1
Cinquante-neuvième année. *
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6 Av
N« 14
DES V4LLEE$
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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: ..A D'ABONNEMENT;
Vallées Vauaoîses ... . .
Italie (en dehors des Vallfeeà) et Colonies .
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, jnstes, pures, aimahles.i.. dignes de louange, occupent vos posées. (Phil. IV, 8).
FÖUR UN RÉVEIL
(De l'Ami Chrétien).
..... Il ne faut pas se borner à demander à Dieu de réveiller les chrétiens endormis, ni attendre qu’ün réveil soit produit par lui, mais à cette prière et à
cette attente il faut ajouter chacun sa
propre volonté et sa propre action. Ce n’est
pas Dieu seul qui « réveille et rélè'i’e » les
gens ; il les appelle, il les secoue, soit par
les œuvres mystérieuses de son Esprit, soit
par des messagers spéciaux que l'on appelle, en empruntant ce ïnot aux Anglais,
des révivalistes, soit encore par des événements de nature à remuer fortement les
cœurs et les pensées des insouciants et des
paresseux. C’est entendu. Nous plaçons
cela en première ligne, avec la prière des
chrétiens vigilants, c’est-à-dire éveillés, qui
demandent à Dieu de le faire.
Mais après cela, n’oublions pas que,
quand un homme dort et qu’on le réveille,
il faut qu’il ouvre les yeux, secoue sa paresse ; qu’il veuille se sortir de son sommeil, se lever, marcher, regarder, agir, se
servir des moyens qu’il a, de ses jambes,
de ses bras, de sa volonté, de son intelligence, des matériaux et outils dont il dis, pose. Et ainsi, après avoir dît que Dieu
réveille les gens, nous ajouterons avec autant de raison que les gens doivent, malgré
cela, se réveiUter et se relever eux-mêmeS.
Il. ne faut pas de longues explications
de Dieu, ni d’originales exhortations de
« réveilleurs » anglais ou américains pour
nous faire voir que nous ne sommes pas,
en affaires religieuses, ce que nous devrions être. A l’aide de notre conscience
et de notre raison nous pouvons voir notre
moïïesse, notre insuffisance, notre tiédeur,
notre faiblesse, notre paresse spirituelles,
— pourvu que nous voulions les voir, et
pourvu que nous ne soyons pas « morts ».
Et je crois que si les endormis sont nombrèux, les morts, les tout à fait morts, sont
rares.
Cela vu, 'pour peu qu’on ait quelque
conscience, quelque amour propre et quelque capacité de redouter les terribles conséquences d’un sommeil qui peut devenir
mortel et qui est toujours coupable, on
peut commencer à se lever. Sans attendre
des faits merveilleux, sans avoir dè sentiments extraordinaires et immenses, on
peut prendre quelques petites bonnes résolutions, faire de ïhodestës efforts, en apparence sans importance, tels que aller à
l’église, lire la Bible, essayer de prier, veiller sur sa conduite plus que par le passé.
C’èst entrer dans la bonne voie, et cela
réussit.
Sans attendre que les autres se remuent,
que tout le monde ou beaucoup de monde
se convertisse, on peut lè faire soi-rtiême
silencieusement, humblement, pas à pas.
Car, après tout, ce n’est pas la forêt qui
allume l’allumette, c’est l’allumette qui allume la forêt. Ce n’est pas l’Eghse qui réveile lindividü, c’est l’individu qui réveille .1 Eglise ; -ou encore, c’est par des réveils individuels que se produit' le réveil
du grand nombre.
Et si, dans l’état actuel du Protestan-.
tisme, il n’y a pas un état de mort des
Protestants, mais seulement un état de
sommeil, c’est-à-dire d’inconscience temporaire, de négligence, d’oubli, il est permis
de croire qu’on pourrait sortir du marasme et de la déchéance, pour retrouve)'
une vie digne de nous, de notre,histoire
et de Dieu.
Un réveil est, en partie, une affaire de
volonté individuelle. Et si chacun de nous
se servait de ce qu’il a de convictions et
de sentiments religieux, quelque petit que
cela soit, cela pourrait déclancher le gi'and
mouvement désirable et désiré, et nous
réhabiliter.
Car il est bien dit que quand un homme
« se réveille et relève d’entre les morts ».
« Christ l’éclairera ». Voilà une annonce
qui met au point les choses. A cette volonté et à cet effort de l’individu Dieu répond par des secours spirituels nouveaux ;
ou plutôt : ■ quand un homme retourne ou
va à Jésus-Christ, il se place vers l’influence bienfaisante de Dieu et de son Esprit, et par eUx est renouvelé, développé,
dirigé, réchauffé et sanctifié. Si bien que,
à ce point de vue, on n’est pas réveillé par
la lumière divine, mais on reçoit la lumière
divine parce qu’on est réveiUé, comme du
reste cela a été dit ailleurs : « Approchezvous de Dieu et il s’approchera de vous »
(Jacques IV, 8).
Quand on désire un réveil il ne faut pas
se borner à le demander et à l’attendre,
il faut le faire soi-même, ou faire tout ce
que l’on peut pour le produire. Et l’on
peut beaucoup. Mais si on ne le veut pas
et ne fait rien, alors!... H. D.
Contre le blasphème.
Le blasphème, nous disent les dictionnaires, est «une parole qui outrage la Divinité ou la Religion » et, ajoutons-nous,
qu’on profère généralement sous l’empire
de la colère. Il n’est donc pas de date récente, ni totalement étranger à aucun
pays plus ou moins civilisé.
Vous aurez sans doute entendu parler
de la campagne entreprise dans maintes
villes et contrées d’Italie contre le blasphème, contre la très fâcheuse habitude
de notre peuple de jurer sous le moindre
prétexte, d’insulter la Divinité, comme si
elle était la cause directe de nos déconvenues et de nos malheurs. Nous passons,
malheureusement, à l’étranger, pour une
des nations les plus particulièrement blasphématrices, où les Toscans et les Vénitiens, à ce qu’on dit, auraient la primauté
que pourraient bien leur disputer les Piémontais et les Napolitains, lesquels ponctuent fréquemment aussi leurs affirmations, leurs serments ou leurs menaces de
jurons à faire frémir.
Nous applaudissons donc de grand cœur
aux louables efforts qui sont faits en tant
de lieux divers pour combattre une plaie
qui nous déshonore et nous amoindrit,
même à nos propres yeux. Et veuillez remarquer que cette sainte croisade est entreprise et menée vigoureusement par des
citoyens de bonne volonté, sans distinction
de crédo pohtique ou religieux, uniquement soucieux du relèvement moral de no- /
tre peuple et de son bon renom chez nous
et à l’étranger. Puisse-t-eUe donner touÿ
les heureux résultats qu’ils en espèrent!
On s’attend sans doute à ce que je ne
manque pas l’occasion d’ajouter un mot au
sujet du blasphème dans nos Vallées. —
Quelle horreur ! vont s’écrier ceux qui se
font une très haute opinion de nous. HéJasl le blasphème n’est pas totalement
étranger à nos mœurs. Gardons-nous de
généraliser ou d’exagérer un mal bien autoement grave ailleurs que chez nous ;
mais sadions reconnaître nos défauts et
faisons de notre mieux pour nous amender.
J Vous aurez obsei*vé que, le blasphème
proprement dit, est surtout proféré par
certains jeunes gens, revenus du service
militaire ; blasphème qui, dans la plupart
des cas, n’a rien à voir avec les croyances
de notre peuple, mais qu’ils ont entendu
toute heure à la caserne, qu’ils ont
adopté à leur tour pour se donner l’air
crâne, pour se distinguer (!), pour garder
les allures militaires. « Quelle l'ace de soldat vas-tu faire, disait un caporal des alpins à un de ses subordonnés. Tu ne bois
pas, tu ne blasphèmes pas ! ». Authentique.
Et alors, pour ne pas se singulariser, nos
conscrits contractent l’habitude du blas
.»■r -J >
phème qui les suivra parfois bien avant
^ns la vie.
Mais ce qui est encore plus grave, c’est
de voir les enfants souiller leurs lèvres de
jblasphèraes ou de paroles malséantes qu’ils
^t ramassées dans les .rues ou entendues
ide leurs aînéSj de Icprs Voisina et peut-être
même de leurs parents, et dont ils ignorent, le plus souvent, la vraie signifiéation.
Combien de mesilecteurs n’ont-ils pas été
profondément p|inés du langage de certains petits écoliers ou de certains catéchumènes qu’ils croisent par hasard sur
nos routes, à la sortie des écoles ou du catéchisme ! — Et nous ne parlons même pas
des jurons plus ou moins inoffensifs,
n’ayant pas, à proprement parler, le caractère du blasphème, avec lesquels maintes grandes personnes ont la peu louable
habitude de se soulager, dans un mouvement d’impatience et de colère, et dont il
faut à tout prix se corriger.
Il ne s’ensuit pas nécessairement qu’il
faille entreprendre, chez nous aussi, une
croisade du genre de celle que nous mentionnons plus haut. Il ne faut rien exagérer. Mais il y aurait également quelque
chose à faire, surtout parmi la jeunesse
masculine et auprès des enfants de nos
écoles. Les Unions Chrétiennes peuvent
agir, directement ou indirectement, auprès
des premiers.
Nous n’ignorons pas les efforts, les fréquents avertissements de nos collègues
dans l’enseignement pour combattre le mal
chez les enfants, et il n’y a qu’à les encourager à poursuivre avec le même zMe cette
œuvre spéciale de moralisation. Enfin, et
surtout, et toujours, il y a l’eXemple des
parents, le plus direct, le plus eflîcacè èt
sans lequel tout ce qu'on fait et ce qo’oh
peut faire, par ailleurs, pouf l’eiifancè et
la jeunesse, n’atteindra jamais un résultat
durable. j. c.
CORRESPONDANCE.
0)A Leonberg.
Pérouse, le 15 mars 1923.
Chers et bieiv-aimés frères Vmtdois des
Vcdlées et de toute l’Italie,
Le don si généreux que vous nous avez
fait parvenir, nous a fait une grande et
vive joie et nous a permis de restaurer
notre ancien temple vaudois et la demeure
du Pasteur y attachée. Sans votre secoui’s
nous n’aurions jamais pu, dans ces temps
de misère et d’enchérissement, restaurer
notre lieu de culte qui fut bâti par nos
ancêtres vaudois en 1732, une trentaine
d’années après leur émigration. Ces travaux ne pouvaient être remis à plus tard,
car l’état de notre temple nous inspirait
déjà les plus vives inquiétudes puisqu’il
présentait jusqu’à nos jours le même aspect modeste et humble du temps des pères qui, pour leur fidélité à leur foi, avaient
dû tout laisser en arrière.
Afin de vous démontrer les dimensions
qu’a pris renchérissement dans notre pays,
nous vous citerons quelques exemples :
Nous payons maintenant pour une tuile
de toit, marks 200 ; pour une planche,
5000 ; pour une poutre, 20.000 ; salaire
journalier (à la campagne!), 50(X).
Cqmme nous savons très bien que vous
traversez aussi, en Italie, des temps graves et critiques, nous apprécions d’autant
• plus le secours vigoureux et précieux que
vous avez bien voulu nous donner.
Nous vous prions d’agréer, chers frères
Vaudois d’Italie, nos remerciements les
plus chaleureux et les plus fraternels. Que
Dieu vous bénisse!
Au nom de la faroisse''t)àtfdôiSè de’
rouse en Württemberg :
Le Conseil d’Eglise :
(suivent les signatures).
Pasteur »Mîeyding
Le Maire de la Commune
Les Membres du Conseil.
Nos amis s’en vonl.
Réglé générale, ce sont les vieuÆ amis
qui nous quittent, car c’est la loi. de la nature ; cependant, combien d’hommes soudainement fauchés en pleine activité !
Notre Eglise vient de perdi'ç deux fervents et fidèles amis, tous deux américains;
le docteur John Nelson) Mills, pasteur presbytérien, relativement jeune encore, occupant une place en vue d’abord à Chicago
et ensuite à Washington, était un ami dévoué, qui avait appris à connaître notre
histoire et était venu nous visiter aux Vallées. Nous avons eu le plaisir de le voir
alors avec sa compagne, et comme il partit
enthousiasmé de La Tour après sa tournée
dans les Vallées ! De retour en Amérique,
en sa qualité de président de notre Comité de Washington, il voulut faire connaître à son peuple notre peuple et notre
œuvre, en donnant une conférence à Louisvifie, qu’il a répétée ailleurs et qui a été
livrée à la presse. C’est grâce à lui que la
Waldensian Convention, tenue à Washington, a eu un succès éclatant. Nous n’eûmes pas le plaisir de le voir à la capitale
des Etats-Unis quand nous étions là, il y
a un an. Le doct. Mills âYait entrepris,
avec sa'compagne, un voyage en Orient
pour se rendre compte de l’œuvre de
Dieu au milieu des païens ; à son retour,
hélas!, au lieu de pouvoir continuer sa
belle œuvre, il fut appelé par le Maître à
monter plus haut, dans le séjour du repos.
Que Dieu soit avec sa veuve, qui, elle
aussi, est dévouée de tout son cœur à notre œuvre.
Alexander Brown, de Philadelphie, avocat fort estimé, un protestant éminent
parmi les laïques, très strict dans ses vues
■ -il
\
2
religieuses, rattaché à l’Eglise des Covenanters, était lui aussi un grand ami des
Vaudois et, depuis de longues années, le
trésorier de la branche de Philadelphie et
membre du Comité central de New-York.
Nous avons eu le plaisir, dans notre dernier voyage en Amérique, de vivre sous
son toit pendant quinze jours, et nous
avons appris à connaître en M. Brown un
homme de cœur et de foi. Il n’a rien épargné pour faire connaître et aimer les Vaudois, et il a payé de sa personne et de sa
bourse. Il a été .’retranché d’une manière
inattendue, par un accident d’automobile.
Nous regrettons la perte d’un tel ami.
C. A. Tron.
Tandis que les Dames préparent avec
ardeur la vente en faveur dé nos Œuvres
de Bienfaisance, nous accomplissons le devoir, nullement agréable, de porter à la
connaissance du public les faits suivants :
Les dépenses, en 1922, ont été, pour les
Hôpitaux, de L. 95.000 ; pour le Refuge
de L. 102.000 ; pour l’Orphelinat de
L. 48.000. En tout L. 245.000. Il est notoire que la rente annuelle pour les ttois
Œuvres est de L. 70.Q00.
En de telles conditions, et lors même que
les sommes recueillies par le moyen de pensions de malades et de contributions volontaires aient été considérables, nul ne voudra s’étonner si nous accusons, à 1^. fin de
1922, un déficit de L. 25.000.
La liquidation du premier trimestre
1923 requiert au moins L. 50.000. Notre
besoin actuel, urgent, est donc de L. 75.000.
Nous sommes persuadés qu’il suffit d’avoir dénoncé la grave situation pour décider de nombreux amis, tous ceux dont
le cœur est ouvert à la charité chrétienne,
à nous venir en aide.
Nous sommes à la complète disposition
des personnes qui, avant de donner, désireraient avoir de plus amples et plus précis détails sur nos Œuvres.
La Tour, Pâques 1923. J. Ejbet.
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBI. Nos vieux s’en vont les uns après
les autres, chargés d’années. Le mois de
mars nous en a emporté deux, tous deux
à 85 ans. D’abord Pierre Bonjour, de Malpertus, ensuite 'Marie Davit née Favat.
Ils sont partis, le premier, après une
assez longue maladie, et la seconde presque
subitement. Cette dernière était la mère
vénérée du pasteur Paul Davit, décédé si
tragiquement dans l’Uruguay, et d’une famille nombreuse, dont les membres sont
disséminés en Europe et dans les deux
Amériques.
Nous exprimons à ces familles toute notre sympathie chrétienne.
LA TOUR. Deux de nos frères de l’Union
Chrétienne de Jeunes Gens ont, dernièrement, donné dans toutes nos réunions de
quartier, des conférences sur notre œuvre
d’évangélisation en Italie, et ont vivement
intéressé notre public qui aime toujours
à recevoir ¡des nouvelles intéressantes de
cette œuvre qui constitue la fleur de notre église.
—■ Notre culte de Pâques a été bon et
largement fréquenté. La Chorale chanta
un magnifique Haliélma de Hauptmann,
dont l’exécution, sous la direction de Mme
N. Balme, fut très goûtée par le public.
La collecte de Pâques a été destinée à
notre œuvre d’évangélisation.
— Avec Mlle MARIE BERT s’éteint une
famille qui a donné à la paroisse de La
Tour et à l’Eglise Vaudoise en général, des
personnages remarquables.
Originaire du hameau des Berts, au
Peui- de Pinache, cette famille a abandonné
ses biens, à la suite de l’inique Révocation
de l’Edit de Nantes, pour se retirer sur le
versant droit de la vallée de Pérouse, qui
était resté piémontais. Ils se fixèrent à
Praraol, où ils fournirent plusieurs mem
bres au Consistoire et à l’autorité communale.
C’est là que naquit, en 1737, de Jacques
et de Jeanne Bouchard, Pierre. Bert, qui
fut pasteur à Rorà et à Bobi, de 1764 à
1785. Sa femme était la sœur de Pierre
Geymet, qui fut modérateur et sous-préfet
de Pignerol. Leur fils Pierre, né à Bobi en
1776, fut pasteur à La Tour de 1799 jusqu’à sa mort, en 1833 ; c’est comme tel
qu’il eut l’occasion d’accueillir Gilly et
Beckwith, que son hospitalité exemplaire
contribua à attacher aux Vallées. Il fut
aussi modérateur de 1823 à 1828. Il épousa
Marie Peyrot, dite d’Hollande. Leurs filles,
qui épousèrent les professeurs Hippolyte
RoUier et Jean Revel, et le modérateur J.
P. Bonjour, ont de nombreux descendants
au sein de nos églises. Amédée, né en 1813
et mort en 1890, fut chapelain des ambassades protestantes à Turin et réussit à
grouper les Vaudois et les Suisses de la capitale en une église nombreuse et qui a
toujours, depuis* lors, donné des signes évidents de vitalité. Nul n’ignore la part qu’il
a prise aux relations entre les Vallées et
le Gouvernement, sous le régime de l’oppression, et surtout à la préparation de
l’Emancipation des Vaudois. Il eut, de Susanne*^ Peyrot d’Hollande, Amédée, qui fut
longuement pasteur de l’église suisse de
Gênes, où il a laissé le souvenir d’un généreux et capable organisateur d’œuvres
de bienfaisance. Il est mort à Genève, laissant un fils, médecin à Lyon, avec lequel
s’éteindra le nom de la famille.
Marie, que nous venons de perdre, naquit à Turin en 1852 et se transporta à
La Tour lors de la retraite de son père.
Après avoir soigné ses parents jusqu’à la
fin, elle retourna s’établir à Turin. Là elle
prit une part active aux œuvres qui sont
en relation avec l’Union Chrétienne de Jeunes Filles, et elle fit partie du Comité qui
fonda le Foyer.
Vaudoise de cœur, elle tint à terminer
sa carrière aux Vallées, dans la demeure
de ses pères. Sans être riche, elle vivaÆ
dans une honnête aisance, dont elle se servit pour faire, sans bruit, du bien autour
d’elle. Ce ne sont pas serpement les nécessiteux qui perdent une amie par son départ : ce sont les personnes isolées, auxquelles eUe aimait à procurer une distraction agréable. Pendant de longs mois, elle
accueillit chaque dimanche de jeunes aveugles, victimes de la guerre ou non, de La
Tour et de Saint-Jean,.
Elle venait de fonder une réunion mensuelle d’amis de l’histoire vaudoise, qui
s’entretenaient d’une manière intéressante
de documents inédits et de souvenirs personnels, — autour d’une tasse de thé.
EEe lègue au Musée Vaudois le beau, portrait à huile de son grand’père, le modérateur Pierre Bert.
C’est donc à plus d’un titre que Marie
Bert sera regrettée de tous ceux qui l’ont
connue et aimée. J. J.
— Une petite fête, plus qu’intime, presque secrète, a eu lieu le dimanche 25 mars
— mais il ne faut pas le dire — sur le
préau des Coppiers.. Il s’agissait de fêter
le 25.me anniversaire de M. Jean Jalla, je
veux dire le 25.me anniversaire de sa direction de l’école du dimanche de SainteMarguerite. Enfants, moniteurs et monitrices de son école l’ont accueilli à bras ouverts : on l’a félicité, remercié, choyé ; on
lui a offert un joli cadeau, débité des dis%
cours affectueux de reconnaissance ; on a
chanté, récité, joué sur la pelousë ; on a
pris le thé... et ce qui le complète. Bref,
on s’est royalement amusé et M. Jalla est
rentré chez lui heureux et ému de ces attentions délicates.
Voilà ce qu’un moniteur nous a confié
dans le tuyau de l’oreille, en faisant appel
à notre discrétion.
PERRIER-MANEILLE. Actes liturgiques des dernières semaines : ensevelissements de Pons Jeanne, de la Baisse, le 6
mars ; de Ribet Jean François, du Laurent, le 18 mars.
Baptêmes : Canal Eisa, de Saint-Martin,
le 25 mars ; Rostan Irma, des Poëts Inférieurs, et, Pons Nino, du Bessé, le l.r avril,
— Le jour du Vendredi Saint a eu lieu
la confirmation des catéchumènes : Balme
Henri (Traverse), Pons Oreste (Perrier),
Ferrier Henriette (Saret), Ferrie r Joséphine (Poumiarat), Peyran Louise (Chahrans), Peyronel Esther (Perrier), Poët
Léonie (Cloutés de Faët), Poët Lydie
(Plan de Faët), Poët Pauline (Cloutés de
Faët), Pons Clémentine, Ribet Pauline et
Tron Pauline (Chabrans).
PIGNEROL. Le 2 courant, au temple, a
eu lieu la II.me Conférence des U. C. de
J. G. des Vallées et de Turin. Le succès,
très satisfaisant, est dû surtout à l’accueil
fraternel des Unionistes de Pignerol et de
Saint-Second.
Nous en publierons un compte-rendu
détaillé dans le prochain numéro.
VILLESECHE. Notre visite d’église, qui
a eu lieu le 18 mars dernier, nous a offert
l’occasion d’entendre, soit au culte principal, soit dans quelques réunions particulières, notre frère M. A. Prochet, pasteur
à Turin, lequel avait été délégué par la
Commission exécutive. Nous remercions
notre frère qui nous a fait du bien et nous
a laissé le meilleur souvenir par ses exhortations si intéressantes.
— Après une assez longue infirmité et
entouré dés soins assidus de son fils Lévi
et de sa famille, un de nos vieillards de
Riclaret nous quittait la semaine dernière,
à l’âge de 76 ans. C’est Antoine Clôt Varizin, le père du regretté pasteur Albert
Clôt, mort aux Etats-Unis.
— Jeudi dernier, un très nombreux cortège qui prenait part aux funérailles du
jeune homme Amédée Massel, disparu
d’une manière inattendue et tragique,
donnait un sensible témoignage de sympathie à la famille éprouvée. '^^■■■■■11^
—‘ Au culte du Vendredi Saint, devant
une belle assemblée, 18 catéchumènes ont
été admis à la Sainte-Cène. M.
Echos de la Presse.
Les journaux évangéliques de notre patrie se sont occupés et s’occupent, depuis
quelques mois, de- la question capitale de
l’enseignement religieux dans les écoles.
La plupart des articles, signés généralement par des plumes autorisées, trahissent des préoccupations au sujet de la nature, de la portée et de l’étendue de cet
enseignement religieux que le ministre
Gentile veut introduire dans toutes nos
écoles. Est-il nécessaire d’ajouter que la
très grande majorité, pour ne pas dire la
totalité, des opinions de notre presse protestante se déclare contraire à l’enseignement du dogme, d’un dogme quelconque,
contraire à l’enseignement du catéchisme,
d’un catéchisme quel qu’il soit, et se prononce pour la lecture et l’étude de la Bible, de l’Evangile pur et simple qui est
amplement suffisant « à nourrir l’esprit
des enfants, et même des grandes personnes »? C’est aussi là l’opinion bien arrêtée
des Vaudois, depuis... toujours.
m Æ
Vu la nouvelle orientation politico-religieuse du gouvernement Mussolini, on est
également préoccupé de l’interprétation
qui pourrait être donnée du premier article du Statut. On redoute des restrictions
dans nos libertés religieuses ; on craint
que la fâcheuse confusion entre nationalisme et catholicisme ou religion d’Etat,
n’ait à nous causer, d’un moment à l’autre,
des surprises désagréables. Nous ne l’avons jamais cru, quant à nous. Voici d’ailleurs un remarquable article de M. Mario
Piacentini, dans le dernier nurhéro de
« Conscientia » : « Il primo articolo dello
Statuto, in rapporto alla politica dell’attuale Governo», qui viendrait nous rassurer au besoin. M. Piacentini démontre clairement que le premier article du Statut
est désormais dépassé, périmé, n’ayant ja
mais été appliqué à la lettre et grâce surtout à' toute la législation successive ; il est
parfaitement convaincu que les droits des
minorités religieuses seront sauvegardés
comme toujours, et que M. Mussolini, qui
a une si haute idée de l’Etat, ne renoncera
jamais aux prérogatives de celui-ci. Et il
conclut : « En matière de liberté, on ne
retourne pas en arrière. L’histoire a démontré que là où l’intolérance religieuse
a pris pied les peuples sont misérablement
tombés — témoin les Républiques de l’Amérique du Sud — et que pour se relever
ils ont dû revenir aux grands principes
des libertés, dont celles de conscience et de
culte occupent la première place ».
Toujours sur le sujet des libertés religieuses, le doct. Meynier engage une polémique dans 1’« Azions Liberale » de Florence avec l’avocat Lanteri. Celui-ci se déclare convaincu que la religion catholique
doit jouir, en Italie, de certains privilèges,
de certaines faveurs, par le seul fait qu’elle
est professée par la très grande majorité.
M. Meynier n’a pas de peine à lui démontrer qu’en matière de droit il n’y a pas de
majorité qui tienne et que le grand principe de Cavour : « Libera Chiesa in libero
Stato », signifie égalité parfaite de toutes
les Eglises à l’égard de l’Etat.
Nous nous insurgeons de toute notre
âme contre les « impositions » violentes
des fascistes, portant atteinte à la liberté
des citoyens. En voici une, cependant, que
nous approuvons de grand cœur. Les journaux de Gênes nous informent que le « fascio di combattimento » de la localité vient
de réunir une centaine de libérés de la prison {pregiudicaU), auxquels il tint à peu
près ce langage ; Nous allons vous aider à
vous trouver une occupation, à vous racheter par le travail et par une vie d’honnêteté ; dorénavant, ou vous allez marcher
droit ou bien on vous fera filer vers une
île où vous serez isolés de la société. On.
dit qu’ils se proposent de revenir sur le
bon chemin et qu’ils ont vivement remercié le « fascio » qui leur tend une main
fraternelle.
*1
A
Le numéro du 8 mars de UEra Nuova,
de New-York, nous annonce une nouvelle
qui fera de la peine à tous les admirateurs
enthousiastes du plus fameux de nos journalistes italiens ; M. Bar^ini — qui passait
pour un libéral parfait et ne serait qu’un
clérical-opportuniste de la plus belle eau.
Il vient, en effet, de fonder, à New-York,
sous les auspices du Corriere delta Sera,
le Corriere d’America ; un journal « apolitique», affirme M. Barzini dans une circulaire réservée adressée aux prêtres de
nos émigrés, « mais qui veut être franchement catholique, et qui aura le meilleur
service spécial du , Vatican ». M. Barzini
ajoute enfin de se mettre — avec discrétion — à la disposition des « Reverendi
Padri » ! Il ne faùt décidément plus s’étonner de rien.
ALLEANZA MONDIALE
per promuovere amicizia internazionale
per mezzo delle Chiese.
La Sezione Italiana dell’Alleanza Mondiale, che già tanti consensi ha riscosso
nell’ambiente evangelico, specialmente per
l’opera efficace del dott. Piero Chiminelli,
intende sviluppare in quest’anno una maggiore attività nella nobile lotta sostenuta
da tutte le nazioni civili contro tutte quelle
tendenze che servono ad alimentare l’odio
fra popolo e popolo.
A tal fine il Comitato Italiano ha voluto affermarsi su nuove basi con criteri
atti ad assicurargli una più vasta cooperazione di attività.
Il Comitato, nel quale sono stati chiamati i rappresentanti ufficiali delle Chiese
e delle Organizzazioni cristiane, risulta così
composto :
Ufficio dc Presidenza : Comm. prof.
Prochet Roberto, presidente - (Piazza Sallustio, 24 - Roma 30) — Cav. Ferreri Carlo
e prof. Comba Ernesto, Vice Presidenti —
'ì
3
Sig. Landeìs W. Kemme e cav. uff- prof;
pSippini Ernesto, tesorieri — Sig- Baie i
Raffaello, sig. Gualtieri Giovanni, dot oi
Schubert Ernesto, sig. Bradford E. J-. •
Paschetto Lodovico, sig. Verdesi Gustavo,
consiglieri.
Segretario del Comitato Italiano e
.sig. Bevilacqua Pietro, Piazza in Lueina,
N. 35 - Roma 9.
Il Comitato sta elaborando un forte programma di lavoro ed ha ferma volontà i
tradurlo in atto. Ma è necessario che coloro
i Quali hanno già dato adesione a ques o
movimento, e tutti gli onesti che vedono la
necessità di portare nei rapporti umani principi delFEvangelo al di sopra di ogni
particolare interesse diano la loro cooperazione assecondando, tanto con la paro a
che con la contribuzione di mezzi finanziari, il Comitato direttivo nel suo grave
compito.
CHKONiaUE POllTiaUB
Les vacances de Pâques, que M. Musso
fini a passées à Milan, ont été très laborieuses non seulement à cause des innombrables réceptions qu’il a dû accepter de
la part de toutes sortes de Comités, mais
surtout à cause de son activité diplomatique. Pendant toute la semaine sainte. Milan a remplacé Rome. Il a eu d’abord une
(entrevue, qui a donné lieu à toutes sortes
^de suppositions, avec le ministre belge, M.
iJaspar, pour l’examen de la situation de
■la Ruhr; il s’est ensuite entretenu avec le
ministre aux affaires étrangères de la PO"
logne, dont les relations politiques et commerciales avec notre pays se font de plus
en plus cordiales. Il a eu enfin un long en
tretien avec le chancelier d’Autriche, Mgr.
■ Seipel, en vue de la conclusion rapide des
(pourparlers qui ont lieu à Rome pour
;d’établissement de relations commerciales
plus favorables entre les deux nations. Le
doct. Seipel a voulu remercier personneUe■ment le Président du Conseil pour 1 action
$e l’Italie en faveur du relèvement écono,inique de son pays. Il a continué son
.voyage jusqu’à Rome où il a été reçu par
le Roi, et, après une courte visite à 1 ab•baye de- Montecassinp, il s’est rendu au
Vatican pour y prôner la cause des communautés religieuses -de l’Autriche, réduises à la misère la plus absolue. Le docteur
Seipel, en sa qualité de prélat de l’Eglise
Romaine, a été accueilli par le pape d une
façon toute particulière et a même célébré
la messe à Montecassino et à Rome. 11 a
été enchanté de son séjour en Italie, dont
il a admiré les grands efforts jiour 1 établissement de l’ordre et la reconstruction
économique.
A Milan encore, M. Mussolini a fait des
déclarations publiques concernant le programme de son gouvernement. Il a déclare,
entre autres, que l’émigration « est un besoin physiologique du peuple italien qui ne
peut pas être renfermé dans sa proprv
terre... partant son expansion morale, éco
LIS VAUDOIS
jugés par leurs amis et par leurs euoemls.
voir N. 10).
Le comte FEDERICO SCLOPIS (1798 f
1878), insigne jurisconsulte, député, ministre, président du Sénat, affirmait, apres
de diligentes recherches dans les archives
du Gouvernement, que « nessun’altra popolazione dello Stato poteva venire para
gonata alla Valdese per le morali e pn
vate virtù ».
Le 15 Février 1848, le msorgim^to,
journal du comte CAMILLO DE CAVOUR,
exprimait la certitude « che non sare
bero negati i comuni diritti ad una classe
numerosa di cittadini a nessun’altra m erioré per virtù private, per devozione a
trono, per sincero amore dell’ordine e della
'libertà».
Le 12 Décembre 1847, l’avocat AUDIPREDI prononçait ces paroles dans un
banquet tenu à Pignerol : « Ventimila dei
nostri -fratelli stanno, si può dire, rinchiusi ed isolati fra due torrenti, nelle ineantevoli nostre Valli. Essi sono colti, laboriosi, forti di braccio e di mente al pari
degü altri Italiani ; a generosi sensi e con
gravi sacrifici educano i loro figli î ma.
nomique et politique s’impose. Le Gouvernement consacrera à l’émigration toute
son attention, car partout où se trouve un
seul italien, là est la patrie ». C’est de
l’impérialisme bel et bon.
Une autre déclaration très grave, peutêtre un peu trop impulsive, a été faite à
l’occasion de la requête d’un subside pour
le théâtre de la Scala. M. Mussolini a dit
que « les caisses de l’Etat sont vides et que,
pour les remplir, il faut travailler davantage ». Que peut-on croire alors de l’oeuvre
d’assainissement financier que le Gouvernement fasciste affirme d’accomplir et
quels effets de semblables déclarations
n’auront-elles pas à l’étranger ?
— La situation politique de la Ruhr demeure stationnaire malgré les avances du
Gouvernement allemand qui a proposé,
suivant un ancien projet du ministre américain, M. Hugues, la convocation d’une
Commission internationale de gens d’affaires pour fixer les prestations de l’Allema; le Reich est disposé à se baser sur
ces données pour lancer à l’étranger un _
emprunt dont le montant serait remis aux
Alliés. — La situation militaire s’est sensiblement aggravée à la suite d’un incident tragique survenu à Essen. Un groupe
de soldats français qui s’étaient présentés
au dépôt des usines Krupp pour saisir des
automobiles, furent tput à coup entourés
par une foule d’ouvriers qui les insulta et
les attaqua à coups de pierres. Par crainte
de succomber, les soldats firent feu et tuèrent ip personnes et en blessèrent une
trentaine. Les autorités françaises ont procédé à l’arrestation de quatre directeurs
généraux des usines Krupp et les Allemands ont formulé une nouvelle note de
protestations énergiques. Ce fait est considéré comme le prélude d’une nouvelle
phase de la résistance du peuple allemand,
décidé, paraît-il, à provoquer des répressions sanglantes pour exciter l’opinion publique mondiale contre les envahisseurs.
— A la suite de la réunion des experts
à Londres, les Gouvernements alliés ont
expédié à la Turquie une noté collective
très conciliante pour la reprise des négociations à Lausanne, dans la seconde quinzaine d’avril.
—• Les Anglais ont clos leur bilan annuel
avec une activité de deux milliards et demi
de francs or ! Et ils se plaignent encore
de la vie chère et des années mauvaises !
A. S.
fleurs en souvenir du regretté
Monsieur Charles Decker (pour les
Convitti) aux mains du Directeur du
Convitto de La Tour:
M. Emilio Fedele, Turin L. 25,—
M. Rodolfo Schaeffer, Id. » 20,—
M. Aurelio Stella, Id. » 25,—
Cav. uff. Ercole Quirici, Id. » 100,—
L. 170,
soggetti agli stessi pesi, non fruiscono dei
diritti degli altri cittadini. A noi dunque
spetta, quai più prossimi loro fratelli, far
voti che alla comunanza universale non
sieno più argine i due torrenti ; che la
patria sia loro madre e non matrigna ; e
che siccome idonee a difenderla sono giudicate le braccia, così, ad illuminarla e
sorreggerla atta ne sia creduta la mente.
Evviva l’emancipazione dei Valdesi ! »
{Bull. Cinq., 50).
I-e prof. GIUSEPPE BUNIVA, premier
député du Collège de Briquéras, écrivàit,
quelques temps après le 1848 : « I Vaidesi hanno dimostrato qual buon uso essi
intendono fare dei loro diritti costituzionali » (Bull. Cinq., 127).
ErF lSSl, GALVAGNO, ministre de l’Intérieur, répondait au sénateur Di Castagnetto qui l’avait interpellé sur la permission accordée aux Vaudois de construire
un temple à Turin : « Il culto dei Valdesi
non diede mai fastidì al governo, nelle
Valli ove è esercitato da cittadini fedeli
alla Corona ed allo Statuto » (Atti del
Senato).
TERENZIO MAMIANI (1789 f 1885),
professeur de philosophie à l’Université de
Turin, sénateur et ministre de l’I. P., eut
BIBLIOGRAPHIES.
Aristai^o F.4SULO : Fra Paolo Sarpi - Casa
editrice Bilychnis — Roma — L. 3.
Une excellente étude biographique, critique et, j’allais dire, apolc^étique du
grand « Consultore » de la république de
Venise, que nous devons à la plume alerte
du Directeur du Testimonio, lequel a su
condenser dans ces 80 pages tout ce qu’on
pouvait dire d’essentiel sur Un aussi vaste
sujet, et cela avec toute la clarté qu’on
saurait souhaiter. C’est là une digne commémoration, à un point de-vue strictement
évangélique — c’est à dire large — du
3.me centenaire de la mort de l’illustre vénitien qui, sans être protestant, «était
avec les protestants par son honnêteté, sa
probité, ses mœurs intègres et toute son
attitude polémique et intellectuelle».
Lauretïa Rensi : Il Gran Segreto - Casa
ed. « La Speranza » - Roma. — L. 2. —
(Est vendu au profit du Dispensario
« Garibaldi »).
Il y a des gens qui ne savent pas être
heureux ; il y en a qui sont toujours mécontehts d’eux-mêmes, et d’autres qui
s’appliquent à voir le mauvais côté des
choses, cherchant les soucis et les préoccupations avec la lanterne ; il y en a aussi
qui ne savent pas jouir des biens que Dieu
nous prodigue et que les grandes merveilles de'la création laissent insensibles ou
indifférents.
M.me Rensi adresse sa rafraîchissante
brochure à tous ces malheureux par leur
faute en leur révélant le « grand secret »
du bonheur. Nous avons lu ces 32 pages
si suggestives et si vraies avec le plus
grand plaisir et nous les recommandons
chaudement à nos lecteurs qui, en achetant
Il Gran Segreto, feront d’une pierre deux
coups : ils contribueront à une bonne œuvre et se procureront une lecture des plus
agréables et des plus utiles.
H» H'H»
Libri di coltura popolare.
Vite di uomini esemplari.
Una benemerita istituzione milanese —
1’« Istituto Italiano per il Libro del Popolo», che ha sede in via Piatti, n. 4 —
il etti scopo precipuo e disinteressato consiste nel contribuire a diffondere sane noz'ioni di coltura fra le classi popolari, continua con sempre maggiore successo nello
svolgimento del suo programma. Dopo la
pubblicazione di alcune famose tradizioni
popolari, come Bertoldo, Genoveffa, ecc., rinarrate con senso d’arte da scrittori noti
e riputati, dopo aver superbamente iniziato con la bellissima Vita di Dante di
Tommaso Gallarati Scotti, una speciale
serie di « Vite di Uomini Esemplari », e
con un volume sul Vapore di Ettore Fabietti la serie dei libri della divulgazione
scientifica, ora licenzia al pubblico la Vita
ài Socrate di Savino Varazzani, e la Vita
di Antonio Canova della contessa L. Cittadella Vigodarzere.
La Vita di Socrate, fa parte anche essa
della collana « Le Vite degli Uomini Esemplari » e la continua degnamente, realizzando un tipo di letteratura biografica che
è storia, oltre che di fattoi, anche e specialmente di anime; infatti il prof. Varazzani, un benemerito della coltura popolare,
e per lunga esperienza oltre che per atti
tudifie, eminente volgarizzatore, quanto
dotto ellenista, ha scritto un limpido libro,
in cui la filosofia e la vita di Socrate si
specchiano* con tale chiarezza di contorni e
vivacità di colori, che tutti possono capirne
e sentirne la grandezza ed il fascino.
Si tratta, insomma, del primo tentativo
di avvicinare al popolo la figura e il pensiero del grandissimo Ateniese, richiamando il lettore alla considerazione dei più
alti valori ideali e morali della vita.
La Vita di Antonio Canova, dettata dalla
contessa Luisa Cittadella Vigodarzere, esce
nella stessa serie a commemorazione del centenario Canoviano. Ad attestare il valore
dell’opera beisterà dire che essa si fregia
di una prefazione deU’on. Antonino Añile,
ancora ministro della Pubblica Istruzione
quando la dettò.
La Vita di Socrate e la Vita di Canova
escono in bella veste tipografica, elegantemente e solidamente rilegate. La prima
reca una riproduzione del busto del filosofo, che si ammira nel Museo Nazionale
di Napoli, l’altra parecchie tavole illustranti i capolavori del grande scultore.
de l’estime et de l'affection pour les Vaudois. Dans un article de la Riìista Contemporanea de 1855, comparant les Irlandais qui ne savent pas se résigner aux
mauvais traitements soufferts, avec les
Vaudois, réconciliés avec leurs persécuteurs, il s’écrie : « Sieno rese grazie pubblicamente da tutta Italia a voi, o Vaidesi, che l’antica madre non avete voluto
odiare e sconoscere infino al giorno che fu
da Dio coronata la vostra costanza, e un
patto comune di libertà vi riconciliava con
gli emendati persecutori ».
Le 27 Novembre 1883, le sénateur Mamiani écrivait au doct. Prochet, président
du Comité de l’Evangélisation, pour s’excuser de ne pouvoir assister à l’inauguration du temple vaudois de Via Nazionale : « Sarebbemi tornato a vera consolazione il contemplare di veduta questo
prodigio singolare della Provvidenza, che
i figliuoli di gente perseguitata infino al
martirio ed alla morte per la loro fede
cristiana purissima, oggi possano celebrare il loro culto di rimpetto al Vaticano
e sotto gli occhi di quel papato a cui la
libertà di coscienza parve ogni tempo
sempre la pessima delle bestemmie e
delle eresie... Io mi propongo in altra occasione di visitare il tempio valdese, adorarvi il Signore Iddio e udirvi spiegare il
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t;, ALBERTI •* Bene vento
Vangelo nella semplicità sublime della parola di Gesù Cristo» {Rivista Cristiana,
1886, p. 215).
BONAVENTURA MAZZARELLA, professeur de philosophie à l’Université de
Bologne et député, écrivait à son ami le
doct. Luigi Desanctis qui lui avait fait connaître sa décision de devenir membre de
l’Eglise Vaudoise : « ...E’ probabile, come
tu stesso pensi, che la Chiesa Valdese, antico testimonio di Dio nella terra anticristiana, sia quella pietra di cui parla Daniele... Dove andremo per trovare una
Chiesa più pura, più semplice, più antica
e più italiana della Valdese ? Bisogna essere o pazzo o così poco cristiano da farsi
padroneggiare dall’orgoglio... E’ volére di
Dio » {Lettre du 10 Août 1852, reproduite
dans la Rivista Crisi., an. 1885, p. 406).
En 1861, dans son discours à la Conférence de l’Aliance Evangélique, à Genève,
il dit : « Il Signore ébbe sempre in Italia
de’ veri adoratori, tra i quali sono i nostri ,
fratelli Valdesi. Perciò dico loro : proseguite ad evangelizzare gl’italiani. Se per
loro strumentalità fui convertito al Vangelo, non crederò già che sia inutile l’opéra,
loro» {Riv. Crisi., 1875, p. 376).
-'■ìà
{A suivre).
4
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Poatrolo - Pastore: JLùigi Màràuda.
Pwttafetto • Pastore: (Otilio Tron.
gjff ft,., Pastor»^ G»ido_. Có»b%.
pramollfl
Projroat
Ricibreflò:
Rodoretto ^ Pastore: ^Alberto Puhrmann.
TÓriroPcinèÓ - Pastore: Davide Bósió.
Villar Pellico - Pastore: Bart. Soulier.
,Ìà. ciuèsa; 3, .Rne Croìk de V‘ilie - Pastore: Pietro Ciauvie, ivi.
Bari- Chiesa : Corso Vitt. Bm., 164.
BOBOVènìto - Sig. A'nt. Cornelio, Via Pietro
.. uTi^ui.
Biella - Chiesa; Via .Funipolate -, Pastore:
, G., G. Ribetti, Casa Boglietti Bbttàlì'nó.
Barralo - Chiesa BVan^elicà. Sig. G. Bert.
Brescia, ! Chiesa; IVia dei. Mille (an^ Piazza
è ili (^^ibaldiì - Pastore: Dijigl. Postano, ivi.
rilievi - Chífesá: Vjà Còpgregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Hétro Vàryelli, Via Cir ■
.-^jCongaHazioitf^ . -.»,■»»#«--.iniLi-*. JMtf, V.W»,- ;
Casale Mònfèrràfó - Chiesa: Piazza Giardini PnhblM- Pafttoi^i, ^Pavide Forneion.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pa>, ,,stare;.GàJisepì)e J’'asolo, ivi. .
Colfanissetta - Chiesa: Via Maida, 15Cniéti - Chiesk Bvàrigelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore G ■ Petrai,
Como - Chièsa: Vià Rùscótii, ”9 - Pastore:
Giovanni Grilli - A Via S. Martino.
Còrato - Chiesa Bvàh^Hcà: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Coarinayeiir - Bue Beine Marguerite - Evangelista C. Àrnoalet.
tìóvaàoìà - Chiesa Bvimgélica.
Pèlóntca Po - Chièsa Evahgeíícá - Sig. Ben.
Giudici..
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51: Pastore
V. Sortunani, .
Chiesa: Via Màrizoui, 13 - Pastore:
E. Meÿnîer, ivi.
Fióme ^ Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pa.,,, st9te: Arnaldo Cpmba, - Via Trieste, 219.
Forano. ,r CWesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
- jG. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Girpite - ,Çhiesa Evangelica Ivrea - Ehiésa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica:
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lncca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Doménica alle ore 19,30 - Pastore:
G. D, Bufia.
Lugano - Sig. paolo Calvipo - Pastore Evangelico, Oasaarate (Eugàho).
Mantova - Chiesa; Via Bacchio, 4 - PastoreBenv. Celli,
UMessina - Cbièsa,: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messihà, ivi.
Milano. - Chiesta di S. Giovanni in Cónca Pastore: V., Alberto Costabel - 22, Vìa
Telesio. — CAVr^fli .d» Via Fabbri, 9 Pastore: EmiHò Coréani. i Vìa Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavik Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangdica Palermo - Chièsa: Via Ma'cqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrpsia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangèlico.
Pisa - Chiesa; Via Derna. 15 - Pastore: G.
D. Bufia - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa : Piazza S. Marco ----------- « , ...
Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Rlesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastori: Àless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo BÒsitì,
Via Pietro Cossa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci
Sanremo - Chiesa: Via Soma - Pastore Ugo
J anni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
Siena - Chiesa : Viale Cùrtatòne, 5 - Pastore 1
Francesco Rostan, ivi.
SiracDsa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Saka - Chiesa: 14, Via Umberto I - PàStoVè:
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via Pupino, 35 - Sig. Pietro
Vàrvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emahnèle II
(»ngolo Via Principe Tommaso) - Pastori; Alberto Prochet e Giov. Bertinatti,
15. Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore;
Guglielmo Del Pesco - 335, Via Scorcola.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. ; Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa; Via Pigna (presso il Duoil,
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Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V, Trof*
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