1
,..,J|t^i!OHraiil avec !a Poste,
4 |>Zj=^===--^-====^^^=======^.
par an;
IfianRei' .
‘O! d’un ex. à la même”
J, aareese, oliaeuii Fr.
‘¿™^iip.,.\iUriohe-Honerie.
jj^iqiïe, Brésil, Danemark,
Hollande, Suède,
PIV (tlfOUHfiHetit
selon l'Acfwd de
6
Fr. It
, Oîi s'abonne
d’AdministraUo]i ;
l^ea Paaioiu-3; et à
=*sïStâe^n_à Torre Pòllice.
Année XXXV. N. 40.
L’abonnement se paye d’avance.
4^ctobi'e lOOO
1 ont changement d’adresse coûtf
15 centimes, sauf ceux du coin
__mencement de l’année.
L’EOHO
’»tis
DES VALLÉES VAUDOISËS
Paraissant chaque Jeudi.
Bib aaraz l.êniuiii.'i. .\ul. 1, a. Siiivaiitla vérité avee la, ohat'lt.ê. F3|‘h. IV, 15. Qaa ton rè;;ne vienne. Malt. VI,
Cb
Sommaire i
'f'stiauisiije Sucinl — Lettres (run bienfaiteur — Correapondauee — Clirunique —
Ouvrages reçus — Nouvelles et faits
divers — Revue Politique — Informations
^ Aiinonoes.
CHRISTfflNlSME SOCIHL
strait d’uii excellent article publié par M.
viollier dans l‘E<jiise Lihré).
5 phaqtie question est su.sceptiblo de
jtitions indimiiiaUsteH d sovUdinUiii :
® deux principes, loin de s’exclure,
t^ompîètent l’un l’autre.
^ ;K
Lorsque les chrétiens cherchent à
,y^®liorer les individus au point de
tj.tïioral et religieux, ils agissent
i| ces deux mêmes principes :
' dividuali.ste et socialiste.
tins, voyant des êtres humains
jj^^spirant qu’à la satisfaction de
besoins matériels, des créatures
li^'^Phiées par le vice et l’immora‘*16 .. f.t. .
jjj 7 des pécheurs en un mot, em
J^içnt toute leur actiirité aux a
■uiires
rdifjienfies.
^’“iltiplient les sermons, les
^ortatioh.s, les appels, les réunions
de prières, les brochures religieuses.
Ils s’attaquent surtout à l’individu,
seul responsable à leurs yeux de
l’état où il se trouve ; ils parlent à
la conscience et cherchent à moraliser, à édifier, à sauver ces âmes
perdues ; ils leurs créent des besoins
religieux et leur fournissent le moyen
de donner à leur vie une direction
morale.
Pour soulager les misères physiques, car ils s’occupent aussi de, ce
côté indissolublement lié à toute
œuvre d’évangélisation dans le peuple, c’ est aussi à l’individu qu’ ils
s’adressent plutôt qu’aux institutions:
ils vont au plus pressé, apportent le
remède immédiat, et négligent trop
souvent les mesures destinées à prévenir le mal, en un mot ils font une
œuvre de saui)etaf/e. C’est le christianisme pratUpie indioidud.
Cette méthode de propagande religieuse donne des résultats hors de
proportion avec les efforts qu’ elle
exige; on convertit quelques âmes,
on tire quelques individus de la
misère, on n’atteint pas lès classes
sociales.
Une méthode moderne et rationnelle d’évangélisation devrait partir,
non pas exclusivement du dogme de
la liberté et de la responsabilité de
. l'
.to
Annonces: 20 centimes par espace
de ligne pour i fois — 15 centimes de 2 à 5 fois et tO centimes pour 6 fois et au dessus.
S’adresser pour la Rédaction à M.
N. Tonni, nrof., Torre TelUce et
pouvrAdmiuistration à M. Jean
Jalla, prof-, Torre Tellice.
N
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§
§
ttl
H
2
314
l’individu, mais aussi de ce fait
ifici,eiiUfi<iue : l’influence du milieu et
de r hérédité sur l’individu.
Tous les êtres sont dans une large
mesure façonnés par le milieu physique, C’est là une notion scientifique
solidement établie. L’homme moral
échaiJpemit-il à cette loi ?
Les faits prouvent au contraire
qu’ il y est soumis dans une certaine
mesure ; on ne peut déterminer exactement la part de la liberté et celle
du milieu, mais on doit reconnaître
que le climat, les saisons, le logement, le métier agissent sur le caractère de r individu, de même que
les personnes avec lesquelles il vit:
sa famille, ses amis, ses compagnons
de travail ou de plaisir. A tout cela
s’^ljoute l’influence de l’hérédité, dont
on ne peut nier l’importance dans
le domaine moral.
Si on veut travailler d’une façon
intelligente et rationnelle à 1’ évangélisation, il ne faut pas se borner
à prêcher l’Evangile, il faut aussi
travailler à modifier le milieu.
Ceux qui se consacrent exclusivement aux œuvres de relèvement
et d’évangélisation ressemblent à des
gens qui exposeraient journellement
leur vie pour retirer de l’eau les
malheureux qui y tombent. Ils s’ épuisent à en sauver quelques-uns ;
un grand nombre se noient malgré
leurs efforts. — Une .simple barrière
au bord de l’eau serait beaucoup
plus efficace et leur permettrait de
satisfaire ailleurs à leur besoin de
sacrifice.
Nous admirons le dévouement, le
courage et la foi des sauveteurs
d’âmes, mais nous sommes obligés
de reconnaître qu’ ils agissent trop
souvent sans aucune méthode. Dans
la pratique du luen comme dans celle
des affaires, les bonnes intentions ne
snffisent pas; l’économie sociale est
une science qu’ il faut étudier lorsqu’on a la prétention de régénérer
l’humanité, et nou.s n’avons pas l’air
de nous en douter.
Qu’on nous entende bien, nous U
condamnons nullement la
religieuse, bien au contrairerend d’immenses services. Une ,
qui la nég'ligerait perdrait toute
sou d’exister, mais ce que nous
firmons c’est que, réduite à ses seu^^^
forces, elle entreprend une tâcb®
réalisable. ,
Il ne suffit pas, comme le
dent tant de gens, de changer le '
des individus, il faut aussi amého ■
leur vie matérielle, il faut '
leur travail, il faut assurer le P®' •
pour leurs vieux Jours, il faut P*, .
téger les ouvrières contre 1’ .ph )
tation dont elles sont souvent
en un mot il faut s’occuper P .
tiquement des questions sociales- ^
là l’objet du christianisme socia-L
Ne dites pas que les partis P°,
tiques suffisent à cette tâche,
y a assez de gens pour s’en
sans que vous vous en rnêlie^’^^^
les chrétiens, si les pasteurs s’ei^ ■
sintéressent, quelle influence' con
veront-ils sur le peuple,
rection prendra le mouvement_?_
précisément parce que les pohtic
s’occupent des questions social®®
les exploitent à leur profit,
chrétiens doivent entrer dans 1®
et travailler à ces réformes ¿ij
hors de toutes préoccupations
tiques. Ils y ont leur rôle a J*-'
leur place marquée, le moy®'^
rendre au christianisme l’estim®
peuple. gjî'
Et pendant que chez nous ^
est encore à discuter sur l’opP gt
nité qu’ il y a pour les c®®
pour les pasteurs à s’occupet -e,
questions et à employer leur h^n
ion rio la cnf’iéte «„fit
pour le bien de la société
pour celui des individus,
que nos églfses se vident
notre religion est un objet d® * ^s... }e C“
tianismé social se déyclopp®;
pour certaines gens, ailleurs i® _
1 se déve1om>c- ^
gleterre, en France
en AlleJJlés
chez les protestants comme
Catholiques, partout le christ!
traditionnel se transforniei
3
8Li)
pénètrent dans les églises
‘ leur donnent nn renouveau de vie.
W. VIOLLIER.
■•ETTRES D'UN BIENFHITEUR
La correspondance de Pendleton
L^aridon commence, d’une masuivie, en 1862. Pendleton avait
I itté Montevideo au commeijcement
*859. Au mois do mai il était
aux Vallées et avait assisté
Synode à la Tour. Le reste de
année et les deux suivantes
‘üi
^ y^ges de collectes pour la Colonie.
1862 il retourna en Amérique,
^ fut alors qu’il réussit, grâce
“•ent
consacrées en partie a ses
Son
‘es.
energie peu commune, a tirer
polons des graves difficultés qu’ils
ç ^lent avec 1’ administration de la
^^^onie et à leur obtenir, du moins
fcc LLis grand nombre, les titres
q ,.^itifs de propriété des terrains
q. avaient acquis. Il repartit au
çj de juillet de la même année,
(..^'telque temps après il vint s’é^ à Florence, où il passa la plus
partie de son temps, jusqu’en
année où la correspondance
brusquement.
•Ll I
¡¡g^^ ®st regrettable que nous n’ayons
’‘it le renseigner
Vv lettres de
Baridon, qui de
______,3__ avec beaucoup
Ig ^étails sur ce qui se passait à
Ig^^'^lonio. Elles éclairciraient bien
^Ue.stions qui sont touchées par
vJ -Pendleton et dont nous ne pouavoir qu’une idée incomplète
^les lettres de ce dernier.
°tir mettre un peu d’ordre dans
g extrait d’ une correspondance
volumineuse, je commencerai
Pqj. „Suivre Pendleton dans ce qui
l>ré ''' de bonne heure sa
3g °^cupation dominante : le projet
, tinder une nouvelle colonie vau
Il n’y a rien dans ces lettres
prouve directement que le re
proche qu’on lui faisait d’avoir eu
des rapports intéressés avec la Société
de Colonisation lut fondé — comme
il n’y a rien non plus qui prouve
qu’il ne le fût pas —. Il n’}^ fait
jamais allusion ; même quand il reçoit le Journal de M. Lantaret il ne
fait mention d’aucun point spécial
et se contente d’un jugement sommaire, très vit. — Mais il n’ est pas
sati.sfait. Il trouve que les colons,
apres tout ce cpi’il a fait jjour eux
devraient suivre plus fidèlement scs
conseils, se laisser plus docilement
diriger par lui. 11 trouve emssi que
la Tiible n’a rien a voir dans les
affaires de la Colonie, au sujet desquelles il n’a de compte à rendre
à personne: — «Avec la Table je
n’ai plus rien à faire, je ne la permettrai plus (sic) de se mêler de
mes opérations pour le bien-être do
lUîl (i) Colonie....... » {lettre du 3
mai 1867).
Quoi qu’il en soit, déjà en 186,3
(lettre du 21 nov.) il écrit :
“ ... A partir du mois de jniii 1864-, je
retire toute mou iiiiliieuce et protection de la
Colonie. Je ne m’en occuperai pins, ainsi les
colons feront c,e qn’ila voudront à ra.vfinir. „
L’ année suivante, dans -une lettre
datée du 7 mai ; il dit à Bariilon.
...Si vous voulez (juitter la t'oîonie je
parlerai à tons mes amis..
Cette préoccupation prend une
place de plus en plus grande dans
les lettres qui suivent.
4 mars 1865.... Lonnez-moi des nouvelles
de la Colonie suisse — combien de personnes
se trouvent là — combien de tliacras ' se
trouvent vides .sur leur terrain et s'il y ou
a de vides près de la Colonie vandoise. Enfin
ayez la bonté de me donner tous les détails
(t) ,Te dois dire mie fois pour tontes, que
je ne sonlig'iie rien moi-même. Tons les soulignements, simples, doubles, on TRIPLES,
qu'on trouvera dans les citations de ees lettres
sont de leur auteur. Je ne corrige pas non
pins les fante.s de grammaire qui, d,i n.ste,
ne sont pas tnqi nombreuses.
N. T,
4
àÏ6
possibles. J’ai des motifs pour ee qne je
demande.
3 juin 1865..,.. Comment va la Colonie
suisse ? Donnez-moi beaucoup de détails sur
son sort, sur sa position, car Von me Va proposée en vente pour la Colonie.
4 Sept. 1865.. “Je vous écris en ptleine
confiance. Pau un mot à qui que ce soit. „
— Il veut avoir des l'enseigiiements sur deux
campos dont Daridon lui avait parlé — “ Mais
je vous recütnra.ande de faire tont ceci silencieusement, car je ne veux pas que mes
desseins soient connus. „
De l’année i866 il n’y a point
de lettre. Dans celles de 1867, il n’est
question que des affaires intérieures
de la Colonie, que Pendleton avait
de nouveau visitée. Mais le projet
n’est pas abandonné. Au contraire;
il a mûri et l’on pense sérieusement
à l’exécution.
Firenze, 7 aoiit 1868. “ Lettre partienliére
et cmfidmitinlle. „
Faites dca préparatifs de suite ponr qne
vous et un antre ami, à votre choix, partent
(sic) après la réception d’une autre lettre
que je von.s enverrai par le paqnet français
le 25 courant. J’écrirai à M. De Lisle de
von,s fournir avec (sic) l’arg-eut nécessaire
pour vous rendre à Eutre-Uios pour voir une
Estaiicia .sur laquelle je vais tonner une
Colonie Vaudoise dont vous serez le chef.........
C’est mon intention de mettre les familles
vaudoises qui dé.sircut se mettre sous ma
direction. Ils auront une Eglise — un pasteur
— des écoles et un régent des Vallées. Ce
sera nue entreprise dont je serai le Padrom
et vous le Directeur. C'est une affaire très
importante pour laquelle je demande tonte
(sicj votre appui... Ne dité.s rien à personne
de mes intentions excepté à celui qne vous
choisirez comme compagnon de voyage.
dépenses je les payerai à vous et à ■
camarade de voyage..... ■
Usez beaucoup de préccmthn a Ventouf
vous et soyez prompt, car l’affaire est pf®?
saute, et il ne faut pas que je” néglige l’ooca»
qui se présente pour former une bonne
véritable Colonie Vaudoise.
[A suivre)
20 août 1868.... L’Estancia s’appelle “ Le
Argentina „ près de la ville Concordia et en
face de la grande ville de Salto, Çanda Orientai.
“ Le Argentina „ se divise en deux campos.
Celui près de la ville de Concordia possède
deux suertes et ,58 de terrain ; celui près de
“ l'arroyo Benites „ possède une suerte 48 de
terrain. Voyez-les tous deux.. TOUTES vos
C’est un. peu à ooutre-cœur que nonS
blions la lettre suivante, car noua
qu’il puisse être utile de continuer
cussioii sur le regrettable incident de
tiou du modérateur-adjoint. ilais_ nOb® _
pouvons refuser à une cloche qui n * *î*î
- ■ J VEcho, la ffdte
encore été entendue dans
de s’y faire entendre.
Turin, le 26 Septembre 1900
Monsieur le Prof. Tourn
Directeur de l’Echo des Vctllé^’
J’ai soutenu dans la derniere
.semblée Synodale, et cette
blée a reconnu, par 43
14, que M. le Pasteur Henri
— qui a occupé et occupera P
bableinent encore à l’avenir, ;,
!
K A&
dignement, la charge de Vice-M<^ ,,
la.
rateur, — n'a pas obtenu
dernière élection, la majorité .
votes, parce que le bulletin
portait l’indication: Cav. Enrko
peut pas consciencieusement
ne peur pas ^cousciencieusci.—- -,
être attribué, puisqu’ il n’ est
encore chevalier, et ne
être attribué à M. le ^heva ^
Tron, parce qu’il ne s’appeU® ^
Henri. p
Il résulte de là que la A
nomination à laquelle le Syn® gjf
décidé sagement de procéd^'
dont le résultat fut l’élection n® ^7
C.-A. Tron, par 43 voix cont'Ç^^jj,
données à M. le pasteur Hest parfaitement légale. ,,„.rt.icJ®'
Il est vrai que d’après
l’ait*'
25 du chap. Ill des Rég'l®**!
em
Organiques, le Synode ne p® |gfSvenir sur ses délibérations
que les deux tiers de l'Asse
I en font la demande.
5
817 —
Mais, n’est-il pas vrai que cet
3-rticle ne vise que l'abrogation des
délibérations prises légalement, et
a rien à faire avec celles qui sont
prises par erreur ?
'est-il pas vrai que celles-ci peuvent être abrogées par la majorité
relative de l'Assemblée ?
Jiepeüta jiivant. — I.e S3mode a
reconnu, par 43 voix contre 14, que
^ proclamation de l’élection de M.
Tron a été faite par erreur et a
par conséquent, décidé—il ne pouvait
faire autrement — de procéder à une
•Nouvelle élection.
J’ai prouvé que l’art. 25 du ch. III
. des Réglements organiques ne peut
® appliquer à l’élection de M. C. A;
fron. Son élection est donc légale’T'ent incontestable.
Agréez, etc.
.1, EJBEïïI.
Comme nous ne comptons pas
■■ revenir sur le sujet, nous cro)njns
; devoir faire quelques observations
^ la lettre qu’on vient de lire.
Le raisonnement de M. Ribetti,
gique en apparence, pèche en réaV- dé par ses prémisses et par sa
'^’^nclusion.
1° Il n’est pas exact que «l’As' ^Jtiblée synodale ait reconnu.... que
M,. Henri Tron n’avait pas obtenu
^ majorité des votes». T,a question
. d a pas été posée ainsi. Citons la
déclaration du Bureau.
, ^ Après une discussion assez projpijgée, engagée d’abord sur la vaMité du bulletin contesté, — pluifturs membres de l'Assemblée ayant
^rnandé que la votation fût renou®lee, le Président.mit aux voix la
a'iestion suivante : — « FautTÜ re^®nir en arrière, et refaire la vo^Uon?» — Le Synode, sans avoir
den décidé^sur la vaHdité du bulletin
^^ntesté, répondit par quarante-trois
, et quatorze nm ■; plusieurs mem-■''®s du Synode s’étant abstenus,'
ainsi que cela résulta de la votation
suivante», (i)
2*^ Il n’est nullement prouvé que
le bulletin en question « ne pût pas
consciencieusement être attribué » a
M. Henri Tron — si peu prouvé
que le Bureau le lui a consciencieusement attribué sans hésiter, et
qu il ne s’est élevé aucune voix dans
l’assemblée pour demander qu’il fût
invalidé, ni quand le président le
lut, ni quand le dépouillement fut
achevé et que l’on eut fait le compte des votes, ni quand la proclamation fut faite.
3O A supposer que l’on fût fondé
à soutenir qu’il ne pût pas l’être, il
fallait le contester en temps utile,
c’est à dire quand on le lut ______ et
alors l’Assemblée aurait été appelée
à se prononcer sur la validité de ce
vote — ou bien faire opposition à
la proclamation en contestant que la
majorité réglementaire eût été atteinte — alors l’Assemblée aurait
été interrogée dans les termes posés
par M. Ribetti. Dans un cas comme
dans l’autre, la votation se serait
faite à la majorité relative, puisqu’il
s agis.sait d’une délibération ordinaire.
Ni une chose ni l’autre n’a été faite
en temps utile, l.a proclamation a
été faite sans opposition et l’on a
passe à une autre opération, au cours
de laquelU senlement la réclarnation a
été apportée à la présidence.
4*^ Cela étant, il y a bien eu délibération prise — et renouveler la
votation, c'était bien revenir sur une
délibération prise, comme le prouvent, du reste, les termes dans lesquels la question a été posée par
le Président.
5*' M. Ribetti établit que les
délibérations « qui sont prises par
(1) ComiHe 011 le voit, le Bureau e mieu.'s
eüinpi'w que M. Ribetti la signification de
cette majorité de “ 43 voix contre 14 . Il
s’est aperqn qu'il y avait dans l’Assemblée
24 membres qui n’ont pas voulu prendre part
à la votation, probablement parce qn’olle leur
paraissait en deliors de. tontes les bonnes et
correctes çoiisuettidini synodales.
6
818
erreur » peuvent être abrogées par
la majorité relative. Distinction arbitraire et dangereuse. A quelle majorité décidera-t-on si une délibération
sur laquelle quelqu’un proposera de
revenir a été prise « légalement » ou
« par erreur »? Il faut suivre la voie
légale menu; pour défaire ce qui a
été fait ou paraît à quelques-uns'
avoir été fait illégalement.
Laissant an lecteur de conclure,
nous ne pouvons que confirmer ce
que nous disions il y a quinze jours
en terminant nos observations sur
la déclaration du Bureau.
Ú lî fl O N I Q li Pi
IiisivucUoii secondaire. — Nous
rappelons que l’examen d’admission
à la première année du Collège et
de l’Ecole supérieure aura lieu mardi
9 à 8 heures. MM. les pasteurs l’ont
sans, doute déjà annoncé, mais nous
croyons interpréter le désir de M.
le Directeur en les priant de répéter
encore l’annonce dimanche prochain.
Les examens ont commencé mardi
au Collège, à l'Ecole .Supérieure et
à l’Ecole Latine. Le sujet de composition italienne envoyé par le Ministère pour r examen de licence
lycéale est le suivant :
Esser gramii e ¡moni è i'apice degli
umani destini ; — ma quando non si
può altro, siamo buoni almeno, - - e
quando si vuole è. cosa più facile che
altri non cir.de.
M.lle Marie Melile, qui est charg-éc
de la direction de l’Ecole supérieure
pendant l’année scolaire qui vient
de commencer, aura pour aide M.lle
Elisa Costabel.
Dans la Direction de l’Ecole latine,
M. le pasteur Léger, qui n’a plus
accepté cette charge, sera remplacé
par M. C, A. Tron.
Mutation d’Evìin<?élÌ8te8. — M.
le pasteur Henri Ri voire, qui est
en même temps professeur de langues modernes, ayant été appelé à
Sassari, le Comité a dû modifier en
partie les dispositions qu’ il avait
prises. M. Emile Rivoir, de Rio Marina, ira à Brescia et M. J. B. Bosio,
à Aoste. M. Howard TE Gay remplacera M. A. Costabel à Milan et
son frère, M. Gaio Arnaldo Gay.
restera à Naples comme aide de M>
Quattrini.
Poiii“ la lloiite de Pi'ii (lu Tour
— Les habitants d’Angrogne et tous
les intéressés à la construction _ u®
la route de Pra du Tour sont invites
à intervenir à l’xLssemblée publiqw®
qui aura lieu Dimanche, 7 Octobre (
^ h. de Vaprès-midi^ à Saint-LaurentLe Comité Provisoire.
OUVRAGES REÇUS
Soixante-deuxième Rapport
l’EglÌ8(t Ciiréticnne Missionnaire
Beige (Société évangélique). Exercice 1899-1900. Bruxelles, Bure»ri
de l’Egl. chrét. miss, belge, igoo
R. Istituto tecnico V. E. H- Ua
Scuola (li Tessitura di Bergani
(estratto dall’ Ordinamento
della Sezione Industriale e
annesse). Anno 1900. Bergamo,
Stab
tipo-litografico frat. Bolis, igoo.
Extraits de eonfiirenccs»
crits et de coimuuriicatious
vées du Docteur M. Gay sur 1 nj^
giène et sur l’éducation moderpe 0^
scientifique au Villar-Pellice et
Boby de 1894 à igoo. Volume
revissant à petits cahiers par
société d’amis du Progrès de
tice et du Docteur, i^'® ^G'rais® ’
septembre igoo. Torre Pellice, lEP'
Besson.
Revue du Ciiristlanisme Soci^^’
Somitniire iln Numéro de Septembre D
Le deuxième congrès de “l’Î-Dblanche „
Klie Cionuclle : Tm OongTès de Etoile
Eaoul Biville; Pittconrs du Président du
grès. — A. tiuièvrfiii
de r Etoile blanche,
Jjiviiic; u,i t ...... ,,^„vr6
grès. — A. tiuièvreiix; P apport- sih hT„aie
■ ■■ .............. M.mo d’ABU" .
7
w
'r:
319
d Arrast. Lettre aux Jeunes Filles des Unions
clirétienncH du Nord. — M.ine William Monod ,
l'fittre aux Jeunes Filles réunies à Lille. —
"'iltred Moiu.'d , Le soiidarisnie dams les camPag'iies (Lettre à M. Bourclicnin). — K. G. :
Lildiogïaphie. — ...: Société des Fourmis do
1 rance.
Les Aljonnemeiits partent tous ilu mois de
“iinvier — France et étranger : 5 francs.
Nouvelles et faits divers
Le roi Hiun’iert fumem*. — C’est
Bne chose connue que le roi Humbert
®tait un terrible fumeur.
Sobre, tempérant en tout, il mangeait peu et buvait peu. Mais il
9-busait du cigare.
Les effets de ces excès de cigare
finirent par se faire sentir. Il eut des
secomsses nerveuses, des accès d’asthnie et la nuit il dormait peu.
Un ami conseilla au roi de ne
plus fumer. Humbert, convaincu par
1ns raisons qui lui furent données,
Pnt une résolution qui est une preuve
fie sa force de caractère :
« Dès aujourd’hui je ne fumerai
plus », dit-il un jour. Et il tint sa
parole.
(Journal da Geiièoe.)
Nice. — « Le Foi/cr » Maison pour
■Institutricuîs. Gouvernantes et Do■laestique.s recommandables, s’est rou''^ert le i.er courant. Il a été fré'luenté l’année passée (1S98-99) par
H4 personnes, dont 74 provenant
fies Vallées ou d’autres parties de
1 Italie. 158 ont étéplacées parle Foyer,
74 se sont placées par elle.s-mêmes
sont reparties à la fin de la
Raison. Il y a eu 448 demandes de
fioinestiques. 197 ont payé i fr. par
Dur, trois i fr. 25, neuf 1 fr. 50 et
Quatre 2 fr.
Nous avons déjà, en d’autres occasions, attiré l’attention d(' nos lecluiirs et surtout de nos lectrices,
le but de cette. Maison, qui est
^de procurer un abri sûr et projeteur aux nombreuses gouvernantos
^1^ domestiques de toutes nationalités
qui vont chercher du travail à Nice».
La Directrice les entoure d’une sollicitude toute maternelle, leur trouve
de.s places et ne ces.se de s'occuper
d’elles aprè.S qu’elles ont quitté la
maison.
I.e Comité est présidé par M.me
Malan (Rue ihoffredo, ~)0), à laquelle
peuvent s’adresser ceux qui désirent
avoir des renseignements sur cette
œuvre « moralisatrice et philanthropique » ou la soutenir de leurs dons.
Le Foyer se trouve Rue de la Ré■puhliejue 3 lus.
Exposition de la paix à Paris.
Le bureau international pennaneut de
la Paix à Berne vient d’obtenir un
grand prix à Paris pour son exposition (l’écrits, de tableaux grapliiques
et de dücmuouts se rapportant au
Mouvüiueiit pacifique.
Revue Politique
Phisienrs baniiuets politiques suivis de di.icüurs de députés ont eu Heu dimanche donner.
Laïuiuet à üaguolo, tout près de chez nous,
avec mi discours de l’hou. Ohiajipero ; banquet
à Suse et disc(jura relatif de M. Chiapusso, Un
troisième discours politique autrniiiciit important
a été prononcé à Cocconato pur l'hou. pré.sideiit
de la Chuluhre, M. Tummaso Villa à l’occasiou
du baiiquijt que lui ont offert ses électeurs,
deux qui s’iitteiiduient à re.xpo.sitiou d’un
programme eJ à l’extimuii mimuieux du moment politique iuJue! eut été quelque peu
déçus, M. Villa, en sa qualité de président
qui doit se placer au-dessus des partis, ayant
ou soin de ne pas heurter les suseeptihilitéa.
Tl a préféré mentionner en passant les questions les plus ardentes et s'arrêter à celles
qui intéressent la grande majorité, de la
nation, Il fait nn appel chaleureux à la concorde et au travail de tons pour le bien
commun.
Voici les premiers résultats connus relativement aux élections pulitkiuos en AngTeterre: élus: 69 conservateurs, 13 uuioiiist.es,
7 libéraux et 4 natimialistes. H, CbaitibeiTaiiii
est naturellement réélu.
Le général Waldersee arrivé à Tieiitsin a
pris l(î conimandeinmit en chef des troutms
internationales en Obiiie. L'empereur chinois
a écrit, à Gnillanme II en le conjui'ant. de
s’intéressor à la conclusion de la ¡iaix. (,'ola
ii’empèciic pas que la Chine n’essaie de tem-
8
puriser pour obtenir dea couditioiia moins
désavantageuse.
Un concours par examens est ouvert pour
quatre bourses d'études à l'Ecole normale
pour maîtres de rigiierol, et quatre à l’Ecole
normale pour maîtresses d'Aoste. S'adresser
au Proviseur des Etudes, à ''ruriii.
— Ean.s le concours pour renseignement du
français daTi.s les gymnases, M. le prof. Emile
Trou ft été ciassilié le 4.e des l;î premiers
éligibles.
La saison. Air extraordinairement Iminide.
Pluies fréquentes, mais modérées. Les terribles
orages qui ont fait tant de mal dans beaucoup d’endroits nous ont lienreuseinent été
épargnés. La vendange, qui .s’annonçait fort
bollo, souffre des pluies prolongées. Bonne
récolte de maï.s et de châtaignes, mauvaise
de pommes de terre. Fruits abondants.
Aboiniements payés.
MM. Corsani, Livourne 1899 et 1000 ; Kuntxel, Berlin.
contro i danni degl’incendi e rischi
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stabilita in Torino nell’anno 1833
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S’adresser à T administration du
Journal. fi)
— 320
(lu Synode vaudois de 1900
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Se vend au profit dej’œuvre
vangélisation.
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de ce groupe, franco et recomma:
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Inoltre la Gazzetta del Vupolo SI
1900 fa pubblicazione di romanzi originali 'MA*rJii
Cinlio Barrili, di Edoardo Calandra, di ^(i
Bersezio, di De Gastynfì e di altri ao
scritto ri.
Il SERVIZIO
TELEGRAFICO della
Popolo verrà poi 19Ì» ancora ampliato, A ^¡e.
airacquisto di una quarta macchina rotativ | ^ „
zionata, detto giornale sarà in grado di c ^ g di
tutte le pagine tagliate, ingommate a pies
pubblicare al mattino le ultimissime notizie
notte.
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cartolina-vaglia, hanno diritto:
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