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jer Octobre lÿao
mm
N" 39
CHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT :
Vallées Vaudoises .......................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies .
Btranger.................................
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Etats-Unis d'Amérique ........................
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Suède, Suisse, par abonnementPostaÎsélon Accord de Vienne, par an: D. 5.
On s’abonne: à TorrePellice au bureau d’administration de VEcho à l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les Pa.steurs.
Par an Pour 6 moia
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t 8,— 4..‘)0
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I doli. Vi doli.
L’abonnement se paye d’avance.
S’adresser pour la RédactioniïL M. David BoSio, pasteur. Torre Pellice et^wur
l’Administration au Bureau du journal (Imprimerie Alpine - TorrePellice).
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Tout changement dllfidresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement de l’année. _______
Le Numéro: ÌO centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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AVIS.
A la suite de mon dledion à pasteur de la Paroisse de la Tour, je me
trouve dans Vimpossibilité de continuer
à diriger TEcho des Vallées. Je me
vois donc obligé de prendre congé des
lecteurs, tout en souhaitant de pouvoir
de temps en temps me rappeler à eux
par (pielque article ou médilaiion.
Je suis heureux d'annoncer que la
Table a chargé de la rédaction de
î’Echo mon collègue M. J. fionuet
de St.-Jean auquel je présente mes
meilleurs vœux. 1)avm» li.:.sio.
ÉCOLE LATINE DE POIWARET.
Les examens de réparation ed d’admission auront lieu Mardi 5 Octobre
prochain, à 8 heures.
Les cours seront régulièrement repris, D. V., le Jeudi suivant, 7 Octolire,
à 8 h..
Prière à MM. les pasteurs des paroisses plus directement intéressées, déporter cette communication à hr connaissance du public.
Pomaret, le 22 Septembre 1920.
Le Directeur B. Légee.
Nuit de tempête.
Le souvenir de la nuit de Vendredi
passé dans nos IMllces ne s’effacera pas
de si tôt de notre mémoire. 11 avait plu
tout le jour jrrécédent : une ])b.nc lourde,
incessante, monotone. Après minuit un
vent du sud fort, inipctiieux, commença
à souffler diassant vers les montagnes
une quantité do nuagc's noirs, menaçants; phisieurs arbres ont élé couchés
par ce vent et des qnantib's de brandies
brisées un peu partout. T.e matin, vers
4-5 heures, sur les haufes rimes desYal
lées du Pélis, de la imanasra et de
la Dora, les nuages aecumnlés et poussés par le vent sn sont nmeontrés, se
sont liciirtés et ont laissé tombe.'' tout à
conj) une énorme masse d i an sm les
montagnes; on entemlaif le bruit de
cette pluie liicn loin. J,es rnisseaux ont
gonflé immédiatement, les torrents ont
commencé à mugir en descmulant ra].)idoment vers le fond des vallées; ils
ont débordé, couvert ih- sable (|n,'intité
de Jirès, emporte tous les jionts: dans
quelques endroits, rnallicurensemcnt, ils
ont même abattu des maisons et fait
des virfiines. Nous nous unissons è nos
frères de Bobi pour pleurer 1rs personnes
qui ont été enlevées à la vie ipcudant
cette nuit effroyable.
Quand le soleil s’est levé les eaux,
quoique encore mugissantes et ti 1 riblcs,
commençaient à liaisscr légèrement,
mais le pays désolé montrait l’œuvre
tragique qu’elles avaient accompli. Il
y a longtemps, bien longtemps, tous le
disent, que la jiop-uilation de nos montagnes n'avait pas vu une si horrible
nuit de teiniiètc.
Que nous dit la Bible à propos des
tempêtes? Plie nous laescnte. avant tout
les tempêtes comme entourant cl necomjiagnant Dieu.
<1 Devant lui est un ¡eu ilévnranl
A uiour de mi une iempêle /iirinier «.
tr-.- i„
" L'Eternel marche Jatm l'oura'pw et
dans la tempcie n, (Nafiiirn r, _]).
Mais les tempêtes et les vents ne l’cri traînent, ni le, commandent, ni répon--.
vantent.
(( Il fai! '.meéJer le calme à la tempête
Et les na'pirs s'apaisent •>.
(Ps, cvn, 20).
Il est siqiérienr à toiUf s les tcnipictes.
Sa jinissancc est infinime-nt pins .grande
que celle des vents (pu déchirent nos
forêts et des torrents qui déiniiseiit nos
pros et abattent nos mai.sons.
Les nuits de tempête rempilissent les
hommes de frayeur parce qu’elles sont
une révélation de la grandeur des for
ces qui agissent atitoar de nous et contre lesquelles nous 11e' pouvons rien, et
de la petitesse de notre être humain qui
peut être emporté à chaque instant par
ces forces immenses. Elles nous rappellent ce que serait notre vie humaine si
nous étions abandonnés k iious-inémes,
si l’Amour Divin ne nous protégeait pas
à chaque instant. Ne tremblons pas devant les tempêtes. Si Dieu est avec nous,
nous n’avons aucune raison de les craindre. Il est infiniment plus fort que la
plus terrible d’eutre elles. Il règne an
milieu des tempêtes et elles lui obéissent.
« lin homme ' pauvre qui opprime les
petits
Est une pluie qui balaie tout et qui
cause la famine s
(P.rov, xxviri,3).
^'ous comprenez: l’homme ¡rauvre
qui rend malheureux son prochain, plus
paiiv're et plus petit que lui, est comparé à une terrible tempête qui balaie
tout et, en détruisant les champs et les
prés, cause la famine. Cette parole nous
rappelle la parabole du serviteur impitoyable qui, après ejue sa dette lui avait
ét'i remise par son maître, parce cju’il ne
pouvait pas la payer, trouve en sortant
un pauvre homme qui lui devait 90
irancs et commence à le battre et à
l’étrangler. Lui aussi ressemble à une
tempête. Et, disons-le honnêtement, de
ces tempêtes-Là nous en avons trop fréquemment parmi nous: des hommes
oui oppriment les petits; s’ils sont pauvres eux-mêmes, cela les rend encore
].)lus antipathiques et Odieux parce que
leur propre malheur devrait les porter
à être iiafnrelleinent plus doux et bons
envers leur prochain. Ah, 'ces hommes
qui n’ont jamais que des paroles dures
pour la jiauvre femme qui partage leur
vie pénible; painu'C femme, ou peut
liieii (lire, que sa vie ressemble à une
miir do tempête tragique et angoissante!
Et CCS pères et mères de famille qui ont
le don de rendre leur maison semblable
à un enfer pour les enfant^, par leur dureté et leur sévérité injuste ! Et ces personnes <ini reinlent malheureux tous
ceii.x qui les entourent par leurs plaintes, leurs grogneries, leur violence, leur
marn ais caractèie, leur grossièreté, leur
déshonnêtctc dans les affaires !
Des tempêtes, d’horribles tempêtes
qui, en passant, brisent toutes les fleurs
de la gentillesse et de l’nmour que Dieu
a semées sur cette terre et emportent
uAu-c elles vers la sonfirance et la nuit
les pauvres êtres qui nnt le malheur de
dépendre d’elles. Oli, que Dieu ouvre
les yeu.v de ces miséraWes et (|U'ils se
souviennent do leur divine vocation an
lien de suivre celle laquelle Satan les
apjielle.
!(!
!(. i|!
Eiilii), toujours à propo.s des tempêtes, Jésus a dit sa parabole de la maison
fondée sur ic roc l'I de celle bâtie sur
le sable.
Dans l'image dont JiVn- sc sert, la
temjiète re]»réscnte i’é]>renve matérielle
ou spirituelle, l'heure dans laquelle des
iorres mam’aises tâelieiit do nous entraîner vers le gouffre, 1! n’y a qu’un
moyen de ''ésistei : mais ce n’est pas au
moment de l.i tempête que nous pou\’oiis nous le procurer; c'est avant,
quand tout e>t tranquille et que le soleil brille. C'est alors (pie nous devons
fonder notr(' vie individuelle et notre
maison sur le roi' de l.i foi clirétienne,
sus Jésiis-Clu ist, sur Dieu.
.Si nous l’avons fait, la tempête ¡Kiurra
venir, nous ratteiidroiis sans effroi et
avec eonfi.anc'::, parce que Celui auquel,
nous anron.s eoiifié nos vie.s et qui aura
promis de les ]irotéger, est ]ilus grand
que toutes les tempêtes; Son sourire
perce les nuits les plus horribles. Sa voix
calme l’ouragan et apaise les (lots.
Que. Son Nonr soit loué et béni à
jamais.
D. Bosio.
^ LE DERNIER BULLETIN
de la Société d'Histoire Vaudoise,
Il y a déjà quelques mois qu’il est
so^i, mais îTCms n’avons pas eu l’occasion Jusqu’à présent d’en parler et
puisque malheureusement un très petit
nombre de nos lecteurs l’a lu, nous aimons à donner une idée des principaux
sujets qui sont traités dans cette brochure. (*).
Nous lisons avant tout une étude très
intéressante du prof. G. Luzzi sur l’histoire du Palazzo Salviati de Firenze, la
maison dans laquelle se trouve actuellement notre Faculté de Théologie. Ce
travail est remarquable non seulement
par la richesse des données, mais aussi
par la verve et l’humour de son auteur.
Nous avons ensuite un article de M.
Arthur Pascal qui, au cours de ses recherches dans les archives communaux
de la ville de Cannagnola, a trouvé non
seulement les documents qu’il publia
l’année jiassée concernant nos pauvres
Vaudois prisonniers dans cette ville en
l’an x686 (l’année de la Débâcle), mais
aussi une liste (publiée dans le présent
Bulletin) d’à peu près 400 personnes
d’origine vaudoise qui s’étalent faites
catholiques en 16S6; après être restées
dans les Vallées pendant le temps dè
l’exil, ces personnes durent s’enfuir vers
la plaine en Septembre 1689 lorsque les
900 de la Glorieuse .Rentrée parurent et
commencèrent leurs dernières lüTtes
contre les troupes royales. Les hommes
catholisés s’unirent„àlors, par amour ou
par force, aux piémontais, tandis que
les femmes et les enfants étaient envoyés dans plusieurs villes du Piémont.
Noii.s n’allons pas donner les noms
de CCS malheureux ; ce sont des noms
qui se retrouvent encore jiresque tous
de nos jours dans les Vallées. Nous tenons seulement à relever une observation de M. Pascal: « Nous avons vu
ranuée dernière quelles furent les conditions imposées aux Vaudois prisonniers à Caniiagnola en 1687. Les Vaudois catholisés furent traités bien différemment et ce contraste montre combien cruel et injuste se montra V. Amédée II à l’égard des premiers qui furent
des martyrs de leur foi tout en restant
des sujets fidèles de son Royaume. Aux
prisonniers Vaudois 011 avait nié le pain,
l’air, la paille et même la terre pour les
ensevelir; aux prnfuçhi catholiques on
offrait une généreuse hospitalité dans
les maisons, 2 livres de ]>ain l'iar jour
et piar personne, un demi pinte de vin,
4 onces de fromage, du lait pour les enfants, des étables et des jirés pour leur
bétail — Quand les Vaudois catholisés
furent retournés aux \'allées après la
pul'ilication de l’édit 23 Mai 1604,
bon nombre d’entre tnix qui n’étaicut
devenus catholiques que de nom, retournèrent à la foi de leurs pères.
Le troisième travail publié dans le
Bulletin est dû à la plume du prof. J.
Jalla et illustre un document qu’il a
trouvé et qui est de la plus haute importance; il s’agit d’un récit de la guerre de
1686 (la guerre qui précéda la Débâcle)
écrit par un catholique, M. G. M. Forni,
qui fut évidcmniciV un témoin oculaire
de plusieurs des évènements racontés.
Sa chronique confiriiu' fout ce que nous
savions déjà à jiropos de cette..mallieuroiise campagne. Elle nous présente
toutefois quelques nouveaux détails qui
nous intéressent vivement. Il nous est
dit, ],iar cxenqile, que, avant ipic la
lutte conimcnràt, les représentants des
trois paroisses de Bobi, Aiigrogne et
S. Jean nuissirent :î persuader leurs collègues des autres paroisses à la rcsis' tance, en h-'iir parlant des provisions
qui avaient été accuiruil(.uis par les Vaudois dans des endroits cachés, ainsi que
des tranchées et des remparts creusés
dans les points les plus importants.
(*) On peut être membre de la Société
d'Hi.stoire Vaudoise et en recevoir le.s
Bulletins en s'adressant à son Président
M. le prof. D. Jahier. Torre Pellice et
en versant une cotisation annuelle de L- 5.
Ce chroniqueur catholique nous dit
aussi qu’après l’attaque de S. Germain
qui iînit avec la déroute , des troupes
françaises commandées par le colonel
de Vieilleville, le bruit courut partout
que les Vaudois catholisés du Val Queyras, du Pragela et du Val Pérouse
étaient sur le point de prendre les armes et de venir au secours des Vaudois:
ce qui montre que, même dans ces
Vallées tourmentées par la persécution,
le. feu couvait encore sous les cendres.
Nous trouvons aussi dans ce récit un
détail intéressant qui se rapporte à Rocheplate. Il nous est dit que le légimeat
des grenadiers eut beaucoup de peine
à chasser les Vaudois qui s’étaient fortifiés dans l’église qu’il y a au-dessus
de Rocheplate, et qui surgissait évidemment sur la roche qui porte encore le
nom de Roccia Ghieisa.
Deux épisodes qui nous sont encore
racontés dans la chronique, méritent
une mention spéciale. Le premier se
rapporte à la marche que le Marquis
de Parella- fit faire à ses troupes de Pral
au Col Julien avec le but de prendre
entre deux feux les Vaudois de Bobi.
Cette marche fut toute faite dans une
nuit obscure et quiconque connaît ces
endroits peut imaginer ce qu’elle dut
être quand il réfléchit qu’on était alors
à la fin d’Avril et que tout le paÿs était
couvert de neige. G. M. Forni arrive à
nous dire que même les guides avaient
déclaré que c’était une folie de vouloir
faire cette marche, mais que le Marquis
de Parella, avec sa grande énergie, obtint qu’on la fît et réussit dans son but.
I.’autre épisode, nous transporte à
l’Alp du Pra qui, après l’emprisonnement d’un si grand nombre de Vaudois,
était occupé par des bergers catholiques
d’Abriès; Le Marquis de Parella arriva
à cet Alp avec un détachement et en
repartit tout de suite en y laissant quelques soldats cachés dans l’intérieur des
bergeries. Les Vaudois qui les guettaient des cimes voisines, quand ils virent partir les troupes, s’approchèrent
des bergeries pour demander des vivres
et malheureusement quelques-uns d’entre 'eux furent tués ou blessés par les
soldats.
La chronique n’oublie pas même de
mentionner les bons dîners que les officiers supérieurs offraient l’un à l’autre. Il rappelle, par exemple, un dîner
offert au Duc de Savoie à Villeneuve
au-dessus de Bobi, et nous dit que le
Marquis de Parella en cette occasion
créa là-haut avec de la verdure et des
arbres transportés dans ce but, tout
un merveilleux jardin naturel qui offrait un singulier contraste avec « la
sterilità di quei deserti Un autre dîner
offert par Catinat au Duc eut lieut dans
la maison des Malanot aux Clos de Villescche, la maison qui est devenue de
nos jours la cure de la paroisse. Ce dîner
est désigné avec ces mots « un laiitissimo praiizo»; nous pouvons comprendre ce qu’il dut être.
EPHEMERIDES VAUDOISES.
Terrible inondation
à Bobi et à Pral en 1629.
Les funestes évènements de cette semaine rendent actuel ce court récit de
notre vieux chroniqueur, Pierre Gilles:
(( Il y eut une estrange innondation
le matin du 23 d’A'oût 1629, auquel en
2 ou 3 heures de pluye extraordinairement grande et impétueuse les torrens
et rivières s’enflèrent tellement qu’en
plusieurs lieux on se trouva comme à
l’extrémité. A Bobi le Peles recevant
le torrent appelé Cruel, descendant avec
une furie cponvaritable et emmenant
arbres, rochers, et autres matériaux,
s’enfla tellement que surpassant les
hauts et fors rempars qu’on avoit fait
au dessus de la ville pour la contregarder, cette rivière se jetta vers icelle
j:ant impétueusement qu’on estima la
plus part perdue, on sauva les familles
et ce qu’oîî peut des meubles és lieux
moins dangereux, mais Dieu par sa miséricorde y pourveut, car cette furie
ayant emporté 'bien peu de maisons, et
quelques moulins et autres engins à
eau, et arrivée en la place publique
qu’elle couvrit de rochers et emporta
cle belles treilles de vignes qui l’embellissoyent, se ploya incontinent et retourna
vers son ordinaire canal sans faire plus
grand mal à la ville, qui eut grande occasion d’admirer et louer le prompt secours du Seigneur, qui sauva aussi la
vie comme par miracle à plusieurs qui
s’estoient jettez és extrêmes dangers
pour sauver ce cju’ils avo3ient de plus
cher.
Il en arriva presque autanï 'en la
Communauté des Frais en Val S. Martin, où plusieurs bourgades se trouvèrent
assiégées et assaillies de l’impourveue
innondation, tellement que. les habitans
ne pouvoyent sortir, ni y demeurer
sans extrême danger, et n’attendoyent
que d’estre emportez de moment en
moment par ces ondes impétueuses,
toutefois estans comme à l’extrémité,
Dieu y pourveut, la pluye cessa incontinent, les torrens diminuèrent, et les
eschappez louèrent Dieu qui ne laissa
perdre la vie és Valées qu’à peu de personnes en cette occasion: mais au bas
Piedmont, et plus bas encores par la
Lombardie, grand nombre de personnes
fut emporté par cette soudaine innondation, et le dommage et perte des biens
fut inestimable
D’autres inondations endommagèrent
gravement les mêmes régions en 1738,
eu 1751 et en 1839.
l'etlet le la tolere m la saute.
L’irritabilité du caractère est une
caractéristique de notre temps. Peu de
personnes sont calmes et patientes. Un
rien les froisse et les excite et chaque
génération qui se succède a des nerfs
plus faibles et, l’cgoïsme aidant, une
névrose maladive qui ne supporte rien.
Or, la conséquence de la colère ou
l’irritation est toujours la maladie. Le
sang se vicie, il se produit un véritable
empoisonnement. Tl est reconnu que la
viande des animaux tués dans leur fureur contient des toxines dangereuses;
telles les bêtes tuées à la chasse ou les
bœufs tués dans les arènes.
Certains animaux sont par nature
irritables et colériques comme les tigres, panthères, jaguars. On en a vu
mourir dans leur fureur. Le même cas
se produit chez l’homme. Le remède est
. dans l’Evangile. Jésus dit: Apprenez
de moi qui suis doux et humble de cœur.
(Matth. XI, 2q). La foi change les dispositions naturelles, le chrétien a pour signe de. sa conversion, la douceur. Paul
écrit: Que votre douceur soit connue
de tous les hommes (Philipp. iv, 8).
(De « La Messagère de la Guérison »).
Coneresso Evanoelico Italiano
— Comunicato —
Il Comitato ordinatore del Congresso
avverte che, stante la probabilità di
una coincidenza di date fra quella nella
quale avranno luogo nei principali Co->
munì le elezioni generali amministrative e la prestabilita data 31 Ottobre
1920 per l’inaugurazione del Congresso
Evangelico in Roma, quest’ultima potrà
probabilmente subire uno spostamento
di qualche giorno.
Mentre si fa riserva di precise comunicazioni al riguardo non appena in
grado, si fa altresì viva preghiera a tutte
le chiese ed oigauizzazioni evangeliche
di procedere alla nomina dei delegati
che dovranno rappresentarle al Congresso c di comunicarne i nomi all’Ufficio di Presidenze (Via della Consulta,
67 - piano i" - Roma) possibilmente
non oltre il 15 Ottobre 1920, hiviando
contemporaneamente l’importo delle
prescritte tasse di ammissione.
Per la Presidenza
Il Segretario Generale
Uso Bani.
2
WP
i (f,;.
CHRONIQUE VAUDOISE.
- UDeo-6jnnasjo e Scuola Normale pareùiati
„ , di Torre Penice.
I,e iscrizioni alle varie classi, per il
prossimo anno scolastico 1920-21, anche
.- '- per gli alunni già iscritti negli anni precedenti, si chiudono il 16 Ottobre>s-«a.f ranno inesorabilmente respinte tutte le
V istanze per iscrizioni tardive che non
V sigilo giustificate da gravissimi motivi.
IL Preside Giov. Maggiore.
Il Direttore: Giovanni Ribeï.
V NB. Per Tiscrizione alla prima classe
Ginnasiale occorrono i seguenti documenti :
I® Atto di nascita su carta da bollo da
!.. I, legalizzzato dal Presidente del Tribunale solo quando sia rilasciato dai Comuni non compresi nella giurisdizione
del Tribunale di Pinerolo.
2" Certificato di vaccinazione e di rivaccinazione, su carta libera, vidimato
dal Sindaco {e legalizzato dal Sottopie
ietto o dal Presidente del Tribunale se
non è rilasciato da un sanitario di 1 orre
Penice).
3® Il diploma di maturità o di licenza
elementare.
4® La ricevuta del pagamento della
tassa di ammissione di L. 18 e di quella
di iscrizione, pure di L. 18.
Le domande devono essere redatte su
carta da bollo da L. i.
Per riscrizione alla prima classe della
Scucia Normale occorrono i seguenti
documenti :
I® Atto di nascita su carta da bollo da
L. 1, legalizzato dal Presidente del Tribunale solo quando sia rilasciato dai Comuni non compresi nella giurisdizione
del Tribunale di Pinerolo.
2° Certificato di vaccinazione e di rivaccinazione, su carta libera, vidimato
dal Sindaco (e legalizzato dal Sottoprefetto o dal Presidente del Tribunale se
non è rilasciato da un sanitario di Torre
Pellice).
3° La licenza complementare o della
Scuola Tecnica, e, per i candidati promossi alla 4*^ ginnasiale, il certificato
dell’esame di integrazione.
4® L’attestato di sana costituzione fisica ed esente da imperfezioni fisiche (legalizzato dal Sottoprefetto per i non
appartenenti al Comune di Torre Pellice), su carta da bollo da L. i.
- 5® I.’attestato di condotta irreprensibile (legalizzato dal Sottoprefetto pei i
non appartenenti al Comune di Torre
Pellice).
6° La ricevuta del pagamento della
tassa di ammissione di L. 25.
, I documenti di cui al N® 1° e 2® possono essere chiesti d’ufficio dal Direttore della Scuola al Capo-Istituto da
cui proviene il candidato.
Le domande devono essere redatte su
carta da bollo da L. i.
LE NUOVE TASSSE SCOLASTICHE.
Esame di maturità L. 35,—
Scuola Normale:
Ammissione L 25,—
Tassa di frequenza » 60,
Esame di licenza ' 70,—
Id. id, per esterni » 255.-
Taiìsa di diploma > 14,—
Ginnasio:
Ammissione con o senza esami L. 18,—
Immatricolazione « 18,—
Tassa di frequenza per ciascuna
delle classi 1“, 2** e 3® \ 100.—
Id. id 4* e 5® ' 1,5.5.:—
Esame di licenza " 85,—
Id.'id. per esterni >' 200.—
Tassa di diploma _ 8.—
Liceo:
Esame di ammissione L 70,—
Tassa di freqiuenza 200,-
Esame di licenza » 13^.
Id. id. per esterni '< 350.—
Tassa di diploma ' i8,—
fiobi. Dans la nuit de Jeudi à Vendredi dernier la Commune de Bobi a
été frappée par un très grand malheur.
Le torrent Cruel, gonflé subitement par
une pluie torrentielle qui s’est abattue
sur les hauteurs du Col Julien, a commencé à entraîner une quantité de roches et d’arbres qui ont obstrué le cours
du Pélis en l’obligeant à se creuser un
autre lit du côté de l’Envers Le village
d’Abscès a été détruit eii grande partie,
Técole Cromwell abattue, l’usine électrique envahie par l’eau^et tous les prés
du fonds de la vallée, de Bobi à LaTonr
complètement dévastés par l’inondation. Le courant du Pélis était si violent, qu’il a emporté tous les ponts du
Pélis, jusqu’à celui de Luserne qui a
été endommagé. Les Alpins de Pignerol
ainsi que bon nombre de jeunes gens
de La Tour, accoururent immédiatement à Bobi, pour porter tlu secours à
la population qui était terVorisée. On
réussit pendant la journée de Vendredi
à établir une communication avec l’En
vers au moyen d’une corde et plus tard
d’une passerelle, et on a pu ainsi un
peu à la fois savoir exactement le nombre'des victimes qui sont 6, dont 5 appartiennent àr la famille de Jean Catalin
de l’Abscès. Ce dernier a eu la-douleur
de perdre son père, Paul, sa mère Constance, sa femme Madeleine, sa fille Sttsette de 10 ans, et une parente, Susette
Pontet, qui était venue soigner la petite
malade. M. Ig.pasteur Gardiol observait
que si l’ouragan de Vendredi était venu
dans une autre saison, il y auçait eu à
l’Abscès plus de 50 victimes au lieu de
5; mais à cette sais«m, toutes les fa*
milles sont encore aux Alpages. La famille Catalin se trouvait en bas à cause
de la maladie de la fillette.
La sixième victime est M. Joseph Geymonat qui a été emporté avec sa maison à Gian Verugna, dans la Combe de
Giaussaurand. Il était sourd ■et n’a entendu ni le bruit du torrent, ni la yoix
de sa sœur qui l’invitait à se sauver
avec elle.
Jusqu’à ce moment, tous les cadavres ont été retrouvés, sauf celui de
Constance Catalin.
La digue Cromwell a résisté et a sauvé
une fois de plus la hameau central de
Bobi. '
— Dimanche on a eu l’ensevelissement
de 4 des victimes. Des milliers de personnes étaient présentes. Trois pasteurs, MM. Gardiol ,Bertalot et D. Revcl, ont pris part au service funèbre.
M. Falchi, ensuite, au nom du Conseil
Provincial, et M. E. Eynard, au nom
de la Commune de La Tour, ont témoigné de leur profonde sympathie aux
familles en deuil et à la Commune de
Bobi et M. le maire Catalin a remercié
avec émotion tous les intervenus.
La Tour, Dimanche passé M. C. .A..
Tron a occupe la chaire pour la dernière
fois comme pasteur de notre Paroisse
et a prononcé son sermon d’adieu en
prenant pour sujet la parole: Tiens
ferme ce que tu as. Il nous a dit les sentiments de douleur qu’il éprouve en
laissant cette église, au sein de laquelle
il a travaillé pendant 15 ans et souhaite
que tous ses membres puissent tenir
fermenient au grand héritage qu’ils ont
reçu de leurs pères et qu’ils soient toujours plus unis à leur divin Sauveur.
Le message de M. Tron, profondément
ému et émouvant, restera gravé, nous
en sommes sûrs, dans le cœur du nombreux public qui était accouru au
temple.
— L’après-midi, c’est la Paroisse qui
a répondu à M. Tron, avec non moins
d’éloquence et d’émotion. La jeunesse
a commencé à 2 h. en lui disant, par
la bouche du prof. -Attiiio Jalla et de
M.lle Italia Malan, tonte la reconnaissance qu’elle -éprouve pour ce que M.
Tron a fait pour elle et pour l’affection
dont il a su rentourer.
A 4 h. >4, tous les membres de la Paroisse avaient été convoqués au temple par le Consistoire. M.me et M.Tron
étaient présents et prirent place dans
l'abside, «o'iis une voûte de verdure.
Après une courte allocution de M. JRomano, ancien de l’Eglise, nous eûmes
le plaisir d’entendre successivement 4
orateurs qui nous parlèrent de l'œuvre
et de rinfluence de M. Tron.
M. le prof J. Ribet évoqua plusieurs
souvenirs de sa jeunesse dans lesquels
la figure de M Tron passait pleine de
> lumière et de sympathie, et insista sur
sa grande bonté de cœur.
M. R. Longo, étudiant, rappela encore une fois la grande place que M.
Tron a toujours donne, dans son activité, aux Jeunes.
M. Giampiccoh, modérateur, parla
comme chef de l’Administration dont
M. Tron a été membre pendant bien des
années, et comme paroissien de La Tour
en exprimant toute sa reconnaissance
pour le bien qu’il avait reçu de M. Tron
et toute son admiration pour l’optimisme et la foi qui l’ont toujours animé.
M. le maire D. Jahier nous dit enfin
que tant que l’Eglise aura des pasteurs
pomme M. Trou, il n’y' aura pas de
danger de querelles entre l’.Adininistration ecclésiastique et celle communale,
et ajoute que la Commune de La. Tour
ainsi que la Table, est reconnaissante à
M. Tron pour ce qu’il a fait pour l’instruction Secondaire et primaire.
Après les discours .M. Romano offrit
à M. Tron, au nom de l'église, trois souvenirs: un magnifique fauteuil en cuir,
un tapis, et un album contenant les
nom;s des donateurs.
M. Tron, enfin, prit la parole pour remercier la paroisse de ce, témoignage
émouvant de reconnaissance et ajouta
qu’il était heureux de ne pas devoir
s’éloigner de. I.a Tour, pouvant ainsi
continuer à jouir de la sympathie dont
il est entouré.
Sibüle et de M.lle May Osborne-WeüzeckerCet leur a dit toute la joje que la
Paroisse éprouve à la pepsée qu’ils resteront au milieu de nous en acconipHssant la belle mission que Dieu leur a
confiée. — Nos meilleurs vœux de bonheur.
— Nous lisons dans le Christian un
intéressant article sur les Vallées Vaudoises, dû à la plume de M. I^ertig, qui
réside à La Tour. M. Hertig parle avec
beaucoup de sympathie du réveil spirituel (pTil observe aux Vallées et de
l’œuvre missionnaire que notre Eglise
accomplit en Italie, Il mentionne aussi
l’industrie locale des broderies et souhaite qu’elle puisse toujours s’étendre
dans nos Vallées.
— Dimanche prochain, 3 Octobre,
M. le modérateur Giampiccoh procédera,
au culte du matin, à l’in.stallation du
nouveau pasteur de l’église, M. David
Bosio.
Pomaret. Dimanche, 12 Septembre,
nous avons eu la visite du prof. Henri
Rivoire, qui a parlé au temple sur la vie
par la foi, le 19 Septembre le pasteur
David Pons a prêché devant une très
belle assèmblée. Nous remercions nos
amis pour le plaisir qu’ils nous ont fait
par leur visite et leur témoignage.
— M. le prof. Daniel Ricca, diacre du
Consistoire, a fixé sa demeure dans sa
ville de Pignerol, avant obtenu sa retraite après 21 ans de service prête à
l’Ecole Latine.
Nous exprimons au cher professeur
les meilleurs vœux pour ce temps de
repos bien mérité, au nom des élèves et
de ses nombreux amis. M. Ricca laisse
au milieu de nous un très bon souvenir,
et nous espérons qu’il continuera k entretenir par de fréquentes visites les
liens d’amitié q ii se sont formés pendant un si long et béni séjour au sein
de notre Paroisse.
PramoL 26 Septembre t.<^20. Journée
mémorable que celle de l’inauguration
du monument aux u caduti s érigé sur
la terrasse en face du temple de la Ruà
— un pilier en blocs de pierre, sur la
façade duquel est murée la 'k lapide »
p«rtant les noms de nos 28 frères morts
au service de la Patrie.
Ce sont les Unions Chrétiennes de
Jeunes Gens et de Jeunes Filles, guidées
par leurs presidents, M. Héli Long et
M.lle H. Viglielmo, qui avaient -pris
l’initiative d’honorer nos soldats morts
à l’ennemi — qui ont ensuite collecté
l’argent nécessaire — et qui ont enfin
organisé la commémoration qui a lieu
aujourd’hui même, en présence de plusieurs centaines de personnes.
Il faut dire que, sous la direction de
.Vf. Long, tout a été fait avec o.^dre,
pn'icision et avec la solennité requise
dans ces occasions.
A tiois heures de l’après-midi, la va.ste
place est couverte d'un nomlueux public — le temple est ouvert dans le cas
ou le temps qui menace vienne interrompre la fonction; —des banesétaient
réservés aux parent-,: des ■< cominernorati n — d'autres pour les : rednci ■■ —
et d’autres pour les Unions Cliréticnnes
dont les membres se distinguent par la
cocarde tricolore.
M. l.ong ouvre la série des discours
au cours duquel il consigne au Consistoire un beau drapeau — don d un jirarnollin de New-York, Vl, .A. B. long.
Le .secrétaire de FUnion des J. G,,
M. Henri Bouchard, lit, an moment où
le drap tonifie et au milieu d’un silence
ému. les noms gravés sur la ;i lapide
Apres le chaut d’un magnifique ctuenr
de circonstance, exécuté par les unionistes, M. le pasteur Paul Bosio, ex
capitaine d’artillerie, orateur officiel,
prononce un fort et éloquent discours
accueilli par de chaleureux applaiidissement.s.
Ensuite la parole est encore donnée
à M. Ph. Grill, ex-pasteur de. la paroi.sse,
qui ajoute quelques mots de souvenir
des ' caduti s, quelques mots de .sympathie et de conclusion aux parents et
cjuelques mots d’cxliurtation aux n reduci « et aux unionistes —- à M. B. Fontana. évangéliste. (]ui dit un mot de
reconnaissance , un mot de sympathie,
et un mot de persévérance — à M. le
capitaine Edwin Rostan qui ]iorte les
salutations des « rcdiui ■' de St-Germain
et de l'fi .Associazione dei Combattenti ->
— et à M. Henri Bouchard qui a quel(¡ues paroles de remerdmc.iit aux orateurs, aux organisateurs, au public et
à différentes personnes et associations
Enfin, dans les locaux des écoles, les
Unions invitent les jiarents de nos héros,
les f< reduei » et les cuniis ■i un thé et
une '( bicchierata » et la journée se dot
et les amis se séparent par d'affeetnenx
serrements de mains et par des salutations COI diales. phg.
— Collecté « prn lapide Caduti a. 4, me
— Mardi 23 eourant, M, C. A. Tron* liste de sou.scriptions: M Bosio Edwig,
a béni le mariage cte M. le prof. Albert Freinas, L. 5 — M. Long Héli, La Tour,
2 — M. Bertalot Edwig, Paris, 12
M.me Mauecfiur Elisa, Lj'on, 12 — M lle
Long Aline, Id., 6 — M.lle Long Lydie,
Id., 6 — N. N. (en souvenir du pauvre
Héli), 3 — M.lle Balmas Emmal^Peumiaii, 2 - M. J. P. Long, Colonia Valdense, 100 — M. H. Travers, Id., 100 —M me Lantelme Judith et fils Albert,
St-Gerrnain, 10 — M. Long David, Id.,
5 — M Long Henri et frère, Ribet, 3 —
Long Elisa, Td., 0,70 —M. Jean Long,
Valdese, Caroline du Nord, 240 M.
Eli Plavan, New-York, 48 — M. Bartà.
Long, Londres, 100 — Ditta V^al Chisone, 500 — M. Vinçon ing, Gustave,
100 — M. Louis Vinçon, St-Germain,
10 — M. Baral Barth., Id., 10 — M.
Beux Barth., Id., 2 — M. Beux Daniel,
major. Ici, 5 — M. Long Jean Louis,
Td., 2 — M. Lantelme Henri, Id., 5 —
M. l ong Lévi, Id., 10 — M. François
Guigou, Id., 10 — M. Bounous Henri,
maréchal RR. CC., 25. — Total ^.nie
Liste I... 1333,70. — Total général
L. 347170
*
Je désire, maintenant que le modeste
monument en souvenir de nos u Caduti »
a été inauguré, renouveler mes remercîments bien chaleureux à tous les généreux donateurs qui, par leurs contributions nou s ont aidé à diminuer le déficit qui, à uii certain moment, commençait à nous effrayer; à M. l’ing. Vinçon
qui nous a soutenu, par ses conseils et
en nous procurant les matériaux nécessaires; à M. le pasteur Paul Bosio pour
son excellent discours de commémoration de nos soldats morts pour la Patrie; à M. le pasteur Ph. Grill et à M.
Fontana pour leurs bonnes paroles prononcées dans cette circonstance; à tous
les Unionistes qui, en travaillant gratuitement à l’érection du monument, nous
ont épargné de l’argent et de la peine,
et, d’une façon particulière, au secrétaire de l'Union, M. Henri Bouchard.
A tous, merci. J. H. Long.
Rodorct. M, J. Barrai, de Serveil,
nous envoie un remerciement adressé à
M. l’ancien-évangéliste D. Gaydou qui,
après avoir des.servi pendant 5 ans la
paroisse de Rodoret, a été transféré ailleurs par la Table. Ce remerciement a
été adopté par l’Assemblée d’Eglise de
Rodoret Dimancac 26 courant. En
voici les paragraphes essentiels:
f< Veuillez accepter, cher Pasteur, avec
nos regrets, nos v'œu.x de bonheur, nos
bons souhaits de prospérité dans le nouveau ministère qui vous alteudra., et
nos sincères remerciements pour tout
ce que vous avez fait pour nous tous;
savoir vos bons conseils, et vos bonnes
•prédications à l’Evangile au milieu de
nous: car malgré vos graves préoccupations pour la maladie de votre vénérée
compagne, vous avez fait tout le possible iiour vous porter au chevet des
malades et au bord du cimetière pour
prononcer l’oraisoii funèbre aux tn'passés, et cela sonv'ent en bravant la
neige et la tempête de nos montagnes
“ L’I'èglisc de Rodoret, bien que située
au sommet des montagnes des Vallées
\'audoiscs, sait toujom's honorer ses
conducteurs qui ont l’honneur de la desservir; recevez donc, cher Monsieur,
cette attestation solennelle de tous les
membres de l’Eglise de Rodoret
Saint-Germain. Te 20 Septembre a
eu heu, dans une des écoles centrales,
une vente organisée par i’L'nion ( hréticunc de Jeunes Filles en faveur de
l’Asile d’enfauce et autres œuvres de
bienfaisance. Malgré le temps peu favorable, le résultat a été très satisfaisant, puisqu’on a dépassé la somme de
L. 800. en comptant un don .spécial de
cent lires offert par M.in'c Ifrice-Monnel
qrn a voulu montrer encore l’affectueux
intérêt qu’elle prend :'i la paroisse où
elle est née en versant au fonds d’église
!.. 500 et L. 250 à la Diaconie. ‘
Le Bazar de FUnion de J. G. n’est,
du reste, que Furie dos formes de l'activité de cette société qui a \'ersé dans le
courant de l’année une centaine de lires
pour le Comité national et le Journal
de l’Union, L, 70 pour la Maison des
Diaconesses italiennes et les Instituttions Hospitalières. En outre elle a
Fhabitnde de consacrei une centaine de
francs pom donner une jielite fête de
Nmivel-.An aux vieillards de F.Asile,
sans compter le café donné ces années
dernières jiar .M lle t lothilde Revcl.
C’est également l'Union <pii se charge
de donner la bienvenue aux catéchumènes reçues dans Famiée en leur offrant,
à l’occasion fl’un tiié, un souvenir utile
et c’est elle aussi (|iii orne F'é'glise et
cliante un chœur lorsqu’une unioniste
vient, avec son époux, demander la
bénédiction de leur mariage.
Elle a eu l’occasion de le faire, ce,s "
derniers temps, pour le mariage de M.lle
Ida Rostan avec. M. David Monnet: de
M. lle Irma Vinçon avec M. le prof. Sil
vio Pons, et le fera sans doute le 28,‘
pour le mariage de M.lle Alice Long avec
M. le maréchal Héli Bounous de Pramol.
REMERCIEMENT.
La Commission des Institutions Hospitalières Vaudoises remercie vivement
M.me Balme et M.ile Violette Vinay
pour avoir voulu mettre leur art et un
peu de leur temps au service de nos
œuvres de bienfaisance, en organisant
nn concert qui rendit en oblations volontaires et pour la partie qui nous revient, I.. 628,30.
Pour la Commission:
J. Ribrt.
Nouvelles Religieuses.
Turquie. Pendant la guerre, les exploits du gouvernement ottoman en
massacres, déportations et mauvais traitements de prisonniers de guerre, ont
dépassé encore immensément ses exploits antérieurs dans ce genre de méfaits. On estime que depuis 1914, le
godvernement ottoman a massacré, sous
le prétexte insoutenable d’une prétendue révolte, 800.000 Arméniens, hommes, femmes et enfants, et déporté ou
expulsé de leurs foyers plus de 200.000
Grecs et de 300.000 Arméniens. Le gouvernement turc n’a pas seulement failli
au devoir de protéger ses sujets de race
non turque contre le pillage, la violence
et le meurtre; de nombreuses preuves
indiquent qu’il a lui-même pris la responsabilité de diriger et organiser les
attaques les plus sauvages contre des
populations auxquelles il devait sa protection. Pour ces raisons, les puissances
alliées se sont résolues à émanciper du
joug turc tous les territoires habités
par des.majorités de race non turque.
Chronique politique.
Le Sénat travaille tandis que la
Chambre des députés se repose. Il a
discuté Vendredi passé du jirix du pain
et a écouté avec satisfaction un discours
de M. Giolitti déclarant qu’il a l’intention d’augmenter encore la taxe sur le
vin, dans Fespoir qu’elle suffise à couvrir la terrible perte que le pri.x actuel
du pain cause à l’Etat.
Les ouvriers métallurgiques sont
en train de exécuter les conditions du
concordat signé par leurs représentants
à Rome, en rendant les fabriques à leurs
propriétaires. Cette consigne se fait généralement sans incidents sauf dans
quelques cas. A Turin, p.ar ex., il y a
eu des conflits entre les guardie regie et
les ouvriers, avec qiieh[ues morts.
Il y a eu, dans plusieurs régions d’Italie, la semaine passée, de grandes alluvions. La ligne du clieiniu de fe.r du
Moncenis a été interrompue peiul.'int
deux jours; plusieurs pays de la Akdlée
de. Lanzo, de la Valtellina ont souffert.
Aussi le Cluson a vu gonfler tci 1 ihlcmcnt
scs flots et a c.ausé cpiehpies dommages
an Pomaret, aux Clos et à St-Gcrmain.
Il s'est creusé le lit pour une nouvelle
branche sous la ligne du chemin de fer
PigneroLLa Tour, ce qui a obligé les
voyageurs, pendant tpichpies jours, à
un très fUsagrê'able trashiordo sons la
pluie.
M. Milicrand, ex-président du Con
seil des Ministres, a été élu Président
de la République Française en
substitution de M. Dcsdiariel, déniissioimairc piour cause de santé, àl. Millerand a reçu 693 \'oix sur S32 votants.
Rarement il y a en une telle unanimité
de sympathie à l’égard d'un nouveau
Président.
Abonnements payés et non quittancés.
Bouchard M., veuve, Bramollo (Janvier-Mai 1921) — Rivoira 1.,, Castclla/zo di Garzigliana {1920 et 19.11) —
Rivoire M., La Haye fr” Sept. 1021) —
Constantin Pierre H , Inverso Pinasca
(192T) — Long-Hoêr M., Padova (id.)
— Bein Henri (rozo) — Jaluer H., Nice
(iQ2i) —- Vinay .Arturo. Reggio Calabria (id.) — Moore .\î. B., Canada de
Gômez (id.) — Bertrand R., l’aris, .1°
sein.) - Chauvic C., Td. (i" sein. 1921)
- Wood-Brown Mme, Firenze (1921)
-■ f'unilia David, ('oloiiia Valdense (2®
sein. T(j2n et U sein. 1921)'— GenreBert Aicx., Strloiiis (1921).
D. Bosio, lUdaticur-Resfionsablr.
Torte l’clHce Impfitnerie Alpiue.
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