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PHIX D’ABONNKMÎSNTPAR AN
Itahe , . . Fr.
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Ailemagnej Autriohe-Hongrie,
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positif, selon V Act:ord dtì
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Vimp. Alpina à Torre IVilliae.
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Année XXXIII N 39
Numéros séparés deirandée avilo tirage, 10 contimos chacuif
Annoncei. 80ceDliraos pat espace
de ligne pour 1 fois - 1& centimes de 2 à 5 fols et 10 ceu
limes pour6 fois et au dessus
S'adresser pour la Rédsctlos el
pour r Aelmlnlstratton à M.
Jean Jalla, prof.,Torre? jPalftce,
Tout changement d'adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du com'
mencement de l’année.
L’ECHO
DES VALLÉE8 VAUDOÏSES
Paraissant chaque Jeudi
Voü.
S IM sui'üz tüinc^s. Act. T, 3. SuLvunt la vàrUù avec la charité. Epli. IV, -15. Que ton régne vioiuio. Mattli. VI, 10
S III 111 il Ì
Cüiiimutiieul.ioiis oQicielles — Kclios de la
semaine — Correspondances : [Jrni,niay,
Bubi — Les Vatiilois à l’exposition de
Tiii'iii — Chronique vaudoise — livangélisatioii — Nouvelles religieuses —■
l’eiitos nouvelles ~ Bibliographie __
.,'r vaudüis — Infurinatioiis —
HevuQ politique — Avii, , ....
■------------------------- 'J. ■-'•'fliLa,
AVIS IIVIPORTANJ_
lid semaine in-ôc)jâiiH'7;Î^'*^g^a^y
ilataii'cs reyévi'oiiL un, üilbît ‘vert.
Nous espérons,.,ay^rii. xtélâ,, di-1'o-’
i-evoir la [(lu}iart de ces -Konîmèê,
d’autant plus que le__-'10'^ tnois 4e
i’amiéo va eommeiiftér,'' . “
cei'ont le iO Octobre, à 8 h. aussi,
dans les deux Etablissements.
I>a deuxième session des examens
de licence iqymnasiale aura lieu le
1“ octobre, à 8 h. et ^'3 (Samedi
matin).
Torre PeïUcei le 28 Septembre i898,
é
... „ri'of. AtEX. VlNA:^. ..î'.
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COIVIiV! U NIGATI ONSt . pff ICIÈ LL'ES:.
• , j,es ’ eJianiéliij de reparation
r8ÍSs|qfí¡#’TEcole Latine du-;*, vnTaÆïjNttiioiit'* lieu, d).4*’
‘Octülne ’^n’bdiain à 8* hei#Rs''’‘"d?i*'
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Po*
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‘ocdoljre pib'eliain à 8* heùŸes''’* (Jii*’’
.,rúatin¿. ^ , * çf..
■. - i * ■* \ Xa ^Difeciioti.
- K,,.
î.es Ecoles de^Klétl),yiÎlbs’&v\4iM
e lundi 24 oelôbré)'':^tj’Je|i-';-‘p;aÿ4è '
l4, comme celn’b'été'
iTour.
SpNi^
*fàhie.
Los exampn^ d’intrO-d.uelion,.soit'
iSif
U (.loltège/dpftii, ¿ PEcolü^SupérieuroV
e .ieuiKiS fl!lé^».,auronr*l'ieu' le' 8
Iküosf felai isèiimiiic
-N
- ■
, Nos pênsées se tournent tout
turellement vers celte amiée’loujôürr
v'plu§^ nombreuse des amis de la Paix,
'doiit'les représentants sont réunis,
cirez nous^aujourd’bui.
.t Les iséatices du BureW' international de la Paix ont en leur pré-'.
Iddo dipiianche dans la soiennelfé^
,L
■
cônïtriémoi'ation célébrée, nàr i’im-'
lîhfUrcv n,T I., C;„.,;aiA !.. n.î L
I t’i *'^1 I ti^tive do la Société de la Paix*.dé
tetobre (SatnediX,:des^,,8 .lieures ’du’ Turin, à l’occasion du centenaire du
latin. t,eux de Jeparalion comiiéli- c6mte Boederico Sclopis, un des
2
306
4
I.
, ¡îbemiers apôti'es des idées pacifiques.
f C’est lui qui, en 1872, fut nommé
^président du tribunal d’arbitrage
r qui décida la célébré question de
* l’Alabama, laquelle avait failli conduire à une guerre terrible entre
l’Angleterre et les Etats-Unis.
I La cérémonie a été vraiment imposante par le nombre et la qualité
de ceux qui y ont pris part. Il y
avait plusieurs notabilités italiennes
et étrangère.s, et l'on y a entendu
des discours remarquables de M,
Ippolilo imzzatli, pré.sident de la
Société de la Paix de Turin, du
sénateur Ganonico et de M. Fiédéric Passy. La nombreuse assemblée a accueilli leurs paroles avec
de chaleureux applaudissements et
montré que le.s ellbrts qui se font
pour le triomphe de la paix dans
le monde avaient toute sa sympathie.
11 n’y a peut-être pas de journal
en Europe qui n'ait publié ses réOexions sur l'all'reux crime de Genève. Tous ne l’ont pas fait avec
un esprit de justice.et d’impartialité,
' Plusieurs'en ont' fendu rësponsa bte
le peuple italien et en ont profilé
pour fomenter la hainevcontre nos
CO nci1 oye n s e l exci te r a ux fè [) résa il les.
Nous ne saurions nou8-r,eri étonnèr;
et nous avons été des premiers' à
nous hwnulier que l’assassin- portât
encore un nom italien, comme plusieurs de ceux qui l’ont précédé.*
Mais npjaS sommes heureux de cous-r
taleç, qu’un tout autre esprit anime
,Jes journaux «qui -s’inspirent aux
- principes de l’Evangile. Nous avons
surtout remarqüé_^,jparmi :<®s der-.
ïiiers un prücle publié dans le Semeur vaudots.
En voici quelques Cragments
« Qu’on n’accuse pas le.caraollre
- d’uu_ peuple tout entier qu’on dit
porté cà la violence et aU(|uel on
attribue plus ipi’à d’autres un penchant à la colère et à l’eiîusiori
du- sang. C’est à bon marché trouver une explication et détourner
des q’esponsabilités (¡ui pèsent sur
un plus grand nombre. 11 n’y a
pas d’anarcbistes seulement en Italie. Ces sanguinaires .se rencontrent cliez tous les peuples et sont
le résultat i)ralique de certaines
tendances sociales exagérées et fausses de noire fm de siècle. On ne
peut pas impunément prêcher la
l'énovation prochaine, soudaine et
brutale de la société au profit des
miséreux, surtout quand ou s’eliuree
de [jousser à l’aciion par la puissance de la liaine...
«Pourtant qui est responsable?
f^a que.slion est sérieuse. Pour la
résoudre gardez-vous de jetor les
¡)ierres meurlrièi'es de vos accusations à ffui que ce soit. Qui est responsable? Seulement les anarchistes
'militants peut-être? Ou les orateurs
et les écrivains les plus exaltés et
les plus haineux ? Eux tous ensemble? Non. Nous tous tant que nous
sommes; du plus puissant au plus
humble, du plus riche au plus pauvre , du plus sceptiijue au plus
croyant: du plus mauvais ouvrier
au meilleur des patrons, ,du socialiste te plus'âfdent au bourgeois le
plu.s paisible; les uns parce qu’ils
ont ci'u'om laissé croire qu’on peut
arriver ..¡gu bonheur vrai qui, est la
dfistitié.e:’humaiué’'sans le travail pré-voyant' et ]5a(ient dans l’eiï'ort persévérant et dans l’ordre; parce que,
encore et*surtout^íils ont accusé à
outrance les heureux d'être la cause
uirique du malheur du pauvre; les
.autres dans la mesure où ils sont
restés- indifférents ' aux s.ouffi'onces,
;■ aux privations^ d’autruf; par leur iuneete %xemÎ>le d’égoïsme plus ou
moins: sàtisfait-Qui, le lâche assassin
a élê eitian!é;.ifar^:‘.'.société d’aujoÜr.d''h:tfr;i ...et' en sommes
et tous np'u9..,cori)4;iÎ)'ùi^^ faire
ce. qp’ellé- esE-j;-'. i . '
Croyants de ttoutes lés-classes, c’est
le nroment de raoiitfer de quoi vos
cœurs. ..sont fëmplis.'jyTirmez haule■ ment, dans I,à'consternation où vous
êtes,, le remède uiiiqüe et saliitaire
de l’Evangile de Jésus, et l'ailes-hí
non surtout par vos paroles, airain
3
- 30Ì
([ui relenlil. (]uarul l'ien tie cori'espond
dans la vie à ce son relenLissant
mais par l'oubli de vous-mêmes et
une dé!)ordanLe chai'ité ... »,
CORRESPONDANCE
Diirazno (Uruguay) 25 .4oât 1898
Mousimi' le Directeur,
Veuillez, je vous prie, accorder à
ces lignes une pelile place dans
voire e,sümé journal.
Deux ancien.s , condisciples de l'école de Mous. Cliarnbeaud, deux
amis inséparables viennent de mourir dans ce pays.
l.e -17 de ce mois les membres
de l’Eglise Evangélique de Durazno,
qui est composée presque exclusivement d’Italiens, ont accompagné
notre ami Charles Appia à sa dernière demeure.
Monsieur Ugon, Pasteur à Golonia
Valdense, qui était venu visiter notre
pauvre ami, a présidé la cérémonie
jiitièbre à la grande satisfaclion de
l’auditoire qui n’en tend pas souvent
de ces chaleureuses a'Jocutions qui
vont droit au cœur et y apportent
sous une forme vivante, simple, nalimelle les consolantes promesses que
l’Evangile dire à ceux qui soulîrent.
Appia laisse après lui une veuve,
(rois lits dont deux sont liommes
déjà et quatre filles.
Venu en Amérique sans ses parents, à l’âge encore .si (endre de
14 ans, avec les colons qui partirent
en 1857, il copduLsit ici une vie
laborieuse et très pénible, mais il
était enfin parvenu à une position
qui lui permettait de regarder vers
l’avenir sans trop d’inquiétude lors
qu’une maladie lente et douloureuse
l’enleva à l’aiiection de sa famille
et de .ses amis.
La plirase .suivante que j’emprunte
au Journal local a El Departamenio »
dit l’opinioti que le.s habitants du
pays avaient de lui:
« Era el fmado un ejemplo de padre
» de familia y un obrero infatigable
» de pro g reno.
« Lamentamon sinceramente esa
» perdita...»
L’ami d’Appia mourait au Salto
il y a quelques mois. Voici ce que
m’écril à ce sujet notre Consul général à Montevideo :
c< Il suo fratello Prospero Enrico
» Parise è morto nella città del
1) Salto il giorno i2 Dicembre i897.
(( / connazionali colà residenti,
» che apprezzavano i m,eriti del» l'estinto, non seppero della morte
» che alcuni giorni dopo avvenuta
» e rimasero dispiacenti di non
» avergli potuto esternare l’ultimo
» tributo di affetto ».
Parise appartenait au petit nombre de Vaudois qui prirent part, en
qualité de volontaires, à la guerre
de 1859, c’était le plus jeune de
tous, il n’avait alors que 15 ans.
Venu en Amérique en 1890, les
quelques années qu'il passa ici comptent parmi les plus tristes de sou
existence.
Puisque j’ai la plume à la main
j’en profite pour adresser une prière
à la benemerita Società di Storia
Valdese.
M. Appia, un des plus jeunes Vaudois partis en 1857, vient de mourir,
ceux d’entre les émigrants qui étaient
alors dans toute la force de l’âge
sont presque tous morts, ne serait-il
pas prudent de songer (si on ne
l'a pas fait déjà) à recueillir toutes
les informations, tous les documents
qui peuvent exister ça et là, sur
rhistoire de ce mouvement, sur
les causes qui le déterminèrent etc.
etc. afin qu’il soit possible de refaire
Thistoire documentée de cette première émigration vaudoise dans
l’Amérique du Sud, qui a été suivie
de plusieurs autres. Cette émigration
constilue un des premiers symptômes
de l’existence de la question sociale
au sein de notre petit peuple, question qui malheureusement a été trop
longtemps niée par ceux qui avaient
4
308
alors en leurs mains la somme des
affaires vaudoises, queslion qui existe
toujours et qui conlinucra d’exister
tant qu’on ne lui donnera pas une
solulion satisfaisante.
Par les temps qui courent nous
comprenons qu’il peut y avoir dos
pei'sonnes (]ui s’effraietit en entendant
nommei la question sociale, pourtant
il n’y a là rien i]ui doive elïrayer,
si ce n’est la possibilité (jue les
grands problèmes qui la constituent
ne restent éternellement en suspens.
La solution de ces problèmes ijui
nous touebent d’une manière particulière et dont je me |)crmot d’entretenir le peuple vaudois de loin
en loin depuis bientôt HO ans, appoi'terait le bien-être, la paix, le
degré possible de bonlieur pour la
partie désbérilée de notre po|)ulation;
l'ecbei'cber, poursuivre, réaliser cette
solution es tauivre de cbaiité chrétienne, partant il n’y a là rien do
commun avec d’aulres solations pi'oposées et î]uo nous désapj)rouvons
tous pareeque loin (le soulager le
mal ou de l’enrayer elles l’aggravent..
Agréez Monsieur les salutations
em|(Cessées de
voire dévoué
Jules Pawse.
flübi, 19 Siîptembi’e 1898.
Cher Monsieur,
Voudi'icz-vous, [>our ma décharge
et pour celle de l’ancien Jean Honjour de Colonin, pidilier dans le prochain N.o de l’Ecbo la liste ci-aïuès
des Ihibiarels de l’Uruguay, (}ui ont
bien voulu contribuer aux bais d’inslallation d’une horloge sur le vieux
clocher de Bobi, convenablement restauré ?
Votre affect. B, Gardiol, past.
Colonia Valdense:
MM. Paul Bonjour feu P I, pesos 1
— AI|(b. Mondon 0,50 — Paul Arlus 0,50 — D.l Baridon 1 — P. (laflarel 0,50 — J. P, Geymonat leu ü.d '
I, 50 — J. P. Geymonat l'en 1\ 0,50
— J. Geymonat feu P, 0,50 — ,los,
Ncgrin feu P.l 1 — D.l Grand 0,50
— J. I). Bonjour de J. D. 1,.50 —
El. Bonjour 0,50 —■ D.l et B. Geymonat 1 —- Ven. Père (loyirionat 4 —
J. B. Bonjour de J. J). 2 — J, J.
Bonjour de J. D, 2 D.d Berton
0,50 — V.ve Jud. Geymonat 0,50 —
El. Negrin (Sarcena) 1 — Et. Bon
jonr feu P.l 1
Paul 2.
J. Bonjour fou
Colonia Cosmopolila :
MM. ,1. D.d Ncgrin 1 — Paul Geymonat leu Jos. 1 — Paul Pontíít \
Paul Negrin fen .I.n i — Paul Geymonat íeu J.n 1 — Jos. Bertinat’l
— Esa'ie Pontet 1 — Jos. Goiuud, 1
— Paid Baridon 0,50 — J.n Navache 1 — J. P, Lausarid: 1 — El.
llostag-nol 1 — J.n Negrin 1 — Et.
Grand 1 — D.d DuvaÍ ü,.50 — P.
(.ia'írus 0,20 — líl. Negrin 0,20 —
J.n Negrin 1.
’Potal peso.s 38,00
Süit en franes 208,50.
Avec l’agio 223,50.
LES VAUDOIS
À L’EXPOSITION DE TURIN
l/exposition vaurioise n’ayant pas
pu s’effectuer, comme l’auraient désiré un bon nombre d’amis au cœur
larges et généreux, tions aurions
grandement tort de jiasser sous silence tes noms de ceux epii ont
montré par leur énergie "et lent'
courage que nous n'a lirions rien a
perdre en nous me.suraut avec nos
compatriotes.
Tous ceux (jui sont enirés à l’exposition par l'avenuti du. Valenliu
en visitant le premier pavillon à
gauche ont pu admirei' dan.s la .section DidaUica le Iravail (thénoménal
accompli par l’éculo prore.s.sionueib'
de M. Anaoleto fjejiri ib^> Gênes. MLepri n’est pas un Vaudois par
naissance, mais il l’e.st de cœa'’
5
309
et par ndoplion, aussi ti’a t-il pas
(U’aitil (l’impiiriK'r en car'aclères r,uhilanx (.< Seuola ptoft’ftKiorinle Valdcüi! )) (ii Genova. On est siii piis de
Iroiiver une si piande riehesse et
une si "tande vaidélé dans ces dessins (ails pai’ les élèvi's snus la
diiTction do noire frère. C’est une
section (pii lionoi'o notre- nom et
nous n’avons pa.s été étonné d’apprendre que, tout comme il avait
ete récompensé lors (ie l’oxyaositton
(lolmrdiienne à Gênes, M, [.ejii i l’a été
d’une manière llalteuse à'l'iirin. Ce
n’est (uie juslc et nous nous réiouissons avec lui pour ce brillant résuUat.
Nous avons été heureux aussi de
rencontrer sur noire ¡larcours le
pavillon l)il)li(|ue, (|ui est là grâce à
l’énergie 'l’un hbn liombi'c de Vau(lois et de (jucbpies antres amis de
I (ïîuvre do Dieu, Nous c<)mprenous
(jue cela ne plaise pas à ceux ipii
ont les yeux trop lendrcs pour braver les rayons du soleil, mais tous
ceux (pii aiment la lumière se rétoiiissent de savoir que même là,
dans le tourbillon du monde, la
parole de Dieu üccu[)(! dignement
sa place,
_ Nous ne vouions |>as oublier l'élégant pavillon Talmon (pii IVaïqie
les regards même de ceux ipii ne
veulent pas voir,
Nous avons remarqué avec plaisir
d’autres noms, ceux de nos anus
Viupon Roslan-Robeit. Il y a là un
échanlilloti de grapbile (pij fait honneur aux collines de St, Germain
et de Prariiol et à ceux (|ui ont su
))ar leur éiuirgie aller anueber dans
les entrailles de la terre quebiues
sources de (’onCort et de bien-être
pour nos populations.
Nous avons vu un géant de nos
montagnes gisant silencieux sur les
fiords du l’(à, c’(*st un énorme ebéno
appartenant à l’énergiipie assesseur
de St. .Jean, IVf, Reuecb, (|ui possède
une scierie bben uccu|iée.
Enlin pour ceux (pii désirent
quelques rafraîchissements après une
longue course à travel's loulcs ces
immenses galeries, ((u’ils s’ai'rêtent
(levant les bouleilb^s jiicn éliipietéi^s
('t remplies do menthe, de lîaralbier
et de je ne sais quels aulres nards
parlunies, lotit cola bitm arrangé et
a[)part(maul à la maison Kils de
.Iules Coucourde, du Domaret,
lloi's de rcxposilioit, the last but
not Ibe leasl, se trouve l’auivre infatigable de nnli'c mis.sionnaire boruiraire, M. Weilzccker. il prêche
l’évangile par son ex[)osiüon (1(^8.
trophées des missions et si elle ne
peut pas se com|iarer à celle des
catboli'pies, elle n’en est yiaa moins
un lémoin éloquenl.
De nom vaudois est lionoré et
cela nous su Kit.
G, A. TuON
CH^NIQU!i: VALIDOISE
DRA RUSTIN. — Eu réponse à la
plainte mentionnée dans notre avantdernier numéro M. le pasLenr Gay
nous écrit que, si notre corresyion’dante s’était adressée directement
au pasteur de Pranislin, « il lui aurait expli(jué que ce qui est arrivé
est arrivé à la suite d’un malentendu
regrettable et non par mauvaise volonté de sa part, il aurait aussi pu
lui rajqieler que pendant la semaine
du synode ce môme paslour a ipiitlé
plus (i’une fois l’assemlilée yioiir veiiiidans sa paroisse soit jiour y piésider
un cnsevelissemenl, soit pour liénir
le maiiage d’époux qui auraionl pu
choisir une anire semaine (¡un
celle du synode [tour se marier, ,1e
suis iiersuadé, ajoute-1 il, (|u’a[irès
ces explications votre coi'iespoiidanle
n’aurait plu,s insisté pour faire d’une
chose de si peu d’importance un
sujel de piddicilé ».
ÉVANGÉLISATION
rioreuce.
longée de M.
- Malgié l’absence pm
i.uzzi cl de deux da-
6
310 _
mes, membres actifs du Comilé, le
« DispensarioMedico» de BorgoSlella
a poursuivi sa marche progressive,
pendaul l’exercice i807 08. Î.es consullalions se sont élevées au cliilîre
de 6597, soit 765 do plus que l’amiée
lirecédente, et cela quoiiju’une œuvre sœur (?) ait ouvert un local
dans ce même but aux portes de
celui qui est en usage depuis 7 ans.
Outre les traités qui sont distribués
à cbacuii des patients, il a été vendu
7t8 perlions de la Bible, i.e culte
a toujours été fait au commencement des consultations, et la reconnaissance des malades fournit de
précieuses occasions de les visitera
domicile. Ils pi'ovenaient soit de Florence, soit de 58 villes ou villages
de la province. °
Le bilan a été de 3460 fr. La
saison, allant du 45 novembre au
28 avi'il, aurait élé prolongée si les
fonds avaient suffi.
11 reste en caisse fr, ,31,81.
Be Comilé d’Evangélisation a réparti comme suit, enire ses membres,
la direction de l’œuvre dans les différents districts: Piémont - Ligurie,
M. J. l^ns, pasteur à Gênes; Lombardo-Vénélie et Emilie, M, B. Revel,
à Venise; To.scane et Sardaigne, M.'
C. A. Tron, à Floience; Marches,
Rome, Naples eic., M. Quatlrini, à
Livourne; Sicile, M, A, Muston, à
Palerme.
Les mutations de pasteurs ne seront décidées qu’aprés i’éleclion du
nouveau pasteur de S. Germain.
Nouvelles Religieuses
Hautes-Alpôs. — Grâce surtout
à des amis de Nîmes, Lyon et Paris,
M. Etienne Banne, de Prarustiti’
pasteur à Guillesire, a pu doter
d im magnifique et excellent harmonium la salle de culte et de lecture
de Briançon.
Nous saisissons cette occasion [lour
indiquer ce lieu de culte aux Vaudois de passage à Briançon, Ils le
trouveront <à S. Galherine, au lias
de Briançon.
Suisse. — M. le professeur Frédéric
Güdel,quie.stâ_géile86an«, va publier
le .second fascicule du tome II de
son Introduction au Nouveau Testament. Ce lascicule est consacré à
l’évangile selon saint' Matthieu. Le
Christianisme nous dit que l’éminent
Uiéologien de Neuchâtel, pour préparer ce fascicule et les suivants,
a lu, l’hiver dernier, tous les travaux scienlifii|ues récemment pai'us,
sur Rs questions qu’il éludie. Sa
sanlé, qui, vu son grand âge, exige
des précautions, s’est beaucoup raffermie, et il y a lieu d'espérer qu’il
po^urra poursuivre, pour le bien de
l’Eglise,^ so.s savants travaux.
— Dés la rentrée des' Facultés,
qnati’e anciens prêtres arriveront à
Neuiliâtel, bientôt suivis de trois
autres, pour suivre les cours, les
un.s à la Facullé (ie théologie indépendante. les autres à l’Académie
nationale.
Angleterre. — L’église protestante
française de Londres, dite d’Edouard
VJ, possède dé.sormais poui' ses écoles une nouvelle maismi pouvant
recevoir plus de 2Ü0 élèves. Elle
comprend 3 classes : garçons, filles,
petits enfants. Y seront admis par
ordre de préséance : lo) les eiifauts
de l’église même; 2“) ceux dont
père ou mère sont Français et de
langue française; 3o) ceux des églises protestantes où te service est
fait en français (les Vaudoi.s des
Vallées sont donc com[)ris dans celte
dernière catégorie),
Etats-Unis. - Le Rév. J. W.
Cbadwtcb prêchait naguère dans la
2® église unilaire de Brooklyn quand
la voix lui fit défaut tout à coup.
Cet incident semblait devoir tronquer le culte; mais la femme dti
pasteur monla à la tribune, acheva
le sermon interrom[)u et dirigea le
service jusqu’à la fin.
7
311
Petites nouvelles.
M. le proFessour Emile Vinçon, de
S. Germain, ci-devanl, à Messine,
vieiil d’être nommé prolé'^seur de
Irançais dans les insliluts d’instriu;lion secondaire de Chieri.
BIBLIOGRAPHIE
Feudinando Gabotïo. lloghi e
vdidotte. Pinerolo, Tip, Sociale '1898.
03 p. 8”. Sons ce litre, le patient et
studieux historien du Moyen Age
en Piémont (ait une rapide es<piisse
des dissidences religieuses dans les
Etats de la maison de Savoie avant
la UéCormalion. Les Vaudois y ont
naturellement une large part. Nous
ne saurions admettre, sur les simples
indices (|u’avance TA., son opinion
sur l’origine du nom de Vaudois antérieure à Valdo Mais nous ne pou vous que remercier l’A, de celte
étude poui’ la sérénité de ses juge»lents et pour les documents inédits
qu’il nous fait connaître.
I>e volume se dot par la publication de 7 documents, dont les deux
premiers se rapportent aux Vallées
Ce sont : I Gom|)osizioni per valdesia
a Pei'osa 1297-98. - II. Gomposizioni
0 suirpJizi in Val Pragelato nel<1345,
tirédesarchivescommunales du Méon.
Get ouvrage qui, dans un petit volume, contieirt une riche minière de
données historique.s et hibliograpfiiques, se vend un franc.
— Le/ie/îiiye, d’Amsterdam, rlu 16
septembre publie un article bienveillant de M. le irasteur Lächeret
sur les Vallées, qu’il a visitées en
pardie en août dernier'. Il rapporte
encore la tradition qui attribue à
Gromwell la construction du rempart
de Bobi. Et cependant (juelle belle
occasion jrour son guide de faire
connaître à un- Hollandais (¡ne c’est
a la Hollande que iJobi doit cette
consli'uction massive qui l’a mis à j
1 abri des fréquentes inondations du
Péiis, du Gruel et du Goumbal de
Guerra réunis. Nos archives sont
riches et précises à cet égard.
— U Almanach de l'Ami de la
pour 1899 vient de paiaîli'e
avec une gi'avure, ti'és belle, de la
scène où Mai'ie et Joseph retrouvent
l’enfant Jé.sns dans le Temple, au
milieu des doctcui's. Joseph est à
l’aiTière-plan et la ligure de Marie,
(pri s’avance vei's l’enfant avec une
exfrrossion pleine d’amour maternel,
est très bien réussie. Get almanacli
flarr(|ué de qireli.pres articles fort à
propos, oi'iie très bien la paroi d’une
chambre.
ETAT CIVIL VAUDOIS
, Nous avioms [>ensé inlére-sseï' nos
j lecteurs en leur faisant connaître
I les naissances, mariages et décé.s
de nuire pu|ui!aiion, et nous avions
commencé ¡rai' les Vaudois de Marseille, et ceux de la 'four et S.t
Jean.
Or, d’un côté on nous a écrit
|>oui' nous demander d’étendre ces
(loJmées à toutes les Vallées; de
l’autre, il y a des pei'sonnes qui
trouvent (|ue ce n’est pas le ca.s
d'en parler du tout.
Nous laissons à nos lecteurs de
décider entre deux avis aussi opposés et nous nous tiendrons à ce que
le plus grand nombre d’entre eux
nous auront fait connaître. Geux
qui ont quelque chose à nous dire
à ce sujet, sont donc priés de le faire
au plus tôt.
INFORMATIONS.
La ligue de Uiléphones de Turin à Novare vient d’être ouverte au service puIjüc.
— À partir du 31 c. et pour tout 1899
le^ droits d’entrée i\ la République Argentine sont doublés pour les objets qui
payaient le 5 0|0 ou au dessous, et accrus du lü 0(0 pour ceux qui payaient
plus du 5 (i[0.
8
- 3Î2
La junte provinciale a approuvé une
vente tle plantes et rinstitiuion d’un facteur postal au Villar ; racqiiisitlon de la
maison Martiuat et la vente de propriétés
coiuimumles à Roi'a ; l’aoülitlou d’iivpotliO(iue do l’ox-caissier do la eongi’é.mtion
de charité de Bubiane .
— Les exameiis de licence à l’école normale do Pignerol commenceront le 1 octobre; ceux d’admission, de promotion et
do concours a deux bourses d'études le 8.
~ _9xamens de promotion et do li• cenco U l’institut technique cmnmencei'üiit
le 8, ceux d’admission le 14.
-- Les examens de promotion à l’école
tüehni(]ue, commenceront le 3, ceux de licence le (i, ceux d’admission le 8.
^ Les examens à l’école complémentaire
leminino commencei’ont le 7, et les cours
s'ouvriront le 17.
— Les examens des écolo.s élémentaires
commonceront le 7, et les leçons le 17.
I
Heviu^ Poütiqiic
On dii'ait (pie l’affaire Dreyfus a fait
(piehpie in'()grè.j pendant la seniaine qui
vient de s’éconloi', (piotquo nous soyons
bien loin encore de la solution délinitive.
La Commission consultative permanontc
du ministère de la Justice, interpellée touchant ropportunilé de réviser le procès
Dreyfus, ,s’est partagée . en deux parties
(îgales ; 3 pour la révl.sioii, 3 contre. L’avis
était donc défavorable à la révision, mais
le ministère demeurait libre do ne pas en
tenir compte. C’est ce qu’il a fait. Malgré
es tergiversations «le quelques ministres,
les dcmoustratioiis hostiles et les abjurgaUüiis de la presse aiiti-Dreyfusiste, le
Cabinet a décidé de transmettre le dossier
a la Cour de Cassation, qui doit l’examiner
a nouveau et décider s’il y a lieu de réviser ou non. Dans le premier cas raccusé
sera renvoyé à un nouveau tribunal de
guerre qui lui refera son procès. Voyez
quelle procédure compliquée et si les ami,s
do Dreyfus ont lieu d’être entin rassurés!
_ L Angleterre vient de subir un grave
echec dans sa politique de riî.xtrôme-Orient.
Le jeiiim empereur de la Chine a abdiqué
et l’iiriporatrice douairière, sa tante, a repris la direction des affaire.s de rempire
avec la collaboration elïicace du fameux
Li-Hung-Chang qui a été aussitôt réintégré
dams ses fonctioms île ministre, thi ignore
les causes de cette révolution de palais;
mais CO qu’on no sait que trop c’ost que
1 inlinenee britanniqno en Orient a reçu
un rude coup et quelle va être .stibsliLuée
par rmlluenco rus.so, l'iin]iératricü doiiail'iere et Li-IIung-Chang if ayant jamais
dissimulé leurs sympathies pour les Russes,
ni leur avei-sion pour les Anglais.
Des Aiig!ai.s ont remporté une nouvelle
bi'illiintü victüir'o sur les Derviclies le 25
courant, à la suite de laquelle iis ont occupe la province du Chedaref au S. O do
Cassala, le long de l’Athara. Les AiigloI‘'ri}'Ptiens ont eu 37 morts ot les ennemis
Le Gouvernement italien a répondu oflicielleinent au message riis.se cüncernant
le dosarmeraent, et i! déclare que l’italio
prendra part a la conférence proposée par
le Czar et qu’elle contribuera de toutes
ses lorces à l’heureuse issue do la noble
initiative.
La question Italo-Colombieiine qu’on avait
(irue resoute^grâce k l’attitude énergique
de 1 amiral Candiani, a menacé de se coinpliquer et d amener la rupture délinitive
entre les deux pays. Inutile d'entrer dans
les detaUs qui ne disent au fond qu’une
chose; c est que la Colombie esc encore
sous la mauvaise impression de l’affaire
Lerruti et qu elle essaye de nous eherclier
noise pour se venger de son échec. Mais
Italie saura se .faire respecter sans faire
beaucoup de bruit et rappellera à l’ordre
la petite republique dépitée.
PENSÉE
Im loi ii’esl pus un esclavage, elle
esL une obéis.suiice, c’e.sL-à ilire une
sonmissioir lilire à une aulüi'iié ién'Iirae. E. Naville.
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ib. — M.ino J. Long, la Tour, p, 18UD.
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