1
i ■
avec la Poste
ifiÎrÎ '*’®l>onnemeiit par an
“ un ex. à la mûrae
illainlî®®®®’ u'iueun Fr. B
B»?^Snfi,Amriclie-rionsi'ie,
Ebb^"®’ Brésil,Danemark,
Huüuude, Suède,
»n par »t>Oit?iemertt
y ‘“i selon 'i'Ateor^l île.
. . . Fr. 3
.lu h, a’aliflnne
ëllB,'*i'®“U d’Adinini.stration ;
l’iiîh O ' Pasteurs ; et à
''^^ÈJesson à Torre Pellioe^______
Année XXXY. K 18.
L’abonnement se paye d'avance.
Annonces: 20 centimes par espace
de ligne .pour 1 fois — 15 centimes de 2 à 5 fois et tO centimes pour 6 fois et au dessus.
S’adresser pour la Rédaction à M.
N. Tourn, prof., Torre l’eldce et
pour l'Adnnni.'^ti’atjün à M. Jean
dalla, prof., Torre TelUce.
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux dü commencement de l’année.
L’BOHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi,
'd'iuurei'. léinoiiia. Aot. 1,3. Suivant, la vérité avec la okavité. IV, IB. Qua ton règne Vienne. Matt. VI 10.
Sommaire ;
de la semaine — L’éducation de la
personnalité — Conférence du Groupe Piémont des IJ. Ch. de .1. P. — Chronique—
“onvelles et. faits divers — Iiifonuatious
Souscriptions — Annonces.
Echos de la semaine
. ^ous avons parlé, il y a quinze
^ r'®. de l’ouverture de l’Exposition
iverseiie et des discours prononcés
u.j'^ette circonstance par le ministre
t'Herand et par le Président de la
publique.
^^^^Igrô la largeur et l’élévation d’ique l’on pouvait admirer dans ces
on y regrettait, comme en
“^eral dans toute la cérémonie, l’ab(le toute inspiration religieuse,
jj 6rtes, dit avec raison le Témoignage,
peut y avoir, il y a parfois chez
j^^'htres peuples une exagération dans
jj. ^ens opposé. On y parle trop de
4»^!^ oa le fait intervenir dans des
de très particulières; on se .sert
djui plutôt qu’on ne le sert. Miiis
e,bus
«Outre
ne
doivent pas prévaloir
l’usage légitime et, .si jamais
® %rane à la louange du Tout-Puîsfut de saison, c’est bien en faee
de cette accumulation de toutes les
merveilles conçues et exécutées par
le génie de l’homme ».
Les protestants de Paris ont voulu,
pour leur compte, combler cette lacune
en tenant, le dimanche 22, une grande
réunion dams l’église do l’Oratoire. La
cérémonie, pésidée par M. Appia, a
été imposante. La grande église, ornée
de drapeaux était absolument remplie
par une foule recueillie. Une cantate
composée pour la circonstance par M.
Iliiguenin, sur des paroles de M. le
pasteur Eiscli, a été exécutée par le
chœur de l’Oratoire, soutenu par un
double quatuor et accompagné par
l’orchestre. « Les trois orateurs, MM.
Appia, Roger Hollard et Soulier, dit
le journal cité plus haut, ont su trouver
la note juste et leur parole a été
écoutée dans le silence le plus religieux.
« Rarement notrc oollogne M. Appi.a
n’ a été mieux inspiré. Il a ^développé
la pensée que ce jour de fête solennelle devait être un jour d’adoration,
d’humiliation et d’intercession, et il
r a fait avec des accents élevés et
poétiques digues do cette fête et dignes de son sujet. M. Hollard a parlé
do la fraternité, hélas ! si pou réelle
encore dans notre pays divisé et dans
l’Europe plus divisée encore, M, Rou
W
O
Q
W
<T>
P
en
O
►n
O
O
O
W
H
2
— 1S8
lier a au trouver de mâles et sérieux
accents en parlant de ceux (pii vieiiiKitit avant tout pour voir et (pii risquent de voir dos choses dont l’impression ne sera ni boniie ni siil itiiii’G :
et do ceux <]ui viennent pour être vus,
ces pauvres étrangers venus de tous
les coins do la terre pour défrayer
pendant quelques mois la enriosité
des foules et qui ont bien droit à une
sympathique, prco(!enpation. Puis, à
son tour, il a admiré, il a groupé
toutes les manifestations de hi. pensée,
do r industrie, de l’art de riiommo, en
les ramonant à la source dont, tontes
elles découlent : la puissance et la
bonté do Dieu».
L’éducation de la personnalité,
ai-je dit, doit (;oinmencel' par l’éducation de la conscience. Par cpicls
moyens celle-ci doit-elle se faire ?
Vous ne vous attendez pas à ce que
je vous expose à ce sujet (quelque
système nouveau et ingénieux. Les
moyen.s que je connais sont sim[des
et à la portée de tout le monde —
ce qui ne veut pas dire que cette
éducation soit facile, ni surtout, qu’elle
se fasse d’elle-même et sans que
nous y prenions peine.
C’est surtout une éducation Indirede.
Ce qu’il faut avant tout, c’eîst de
créer un milieu favorable à la formation de la conscience. C’ est ici
surtout cjue l’on peut dire que l’exemple vaut mieux que le précepte.
Je crois même que l’exemple sans
le précepte, pourrait dans bien des
cas, conduire au résultat désiré, tandis
que je n’attendrais rien de bon d’une
éducation où le précepte ne serait
pas accompagné de l’exemple. Cela
paraît une banalité. C’est pourtant
CO qui i-end extrêmement difficile,
cette éducation, car rien n’est plu.s
difficile que do donner en tout 1’ exemple d’une parfaite bonne conscience.
C’est une terrible chose que l’éd-'^'
cation. Elle nous obligée à nous
mander à chaque instant si
sommes bien digues d’élever
enfants et si nous ne dev'ons P^,
commencer par refaire nous-mêiité’p
et dès le comnieucernent, notre
éducation. Nous voudrions voir ,
enfants accomplir exactement t®’*’
les petits devoirs que nous leur
posons, et le faire avec tout le so®
dont ils sont capables. Ilclas !
rentrons en nous-mêmes, et
sentons cpi’ à chaque, instant
distinguons entre devoir et devoii'
nous accomplissons tant bien
mal celui-ci, et nous négligeons ceW’,
là ; nous mettons un certain soin
quelques-uns et nous nous acquittoj'hl
des autres d’une manière distra''^®
et sans application. Les enfants
tent CCS inconséquences ; ils prennB^les memes habitudes, et nous
beau leur prêcher la fidélité
les grandes et les petites chossL;
iis ne veulent pas comprendre qu ' •
doivent faire ce que nous disofl®'
et non ce que nous faisons.
Ne nous en plaignons pas; c®
c.st salutaire. Nos enfants devient!®^
ainsi, indirectement et sans le sa'’'®*
no.s propres éducateurs, en nous
pelant sans cesse que nous devoiy
leur être en exemple eu toutes chos^^
Que si, pour n’être pas trop icm
gnes de notre mission à leur
nous sommes obligés d’exercer
nou.s-même une constante surve^
lance; s’il noirs arrivera souvent®
prolonger notre travail pour
bÎeP
achever une tâche, d’abréger
sommeil pour accomplir à ten3P„
un i¡eUt deoair que nous serions ,
tetrtes de laisser de côté; si
cote ; SI
sommes conduits à nous mettre
garde contre une mauvaise habit®®;
à laquelle nous n’ attachions
d’importance, mais que nous
voudrions pa.s voir prendre par
enfants ; si le désir de leur être
e®
exemple nous rend plus exacts,
.scrupuleux, j)1us fidèles, plus
scioncieux (;n un mot, bénissons ®
■Í
3
^ëents i
®<lucai
'cation {celle-ci doit durer autant
ter 8''''-''‘ions-iiou.'5 de nous
^cher dans notre œuvre.
est
Cere
«Oug
eu
niê,
i "os
S-IÌOUS pas exercer sur nous^cs, si nous voulons donner à
: . ® enfants l’exemple d’une parfaite
'»icérité!
le voyez, c’est en nous-meli, f d’abord que nous devon.s faire
‘^dne - ^
de
'■cation de la conscience morale
Un enfants. Cela ne doit pas
* * décourager , au contraire ; sen
: [g ■■ que nous avons en nons-mênie.s
J moyen le plus efficace d’éduca^ nous nous mettron.s à l’ieuvre
Cel ^ plu’’ de confiance. Mais
doit nous faire sentir double'It notre responsabilité.
Mai
fg ■^'■•mteinant, quelques moyens di6^^ ■due je ne fais qu’ indiquer. Il
boii d'assigner de bonne heure
inconscients de notre projire
î
'C plus ,grand ennemi de la con
i ç, -ce, c’est le manque de sincérité.
®st en nous qu’ il faut le combattre
ava-■ *
j,^^nt tout. Ce n’e.st pa.s une lutte
. ne, car il prend les aspects les
divers. On n’est pas plus sin
Cn dissimulant ses sentiments
Une fausse expression du visage
J, en simulant de.s sentiments que
n’a pas, qu’en cachant sa pensée
t paroles men.songères. Quand
vrai, on l’est tout à-fait : la
[■ inlerprète fidèle de la
I n.see, et le visage est le miroir du
üe Q'-dconque a un peu l’habitude
]^. ® examiner soi-même, sait comij^’i^nous sommes loin de cet idéal
Vérité et de sincérité, meme quand
faisons quelques efforts pour
J 3-pprocher. Quelle surveillance ne
■ ------------~---------- -- --
^er quelques devoirs et d’éxi
jg qu’ils les remplissent exactement.
'’ondrais même qu’ il y eût quellïie^ Ouvrage qui fût laissé entière U leur responsabilité et qu’ils,
jg^^^ut faire régrilièrement tous les
®uns qu’on eût à le leur rappeler;
t(j s'assurât seulement que ce fût
Jours bien, fait. De même, il est
IgjC qu’il y ait des choses qu’il ne
Soit pas permis de faire, qu’ils
soient sous les yeux de leurs parents
ou ni.m. Je ne parle naturellement
pas ici de cc qui est mauvai.s en soi
et qui doit être défendu à tous, toujours et partout. Je parle de choses
bonnes en elles-mêmes mais que,
pour des raisons particulières, on croit
devoir défendre à un enfant ; défcn.se
d’autant plus difficile à observer, que
la tentation vient souvent de personnes très respectables et animées
des meilleures intentions du monde.
On se ligure, par exmple, ce que
l’obéissiuice coûte à un enfant, quand
une bonne et aima.ble personne veut
à tf.mt prix lui faire accepter des
sucreries ou autres friandises qu’ on
lui a défendu de recevoir d’autrivs
que de ses parents. Ol)tonir que l’enfant observe fidèlement sa consigme et
résiste sans effort.s (ou avec efforts)
meme aux offres les plus pressantes
« parce qu’on ne le lui permet ])as »,
c'est faire beaucoup pour la formation
de sa conscience.
J’ai dit que l’ennemi le plus à craindre était le manque de sincérité. C’est
donc à réducatii,>n do la sincérité
que doivent tendre nos plus grands
efforts. C’est pour bien des enfants,
l’éducation la plus difficile, car il n’y
a rien do plus héréditaire que la
disposition au mensonge. Mais c’est
aussi la plus im])ortante, celle d’où
dépend la réussite de toute l’cBuvre
éducatrice. Aussi devons-nous lui
consacrer nos soins Ic-s ])lus assidus.
Sur ce point, plu.s encore que sur
les autres, c’ est surtout par F exemple
que l’éducation doit .se faire. On
ne saurait trop insister là-de.ssus.
Mais il y a quelque cho.so qui n’est
pas moins nuisible que le mauvais
exemple: c’est la méfiance, J1 n’y a
pas de plus mauvais éducateur que
celui-là. Aussi long-temps que vous
n'avez pas une raison bien fondée
pour ne pas croire à la parole d’im
enfant, témoigncz-lul une entière
confiance et faites comme si vous
no pouviez pas même supposer cpi’il
pût avoir l’idée de vous tromp(m.
La confiance appelle la confiai',ce,
4
14(1
et je ne crois pas qu’il y ait de
meilleur moyen d’obtenir qu’ un enfant soit toujours vrai que de montrer
en toute occasion que l’on croit à
sa sincérité. En tout cas, je connais
un moyen sûr de le conduire à la
dissimulation et au mensonge ; c’ est
de se montrer toujours méfiant et
soupçonneux, à son égard. Meme
quand vous auriez des raisons pour
croire qu’il ne vous dit pas exactement
la vérité, soyez lent à lui montrer
que vous doutez de lui. L’ éducation
de la sincérité est une œuvre si délicate qu’il faut parfois un tact infini
pour ne pas la compromettre. Il vaut
mieux croire que 1’ enfant so trompe,
qu’ il ne se souvient pas bien, faire
appel à sa mémoire et le ramener
doucement sur la voie de la vérité,
que de se montrer tout-à-coup méfiant et soupçonneux. Une victoire
remportée ainsi par la confiance, à
un moment où la sincérité, sans être
encore perdue, commençait à courir
un sérieux danger, est souvent décisive. L’enfant est gagné. Il sent
qu’ il allait se rendre indigne de la
confiance qu’ on a continué à lui
témoigner. Ce sentiment est plus
efficace pour le faire rentrer en luimême que celui qu’ il éprouverait
s’il se sentait tout-à-coup devenu
un objet de méfiance. Le moment
viendra bientôt de le rendre attentif
au danger auquel il a été exposé,
ce que vous ferez avec tout le tact
dont vous êtes capable, afin que la
victoire non seulement ne soit pas
compromise, mais devienne, si possible, définitive. Et si même il y avait
rechute, vous ne vous découragerez
pas et ne vous hâterez pas de changer
de .système : vous n’ agirez pas avec
r enfant comme si vous aviez perdu
tout-à-fait votre confiance en lui ;
vous lui montrerez que vous le croyez
encore capable de s’en rendre de
nouveau entièrement digne.
Vous trouverez peut-être que ce
sont là des banalités, des puérilités
même et qu’ il ne valait pas la peine
de soulever de si grosses questions
pour conclure par des conseils
peu nouveaux. — Nouveaux, ili» ,.
le sont pas, j’ en conviens, Sotit'^
moins bons pour cela ? Sont-il®|
surtout, mieux mis en pratiq^® •(
N’ est-ce pas justement le systei®
de la méfiance qui semble donU^®
du haut en bas dans toutes les aP'
ministrations qui régissent nos b®®
reux pays latins — et le nôtre
particulier ? N’ est-ce pas la méüàVf
qui a conduit notre pays à ce
tèine de bureaucratie pédante et
ticuleuse qui, au lieu d’être un rouage
propre à « faire aller la rnachio®^
ne sert, dans la plupart des
qu’à «mettre des bâtons dans
roues » ? On suppose d’avance ,
chacun fera toujours tout son po.ssib*
surtofl
pour tromper les autres, et
que tous tromperont le gouverneine'
à qui mieux mieux, et tout le systè>^ :
semble fondé sur ce principe. — ^ '
cela arrive ainsi, il ne peut cautrement. Et c’ est par ce systet®
de méfiance qu’on croit faire l’édU';
cation d’un peuplé devenu
Mais laissons ce sujet trop triste ®
revenons à nous.
C’ est si peu banal, que je consio®'
ce manque de confiance, ou tout ®
moins, de témoignages de confia^®®'
comme la principale cause de
mauvaise réussite de l’éducation d®**
beaucoup de cas. i
Combien d’enfants, sans avoir.plç
cisément de mauvaises inclinatio®:
naturelles, ont fini par mal toutO®^
piirce qu’ ils ont été 1’ objet d’
méfiance non justifiée. Découragi®’
d’être soupçonnes ou de n’ être
crus, ils ont commencé par se r®*|
fermer en eux-mêmes ; de là à
dissimulation et au mensonge,
pas n’ est pas grand et il a suffi
quelque mauvais exemple pour
leur fiüre franchir. Ils auraient P
•oi®i
etre ramenés sur la bonne
mais il aurait fallu employer d’auu^|
moyens que ceux qui les y aval'
peu à peu conduits. L’expéri®*^,:
par contre, nous fournii'ait de
breux exemples d’enfants qui
À
5
141 ■—
préservés du mensonge ou rameà la sincérité quand ils com “^ençaient à s’en écarter, parce qu’on
a su igg o-ag-ner et les retenir par
confiance.
Je ne saurais trop attirer 1’ attendes parents, des instituteurs,
^6 tous ceux qui s’ occupent d’édu-^
Cation, sur ce principe. C’ est, je
celui qui est à la base de
éducation chez les peuples de race
-saxonne. Je voudrais qu’il le
, si ce n’ est dans notre grande
Patrie, nous sommes, hélas ! bien
cin de ce but, au moins dans les
,^ttiilles, les écoles et les institutions
d® nos Vallées. Que nos efforts ten^®*it cà créer un ambiant de sincérité
de confiance qui soit contagieu.x.
suivre).
Valdèsius.
Conférence du Groupe Piémont
des U. Ch. de J. F.
. C’est la paroisse de Bobi qui, très
^huablement, offre cette année, l’hos^lalité à la Conférence des U. Ch.
d® jeunes filles.
' La journée du 26 Avril s’annonce
^^gnifique ; le soleil se lève rayondans un ciel très pur, et l’air
fais des montagnes passant sur les
^l'bres tout chargés de fleurs, en dólche des effluves odorantes qu’ il
^’cpa.nd au loin.
"^ers 9 heures on voit arriver des
de jeunes filles à pied, tandis
3^'® plusieurs voitures amènent les
.^tiionistos des paroisses éloignées.
®utes reçoivent de la part de MaGardiol, l'accueii le plus cordial,
® plus affectueux.
■Cn se sent vite à l’aise, les amies
retrouvent, de noiivelle.s connais^’^ces se forment, et c’ est de bon
que l’on accepte le déjeûner
uert de même et servi par les memde l’Union locale, dans une jolie
®-Ue ornée de verdure et de fleurs,
les parois de laquelle se déta-.
client les raottos de nos Unions et
CO verset de Ch. Monod :
Devant Dieu s’ humilier.
Pour sou prochain se donner,
Et, sans se plaindre de rien,
Faire simplement le bien, etc.
A 10 heures environ nous nous
trouvons réunies dans la grande école;
la Conférence commence par le premier verset du Cantique 129. Après
la prière cV invocation, M.mc Schalck,
la Présidente de la Fédération, dit
quelques mots sur la joie de Marie
Madeleine au sépulcre quand elle
reconnut Jésus. Puisse cette joie être
la nôtre aujourd’ hu', puissions-nous
voir nous aussi notre Miiître, et entendre sa voix! Jésus passe aujourd’hui dans les rangs. Il a un mot
pour chacune de nous.
Madame S. présente ensuite Miss
Reynols, secrétaire du Comité international, qui revient des Indes,
et a visité avant d’arriver parmi
nous, nos Unions d’Italie, dont elle
apporte les salutations.
Madame W. Meille, après avoir
lu les versets 12 à 27 du chap. 12
de la I''« Kp. aux Corinthiens, rappelle qu’ il est nécessaire, pour l’édification du corps de Christ, que
chacun dos membres remplisse bien
la tâche qui lui est confiée.
Madame Malan-Lan taret apporte
comme un message de Dieu le texte
du jour des Frères moraves: Nous
irons avec vous, car nous avons appris que r Eternel est avec vous.
Zacharie 8, 23.
Madame Gardiol donne la bienvenue à toutes les représentantes des
différentes Unions,
Après un quart d'heure de prières,
vient l’appel, puis les P. ou les S.
donnent quelques détails sur la marche de 1’ U. dont elles font partie.
Bien des lacunes sont constatées,,
bien des faiblesses avouées, mais des
encouragements sont aussi signalés,
surtout de la part des Unions cadettes, qui sont l’espoir de l’avenir.
La discussion s’engage sur les
6
142
difficultés particulières, sur les remèdes à apporter, sur le rôle des
membres actives et membres <assodées, mais toujours dans un esprit
de fraternité et d’amour,
Mdle Meynier lit un bon travail
sur ce dernier sujet ; la Directrice du
« Foyer» nous parle de cette œuvre,
A midi et detni, a lieu un dîner
en commun auquel on fait honneur.
Un télégramme de l’U. de Gênes
arrive a|rportant les salutations de
nos sœurs de cette ville.
Le temple s’ ouvre à 2 heures et
demie pour nous recevoir et nous
entendons alors les exhortations de
Messieurs les pasteurs.
M. Gardiol exprime son bonheur
d’avoir pu recevoir la Conférence et
parle sur les bénédictions promises au
chap. 8 du prophète Zacharie, l.a
parole est donnée ensuite à Mis.s
Reyjîols qui nous raconte des choses
intéressantes sur les U. des Intles.
M. Giampiccoli insiste sur la nécessité d’une religion de bon sens,,
sincère et pratique, d’une vie tout
entière consacrée à Dieu.
M. Chatelanat fait un appel chaleureux au diaconat et lit une jolie
poésie sur Bobbio.
M. H. Tron montre Marie de Béthanie témoignant de Jésus devant
plusieurs Juifs.
M. Ried, un écossais en séjour à
Bobi, engage chaque Unioniste à
ajnener une autre jeune fille à son
Union.
Les discours sont entremêlés de
beaiix cantiques exécutés par les
membres de l’Union de l'endroit.
Après la prière finale prononcée par
M. Davit, missionnaire, nous sommes invitées à prendre le thé dans
le jardin de la cure, où nous jouissons du bonheur d’être réunies pour
un moment encore, du calme délicieux qui règne là-haut et des bonne.s
choses qui nous sont offertes.
Un dernier cantique, et les séparations commencent, et c’ est là le
côté sombre du tableau, mais c’est
remplies de joie et do reconnaissance
que l'on part et en emportant
impressions douces et bénies.
maintenant, un merci bien sincère®
ceux qui nous ont accueillies av<.’<'
tant de bienveillance !
Üm- uiiijhiide
C i t O I (2 fi fi
Projet <r imo
iiouvoHu roiit®‘
Dimanche 2g Avril a eu lieu daO®
la Maison Communale de la Tout
une réunion à laquelle ont pris
les Représentants du Bureau de
Société d’Utilité .Publique et des deu^
Conseils Communaux de la Tour
d’Angrogne ainsi que quclques-unS
des principaux intéressés à la routeprojetée entre Tour Pélis et Pra
Tour.
Après nue discussion fort anitne®
et fort intéressante à laquelle prirenlpart tous les intervenus, on fut un<*'
nime à reconnaître la haute impôt'
tance du projet, et les précieux avaO'
tages qui en découleront, tant aux ha'
bitants du haut bassin de l’Angrogo®
qu’aux nombreux propriétaires de®
terrains situés sur les deux rives dû
torrent; aussi, sans mécoim.iître 1®®
difficultés et la grandeur de l’entre'
prise, tous les présents exprimèrertt
l’opinion que le projet était parfat'
tement actuable, pourvu que les iû'
téressés et la population fussent reiû'
plis de courage, animés d’un boû
esprit de solidarité.
La chose la plus importante étaM
donc de connaître les sentiments dû
public à cet égard, il fut décidé d®
tenir une assemblée publique qû^
aurait lieu en plein air, à Banne*;
près de Pount Aut dans l'après-mid‘
du dernier Dimanche du mois d®
Mai. Le Bureau de Pré.sidence de
Société d’Utilité Publique se charge®.
en attendant de sonder quelques pef'
sonnages afin desavoir s’il est po?'
sible d’obtenir des secours de l'Et®*"
ou de la Province ; il promit aussi d®
présenter au meeting du 27, mai
7
143
du tracé de la route avec
devis approximatif.
Si le projet rencontre l’approba'°ii du public et que celui-ci té®oigne de la bonne volonté, il sera
3-cile de constituer le Consortium et,
^'issitôt celui -ci formé, on comrnenles travaux.
Quod est in ootis !
Nouvelles et faits divers
On vient d’inaugiircr dans les écoles
Pnbliqu{3s de garçons et de jeunes filles
Syracuse "( Etat de l>ft3W-York ) un
système d’autonomie scolaii'o assez cu
, E*’après ce système, l'écolo est enbsagée comme une cité; les élèves en
les citoyens et élisent entre eux
inaire, un conseil jnnniinpal, des
trats, et jusqu’à des polioemon.
directeur et les maîtres u’oiit plus
'i **'nocuper des questions d’ordi'e et
® discipline. (J’est ali'aire à l’adininisbitiou constituée par les élèves.
, Los eon.seillers et conseillères se
J^^îiissent une fois par semaine. Ijo
'■''^Uiiial siège deux fois, juge tous les
d’indiscipline; dissipation, paresse,
P*(ons et batailles, et applique les réPiinandes et les |)eiuos du ¡nquet, de
, l’otoime et do la. nuarnntaiuo '
I ub ui; jii. (]U
®*i>ent des autres éoolier.s.
ou iso
L.
J08 maîtres ne comparaiasciit que
Hnio témoins et n’ont pas voix au
(‘‘^pitre pour le prononcé des simten
«Os
P a l’exécution desquelles veillent
policemen.
Le conseiller.
- , ou la conseillère, re
deux fois coupable d’une faute
■' chassé du conseil municipal.
’^11 rapport du directeur de l’ccolo
^ ontgomery dît que le système d’éo-ville fonctionne parfaitement et
beaucoup cette imiovation, qui
l^®pai’e on ne peut ])his pratiquement
enfants à Ion
til
r rôle futur de poli
d’iulmiuistratüurs et de citoyens,
[Journal de (lenève).
Un congrès di’ Evangélisation s’est
réuni à Montaub.ari, sons le.s au8pice.s
de la Société Centrale; c’était le proinîer et il a ou nu réel succès. Une
conférence de M. Donmorgne, sur la
Era.nce et rEvangélisation protestante,
des ra]>ports sur V Usage de la controverse, sur, Comnient introduire les Prosélgtes, et sur les travaux des agents
de la Société Centrale, do la Loire
aux ry rouées, ont occupé les séances.
A signaler aussi un concert spirituel,
où l’on a. exécuté des psaumes dans
!e texte et la musique originale; chaque
morceau était précédé d’une introduction faite par M. le professeur Dou
lat
L’Antovité militaire supérieure défend de
circuler, avec des appareils pliot.og'iaphiqiieg,
dans les Vallées de frontière, do Pig-nerol en
Jiiuit. Elle exclut cependant de eette défense
le Val ,1’érouse ju.si|u'iiîi Bec Dmipliiii; le
Val l’élis ju.sijii’à Hobi et tout le versant
droit de oette vallée (soit, .si mni.s comprenoiKS
bien, les Coiubos de Lionssa et des Charbouiiiers ).
La saison. Vîois d’avril variable, plutôt
froid et génériüeiuent soc. Ibmne pluie le 27.
et jours suivant. Saison un peu arriérée, mais
promettant bien. Tou.s les arbres fruitiers en
flem's en mémè temps. Aujourd’hui 2 mais,
pluie, un peu froide, qvii semble vouloir continuer...
Pour les alfamés des Indes,
Listes précédentes
JIM. Long H.
Beux O.
l’oët av. et famille
Iteynaml IL
Kevel J. r.
Bertalüt-Avondet
Tio.stan Al.
Pascal H.
Jl.lle G.
H.me Vieino
liertplut L.
Mcinnet DGaudin H.
Avondet G.
Frauijois Soulier (S.t Gerni.)^
M.me Augustine Perard-Gonin
P. .Polis
J.
’Potai L.
21)4,65
5.00
1.00
4.00
5.00
0,60
5.00
O.SO
;-i,oü
2.00
2,00
2,50
1,00
1,00
2,00
0.50
5.ÜÜ
10,00
045,05
Pians la liste préefid., au lieu de “ une daine
de St. Gcrmai'.i lisez : “ nn pnroisaieii de
St. Gennai',I „.
L-1’
8
- 144
PRA DEL TORNO
La société-«Pra delTorno» tiendra
D, V. sa séance anniversaire Dimanche, 6 Mai à 20 h. dans la grande
salle du Collège.
J^c public est cordialement invité.
Pour le bureau :
AUG. GAEDIOL, président
JL'VXS
Jeunes plantes pour reboisement.
Les jeunes plantes de pin et d’épicéa (sapin rouge) envoyées par le
Ministère d’Agriculture à la Société
d’Utilité Publique sont arrivées aujourd’ hui même. Ces plantes sont
distribuées gratuitement à tous ceux
qui en feront sans tarder la demande au
Président de la Société, l).r J). Pi voir,
Tour-Pclis.
Les personnes qui liront cet avis
sont priées d’on faire part à ceux de
leurs voisins ou de leurs coimaissaiioes
que cola pourrait intéresser..
À V I IS
Les personnes qui désirent proenrer à leur
famille une lecture saine, instructive et intéressante, peuvent s’abonner aux luiblications
suivantes :
«L’ITALIA EVANGELICA»
.lounial hebdomadaire ilhistré
Prix : 3 irs. par an — Numéro séparé 5 cent.
«L’AMICO DEI FANCIULLI»
Publication mensuelle de IB p. avec i^ravures
Prix ; frs. Ij50 par an — N. séparé 15 cent.
S’adres.ser à, F f inprimeric 30000011 où se
trouve un dépé>t de livres et traités eboisis
parmi les plus intéressants de la LIBR.ERL4.
CLAUDIANA de Florence.
Biographies, diîsoviptioïis, vi^eits. veeueila de chants
et de cantiriuea, livres de culte etc
------=> RELIÉS OU BROCHÉS -{>-----------
Riche assortiment de cartes postales Illustrées
Cartes illustrées avec textes bibliques
en italien, français ou aiig-lais.
Prix de cutalofiue. ‘p
iiilS
Foires <ln mois de mai.
10
Le 7, Moretta et Carignan; 8 Cavour;
Perrier; 14 S. Gerinaiu; lô Paesana; 16 R®
17 Pimicbe; 21 Rriqiiém.s (3 jours), ViU®
Pélis; 28 E.arge. ^
Aboimements et insertions
M. Grill, Bâtie; Coinmuiies de Massel
Pramol.
APPARTEMENT
à louer, à 5 minutes de la ToUh ,
au pied de la colline. — Gas et 6***
potable.
S’adresser à l’Administration “U
journal.
la luida doiriialiano a larigi
7VI3>Iv 10 O O
per Focoasione della Grande Esposiziou®
Per Vocoasione .Iella iiroBSima Eapoaizione 0? i
versale di Parigi, la OttszeUu del Popolo fa un Ì
simo regalo a coloro ehe prenderanno rabUonani®!*^ ‘j
per un'intera annata. «ifrV-.?
Dà loi’o in dono una elegante GUIDA ILLUSTRAI ^
DELL’ITALIANO A PARIGI, che ai sta ora
pando appositamente per gli abbonati della
del rapalo. Cotesta OUI.I_>A sarà di ,
utilità a tutti quelli ohe vorranno fare un viaSe* .■
nella capitale i'rancese. ^ ^ -]
Inoltre la Gazzetta del Vopoìo si è asaicurata P®10()0 la pubblicazione di romanzi originali di
Giulio Rurriii, di Eduardo ilalaiidra, di Vittoy ,
Hersezio, di De Ga.styiie e dì altri acola*^
scrittoli. ^ ^
11 SEHVJ/IO TELEGRAFICO della Gazzem J
rapalo verrà pel ‘19E)0 ancora ampliato, e, gi’
airacquisto di una quarta macchina rotativa
ninnata, detto iriornale sarà in grado di eecire
zionata, detto giornale sarà in grado di escire
tutte le pagine tagliate, ingommate e piegate^-^jj^
pubblicare al mattino le ultimissimo notizie
notte.
^ Coloro che si abbonano alla
del rapalo direttamente al‘suo
d'amrainìstraKìone in Torino, o con vaglia o
cartolina«vaMlia. hanno diritto: ,
1. _A;ia Gazzetta del Popolo della Do meni® '
settimanale, illustrata; , i-ia
2. Alla Croiiura Agricola, colle lezioni de« j
Sriiaìa At/rariu dcirUniversità di Torino, e eoi .
dei principali Mercati Italiani ed Esteri |
J.IJ. iU.OXV.'Ctl'L XH-t ■ j ^ Alfe*
3. Al BoDettino Ufficiale delle Ksti'azìoni g
t>. XII Cil miy vJXiiuln-iiC uoiio * z
ziaric, Colla Taheiia bìmensdie dei corsi dei valoD
titoli quotati alle Borse più importanti d’Biu’OpJj^,
Coloro che prenderanno l’abbonamento dir®!^
nente all’Ainministrazione della Gazzetta del ì'oP^f,
in 'rorino riceveranno gratuitamente la Ci’oii
zettf .
Agricola, le Estrazioni rinanziarie e la Gaz'*’“ ^
del Popolo della Domenica ilettevavia-illustra^
L’abbonamento jier le quattro pubblicazioni•
costa L. lf()0 al rne.ye. L. 4,80 per tre mesi, L.
per sei mesi, L. 151.20 per un anno. -.titOÀ’
(Di abl>oiiati iiinmall avranno diritti) allaGDl^A
DELL'ITA LI.ANO A Px\RlGI NEIi 1000,
sta prcpariiiido per la Gazzella del ropala.
V udizione di iusso, cent. 50 oltre ìMmportare ^
l’abbonamento annuo al giornale. ’
J. Jat.LA, (jérniit-adnün'iMratairLa Tour — Imprimerie Pessoö»
■í