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Qaarante-denxìème année.
21 Juin 1907.
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N. 25.
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L’ÉCHO DES VALLÉES
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Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie . . Fr. 3,00
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Pasteurs.
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la quatrième page. ______________
S’adresser pour la Rédaction A M. N. Tonrn, prof-, Torre Petttce,
et pour l’Administration A M. J. Cdisson, prof., Torre Pelltee.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année. 3
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent, ne
seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE :
i, Ecole Latine de Pomaret — 4® Conférence de district des Vallées — Ephémérides vaudoises — Correspondance
— Chronique — Nouvelles et faits
divers — Livres et journaux — Revue
politique — Souscription — Opera
balnearia Gr. P. Meille —Feuilleton:
Les paradoxes de Jésus.
icOlE ilTME DE POIIBET
Les examens d’admission à l’Ecole
Latine auront lieu Vendredi 28 cour,
dès 7 heures a. m.
* Le même jour à 11 heures auront lieu
les promotions auxquelles les parents
dès élèves, les amis de l’Ecole Latine
et le public prenant quelque intérêt a
l’instruction sont cordialement invités.
' NB. Prière à MM. les Pasteurs des
paroisses plus directement intéressées
P à notre Ecole, de porter à la connaissance du public la présente communication. La Direction.
4.«“« Conférence de district des Vallées
La 4.®™® Conférence de district des
Vallées s’est ouverte Jeudi dernier, 13 c.,
à 9 h. du matin, dans la chapelle de
Pignerol.
Le culte d’ouverture fut fait par M.
le pasteur Teofilo Gay qui prit pour
sujet de son discours Matthieu XIII, 52« Tout scribe qui est bien instruit dans
J ce qui regarde le royaume des deux
î est semblable à un père de famille qui
tire de son trésor des choses nouvelles
et des choses vieilles ».
Jésus a recommandé à ses disciples
de se rappeler trois choses : qu ils sont
des pères de famille charges de nourrir
les âmes ; qu’ils doivent se faire un
trésor de connaissances sans cesse enrichi par l’étude et l’observation; qu’il
faut qu'ils tirent de ce trésor pour l’instruction des âmes des choses vieilles et
des choses nouvelles.
C’est cette dernière recommandation
que l’orateur a développée en réponse
à la question : la chaire chrétienne doitelle s’en tenir exclusivement aux choses vieilles comme le voudraient quelques-uns, ou doit-elle ne donner que
des choses nouvelles - comme d’autres
le désirent ? Elle doit, dit Jésus, donner
des unes et des autres.
I. Quelles choses vieilles ?
C’est d’abord la foi « qui a ete une
foi donnée aux saints », fondée sur la
Bible parole de Dieu, et concentrée en
la personne de Jésus, Dieu manifesté
en chair, mort pour nos peches et ressuscité pour notre justification.
Ce sont les institutions de Dieu comme
l’église, la famille et l’ordre social, qu’il
faut remettre en honneur.
Ce sont les vieilles expériences de la
puissance et de la bonté de Dieu —
dans l’histoire des autres, dans celle
de nos pères surtout, qui nous momtre la puissance de la conscience, qui
ne se vend pas, et Dieu manifestant
à l’égard de notre église un dessein
qu’il accomplira si elle lui est fidèle —
dans la vie de chacun de nous, aussi;
car il est précieux de nous rappeler ce
que Dieu a fait pour nous, cela nous
encourage et nous fortifie.
2. Quelles choses nouvelles ?
Tout ce qui est en harmonie avec
nos choses vieilles susdites :
Pour la Bible tous les progrès de
la science vraie et sérieuse qui nous
aident à mieux nous l’expliquer, à en
faire l’application aux nouvelles conditions de la vie et à y trouver sans
cesse de nouveaux trésors.
Pour l’église, toutes les nouvelles
sociétés auxquelles elle a donné naissance et qui tout en travaillant à côté
d’elle visent à la fortifier.
Pour les expériences, toutes les manifestations de Dieu dans les « Actes
des Apôtres » des temps modernes et
nos propres progrès dans sa communion
qui doivent sans cesse s’accomplir si
nous voulons avoir la vraie vie.
*
* *
Après le chant du cantique 99.“® du
Recueil italien : « Signor, da questo
mondo rio, ecc. » et la prière, la Conférence se constitue sous la présidence
provisoire du doyen des pasteurs en
activité de service, M. Jacques Weitzecker, assisté de M. Balme, instituteur
ém. On vérifie les mandats et on
dresse la liste des membres de la
Conférence, qui résulte composée de
70 membres, dont 67 avec voix délibérative. Le regret de ne pas voir M.
le prof, émérite Rivoir, retenu chez lui
par une indisposition, est général.
Le Bureau définitif est élu comme
suit :
MM. B. Gardiol pasteur, président,
A. Malan ingénieur, vice-président,
E. Revel pasteur, secrétaire.
Le Président fait une courte allocution de circonstance et clôt la séance
du matin par la prière.
*
* *
Celle de l’après-midi s’ouvre par la
lecture de la dépêche suivante: Conferenza Toscana invia consorella Valdese
affettuosissimi saluti, domanda a Dio abbondanti benedizioni sui suoi lavori e su
Chiese tutte delle Valli.
Ugon, presidente.
Le Président répond à cette missive
par ce télégramme: Conferenza Valli
ringrazia Conferenza Toscana, affettuosi
salíiti, rieambiandoli implora sulla Chiesa
tutta nuovo battesimo dalValto.
M. le pasteur Giraud, secrétaire de
la Commission Exécutive, lit un résumé
des rapports annuels des Consistoires
des Eglises des trois Vallées, après
quoi M. le pasteur Pascal, président
de la même Commission, présente un
rapport général sur la gestion de la
Commission Exécutive (visites d’églises,
élection et installation d’un pasteur,
réunions d’appel, etc.) et sur l’état
moral et spirituel des paroisses des
V allées.
Ces deux rapports sont écoutés avec
le plus grand intérêt et vivement applaudis.
Le président remercie MM. Pascal
et Giraud qui les ont rédigés et la
Com. Exécutive tout entière pour le
travail qu’elle a fait pendant l’année.
Avant de procéder à la discussion
de ceS rapports, le Président communique à l’Assemblée que le Bureau a
nommé comme membres de la Commission des Propositions : MM. Henri
Tron pasteur, Charles Voila et Barth.
Soulier pasteur, et comme membres de
la Commission chargée de dresser la
liste des 31 députés que la Conférence
doit élire en vue du prochain Synode
Général: MM. Al. Balmas pasteur,
Héli Bertalot pasteur, J. P. Vinay prof,
et H. Peyran.
A propos de cette dernière Commission, on relève les inconvénients
que présente le mode d’élection en
usage jusqu’ici, et on décide de nommer une Commission chargée d’étudier
la question et d’en référer à la prochaine
Conférence.
La discussion est ouverte sur les
rapports de la Commission Exécutive
et, d’une manière toute particulière, sur
le sujet à l’ordre du jour: la notion de
l’Eglise et la question de la Discipline.
Plusieurs personnes prennent la parole,
s’arrêtant de préférence sur le premier
point et, plus spécialement encore sur
le mode de recrutement des Eglises,
c. à d. sur le mode d’admission des
cathécumènes. Quelle méthode adopter:
la réception en masse, comme cela se
pratique actuellement dans presque toutes les paroisses des Vallées, ou bien
simplement la présentation des catéchumènes, qui deviendront membres
effectifs de l’Eglise quand ils sentiront
en eux-mêmes le besoin de s’approcher
de la Table du Seigneur? La plupart
des orateurs sont favorables à la première méthode, qui, disent-ils, outre
qu’elle est évangélique, est la méthode
séculaire de l’Eglise Vaudoise. Cependant pleine liberté est laissée aux pasteurs, qui la préfèrent, de se conformer
à la seconde méthode.
L’ Assemblée - devait s’ occuper de
quelques questions soulevées par le
Rapport général de la Com. Exécutive,
par ex. celle de renforcer le pastorat
aux Vallées, et celle de la nécessité
de mettre entre les mains des catéchumènes un manuel de Catéchisme plus
simple et moins dogmatique que celui
que nous possédons. Mais, une voix
autorisée ayant fait observer qu’il n’est
pas facile de se prononcer sur ces
questions si importantes sans y avoir
pensé d’avance, on passe à l’ordre du
jour.
Une prière clôt la séance.
(â suivre). A. J.
EPHÊHËBIDES VAUDOISES
17 JUIN.
Un épisode de la persécution de 1663.
Il y a dans notre histoire une année
qui est avec 1560, 1655 et i686 ane
des plus néfastes ; c’est l’année 1663,
qui fut celle de la terrible persécution
dont le comte Barthélemy de Bagnolo
fut le coryphée funeste.
Hélas, nous ne sommes pas aussi bien
renseignés sur elle que nous le sommes sur les 3 autres, car Léger venait
de quitter les Vallées pour tout de bon
et n’a pu nous dire que ce qu’on lui
écrivit, et encore omit-il plus d’un renseignement qui nous intéresserait fort.
Il écrit en effet (pages 299, 303): «Mon
intention n’est point de faire' exactement le détail de cette longue et opiniâtrée persécution puisque n’ayant' eu
aucun relâche dès l’entrée de l’an 1663
jusqu’à la nouvelle paix et patente faite
le 14 février 1664, pendant deux rudes
hyvers et un esté, il s^y est passé tant
de choses remarquables qu'elles seraient suffisantes de faire un gros volume. Je ne
m’amuseray pas même à remarquer
toutes les victoires signalées que la
frayeur de l’Eternel a fait rapporter aux
pauvres persécutés sur les assaillans ».
Il se décide pourtant à mentionner outre la grande victoire de Janavel sur
les troupes ducales du 6 Juillet, deux
rencontres des Vaudois avec la bande
de brigands de Paol de Berges ; après
quoi il ajoute : « J’obmets encore mille
autres telles rencontres fondées sur diverses mémoires parce que depuis la
paix faite, nul n’a plus osé donner de
ces nouvelles, ni éclaircir les précédentes». Avouons que Léger en dit assez
pour nous faire regretter vivement qu’il
n’en dise pas davantage. L’un des faits
qu’il a bien voulu rapporter est un des
combats de cette année mémorable qui
eut lieu le 17 Juin, le combat de La
Tour et Saint-Jean contre le fameux
chef brigand, le capitaine Paol de Berges.
Bagnolo fait gouverneur du fort de
La Tour dès Janvier 1663 avait placé
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à Luserne ce capitaine Paol avec une
bande de brigands qui ravageaient sans
cesse les propriétés des Vaudois et remplissaient le Fort de La Tour de malheureuses victimes.
Le 17 Juin, il paraît, ces pillards attaquèrent à la fois La Tour et SaintJean et en furent repoussés. Léger dit
qu’il a su par une lettre du 21 Juin
que « il y eut un rude combat qui dura
tout le jour, mais qu’à Saint-Jean il n’y
eut que trois des nôtres légèrement
blessés, et plusieurs tués du côté de
l’ennemi ; à La Tour ceux de Villars et
de Bobi qui ne savoient rien de ce
combat, se trouvèrent pêle-mêle avec
les ennemis, en tuèrent plusieurs, allèrent jusqu’au couvent de La Tour, y
en tuèrent encore quatre sur la place
et se retirèrent sans dommage ».
Décidément une des lacunes à combler dans notre histoire par de nouvelles et pressantes recherches, c’est le
manque de renseignements sur les nombreux et émouvants épisodes de cette
année terrible, qui mérite bien mieux
que les quelques maigres lignes que lui
consacrent nos historiens. Puissionsnous bientôt en avoir une connaissance
plus complète I
Teofilo Gay.
COBBISPOIMICE
5, Viale Curtatone
Siena, 17 Juin 1907
Cher Monsieur et frère,
Permettez-moi d’écrire deux mots
pour appuyer chaleureusement votre
proposition relative à la formation d’un
Comité Vaudois pour le mouvement des
étrangers. On ne pourrait trouver de
meilleure occasion que celle qui va se
présenter. J’y ajoute un conseil. Ne
pourrait-on pas, de concert avec l’Association pour le mouvement des étrangers, publier un petit guide des Vallées
avec illustrations, du genre de celui
que je me fais un plaisir de vous envoyer ? Ce guide serait publié en plusieurs langues, devrait être vendu à
très bon marché et distribué largement.
10)
Le paradoxe de la panYieté
TJn certain chef lui adressa cette
question: Mon bon maître que faudra-til que je fasse pour obtenir la vie éternelle ? Et Jésus lui dit : Pourquoi m’appelles-tu bon î E n’y a de bon que Dieu
seul. Tu connais les commandements :
Tu ne commettras point d’adultère, tu
ne déroberas pas, tu ne rendras point
de faux témoignages; honore ton père
et ta mère. Et il dit : Tout cela je l’ai
observé depuis ma jeunesse. Jésus ayant
entendu cela, lui dit : Une seule chose
te manque encore. Vends tout ce que
tu as, distribue-le aux pauvres, et tu
auras un trésor aux deux. Puis viens
et suis-moi ! L’autre, en entendant cela,
fut très affligé, car il était fort riche.
Ev. de Luc ch. XVIII, v. 19 à 24.
Camp. Matth. XIX, v. 16 à 23 ;
Marc X, v. 17 à 23.
Ainsi quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne
peut être mon disciple.
Evangile de Lnc XIV, v. 23.
Vendez ce que vous possédez et en
faites aumône; faites-vous des bourses
qui ne s’usent point, un trésor inépuisable dans les deux, dont le voleur
n’approche pas et que la teigne ne détruit pas. Car là où est votre trésor,
là sera aussi votre cœur.
Evangile de Luc XII, v. 33, 34.
On a accusé le troisième évangile
d’accentuer l’enseignement de Jésus sur
la pauvreté, jusqu’à proclamer « le salut
Cela ne manquerait pas d’attirer nombre d’étrangers aux Vallées.
Agréez mes salutations fraternelles
et croyez-moi.
Votre bien dévoué
Giovanni Petrai, Pasteur.
Note de la Bédaetion. La 2.® édition
du Guide des Vallées, en français et illustré, est sous presse. — Le guide de
Sienne et environs, que notre ami nous
envoie, est en effet très beau et pourrait servir de modèle à bien des ouvrages
de ce genre.
CÂ^OJM IQlfl?
Le XXV® anniversaire de ¡’«Avvisatore Alpino». Un banquet réunissait dimanche, à l’Hôtel de l’Ours,
une centaine de personnes pour fêter
le vingt-cinquième anniversaire de la
fondation de notre confrère VAvvisatore
Alpino, dont le premier numéro parut
le 9 juin 1882. Nous remarquons parmi
les présents MM. l’assesseur Costabel
représentant du municipe, l’avocat Poët,
conseiller provincial, les préteurs Voena
et Bersezio, le professeur Gabotto, de
l’université de Gênes, le Modérateur,
les directeurs ou représentants de tous
les journaux de l’arrondissement, — et
parmi ceux qui, n’ayant pu venir ont
envoyé des lettres ou télégrammes de félicitations, MM. les députés Facta, soussecrétaire d’Etat, et Soulier, le directeur
du Rinnovamento et beaucoup d’autres,
qu’il serait long d’énumérer.
Au dessert, prennent successivement
la parole MM. l’avocat Goss, pour le
Comité organisateur du banquet, l’assesseur Costabel, pour le municipe, le
professeur Ribet pour le Comité de
rédaction de VAvvisatore, le pastepr C.
A. Tron, pour la Sentinella Valdese, le
directeur de l’Echo des Vallées, le j professeur Gabotto, le Comm. Poët, le
Modérateur, M. Pittavino, directeur de
la Lanterna Pinerolese, M. Teof, Gay,
M. Em. Eynard. Parmi les discours les
plus applaudi, il faut mettre en première
ligne celui de M. le professeur Gabotto
empreint de la plus chaleureuse sympa
par l’œuvre méritoire de la pauvreté
volontaire». Ce procès d’hérésie nous
paraît tendancieux, nous ne le débattrons pas. Il nous suffit de constater
que le troisième évangile contient en
effet les plus caractéristiques sentences
de Jésus contre les riches et ses maximes les plus tranchantes sur la pauvreté. « Quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne
peut être mon disciple». «Vendez ce
que vous possédez et le donnez en aumône ». De tels préceptes, mis rigoureusement en pratique, feraient de la
société chrétienne un immense troupeau
d’adorateurs du Très-Haut qui ne pourrait subsister que par la pitié des non
croyants ou par la chute céleste quotidienne d’une manne restauratrice et
inépuisable.
Il est trop facile de presser le paradoxe évangélique jusqu’à l’absurde.
Cherchons plutôt l’intention morale de
Jésus, et appliquons cette pensée aux
circonstances du temps présent.
*
* *
Trois paroles de Jésus qui ont suscité d’héroïques renoncements et mis
au désespoir des exégètes timorés nous
serviront de jalons indicateurs. La première de ces paroles est adressée à un
honnête jeune homme riche qui veut
mériter la vie éternelle; — Nous donnons
thie pour les Vaudois et pour leur histoire. Tous les orateurs apportent le
témoignage de leur estime à VAvvisatore
et à son directeur M. le professeur Jahier,
félicitant le journal du chemin qu’il a
déjà pu parcourir et de l’œuvre utile,
désintéressée et souvent courageuse
qu’ il accomplit. On rappelle naturellement le souvenir de M. J. P. Malan,
qui en fut le fondateur, et de M. On.
Rével qui en fut le directeur consciencieux pendant une dizaine d’années.
M. Jahier remercie les orateurs et
tous ceux qui ont pris part à la fête.
Le beau témoignage de sympathie et
d’estime qu’ ils ont donné au journal
sera pour les rédacteurs un précieux
encouragement dans leur tâche, qui
n’est pas toujours facile, et ils s’efforceront de profiter des conseils bienveillants qui leur ont été donnés par
plusieurs.
M. Malan, fils du fondateur du journal, exprime sa reconnaissance pour les
paroles de bienveillance et d’estime qui
ont été prononcées à la mémoire de son
père.
Et maintenant que la fête est passée
et que le travail recommence ou plutôt
continue, pour notre confrère, avec une
intensité croissante, nous voulons encore lui dire un cordial en avant ! et
lui souhaiter encore une fois de pouvoir faire, de plus en plus, beaucoup
de bien à notre population, sous tous
les rapports.
Nous voudrions aussi lui souhaiter,
sinon la prospérité financière, du moins
l’équilibre du budget, si nous ne savions par expérience combien çe souhait est difficile à réaliser. Cela viendra .
aussi avec le temps.
— Conférence agricole. Aux soins de
la. Société d’Utilité Publique, M. le prof.
Piero Voglino, directeur du Laboratoire
de Phytopathologie de Turin, donnera,
dimanche à 4 heures dans l’Ecole de
S. Marguerite, une conférence sur le
sujet : Les maladies de la vigne et les
moyens de les soigner. Tous les viticulteurs surtout, y sont cordialement invités. Après la conférences, chacun
à ce mot de mérite le sens qu’il a dans
la morale catholique romaine, car c’est
bien là la pensée intime et l’erreur du
jeune homme. — Jésus lui indique, en
fait d’œuvre méritoire qu’il n’a pas encore accomplie, le renoncement à sa
fortune. Du coup l’enthousiasme de cet
amateur de la perfection se refroidit.
Il recule devant l’énormité du sacrifice.
Et il apprend ainsi qu’il est fort loin
de posséder les mérites qui, dans sa
pensée, lui donneraient droit à la vie
éternelle.
Le conseil de Jésus à ce jeune homme
est destiné à lui révéler que l’on n’acquiert pas la vie éternelle par des mérites, mais qu’on la reçoit comme un
don de Dieu : ce qui est impossible
aux hommes cela est possible à Dieu.
Quelques dispositions morales sont pourtant requises de celui qui aspire aux
dons de Dieu. Le sacrifice de ce qui
nous est cher, de notre fortune quand
c’est elle que nous aimons par dessus
tout, est la meilleure preuve de l’existence des dispositions que Dieu réclame.
Il est la manifestation de ce minimum
de liberté intérieure qui est le fondement de notre rédemption. Le conseil
de Jésus contient une claire et catégorique invitation, à celui qui trouve dans
la richesse l’obstacle à son affranchissement moral, de déraciner cet amour
de l’argent en mettant ses biens au
pourra librement adresser au Confé-t
rencier des demandes sur les maladiesdes plantes, sur les moyens de les-soîiî
gner ou mieux encore de les évitei^'-Î
et porter aussi des .échantillons pour|
les examiner.
"»Í
NouYelles et faits diYers
Le centenaire d’une église prò
testante Italienne hors des Valléef,t
Il n’y a pas beaucoup d’églises protestantes en Italie hors des Vallées qui
puissent déjà célébrer leur centenaire.
Tel est pourtant le cas de l’église réformée de Bergamo qui, fondéè en 1807
par des Suisses et des Allemands étà^
blis dans cette ville, vient de célébrer
son premier centenaire la semaine der- ‘
nière.
Dimanche 9 courant le beau temple ;
réformé était tout orné de fleurs et un
nombreux auditoire ému y entendait '
un discours magistral d’occasion de son*
pasteur M. Howard Teofllo Gay.
Mardi 11 les pasteurs des églises ré- '
formées de langue Allemande qui existent en Italie y ouvraient leur conférence annuelle par un culte fait par
MM. les pasteurs Staeglich de Naples^
et 'Mullensiefen de Messine ; et le lendemain la conférence se terminait par
une fort belle soirée familière dans les
salles somptueuses de l’Union Suisse
de Bergamo.
Cette semaine sera inoubliable pour tous ceux qui eurent le privilège d’assister,
à ces belles fêtes. La vieille église Vau,- doise, tout heureuse qu’une de ses sœurs
d’Italie commence aussi à être séculaire,
s’unit de tout cœur à sa joie et lui
souhaite un nouveau siècle de bénédictions célestes toujours croissantes, d’autant plus chaleureusement qu’elle lui a'
déjà donné Meux de ses fils et de ses
pasteurs pour la diriger, c’est à dire
M. David Revel, et le pasteur actuel
M. H. T. Gay qui a si bien organisé
et exécuté le programme de cette solennité. ti
— L’église vaudoise de Naples vient
d’être douloureusement frappée par la
service du prochain. Un renoncement
idéal ne suffit pas. Le renoncement réel,seul, répond à la pensée complète de
Jésus.
La seconde parole de Jésus qui s’impose à notre attention, fait partie d’un
groupe de déclarations à ceux qui veulent se vouer à l’apostolat : suivre Jésus,
s’unir a lui dans le ministère itinérant
qu’il remplit afin de préparer le règne
de Dieu. Ce conseil est adressé à un
petit nombre d’individus voués à une
activité spéciale, temporaire, qui exige
d’eux une complète indépendance personnelle, l’absence d’attaches domestiques, d’intérêts matériels, afin qu’ils
soient entièrement à leur œuvre, s’en
remettant d’ailleurs à la générosité des
amis de l’œuvre pour ce qui concerne
leur entretien au jour le jour.
Il est hors de doute que* Jésus n’a
pas demande a tous ses adeptes de se
vouer à ce ministère itinérant. Il en a
choisi douze, puis soixante-dix, pour
cette mission. H va de soi encore que
ce ministère itinérant est temporaire et
doit faire place, en certains lieux, après
un certain temps, à un ministère séden taire conciliable avec la vie de famille et l’exercice d’une profession utilitaire.
Neanmoins le conseil de renoncer à
tout, pour suivre Jésus, subsiste. Les
missionnaires et les évangélistes itiné
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mort de Barthélemi Jourdan. Né à
la’ Tour, il fut l’élève de l’ancienne
Ecole Normale, il en sortit avec le diplôme d’instituteur et enseigna, pendant
quelques années comme régent dans les
Vallées. Comme soldat, il connut les
dangers de la chasse aux brigands des
Calabres en 1865-66. Il fut plus tard
quelque temps dépositaire de la Société
Biblique à Florence, puis, au mois de
mai 1872, jl vint diriger le dépôt de
Naples, où il est resté jusqu’à la fin.
Il était diacre de l’église depuis une
trentaine d’années. La sépulture a eu
lieu lé g c. avec un grand concours de
frères et d’amis. Il avait souvent connu
le deuil, ayant perdu cinq de ses six
enfants. Dieu veuille consoler sa veuve
et sa fille !
— La conférence du district Piémont-Ligurie-Nice s’ouvrira à Ivrée
mardi 9 juillet à 9 h.; celle du district
Lombardie-Vénétie-Emilie le ii juillet
à Venise.
LIVRES ET JOURNAUX
Bulletin de la Société d’Histoire
Vaudoise. N. 23.
Année 1906. — Sommaire:
Jean B alma. Les Poèmes Vaudois,
d’après le manuscrit inédit de Dublin:
Novel Confort, l’Evangeli de li 4 sera encz, la Barca, Payre eternai, lo despreçi del mont, Novel Sermon (Nobla
Leyczon), Oraçon (Confession de li
Pecca a Dio).
, Jean J alla. Documents. Synodes
Vaudois de la Réformations à l’Exil
(suite 1613-1620).
Teofilo Gay. Scipione Pentolo (note
storiche) — Un,Barbe Vaudois d’il y
a 150 ans (1752-1755), David Michelin
Salomon de Bobi.
Jean Jalla. Bibliographie — Bi, bliothèque et Archives.
Minerva.
Sommario del numero 28.
Una nuova questione internazionale
^ La sopravvivenza umana e la psicologia moderna — Le condizioni igieniche delle nostre scuole — L’indirizzo
scientifico dell’industria casearia — Milano benefica e previdente — L’imposta
rants feront bien de le méditer : car
celui qui met la main à la charrue et
regarde derrière n’est pas propre au
service. Personne ne peut leur imposer
ces renoncements. Ils sont eux-mêmes
les propres juges de leur nécessité, de
leur étendue et de leur durée. Des serviteurs de Dieu sont allés jusqu’à la
limite du possible dans cette voie. Tous
les jours l’esprit de ce renoncement est
manifesté par les néophytes reniés et
déshérités par des parents fanatiques.
Ce fait est normal. Il constitue la vérité et la force de la conversion. Il
se répercute favorablement dans les
consciences chrétiennes qu’il sollicite au
sacrifice et stimule au service héroïque
de Dieu dans l’œuvre du salut du monde.
La troisième parole de Jésus que l’on
peut rapprocher des deux autres est la
conclusion d’une allocution à ses disciples ad*sens large. Elle vient après le
discours sur l’esprit d’inquiétude que
nous avons analysé .dans le paradoxe
de la confiance. C’est une invitation
pressante et générale à fuir la cupidité,
à faire de ses biens un usage profitable aux déshérités : c’est là se faire un
trésor dans les deux. Cette parole s’adresse à ceux qui thésaurisent pour la
terre, pour eux-mêmes. Mais qui donc
est franc dé* cette préoccupation ? Elle
nous invite à distribuer nos biens aux
pauvres. Nous ne pensons pas que cet
sulle aree fabbricabili e il nuovo progetto di legge per Roma — Di un
carattere della più recente letteratura
italiana — La Sicilia e le industrie
marittime — L’opera dei bonomelliani
a Berlino — La fine di un filosofo —
Lo sviluppo delle grandi città — Letteratura in carcere — La verità sulla
Russia — Questioni del giorno : Il caso
Nasi — Spigolature — Reeensioìii —
Rassegna Settimanale della Stampa.
La Rivista Cristiana
Sommano del Numero di Giugno.
P. Calvino. Pubblicazioni di teologia
liberale in Germania — U. Janni. Catechismo filosofico sulle fondamentali
dottrine del Cristianesimo — C. Jalla.
Ricordi personali sulla Colonia Italiana
in Edimburgo — E. Bosio. Schiarimenti
biblici : « L’esorcizzata di Filippi » —
G. R. Rassegna mensile — Dalle Riviste — Notizie spicciole.
Revue Politique
La conférence de la paix à la Haye
a été ouverte le 15 courant par un discours de bienvenue du ministre des affaires étrangères de Hollande aux 237
délégués représentant 48 pays. Il a
terminé son allocution en proposant d’abord un hommage respectueux à S. M.
l’empereur de Russie, et ensuite de confier la présidence à M. Nelidoff, ambassadeur de Russie dont la grande expérience des affaires et les qualités éminentes contribuent à faciliter les travaux.
Le programme de la conférence est le
suivant: 1® de rechercher les moyens de
régler à l’aimable les différends entre les
Etats et de prévenir ainsi les conflits
armés; 2® si une guerre éclate, d’en
adoucir les charges pour les combattants
et les neutres. — Les membres se sont
divisés en quatre commissions dont la
première s’occupera de l’arbitrage, la
deuxième des questions militaires, la
troisième de l’application des principes
de la convention de Genève aux guerres
navales ; la quatrième, qui sera présidée
par notre principal délégué, M. Tornielli
ambassadeur à Paris, étudiera les droits
ordre nous oblige à dépouiller notre
famille, ni à vivre de mendicité. D’autres paroles de Jésus préviennent ces
interprétations extrêmes. Toutefois l’obligation d’employer ses biens au soulagement des misères des pauvres est
directement formulée ici ; elle est également exprimée ou sous entendue dans
les deux autres textes. Elle n’est pas
envisagée comme un devoir de justice
envers le prochain, nous verrons ailleurs
la sphère de ce principe, mais comme
un devoir d’amour et comme un devoir
de perfectionnement personnel, de haute
culture morale. C’est là thésauriser pour
le ciel, pour l’éternité.
*
* *
Ces divers textes interprétés avec bon
sens et confrontés avec l’ensemble des
faits et des idées évangéliques contiennent un enseignement de Jésus sur
l’usage des richesses ; ils n’ont aucun
rapport avec aucune doctrine politique
sur le droit de propriété. Le droit de
propriété relève de l’Etat ; l’Evangile ne
peut être invoqué ni pour ni contre ce
droit.
Jésus admet la société civile comme
donnée de fait. Il ne la condamne point
et ne lui confère aucun caractère de
vérité. Jésus respecte l’ordre établi en
Judée comme il l’aurait respecté à
Alexandrie d’Egypte ou à Rome, dans
et les devoirs des neutres, et les autres
propositions non inclues dans le programme.
Les grandes puissances ont reçu la
communication d’un accord franco-espagnol. La France et l’Espagne se garantissent mutuellement par cette note le
maintien du statu quo dans les parties
de la Méditerranée et de l’Atlantique qui
intéressent leurs possessions respectives:
les Canaries et les Baléares; l’Algérie et la
Tuaisie. Cet accord n’est pas une alliance;
il n’est accompagné d’aucune convention
militaire, mais il constitue un nouveau
gage de paix et ne peut à ce titre que
rencontrer une approbation générale.
L’Espagne et l’Angleterre ont échangé
une note conçue dans le même sens, qui
garantit à l’Espagne l’intégrité de ses
côtes et les possessions voisines de ses
côtes, et à l’Angleterre Gibraltar et la
route des Indes. La France de son côté
aura toute liberté dans ses relations avec
l’Algérie et le Sénégal, et la possibilité
de pouvoir en temps de guerre faire
communiquer les escadres de la Méditerranée et de l’Atlantique. C’ est une
nouvelle triple alliance qui vient d’être
conclue dans l’occident de l’Europe, et
tous les amis de la paix s’en réjouissent
sincèrement.
Russie. Après trois mois et dix jours
de vie la deuxième Douma a été dissoute
par' un oukase impérial qui fixe de nouvelles élections à partir du 14 septembre,
et l’ouverture de la nouvelle Douma au
14 -Novembre 1907. Le tzar publie en
même temps un manifeste au peuple
russe et une nouvelle loi électorale. Les
motifs de cette condamnation sont exposés
dans le manifeste. La Douma convoquée
pour contribuer à l’apaisement de la
Russie a montré « une tendance à augmenter les troubles et à s’emplyer à la
décomposition de l’Etat». La Douma
s’est refusée de blâmer les assassinats
et les violences des terroristes et « de
prêter son concours au gouvernement
pour le rétablissement de l’ordre. Enfin
le gouvernement a découvert un complot
d’une partie des membres de la Douma
« contre l’Etat et contre le pouvoir du
tsar ».
la mesure où cet ordre ne contraint pas
les hommes au mal. L’ordre établi peut
toujours changer par la volonté des
gouvernements et par le consentement
des peuples. Que l’autorité légitime nationalise le sol, socialise les grands
moyens de production des richesses, limite la formation des grandes fortunes
particulières, restreigne le droit d’héritage et verse d’office à des œuvres
d’assistance sociale les capitaux de succession qui dépassent un chiffre donné ;
tous ces changements, régulièrement
sanctionnés par le pouvoir législatif, ne
modifient en rien la doctrine évangélique ‘sur l’usage des richesses. Les préceptes de Jésus ont toujours la même
force, la même autorité pour les chrétiens, car ils s’appliquent exclusivement
à ce que chaque individu conserve de
propriété personnelle dans l’Etat dont
il est citoyen. Il est pourtant évident
qu’au point de vue de la morale évangélique toute organisation politique qui
supporte et favorise l’immobilisation des
richesses, l’improductivité du sol, est
absolument inique lorsque des hommes
sont sans travail et sans pain ; tandis
que toute organisation qui favorise la
multiplication et la circulation des biens,
en mettant des entraves à la rapacité
individuelle, est avouable et bonne.
(â suivre).
Ce dernier fait a été le coup de grâce,
qui a provoqué la sentence de mort. Les
députés étant convoqués en séance secrète, M. Stolypine prend la parole et
soumet à l’assemblée une réquisition du
juge d’instruction réclamant des poursuites contre 55 députés socialistes accusés de complot ; il demande l’autorisation d’arrêter immédiatement seize de ces
députés. La Douma n’a pas refusé : après
une discussion très vive elle a nommé
une commission pour examiner la demande
du gouvernement. Mais celui-ci n’a pas
attendu la réponse. Pendant que la capitale se remplissait de troupes, l’oukase
impérial a été publié le lendemain matin.
Déjà on a arrêté plusieurs députés, et
bon nombre d’intellectuels, mais malgré
tout l’indifférence est grande parmi le
peuple qui ne s’est pas trop ému de la
dissolution de son parlement qui n’a été
une surprise pour personne.
La nouvelle loi électorale est encore
plus restrictive que la précédente, quoique le nombre des députés soit augmenté
et porté de 442 à 524. On a diminué
le nombre des représentants des autres
nationalités, et de ceux des ouvriers. Le
point saillant c’est que chaque groupe
social devra choisir dans sa propre classe
les députés : les citadins ne pourront
élire que des citadins, les paysans des
paysans, les ouvriers des ouvriers et ainsi
de suite. E. L.
Collecte pour Bourses — 2“« Liste.
Eglise de Gênes, supplément L. 10
Id. Sienne . . . . » 5
Id. Brescia . . . . » 20
Id. Milan » 30
Id. Rio Marina . . . » 9
Id. Pomaret . . . . 11,50
M.® veuve Gay-Biolley (Pomaret)* 5
» Lantaret-Gay Id. > 5
Eglise de Suse . . . . . » 10
Id. Yillesèche . . . » 10
Id. Pramol . . . . » 10
Id. Ivrea » 12
Id. Rodoret . . . . » L. 5 142.50
Première Liste (N. 13) » 551.40
Total L. 693.90
Florence, 15 Juin 1907.
Le Caissier.
OPERA BALNEARIA 6. F. HEILLE
I giorni di partenza e di arrivo per
le due squadre di ragazzi e ragazze
ammessi alla cura marina di Finalpia,
sono fissati come segue :
1. “ Squadra (ragazzi).
Partenza da Torino Lunedì i® Luglio,
alle ore ii.
Ritorno a Torino Lunedì 22 Luglio,
alle ore 18,9.
2. “ Squadra (ragazze).
Partenza da Torino Mercoledì ^4
Luglio, alle ore 11.
Ritorno a Torino Mercoledì 14 Agosto,
alle 18,9.
II direttore della prima squadra e la
direttrice della seconda scenderanno a
Torino da Torre Pellice nei giorni su
indicati per la partenza — col treno accelerato in partenza da Torre Pellice •
alle 7.38, da Luserna San Giovanni alle
7.45, da Pinerolo alle 8.23, — e raccoglieranno alle dette stazioni i componenti le due squadre.
I fanciulli dovranno essere muniti del
loro corredo e di dieci lire per il viaggio da consegnarsi al direttore o alla
direttrice.
Ern. Giampiccoli.
Ab. payés et non quittancés.
1907 : J. Geymet, la Tour ; L. Turin, S. Jean.
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Chez M. le professeur Tourn.
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- 4
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comunali, ecc. di Società Ferroviarie, Industriali, ecc. sia del Regno, sia
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biari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
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striali, Enti diversi, ecc. ;
» della trasmissione di fondi per posta o telegrafo ;
SCONTA Effetti cambiari pagabili in Italia e all’Estero, e Warrants;
apre Crediti in conto corrente e accreditamenti all’interno e all’estero per importazioni ;
F A Sovvenzioni e riporti su Titoli di Stato o Valori pubblici e merci ;
SI OCCUPA in generale di qualsiasi operazione di Banca.
Si mette a conoscenza del pubblico che l’Agenzia di Pinerolo ha provveduto recentemente ad un nuovo impianto di cassette chiuse di sicurezza in locale appositamente costruito ; dette cassette vengono cedute in abbuonamento al prezzo annuo di :
L. 20 per Cassette piccole (altezza cm. 12 X 25 di larghezza, profondità cm. 50).
L. 30 per Cassette grandi (altezza cm. 26 X 25 di larghezza, profondità cm. 50).
AVVERTENZE:
Si concedono pure abbonamenti trimestrali e semestrali. — Agli utenti cassette chiuse vengono pagati gratuitamente i “ conpons „ e titoli estratti, esigibili a Torino.
L’impianto può essere visitato in tutti i giorni feriali dalle 9 alle 12 e dalle 14 alle 17.
(5)
CN
dì
di
1
COMUNE DI PRAROSTINO
Avviso di Concorso
E aperto il concorso al posto di maestro
elementare di 3’^ rurale maschile, con
sede in S. Bartolomeo di questo Comune,
al quale va annesso lo stipendio minimo
legale, oltre ad alloggio e giardino.
Lo stipendio sarà pagato a rate bimestrali.
Il tempo utile per presentare le domande,
corredate dai documenti prescritti dall’art.
128 del regolamento generale per l’istruzione
elementare 9 Ottobre 1895, scade col 31
Luglio corrente anno.
L’eletto dovrà assumere la carica
principio dell’anno scolastico 1907-1908.
al
Prarostino, 31 Maggio 1907.
Il Sindaco
Bonin.
N. 236 — Pinerolo, 6 Giugno 1907.
Nulla osta
Il R. Ispettore, F.‘<’ Pochero.
C/
Q)
Q
9