est la présidente dévouée.
Leé deux autres ensevelissements eurent lieu dans la matinée de mardi.
Ce sont : celui de l’octogénaire Pierre
Constantin, de Sainte-Catherine (Commune de Briquéras), homme actif, qui n’avait pas craint de s’expatrier pour se rendre dans rAmérique du Sud avec ses deux
frères désormais Américains.
Et celui de Albinç Rivoire, des Brusai,
enlevée à la tendre affection de ses parents, à l’âge de 14 ans seulement. Beaucoup de monde assista à S|0n service funèbre, que M. B. Gardiol eut la bonté de
présider.
Nous sympathisons de tout notre cœur
avec ces familles en deuil. E. T.
— Asile des Vieillards. Dons reçm ^n
souvenir de M. Albert Gay : Susette ei
Pauline Robert, L. 5 - Catherine Bastie
Fanny Peyrot, 5 - Marguerite Beux, 10 ^
Enrico Tron, 100 - Valeriano Perazzi, 25.J
- Chev. A. Ri^tan, par M. Luigi Ferrerò, 15,î
En souvenir de M.me A. Ricca : Italol
Allemandi, L. 100. t
En souvenir de M. Gmtave Turin : Vài
leriano Perazzi, L. 30 - Ing'. Gustavé
Cougn, 25. 0
PRAMOL, (Retardée). La mort vien^
de frapper à la porte de plusieurs familleà*
de notre paroisse. Le 9 courant s’éteignai^
au Clôt, après une maladie longue et pé
nible, Lcmlg Marie veuve de Long Louis,
âgée de 36 ans seulement. Elle a support
avec patience et résignation le mal qui 1«§;
mir^ait et c’est avec de vrais sentimen;
chrétiens qu’elle a quitté les siens pour I
.patrie céleste. La sépulture a été présidé
par les Pasteurs de Saint-Germain et d^
Pramol, le 10 courant. — Le même jour'
avaient lieu à Peumian les funérailles
Bounom Jean François feu Barthélemy,‘o
âgé de 81 ans, décédé le 9 courant, en-^
touré de ses enfants accourus de près et’.¡
de loin pour la triste circonstance. Enfin,Î
dimanche 16 courant, nous accompagnions j
- à Peumian aussi - au champ du repos la|
dépouille mortelle de Barthélemy Lottg, dul
Bric, décédé le 15 courant après une lon-|
gue maladie. Nous renouvelons ne® con^
doléances à tqutes les familles qui soi
dans le deiul,
— Le 10 mars a été béni le mariage d
Ribet Barthélemy, des Bouchards, av
Peyronel Louise, du Tournim ; et le 13 coi
rant celui de Long Emile Alexandre, di|p
Clôt, avec Jdhier Lydie, fille de notre anecien du Clôt. Félicitations et vœux d|
bonheur. D. P. ^
TURIN. La réunion de la jeunesse de^_
nptre Eglise, le 15 courant, a été spécia#;
lement nombreuse et animée. #3
Plusieurs scènes comiques furent jolimer^t:
récitées ; après le thé, les jqux se nrolon^
gèrent jusqu'après 11 heures sous la di^^
rection de M.me Bosio 'remplaçant la pr^*
sidente du Cercle Vaudois, M.lle Margue-i^
rite Turin, à laquelle une lettre d’affeo-ti
tueuse sympathie pour son deuil récent,
été envoyée, sjignée par tous les présenta
Darp l’après-midi du dimanche 16 cou^
rant, le pasteur M. Bosio a donné la pre*|^
mière des trois conférences de Carême quitï
ont été annoncées. Les sujets en mnt
suivants : 1° La religione nella scuola —
2“ La Bibbia di fronte al risveglio spirh^
tuale contemporaneo — 3° L’anima reM^ty^
giosa di G. Pascoli.
X. Æ
■
de la via paioi^^iale.
Voici l’époque où les anciens et diacrei^
de nos paroisses vont entrepa-endre leu0^.^^
« tournées de collectés », sans enthousés- ^
me excessif, 'mais ferme'ment con'mincéS'ÿ
qu’ils s’acquittent d’une besogne iridispdnM
sable à la bonne marche de l’Eglise, qimS
doit les acoompagnef de sa sympathie^
C’est à l’intention des collecteurs et au^^
des donateurs qrn nous empruntons
L’Ami Chrétien! ces piquantes petites « s(^
nés » amsi vraisemblables que suggestive^
« Tutto il mondo è paese », allêz !
Deux conseillers presbytéraux commi
cent leur tournée, pleinp du désir de bi
faire.
H* 5!« « é;
— Bonjour, madame.
•— Bonjour, messieurs. Veuillez entrari
....................................'
— Cinq minutes plus tôt, vous ne
riez pas trouvée. Je rentre du marché.
fait quelques emplettes. Oh! je n’aV“
besoin de personn(e pour m’aider à les ir.
porter. J’en ai pour cinquante francs
autant dire que je n’ai rien. Tout a
core augmenté. On ne saura bientôt plw
avec quoi se nourrir. Regardez ce chu%
fleur... trois francs... ESt-ce que ce n^
■ >• ■■ *
pas honteux !
Nous venons, madame, vous
de votre cotisation pour l’Eglise. Nous
mes chargés de prier tous les fidèles,
"m.
3
W
Ï .
r
d’éviter le renouvellement du déficit, d’éi lever quelque peu leur cotisation...
— Comment voulez-vous, messieurs?...
Mes ressources n’ont pas augmenté dans
la même proportion que mes dépenses. Je
me vois au contraire dans la nécessité de
réduire ma cotisation. Je ne puis donner
que quinze francs, cette année.
— Madame, pour votre Eglise à laquelle
vous êtes certainement attachée, vous vou-drez faire un petit effort et donner au
moins autant que l’an dernier.
— Non, messieurs. Je le regrette. Voilà
quinze francs. C’est tout ce que je puis
faire.
— Merci, madame. Si vous vous ravisez,
vous savez qu’on peut verser autant de
fois que l’on veut et pendant toute l’année.
Au revoir, madame.
— Au revoir, messieurs.
* * * .
— Bonjour, Charles. Tu as fait bonne
f oire ?
— Mais oui, mais oui, assez bonne.
— Combien as-tu vendu ta génisse ?
— Trois mile.
— C’est un bon prix.
— Oui, le bétail augmente.
•— C’est le moment d’augmenter aussi
les cotisations pour l’Eglise. Nous faisons
la tournée annuelle. Pour combien est-ce
qu’on t’inscrit ?
— Comme l’année passée. Si on gagne
'de l’argent, on en dépense aussi. Les tourteaux sont hors de prix. Jamais vous ne
-devineriez combien j’ai payé ce harnais.
'Ah! tout n’est pas bénéfice dans la culture!
— Voyons, vous êtes deux qui devez
payer la cotisation. Tu peux bien aller jusqu’à trente francs.
^ On verra l’année prochaine. Pour
•cette année je donne encore vingt-cinq
francs.
S! Î! *
■— Bonjour, madame N...
— Bonjour, messieurs.
— Monsieur N..., est à son usine. Mais
cêlâ ne fait rien. Nous venons' vous demander votre cotisation pour l’Eglise. On
voudrait arriver à un chiffre plus fort
que l’an passé pour éviter un nouveau déficit. Il est facile de comprendre que lorsque tout renchérit, les ressources de l’Eglise ne doivenjt pas diminuer, au contraire. Vous avez veréé quinze francs l’an
dernier. Combien voulez-vous verser cette
année ?
— Oh ! messieurs, mon mari prétendait
déjà que j’avais trop donné. Son salaire
n’a pas augmenté, si tout est plus cher. Je
lui en parlerai. J’espère qu’on pourra verser autant que l’an passé, mais je n’en,
suis pas sûre.
« « «
Les deux conseillers commençaient à se
dire que ce n’était pas facile d’arriver à
une augmentation d’un quart. Mais ils
étaient hommes de devoir et continuèrent
bravement leur tournée.
Ils étaient arrivés à la porte d’une maison d’assez gentiUe apparence. Une vieille
dame vint leur ouvrir.
— Bonjour, madame.
— Bonjour, messieurs. Je devine que
vous venez pour le recouvrement des cotisations. Ah! messieurs, je sais que l’Eglise a besoin de ressources et je voudrais
bien pouvoir faire davantage. Vous savez
tna situation. J’ai 'mis, avant la guerre,
presque tout mon avoir dans la construction de cette maison qui me permettait,
,à côté de mon petit logement, d’en louer
deux autres. Je croyais l’avenir assuré.
. Et maintenant, comment vivre ? Tout a
Quadruplé; quintuplé, sauf les loyers. Mes
locataires, profitant d’une loi inique, oui,
messieurs, inique;, m’ofllrent 75 0|0 d’aug..mentation sur les loyers d’avanUguerre.
^Cela me fait en tout et pour tout cent
'francs par mois sur lesquels les impôts,
■assurances, réparations, me prennent la
^moitié. Trouvez-vous cela juste, messieurs?
, Enfin. Voici ma cotisation. Je ne veux pas
la diminuer, mais je me prive, messieurs,
je me prive.
* *
— Bonjour, madame Z... Comment allez-vous ?
— Bonjour, messieurs. Cela va assez
bien, aussi bien qu’une vieille femme comme moi peut aller. Mais quel bon vent vous
amène ? C’est bien aimable de venir me
faire une petite visite. ~~
— Nous venons vous demander votre
cotisation pour l’Eglise.
— En effet, c’est le moment. Je vous attendais. J’espère que vous avez du succès
dans votre tournée et que chacun a à
cœur d’augmenter sa cotisation. Puisque
tout augmente il faut bien que les ressources de l’Eglise augmentent ausSi. C’est
bien le moins que nous montrions notre
reconnaissance à Dieu pour toutes ses grâces, par quelques sacrifices qui ne nous
coûtent du reste pas grand’chose. Vous
m’inscrirez pour vingt francs de plus que
l’année dernière.
— Oh ! ;madame, c’est beaucoup...
— Pas du tout. Figurez-vous que j’y gagne encore. J’avais l’habitude de prendre
une tasse de café noir après' mon repas de
midi. En somme, cela ne m’était pas du
tout nécessaire. Qui sait si cela ne me gênait pas plutôt. J’y ai renoncé et c’est certainement plus de vingt francs que j’éconoimise ainsi. Vous' voyez bien que j’y
gagne.
— Mais vous vous privez d’un petit
plaisir bien naturel.
— Et le plaisir de soutenir ma chère
Eglise, qu’en faites-vous? D’ailleurs, je
remplace mon café noir par une infusion
de tilleul qui ne me coûte rien et qui satisfait aussi bien ma gourmandise... Au revoir, messieurs, et à bientôt le plaisir d’une
nouvelle visite.
^ ^ ^
— « Ce sont toujours les mêmes qui se
font tuer», prononça un des’ conseillers,
après avoir franchi la porte.
— « Quelle brave vieille et quelle fidèle
chrétienne », dit l’autre, « nous avions besoin de cet encouragement».
■ ». '
— «Allons, continuons, et Dieu veuille
ouvrir les cœurs et les bourses ». E. M.
CHROIViaUE POLITIQUE.
Le grand discours électoral du Président
du Conseil a été tenu dimanche à Rome,
devant cinq mille syndics venus de toutes
les provinces d’Italie. M. Mussolini avait
convoqué cette assemblée à l’occasion du
cinquième anniversaire de l’institution des
faisceaux. Il a résumé rapidement l’histoire du parti fasciste : le 23 mars 1919,
à Milan, où se forma le premier noyau,
ils étaient bien peu nombreux ; un an
apres il arrivaient à 2f).000 et ils tenaient
leur premier congrès. L’idée fasciste fait
son chemin jusqu’à la marche' sur Rome
et à la révolution d’octobre. M. Mussolini
insiste sur ce mot de révolution. Dansi la
deuxième partie, du discours il justifie son
action gouvernementale, et il polémise contre ceux qui l’ont accusé de violer la constitution et enchaîner la liberté.
M. Salandra a parlé à Milan en faveur
de la liste nationale et son discours a été
une apologie inconditionnée du Gouvernement fasciste. Le sous-secrétaire d’Etat,
M. Acerbo, dans son discours tenu à
Aquila, a insisté surtout sur les résultats
obtenus dans la politique étrangère. Les
discours d’opposition n’ont pas été très
nombreux. Le plus remarquable est peutêtre celui tenu à Naples par M. Amendola, ex-ministre, chef de la bste démocratique qui se rattache à M. Nitti.
Al occasion du cinquième anniversaire du fascisme, le Président du Conseil a proposé au Roi la nomination à sénateur de M. Devecchi, actuellement gouverneur de la Somalie Italienne. '
— La visite des Souverains de Roumanie à Rome, qui était annoncée comme
prochaine, est renvoyée indéfiniment à
cause de questions' d’ordre économique pendantes entre les deux Gouvernements.
Mais la question financière n’a pas grande
importance ; il s’agit plutôt d’un malen
tendu, vite dissipé, qui n’offusque d’aucune manière les relations amicales entre*
leis deux pays.
FRAiNCE. Le Gouvernement a fixé au
11 mai la date des élections politiques.
Mais le Parlement continue à siéger,
n’ayant pas encore achevé son programme
très chargé. Parmi les projets de loi qui
sont encore à l’ordre du joiur notons celui
relatif aux cadres et effectifs de l’armée
qui est actuellement en discussion, et le
projet réglementant l’emploi de la main
d’œuvre étrangère qui sera discuté prochainement.
^ ALLEMAGNE. Un journal de Berlin a
publié le texte d’un soi-disant accord secret conclu par la France et la Tchécoslovaquie, qui a causé un grand émoi dans
les milieux politiques. Par une des clauses
de ce prétendu protocole secret, la Tchécoslovaquie s’engagerait à combattre la
prépondérance de l’Italie dans la Méditernée! Les démentis officiels sont venus,, et
le document lui-même montre sa fausseté.
Ge n’est qu’une manœuvre contre la
France, et contre la paix de l’Europe.
1 PERSE. La proclamation de la république en Perse semble prochaine. Des députations de fonctionnaires, chefs en tête,
ont demandé au Président du Conseil l’abolition du régime monarchique et la déportation du Schah. En ce cas le Parlement sera transformé en assemblée constituante. L.
le moyen de tuer une église.
:i Un journal américain, le Reformed
Chwch Messenger, indique les « quatorze
.points» du programme de ceux qui parviennent à tuer le(ur église : 1. N’al
lez pas à l’église. - 2. Si vous y
allez, arrivez en retard. - 3. Ahez-y de
mauvaise humeur - 4. Pendant le service,
demandez-vous : A quoi cela peut-il donc
me servir ? - 5. N’acceptez jamais une
fonction dans l’église ; il est préférable de
rester dehors pour mieux aritiqwr - 6. Plréquentez d’autres églises au moins un dimanche sur deux pour montrer à votre
pasteur que vous ne lui devez rien - 7.
Laissez le pasteur gagner son salaire et
faire tout l’ouvrage dans l’église - 8. Asseyez-vous bien au fond du temple et chantez le moins possible - 9. Ne soyez jamais
en avance pour le paiement de vos cotisations et donnez le moins possible - 10.
N’encouragez jamais le prédicateur, car
bien des pasteurs ont été perdus par la
flatterie - 11. Dites aux étrangers qui visitent l’église, tous les défauts du pasteur ;
ils pourraient ne pas les découvrir euxmêmes - 12. Ne faites rien pour attirer de
nouveaux membres - 13. Si l’harmonie et
le calme régnent parmi les membres, dites
que l’église manqûe de vie et d’ammation - 14. S’il y a quelques travailleuris zélés parmi les rrfembres, protestez contre le
fait que l’église est menée par une clique.
{Chrétien Belge).
PENSÉES.
Pour beaucoup d’entre nous, être protestant signifie seulement n’être pas catholique.
Le catholique fait le bien pour mériter
— le protestant le fait pour ne pas déchoir.
« H: ^
Pour la plupart des Français d’aujourd’hui, le Protestantisme du XVI me siècle
c’est le bûcher de Servet et les Propos de
table de h0ver; et le'Protestantisme du
XX.me siècle c’est Guillaume II, Wilson et
Lloyd Georges.
H: » H!
Les traits essentiels du christianisme^
protestants sont aussi bien à la portée de
l’homme le plus fruste, pourvu qu’il sache lire et réfléchir, qu’à cdle du savant.
La foi évangélique est fondée sur des expériences vécues par la conscience. Or la
consdience n’est pas fonction de la valeur
intellectuelle. Le protestantisme, le protes
%
tantisme réformé surtout, est la religion
d’une élite morale, bien plus que la religion d’une élite intellectuelle.
« ^ 4:
Même les protestants qui admirent le
plus sincèrement le catholicisme, y seront
toujours choqués par la comptabilité des
mérites.
4» V 4*
Dans tout catholique il y a par définition un sujet, et dans tout protestant un
insurgé.
4» 4» 4*
Je suis bien éloigné du catholicisme : j’y
vois une déformation et même une parodie du christianisme, mais je reconnais ce
qu’ü y a d’héroïque dans la vocation du
prêtre, si du moins il est conscient lorsqu’il
prononce ses vœux. JtBâN Fleurter.
Abonnements payés.
1924 : Pons Lidia, Cassetta, Inverso Pinasca - Coucourde-Long E., Clot, Id. - Jahier Pauline, Paris (1 sem.) - Bertalot
Jean de Pierre, Rons Pomaretto - Bertet
M.me, Reynaud, Inverso Pinasca (12) Jahier Pierre, Fayole, Id. - Pons Pauline,
Pons, Pomaretto - Clapier Jean, Cotonificio, Perosa Arg. (12) - Giaiero Enrico, Pero^ - GriU Carlo, Id. (10) - Long Henri,
Vivian, Inverso Pinasca - Ribet Louis, Fayole, Id. (10), - Durand Jacqueline, Id. Castagna Catherine, dot. Id. - Coisson
Lauretat, Id. (10) - Balme Alexandre, Gilles, Pomaret - Jahier Frédéric, Paleyset,
Inverso Pinasca - Bertolin Jean, Fayole,
Id. - Tron Pierre, syndic, Pomaretto - Ribet J. Jacques, Faure, Id. (10) - Long
Pierre, Fayole, Id. - Ribet Frédéric, Clot
Boulard, Id. - Léger M. et L., Paris - Frey
Ida, Perosa Argentina - Ribet Jeaimie, Clot
Boulard, Pomaretto (10) - Ribet Louise,
Roccia, Inverso pinasca, - Jahier Rita, Filanda, Id. - Rostan Marguerite, Pomaretto
(12) - Pons Louise, Clot Boulard, Id. (2“
smi. 1923 et année 1924) - Balmas Jean, -Perosa Arg. (10) - Cav. Peyronel, Pomaretto (10) - Collet Jean, Combeville, Inverso Pinasca - Olive Albertine, Id., M. Baret Pauline, Id., Id. - Coucourde César,
Vivian, Id. Peyronel Henri, Giamssoni,
S. Germano - Beux Charles, Id. - Long Letizia, La Roccia, Id. - Plavan Jacq., Garde,
Id. - Balmas Etierme, frères, Balmas, Id.
- Bertetto Giacomo, Rinasca (10) - Artus
Adèle, Adroits, Prali (10) - Jervis Constance, S. Remo - Long E. G., Pignerol (12)
- Bakne Jeau, Marseille (1923 et 1924)
(40) - Bouchard Elvire, Florence (12) Michelin Frédéric, Julbers, Ridaretto (10)
- Peyrot Lydie,, Troussiers, Faetto (10),
Rostan Edmond, Pinasca (12) - Thiele
Henriette, New-York (1923) - Garrou L.,
Id. (1923) - Ghigo Juliette, Valdese - Griglio Pietro, Cleveland, 32 - Mûris Ernest,
Chicago - Bertalot Jean, New-York (1924
et 1925). (A suivre).
RIFUGIO RE CARLO ALBERTO.
Fiori in memoria del sig. Bartolomeo Prochet:
C. E. A. Prochet, Turin L. 25.
JEAN BONNETt fiérant retpentabla
Tarra Palliea - Imprimaria Alpina
Madame Catherine Ribet veuve Parise ;
ses fUs : Henri et Ferdinand, et ses filles :
Mary et Emu^y, ont lu douleur d’annoncer
à leurs parents et amis que leur bien-aimé
mari et père
FK/IHCOIS FARISE
* ^
est entré dans son repos éternel le 2 févarier 1924, à l’âge de 78 ans, après une
courte maladie.
Valdese, N. C. (U.S.A.), le 25 février 1(924.
« Il y a plusieurs demeures dans
la maison de mou Père : je vais vous
préparer une place».
Jean XIV, 1-2. ,
4
li
^ibf¿fti%i«»3 - «k:¿'-^*£í «.íísgj¿>»«!‘í
ttf
Raccomandiamó le áégueiiti pubblicazioni della
LIBRERIA ::lA LUCE..
La ReUffione Cristiana (ErN; Comba,,U. Janni, ecc.). Compendio delle
verità fondamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e
persone colte . . . .................................
II Catechismo Evangelico, elementare (stessi autori) ....
Catéchisme ÉvangéUqne, edizione francese del precedente
La Bibbia nel gindizio di illtiàtH italiani (A. Jahieu)
Amore e Lnce (T. Vasserot). Esposizione sintetica dell’insegnamento
di Gesù - 444 pagine................................................
SERIE STOfeiCA.
Storia dei Valdesi (Ern. Comba). Dalle origini ai nostri giorni. - 292
pagine, con numerose illustrazióni fuori testo e carta geografica —
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Enzó Gazzóne - Novità . . . . . .
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Prezzo Per Poeta Estero
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3,- 3,60 5,60
1,- 1,20 2,20
1,- 1,20 2,20
2,75 3,25 4,10,- 10,- 13,10,- 10,- 13,\ 10,- 12,- —
0,50 0,70 1,40
0,50 0,70 1,40
1,- 1,20 2,1,50 1,80 2,60
2,25 2,75 4,_
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2,25 2,75 4,0,20 0,30 0,50
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Indirizzar, le ordinazioni LA LIBRERIA U LUCE.,
mediante cartolina-vaglia a
TOm PELLICE
(PROVINCIA DI TORINO)
ÑB* Chi Wesfderà la raccomandazione asginn^a Centesimi &0
INDIRIZZI
ftHe pÉciiiiili Wm ed Opere ifaldeii le Italia
VALLI VALDESI.
!AN(&OGNA - Pastore : Eugenio ReveL
ÈÓBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore: Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. D. Gaydou.
PERRERO - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMAREITO - Pastore : Giulio Tron.
FRALI - Pastore : Guido Comba.
PRAMOLLO - Pastore: Davide Pons.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RTCLÀRETTO - Sig. Guido Miegge.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Puhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastori: C. A. Tron e
B. Revel.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. SouRer.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Pietro Chauvie, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Cardi, 17.
BIELLA - (i^iiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Boglietti Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Carjo V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Evangelista,; C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Piiibblici - Pastore : D. Forneron,
Corso Alba, 17.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. ^Gustavo Bert, da Siisa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore ; G. Moggia, ivi.
ÓOURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici.
FIRENZE - Chiesa; Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sornmani, ivi.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastóre : E. Meynler, Ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista:
, C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Ctorso Botta, 5 - Pastore :
G. G. Ribetti.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa": Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Doanenica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto CeUi, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore ;
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore AttUlo Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teol. Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore: S.
Colucci. /
PALERMO - Chiesa : Via Mjàcqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista : G. B. AzzareUl.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore; F. A.
Billour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa ; Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa; Piazza S. Marco
4 - Pastore : Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA, - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Alessandro Simeoni. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma - ■ Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa ; Corso Crist. Colombo, 13.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa,: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto ogni Martedì
alle ore 18.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Candidato teol. Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emànliele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Emilio Rivoir, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto ‘principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della DomeniCh.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Ardonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : O. Rostagno,
Ern, Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pollice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
PeUice - Direttore : Prof. A. Jalla.
SCUOLA Latina - Pomaretto - Direttore :
Prof. 6, Maggiore (Torre Pellice).
C!ONVITTO MASCHILE - Torre PeUicè - Direttore :■ Pastore P. Orili.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice ; Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Slg.na A. Vincon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre Pellice - Presidente ; Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Berthollet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice ; S uor E. Perret.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CxlRLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni -,
Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sornmani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Suor Ida Bert.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore P. A. Billour,.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione-. Via BerthoUet, 36, Torino - Diret-tote: Pastore A. Comba, Via Beaumont,
22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi,
Rio Marina, SaUe, Sanremo, Vallecrosia,
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