1
Soixante-quatrième année - Anï^n vi®.
11 Mai 1928
N® 19
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L
DES VALLEES
fa«“
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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PRIX D'ABOHKeMBNTI
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deox Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par SD
L. 10,—
» 24,—
. 22,—
Pour 6 moll
6,
12
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean ColssoR, professeur,
i Torre Peìvce — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N* 31 - Torre PeUke.
Pour toutes les annoncea s'adresser au Bureau du Journal.
Tout changement d'adresse coûte $o centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
<«n.\ Le Numéro: 25 centimes w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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II
«Pendant qu’il les bénissait, Jésus se
sépara d’avec eux et fut élevé au ciel ».
Luc XXIV, 51.
^§1 On ne peut pas se faire une idée d’une
'/chaîne en voyant un seul anneau : de
[même on ne peut comprendre la vie de
K Christ en l’étudiant dans quelques détails
séparés les uns des auires.
Le fait de l’ascension resterait incom'préhensible si on le détachait du grand
/tableau de la merveilleuse existence du
Maître: placé à la fin d’une noble carrière de dévouement, de sacrifice, de
communion avec Dieu, il nous apparaît
comme un prix bien mérité et nature!
quoique tout à fait en dehors de l’expérience ordinaire. Nous savons que beau^coup de gens ont de la peine à admettre certains miracles de la vie de Jésus
et la raison de cette difficulté est évidente : ils n’ont jamais découvert que le
Vrai miracle n’est pas dans le détail,
mais dans la vie elle-même. Le chrétien
qui a compris la vie de Christ accepte
l’ascension avec joie, car elle en est le
couronnement.
V ^
I. Nous voyons dans l’ascension la
glorification de Jésus. Cette glorification
était méritée, car elle venait après l’humiliation la plus profonde : qu’il suffise
de penser que le Saint et le Juste était
mort sur la croix comme le dernier des
criminels, et que les hommes qui en
avaient causé la perte ne semblaient nullement disposés à réparer leurs torts.
Elle est un trait de justice divine contre
l’effrontée injustice des hommes, elle est
le triomphe de la lumière sur les ténèbres : le crime et le mensonge unis voulaient Christ dans le royaume des morts
et la justice éternelle l’élevait vers la
lumière céleste de la maison du Dieu
des vivants.
Cette glorification était nécessaire pour
les disciples. Il fallait que leur foi fût
fondée sur des faits réparateurs : la résurrection avait commencé à ranimer leur
espérance, l’ascension leur donna la
preuve indiscutable de la mission divine
de leur Maître. Désormais le doute ne
tracasse plus leur esprit, leur conviction
est faite et ils peuvent attendre l’accomplissement de la promesse de l'esprit
d’en-haut. En pensant à Christ, ils lèveront les yeux vers le ciel et ils se sentiront pleins de force et de courage : levons, nous aussi, nos regards vers le
ciel pour être fortifiés et encouragés par
Celui qui y a été élevé.
« :|t
«
IL L’ascension est encore une garantie
de bénédictions futures. Jésus se sépara
'de ses disciples en les bénissant et cet
f acte, vu qu’il montait au ciel, peut être
considéré comme une promesse qu’il continuerait à les bénir du haut des deux
où U allait entrer.
Avec cette assurance, la séparation
" n’était plus déchirante, elle était dans le
Plan de Dieu et deviendrait ainsi le
moyen de donner aux disciples le SaintEsprit qui leur avait été promis.
La grande force des chrétiens doit
R»-
i.
être cherchée dans la foi en un Christ
glorifié dans le ciel, assis à la droite-du
Père. Sans cette foi les conquêtes du
christianisme seraient inexplicables et le
martyre des confesseurs de la foi une
folie.
Aujourd'hui encore, après vingt siècles,
nous ne pouvons penser à Christ sans
regarder vers le ciel avec la certitude
que non seulement il a vécu, mais qu’/7
vit. C’est à dire que ce qui est pour
nous une bénédiction ce n’est pas seulement sa vie, son exemple, son enseignement, c’est son esprit vivant, actuel,
faisant descendre sur la terre les dons
célestes.
Quelle force pour les disciples d’aujourd’hui de sentir que les mains bénissantes du Maître se posent sur eux !
Quel encouragement aussi dans nos souffrances si nous pensons que, comme
Christ a été glorifié après avoir souffert,
nous recevrons le prix de notre fidélité
et de notre patience.
Ames pures et nobles, qui peut-être
souffrez ici-bas en silence, ne craignez
rien, l’heure des réparations sonnera aussi
pour vous et vous serez élevées ; Christ
glorifié, élevé au ciel après la souffrance
en est la garantie certaine. C’est du reste
sa promesse: «Je vous prendrai avec
moi, afin que là où je serai, vous y
soyez aussi».
Croyants, pouvons-nous prétendre une
plus grande bénédiction que celle d’être
avec Christ dans son royaume ? Ses
mains tendues en acte de bénédiction
sont un lien éternel entre lui et les disciples de tous les temps.
* m *
III. Et enfin l’ascension est une preuve
évidente de la puissance de Dieu. « Il
fut élevé au ciel».
Qui l’éleva au ciel? Dieu, évidemment:
scribes et pharisiens, docteurs de la loi
et souverains sacrificateurs, populace
juive et armes romaines ne purent rien
contre le plan de Celui qui créa les
deux et la terre !
Ils crurent un instant d’avoir triomphé,
mais leur joie criminelle fut de courft
durée et l'amertume de l’insuccès fut
d’autant plus amère.
Les hommes ont-ils appris que l’on
ne se moque point de Dieu et qu’il est
impossible de s’opposer à ses plans ?
Non, malheureusement ; la folie règne
toujours et nous pousse à lutter contre
l’Eternel. Nous voulons obscurcir la lumière et elle nous éblouit comme Saul
de Tarse sur le chemin de Damas ; nous
prétendons ensevelir la vérité et elle resplendit aux yeux du ciel et de la terre ;
nous croyons réduire la grandeur de
Christ par notre critique et notre science
et elle s’impose plus que jamais.
« Quiconque s’abaisse sera élevé » :
Abaissons-nous devant Dieu et il nous
élèvera ; faisons sa volonté et un jour
nous monterons au ciel pour être avec
Jésus ; souffrons avec patience et nous
serons glorifiés. L. M. '
Xe sacrement de Venfance ?
Les livres du pasteur E. P. Trou ont
fait renaître dans notre Eglise l’intérêt
de plusieurs personnes pour les questions doctrinales. Nous en avons eu. une
preuve dans les différents articles qui
ont paru dans VEcho et qui ont été inspirés par les livres de M. Tron.
Il y a toutefois une question que le
pasteur Tron a abordée avec beaucoup
de courage, mais qui n’a pas encore été,
il me semble, discutée à fond comme elle
le méritait: c’est la question du baptême.
La thèse du pasteur Tron, qui est très
antienne et qui ést admise par plusieurs
pasteurs et laïques vaudois, est celle-ci:
le baptême des enfants n’est pas enseigné dans le Nouveau Testament; il a été
introduit dans le christianisme après le
siècle apostolique dans une époque que
l’on ne peut préciser ; comme du reste
plusieurs autres doctrines erronées qui
ont été ajoutées à travers les siècles au
christianisme authentique. Et comme notre Eglise, en remontant directement aux
sources du christianisme, a éliminé résolument toutes les doctrines qui ne sont
pas fondées sur la Sainte-Ecriture ou
vqui sont contraires à son enseignement,
de même devait-elle éliminer celle du
baptême des enfants.
4: « «
Que cette thèse soit inattaquable, au
point de vue scripturaire, cela nous semble évident. Ce n’est qu’avec des subtilités théologiques ou bien avec l’aide de
la complaisante logique que l’on pourrait
essayer de soutenir (tout comme on pourrait soutenir, par exemple, l’institution
de la primauté de Pierre ou la doctrine
de la confession) que le baptême institué
par Jésus et pratiqué par les Eglises
apostoliques soit « le sacrement de J’enr
fance », comme vient de le qualifier
M. Jean Miegge dans un recent ajvfçle
(Echo des Vallées, N“ 16).
Le baptême chrétien a été insflué par
Jésus comme symbole de la y/alité spirituelle qui se manifeste e^ celui qui
croit en lui : comme l’ear du baptême
lave le corps, ainsi l’Esprit de Dieu, en
réponse à la foi en Jésus, lave l’âme du
croyant et la régénère à une vie nouvelle. Le baptême est donc le signe extérieur de l’entiêe d’un chrétien dans
l’Eglise du Clvist. Il est fondé sur la
foi du croyant, à laquelle répond la grâce
de Dieu.
Je ne puis m’arrêter à discuter en détail la question du baptême. Je ne vois
pas du reste comment un homme qui lit '
et médite sans préjugés le Nouveau Testament puisse contredire ces affirmations
qui sont évidemment scripturaires. — Je
me limiterai à noter deux points qui me
semblent importants:
I" Quand on veut établir une doctrine chrétienne, on cherche des bases
solides et sûres dans le Nouveau Testament. La doctrine du baptême fondé
sur la foi est une doctrine sûre et que
nous voyons continuellement pratiquée
dans la période apostolique. Nous sommes là sur un terrain solide.
La doctrine du baptême des enfants
n’est pas enseignée dans le Nouveau Testament et l'on ne trouve pas qu’elle ait
été pratiquée dans la période apostolique. Pour la soutenir orj est obligé de
chercher avec le liimigniln théologique
(comme on fait pour tan d’autres doctrines erronées qui ont été répudiées par
les Eglises évangéliques) œs paroles vagues, incertaines, qui pou'aient vouloir
dire ceci ou cela..., qui dcineîit accès à
la supposition..., à l’hypolèse... Il n’y a
pas, dans tout le Nouvel Testament,
une seule parole claire, sûp, qui appuie
la doctrine du baptême ds enfant.«: n.-,
une doctrine ne peut êtreM^blie sur des
possibilités ou sur des ipothèses. C’est
là une méthode que PUS combattons
avec raison pour tant oautres doctrines,
au nom du système é^ngélique qui est
clair, loyal et sûr.
2° Ce que nous/isons est tellement
vrai que même la /turgie Vaudoise se
trouve dans l’emb/ras : l’Eglise Vau^oise admet tant I^aptême des enfants
que celui des adu/es. Mais sa Liturgie
contient une cla/e condamnation du
baptême des enfaits.
En effet, aprè^avoir expliqué le vrai
sens du baptêps selon la Sainte-Ecriture, elle ajoutf Y* l’Eglise de Christ
s’est cru autori/ée, dès les premiers siècles, à admiiii^tr^^ également le baptême
aux enfants ¿es¡croyants... ».
Donc c’e^ «l’Eglise de Christ » qui
s’est cru aut/isée à transformer le sens
du baptêmr institué par Jésus, et à lui
donner u/sensbien différent. C’est seulement syon a une idée de l’Eglise qui n’esf
pas Jêvangélique, mais bien plutôt celle
dq/êmanisme, que l’on peut admettre que
décisions de «l’Eglise» aient une valeur égale ou supérieure à celles de Jésus.
« 4s
Nous avons mis le doigt sur la plaie r
le baptême institué par Jésus exige la
foi de celui qui est baptisé ; mais après
la période d’or du christianisme, «l’Eglise
de Christ » (laquelle ? car il y en avait
plusieurs de ces organisations humaines
fondées d’après l’idée de Jésus et qui
portaient le nom « d’Eglise de Christ »
et formaient toutes ensemble l’Eglise
spirituelle de Christ) s’est permis de
changer le sens du sacrement institué
par Jésus afin de répondre (nous le reconnaissons volontiers) à de légitimes
nécessités surgissant des nouveaux problèmes qui se présentaient à mesure
aux chrétiens.
Mais l’erreur consistait à transformer le
baptême en l’adaptant aux nouveaux
besoins. Le baptême est et doit rester
ce que Jésus l’a fait, et ne peut être
changé ni par les chrétiens ni par les
églises.
Si les chrétiens des premiers siècles
sentaient le besoin très légitime d’un
rite sacré pour leurs enfants ; s’ils désiraient les présenter à Dieu pour lui demander de les bénir et d’aider les parents à les bien élever dans les voies
de Dieu ; s’ils désiraient promettre devant l’église d’accomplir leur devoir de
chrétiens vis-à-vis de leurs enfants, ils
avaient parfaitement raison. D’autant
plus que ceux qui provenaient du judaïsme étaient habitués à présenter à
Dieu leurs enfants avec le rite de la circoncision. Mais qu’est-ce qui empêcha
2
-r-'
ces églises d’instituer un rite pour lés
enfants (en s’appuyant nâturellentent sur'
les enseignements de la Parole de Dieu)
comme elles l’on fait pour le mariage et
pour les ensevelissements? Elles n’avaient
qu’à instituer le rite de la présentation
des enfants ; mais elles ne devaient jamais altérer le baptême institué par Jésus pour ceux qui ont la foi. Voilà l’erreur base : croire qu’une église, c’est à
dire des hommes, puisse s’autoriser à
changer ce que Jésus a institué.
ìli ìli
Comme elles sont faible«, en présence
des enseignements <^irs du Nouveau
Testament et de »'histoire, les tentatives
des théologiens pour tâcher de donner
au baptême un sens élastique qui permette d’y inclure aussi les enfants des
croyants ! Et comme elles sont artificielles certaine/ dissertations sur la grâce
de Dieu qui ¿ut agir indépendamment
de la volonté de l’homme! Il ne s’agit
pas de cela ; Il s’agit simplement de savoir ce que iésus a enseigné et établi
quand il a iititué le baptême ; et il n’y
a pas de dote possible à ce propos :
le baptême arétien présuppose la foi :
non pas celi des parents, mais celle de
celui qui deande le baptême ; car dans
l’Eglise de nrist on n’entre pas par
procuration, lais par la foi personnelle
vu jtssuS ! \
» S! 3:
Nous chercUs la vérité et nous ne
voulons que laW¡té, quelle qu’elle soit.
Rien ne peut nog arrêter dans cette rec erche ; pas dme les deux ennemis
qui ont toujoursyt obstacle à la marc e de la vérité -V premier de ces ennemis c’est l’amoLpropre. Il n’est pas
aise de dire : .Je U suis trompé et je
tache de retourner \ tout à la vérité »»
e second enneniest représenté par
ce ui qui est resté d\s le vrai, quant à
une doctrine, et qui,U lieu de se réjouir en silence s’il «¡t un frère qui
lutte pour se rapprocL de la vérité,
cherche (mvolontairemen^gans doute)de...
en empecher avec ses chs orgueilleux
de: «Je lavais bien dit * q»,- déterminent une reaction très hVnaine chez celui qui les entend. - ces ennemis
ne nous empêcheront pas^ servir la
vente.
ma::»
Nous conclurons par une déev^ration
en style télégraphique : baptême po«r les
adultes fondé sur la déclaration de foi
personnelle ? Oui. — Baptême p&r
immersion riécessaire ? — Non.
Nous savons qu’au temps et dans le
pays de Jésus on l’administrait ordinairement sous cette forme. Mais nous savons
aussi que le symbole c’est l’eau, soit
qu’on l’administre par immersion ou par
aspersion: la forme n’a pas, dans le baptême, une importance vitale.
Si Jésus avait vécu dans l’Alaska, il
aurait institué également le baptême, mais
il n’aurait certainement pas fait rompre
la glace pour immerger ses disciples '
Rome, 2714128. Paolo Bosio.
Notre journal vaudois doit être une tribune libre... sauf les limitations qui nous
sont imposées par les lois restrictives actuelles sur la presse. La question soulevée par M. Paolo Bosio n’étant pas de
celles qui peuvent troubler le repos de
l Etat, nous n’avons pas hésité à insérer
Í article ci-dessus. La parole est mainteTtant à celui ou à ceux qui se croiraient
en devoir de réfuter ses arguments. La
Rédaction — incompétente — va demeurer étrangère au débat. réd.
VENDO NSI più di tre giornate di prati
nella regione del Ponte dei Gay (Bellonatti), irrigui dalla Bialera Peyrota, in
maravigliosa posizione, particolarmente
adatti, ove si voglia, per costruzione civile
o rurale. - Rivolgersi al Geom. Rostaono
- Torre Penice.
A VENDRE, toute ou en partie, jolie
propicié sur la colline de La Tour.
Occasion ujiique. - S'adresser Tip. Alpina.
LH)EO-GINNASia VALDESE.
Per ordinanza ministeriale del 18 Aprile
1928, le lezioni cesseranno il 12 Giugno,
nelle classi del Liceo e nella 5“ Ginnasiale ; il 15 Giugno nelle altre classi.
Le operazioni di scrutinio finale s’inizieranno il giorno successivo a quello
del termine delle lezioni.
Il diario degli esami verrà affisso all’albo deiristifuto.
Le domande dei candidati ad esami
di ammissione nella P e 4« classe del
Ginnasio e nella 1“ del Liceo, come pure
quelle ad esami di idoneità alle varie
classiy ih carta bollata da L. 2 e debitamehté controfirmate dal genitore o da
chi per esso, devono presentarsi al Preside entro il 31 Maggio.
Le domande dei candidati aH’ammissione alla 1» classe del Ginnasio, devono
essere corredate dei documenti seguenti :
1° Certificato di nascita, in carta
legale ;
2° Certificato di rivaccinazione o sofferto vainolo, in carta libera ;
3" Attestato di identità, se non sia
il candidato conosciuto personalmente
dal Preside ;
4° Ricevuta del pagamento della tassa
d’esame in L. 60, rilasciata dal Preside,
cui deve pagarsi la tassa.
Per altre informazioni scolastiche rivolgersi al Preside
Davide Jahier.
Le « Convegno » de l’Ascension.
Comme nous l’avons annoncé, le Convegno de l’Ascension (17 mai), aura lieu au
Martel, à l’endroit habituel, avec le programme suivant : 10 heures - Culte présidé par M. B. Gardiol ; orateurs MM. les
prof. Jean et Attiiho Jalla et Ayassot (porter le Eecueil français) — 11 heures 1/2 Inauguration de la fontaine, avec inscription, à la mémoire de M.Üe Charlotte Beckwith — 14 heures - Entretien récréatif,
avec chœurs, récitations, petites comédies,
présenté par différentes Unions Chrétiennes. Tous las présents seront invités à
chanter, dans un chœur d’ensemble, les
deux hymnes suivants du Recueil français
nouveau : Le retour de l’exil (N, 296) et
n Rimpatrio (N. 299).
Les Comités de Groupe des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens et de Jeun^ Filles
invitent toutes les Unions à participer en
bon nombre au Convegno. Le public y est
aussi naturellement invité. a. j.
JV
Echos des “ Fêtes de Chant
Nous recevons, à propos de la fête de
chaiit des Chorales du Val Pélis, une lettre
d un compétent, contenant certaines appreciatiois qui nous semblent judicieuses,
suivies d’uqe proposition que nous passons,
sans plus, à la Commission du Chant.
Notre correspondant d’occasion estime
que les chants densemble étaient trop peu
nourris (c est lui qui le dit, et nous n’avons
garde de le contredire), et' il ajoute:
« Nous avons consitité avec regret que
des groupes de chantelhrs, dans certains
chants d’ensemble, n’ouvrant pas la bouche... (Si cefla est — nous h’avons pu, de
notre place, le constater nous-même — on
ne le déplorera jamais assez).
« Le but que se propose la Commission
est d’améliorer le chant dans nos églises.
Or, à la fête de chant, la Commission devrait tirer au sort un des cantiques indiqués et le faire exécuter à chaque Chorale
séparément. De cette manière on serait
sûr que toutes les Chorales se donneraient
la peine de bien apprendre tom les cantiiques indiqués et le but serait atteint».
J. NiACHBAKJV.
Fête fle Chant dn îal CInson.
Malgré la journée pluvieuse de dimanche
6 mai, cette fête a eu une excellente réussite. Dès 15 h. le temple de StrGermain,
dont la chaire et Feetrade avaient été coquettement garnies de fleurs, était rempli
de monde venu, malgré la pluje, aussi des
paroisses voisines pour entendre les Chorales de Pignerol (sous la nouvelle et
bonne direction de M. A Bchreiber), Potnaret (directeur M. L. Restagno), Prarustin (M. G. Vicino) et Saint-Germain
(M. H. Jahier).
A 15 h. 15 le pasteur local, M. Henri
Tron, après l’invocation et la lecture de
quelques versets de circonstance dans le
livre des Psaumes, cède la direction de la
fête à M. le prof. Adolphe Tron, président
de la Commission du Chant Sacré,, qui
prend le commandement des Chorales réunies let leur fait chanter les cantiques indiqués dans le programme qui a paru dans
l’Echo, il y a quelques semaines.
Ces cantiques d’ensemble, magnifiquement enlevés, .sont intercalés par des
chœurs exécutés par chaque Chorale séparément et dans l’ordre suivant : Chorale de Saint-Germain - Consolez, de Palmer — Chorale de Pignerol - Cantique
155 ; Alla mente confusa — Chorale de
Pomaret - Christ est vainqueur, de Hum— Chorale de Prarustin - Cantique
144 ; Tra gli affanni ed i perigli — Chorale de Saint-Germain - Chant de louanges,
de Haydn.
Le public a eu ,1a sensation que chaque
Chorale avait travaillé ces chœurs d’art
avec soin et avec ardeur, dans la mesure
de ses forces et de ses moyens ; aussi de
vifs applaudissements soulignèrent-ils chaque exécution. '
Le prof. A. Tron apporte les salutations
des Chorales du Val Pélis .et du Val Balsille et complimente les chanteurs a,u nom
de la Commission du Chant qui est présente presque au complet.
Le pasteur M. Henri Tron termine la
première partie de. ,1a fête par une courte
prière et la bénédiction.
Tous les chanteurs passent ensuite dans
les locaux des écqles où la paroisse de StGermain leur a réservé, comme de cou■ tume, une réception magnifique. M.me
Tron, aidée de tout ,un état-major de charmantes demoiselles, nous .sert en parfait
ordre un thé abondant et agrémenté de
force brioches, pâtisseries et autres friandises, sur des tables artistiquement garnies de narcisses et autres fleurs de la
saison.
Après queilques petites allocutions marquées. au coin de la cordialité on entonne
plusieurs vieilles chansons avec un ensemble et une force remarquables et c’est avec
regret que, vers 18 heures, il faut « abandonner la place » après avoir encore remercié St-Germain pour sa bonne et franche hospitalité.
La Fête de Chant de Saint-Gerinain a
marqué cette année un heureux et sensible progrès dans l’exécution des chants
d’ensemble et les quatre Chorales qui les
ont chantés méritent d’être compilimentées car elles ont travaillé ferme et ont
donné à ces cantiques autant et plus d’importance qu’aux chœurs séparés. 'Nous
avons été frappés par leur exécution précise et puissante, jusqu’ici inconnue parmi
nous.
Nous avons aussi observé avec plaisir
que deux Chorales (Pignerol et Prarustin), ont choisi comme chœurs d’art deux
«ntiques de nos recueils et les ont chantés de manière à les faire figurer très bien
à côté des autres chœurs artistiques.
Notons enfin que les Pasteurs de Pomaret, Pignerol et Prarustin ont bien voulu
prendre part à la fête avec leurs Dames
en qualité de .simples membres de leurs
Chorales.
I
En résumé, .la fête de chant de SaintGermain, quoique arrivée en dernier lieu,
na certes pas été la moins réussie ni la
moins intéressante ; elle a, en tous cas, été
des plus sympathiques, grâce à l’accueil
franchement cordial, fraternel et distingué
que le Pasteur, sa Dame, la Chorale et
toute la congrégation ont bien voulu réserver aux participants des autres paroisses.
f. m.
APPARTAMENTO DI 3 CAMERE
nel cortile della Tipografia Alpina, al 1»
p^no (gas, luce elettrica, acqua potabile)
afiEltterebbesi subito. — Rivolgersi alla
Tipografia stessa.
CHRONIQUE VflUDOISE
SOUSCRIPTION POUR LES COLIÌGES VAUDOIsJ
Ustes précédentes ’ L. 135.263,6|
" M.mes’'et M.rs : .
I».» Alexandre Parise, Buenos-Ay- i
res (2.me don) » 500,—:
V. Albert Costabel, vice-modé- j
rateur (2.me id.) » 100,^
Henri Beux, pasteur, Cosmopolita » 150,-1
Total L. 136.013,65:
#1» H»
ANGROGNE. Nous voulons dire notrêi
plus vive et plus affectueuse sympathie au
pasteur M. David Pons, notre collabora-!
tour, et à M.me Pons, qui viennent de perdre un enfant bien-aimé, un garçonnet de
deux ans à peine, décédé à Turin à la suite'
d’une opération chirurgicale. Bon nombre
de paroissiens ont Simipathisé avec .le Pasteur et sa Dame à l’occasion de l’enterrœi
ment de leur enfant, qui eut lieu à SaintJean, lundi 6 courant, et fut présidé par^
M. Eugène Reyel.
M. Pons, .appelé par dépêche au chevet:
de son enfant, a dû susi)endre sa tournée ;
en Hollande et est encore-arrivé à temps
à ’Turin pour recueillir son dernier soupir.
Que Dieu console' les cœurs abattus !
Réd.
LA TOUR.
— « Où t’en vas-tu, doux vieillard ?
— Le train brûlant de la vie
Vers le port d’éternité
Conduit mon âme ravie ;
J’en vois déjà la clarté.
— Monte au ciel, heureux vieillard.
Vers ton Dieu, en sa gloire ».
Deux sœurs vénérées viennent de nous,
quitter. Depuis longtemps déjà ,elles souhaitaient de déloger de ce monde pour être
avec .leur Sauveur ; mais ces derniers mois, ,
ce désir était devenu le grand objet dej
leurs prières. 'Rassasiées de jours, arrivées
à un âge qu’il est donné à ,peu de personnes d’atteindre, alitées et souffrantes,
croyantes dans les réalités éternelleis, elles
ont salué avec joie l’heure du départ. EUles
s’y étaient préparées. Le Seigneur les avait
prévenues de son arrivée. Elles l’attendaient avec l’impatience et la joie du
croyant qui a hâte d’entrer dans ce lieu
où Ton ne pèche plus, où servir Dieu est ¡o
l’unique but de la vie. Longue a été i>our
elles la préparation terrestre pour le service du ciel ; leur activité près du Seigneur sî
ne peut qu’être bénie. ]
M.me Anne Jourdan veuve Armand-Bosc'\
était dans sa 91.me année quand le Maître i
la rappela de ce monde. Elle eut le grand •
bonheur d’être entourée jusqu’à la fin par
les soins affectueux de sa belle-fllle et de
la famille de celle-ci. Elle le sentait profon- ‘
dément son bonheur; aussi, grande était
sa reconnaissance envers Dieu et envers ■;
les siens. Sa bonté était notoire et ceux -■
qui lont connue savent que sa foi. garda
ses belles caractéristiques de simplicité et j,
de ferveur dans les circonstances heureu- ''
ses ou pénibles de la vie.
M.me Cenerini née Cantore n’étaiti guère
connue à La Tour, où elle était venue il
n y a que peu de temps. Mais ceux qui la ;
connaissaient sympathisaient profondé- .
ment avec elle. Avancée en âge; infirme, i
elle ne quittait plus sa chambre, mais re- :
cevait avec reconnaisance toute personne
qui aimait à lui apporter un témoignage '
d’amour fraternel. Et dans son épreuve ce
fut pour elle une précieuse bénédiction que ^
d avoir trouvé dans la Demoiselle aux soins
de laquelle elle avait été confiée, une amie ’■
dévouée qui fit pour elle ce que fait une
fille à une mère chérie.
Nous invoquons encore sur les familles
eu deuil les consolations divines. i. t.
^ . '.W
POMARET. Dimanche soir, 29 avril, la.;,
jeunesse du Pomaret, sous la direction de f.
l'infatigable M. Rostagno, a r%alé les au- ^
diteurs d’une belle soirée en faveur de la I
Société de musique locale. -J
Soit dans la comédie ; La locandiera, soit
dans la farce ; I due signori senza cedsord, //
les acteurs ont tous, indistinctement, très ^
bien joué leur rôle,
3
Nos mesilleurs élevés donc à tous les artistes pour l’agréable soirée ainsi qu’aux
musiciens q|ui, pendant les entr’actes, ont
égayé le public par des morceaux bien
‘exécutés.
t — Notre jeunesse, pour laquelie notre
3«steur M. Comba n’épargne aucune peine
■pour son élévation morale et intelilectuene,
'.a effectué une magnifique tournée le jour
':aiprès Pâques.
but de la promenade était Coazze, où
nous avons pu visiter une belle localité alpestre, ainsi que nos coreligionnaireis, qui
’nous y ont réservé le plus cordial accueil.
La comitive, de plus de trente personnes,
prolongea la tournée — en auto, naturel*lement — jusqu'aux magnifiques lacs
‘d’Avigliana, et va garder le meilleur sou, venir de cette journée inoubliable. E. H.
PRALI. L’Union des Mères a célébré sa
fête annuelle de clôture din^nche 6 mai.
Véritable union des coeurs, élévation des
âmes, i-éjouissance des esprits dans ces
quelques heures qui s'envolèrent si rapidement dans le confortable salon de la cure,
où s'étaient retrouvées environ une trentaine de mamans et quelques jeunes filles»
Et elles méritaient bien, cette année, la reconnaissance particulière de l’église.. En
effet, leur activité de l’hiver a effectué
plusieurs nouveaux embellissements dans
notre temple : confection de rideaux, cou\'erture imperméable pour l’harmonium et
autres surprises qui vont bientôt paraître
sous nos yeux. Aussi le charmant petit
programme de récitations et de chants, de
« douceurs » sentimentales; et... gastronomiques qu’on leur,improvisa, las a non seulement émues, mais récompensées moralcr
ment des heures si utilement employées à
la cause de l’église..
— La paroisse de Prali, qui n’est jamais
sourde aux appels du sacrifice; et du dévouement à la cause générale de régiüse,
s'est distinguée une fois encore, en versant pour la Caisse Centrale la isomme entière que la Commission nommée par la
V. Table lui a réclamée cet hiver en vue
de l'indépendance financière de nos Vallées.
Les contributions individuelles de 50, 60
et 70 lires, qui aille.urs représenteoit des
dons exceptionnels, sont à l’ordre du jour
chez nous... Six contributions de 10 lires
chacune, ont été le minimum. Ajoutons à
la réjouissante constatation la remarque
suivante : Les récoltes mauvaises, de l’année dernière et surtout la maladie du bétail avaient causé de graves pertes à nos
familles ; celles-ci ne sont d’ailleiurs pas
ti’ès nombreuse et l’émigration veut reprendre son train... Malgré ces inconvénients, il n’y a pas une seule famille qui
soit restée indifférente à notre appel. C’est
que l’amour et l’intérêt pour leur église
leur a fait faire des mirades !
Puisse l’exemple encourageant de certains VaudoiiS du haut Val Saint-Martin
être suivi, d’un même; cœur, par toutes
les paroisses des Vallées. a. f.
SAINT-JEAN. Notre paroisse a eu le
privilège d’entendre, ces deux derniers dimanches, les vénérés pasteurs émérite®
MM. B. Gardiol et B. Revei, qui ont occupé
la chaire respectivement le 29 avril et le
6 courant. Nous leur renouvelons nos sincères remerciements.
— Lundi après-midi, un grand nombre
d’amis venus aussi des paroi^es voisines,
surtout d’Angrogne, entouraient la famille
de M. et M.me Pons, pasteur, dans la triste
circonstance de l’ensevelissemeint de leur
cher petit garçon Mario, décédé à Turin
et inhumé dans le cimetière de Saint-Jean.
Y.
TRIESTE. Des cultes spéciaux, conférences, réceptions, concerts, etc., ont eu
lieu, du 6 au 8 courant, à la Basüîca di San
Silvestro (où avaient déjà lieu les cultes
de notre congrégation et de la congr^ation
suisse), à l'occasion d’à la reconsécration
*cle Basilique même qui venait d’être restaufép- La cérémonie du dimanche matin,
concernant-l’installation ou la réinstallation du pasteur (párroco) Del Pesco, a été
présidée par le viccrmodérateur, M. V. A'.
Costabél.
Noayelles de la semaine.
L’Exposition, inaugurée à Turin le l.er
courant, par S. M. le Roi, a pris des pro^
portions énormes, infinimmt supérieures à
celles qu’on avait d’abord projetées. Elle
couvre une sui'face d’un demi-miUion de
mètres carrés environ et est placée entre
le château du Valentin, le Corso Massimo
D’Azegho et le Pô. Il s’agit d’;une soixantaine d’édifices — colossaux, moyens et
lietits — renfermant 60 expositions partielles : chimie, agriculture, marine, aéronautique, chasse et pêche, industries minière®, mode, jardinage, de la Croix Rouge,
des petites industries, oobniales, des métiers, etc., etc., toutes préparées et orgar
nisées avec beaucoup de soin, toutes dignes
d’être visitées et admirées, et témoignant
des progrès que notre pays a réalisés au
cours de ces dernières années , dans toutes
les branches de l'activité humaine. Le Roi
l’a parcourue dans son entier, et, d’après
ce que nous en disent les journaux, il aurait manifesté .son admiration pour le succès de l’Exposition, la beauté de ses édifices, l’ordre et l’élégance; qui y régnent
partout. U ne nous reste qu’à lui souhaiter
un très grand nombre de visiteurs, de visiteurs intelligents qui sachent apprécier
et admirer.
Le Sénat a repris ses séances le 3 courant et débute par une manifestation solennelle et enthousiaste à l’adresse du Roi
qui, on ne Ta pas oublié, vient de réchapper à un grave danger. Les illustres sénateurs Diaz et Ferdinando Martini, décédés
tout récemment, sont ensuite commémorés
et rappelés au souvenir reconnaissant de
la Patrie. Dans les séancea successives sont
examinés et approuvés les; budgets de la
guerre et de l’instruction.
A peine de retour à Rome, le Roi est reparti pour Florence^ où il assista à la
séance de clôture du Congrès Etrusque, et
visita la « Foire du Livre ». Et à Florence,
comme à Turin, comme à Tripoli, S. M. a
été l’objet des manifestations enthousiastes
de la foule. Le même jour avait lieu, à Venise, rinaugumtion de l’Exposition internationale d’Art Moderne, où le Roi était
représenté par le Duc de Bergamo.
M. Corrado ïoli, un brillant journaliste
fasciste et-, à ce qu’on dit, expert en. ce
qui a trait aux problèmes coloniaux, a été
nommé gouverneur de la Colonie Erythrée,
en substitution du docteur Gasperini, qui
demeure à la disposition du ministère des
affaires étrangères.
— Le Congrès des Syndicats fascistes
— où 6.000 délégués représentent plus de
3 millions de « syndiqués » — a eu lieu ces
jours derniers à Rome et fut une manifestation solennelle au point de vue de l'organisation des travailleurs, ainsi qu’au
point de vue politique. Sans entrer dans
les détails de ce qu’on y décida, nous nous
bornons à souligner la présence de M. Albert Thomas et le puissant discours de
M. Mussolini qui accentue l’importance de
la réunion et affirme que le syndicalisme
fasciste est un organisme toujours plus
puissant, toujours plus efficace. L’âme du
Congrès est Thon. Rossmii, le « président
de la Confédération nationale des Syndicats fascistes », que l’assemblée confirme
dans sa haute charge par acclamation.
— EGYPTE. Comme on pouvait s’y attendre, la réponse du Gouvernement égyp>tien à l’ultimatum de l’Angleterre a été
des plus conciliantes : l’Egypte s’engage; à
renvoyer au mois de novembre toute discussion au sujet du prpjet de loi que TAn*
gleterre désapprouvait et désapprouve. Le
« statu quo » demeure donc, pour six mois ;
mais l’Angleterre est bien décidée à
renouveler l’ultimatum pour peu. que
l’Egypte manifeste de® velléités de revenir
sur sa décisioip En attendant, elle rappelle
à Malte son escadre qui allait se, ranger
en bataille dans les eaux égyptienne®.
— ha. fête du travail qui, sauf en Italie,
est célâjrée le l.er mai, s’eist passée, à peu
près partout, sans donner lieu aux désordres et aux tumultes qui l’ont caractérisée
pendant bien des années. Varsovie fait cependant exception ; le bilan de la journée,
journée de sang, enregistre 10 morts ét
environ 150 blessés. Les cortèges communiste et social-démocrate sé sont heurtés,
en sont venus aux mains, et il en est lié“
sulté ce que nous venons de dire.
— CHINE. La situation est de idus en
plus grave. Une bataille des plus sanglantes eut lieu dans le Chantoung, aux ravirons de la capitale Tsinanfou, entre les
Sudistes et les troupes japonaises qui
étaient intervenue® en fonction de; police (!). La vüle fut horriblement sâceagée,
les mitrailleusies tirent à travers les ruesi,
les résidents japonais, le Commissaire chinois pour les affaires étrangères et tout
son personnel ont été massacrés et les autres victimes se chiffrent par centaines.
— ROUMANIE. S'il faut en croire les
informations de la presse, une colonne de
plusieurs milliers de personnes, rattachées
au parti des paysans, qui vient de tenir
un grand comice à Alba Julia, marcherait
sur BvJearest dans le but de renverser le
Gouvernement au profit de son chef, Maniu. Une plate, imitation de notre fameuse « marche sur Rome ». Si ce projet
était effectué, il pourrait en résulter une
révolution belle et bonne ; mai®, à ce qu’il
paraît, le Gouvernement s’estime encore
toujours maître de la situation.
— Le dirigeable Itaiia de l’expédition
NobUe vient d’atterrir à King’s Bay (!N.
Spitzberg), après 17 heures de vol. II a
donc parcouru ¡environ 1.000 km. depuis
son départ de "Vadso. L’aéronef, en parfait
état avec tout l’équipage, reprendra le vol
pour Sa troisième et dernière étape dans
quelques jours. Jon.
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Les familles LONG et BEUX - profondément reconnaissantes - remercient toutes
■ les personnes qui ont accompagné au
champ du repos la dépouille mortéUe de
leur cher petit
ALDO.
Elles adressent un remercienvent spécial
à M. le pasteur J. Tron, à M. le prof, et
M.me Jean Jalla, à M.me Amour, à la Maîtresse et aux condisciples du frère pour
les fleurs et la couronne qu’ils ont offertes; ainsi qu’à toutes les personnes qui,
de quelque manière, leur ont témoigné leur
sympathie.
Torre Pellice, 6 Mai 1928.
Les familles PONS et ROSTA,GNO remercient vivement toutes les personnes
qui ont pris part à leur douleur, et en particulier MM. les Pasteurs D. Bosio et F.
Peyronel de Turin, E. Revel et B. Gardiol
de Saint-Jean, à l’occasion du départ pour
le Ciel de leur cher petit
MARIO
tappelé pqr Dieu, à l’âge de 17 mois, après
de pénibles souffrances, le 6 courant, à
Turin.
« L’Eternel l’avait donné, l’Eternel l’a ôté ; que le nom de l’Eternel soit béni ». Job I, 21.
Angrogne, le 7 Mai 1928.
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mammouth risalente a 2.W.000 anni
sono. L’animale è perfettamente conservato e le zanne sono candide come
se il grande rtanimifero le avesse
ripulite con cura ieri.
Come? Perchè?
È nato il sospetto che il mammouth conoscesse
IPEROL DENTIFRICIO
(compresse profumate di acqua ossigenata cristallizzata). IPEROL DENTIFRICIO merita perciò non l’onore dei
Musei ma quello delle persone che
amano i denti bianchi e sani.
NAV1GAII0NE.6ENERALE ITALIANA
PROSSIME PARTENZE
(Salvo variazioni)
Per GLI STATI UNITI
Duilio: 15 Maggio da Genova, 16daNapoli
per New-York.
Roma: 6Giitgno da Genova, 7 da Napoli
per New-York.
Per il SUD AMERICA
Aagasfas: 24 Maggio da Genova
per Barcellona, Dakar (ev.). Rio Janeiro,
Santos, Montevideo e Buenos Aires,
Re Vittorio: 1° Giugno da Genova
per Barcellona, Dakar, Rio Janeiro, Santos,
Montevideo e Buenos Aires.
America: 11 Giugno da Genova
12 da Napoli
per Barcellona, Rio Janeiro, Montevideo e
Buenos Aires.
Per il CENTRO AMERICA
e SUD PACIFICO
Orazio: 31 Maggio da Genova
per Barcellona, Teneriffe, Trinidad, La
Guayra, Curasao, P. Columbia, Cristobai
(Colon), Guayaquil, Callao, Mollendo, Arica,
Iquique, Antofagasta, Valparaiso, Talcahuano (ev.), S. Antonio (ev.).
Per L'AUSTRALIA
Città di Genova: 14 Maggio da Genova
15 da Livorno
per Livorno (ev.), Napoli, Messina, Catania (ev.), Porto Said, Suez (ev.), Aden(ev.),
Cochin (ev.), Alleppey (ev.). Colombo,
Fremantle, Adelaide, Melbourne, Sydney,
Brisbane (ev.).
Informazioni presso tutti gli Uffici ed
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A Torre Pellice presso il Sig. Cesare Gardiol.
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