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Soixante-troisième année.
26 Août 1927
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l Éf;£5 DES VAHEES
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'A ^«tNEMENTl
Italie (y compris le* Vallées) et Colonies
Etranger...............................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique .......
Amérique du Sud........................
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses,
Par an Poor 6 mols
, . . . L. 10,- 6,
. . . . » 24,- 12,
, ...» 22,—
. . . . 1 ooDar % dollar
, . . . 1 pesos or % pesos
d'Administration de VEcho (Via ■
Chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
3’adres8er • pour la Rédaction, au Oirecteur M. Jbaw Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro: 25 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables,dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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f COMMUNICATION OFFICIELLE.
Messieurs les Pastetirs sont priés d’annoncer duhaut do la chaire, deux dirmn; ches consécutifs, que le 5 septembre proI Chain, au service d’ouverture de la sessi<m
I synodale, aura lieu, D. V., la consécration
g, au Saint-Ministère de Messieurs les candir dats Giovanni Miegge et Roberto Jahier.
I Torre Pellice, le 23 août 1927.
I Pour la Table :
ü' B. Léger, modérateur.
Vers le Collège.
(Suite - Voir numéro du 12 courant).
11 nous faudrait maintenant prouver,
par quelques arguments, choisis entre
tant d’autres, que le Collège et l’Ecole
Latine peuvent et doivent avoir beaucoup
plus d’élèves provenant de nos différentes paroisses et surtout beaucoup plus
d’élèves de la campagne, le réservoir
par excellence.
— Ah ! si nous avions à La Tour, ou
dans un autre grand centre des Vallées,
une bonne école complémentaire, c’est
là qu’afflueraient les enfants des cultivateurs, dit-on. — Cela est fort possible...
mais nous ne l’avons pas et nous ne
l’aurons probablement jamais ; ce qui
fait qu’il ne nous reste qu’à tirer parti de
ce que nous avons encore en fait d’écoles
secondaires (le Collège et l’Ecole Latine)
pour peu que les Vaudois sachent et
veuillent apprécier les avantages d’ordre
moral et religieux que leur offrent tes
Ecoles Vaudoises. D’ailleurs, nous avons
surabondamment prouvé ici même, dans
un de nos articles de l’année dernière,
que les quatre premières classes du
Collège ouvrent la porte, moyennant
quelques examens « d’integrazione^ (pour
lesquels la préparation est faite sur
place) à toutes les études : magistrales,
techniques et autres, qu’il a toujours
fallu poursuivre ailleurs, du reste. 11 faut
donc se dire et répéter que nos deux
Gymnases inférieurs tiennent parfaitement
lieu d’école préparatoire pour ceux qui
ne voudraient pas ou ne pourraient pas
poursuivre les études classiques. Voilà
un fait incontestable qui réfute les
objections de ceux qui disent que le
Collège est bon uniquement pour les
études classiques.
Deuxième objection : « Les études sont
désormais trop coûteuses pour les moyens
des campagnards ». Nous avons prouvé,
dans le même article que nous venons
de citer, que les frais pour les études
ne sont guère plus élevés qu’avant la
guerre, si l’on tient compte de la valeur
réelle de l’argent et non pas de sa valeur
purement nominale. Nous remarquons en
second lieu, en nous répétant, que, dans
chacune de nos paroisses, on trouverait
bon nombre de propriétaires qui pourraient, sans se gêner, et avec leurs propres
ressources, acheminer aux études un de
leurs enfants, qui serait particulièrement
doué. Et quant aux familles moins aisées
où l’on découvre parfois un garçon ou
une fillette ayant une vocation marquée
pour les études, personne n’ignore que
la gêne matérielle n’est pas un obstacle
insurmontable à fréquenter nos écoles
secondaires : nos Collèges sont pourvus
de bourses et de subsides précisément
déstinés aux élèves de nos familles les
moins aisées.
Troisième objection : « La carrière des
études est longue, n’aboutit pas toujours
à un emploi lucratif, et réserve souvent
des déboires à ceux qui l’entreprennent ».
Voilà l’argument capital des utilitaristes,
des partisans du gain facile et immédiat,
et de tous ceux qui, ancrés dans leur
égoïsme, choisissent pour leurs enfants
la carrière qui leur coûte le moins et
leur rapporte immédiatement quelque
chose ; trop de nos gens n’estiment une
profession ou un métier qu’en raison
de ce qu’ils rapportent: un garçon d’hôtel
peut gagner bien plus qu’un maître d’école
ou un professeur ; un charcutier plus
qu’un médecin ou un avocat ! Alors, à
quoi bon s’imposer des sacrifices pour
faire étudier les gens ? Et ils semblent
ignorer, les malheureux, que le gain,
l’argent, ne sont pas tout en ce bas
monde ; que la supériorité réelle réside
beaucoup moins dans les richesses que
dans le savoir ; que si le niveau intellectuel et cultural des Vaudois des Vallées
venait à baisser, l’influence que nous
sommes appelés à exercer baisserait à
son tour dans les mêmes proportions.
Si nous devions nous enrichir, comme
petit peuple, au détriment d’une solide
instruction à donner à nos enfants,
l’honnête pauvreté dans laquelle nous
avons vécu jusqu’ici serait encore infiniment préférable.
Et n’ajoutez même pas, vous qui
refusez systématiquement de faire quelques sacrifices pour l’instruction de vos
enfants, que toutes les carrières sont
désormais encombrées et qu’il est toujours
plus difficile de se créer une position.
Oui, toujours plus difficile pour les
ineptes, les incapables, les médiocres ;
mais pas plus difficile qu’une fois pour
ceux qui affrontent la lutte de l’existence
avec une volonté tenace et une solide
préparation. Dans toutes carrières, les
bons, les meilleurs, finissent tôt ou tard
par s’imposer aux incapables.
On a vu par le passé, au Collège et
surtout à l’Ecole Latine, bon nombre
d’écoliers qui ne se proposaient nullement de poursuivre les études dans les
classes du Lycée, uniquement désireux
d’acquérir une instruction supérieure à
celle que pouvait leur donner l’école de
leur village. Au bout de quelques années,
ils reprenaient volontairement la pioche
ou l’outil de l’artisan ; mais tout le
monde vous dira que ce sont là les
hommes qui ont joué un rôle dans leur
commune ou paroisse respective, que ce
sont généralement ceux qui sont devenus
les meillerurs cultivateurs, les meilleurs
artisans, les meilleurs négociants. Pourquoi cette catégorie d’étudiants est-elle
en très sensible diminution dans nos
deux écoles ?
11 est temps de nous arrêter, quoique
nous soyons encore bien loin d’avoir
épuisé un sujet sur lequel nous voudrions
attirer la sérieuse attention des parents
ayant des enfants doués pour les études.
Votre intelligence et votre cœur vous
diront ce qu’il aurait fallu ajouter pour
vous convaincre d’un devoir sacré, et
vous épargner plus tard les remords de
celui qui, par pur égoïsme, aurait sacrifié
l’avenir d’un enfant.
Mais une affluence plus considérable
d’élèves de la campagne vers nos Collèges n’est possible qu’avec la collaboration
efficace et indispensable de nos institu‘^eurs et institutrices vaudois, particuliè
* rement qualifiés pour encourager les
vocations et les signaler aux parents.
• C’est, d’ailleurs, ce qu’ils ont toujours
fait et qu’ils vont faire de mieux en
mieux à l’avenir. Nous voudrions même
voir s’établir entre eux une sorte de
^ *rivalité de bon aloi qui consisterait à
acheminer aux études un plus grand
nombre de leurs élèves que le collègue
ou la collègue de la commune voisine !
Reste l’heureuse influence du pasteur
qui jouit toujours chez nous de beaucoup
de prestige, et dont les conseils sont
généralement suivis.
Le progrès et l’avenir de nos écoles
secondaires sont encore étroitement liés
! au progrès et à l’avenir spirituel, intelI lectuel et matériel du peuple vaudois :
voilà qui justifie amplement les remar' ques ci-dessus et donnerait un démenti
à celui qui, avec un peu de légèreté,
nous accuserait de « prêcher pour notre
paroisse ». j. c.
LE SOMMEIL.
Il arrive à toutes les églises de passer
4par des périodes de relâchement et de
. sommeil ) mais ce phénomène ne doit
pas nous effrayer, car il fait partie de la
nature humaine qui est sujette à des
périodes de vie plus intense et à des
périodes de relâchement : or, comme les
églises ne sont que la réunion d’un
certain nombre d’hommes ayant la même
foi, le relâchement spirituel qui s’empare
des hommes, de temps en temps, amène
comme conséquence une certaine torpeur,
périodique aussi, dans leurs églises.
Ce phénomène ne doit pas nous
effrayer, disions-nous, ce qui ne signifie
pas qu’il doive être pris à la légère.
Au contraire, il doit être combattu énergiquement et contenu dans certaines limites ; et surtout, il ne doit pas se prolonger trop longtemps, car il pourrait se
transformer en un sommeil plus profond
qui ressemble beaucoup à la mort.
Une période de relâchement et de
sommeil, doit être suivie d’une période
de réveil.
« » *
Le sommeil spirituel qui s’abat sur les
individus et sur les églises, ne signifie
absolument pas que les membres de ces
églises soient devenus incrédules ; apparemment il n’y a peut-être rien de changé
dans leur vie.
Dans un article écrit il y a bien des
années, le pasteur Léon Pilatte définissait ainsi la condition de celui qui est
tombé dans le sommeil spirituel : « ...Peu
à peu, sous des influences diverses, ses
impressions ont perdu de leur vivacité.
Ses idées, restées les mêmes, n’ont plus
eu la même action sur ses sentiments. Il
se sait pécheur, mais son péché ne lui
arrache plus de larmes. II se croit racheté,
mais il ne tressaille plus de joie et de
reconnaissance pour son salut. Il appelle
Jésus-Christ le Sauveur, mais son cœur
ne bat plus pour lui d’une tendre affection. Ses prières sont sans effusion, son
obéissance est tout extérieure et sans
enthousiasme. Les glorieuses perspectives
que sa foi ouvrait sur l’avenir se sont
toutes voilées pour lui. Sa vie spirituelle
n’est plus qu’une végétation ; il dort ! ».
« Grâce à Dieu, continue L. Pilatte,
d’innombrables expériences nous permettent d’affirmer que ce déclin peut s’arrêter,
que ce sommeil peut prendre fin. Il
arrive qu’un jour, par des moyens bien
divers, bien étrangers souvent, souvent
inconnus et méconnus aussi, le chrétien,
devenu insensible, éclairé, mais d’une
lumière sans chaleur, est tiré de son
engourdissement. Ce qu’il savait déjà, il
lui semble l’apprendre ; ce qu’il croyait
déjà, il lui semble qu’il ne fait que commencer à le croire ; de nouvelles vues,
-de nouvelles impressions, remplissent
son esprit et son cœur ; il se fait comme
une conversion nouvelle qui jette la
première dans l’ombre, et en fait presque
nier la réalité : c’est son réveil ! ».
Ce qui arrive pour les individus se
vérifie aussi pour les églises : à des
périodes de torpeur et de sommeil, peuvent et doivent succéder des périodes
de ferveur religieuse.
En réalité, qu’est-ce qui arrive ^s le
réveil d’un individu ?
Il arrive que soudainement une vérité
qui, jusqu’à ce jour, était restée à l’état .
d’une simple théorie, de croyance, nous
apparaît sous une nouvelle lumière, et se
transforme en une réalité, en quelque
chose de vivant, de vrai, d’efficace, qui
nous trouble et qui nous empoigne.
Peu importe la vérité dont il s’agit :
pour l’un ce sera le fait que Dieu est
amour ; pour l’autre le fait que Jésus est
vivant ; pour un autre le don du SaintEsprit ; pour un autre le vrai sens de
la croix et de la grâce ; pour un autre
la conviction de péché ; pour un autre
encore la justification par la foi.
Cette vérité (quelle qu’elle soit) nous
conquiert, devient vie de notre vie, nous
émeut, prend possession de notre âme.
Et à peine a-t-elle pris possession de
notre âme, qu’elle la remplit d’une nouvelle foi, embrassant toutes les autres
vérités révélées, qui nous apparaissent
toutes éclairées d’une nouvelle lumière
merveilleuse.
Nous ne croyons plus alors par une
foi traditionnelle, intellectuelle, sans force,
mais les vérités religieuses nous apparaissent comme de grandes réalités vivantes et lumineuses qui bouleversent toute
notre vie... Et nous sommes surpris que
les autres ne voi.ent pas ce que nous
voyons si clairement, et ne comprennent
pas l’importance de çes vérités.
Depuis ce moment, nous sentons qu’il
faut que nous transformipns notre vie
et que nous devenions des serviteurs
enthousiastes et des messagers de ce
que nous savons être la vérité.
« # »
Quelqu’un dira : « C’est l’œuvre du
Saint-Esprit ».
D’accord ; personne plus que nous
ne croit à la réalité de l’œuvre du
Saint-Esprit. Mais croyez-vous que nous
n’ayons qu’à nous appuyer sur cette
précieuse vérité sans qu’il n’y ait rien
à faire de notre part ? Et croyez-vous
que, à côté de la cause surnaturelle,
il n’y ait aussi des causes naturelles ?
et que l’œuvre de l’Esprit n’ait pas
besoin, pour se manifester, d’une œuvre
de préparation humaine ?
Un proverbe basque dit ; « Dieu est
2
un bon ouvrier, mais U aime à être
aidé ».
Nous affirmons que, ^Æ»ns les féveils,
fes deux actions sont «rëcessalres : d‘4in^
côté celle de l’horntpe, de l’autre cefde
de la puissance d’en-haut.
Dans un prochain article nous parlerons
de ce que les chrétiens doivent faire pour
préparer et aider le réveil de leur Eglise.
.« Vox ».
A propos de coupes conununes
- et de coupes iudiYiduelleg.
Dans la plupart des églises des Vallées, afin de respecter la conscience de
tout le monde, on a décidé d’administrer
la Sainte-Cène : le premier dimanche
avec un système et le second avec l’autre.
Cette méthode, quoique préférable à
celle qui voudrait imposer tout simplement les coupes individuelles, présente
pourtant encore quelques inconvénients.
Par exemple, il peut arriver qu’un
membre d’église partisan convaincu
d’un des deux systèmes, ne puisse absolument pas assister au culte le dimanche
voulu. Il devra donc, ou bien j-enoncer
à communier, ou communier avec un
système qu’il n’approuve pas.
En second lieu, comme le nombre des
partisans des coupes communes ira très
probablement toujours en diminuant, il
pourrait très bien arriver — et cela
arrivera sans le moindre doute, tôt ou
tard, partout — que le dimanche que
nous appellerons de la coupe commune,
personne ne s’approchât de la Table
Sainte, ce qui ne serait pas bien édifiant.
Dans ce cas, quelques bons membres
d’église pourraient se décider, séance
ten||Pe, un peu malgré eux, à communier,
simplement par égard pour le pasteur
et ses aides, pour sauver la situation,
si l’on peut ainsi s’exprimer, ce qui serait
bien peu édifiant aussi. ’
Voilà de vrais inconvénients, des
inconvénients qui dureront autant que
les deux systèmes et qu’il serait bon de
pouvoir éliminer tout de suite.
Et cela pourrait se faire, à mon avis,
très facilement : il suffirait d’adopter les
deux systèmes aussi bien le premier
que le second dimanche de communion.
Comme on commencera toujours, je
suppose, la cérémonie avec les coupes
communes, qu’il soit entendu qu’après
la bénédiction des éléments, on les
présentera aux partisans des coupes
communes, d’abord, et ensuite aux partisans des coupes individuelles ; de cette
façon on écarterait tous les inconvénients
mentionnés plus haut, sans en créer de
nouveaux. Et s’il est vrai que le système
des coupes communes est destiné à
disparaître, cela arrivera sans secousses
ni confusion, et sans que personne n’ait
à se plaindre de quoi que ce soit.
Ajoutons que de cette manière, dans
une des circonstances les plus importantes
et les plus solennelles pour une église,
tout sera fait avec bienséance et avec
ordre, comme Saint-Paul l’ordonne (1 Cor.
XIV, 40). P. G.
CONyiTîfl FEMMINILE ÏALDESE
(FOYER)
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO
TORRE PELLICE (Torino)
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in un ambiente cristiano - Massima libertà di
coscienza e di fede.
A nous le tour !
lía presse clérieifle die nom et de fait ^
l’airtre çramde ptçasse, scH-disant politique
mais tout aussi cléricale, par opiK)rtunisme beaucoup plus que par conviction, continuent à taper à br¿is raccourci sur les
protestants italiens — cette « quantité
nég'ligeable » par le nombre — qui voudraient « détruire l’admiraUe unité spirituelle » de notre pays ! Et chacun y va de
son petit article fielleux transpirant l’in-'
tolérance et le fanatisme de toutes ses lignes et même d’entre les lignes. Tantôt
on s’en prend tout particulièrement aux
Méthodistes, tantôt aux Eaptistes. C’est
maintenant le tour des Vaudois.
On nous signale un article de deux colonnes paru dans le Cittadino, de Gênes,
du' 9 courant, avoc le titre de rigueur :
« Le danger protestant », et le sous-titre :
Les aiigims des Vaudois. — De l’histoire,
donc ? dites-vous. -— Bien sûr ! de l’histoire... à la mode cléricale, rapi>elant les
manuels d’histoire contemporaine d’Italie
.jadis en usage, (et peut-être encore aujourd’hui) dans les écoles confessionnelles.
■ A y regarder de près vous pouvez trouver,
au milieu de maintes inexactitudes voulues, .bien des choses à peu près exactes ;
mais le ton, « le ton qui fait la chanson »,
ne pourrait pas être plus malveillant, plus
agressif ni mieux adapté à nous faire passer pour ce que nous ne sommes pas :
« des gens qui luttent dans la haine (!)
contre le Papisme ot les dogmes de l’Eglise
Catholique ». iDe féroces fanatiques, quoi !
Voici quelques échantillons du style du
Cittadino :
« Torre Pellice, la Genève italienne, une
cbscure bourgade de fi.iCOO âmes, d’où
rayonne vers toute l’Italie le mouvement
anticatholique avec un fanatisme qui dépasse celui qui rendit tristement célèbre
au temps de la Réforme la Genève de Calvin... ». « A Torre Pellice les Vaudois ont
les plus anciennes et les plus importantes
institutions de bienfaisance et de culture
dans le but de propager leur hérésie,.. ».
« Parmi leurs journaux, La Luce, toute
farcie de fiel et de sophismes contre
P-Elglise Catholicfue ». .Le territoire vaudois
est « le seul — quoique imperceptible —
point noir de l’hérésie qui souille la merveilleuse et grande carte d’Italie... ». Et
cette perle : « dans les déplorables luttes
religieuses... l’Eglise Catholique s’est toujours bornée à se défendre contre leur
propagande rageuse,.. », etc., etc.
U nous faudrait, chaque semaine, des
colonnes s’il fallait relever le gant toutes
les fois qu’on nous attaque et réfuter les
mensonges, les demi-mensonges et les insinuations perfides de gens qui font leur
métier, un pauvre métier. « Non ti curar
di lor ». Il y a mieux à faire. D’ailleurs,
le Cittadino avertit ses lecteurs que ce
premier article n’est que l’introduction
d’une « intéressante histoire des Vaudois ».
Et l’on nous en dira de raides ! c.
SOClEl È D'HISTOIRE VAUD0I8E.
Troisième liste des collectes des Eglises,
à l’occasion du 17 lévrier 1927, en faveur
de la Société :
Marseille (La Pomme, par le moyen de
M. Pontet), lires italiennes 39,05 (50francs
français) — Bobbio Pellice, 22,80.
Un certain nombre d’opuscules du 17
février n’a pas encore été réglé. Prière
de ne pas confondre le prix de ces opuscules
avec le montant des collectas.
Le Président : D. Jahier.
On cherche BONNE A TOUT FAIRE
pour une petite famille sans enfants. —
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Maria, sarta. Via Garibaldi, Torre Pellice.
, FÉDÉRATION VAÜDOISE .
ÉTATS4II9IS.
; • i
Diaspora,
S.me GfPd/pe - Pasteur Pierre Origlio.
Ont versé leur cotisation {un ddlar)
.pour 1926-27 : Mme Hélène Euongarzone
(N.-J.), Marguerite Caïrus (N.), M.me
iElsther Serposs (L.-L), Marie Geymonat
(N.-J.), Humbert Gay (Watertown, N.-Y.),
M.me Humbert Gay (Id.), V. Margiunti
(N. J.), Jules Viglialmo (Id.), Jean Bonnet (Id.).
Ont donné une contribution spéciale :
M.me Maris Lowe (N.-J.), dollars 3;
M.mes Jenny Ribet, Emilie Sullivan, Germaine Immerso (Californie), dollars 40;
Henri Pons (E. Rutherford, N.-J.), dollars 2 ; M me G.. Motta-Chauvie (L.-I.),
dollars 2 ; M.me Aline Oleari (Californie),
dollars 3. >- Total dollars 59.
NB. Trois noms ds souscripteurs appartenant à de précédentes listeis ont été
omis. Ce sont ceux de Miss E Bbrmose
(groupe P. Bleuler), de M.lle P. Geymonat, missionnaire, et de M.me Marguerite
Garrou (groupe H. Thiele).
(A suivre). P. G.
u[Min USE pmiiio.
La sessione di 2“ esame avrà principio
il 16 Settembre p. v., con diario affìsso nell’atrio dairistituto, per tutti gh esami.
'Per giustificati motivi può essere, am^messo agh esami, in questa 2'» sessione,
anche chi non ha presentato domanda di
amrnissione agli esami della 1“ sessione ;
le domande di ammissione agli esami della
2“ 'sessione, devono essere presentate al
Preside entro il mese di Agosto.
Gli esami per l’ammissione alla 1“ classe
del Ginnasio avranno luogo nei giorni 16
e 19 di Settembre.
Per ulteriori informazioni rivolgersi al
Preside : Davide Jahier.
CHRONIQUE VAUOOISE
Sermons d’épreuve^.
Ainsi que nous l’annoncions dans notre
dernier numéro, mardi 23 courant, à 10
heures, dans le temple du Cia,bas, MM. les
candidats Jean Miegge et Robert Jahier
ont prêché leur sermon d’épreuve, devant
un nombreux public et une vingtaine de
Pasteurs, en activité ou émérites.
Les sermons ayant été jugés satisfai'sants — il faudrait probablement pour
chacun d’eux des qualificatifs mieux appropriés — les Pasteurs présents les ont
acceptés à Tunanimité des suffrages, et
nos deux jeunes frères pourront ainsi
être consacrés au prochain Synode.
Sfi ^ ^
SOUSCniPTION POUR LES COLLÈGES VAUDOIS.
Listes précédentes L. 116.456,55
M.mes et M.rs :
Daniel Rivoire, Marseille (...en
témoignage de particulière
reconnaissance envers le pasteur émérite M. Henri Tron
et à la mémoire du prof. B.
Tron), un titre Consolidato
de la valeur nominale de » 1.000,—
Henri Tron, industriel, Turin » 100,—
Michel Robert, Turin (à la mémoire du prof. Antoine Monastier) , » 200,—
« Anima mia, benedici ü Signore » » 100,—
{A suivre).
Total L. 117.856,55
Le beau don de M. Daniel Rivoire était
accompagné d’une charmante lettre, d’eù
nous voulms extraire la période toute simple mais si significative qid le motive, et
que tout Vaudois ayant ¡xtssé par nos
Ecoles Secondaires pourrait et devrait
signer : « ..J’ai lu dans i’Echo des Vallées
vos vibrants appels en faveur de la souscription ouverte pour le maintien de ces
deux excellentes Institutions que sont le
Collège et l’Ecole Latine; ...ancien élevé
du Gymnase, inférieur {de 1890-1892 indus) je n'aurai garde de me soustraire à
mon devoir, car c’est en grande partie à
renseignement que j’ai reçu dans cette
chèhe hisUtuUon, que je dois ce que je
suis mjourd’hm..,».
préparé en faveur de nos Institutions
d’instruction secondaire, aura lieu prochednement, la semaine du Synode, qui s’ouvrira à La Tour le 5 septembre.
Prière aux Sous-Comités et à toutes les
personnes qui ont des objets destinés au
iBazar de les faire parvenir au plus tôt à
la présidente, M.me Sophie Revel, ou à td
autre membre du Comité Central - à Torre
Pellice. Le Modérateur ; B. Lécher.
S
Ni
LA RÉUNION DES FONTAINE«;
La réunion des Fontaines (que pour
notre compte nous ne consentirons jamais
à appeler, ainsi que celle du 15 août, une
fête, parce que nous ne fêtons rien absolument, surtout pas la Diane des Ephésiens. Il s’agit de la réunion que l’on commença à faire, d’abord unique et ensuite
double, précisément parce que l’on voulait
obliger les Vaudois à fêter la madone en
suspendant leur travail : frappés par des
amendes s’ils travaillaient en ce jour, nos
pères s’en allaient à la montagne avec
leurs provisions pour la journée, leurs
Bibles et leurs psaumes et commencèrent
ainsi ces réunions convoquées successivement dans plusieurs points historiques de
nos Vallées).
...Mais je voulais vous dire deux mots
de la belle réunion des Fontaines, du 21
courant.
Un temps splendide, un public nombreux
et attentif, des orateurs intéressants et
vivants ; voilà la réunion en quelques mots,
telle qu’elle fut présidée par le pasteur
L. Micol. Le pasteur A. Fuhrmann fit vme
bonne et brève méditation sur le texte
« Mon ami, monte plus haut », en traçant
l’échelle spirituelle : foi et conversion,
sanctification, service. Suivit le candidat
en théologie M. Elio Eynard, qui fit vibrer,
avec enthousiasme et force, la note vaudoise, en se demandant : « Sommes-nous
digne de nos pères ? ». Le pasteur R. Malan
parla de l’œuvre d’évangélisation, en rapportant plusieurs épisodes qui témoignent
de l’esprit (en général bon), envers les
chrétiens évangéliques. Et pour terminer,
M. L. Jourdan, Vaudois d’Amérique^ nous
apporta les messages des coreligionnaires
de nos Colonies,. Inutile de dire que tous les
orateurs furent chaleureusement applaur
dis, comme ils le méritaient, car les deux
heures qu’ils firent passer à l’auditoire
du haut Val Saint-Martin, suscitèrent
beaucoup d'intérêt et d’enthousiasme.
Si nous ne nous trompons, la collecte a
donné L. 140, à partager entre évangélisation et missions. Th. Balma.
^ ^ %
ANGROGNE. Le Chalet Unioniste du
Serre, cette bienfaisante institution qui
offre chaque année à une cinquantaine
de jeunes filles la possibilité de passer
quelciues semaines à la campagne, vient
de célébrer le 2o.ine anniversaire de sa
fondation. Pour l’occasion, dimanche 21
courant, dans l’après-midi, bon nombre de
personnes venues d’Angrogne et du dehors
se réunissaient dans le jardin du Chalet.
Le Comité Directeur de 'Turin y était représenté par Tun de ses nwmbres, M.me
Tron-Revei. Après le culte, présidé par le
Pasteur de la paroisse, un beau programme a été déroulé par les demoiselles du
Chalet : des chants religieux et des chœurs
d’art ont été exécutés sous la direction
de M.lle Nora Piskorsch et des discours
ont été prononcés par M.Ues Graziella Ceii
et Lina Tedaldi, cette dernière venue
expressément de Turin pour exprimer, au
nom des « chalettistes », toute leur reconnaissance au Comité Directeur et pour
offrir à la fondatrice, M.lle Constance Jervis, et aux directrices qui se sont succédé
dans cette œuvre, M.lles Marie Guigou et
Marie Costabel, en témoignage de recottnaissance, un parchemin, avec drxdcace.
i
-S
3
Recouvert des nombreuses signatures des
^demoiselles qui, jusqu’ici, ont bénéficié de
Ricette œuvre charitable,
j La belle fête s’est terminée par l’imÎ ;mancable « thé bien garni > * offert aux
¿invités par la IDirection du Chalet.
. Nous formons le vœu, en terminant,
' <ïue la belle œuvre qiue le Chalet Unioniste
î représente continue à prospérer sous le
r regard de Dieu et pour l’avancement de
■ son Règne.
^ — Nous devons enr^istrer deux deuils
" ddans la paroisse. Le 18 courant nous avons
'^Æccompagné au lieu du repos la dépouille
mortele de Bertin Daniel feu Etienne, âgé
i' <ie 76 ans, mort des suites d’une chute due
f à un coup de corne d’une vache qui le préf cipita du haut d’un rocher, à l’Empoiré
(Pradutour). — Et le 22 courant nous
■ avons dû reprendre le chemin du cimej"' tière pour l’ensevelissement de Beneph
I Jean Jacques, de Chiogautïe, âgé de 74
ans, enlevé à l’affection de sa famüle après
P
i;: une longue et pénible maladie, supportée
I chrétiennement.
Nous renouvelons aux familes en deuil
t l’expression de notre vive et profonde
sympathie chrétienne.
— La Vente de bienfaisance, organisée
par les Sociétés féminines de la paroisse, a
! produit la somme nette de L. 1.610,10.
— Pendant les mois d’été la chaire de
Saint-Laurent a été occupée par MM. les
f pasteurs Théophile Malan, Louis Rostagno,
Henri Rivoire, professeur, et par le candi
Î'dat en théologie M. Albert Ricca.
Nous remercions tous ces frères pour
leur message chrétien.
— Dimanche prochain les cultes du Serre
•et de Saint-Laurent seront présidés par
M. Jean Bonnet, pasteur à Rome. D. P.
BOBI. — Encore sur le Camp du Br a.
-, Nous conformant à la prière de brièveté,
nous ne dirons qu’un mot des résultats
i pratiques du Camp Unioniste du Pra. La
r personnalité chrétienne y a été mise en
relief, avec sa valeur et sa force intimes,
•et l’on a insisté tout particulièrement sur
le mode avec lequel cette personnalité
■s’affirme : le sacrifice, quand efie est dominée par la vivante présence de Dieu. Voilà
les trésors spirituels que l’on a accumulés
.au 7.me Camp Unioniste. N’est-ce pas là
un réel et grand progrès pour la vie
'Chrétienne ? r. h.
GENEVE. Les Vaudois de Genève ont
fêté avec entrain, comme chaque année,
la date du 15 août qui l'appelle le départ
pour la Glorieuse Rentrée.
Une centaine de personnes étaient réu*nies autour du monument de Prangins,
qui pour la circonstance avait été garni
de fleurs par les soins de la municipalité.
./De nombreux amis des Vaudois ont tenu
cette année encore à démontrer leur
sympathie en se joignant à eux.
Arrivés à Nyon par le bateau, le cortège se forma, drapeau en tête, pour se
•diriger vers le monument. La fanfare de
Prangins avait bien voulu prêter son
bienveillant concours pour égayer cette
belle manifestation.
La partie officielle est ouverte par le
président M. Benech, qui donna la bienvenue à la nombreuse assemblée et retraça
surtout les péripéties de l’exil de 1686,
sans oublier de rappeler tout ce que les
Vaudois doivent à la Suisse et spécialement
aux Vaudois du Canton de Vaud.
I^e syndic de Prangins, M. le colonel
Yersin, qui avait tenu à honorer la fête
par sa présence, souhaita la bienvenue
aux Vaudois et les assura de toute la
sympathie des autorités et des habitants
de Prangins.
. On entendit ensuite l’archiviste de la
^ ville de Nyon, M. Campiche, qui annonça
la découverte d’un document imiiortant
•qu’il venait de trouver dans les archives
de cette ville. Voici le texte de ce document,
-extrait du registre du Conseil de Nyon,
du 2 octobre 1609.
« Icy sont vernis certains estran&iers
è' 'de Piedmont pourtant ample attestation de
notables ministres, comme ilz 07it plus
aymé quicter leurs domicMes et lemrs
biens pour venir en la liberté de leurs
consciences, que d’estre contrainctz vivre
en la religion papale, où leur Prince les
veulx contraindre, requérant permission
de pouvoir fere leur résidence riere les
Estatz de Nous Seigneurs (de Berne) pour
y travailler leur vie et leur ménage honnestement, affin aussi de vivre soub la
Réformation Chrestienne de Nousdietz
Seignewrs, et desireroyent résider en ceste
ville, moyennant permission.
« Sur ce a esté dict (comment le Seigneur
- chastelain a rapporté) que Hz avaient estés
par devant le Seigneur Ballify ayant veu
leur attestation, aussi une (autre) donnée
par M.r de la Paye de Genève, quel auxoit
dict qu’il leur permit pour deux ou trois
moys. Cependant l’on pourrait sonder leur
bon comportement pour y adviser par
après, suyvant lequel consentement l’on
s’est accordé à icelluy ».
M. Benech remercie M. Campiche en
soulignant l’importance de ce document
qui prouve que, 80 ans avant l’exil, le
Canton de Vaud avait démontré sa générosité en accueillant des réfugiés vaudois.
La fête se termina par un vin d’honneur
offert par M. Graffard, dans sa ;belle demeure de Promentoux. Et chacun emporta
un bon souvenir de cette belle journée de
fraternité vaudoise. e. b.
LA TOUR. Jeudi, 18 courant, dans le
temple neuf, eut lieu la bénédiction du
mariage de M. Pier Luigi Pagliai avec
M.lle Rosine. Pizzardi. Le pasteur officiant,
M. C. A. Tron, et M. Jules Tron adressèrent successivement, après le service liturgique, de bonnes paroles d’exhortation
chrétienne, de précieux conseils aux jeunes époux qui réalisent enfin un beau rêve
longuement caressé. Un jeu d’oi^gue approprié, du prof. A. Tron, contribue à rehausser encore la simiple et sympathique
cérémonie, à laquelle assistait un bon publié, outre les nombreux parents et amis
faisant cortège aux époux.
Nous accompagnons nos jeunes amis de
nos meilleurs vœux de bonheur.
— Le grand Concert de musique sacrée,
qui aura lieu dans le temple vaudois le
premier dimanche de septembre, constituera cette année un é-vènement artistique
de premier ordre, soit pour les artistes,
soit pour le programme. M.lle Adeline
Guérin Desjardins, violiniste des grands
concerts de Paris, nous est déjà bien connue pour sa technique parfaite et son jeu
harmonieux et expressif. M.lle Madeleine
Vidossich, du Conservatoire de Müan,
chantera, de sa voix souple et puissante,
la Nuit de lune de Schumann, la Prière
de ÏOt&do (Verdi), et un air de Händel. D’autres artistes encore apporteront
leur noble collaboration, parmi lesquels on
espère avoir une magnifique basse, bien,
connue du public turinais. M. Adolphe
Tron, dont tout le monde connaît le'talent,
jouera trois morceaux d’orgue.
Le concert, ainsi préparé, attirera, sans
aucun doute, notre public le plus choisi.
Les billets, à 1|0 lires (numérotés), à 5
et à 3 lires, se trouvent en vente dans les
magasins Moré, Savio, Hugon, Jouve, et à
la « IBottega délia Carta ». a. j.
— Armée du Salut. Dimanche 28 coulant, à 20 h. 30, dans la salle de Via Vittorio Emanueile, 10, aura heu la réunion
de bienvenue aux Adjudants Lombarde.
Le pubhc y est cordialement invité.
NEW-YORK. La nouvelle arrivera un
peu en retard, mais elle n’erl est pas moins
bonne pour cela : le 23 juillet dernier le
pasteur P. Grigho unissait en mariage
M. David Coisson, photographe (fils du régent émérite M. Barthélemy Coisson), et
M.lle Betty Yost, de Berne (Suisse).
Félicitations et bons vœux de ses amis.
X.
SAINT-JEAN. A la suite d’une douloureuse maladie M. le docteur Carlo Revel
s’est éteint le 17 courant, dans sa propriété du Bric, à l’âge de 61 ans.
M. Revel, qui fut juge de paix pendant
de longues années, était très connu dans
toutes les classa de la société, et très
apprécié pour sa bonté, sa cidture et sa
grande probité.
Un énorme concours de personnes, parmi
lesquelles nous avons remarqué les autorités locales, prirent part à ses funérailles
vendredi 19 courant.
Au cidte funèbre, qui eut lieu dans le
temple vaudois, prirent part MM. les pasteurs Tron, Gardiol et L. Rostagno. Au
cimetière, après la partie religieuse, le
podestat M. Grati rendit un bon témoignage au défunt au nom de la population
tout entière.
Nous renouvelons à M.me Revel, à son
fils, et à M. Charbonnet, l’expression de
notre profonde sympathie.
— Notre Bazar de bienfaisance a eu
cette année encore un succès des plus
encourageants.
Notre reconnaissance va à toutes ces
dames qui se sont donné de la peine pour
l’oiganisation et la bonne marche de la
vente et à tous ces acheteurs sans la
collaboration desquels le bon succès obtenu
n’aurait pu être obtenu.
— Dimanche 14 août la chaire a été
occupée par M. Rinaldo Malan et le sera,
D. V., dimanche prochain, par M. Emüio
Corsani.
— Mariages. Trois couples ont reçu la
bénédiction de leur mariage dans le courant du mois : Avondet Auguste avec
Avondet Clémentine, le 13 août — Vola
Giulio, ragioniere, avec Dalià Luigia, de
Müan, le 21 août — Ricca Henri Eugène.
avec Bourne Marthe, le 25 courant.
Nos meilleurs souhaits accompagnent
tous ces époux. Y.
SÆCO et VANZETTI ont été inexorablement exécutés le 22 courant.
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Uuo Janni : n Culto — Roma, La Speranza,- ed. - pp. 40 — L. 1.
Dans ce petit livre M. Janni développe,
avec l’énergie de conviction qu’on lui connaît, sa conception du culte en esprit et
en vérité.
Quoi que l’on pense de la possibihté ou
même de l’opportunité de réaliser intégralement le culte modèle à haute tension
mystique que cet opuscule nous propose,
il faut reconnaître la riche information de
l’auteur, qui utilise dans ce plan ce que
la psychologie religieuse a produit de plus
récent.
» » «
Cristo Dio - CoUezione Doxa — Via délia
Guardiola, 24 - Roma — L. 5.
C’est le deuxième numéro d’une collection de cahiers que M. Gangale, ci-devant
' directeur de Conscientia, a entrepris de
publier et qui s’occupera de divers problèmes •.‘"de religion, de philosophie, d’histoire. Celui que nous avons sous les yeux,
écrit pour le public d’une culture moyenne
et quelque peu habitué à la terminologie
philosophique, contient une série d’articles,
d’auteurs divers, en réponse à une ^ enquête sur la valeur de la théorie de Yécole
critique mythologique niant l’existence
historique de Jésus et cherchant à démontrer que le Christ n’aurait jamais existé
« que comme mythe, comme représentation collective, comme projection allucinatoire de la foi ». Théorie qui n’est pas nouvelle, mais qui a été remise à l’ordre du
jour par un brillant écrivain français qui
la soutient avec éloquence et clarté (Couchoud : Le mystère de Jésus - Rieder, Paris) et que nos auteurs, chacun de son
point de vue particulier, combattent systématiquement et sans relâche, pour en
venir à la conclusion que, même en demeurant sur un terrain purement critique
et historique, sans toucher à celui de la
foi, « à l’état actuel de la critique Jl est
infinhnent plus probable que Jésus ait
existé que non».
Cette brochure est à recommander, pour
les pages dues à la plume de Giov. Miegge
et Adriano Tîlgher, spédâlemerit, à ceux
qui auraient lu Couchoud, le récent vulgarisateur de la théorie (font nous avons
parlé et qui voudraient faire naître le christianisme, « le plus puissant mouvement de
foi, dans la réalité aba>lue de IDieu et dans
la réelle divine humanité de Christ », d’une
simple ■vision, d’une allucination collective
d’il y a vingt siècles ! Th.
Jean Co
directeur-reoponaablo
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Les familles OUDRY, ROLLINI et ROBTAN - profondément reconnaissantes remercient toutes les personnes qui ont
pris part à leur deuil.
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