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Soixante-treizième année
17 DéceÂbr^rfc37-XVI
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PARAISSANT CHAOÜE VENDREDI
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TOREE PELLICA
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PRIX D'ABONNEMENT;
Halle et Colonies italiennes ....
Etranger ..................... .
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Un an
L. 12,» 25.. 22,
Sîx mois
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N I On s'abonne: à Tone Pellice, au Bureau d’Adminlstration de l’EcAo(Via Wigram, 2)
Q I - Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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S’adresser pour la Rédaction, au Doct. ALBERT RICCA, pasteur - Bobbio Pellice
(Torino) — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Wigram, N" 2 Torre Peiltet.
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Le nmnéro : 25 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...^; dignes de louange, occupent vos pensées (Phiïipp. IV;, 8).
Echo Biblique
flnnonciaHon.
CÎQmme un rayon de soleil qui — enfin
— perce la grisiaille des nuages ou —
mieux encore — comme te premier sourire d’une aurore glorieuse qui annonce
un beau jour de soleil après une longue
nuit : teille est — dans l’histoire et dans
la vie de l’esprit —■ le fait de l’Annonce
de ila‘ naissance — de la venue de 1’« Attendu des Nations ».
L’Art est véritablemieAt à sa hauteur,
l’Art est véritablemient digne de ce nom
glorieux lorsqu’il est capable d’interprétler — de rendre compréhensible à notre
âme — les grandes réalités de la Nature
et les grands événements de l’Histoira
Eh bien, l’Art s’est enrichi d’admirables chefs-d’œuvre tout juste en s’tefforçant — à travers le génie des plus grands
Maîtres — de nous faire cemprendre le
fait de XAnnomiation. L’Art — par la
scjulptureç la peinture, le dessin ■— a
réussi à évoquer -— pour nos yeux et
pour notre cœur — le trouble mystérieux
et sacré de la Vierge « ■piirismiia- » qui
perçoit inopinément — dans ses entrail*les immaculées i— les premiers treœaillenients de la vie divine. Et, en mêmic
temps, l’Art a su exprimer l’émotion spirituelle du croyant — et même de l’incroyant — en présence de la prodigieuse
inteirvention céleste dans notre terrestre
et charnelle humanité.
Dans lesv.CEuvres des grands Maîtres,
la Vierge est représentée sous divers aspects : simple — presque pauvre — pour
les uns ; riche — « ide race royale » —
pour tes autres ; avec une expression d’humilité, de surprise, de crainte, de confiance, de pudeur, de réserve ; jeune toujours, chez quelques-uns presque une adolescente, d'après la tradition ; et toujours
auréolée — même sans auréole — d’une
douce et joyeuse lumière matinate.
Et l’Ange annonciateur !
11 ne s’agit vraiment pas d’un cliché
uniforme. C’est bien à sa propre guise,
c’est d’après son tempérament religieux
et esthétique que chaque artiste conçoit
1’«, Envoyé dq Dieuj»., Mais Iceis visages
angéliques — qui ne se ressemblent pas
— ont tous l’expression qu'il faut avoir
pour apporter le merveilleiux message :
une allégresse contenue, une admiration
recueillie, une adoration lumineuse, une
vénération austère que îa flamniq de
l’amour transforme en clarté.
Et — dans tous ces tableaux — queUb
harmonie d’attitudes entre la Viergei, à
demi-ployée, qui donne son consentement
au Messager céleste et l’Annonciateur qui
— avant même d'avoir posé ses pieds sur
notre terre — s’incline, lui aussi, dans
l'attitude de la salutation angêhque : « Je
te mlm, Toi qui es reçue en Grâce.,,
«Une douceur d’attitudes telle que nous
voyons s’esquisser — et idéalement se dmsiner — dans chaque tableau — comme
un cercla de lumière : la figure géométrique qui symbolise, idéalement, la parfaite harmonie.
En effet, c'est bien une heureuse Proclamation de paix, de rapports nouveaux
— oserais-je dire d'une wmpréhension
nouvelle ? '— entre Dieu et fes hommes :
c’est bien cela que le meissage apporté
par FAnnonciateur. Et ce sont bien les
échos joyeux die ce divin Message qui vibreront plus tard dans le Chœur de
« Paix sur la terre parmi les hommes de
bonne volonté ».
Et — du côté de la Vierge — c'est
d’abord la timide réponse affirmativie —
troublée et troublante — accompagnée
d’un g^te d’exquise humilité': ^ Voici la
servante du Seigneur». Mais le «Cantique de Marie » semblé presque s’épanouir
déjà sur tes Ijèvres de, la Servant^ en
eixtase. Dans ses paroles dé soumission et
d'acquiescement, il' y a déjà le « Magnificaiü,» : la Parole triomphante de FHumanité nouvelle viototiieuse : • ,,,
« Mon âme, glorifie le Seigneur et mon
esprit tressaille d’cHégresse m T>leu mon
Sauveur... car II a fait de grandes choses... et Saint est Son Nom... et Sa Miséricorde dure à jamais».
J. H. Meexe.
Tel fut 1e cri des premiers Israélites
qui rencontirèrent et reconnurent Jésusi.
C’eiSt ainsi qu’ils manifestèrent leur surprise d’avoir trouvé quelqu’un attendu et
cherché depuis longtemps. C’est im fait
unique. En efifet, jper^nne n’!a jan^s
songé à s’exprimer ainsi en parlant d’un
autre personnage historique. Personne n’a
jamais dit : « Nous avons trouvé Alexandre, le Grand, ou nous avons trouvé AugUiSte ou encore nous avons trouvé Napoléon ». (tes grands hommes, ainsi que
bien d’autres, ont paru dans l’histoire des
peuples inatfendus. S’il' arriva parfois
qu’un conducteur ou un libérateur fût attendu, ce fut tOiujours d’une manière vague, indiéfinie. selnn - u.ri. iiofii,!., iin /.oixm-.
mais son caractère, sa physionomie n'avaient jamais encore été décrits de sorte
que Fon ne pouvait affirmer, en le voyant:
« Nous l’avons trouvé ». Au contraire, le
Messie d’Israël était un personnage connu
bien avant sa naissance à Béthléhem. De
lui il await déjà été prédît de quelle famille il devait naître, quel serait le caractère de sa vie et de son œuvre, quelles
seraient sa fin et sa gteire. Tout cela avait
été annoncé d'une manière obscure (car
les Ecritures ne seront comprises des Apôtres eux-mêmes qu’après la Résurrection)
mais cependant certaine, au point qu’il
existait jen Israël une « christologie »,
c’estià-dire un enseignement concernant
te Messie longtemps avant sa venue. Ainsi,
quand les Mages d’Orieut s'’informèrent
où il devait naître, Hérode interrogea lés
théologiens. Le peuple même savait de
lui bien des choses, par exempte, que sa
venue devait être précédée de edte d'EUiei,
qiu’il naîtrait de la postérité de David en ,
Judée, qu’il demeuirerait éternellement,
annoncerait toutes choses jar rapport au
culte, libérerait son peuple et accompliirait des. miracles. Il existait donc, aussi
bien parmi les savants docteurs de la Loi
que parmi le peuple une vivante doctrine
concernant lé Messie,, et l’ton soupirait
après sa venue. Eît quand Jésus parut, il
était donc, jusqu’à un certain point,
connu : si bien que ceux qui entendaient
sa parole et ébatent témoins de ses œuvres d,Qvaient avouer qu’il n’était pas
ten personnage nouveau, inconnu en Israël, mais bien celui dont on avait toujours parlé et que Fon attendait depuis
dœ siècles.
>0 * «t
Saint Jean commence son Evangile en
expliquant précisément que te Christ n'est
pas une figure historique comme tant
d’autres, qn’il est non un homme venu
de la terre, mais 1e Fils de Dieu, la Parole qui était au commencement (c’est-àdire avant toute éternité, ah etemo) avec
Dieu et était Dieu. Il était la Parole éter
m
neHe par laquelte le Père céleste créa tout^ choses, il était la vie et la lumière
des hommes. II . était venu chez tes siiens
— chez le peuple élu — mais les ¿îens le
repoussèrent. Le fait décisif pour l’humahlité est ceïiui-di : que 'la PareHq % éfé
faite chair .et, pour im peu de temps, a
dressé sa tente parmi nouis, pleine (de
grâce et de vérité. Saint Jean sent donc
te hesoin de résumer FAneien Testament
(en se servant du langage de son temps)
pour hii relier te Nouveau. En effet, les
Apôtres ne prêchent pas une religion
nouve,13é, mais témoignent de ce même
Christ dont avaient parlé tels prophètes.
Et les premiers personnages que nous ren. controns dans le o:uatrième Evangile emploient le langage tout hébraïque et prœ
pre à FAneien Testament. Jean-Baptiste,
indiquant Jésus, s’écrie : « Ecce Agnns
Dei... ». Voflà FAgneau de Dieu qui ôte
te péché du monde, voulant dire par cela
que Jésus est l’Agneau prophétisé constamment par tous les agneaux immolés
on Israël pour tes péchés du peuple. Nous
■ arrivons ensuite à Philippe, qui témoigne
' ainsi de Jésus-Christ à Nathanaël: « Nous
‘avons trouvé Celui de qui Moïse a écrit
dans la Loi et dont Ijes prophètes ont
parlé... (mais nous voici au fait décisif,
la Parole a été faite chair) Jésus, fils de
' Josqph de Nazareth '». Nous entiendloinsi
alors la bele confession de Nathanaël qui,
assis peu de temps avant sons un arbre
messianique — un figuier — priait peut’être : « (Jue ton règne vienne :! », « Rabbi,
tu es te Fils de Dieu, tu es lé roi d’Israël ».
Les Grecs, convertis à la foi chrétienne
par la première mission apostolique, s'exprimaient autrement, en une langue un
peu diverse de cele de FAneien T^rtamqnt, mais signifiant tes mêmes choses ;
mais ces premiers Hébreux qui rencontrèrent le Seigneur se servaient de la langue de leurs pères et nous font mieux
comprendre qu’en Jésus de Nazareth ils
n’ont pas rencontré un nouveau prophète,
un nouveau génie religieux, md;s bie(n le
Messie annoncé par Moïse et tes prophètes.
>» * «
Les mêmes observations peuvent être
faites quart aux autres Evangiles. 7|
n’est pas sans intérêt dtexaminer te commencement du, plus hellénique d’qntre eux
— celui de Saint Luc. L'annonciation, par
exemple, de l’ange Gabriel, n’est qu'une
répétition d’anciens passages messianiques,, mais les antiques, prophéties en
l’heure sotennélle de l’Avent s'illuminent
d’une clarté toute nouveUte. Le jour de
Dieu a lui, te temps favorable à l'aecomplissement des promesses. De même Marie, dans son Magnificat, reconnaît que
FEghse est redfwabte pour la joyeuse annonce de Noël, simplement au fait que
Dieu s’est souvenu «de l'a miséricorde
dont il avait parlé à nos pères, à Abraham et à sa postérité pour toujours »Pour dette.raisoir, dans nûl endroit de
la Sainte Ecfftùre, ' cétife'ôhsêivation esteille aussi appropriée : « Aucune parole
de iDieu ne demeurera ineffiioace »., Le
Nouveau Testament, cependant, en est seulement l’accomplissement. Les promesses
sont anciennes. Le Nouveau Testament est
la rencontre avec le Messie devenu Fils
d’homme, mais te Messie est avant qu'Abraham fût. L'Ange de Bethléhem, s’adressant aux pasteurs de la contrée, emploie
le même langage de FAnoien Testament :
«Aujourd’hui, dans la cité de David, vous
est né un Sauveur qui est te Messie, te
Seigneur». Saint Luc écrivant en grec
pour les piüens convertis, a dit Christ,
mais, en grec, Christ signifie *oint qui, en
hébreu, se traduit par la parole Messie.
Ainsi te titre de Seigneur est également
donné, dans l’Ancien Testament, à FBternel et à son Oint. Quelques semainæ plus
tard, dans le Temple de Jérusalem, nous
trouvons te vieux Siméon qui « attendait la Consolation d’Israël». Nous pourrions être tentés de croire que, par une
expression aussi abstraite, il s’agit <de
quelque bénédiction particulière, de quel
queaden spirituel' de-Dieu à son peuplje
eiu. œi uue le reveu uc »» tunmiuuiauie
devenue indifférente" ou la libération du
joug étranger de Rome. Il n'en est rien.
« La consolation d’Israël » signifie simplement et concrétement le Messie comme il
est dit au verset suivant ; « Il lui avait
été révélé par te Saint-Esprit qu’il ne
mourrait point avant d’avoir vu le Messie du Seigneur». Saint Luc dit de nouveau en grec : Christ. Et dans te même sens, lia prophétleslse Anne :ajouite :
« Il parlait de FEnfant à tous ceux qui
attendaient la rédemption de Jérusalem (».
Nous trouvons donc ici tout un cercle de
personne' attendant avec confiance Celui Qui devait venir,, (telui dont Moïse
et tes prophètes avaient écrit de diverses
manières. Leis personnes réunies ce
jouir-là dans le Tqmpte, autour de’ l'Enfant, semblaient répondre avec la foi et
l’alégresse à l’ancienne prédiction du
prophète : « Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Parlez au cœur de
Jérusalem, proclamez que le temps de sa
servitude est accompli» (Esaïe XL, 1-2).
Hc Ht lü
Encore une brève altesion à Févangite
de l’Avent dans Saint-Matthieu. Si Saint
Luc est te plus hellénique, Saint Matthteu
est le plus hébraïque des quatre évangêlistiqs. Il commence dans lie slîyle des écrivains sacerdotaux d’Israël avec une généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils
d’Abraham. Que vient faire oetfte série
de noms hébraïques au commencement de
FEvangile ? Quelqu'un se moquait, un
jour, de ceux qui, dans leur culte de familîe, ont l’habitude de lire progre|9Sivement toute la Bible, et me disait : « Voyez,
il y a des jours où ilB tombent sur lés généalogies et ils se font un devoir de tes
lire : une page de noms ! Ensuite ils chantent un cantique, disent une prière et les
voilà ¡satisfaits ! ». Une généalogie est
païut-être peu adaptée à un culte de famille, mate cela n’en diminue pas la raison d’être dans la Bible. Cette page aussi
est Evangile. Nous devons saisir te promesse de l’Eternél à Abraham : « Toutes
Ä-.
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là 17 Décembre' 1937-XVI
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tae nations' de la terïe seront bénie« daiis°
iia postérité:» (Genèse X^I, IS). Pans k
^it des temps, Dieu^i^fit cette pr(wnes«ef
a«*'patiriardie et'à sôn peuple, afin die Ini
êtïiEi un' £uide et une lukuêale dans son
chepmn à travers fes siècles jusqu’à Tépa^ nouissement de k lumière dans la nuit
de Noël. lua tâche d’Israël était d’attendne et chercher la postérité-d'Abraham,
dans > laqueUje- il devait" trouver * la bénédiction i)our lui et potur tous les peupleis.
Et dans cette recherche le guide véritable devait être k généalogie d'Abraham.
C’est pourquoi, dans l'Ancien Testament,
on peut comparer le guide au fiî' conducteur -qui unirait un homme, perdu dans
lies ténèbres effrayantes' d’une caverne
souterraiine, à son orifice. Sans oe fil, l’inr
fortxmé devrait se considérer comme en>t^irré if/îvant ; mads tant qiu’ili le serre
dans sa main, il peut esoérer revoir k
lumière du scfleü. Eh bien! dans k nuit*
du monde, k généalogie d’Ahraham a'été
ce fil conducteur. Où elé apparaît claire,
te peuple peut efâpérer. (C'est bien pour
f îî.
f»
cette raison'^qu'à été écrit la- livre de
Ruth). -Là te but est^ckirement indiqué.
Ainsi la généalogie d'Abraham devait être
pour Israël une bonne nouvelle — l’Evamgiite. Et Saint Matthieu, en l’exposant
au début de 'son réoit, voulait indiquer
te point précis de cette ligne où Dieu a
accompli ses promesses, c’est-à-dire qu'il
voükit' affirmer combien te guide a été
sûr à travers tes siècles, puisqu'il a condi|it exactement à lia postérijtâ d'Aibra*ham, dans laqueltei se trouve la bénédiction pour toutes les nations de la terra
Ainsi de même les deux premiers cha^
pitres de son Eveingite (sans parler d;e|B
autres qui n’eflitrent pas dans notre
étude), ont pour but de prouver la vérité des anciennes prophéties concernant
la venue du roi d’Israël ; Jépus de Nazar
reth est le Messie. C'est pourquoi en lui
se manifeistent, dans leur vérité, toute la
Iteni et les prophètes : « Je ne suis pas
venu pour les abolir, dira Jésus, mais
pour les accomplir. V. Vinay.
> ;
TRIBUNE LIBRE.
Cher M. le Dîrectem-,
Qu’il me soit permis de dire deux mots
à propos des séances synodates à huis clos,
dont mention a été faite réoenunent dans
VEcho des Viülées. Ce n’est pas dans te
but de prolonger une question déplacée
(vu qu'il n'appartient pas au public de
résoudre la question), mais d’établir les
faits en discnssdon.
n y a désormais plusieurs années que
j|affîrme par devant te Synode ce qui
forme ïïobjet de ma conviction, c’est-àdire que te système actuel' en usage dans
les séances du Synode n’est plus à k hauteur des temps. D. n» semble qu’il faut
être passabliMnent ingénu pour contiîiuer
à discuter des intérêts leis plus délicats
de notre vie ecclésiastique en publie, ou
‘même en présence de tous les mei]^^
le Bureau du Synode a cru convenable
d'açcorder la permission d'assister aux
séances.
C’est pécher de simplicité excessive de
croire que k meiUeiure manière de résoudre les problèmies de notre via ecclésiastique soit d’en discuter, par tes temps qui
courent, dans des assemblées dont font
partie tous les membres de l'Eglise, à partir de 17 ans ; surtout si Ton pense que
ceux qui prennent part à la discusâon
n’wït pas toujours uns connaissance suf
fisante des questions qui, dans un milieu
aussi restreint que le nôtre, finissent souvent par être trop persûrmelles ; et .si
Iten pense que l’on improvise sur cies questions si délicates des discours qui, de ce
fait, peuvent porter à des expressions excesdves qui pourraient amener à de fâcheuses conséquences.
Plusieurs années d’expérience des travaux du Synode m’ont porté à k conviction des condUsions suivantjep :
1® Le grand nombre des membres d'Eglise qm assisbent aux séances du Synode
ne reçoit aucun bienfait des discussions
auxqueïïes ffl assiste, dent ü ne comprend
pas toujours l’esprit, ni lie but, ni l’utilîté et qu’il considère généralement comme im ttoumoi inljéTessant.
2“ Il est des personnes qui désirent
assister au Synode, non par intérêt pour
tea <teZiusK7c» Oic pu/ cwr f
elles souhaitent que tes discussions soient
...animéets pour s’«en amuser». N’a-t-on
pas entendu, il n’y a pas l'ongtemps, deux
demoiselles, sortant de la salle du Synode,
s’exprimer par ces mots : « Cùst mieux
me le drvêma !... .
3“ Les séances « ouvertes » présentent
des inconvénients que l’on ne retrouve pas^
dans celles à huis clos : exaltation - manque de sens de responsabilité de la parc
de certains orateurs - préoccupation de
{Paire «bonne figure» plus'que dè coixtri. buer au TÉen de l’Egl'iso - discours inutiles dte ceux qui ne pensent"'qu’à présenter au public leurs « dadas » personnels.
4*» Les discussions parfois un peu vives des membres du Synode ont souvent
des répercussions nuisibles à k bonne harmonie de leur entouiragie. Elles donnent
lieu à des sentiments d'antipathie parmi
ceux qui ne sont pas habitués aux joutes
d^idées qu’eUes prennent pour deis luttes
entre les personnes. H est des gens qui
ont! cessé d'éprouver de l’estime pour tel
'Pasteur, parce qu’il' s’était permis de contredire les idées de l|eur Pasteur bienaimé.
N’oublions pas que beaucoup de fidèles,
surtout du champ d’évangélisation, se
rendit au Synode comme ils iraient assister à une réunion d'édification; iis en
oortent parfois troublés. S’il faut les dreelîer, .les rendre aptes à participer à de
telies séances, ce n’est pas en les condluisant une fois par an ,au Synode, que Von
y parviendra; il faut auparavant les développer à une autre école. D'aiUeurs, tou^
les bons membres de nos Eglises ne doivent pas nécessairement être à même de
s’occuper de proiblèmes ecclésiastiques ot
administratifs \ il y a d'autres choses plus
utiles et plus urgentes à faire.
5o Certaines discussions peuvent offrir matière à cancans; il y a trop souvent, chez nous, te sentment que l’on peut
dire tout ce que l’on veut de certaines
personnes, trop élevées pour répondre par
une ciiktion en justice !
6o Ce que l’on dit aux séances «ouvertes » du Synole est dit au grand public.
Ne sait-on pas qu’il existe autour de nous
des personnes qui sayant se servir même de la aimpfe connaissance des choses
tes plus sacrées pour nuire à notre Eglise
et à son œuvre ? Ceux qui voudraient discuter te intérêts, souvent très délicats,
de l’EgUse, en public, seraient-ils disposés
à discuter leurs intérêts matériels « coram
pop ulo » ?
7o 1{1 ne manque pas des paladins d|os
droits dès" laïques et des principes démocratiques de nos Eglises qui soutiennent,
au nom de cas principes, que tous tes
membres d’Eglise doivent prendre part au
Synode. SI me semble que certains arguments ont pour but de faire impression
sur la gant menue. Les bons membres
d’Eglise savent que personne n’a défendu
les droits des laïques mieux que leurs Pasteurs, partout et toujours, et sans d’autre but que de faire ce qui est just^. D’ailleurs il ne faut pas oublier que le Synode
composé, à parties- égales, de Pasteurs
et- de Laïques, ceux-ncî. nommés par les
Etehses parmi les plus» capables' et à même de prendre une part active aux as-'
semblées légisktives de l’Eglise. Tous les
droits des Langues sont donc plus que
souvegardês.
8o L’on s’écrie : tes Eglises ne sauront plus ce qui sa fait au Synode si tes
membres d'Eglise ne peuvent assister aux
séamees !
Notons, en premiier lieu, que le « public » se réduit à l’un pour mille des membres de l’Eglise. En outre, te délégués
des Eglises font un rapport à leurs Assemblées sur les travaux du Synode. Rien
ntempêche, d’ailleurs, que le Bureau du
Synode publie comme on l’a proposé —
des communiqués, qui pourraient être plus
intéressants et exacts que telle chronique
parfois peu sage.
En conclusion, je suis personnellement
convaincu, ainsi que plusieurs autres, qu’il
est temps que le Synode décide d’établir,
par un nouveau Règlement, que te séances administratives soient réservées aux
membres du Synode. Cala n'exclut nuhement — comme vous l'avez j ustement noté,
M. le Directeur — que d’autres séances synodales ne puissent et ne doivent; être
fixées et préparées à l’avance, dans lesquelles certain.s problèmes de la vie ecclésiastique et religieuse pourraient être exposés à tous les membres d’Eglise par des
personnes compétentes — pasteurs ou. laïques — qui soient à même de répondre
aux questions et aux objections de l’Assemblée synodale.
Je vous demande pardon, M. le Directeur, d'avoir aussi kmguemeint expo^ les
raisons pour lesquelles plusieurs membres
du Synode se proposent d’affirmer la nécessité de discuter nos problèmes à huis
dos, afin que les membres d’Eglise connaissent te vraies raisons qui nous poussent à demander que le^ séances « ouvertes » du Synode soient en nombre toujours plus limité.
Votre bien dévoué Paul Bosio.
> Nous recevons, sur ce même sujet, ime
correspondance du pasteur Ermanno Rostan. Cmnme elle contient pins ou moins les
idées exprimées dans la lettre ci-dessus,
nous n’en publions que la fin. RÉp.
...On parle souvent de.s droits du public
vaudois ; il en a, sans doute ; il a le droit
d'assister aux séances syiiodates, à moins
que te Bureau du Synode ne fixe autrement ; notre constitution ecclésiastique
l’admet ; on a aussi dit que le contribuable a le droit de savoir ce qui se passe
Hi
Les Livres.
Uao DELLA Seta : La legge fondamentale
sUi culti ammesd. (ValutazUme etica).
Guanda, editore, Modena, 1937. L. 12.
Il est impossible, dans Tenace consenti
par une siipple reoension, de mettre en
relief toute l’importance qu’a pour nous
cet ouvrage. On pourrait croire que son
contenu soit éminepnment philosophique,
et c'est vrai, mais il s’agit de k philosophie la plus pratique qu’ü puisse se donner. L’auteur, à travers une critique sereine et compéteute de la loi du 24 juin
1929, 11. 1159, en exalte te mérites et
en signale, te kcunes. li rive une fois de
plus que les mieanbres des minorités aoatholiquœ n’en sont pas moins italiamissimi, et cette vérité ne sera jamais asaes.
défendue. Le critérium de h quantité est
Sujet k discussion ; en tous cas, l’auteur
fait des réserves sur te statistiques religieuses. îl remarque que le principe de
la liberté de conscience' n'a pas dans k
loi une énonciation explicite, ce qui risque de mettre te religions (jui ne sc«it pas
celle de l’Etat sûr un pkn d’infériorité.
Celles-ci, du moins, maintenant Sont admises, non plus seulement tolérées : ce
terme était odieux. Malgré cet indéniable
pn^rès, l’auteur présente des cas où des
citoyens acatholiques viennent à se trouver en des conditimis d^irifériorité par
rapport à k masse dont ik ont J»us te
mêmes devoirs et ncHi tous te mêmes
droits. Une grave lacune le fait que
te offenses, même publiques, contre les
religions différentes de k catholique ne
sont pas contemplées dans le nouveau
Cede Pénal. Une conscience impartiale ne
peut que souhaiter la parification des sanctions contre les offenses à toutes les religiona Trois cha.pitres sont consacrés à
la discussion en matière de religion, à la
propagande et au prosélytisme, qui sont
moins libres en pratique qu’on ne lé croirait ,eïi théorie. 11 est juridicpiement impossible que tes acatholiques soient défendlus des éventueflœ attaques de k presse
de k Cité du Vatican ; lei barreau italien se déckre incompétent, et Fattaïqué
devrait s’adresser aux tribunaux vatioans !
— Le problème de l’enseignement religieux dans te écoles publiques est soigneusement epcaminé.
L’Etat italien s'est déckré oonfessionnej, et tea principéis de |a 3oi sur te
cultes admis, quelque larges qu’ils soient,
ne peuvent que ressentir fort de ce confeesionalisme. C'est le principe de k parité compote de tous te cuites, celui qui
anime k pieaiaée de l’auteur. Çà et k. Fauteur fait quelque juste critique à Mario
Piacentini, qu’il juge trop enthousiaste
de k l)oi en question.
Ce vohimei, dans sa simplScitlé et dans
sa noblesse courageuse, mérite k plus ample diffusion, et il ne pourra que rencon
trer k pins complète approbation de la
part de tous les lecteurs qui ne sont pas
sectaireroent fielleux.
Nous en conseillons vivement la lecture
à pasteurs et laïques. emm. t.
* di
SoREN Kierkegaard : Prières et fragments
I sur la prière.. (Extrait du Journal).
Traduit du danois par P. H. Tisseiau.
— Chez le traducteur : Bazoges-en-Pareds - Vendée (C. P. Nantes 13409).
— 1 volume, 130 pages, prix 12 frs.
A un point de vue purement extérie(ur,
ce volume peut se diviser en trois parties : te 35 premières pages nous donnent des prières, telles qu’edlies ont pu
monter de l'âme de Kierkegaard dans une
des époques te plus tourmentées de sa
vie. Les pages suivantes (36-94) nous offrent des fragments sur la prière ; et les
dernières pages iccntiennent le dernier
des < Quatre discours édifiants»'. «La
vraie prière est une lutte avec Dieu, oü
Ton triomphe par le triomphe de Dieu ».
Au lecteur que la personnalité troublante
de Kierkegaard pourrait effaroucher, ou
que troubleraient certains paradoxes, ou
que le jeu de la dialectique rendrait perplexe, nous conseillons d’aborder en premier lieu le discours sur « La vraie prière... » avant d’arriver aux prières.
Nous ne saurions, en tous cas, recommander assez fortement ces pages. Peutêtre sortent-elles de la tradition piétiste de
I,a prière, qui règne si souvent autour de
nous, et qui masque quelquefois l’absence
d’un véritable rapport avec Dieu. Il se
peut bien I Mais « qu’il est facile de babiller et de dire en- priant : quq j'S voudrai.s
pouvoir tfaimer. Seigneur Jésus ; mais,
grand Dieu, rien n’empêche de sa part.
Cependant, aimer Christ, c’est proprement se haïr soi-même ; ...et il faudrait
dire, au contraire, dans sa prière : Oh !
puisse-je vraiment me haïr moi-même».
Soit que Kierkcigaard analysa te concept de « rapport avec Dieu »; soit qu’il
démontre « la sottise de s'informer du
pourquoi » de la prière ; soit qu’il flagelle
« le bavardage chrétien », le ministère de
la souffrance a marqué ces paroljeis du
sceau d’une conviction prophétique qui
leur font défier le temps.
Une courte, substantielle introduction
de M. Tisseau, permet au tecteur de se
faire une image assez exacte de la vie
spirituelle de Kierkegaard. Cl.
« SK *1«
Pour un clair foyer (aux mères), par A.
Bréting. .— Editions « La Concorde »,
Lausanne. — Prix ; frs. suisses 3,50,
Votà un magnifiquei cadeau de Noël et
de NouveJ-An ! C’est une gerbe de pensées et de réflexions pour chaque jour de
Fannée. Puisque c’iost sur te genoux de
la mère' que æ forme k nouvelle généraition, ce livre se propose de lui venir
en aide ,qn lui offranti, à k manière d’un
i .
3
^ #
PfiS?-’
al*W-r t'^ ' '
tì*'Ifeho des Vallées Vendrfedìi'17 Dèc^T^é
dâjïs oette salte de la Maison Vandoiae...
quoiofue, il nous semble, un tel-^roit ne
doive pas s'acquérir au moyen de" fargmt. Evidemment le public qui se presse
dans les galeries de la Maison Vaudodse
a bien des droits, mais pourqtjoi ne ditMwi
pas qu'il a aussi des devoirs ? Lé devoir,
par exemple, d'assister ajix séances avec
<in réel intérêt ixîur l'œuvre de Dieu
qu'accomplit l'Eglise et avec plus de séirioux qu'on ne 1© voit quelquefois ; le' devoir de ne pas intervenir, par des manifestations bruyantes, dans une discussion qui, par elle-même, est déjà* assez
agiitée ; le devoir de ne p^as être toujours
prêt à juger, mais plutôt à compnendre
lels imperfections de l’Egliseï; le devoir
de né pas répandre à droite et a gauche^
imprudemment, ce qui se dit et ce qui s©
fait au Synode,; le devoir de s’inténes^
plutôt aux problèmes débattus qu’aux individus qui les discutent... et di’autres
devoirs encore. Si c’est donc un droit que
d'assister au Synode, cela implique aussi
une certaine responsabilité.
Nous voudrions que tous ceiux qui réclament l’admission du public au Synode
et tout le public qui y assiste en affirmant que c'est bien là une façon de témoigner de l’amour et de fintérêt pour
1 Eglise (.lient aussi démontrer cei même a mou pendant le reste de l'année
pour leur église particulière, et avec oela
ilu zele pour la fréquentation dies cultes,
pour la collaboration pastorale, poiur les
contributions, pour l’œuvre de témoignage
que Cjhaqiuld dhtrétiqn doit rendre. Qu’il '
n’arrive pas, comme il en est parfois- le
cas, d'assister aux séances du Synode pour y passer agréablement lie temps,
par curiosâté,. pour babiller, pour voir, je
dirais presquiei, un spectacle devenu traditionnel la première semaine de septemibre, pour une certaine catégorie de gens.
11 y a ici, comme dans tant d’autres
questions, le pour et le contre ; tâchons
d’agir avec un espriti dei sagesse et de
prudence à l’égard de l’Egl'ise et de confiance envers le public. Et il nous semble que notre constitution eccliésiastique
ne sera pas amoindrie s’il y aura encore
au Synode des séances ouvertes et fermées au public ; au contraire, nous ne ferons que nous en tenir aux articles 76 et
77 de nos Règlements.
Ekmaxxo Rostan.
■ ■ »T-.' » ,
le croire, ma conscience de Vàudois à été
profondément bouleversée ’; c’est pourquoi i
j© te serais reconnaissaint, si tu pouvais
la tfranqiuiliær en répondant à ces deux :
demandes :
1" Crois-tu que le costumei vaudioife
puisse être considéré comme régional ainsi
que tout autre costume, ou n’a-t-il pas
un caractère particulier, v’oir© même eoclésiastiquio-vaudois ? :tiiî
2'^ Crois-tu qu’une .bonne Vaudoise?
n’àurait pas. le droit et le devoir de se
faire exempter de l’accoraplissieimentf
d’üin acte religieux aussi contraire à nos
vues religieuses qpe celui <2ue j|e t'ai’si»
gnalé ?
J'ai confiance en toi et ta réponse, quelle
qu’elle soit, me tranquilisera. Mércii
d’avance. X ^
gHRONIQÏÏE, VAÏÏDOISE
’i" BOBI. Nos vifs reamercîments à*' Mile'
lotti, qui ' nous a parlé, à la rêunicffi ' du ■
^ir du dimanche. 5 déoembrê, de. ses expériences religieuses.
★ Le 12 courant, la chaire a été
cupée par le pasteur émérite M. Barthélemy GardioL Le temple était bondé.
Nous remercions notre vénéré coMègue
et lui disons « Ad multos annos ».
★ Mardi, 14 courant, a eu leu feriseveKssejnent de Madeleine Charbonnier,
de la Vile, âgée de 71 ans. Notre sympathie à sa nomhrquse famiHe, R.
« « n
Cher « Echo »,
Je viens d’assister involontairement, il
y a quelques dimanches, à la l>énédiction
en public d’un «gagliardetto», 'présenté
pxr une Vcmdoise en costume, et, tu peux
A regret je ne puis répondre à ta pren
mière question. Plus d’une fois die m’m.
été posée et ja'tnais une réponse satisfaisante n’a été donnée. Je suis porté à
tiroire que le costumée vauHoùTt est rédiement bien vcmdds ; mais ü ne manque pas ceux qui soutiennent qu’ü est
régional, pim que vawdois. Aussi... «in
dubio abstine » !
Quelqu’un de compétent voudra-t-ü bien
dissiper notre, doute ?
Nul doute alors sur la réponse à la
deuxième question. Notre patriotisme, qui
ne date pas d’hier, n’exige aucunement
de nous un acte contraire à notre tradition religieuse vaudoise. Nous déplorons
fortement l’inconoevable légéretê avec laquelle bien des Vaudois, Vaudois de mm,
mais plus de fait, hélas, prennent une part
pl'us ou înoins active à des cérémonies rétigieuses que notre conscîenee 'vaudoise ne
peut approuver. Notre seul titre de grandeur et de noblesse est dans la fidélité ;
fidélité à l’héritage spirituel que ms Pères nous ont transmis et pour lequel ils
ont donné joyeusement leur 'vie ! fidélité
à la foi évangélique, qui a en horreur
tout compromis et toute transaction de
conscience. Fidèles, le monde tooms estimera et, voilà ce qui compte, Dieu nous
donnera son approbation. L’«!Edho».
LA TOUR. Samedi diemier, lie Pasteur a
célébré, dans I© temple, le mariage de
, M. Louis Colombo avec M.Me Gindia Ri^ botta. Nos meilleurs souhaits de bonheur
et de longue vie aux jeunes époux.
" ★ Samedi dernier, dans J’après-rriidi,
a eu liiéu l’ensevelissement de M.me Madeleine Cougn-Eostami, du Saret, décédée
à l’HôpiM. Aux parents, toute notre sympathie chrétienne.
SAINT-JEAN. Dimanche dernier, 12 décembre, l’assemblée d’église, dûment conV(Xj|uêq|, l'a procédé à l'IéljecitSon ,d)e)s ani4.
cijens des quartiers de la Cariera, eu la
personne de M. Pierre Malan ; des Dannee, en la personne de M. David Pons ;
des Peyrota, en la pemonne de M: Auguste Bonnet ; dqs diacres M. G. Costaibel,
professeur, pour le quartier des Dannes,
et M. 4<i Coïsson, instituteur, pour fe
quartier des Peyrots, tous réélus, et de
l’ancien du quartier des NaziorotB en la
personne de M. Max Peyrot, inouvel' élu,
qui a succédé à M. le chev. Albert Vif
gliano, démissionnaire, après avoir occupé
dignement la (charge d’ancien pendant
neuf ans. A ceux qui ont été réélus et à
notre nouveau ooillabœ-ateur, nos meilteurs
souhaits d’un bon travaS qui soit en bénédiction pour notre chère paraisse.
PERSONALIA;*^
Nous apprenoivs avec jerie qu6#lie, lieufmant d’Artilterie, ^Gustave Bib/et, fils dUj
miajor Ribeit, Médaille d’Of, a été décoré«
esi AL O.’L, d’uiie médaiHe d’argent'«sîîZ*
campo», dont voici>l!a motàvatìon>:
, «JJfficial© d’Artiglieria offerto^ vdoin'.
«tario per partecipare colla sua-seziioine,
«allé op,erazioni’di polizia, dimoBtrava'in
,«ognî occasione'perizia, coraggio ed'avv©«dutezza. Nel combattimento del 29 ^ set« tembre ‘ a Togur Micae!« sotto viótenito
«fuoco di ^fucileria nemica, di'rigevà" oour
« serena calma il fuoco efficace deB^i, sua« sezione. Subito dopo il combattimentiOjf
«^i offriva volontario per ricuperare le
«salme di ufficiali ed A^ii caduti, riu-i
« scendo nel’inttento malgrado f opposi-;
« zione di nucied ribelli a— Togur Micael,l
«29|911937-XV», '
Cette décoration m'honore pas seulement'
le jeune lieutenant, mais aussi notre cher
Cèliege, où iT a fait ses études, et tout le
peuplé Vaudois,
Nos meilleurs souhaits à M., CkMdio
Comba, qui vient d'obtenir son doctorat
« in Scienze Economiche e CoramercilaJï »
à rUnivèrsité de Turin. ^
Dimanche procham, 19 courant, à 14 h. 30,
dans la Maisotii Unioniste de La Tour, aura
iidu. une réunion à laquelle sont chaleureusement invités tous les Unionistes Vaudous. M. Ivan Godino introduira un suyet
important et intéressant : « L’Unioniste'et
son Eglise».:
La veuve Catherine Travers, Gkletti
Charles et lés autres parents, à Voccddon du départ de leur hîèn-aîmé
Jean
ERRATA-CORRIGK Dans la recwision
d’emm. t.: « Les Vaudois dans la Treccani» (N. 41, 26 novembre), le caractère
itaüque du nom Gianavello et lé (sic)
qui précède la première des deux mentions qu’on en fait se rapportent à Li forme GiavaneUo, qui paraît dans l’Eneycltof
pédie.
Dons récusa
De la part de la famille Guigou, de Chabrans (Maneiïle), «en souvenir de leur
chère maman » :
pour l’Asile des Vieillards de
Saint-Giermain L.
pour l’Orphdinat de La Tour »
pour l'Hôpital du Pomaret »
peur le « Convitto » de La Tour »
25,25,^
25,r
25,
remeraient oordialenmnt les voidns et toutes les-personnes^qui leur ont témoigné
de la sympathie.
Toppe Pellifca '(tes Mttris),' l3 décembre 1937,
COMUNE DI TORRE PELLICE.
Stato ClTlIo dal 6 al 12 Dloembre 19a7-XYI.
L. 100,—
Nascite N” 2
Decessi N® 2
pain quotidien et bous la forme la plus
agréable et attrayante, des conseils pédagogiques empruntés à la plume des noms
tes plus illustres et compétents sur ce sujet.
Par-ci par-là, se trouve aussi quèlcjue
page sans signature ;■ elle est du© à l’auteur du volume et elle tiqnt exquisement
bien sa place. Voici, par exemple, une
des pages sur l’obéissance (11 juin): c’est
à l’avenir qu’il faut penser,.
«Un© discipline obtenue par menace,
« punition ou récompense, est sans valeur
« pour l’avenir de l'ei^ant.
« ,f|l y avait une fois un petit garçon
« qui is’appelait Henri. L’ampoule, d© sa
« lampe électrique de poche était usée et
« il s’en lamentait auprès de sa grand’« mère. Cîelle-ci, fe (cœur ému d’un ai
« grand malheur, lui dit ;
« — Je t’achèterai une ampoule neuves
« quand tu auras été obéissant toute une
« journée.
« — Oh ! dit Henri, avec un iq:and sou« pir, toute une journée c'est bien long,
« Mêmé ; une demi-journée c’est bien as« sez ».
« L’histoire s’arrête là ».
L© lecteur trouvera dans ces pensées
ta plus ridhe vairiété, puisqu^, J’auteur
s’est proposé, dans swî travail, tout
d'abord d’engager la mère à chercher son
autonomie en Dieu, puis à créer un fôyqr
où régneront l’ordre ©t la paix et ensuite à prendre connaissance de ftertaines notions pédagogiques et humaines
pour pouvoir inspirer à la lumière de
l’Esprit, ceux que son toit abrite. Le volume est complété par une table analytique qui permet de retrouver en qUelqu'es instants quelconque pensée. Suit
aussi un catalogue de livres indiqués pour
la jeun,essse et classés d’après lies différants âges. Les mamans vont sans dout(e
se réjouir de ce travail qui, modestement,
a’adlreese à eles seufemient, mais ^Ifes'
ne seront pas les seules à en profiter, car
beaucoup de monde — sans être maman
— s’empressera de l’acheter. Le livre, en
effet, ffendra utilem,e(nt sa place dans la '
bibliothèque des instituteurs, des régents,
des professeurs et de tous ceux qui s’ocaupent d’instruir© et d’éduquer.
Nous terminerons en rappAnt que
M.:lJe Bréting, auteur de cet ouvrage, est
très connu© en Suisse à cause d© sa grande
compétence en matière d’éducation et
d’instruction publique. C’est une chrétienne fervente. Il y a quAfftes années, elfe a été à Rome pendant un hiver
et a fréquenté les léçons de « pastorale »
auprès d© notre « Faculté de Théologie ».
Pltisieurs pasteurs vaudois, qui étaient
alors étudiants, gardent d’elfe un bon souvenir. Elle est aussi une noble et fidièilte
amie de notre Egliæ Vaudoise. E. G.
me qu’il s’agit de la traduction française
de prières éditées par la Radio-Londres.
Ces prières, extraordinairemnt variées et
vivantes, sont remplies de l’accent familier qui est le propre de la piété des Anglo-Saxons. Nous recommandons fortement cet ouvrage en raison de sa valeur.
En notre époque de désarroi moral, il peut
être une aide et un réconfort journaliers.
R.
* » w
La Prière et la Vie, — Editions « Labor »
Genève. — Prix:: frs. suisses 2,75.
L’avant-propos des éditeurs nous infor
Ouvrages racus.
Foi et Vie N. 3 (Revue Mensuelle) —
139, Boulevard Montparnasse, Paris.
Voici te sommaire du N. 3 de cette revue fort intéressante ;
« Avis aux Abonnés ».
Albert Finet : « Le message de l’Eglise ».
Pierre Maury : « L’unité de l'Eglise et
le monde moderne».
Karl Barth : « Le combat de l’Eglise en
Allemagne ».
Edouard Thurneyssn : « Impressions
d’Oxford ».
Pierre Chazidl « Corneille, héraut de
la grandeur».
Notes et documents.
Chroniques : « La pensée religieuse ;
les Lettres ; tes Sciences ».
Iistitntinis HtalM laiiÉit.
HOPITAUX.
Bernard Al^. e famigliia, Pomaret,
L. 50 - Istituto San Padô di Torino (Succursale du Penosa Argentina), 200 - Coniugi Ed. Richard, Cairo, i^tto, 100 Griill Giovanni,. Pomaret, 50 -> Betmard
Giacomo, Id., 10 - Paæal Giovanni Enrico,
Id., 10 - Peyrot Erpesto, Id., 5 - Cassa
di Risparmio di Torino (Succursale di Pomaretto), 400 - Pons Giulio, BalsigUa, 9
- Chiesa di Vilaseoca, 40.
ORPHELINAT.
Enrico Mar giunti. Torre Pelle©, L. 15
- Pietro (ilattre, 5d., 63 - Signora Kd.be,
partendo da Torre Pellice, 100 - Comune
di LUseirna S. Giovanni, per 1937, 20 - Janavel, Villar Pelioe, 30 - Coniugli SifenziMiegge, • Roma, 25 - Oiiesa Valdese, Vii“fesBcca, 45 - Matilde Gay, Vilar Pdlce,
10 - Travers et sa filíe, 10.
L’Administration remercie vivement.
Le Président:
Avocat Stefano Pe'VROt.
» • «
Manfredi Ronchi : Martin Lutero e ha
Riforma in Germania (Estratto de « Il
Testimonio»). — Prezzo: 1 lira.
Presso l’Autore - Via del Teatro Vale,
27 - Roma,
Lai d«»
En Norvège il existe une coutume touchante : la dernière gerbe de la moisson
est ordinairement conservée, mise à part
dans chaque familfe, même la plus pauvre. La veille de Noël, en grande cérémonie, on va la chercher et on la suspend,
soit sur fe toit de la maison, soit au haut
d’un pin plante pour œt usage devant la
ferme : ainsi les pAts oiseaux qui, dans
cette saj'son rigoureuse ne trouvent rien
pour manger, ont, ce jôur-là, un repas
abondant.
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4
L’Ècho des Vallées - Vendredi 17 Décembre 1937-XVI
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VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore: Roberto Nisbet.
AlfGROQNA (Serre) - Pastore : A. Deodato.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Alberto Ricca.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ribet.
FERRERÒ - Pastore : Oreste PeyroneL
PINEROLO - Pastore ; Luigi Marauda.
POMARÉLTO - Pastore : Guido Mathieu,
FRALI - Pastore : Lamy Colsson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostan.
PRAROSTINO - Cand. Teol. Edoardo Aima
RICLARETTO - Cand, TeoL A. JanaveL
RODORETrO - Cand. Teol. A. Genxe.
RORA’ ' Pastore : Enrico Geymet,
S. GERMANO CHISONE - Pastore: Gustavo
Bertin. '
TORRE PELUCE - Pastore : Giulio 'Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
ABBAZIA - € Chiesa di Cristo ». Culto alle
Ore 16 - Pastore : Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Villa
BARI - Chiesa Valdese - Da Carato.
BERGAMO - Cliiesa : Viale Vittorio Emanuele, 4
- Pastore : Arnaldo Comba, Viale Vittorio
Emanuele, 59.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario.
BORDIGHERA - Cliiesa : Piani di Vallecrosia
' Pastore : Davide Pons, Istituto Femminile
Valdese.
BRESCIA - Cliiesa : Via dei MUle, 4 - Pastore :
Enrico Meynier, ivL
BRINDISI - Chiesa Valdese ; Via Congregazione - Da Taranto.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 19 Da Palermo.
CARUNCHIO - Chiesa Valdese - Cand, Teol.
Liborio Naso, ivi.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 20 - Pastore : Teodoro Balma, ivi.
CERIGNOLA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Pascal, Viale Regina Margh,, 17.
COAZZE - Chiesa Evangelica - Da Torre Pellice.
OOMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Carlo Lupo.
OORATO - Chiesa Valdese : Corso MazzinL 27 Pastore : A. Mlscia, ivi.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Cand.
Ted. Enrico CorsanL
FIRENZE - CSiiesa di Via de’ Serragli, 51 Chiesa di Via Manzoni, 13 - Pastore : Virgilio Sommani - Coadiutore : Pastore T.
Vinay.
FIUME - Chiesa : Via PascolL 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, presso sig,
Wlltech, Via Baccich, 5.
FORANO Chiesa - Pastore : Alfonso Alessio,
Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastoie :
EmUio Corsani, Via Curtatone, 2.
GRO'fTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Palermo.
IVREA - Cliiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LIVORNO - Cliiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Cliiesa : Via Galli Tassi, 18.
MANTOVA - Cliiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiosa : Via Maddalena, 39 isolato 147 - Pastore : Seiffredo Colucci,
Via C. Battisti 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa : Piazza Missori, 3 - Pastore : Enrico 'Tron, Via Euripide, 9.
NAPOLI - Chiesa : Via Cimbri, 8 - Pastore :
Mariano Moreschinl, ivi.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese - 405 West,
41 Street - Culto principale : 4 P. M. — Pastore Pietro Griglio - 21 West - 95 th Street.
NIZZA - Cliiesa : Rue Gioflredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Chiesa Valdese - Da
Cerignola.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand TeoL
E. Micol.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 43 - Pastore :
V. Subilia, ivi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIAZZA ARMERINA - Chiesa Valdese - Da
Catania.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - (3iiesa : Via Derna, 15 - Pastore : F.
Peyronel - Via Santa Maria, 85.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Marco :
Via Possidonia, 4 - Da Messina.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : UmbsTto
HIO MARINA - (mesa Evangelica - Da Livortio.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembme, 107 Pastore : Giovanni Bonnet, ivi - Ouesa di
Piazza Cavour - Pastoie Paolo Bosio, Via
Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carductei, 16 - Cand. Teol. P. V. Panasela.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarincl
Giuseppe, ivi.
SANREMO - ChliEBa ; Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo JannL M.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese : Via S. Demonico, 5i
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Da Torre
Penice.
TARANTO - diiesa : Via Pupillo, lC-20 (angolo
Via F. D. Palma) - Pastore : G. Castiglione,
Via F. D. Palma, 144.
TORINO - Cliiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastori Elio Eynard e Emilio
RavazzinL
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Ernesto Ayaaait, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore ; Arturo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
LUGANO - Chiesa Evangelica - Pastore : Guido
Rivoir, Via Franscini, 11.
ZURIGO - Chiesa Italiana : Waldenserwerk Pastoi’e : Alberto Fulirmnnn, Idaslrasse, 21.
Il evito principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Guido Comba, cassiere Cand. Tool. Paolo Maravda, segretario del
Moderatore - Via Quattro Novembre, 107
- Roma (101).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,"
42 - Roma (126) - Professori : Ernesto
Comba, Davide Bosio, Giovanni Miegge.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pelllce - Preside : Prof. Adolfo Tron.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Prof. Davide Bosio, presidente ; Virgilio
Sommani, Giovanni Miegge, Mariano More
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA - Torre
Pellice - Direttore : Pastore Pck>Io Coìsson.
(»NVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
ISTI'TUTO FEMMINILE VALDESE - ValleCToeia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias,
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gouid)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore •
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDESI - 'Tortno
- Via Berti)oUet, 34 - Direttore: Gr. Uff.
Paolo Canobhio,
OSPEDALI VALDESI - a Torre Pellloe - a
Pomaretto - a Torino, Via BerthoUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Torre
Pellice (Torino) - Direttore : Pastore Roberto Nisbet, Angrogna.
RIFUGIO PER INCTJRABILI «RE CARLO
ALBER'TO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano Chisone- Direttore : B. Soulier, pastore emeritoASILO PEI VECCHI - Vittoria (SicUla). '
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragaay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to Colonia)) - Pastore : Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA ¡(Dep.to Colonia Via Rosario) - Pastore > Enrico Beux.
AGRUPACION : ROSARIO-BARKBR-COLLAPOLONIA (Dep.to Colonia) - Attesa daUe
' Chiese di Colonia Vaidense e di Cosmopo Ita.
TARARIRAS E ANNESSI (Dep.to Colonia) Pastore : Daniel Breeze.
OMBUES DE LAVARLE (Dep.to Colonia) Pastore : Carlo Negrin.
COLONIA MIGUELETE (Dep.to Colonia) - Pastore : Carlo Negrin, da Ombfles.
SAN-SALVADOR (Depio Soriano)^ - Pastore:
■Giovanni Tron (residenza: Dolores), —
Coadiutore : Evangelista Emilio E, Ganz
(residenza: Cafiada de Nieto, Dolores).
NUEVA VALDENSE (Dep.to Rio-Negro) Evangelista Emilio E. Ganz, da Cañada
de Nieto).
NIN Y SILVA (Dep.to Paysandù) - Evangelista EmiUo E. CJanz, da Cafiada de Nieto.
Argentina.
• COLONIA BELGRANO (Pi'ov. Santa Fé - Estación Wlldermuth F. C. C. A.) - Evangelista Carlo Alberto Grlot.
COLONIA IRIS (Pampa Ceiitiol) - Pastore :
Silvio Long, Est. .Tacinlto Aràuz, F. C. S.
COLONIA SAN GUSTAVO (Prov. Entre Rios
- La Paz) - Vi.sitata periodicamente.
COLONIA EL SOMBRERITO (Prov. Santa Fé
- Est, Paul Groiissac F. C. S. F.) - Visitata
periodicamente,
CALCHAQUI '(Prov. Santa Fé, F. C. S. F.)
- Visitata periodicamente.
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