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"T.r,ìC:
Quindicina!e
delia Chiesa Valdese
" Gettate lungi da voi tutte le vostre trasgressioni per le guo^ avete peccato, e iatevi un cuor nuovo e uno spirito nuovo
>\nno LXXXVI - Num. 10
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L . 2 ìS
\Eco: L. 700 per rintemo ¡Eco e U Luce: per rinterno Spedii, abb. portale U Gruppo I TORRE PELLICE — .18 Maggio 1956
ABBONAMENTI | ^00 per resterò |____________1^1.800 per regtero | Cambio d’indirigo Lire 40.— | Ammin. OaBdiaM Torre PeiBfc • C-C.P. 2-175S7
Dimà'nch^e de Pentecôte 1
L'ESPRIT SEUL EST ETERNEL
L’univers est le premier,, le plus
saint, le plus magnifique des temples. L’appeler ainsi, c’est lui rendre son nom, c’est donner une raison
à son existence; car si l’tmivers n’est
pas un temple, qu’est-il, je vous demande? Or ce temple dont Dieu luimême est l’architecte et le fondateur, il doit périr. Dieu l’a dit. Profané comme il est, comment subsiste-t-il encore? Celui qui, nouveau
Samson, mais avec toute la sainteté
Il lie Samson n’avait pas, tomba entre les mains sanguinaires des ennemis du peuple de Dieu, ne pouvaitii pas, de sa main divine, ébranler
Ses piliers de cet édifice immense, et
i>6 laisser son innocente vie que sous
les ruines de l’univers? Il ne l’a pas
fait: et après des symptômes passagers de destruction, destinés à avertir l’humanité que la terre ■ elle-même avec ses habitants ne subsistait
que par miséricorde, la terre et les
vieux raffermis ont continué à voir,
dans une imperturbable série, les
jours succéder aux nuits et les nuits
succéder aux jours, la mer se balancer sous la pression des astres et les
astres eux-mêmes accomplir dans les
cieux leurs orbes accoutumés. Mais
la sentence n’est que retardée ; la terre, comme un malheureux navire
qui brûle en pleine mer, doit au milieu de sa navigation immense, disparaître dans là flamme et dans la
tempête, devenir elle-même im cadavre et une cendre après avoir englouti tant de cadavres et de cendre,
et ne subsister que comme im éternel et mélancolique souvenir dans la
mémoire des célestes intelligences
qui assistèrent à sa naissance et qui
auront vu son trépas. Que dis-je? ce
temple même, à l’architecture mobile, où la terre tient si peu de place, doit s’abîmer tout entier dans tm
océan de feu, afin qu’une catastrojthe si facile et si rapide confirme à
tous les esprits créés ce principe éternel du gouvernement divin: la
matière pour l’esprit, l’esprit pour
la vérité et pour Dieu.
¡s * *
Le malheur obscurcit pour nous
le monde visible, et ouvre en nous
cet oeil intérieur avec lequel on voit
l'invisible. Dans la prospérité, les
apparences seules étaient pour nous
des réalités, et les réalités n’étaient
que des apparences. J’appelle apparence tout ce que nous connaissons
par le moyen des sens, tout ce qui
flatte chez l’homme la convoitise de
la chair, la convoitise des yeux et
l’orgueil de la vie; j’appelle réalités tout ce que nous connaissons par
le moyen de la conscience, tout ce
qui n’a de prix qu’aux yeux de la
charité, tout ce qui doit subsister après que l’univers aura passé, tout
Ce qui, dès ici-bas, nous unit à Dieu.
Or, la prospérité temporelle a pour
effet de nous faire prendre pour une
réalité et pour l’unique réalité le
monde des apparences, et pour une
apparence, pour une simple idée, le
monde des réalités. C’est dans le
premier de ces mondes que nous
croyons vivre, dans l’autre nous crôyons rêver. Le monde des formes,
des couleurs, des saveurs et des sons,
c’est pour nous le monde de la vie;
le monde du juste, du bon, de l’amour et de Dieu, c’est pour nous le
monde des rêves. Dans l’un, pour
nous, c’est le corps vrai, dans l’autre seulement l’ombre. O aveuglement! ô folie! ô renversement de
l’ordre primitif et étemel! ô profond avilissement de notre âme iuimortelle! Est-ce donc là, pourrait
encore nous dire le Seigneur Jésus,
est-ce donc là ce que vous regardez?
L n’en sera pas laissé pierre sur
pierre. Le malheur, au moins pour
un temps, remet chaque chose à sa
place, rend invisible, en’ quelque
sorte, ce qui était visible, et visible
ce qui était invisible. On sent que ce
monde toujours prêt à fondre et à
s’abîmer sous nos pieds, et dont il
ne nous restera rien, quand il aura
passé,-qu’un souvenir mutile et peutêtre le véritable objet de l’âme humaine; que cet objet est ailleurs,
loin, bien loin de la portée de nos
regards, ou plutôt qu’il est plus près
de nous, puisqu’il est en nous, et
qu’en rentrant en nous-même, c’està-dire dans notre conscience, nous
sommes sûrs de le trouver. Et quel
est cet objet, si ce n’est Dieu?
« i» *
L’esprit seul, issu de Dieu, semblable à Dieu, capable de s’unir à
Dieu, l’esprit seul est immortel, parce qu’il est digne de l’être. Un seul
esprit vaut tous les mondes; ou plutôt tous les mondes ensemble, actuels
et possibles, ne peuvent se comparer, se mesurer à un seul esprit. L’esprit seul mérite par lui-même la
principale attention de l’homme,
puisqu’il a obtenu la principale attention de Dieu; et d’autant que l’esprit et tout ce qui tient à l’esprit est
invisible, on peut dire avec vérité
qu’il n’y a qué'lè» éboses invisibles
qui méritent qu’on les-regarde, et
qu’il faut, dans un certain sens, être aveugle pour tout le reste.
Dans le^sens rel^eux du mot, disons-le hardiment^ il n’y a de réel
sGue ce qui est éfi^nel. Tout ce que
nous voyons périr^.erouler autour de
nous, près de noife (et notre corps
est une de ces choses qui sont près de
nous) n’était pas ^absolument rien,
puisqu’une ombrer- est encore quelque chose, mais ^rès tout cç n’est
qu’ime ombre; tottt cela n’était pas
absolument rien, puisqu’un symbole est quelque chose, mais enfin ce
n'est qu’un symbide. Dieu ne veut
pas que nous y soyons trompés, e'
c’est pourquoi la loi du changement
ronge à petit bruit ou renverse avec
éclat tous ces syiiiboles; les plus
saints périssent à, leür tour; ce temple aussi, dont les disciples admiraient la masse et'la splendeur, ce
temple devait péljr; une dispensation vengeresse nç taisait qu’accélérer l’inévitable calistrophe. Et comment ce temple ^evé par la main
des hommes.aura^ûl pu ne pas périr, lorsque Dieu destine à la destruction le temple .«|w’il a lui-même
construit?
Alexandre Vinet.
E Pietro disse l0ro: ” Ravvedete'
vi e ciascune) di Jt>M sia ^ttezzq^o
nel nome di A^èsu t^ridÒ, per la immissione dei vostri peccati, e voi riceverete il dono dello Spirito Santo ”. (Atti II: 38)
Nell’ultimo numero dell’Eco, una breve noterella di cronaca della
parrocchia di Lusema San Giovanni segnalava i gravi danni che una
frana aveva arrecato al muro di cinta del vetusto santuario del Ciabas.
Purtroppo un accurato esame di
tecnici ha rivelato che i danni sono
più gravi di quanto potesse sembrare ai profani, e che, qualora provvedimenti radicali non vengano presi, le mura stesse del tempio potrebbero essere minacciate.
Il Concistoro di Luserna San Giovanni e la sua Commissione Stabili
si sono già messi all’opera ed i lavori stanno per iniziarsi. Un esperto
capomastro ha assunto l’impresa;
una^arte tnurp p^lcafan^ j^-^
via essere abbàttuto, ypoi si procederà alla sistemazione definitiva,
cistoro di Luserna San Giovanni che
Come già abbiamo detto, il Con
ha l’onore della responsabilità di
questo storico tempio^ si è naturalmente assunto Vonerè delle riparazioni, come sempre per il passato,
così anche in questo caso. Ma abbiamo l’impressione che troppi sono gli amici del Ciabas che sarebbero stupiti se non si pensasse di offrir loro la possibilità di manifestare la loro simpatia e solidarietà nell’opera di ricostruzione dello storico edificio. ___
Perciò presentiamo toro questo
” particolare ’’ del tempia, così come esso appare in questo momento.
Le pietre anche in questo caso parlano un linguaggio troppo eloquente
perchè sia tKcesgfff,Ì0^ pomruento.
I dóni saranno ricevuti con animo
grato dal presidente del Concistoro
di Lusema S. Giovanni, pastore R.
Jakier. rep.
l’insegnanieiilo religioso nelle sciiole eleinenlari
Una recente precisazione del Ministro della Pubblica Istruzione
A conclusione - dell’esame del bilancio della pubblica istruzione da
parte del Senato, il Ministro della
P. I. On.le Paolo Rossi, nel rispondere ai vari interventi, ha, tra gli altri problemi, trattato in modo diretto anche dell’insegnamento della religione nelle pubbliche scuole elementari, toccando più propriamente alcuni temi specifici, quali l’esonero dall’insegnamento della religione per i maestri di confessione diversa dalla cattolica; l’uso dei locali
scolastici per l’insegnamento religioso agli alunni di confessione diversa
dalla cattolica; la situazione in atto
alle Valli Valdesi; l’attuazione della dispensa dall’insegnamento r
gioso per coloro che non intendono
riceverlo; i libri di testo.
In alcuni giornali piemontesi tra
gli altri, il discorso del Ministro è
stato riassunto in modo assai improprio specie nella parte che più ci
interessa; e ci consta che in conseguenza ne sono sorte impressioni assai diverse da quelle che possono nascere dalla lettura del testo integrale. Riportiamo pertanto dal giornale « La Giustizia », che lo ha pubblicato per intiero, quella parte del discorso in cui il Ministro On.le Rossi
ha toccato i citati argomenti:
” Nella discussione dello scorso
bilancio ebbi occasione di occuparmi dell’insegnamento religioso nelle
scuole elementari, anche in rapporti' ai nuovi programmi.
” Non intendo ripetermi: soltanto vorrei fare qualche precisazione,
la quale valga a tranquillizzare pienamente, come è doveroso, chi abbia dubbi, o perplessità, circa il pieno rispetto della coscienza degli in
segnanti, degli alunni e delle loro
famiglie,
” I maestri che non desiderano insegnare la Religione a causa delle
loro convinzioni personali, possono
sempre ottenere, dal direttore didattico, la dispensa dall’insegnamento
della Religione, secondo l’articolo
109 del vigente Regolamento genelale.
” Ed io esorto da questo banco
gli insegnanti acattolici a obbedire,
in ogni caso, all’imperativo della
coscienza e a valersi della norma di
legge, senza preoccupazione alcuna
” Quando il numero lo giusti fi
chi, i padri di famiglia professanti
un culto diverso dalla religione cat
tolica possono ottenere che sia mes
so a loro disposizione un locale scolastico per l’insegnamento retig'oso
ai figli.
” Per i gruppi valdesi del Piemonte, si presenta un capovolgimento delta situazione religiosa qualeessa è in tutto il resto d’Italia. Infatti, mentre altrove i cattolici rappresentano la quasi totalità, in alcuni comuni del circolo didattico di
Torre Pellice la maggioranza è di
religione valdese. Ebbene, quivi
l’insegnamento religioso è impartito
nelle aule scolastiche dal pastore
valdese, secondo la dottrina valdese, mentre la minoranza cattolica riceve l’insegnamento religioso fuori
dei locali scolastici.
” Ma pure quando non si tratta
di gruppi omogenei d’una apprezzabile consistenza numerica, la coscienza anche di uno, di uno solo,
appartenente a religione diversa dalla cattolica deve venire, e viene,
completamente tutelata. In questi
ca.si il direttore didattico autorizza
l’alunno ad assentarsi durante il
tempo riservato all’insegnamento religioso e prende le disposizioni necessarie perchè ciò avvenga nel modo più delicato e opportuno.
” Credo di avere l’occhio vigile
in questa materia e non mi consta di
alcuna offesa, anche lontana o indiretta, al sentimento religioso di fanciulli acattolici.
” Anctie per quanto riguarda i libri di testo, il Ministero della P. I.
ha comunicato agli Editori che. nessuna difficoltà sussiste perchè essi sostituiscano le pagine destMate aU’insegnamento della religione cattolica
con pagine desúnate all’insegnamento di altra religione, quando vi siano eventuali richieste di alunni appartenenti ad altre confessioni religiose.
” L’essenziale è che venga religiosamente tutelata la coscienza religiosa e moraie degli alunni e delle
loro famiglie ”.
Coloro che conoscono da vicino
la situazione deJ’insegnamento religioso nelle scuole elementari del
circolo didattico di Torre Pellice,
rioteraimo che non sono stati forniti
al Ministero dati molto precisi al riguardo; ma ciò che a nostro avviso
è da porsi in evidenza è la conclusione sul tema essenziale della tutela della coscienza religiosa e morale
degli alunni e delle loro famiglie. E’
infatti proprio in questi termini che,
alle Valli come altrove, tutta la materia deve essere impostata per una
adeguata revisione non solo per
quanto concerne la posizione degli
insegnanti di religione diversa dalla
cattolica onde essi possano « valersi
delle norme di l^ge senza preoccu
pazione alcuna »; ma per evitare
che gli alunni evangelici, ancorché
dispensati dall’insegnamento religioso catolico, non siano poi praticamente obbligati a svolgere o presenziare nelle aule scolastiche a pratiche
cultuali che ripugnano alla loro coscienza religiosa, e possano invece,
per riconosciuto diritto, ricevere un
insegnamento religioso rispondente
ai loro desideri; perchè i libri di teto cessino di essere un florilegio confessionale, ed i programmi scolastici
siano in conseguenza riveduti.
Confidiamo quindi nelle assicurazioni che il Ministro ha voluto dare
in modo cosi chiaro ed impegnativo.
P.
eiOMATA DIPREGH1ERA
(New York) — En lançant un appel à la prière, le Dr. Eugène Carson Blake, président du Conseil national des Eglises, a dit que « nous
portons tous une part de responsabilité dans les conflits entre races »
aux Etats-Unis. D a attiré l’attention
sur le fait que l’Eglise presbytérienne des USA observera un jour de
prière le 20 mai et la Convention
baptiste des USA le 17 mai. L’appel
demande que cc toutes les Eglises, et
particulièrement celles du Conseil
national des Eglises, répondent à cet
appel à la prière de la façon qui
leur semblera la meilleure ».
2
í —
L’Ero DELLE VALLI VALDESI
Notìzie in breve
dall' Uruguay
CENTO ANNI FA
Ricfirdi di un pioniere
Giacomo Guigou di Filippo e Susanna Beux, viveva ai Ribet'di Pramollo, dov’era nato il 31 ottobre
1812; la sua famiglia era di modeste
condizioni sociali; aveva sposato
Maddalena Beux da cui aveva avuto 8 ñgli: una bella famiglia che
egli allevava nel timore del Signore.
Come è noto, all’inizio della seconda metà del secolo scorso la situazione economica alle Valli si era
notevolmente aggravata, in conseguenza del persistere di condizioni atmosferiche sfavorevoli, per cui i cattivi raccolti si succedevano. E’ noto
pure che si cominciò a parlare ripetutamente di emigrazione in varie
regioni; Algeria, Canadá, Australia, Argentina.
Primi tentativi
Queste discussioni cominciarono a
concretarsi in modo più preciso nel
1856, quando, in varie parrocchie si
cominciò a dibattere il problema in
pubbliche sedute, molto vivaci, in
cui si distinse ,in modo particolare,
il pastore Morel, divenuto il leader
del movimento di emigrazione. Scrive, a questo proposito, nelle sue memorie, Giacomo Guigou;
’’Pendant l’année 1856, il y eut
plusieurs réunions aux Vallées au
sujet de l’émigration Vaudoise; les
pasteurs assistaient pour empêcher
aux émigrants de partir pour l’Amérique; seulement le pasteur Morel eut le courage de partir. Tous
les autres en était contraires. J’ai vu
dans l’Ecole Grande de Prarustin le
pasteur Morel décidé de partir avec
les colons et de se mettre à toute
épreuve avec eux, mais tous les
autres pasteurs voulaient arrêter l’affaire. Je l’ai vu verser des larmes
quand on lui disait qu’il n'avait pas
de capacité. Il en fut obbligé de
abandonner cette affaire et restituer
notre argent ”.
Prime difificoltà
Il persistere, o meglio raggravarsi della crisi economica alle Valli, e
la divulgazione di una lunga lettera
di Giovanni Baridon dall’Uruguay
(Florida), diedero però im impulso
definitivo alle aspirazioni dei nostri
emigrati. Una nuova spedizione si
organizzò di cui fece parte il nostro
Giacomo Guigou. Nel suo diario egli
ci riferisce alcimi particolari che ci
permettono di meglio comprendere
le diflScoltà della sistemazione. Diamo qui il dialogo tra il diacono di
Pramollo e il nostro emigrante, alla
vigilia della partenza;
” Je crains que tu ailles perdre ta
famille
” Oh! non; car Dieu nous accompagne; je porte ma Bible, n’importe
où je vais, elle suivra ”.
” Jésus Christ n’a pas reconnu ces
pays ”.
” Et bien, nous l’inviterons et il
nous suivra, il est Eprit pour nous
comprendre... En vérité ma famille
m’a fait verser quelques larmes;
Dieu nous a établi étrangers et voyageurs sur la terre; faisons profession de sa sainte parole; il nous a
suivi et il nous suivra ”.
La partenza
Quando s’imbarcò, Giacomo Guigou aveva 45 anni, sua moglie 32;
degli otto figli, il più vecchio ne aveva 12. Partirono, i Valdesi, divisi in
due gruppi; quelli del Val Luserna,
alla volta di Corrientes (Argentina);
il veliero salpò da Genova il 16 giugno e dopo una traversata di 93 giorni si arenò il 12 settembre porto di
Montevideo.
Scrive il Gùigou;
” C’était 8 h. du matin, nous crûmes tous perdus. Le cuisinier prit
une hache et ü donna trois coups
avec toutes ses forces et il coupa la
chaine qui tenait l’ancre, saisie dans
les pierres et nous en fumes sauvés
grâce à Dieu; ce fut le dernier voyage de ce voilier. Le même jour nous
déscendimes à terre en bonne santé,
grâce à Dieu qui fut miséricordieux
pour nous sauver ”
Soccorso dalle formiche
Sbarcato, cominciarono le prime
amare esperienze. Prima del viaggio
egli aveva prestato ad un suo compagno cinque franchi oro; altri trenta glieli aveva prestati durante il
viaggio. Scesi a terra, l’amico rifiutò di riconoscere il suo debito e
il nostro povero Giacomo si trovò
senza danaro. Questa ed altre esperienze analoghe gli fanno scrivere
amaramente; ” Quelques vaudois
ont perdu la conscience en traversant l’océan ”.
Furono giorni difficili, perchè il
nostro Giacomo non potè continuare
il viaggio con gli altri compagni, che
sbarcarono a Florida. Furono 16
giorni difficili, che egli trascorse a
Montevideo, dove trovò una modesta occupazione quale venditore di
acqua.
Da buon valdese aveva portato
con sè una discreta provvista di polvere da sparo che si rivelò preziosa,
poiché gli permise di andare a caccia delle pernici.
La signora Giovanna Guigou de
Armand Ugon, oggi ottuagenaria,
ultimogenita degli 8 figli del nostro
pioniere, ospite dell’asilo dei vecchi
di Colonia ricordava recentemente
a! pastore W. Artus questi ed altri
episodi. Quest’altro per esempio, di
cui troviamo traccia nelle sue memorie.
” Au mois d’octobre de Tannée
1857, j’ai été secouru par les fourmis et les perdrix que je tuais pen
dant 3 mois. Je voyais la route que
les fourmis parcouraient en allant
à un dépôt de blé qu’elles perdaient aussitôt dans le parcours;
mais alors elles travaillaient seulement de nuit. Les fourmis trou
vaient, du blé et nous n’avions rien
de quoi manger; elles entraient par
un trou dans une porte et montaient
au grenier. Je mis une tôle pour le
boucher de façon ^qu’elles passassent
vides (sans le grain de blé). Ainsi
pendant 8 jours elfes me laissèrent
au pied de la porte une demi-mesure de blé prêt à moudre ”.
Dn consiglio di Rendleton
Prima di tutto vivere...!
A costo di qualsiasi rinunzia? In
quei giorni così difficili, si offrì al
nostro emigrato la possibilità di sistemare qualcuno dei suoi 8 figli, in
modo che potessero cominciare a
guadagnare un pc^‘di danaro. Prima
di decidere, però; Giacomo Guigou
ritenne opportuno di consultare un
amico dei Valdesi, il pastore Pend letón, cappellano dell’ambasciatore inglese di Montevideo, che diede
parere negativo;
” Non, non, tenez vos enfants chez
vous; si vous ne pouvez leur donner
une nourriture suffisante, venez chez
moi, il me donna aussi des livres
pour les instruire\”.
E così la... nidiata rimane a casa,
non del tutto inoperosa. Infatti Susanna Guigou de Caffarel ci raccontava personalmente che suo padre,
Pietro, primogenito del nostro pioniere cercava di rendersi utile facendo commissioni pler i vicini e ricevendo in compendi qualche pannocchia di mais o altri prodotti. Più
tardi Giacomo Gttigou scriveva;
’ ’ Eli les lisant (ces Mémoires)
vous pourrez connaître les angoisses
d’un père et d’une mère pour nourrir, instruire et garder dans la crainte de Dieu ses enfants... Job n’a
jamais perdu la patience dans tous
ses chagrins; et moi non plus; le
S. Esprit m’a fortifié; que son Saint
nom soit béni. Amen ”.
Miletou.
Da Colonia Vaidense, in data
aprile 1956, Emilio Bouchard ci
manda, e gliene .siamo molto grati, alcune notizie che ci presentano
in tm susseguirsi di « istantanee »,
alcuni aspetti della vita ecclesiastica
del distretto.
CKLEBKAZIONI TRADIZIONALI
Il 15 agosto ed il 17 febbraio coli tuiscono anche nel distretto Rio
Fiatense due date di notevole importanza. La prima fu celebrata nel
temj)io di Colonia, la domenica 14.
I! Pastore Silvio Long presiedette la
parte religiosa, il pastore Bertinotti
,‘^volse argomenti di storia valdese.
Dopo il culto, ritrovo nella sala della U.G.V., con il Iradizionale ricevimento; non mancarono i canti e si
trascorse così una bella giornata di
fraternità valdese.
Con una bella giornata estiva è
stata celebrata la ricorrenza del 17
febbraio, nella solita località; Parco 17 febbraio. Molti furono i pastori e numerosi i messaggi. Il pastore
Riccardo Ribeira, di Colonia Iris
(Agemina) svolse la parte biblica;
il Professor Soggin, della Facoltà di
Teologia di Buenos Ayres, illustrò le
vicende dei Valdesi in Calabria; il
pastore di Colonia Vaidense fV. Artus chiarì il significato di questa data, così cara al cuore dei Valdesi; il
pastore Silvio Long diresse i canti ed
il jtastore Giovanni Tron terminò
con una preghiera.
Molti, dicevamo, furono gli oratori, ma scarsi gli uditori! Eppure si
canta ancora: ”Ah! quand vientà
nous le 17 février — que nul vaudois ne devrait oublier... Bisognerebbe pensarci bene!
Accanto alla celebrazione ufficiale, il nostro corrispondente ci segnala la manifestazione popolare che
ebbe luogo la sera del 17 presso il
signor Augusto Chanforan che sepjre organizzare, con la collahorazioae di Arnold Arnoulet un magnifico
falò con contorno di fuochi artificiali, cura particolare di Oscar Tomasini e signora. Una bella serata,
jiiena di allegria, di canti, in cui la
parte ricreativa è stata animatissima,
fc benvenuta questa allegria, quando
essa è sana e non ci fa domenticare
che anch’essa è dono di quel Dio che
è il padre, a cui tutto dobbiamo;
quindi, ma solo allora, niente acqua
per i nostri falò!
SETTIMANA SANTA
I culti della Settimana Santa, a
('olonia Vaidense, sono stati seguiti
da un buon numero di fedeli, particolarmente quelli di Venerdì Santo
di Pasqua. Essi segnano il pieno ritmo delle attività invernali.
CONFERENZA DISTRETTUALE
Dal 5 al 9 marzo ha avuto luogo la
Conferenza del distretto Rio Piálense; è stato consacrato al Santo
Ministero il candidato Daly Perrachon. La Commissione distrettuale è
stata nominata nelle persone di:
Wilfrido Artus (pastore) presidente;
Giovanni Tron (pastore), V. presidente; Carlo Negrin (pastore) segretario; Pedro Beux, cassiere; dott.
Héctor Berger, archivista.
La prossima Conferenza si terrà a
S. Gustavo (Argentina); predicatore
il pastore Ribeira.
BENVENUTO.
Da Luserna San Giovanni sono
giunti fra noi Mimy Bouchard e Annibale Costabel; da Villar Pellice
Luigia Demaria; a tutti esprimiamo
il nostro fraterno benvenuto nella
’oro nuova patria.
Un cordiale saluto pure al giovane Ronald Arnoulet, figlio del comj)ianto evangelista Arnoulet, che si
trova ora in mezzo a noi, dopo il
lutto che Io ha colpito con la dipartila della madre, nelle Valli Vaidesi, ed un lungo soggiorno in Bolivia cd Argentina.
A Colonia Suiza il focolare di Riccardo e Nelly Rivoira (Angrogna) è
stato allietato dalla nascita di un
bambino: Giorgio, quello di Gigi
Maghìt e Liliana Bonnet (Bobbio e
Villar Pellice), dalla nascita di una
bambina: Carla; a Colonia, Long Elisa Susanna è venuta ad allietare il
focolare dei suoi genitori Silvio e
Bertalot Delia (Abbadia e S. Pedro)
eLong Irene, Levi e Bertalot Maria
(Abbadia e S. Pedro); a Tararìras,
è nata Matilde Pons, di Emilio e
Bertalot Edelvina (Luserna S. Giovanni e S. Pedro).
Lasciate i fanciulli venire a Gesa
— son anime care — son care a Gesù.
LUTTI.
A Colonia Vaidense ha terminato
la sua corsa terrestre il nostro venerando fratello don Emilio Maurin
all’età di 80 anni. Era una caratteristica figura di vecchio valdese che
aveva posto in Dio il suo rifugio e
la sua forza.
PERSONALIA
I nostri più vivi auguri al piccolo
Marco Bouchard, che è venuto a rallegrare il presbiterio di Rorà, ed alla piccola Margherita che è venuta
ad allietare il focolare del candidato evangelista Felice Bertinat.
H:
Ad Aosta hanno avuto luogo le
nozze dell’insegnante Erich Avondet
con la signorina Emma Brunet. Le
nostro felicitazioni.
.-S *
La nostra simpatia cristiana al signor Aldo Varese per il lutto che lo
ha colpito con la dipartito della suocera, signora Giacomina Morel ved.
Bert. Anche al nostro linotipista G.
Giacomo Geymonat colpito dal lutto per la dipartita del suocero signor
Filiberto Boucbard, giunga l’espressione della nostra cristiana simpatia.
Gli evannelici di Roma all'opera
Per un’intera settimana il pubblico che passava ' per la Piazza Cavour, a Roma, si è soffermato a
guardare la folla che usciva dal tempio Valdese, chièdendosi che cosa
succedesse.
La risposta a questa domanda veniva data dai grandi manifesti affissi per tutta la città : le Chiese Evangeliche di Roma avevano organizzato una serie di adunanze per aiutare a chiarire i problemi fondamentali della vita cristiana, alla luce del
Vangelo.
Per tutta la settimana dal 16 al 21
Aprile, ogni sera alle 19, il tempio
V aldese si è riempito — comprese
le gallerie —- di membri delle varie
Chiese Evangeliche (Valdesi, Pentecostali, Battiste, Metodiste ecc.)
c di numerosi estranei accorsi per
udire i messaggi dei Pastori Roberto Bracco, Mario Sbaffi, Paolo Bo9Ìo, Roberto Comba, Manfredi Ronchi, Emanuele Sbaffi, nonché dell’evangelista Harold Herman proveniente dagli Stati Uniti: messaggi
pieni di fede e di vita, intesi a mettere le anime in contatto diretto col
Cristo vivente.
Le Chiese Evangeliche si sono unite per questa manifestazione, impegnandosi a partecipare a tutte le
adunanze. Il vasto tempio si è così
riempito ogni sera di una gran folla. Quelli che hanno udito il canto
di quelle assemblee, non dimenticheranno facilmente la potenza e lo
slancio di quel canto cristiano.
Al termine di ógni riunione, nu
merose persone si sono intrattenute
nella sala attigua con i vari Pastori
ed hanno espresso la loro decisione
di aprire il cuore all’influenza del
Salvatore.
Notevole la partecipazione della
zelante Comtmità Pentecostale, guidata dal Pastore Bracco. Essa si è
unita con slancio alle altre Chiese
Evangeliche della città, per questa
manifestazione evangelistica.
Siamo grati al Pastore Roberto
Comba il quale, dopo aver proposto
questa bella campagna, l’ha saputa
organizzare molto bene. Questa ma
nifestazione oltre a raggiungere pie
no successo ha anche valso a strin
gere sempre più i legami di frate!
lanza e di solidarietà fra tutti gli
evangelici di Roma. Paolo Bosio
3
L’ECO DELLE VALLI VALDESI
— s
Le miei dans la Bible
Les abeilles ont joué un rôle de
premier plan sur notre vieille planète ei le miel est connu et employé
depuis des milliers d’années avant
notre ère.
La Bible lui donne une place imj)ortante comme vous allez le voir
(Les passages sont tirés de la Version Synodale).
Le miel est jugé digne de figurer parmi les choses les plus appréciables pour un don: « Prenez dans
vos bagages des produits les plus re
nommés du pays et portez à ce gouverneur un présent, im peu de baume et un peu de miel » (Genèse
4'5: 2).
Il fait partie du don qu’il faut apporter au prophète Ahija: « Tu
prendras avec toi... un vase de miel
et tu iras chez lui » (1 Rois 14: 3).
Il est mentionné aussi parmi les
présents qu’on doit apporter à David; « ils apportèrent à David et au
peuple qui l’accompagnait.... du
miel... c’était pour restaurer David
et sa troupe (2 Samuel 17: 29).
Il devait être employé très anciennement dans la confection de la pâtisserie comme on le déduit des paroles suivantes : « La manne avait le
goût d’un gâteau de miel » (Exode
16: 31).
I i est le produit caractéristique de
un i>ays béni « pour vous faire monter dans un pays où coulent le lait
et ¡.; miel » (Exode 3: 17; Nombres
14: 3; Gérémie 11: 5).
lî est l’indice de la bienveillance
divine envers son peuple: « il lui
fait iucer le miel des rochers » (Deut.
32: 13).
S’il manque cela est considéré
comme une malédiction ; « Il ne verra |dus couler à fllots les fleuves, les
torrents de miel et de lait » (Job 20 ;
17). i
i I marque une douceur extraordinaire: « Les jugements de l’Eternei... sont plus doux que le miel,
que le suc même des rayons de miel»
(Psaume 19: 2).
II qualifie les paroles de l’Eternel : « Combien tes paroles sont doijces à mon palais, plus douces que le
miel à ma bouche » (Psaume 119;
103).
S i sert d’emblème à des soins tout
particuliers; « Je vous nourrirai de
la fleur du froment. Je vous rassasierai encore de miel du rocher »
(Psaume 81: 16).
C’est un élément guérisseur et restaurateur des forces; Jonathan dit;
(I Voyez comme nies yeux se sont éclaircis pour avoir goûté un peu de
miel » (1 Samuel 14: 29).
Il entre dans l’énigme que Samson propose aux Philistins : « Quoi
de plus doux que le miel? » Juges
14; 18).
Ne dirait-on pas qu’il est même
donné cbmme créateur de beauté? :
« Tu fus parée d’or et d’argent; ton
vêtement était de fin lin, de soie, de
broderies; tu te nourrissais du plus
pur froment, de miel et d’huile. Tu
devins extrêmement belle et digne
d’exercer la royauté » (Ezéchiel 16:
13).
Il exprime la douceur du langage; « Les paroles agréables sont un
rayon de miel » (Prov. 16: 24).
C’est un aliment que le sage roi
Salomon conseille a son fils: « Mon
fils, mange du miel, car il est bon »
(Prov. 24: 13).
Mais les meilleures choses peuvent
être nuisible si l’on en use pas avec
modération : « Si tu trouves du miel,
garde-toi d’en abuser de peur d aV oir à le vomir si tu en manges trop»
« Celui qui est rassasié foule aux
pieds les rayons de miel » (Prov.
25: 16 et 27: 7).
« Il n’est pas bon de manger trop
de miel » (Prov. 25: 27).
Il entre dans les images poétiques
« Ta bouche, ô ma fiancée, distille
le miel. Le lait et le miel coulent de
tes lèvres » (Cantiques 4: 2).
Il trouve sa place dans une promesse messianique; « D se nourrira
de laitage et de miel, jusqu’à Çe que
il sache rejeter le niai et choisir le
bien » (Esaie 7: 15).
Il devait être un produit propre
aux échanges commerciaux: « Juda
et le pays d’Israël trafiquaient.... et
en échange du blé... te donnaient...
du miel... » (Ezéchiel 27: !’?)-_
Elément qui exprime la joie, le
bonlieur: « J’ai mangé mon sucre et
mon miel... Mangez, amis; buvez,
enivrez-vous d’amour » (Cantiques
5:1).
Il figure parmi les dons propres
à exprimer la reconnaissance: « Les
Israélites donnèrent en abondance
les prémices du blé du moût, de
l’huile, du miel et de tous les produits des champs » (2 Chroniques
31: 5).
C’est un produit d’ime telle valeur qu’il est digne de sauver, d’assurer la vie: « Ne nous fait pas mourir; nous avons des provisions cachées dans les champs, du froment,
de l’orge, de l’huile et du miel. Ismaël les épargna et ne les fit pas
mourir » (Gérémie 41: 8).
Le Nouveau Testament est beaucoup moins riche que l’Ancien en
citation se rapportant au miel.
Le contenu en est hien moin poétique et ne se prête guère à des images où le miel puisse figurer.
Peu de passage le mentionnent.
En tout cas il fait partie du menu
de Jean Baptiste: ,« il se nourissait
de sauterelles et du miel sauvage »
(Matth. 3: 4; Marc 1: 6).
Il faut peut-être relever le terme « sauvage » qui semble indiquer
que du temps de Jean Baptiste les
abeilles étaient cultivées et donnaient du miel qui n’était pas « sauva
ge ».
Le miel est présenté comme une
nourriture digne du Christ ressuscité, à en croire certains manuscrits
du N. T. (le passage se rapportant
au miel manque dans d’autres):
« On lui présenta un morceau de
poisson grillé et d’un rayon de miel
(d’mi rayon de miel ne figure pas
dans la Version Synodale, mais se
trouve dans bien d’antres versions
italiennes et étrangères) » (Luc 24 :
42). ;
Il est mentionné dtos l’Apocalypse: « J’allai donc vears l’ange et je
lui demandai de me donner le petit
livre. Il me dit: Prends-le et dévore-le! Il sera amer àftes entrailles,
mais dans ta bouche il sera doux
comme du miel. Je pris le livre des
mains de l’ange et je le dévorai.
Dans ma bouche ü ittt doux comme
du miel; mais quandjje l’eus dévoré, je ressentis de l’émertiune dans
mes entrailles » (Apocalypse 10: 9,
10). f
Je suis en train de recueillir des
données se rapportant au miel et
aux abeilles dans les classiques: estce que mes collègues jtrofesseurs de
belles lettres voudraient bien m’en
signaler? Je leur en satmai profondément gré. t L. M.
Cronache della Señóla Domenicale
SVIZZERA AMICA
Ogni anno le Scuole Domenicali
svizzere organizzano una colletta a
beneficio delle S. D. di un altro paese: quest’anno il loro pensiero è
stato per noi. H risultato è stato aldilà di ogni aspettativa, quasi a confermare nei più piccoli l’antica fraternità valdese-elvetica. E’ il past.
Maire —^ il dinamico segretario delle S. D. remande — che mi dice la
gioia loro per il risultato raggiunto,
e quasi non bastasse ci invita ad una
più stretta collaborazione sul piano
tecnico ed organizzativo...
Ero a Losanna, nel suo ufficio
« accaparrato » dai disegni, dalle
bozze di « Lunedì », il periodico
franco-svizzero che ha una tiratura
di 40 mila copie ed è primo frutto
di una collaborazione stretta fra
paesi latini. Da là in Un balzo mi
sono trovato a Crèt Bérard» accompagnato dall’amabile past. Girardet,
che ora è segretario delle S. D. per
il Vaud. Crèt Bérard è la casa per
gli incontri, i campi, i ritiri che proprio l’iniziativa del past. Girardet
ha fatto sorgere nella incantevole
Clinica internazionale Evangelica di Genoia
Ho avuto il privilegio, in questi
ultimi tempi, di trascorrere un breve soggiorno a Genova, ospite di
questo Istituto Evangelico, e vi ho
scoperto un ambiente così interessante e fraterno che credo valga la
pena di attirare su di esso, una volta
tanto, l’attenzione dei lettori dell’Eco.
La prima cosa che mi colpì, fu la
buona fama di cui gode in città. Ero
appena uscito dalia stazione e poiché non sapevo dove fosse questa
u Salita San Rocchino » che non a
vevo trovato sulla pianta della città,
presi un taxi: — Sapete dove sia
quest’ospedale? domando all autista.
—: Certamente che lo so, perchè ci
vado spesso, è una clinica piccola
ma tra le più apprezzate della grande Genova ! —■ Era solo un autista
che parlava così, ma, appunto perciò, la sua testimonianza mi parve
.signihcativa. In seguito ebbi 1 occasione di parlare con un primario di
un altro grande ospedale deJa città
ed egli confermò pienamente questo
giudizio.
La seconda impressione l’ebbi appena aperta ia porta, quando mi trovai attorno il sorriso di fasionomie
ben note: Sorella Sara (Rorà), sorella Alma (S. Secondo), sorella Vittoria (borano Sabina), sig.ne Carozzino e Pasqualini (Genova).... Ero
dunque capitato in « famiglia » non
eran proprio, costoro, degli estranei per me! Certo, non eran tutti
qui, al loro fianco si schierava il
gruppo delle infermiere svizzere.
Sorelle Frida, Erica, Vvonne, Alice,
Wally... ma anche questi erano volti amici. Da gran tempo gli Svizzeri
godono cittadmanza onoraria tra i
Valdesi ed il tempo che passa non
fa che cementare i loro rapporti. E
non erano ancora tutte qui. Accanto, ecco un gruppo numeroso di crocerossine italiane e cattoliche, ma
non di quei cattolici che han sempre pronta in mano la- scomunica,
bensì quelli nobili e buoni che sanno vivere con noi chiamandoci: Fratello e Sorella, Diciotto in tutto e,
col personale di servizio forse trenlacinque.
Se avevo l’impressione di trovarmi in un ambiente « nostro », ciò
non significava però che esso fosse
« valdese ». L’ospedale di Genova e
interdenominazionale ed appartiene
cioè oltre che aUa Chiesa Valdese,
anche a quelle Luterana, Svizzera,
Anglicana e Presbiteriana. Lo amministra un consiglio di dieci persone elette dall’assemblea dei soci e
del quale, attualmente, cinque appartengono alla comimità valdese.^
Direttore sanitario dell’ospedale è
il nostra dottor Osvaldo Simeonì,
circondato da vari altri medici dei
quali qualcuno, pure, evangelico.
Cappellano è il pastore Aldo Sbaf
fi e collaborano con lui gli altri pastori delle Chiese interessate e, in
modo particolare, il vice-presidente pastore Emilio Corsani. Nelle camere e nelle corsie offrono la propria testimonianza dei bei testi biblici e alla mensa del personale sanitario risuonano spesso dei canti e
delle preghiere.
Grazie allo spirito d’iniziativa
giovanile della sua Amministrazione, l’Ospedale ha potuto risollevarsi brillantemente dalle rovine in cui
lo aveva ridotto la guqrra. Ora è dotato di un’attrezzatura, modernissima, dalie sale delle operazioni, al
gabinetto radiologico, alla farmacia,
al reparto maternità. Accoglie i mutuati e i casi comuni nelle corsie, ma
jjossiede pure delle camere di lusso
fornite di telefono e di un letto in
j.-iù per la persona assistente. Le dia
Al Collotfio Valdese
la
zio
Gli esami di Ammissione alScuola Media avranno iniil giorno 7 giugno, alle
ore 9.
Le domande di iscrizione,
in carta legale da L. 100, devono essere presentate in Segreteria entro il 22 maggio e
corredate dei documenti seguenti : a) certificato di nascita, in carta legale; b) certif.
di rivaccinazione o di sofferto
vaiolo; c) attestato di identità
personale, rilasciato dal Comune di residenza, in carta legale da L. 100; d) ricevuta
dell’avvenuto pagamento della tassa d’esame; e) programma d’esame.
Alla stessa data si inizieranno gli esami di idoneità alle
due classi della Scuola Media
quelli di Licenza dalla Se.
, alle 8,30. Avranno pure
inizio il 7 giugno gli esami di
Ammissione al Liceo, di Idoneità alla V.a Ginnasiale ed
alla Il.a e III.a Liceale, alle
ore 8.
Per la iscrizione agli esami
suddetti, tutti i candidati devono presentare domanda in
carta legale da L. 100, entro
il 22 corrente. I candidati privatisti ad esami di Idoneità
devono indicare nella domanda presso quale Scuola si trovano i loro documenti scolastici.
Nell’atrio della Scuola sono
visibili le tabelle delle varie
« tasse di esami ». La Segreteria è aperta per qualsiasi informazione dalle 10,30 alle
12,30 dei giorni feriali.
e
M
rie pagate dagli abbienti permettono di esercitare verso altri una generosa assistenza.
L’attività dei medici e degli infermieri è intensa, così nei giorni feriali come in quelli festivi, così nelle ore diurne come nella notte. An
che se il numero dei ricoverati può
sembrare quasi irrilevante di
fronte a quello dei grandi ospedali
che lo circondano, esso è stato di
1.087 nell’ultimo anno e le giornate di presenza 11.723. Il lavoro febbrile è dovuto soprattutto all’impegno di precisione posto, in. ogni servizio e più di questo ancora, forse,
nell’amor fraterno che lo ispira.
La compagine delle persone e delle cose è giovanile, ma l’ospedale di
Genova è tutt’altro che giovane. E’
centenario, ormai e sta per celebrare l’8 giugno 1957 il suo primo secolo di vita. Anche il fabbricato non
è recente: ha esattamente 80 anni.
Ma non nuoce l’età, nelle cose cristiane l’età non è vecchiaia.
Nel mio breve soggiorno ho avuto la ventura di assistere ad uno degli avvenimenti salienti della vita
dell’Istituto: Il pastore Battista di
Genova Ernesto Corsani, presidente della Chiesa Battista d’Italia e
figlio, fratello e padre di tre pastori
Valdesi, doveva essere operato d’urgenza. Tutti, da vicino o da lontano,
si imirono intorno a lui e mentre i
messaggi giungevano a centinaia, la
gioventù della sua chiesa organizzava delle riunioni di preghiera affollate nel tempio di via Vernazza. E
tutto procedette nel modo migliore, aldilà di ogni più Ottimistica previsione. A pochi giorni di distanza,
il personale evangelico dell’ospedale poteva riunirsi intorno all’infermo per cantare un inno di lode e di
fede che era come il suggello della
vittoria ottenuta e che tutti avevano
impetrato da Dio.
Perchè queste notizie, una volta
tanto, ai lettori dell’Eco?
Semplicemente perchè U nobile
Ospedale genovese sia maggiormente ricordato tra noi.
Sempre più frequenti si fanno le
gite unioniste dalle Valli alla grande
città ligure e molte e splendide sono le attrazioni che efsa offre loro:
Il porto, i monumenti, i negozi, Pegli. Nervi, Portofino e non ultimo il
nostro tempio Valdese di via Assarotti... Ma da ora in poi non dovrà
mancare in ogni programma anche
una visita all’Ospedale Evangelico,
lassù sulla circonvallazione a monte,
alla Salita San Rocchino. E insieme
con la visita, un canto nelle corsie.
Sorella Frida, la decana delle infermiere, sarà ben felice di accogliere i visitatori e con le sue compagne
si sentirà meno lontana, meno sola,
meno dimenticata dai suoi fratelli
in Cristo. Enrico Geymet
regione del Lavaux, dove ad ogni
passo ti toma a mente una pagina
di Ramuz. Confesso d’essere salito
lassù terrorizzato al pensiero di una
possibile teologia... creberardica,
ma nulla di tutto questo : v’è un realismo chiaro, un senso dei limiti anche, nella operosità di questi « vaudesi » che sanno tenere al loro posto e il fine e i mezzi per raggiungerlo. Essi ricordano in molte cose certi caratteri propri dei nostri valdesi piemontesi.
E’ ancora a Losanna che devo incontrare un altro conoscitore ed amico della nostra Chiesa, il past.
Berger, che per lunghi anni fu pa>
store a Napoli, e parla l’italiano con
una piacevole saporosità meridionale; introdotto da lui posso portare
il saluto delle nostre S. D. ad un
centmaio di monitori della città raccolti in un convegno di studio. E come dimenticare l’umone giovanile
valdese deila città? Ancn essa ha
partecipato alla colletta di solidarietà, ed inviato un dono, li past. Iron,
che la gmda, me ne paria, e mi accenna a cose nuove cne succedono a
Ginevra.
Ha ben ragione. A Ginevra me ne
rendo conto quando sono preso nel
turiiine di lavoro del past. Martin,
l’animatore del Centre bocial Ì?roteslant cne da alcuni anni collabora
con la Casa V ándese di V aliecrosia.
__Prima di andare via deve vedere
die ancne noi anniamo una Casa
Valdese! ^ mi dice; e poi sono cacciato come im fagotto in un’automobiima, soaliottato, prelevato e — finalmente! — condotto in una villa
piena di italiani. Sono di ogni regione, operai elle non avevano una
casa, die rischiavano di sperdere la
fatica e i risparmi dii sa come; ora
sono contenti, imparano a governare
ia loro Casa V aìdese, sanno clie v è
mia Chiesa Valdese d’Italia che ü
spalleggia, li difende... I past. Tron
e Martin lavorano in tandem, e si
pronla già un’altra Casa, si parla di
un servizio cambio, di un’azione per
la tutela degli interessi degli immigrati italiani.
Ma torniamo ai nostri bambini,
anzi, ai loro monitori. Ce n’è un
gruppetto che ha già lavorato in Italia, a Vallecrosia, e con essi passo
qualche momento di gioia schietta,
mentre ricordiamo le trovate e le
battute dei nostri ragazzi. Anzi, abbiamo già varato la prima colonia
italo-svizzera, conosco qualcuna delle monitrici che coUaborerà con le
nostre; siamo in un momento di euforia, e penso al giorno in cui avreil primo campo europeo deLe
D.
A Ginevra ho modo di ringraziare i past. Fritsc e Sauvin, sostenitori delle S. D. del loro cantone e, ancora una volta, amici provati delle
nostre Scuole Domenicali. E poi altre persone ancora incontro, così diverse e pure simili a quelle di Losanna; mi viene da pensare che Vinet e Rousseau hanno collaborato
di buon accordo a nutrire questi ginevrini.
E’ con riconoscenza che ripenso a
questo diversa e pure una. Svizzera
amica; e nel momento di chiudere
la corrispondenza mi viene alla
mente quel ragazzetto occhialuto,
rossigno in testa e trafelato, col suo
biciclettone a mano, che, ritrovatomi a Bossey, mi dice; Ho saputo
che era quassù... Si ricorda di me?
Ero in colonia a Natale. Malheureusement... quest’estate non potrò. Ma
a Natale! On est tellement bien chez
vous!
Penso la stessa cosa, amici svizzeè buono trovarsi fra voi, ci si sen. chez soi.
L. S.
mo
S
ri:
te.
AVVISI
AFFITTASI per la stagione estiva in bella
località di campagna nelle vicinanze di
Torre Pellice, alloggio di quattro camere e cucina. Disponibili da cinque a sette letti. Rivolgersi Prochet, ai Muston,
Luserna San Giovanni.
CERCASI per S. Martino 1956 mezzadro
per cascina 20 Km. Torino. 40 giornata
circa, campo, prato, vigna. Ottimo stato.
Stalla al mezzadro. Rivolgersi Montalenti, V. Torricelli 4, Torino - tei. 587789.
4
4 —
LT2CO DELLB VMU VALDESI
In memorìam
Una dolorosa notizia d giunge da
Colonia Vaidense (Uruguay). Il 2 \
maggio hanno avuto luogo in quella città i funerali del pastore -prof.
Ernesto Tron..Avevamo avuto il privilegio di incontrarlo durante il suo
recente viaggio alle Valli, e VEco
delle Valli aveva ospitato due suoi
articoli che avevano avuto una notevole risonanza nel nostro ambiente.
Avevamo ammirato il suo spirito
giovtmile, rentusiasmo con cui egli
sosteneva la buona causa delVEvangelo, la sua cultura e soprattutto
giteirumanismo cristiano che costituiva la nota caratteristica della sua
personalità. Era il suo viaggio di riposo, di ripresa di contatto diretto
t; personale con la Chiesa Madre; in
realtà Ernesto Tron considerò questo riposo come un’operosa tappa
del suo ministero e in tutte le Chiese portò il suo messaggio.
Quando egli partì, portava con sè
il piano di un’attività futura: una
Storia Valdese ed un dramma ispirato dalia Storia dei Padri; aveva
voluto risalire il Vallone di Angrogna per ritrovare, l’ispirazione di
un passato che egli voleva non fosse
sterile evocazione, ma sprone per la
generaziorie di oggi.
Non sappiamo se e quanto di questi piani egli abbia potuto tradurre
in realtà; purtroppo infatti ima dura prova lo colpiva già in febbraio.
Altri rievocherà, in un prossimo numero, Ut sua figura di pastore e professore, di evangelizzatore e di studioso che tanta parte fu della storia
della Chiesa Valdese nel distretto
Rioplatense. Noi c’inchiniamo reverenti alla sua memoria ed esprimiamo ai familiari ed alla Comunità di Colonia Vaidense la nostra cristiana simpatia per U doloroso lutto che li ha colpiti.
1 funerali sono stati un’imponente manifestazione della stima e dell’affetto che circondavano Ernesto
Tron; furono presieduti dal pastore
W. Artus ; portarono messaggi di cristiana simpatia il pastore Giovanni
Tron (.Montevideo), pastore Carlo
Gattinoni (Chiesa Metodista), professore Modesto Cenoz (preside del
Liceo di Colonia Vaidense, di cui il
defunto era stato per molti anni preside), il pastore Giulio Tron.
Red.
O s s e r vji js I o ji i e s y g g e r i menti
LE FESTE DI CANTO
Le pubbÊÊcBÆionÊ
della
Sia lecito all’ultimo arrivato fra
i membri della commissione canto
sacro di esprimere un suo giudizio
sulle feste di canto cui partecipa la
prima volta. (Intercalerò argomenti di carattere generale ad altri più
tecnici, e senza un criterio di importanza, ma cosi come mi verranno in mente).
Canti collettivi. Buoni a Torre
Pellice, non tanto a Pomaretto. Mi
consta, e d’altronde la cosa era evidente all’ascolto, che alcune corali
hanno curato poco, ovvero troppo
tardi, la preparazione degli inni collettivi, che dovrebbe essere la cosa
più importante sia dal punto di vista teologico che per l’uso pratico.
Non c’è nulla da perdere a cominciare la lettura degli inni collettivi
fin da Natale, come qualcuno ha fatto. Occorrerà anche per l’avvenire
curare meglio la disposizione delle
corali nei templi ospitanti, a seconda della disposizióne delle panche,
onde raccogliere il più possibile la
massa corale. Infine, (nota dolente
che non manca mai), bisogna assolutamente curare di più la puntualità. Come è possibile che alcune corali si presentino alla prova generale 10 (dico dieci) minuti prima della esecuzione pubblica? Se gli orari di treni e tram sono un’ostacolo,
le corali che se ne devono servire
abbiano la compiacenza di dirlo alla commissione la quale non può
sapere tutto, e se del caso si cambierà l’orario della prova d’insieme e
dell’esecuzione.
Inni e cori singoli. Grazie al cielo
il livello artistico dei brani scelti si
Va elevando gradualmente e non è
raro udire dei corali (talvolta armonizzati da Bach, ma questo secondo me è il meno: l’essenziale è
che si formi un gusto per la musica
« protestante », che sa essere e bella e semplice).
Non capisco bene il ‘ criterio che
spinge diverse corali a scegliere nell’innario inni che hanno più carattere di « coro » che di inno per comunità. Come « cori » le corali hanno già possibilità di scelta per la 2“
parte della festa in un largo repertorio. Perchè non scegliere nell’Innario inni che possano essere con
profitto insegnati alle comunità e
cantati nel culto pubblico, a breve
o lunga scadenza?
La festa in sè. Faccio mie alcune
osservazioni del cronista dell’Eco
circa il carattere della»gesta a Pomaretto, specialmente ùr confronto con
quella di Torre. Un_ po’ la chiesa
più piccola, im po’ il maggior numero di corali, davano l’idea di ima
molto maggiore affluenza di gente a
Pomaretto. Bisogna anche notare
che Torre è più popolata (anche come valdesi) che non Pomaretto. E’
veramente da chiedersi in qual modo i torresi usino trascorrere i giorni di festa, dal momento che in una
domenica senza sole, e senza partila di calcio, non si trovano neanche
200 persone per assistere alla festa
delle corali che in fondo dura poco
più di un culto!
Un po’ deludente la festa come
tt incontro » di corali. Dopo l’esecu
zione c’è un rinfresco simpatico ma
dopo il quale tutti hanno una fretta
spaventosa di andarsene via. Non uno scambio di idee fra direttori di
cori, non progetti per l’avvenire, o
simili.
Non si potrebbe dopo U tliè formare a scopo didattico una corale
mista coi migliori elementi delle corali presenti, e studiare ex-novo un
inno o un coro semplice, dividendo
le varie « voci » in locali diversi, con
un direttore per ciascuna, e poi riu
nirli dopo mezz’ora per eseguire?
Non si potrebbe avere una « giornata delle corali » con pranzo al sacco o (per chi volesse) in trattoria,
per avere più tempo a disposizione
nel pomeriggio? Le feste di canto
hanno un sapore di a conclusione »,
di cc statico » che non è simpatico:
occorre che siano nello ste^o tempo dei punti di partenza, e per
quanto riguarda i direttori, delle
occasioni di valutare se stessi e di
acquistare nuove conoscenze ed e
sperienze. „
Ferruccio Lorsani.
La voce delle Comunità
Bobbio Pellice
I nostri lutti. Il 6 aprile, abbiamo
accompagnato al campo del riposo
il corpicino di Charbonnier Giaco
mo, di Giovanni e di Baridon Giovanna, nato morto.
L’8 aprile hanno avuto luogo i funerali di Bertinat Maria, delle Baimene, deceduta all’età di 90 anni.
La sua grande fede in Dio che illuminò tutta la sua vita, la sorresse nei
mesi di malattia, in cui fu affettuosamente curata dalla sorella. Lascia
un benedetto ricordo di bontà e di
fede. ,.1
II 2 maggioi la nostra Comimità
si stringeva attórno alla famiglia Favatier degli Aghit, che aveva il dolore di perdere la mamma GeymonatFavatier Maria, di anni 72. La sua
fede l’aiutò ad accettare con sotto
Colonia montana e marina della Chiesa di Torino
Sono aperte le iscrizioni alla Colonia
Balneare « G. F. Melile » di Borgio Verezzi (Savona) ed a qnella montana di Bora (Lnsema San Giovanni), le quali effettueranno i seguenti turni:
COLONIA BALNEARE
DI BORGIO VEREZZI
l'* turno:
dal 13 giugno al 6 luglio (femmine)
2-j turno :
dal 9 luglio al 1 agosto (maschi)
3» turno:
dal 3 agosto al 27 agosto (femmine)
t» turno:
dal 30 agosto al 22 settembre (maschi)
COLONIA MONTANA DI BORA’
1> turno:
dal 25 giugno al 21 luglio (femmine)
2” tiarno:
dal 25 luglio al 20 agosto (maschi)
Per ambedue le Colonie vigono le seguenti norme per l’iscrizione;
1 - le domande di ammissione vanno
indirizzate impersonalmente alla Commis
sione delle Colonie Valdesi, Via Pio
Quinto 15, Torino.
2 - Possono essere accettati soltanto i
nati fra il 1“ gennaio del 1944 e il 31 dicembre 1949. Le domande per bambini di
altra età non possono venir prese in consi
derazione, salvo che rimangano posti vacan.
Il dopo esaudite tutte le richieste dell’età
prescritta.
3 - Le domande devono giungere aUa
Commissione corredate dai seguenti documenti, in carta libera:
a) certificato di nascita
b) certificato medico da cui risulti: 1® che
il fanciullo necessita di cura marina o
montana a seconda della richiesta; 2° che
il bambino è esente da malattie contagiose
o, comunque, trasmissibili.
c) certificato di vaccinazione antivaiolosa se
di età inferiore a otto anni e di rivaccinazione antivaiolosa se il bambino ha
superato l’ottavo anno di età.
d certificato di vaccinazione antidifterica;
Se la vaccinazione è stata eseguita ante
II CONVITTO MASCHILE VALDESE
di Torre Pellice apre
la sua attività estiva
il 29 Giugno. Vacanze e ripetizioni organizzate. Le prenotazioni per il periodo
estivo e per l’anoo
scolastico 1956 - 1957
sono già aperte. Per
maggiori dettagli rivolgetevi al Direttore
Dott. Franco Girardet
Torre Pellice (Torino).
Vi sarà inviata una
dettagliata descrizione
dei locali, delPambiente e dei metodi educativi.
cedentemente al 1» gennaio 1954, dovrà
esservi anche il certificato di richiamo
della vaccinazione, in data posteriore
al 1-1-54.
e'i certificato di vaccinazione antitifo-para
tifica eseguita dopo il 1® gennaio 1956 se
per via orale, dopo il 1® gennaio 1955 se
per via parenterale.
4 - Le iscrizioni sono aperte fino al
3(j Maggio. Nessuna domanda giunta alla
Commissione dopo tale data potrà essere
accolta.
5 - Le domande che entro il 30 Maggio
non siano state corredate da tutti i prescritti documenti, non potranno venir prese in considerazione e saranno pertanto
respinte.
6 - Ogni domanda indichi chiaramente
nome e indirizzo esatto (se c’è, anche numero telefonico) della famiglia, in modo
che sia possibile alla Commissione dare
cemunicazioni dirette.
Anche le domande trasmesse alla Commissione collettivamente, tramite i Sigg.
Pastori, debbono portare tale indicazione
dell’indirizzo della famiglia del bambino.
7 - Le domande provenienti da famiglie
non appartenenti alla Chiesa Evangelica
Valdese di Torino, ed in questa regolarmente iscritte, debbono essere accompagnate dalla presentazione del Pastore della
Comunità Evangelica alla quale la famiglia
ed il bambino appartengono.
8 - Per la Colonia di Borgio Verezzi le
famiglie possono esprimere la loro preferenza per uno dei turni, la Commissione
teirà conto di tali preferenze e cercherà di
accontentarle, ma non può impegnarsi ad
esaudire tutte le richieste.
i 9 - Appena ricevuta la domanda e considerata la possibilità di accoglierla, la Commissione invierà alla famiglia richiedente
un modulo da firmare e restituire con l’impegno di rispettare il regolamento delle
Colonie.
DIRETTRICI, VIGILATRia
E INFERMIERE DI COLONIA
Signore e Signorine Evangeliche che,
avendone i requisiti, desiderino offrire la
loro collaborazione quali Direttrici, Vigilatrici o Infermiere di Colonia, sono pregate di notificare al più presto alla Commissione la loro offerta specificando a
quale Colonia ed a quali turni sarebbero
disposte ad andare.
Giorgio Spini
RISORGIMENTO E PROTESTANTI
L. 2.400
Valdo Vinay
ERNESTO BUONAIUTI
e l’Italia religiosa del suo tempo
L. 1.400
Jean Calvin
L’INSTITUTION CHRETIENNE
2 volumi — L. 3.100
Eugenio Pucci
UN MAESTRO DI VITA
L. 900
Henry Babel
LA PENSEE D’ALBERT SCHWEITZER
L. 1.800
Ordinazioni alla Libreria Claudiana
Torre Pellice — C.C.P. 2/17557
1 Direzione e Redazione
Prof. Gino Costabel
il Via G. Malan — Luserna S. Giovanni
Pubblicazione autorizzata dal Tribui naie di Pinerolo con decreto del 19gennaio 1955.
Tipografia Subalpina S. i. A.
Torre Pellice (Torino)
missione la lunga prova della malattia.
A tutte le famiglie colpite nei loro affetti più cari rinnoviamo l’espressione della nostra cristiana simpatia.
Battesimi. Sono stati battezzati:
Rostagnol Franco di Alessandro e di
Catalin Susanna, e Crof Mirella di
Giovanni Daniele e di Catalin Enrichetta, entrambi degli Eyssart.
11 Signore prenda sotto la sua protezione questi cari bimbi.
Matrimoni. Si sono uniti in matrimonio, nel Tempio del Villar: Negrin Ernesto (Costa) e Ferrari Lidia
(Garin); Geymont Eliseo (Cortili) e
Volpe Irma (Centro).
Il 28 aprile, è stato celebrato nel
nostro Tempio, il matrimonio di
Michelin Salomon Daniele e Michelin Salomon Aimée.
Il Signore sia l’ospite costante di
questi nuovi focolari.
Asilo dei Vecchi di luserna San hiovanni
In mem. di Ernesto Benech, la famiglia
L. lO.OOfl; Direz. e Maestranze della RIV
per ricorrenza dell’Emancipazione 13.600;
Capi, assistenti e maestranze tessitura di
Pi alafera in mem. Arturo Arnoulet 2.550;
I. M. R. 500; Martinat Alberto 200; Malan
Ivonne 100;Bounous Bartolomeo 100; Meyiiier Giovanni 150; Gay Aldo 200; Famiglia
Gay 150; Revel Paolo e Edith in mem. di
Paolo Enrico Revel 1.000; N. N. 10.728;
Creste Giuseppe in mem. del caro Papà
5-000; Luisa, Alda e Niny Albarin in mem.
di Arturo Arnoulet 3.000; In mem. cav.
Creste Giuseppe (il Comune) 10.000; In
niem. di Long Emma in Jonrdan, la famiglia 1.000; Ezio Giorgio Cambellotti (Torino) 1.000; Pascal Enrico e Adelina 2.000;
N N. in mem. di Giovanni Giaime 3.000;
Jourdan Maddalena (Genova) 300; P. L.
Alessio (Genova) 5.000; Revel Roberto
50.000; Malan Alina 2.000; Giulia Tron in
mem. di Ernesto Benech 1.000; Ricordando la mamma e una cara amica; V. T. B.
2.500.
La figlia e i figU dell’indimenticabile
Giovanni Augusto Ciot
commossi per la dimostrazione di affetto
tributata in occasione della dipartita del
loro caro padre, ringraziano parenti ed a
mici vicini e lontani che, in vari modi, sono stati larghi di aiuto in questa triste circostanza.
« Fattosi sera Gesù disse: passiamo
all’altra riva». (Me. 4: 35)
Barneo, Riclaretto. 16 Aprile 1956
Le jamiglie Bouchard e Geymonat, commosse per la dimostrazione di stima e di
cordoglio tributata al loro caro
Fiiiberto Bouchard
riconoscenti ringraziano tutti coloro che
di persona, con scritti e fiori, presero parte a' loro immenso dolore. In modo particolare ringraziano il doit. Tobia, il pastore sig. U. Bert, le Jamiglie Costantino, Travers e Olivero, la Direzione e le maestranze della RIV. le rappresentanze delle di
verse Associazioni che vi presero parte.
Inverso Rinasca 2-5-1956
Il 2 Maggio il Signore ha richiamato a sè
Anna Rivoiraved. Saivarani
di anni 87
Ne danno il triste annunzio: la figlia Letizia Matilde col marito Bonino Carlo e la
figlia Mirella col fidanzato Rossetto Alfonso, la sorella Emilia ved. Fraschia, nipoti,
cugini, parenti tutti.
« Il Signore è il mio Pastore, nulla
mi mancherà». (Salmo 23; 1)
Ivrea, 3 Maggio 1956
Nel pomeriggio del 5 maggio corrente in
Torre Pellice si è serenamente addormentata nel Signore
Giacomina Morei ved. Bert
Ne danno l’annuncio la figlia Lina e consorte Aldo Varese e parenti tutti.
« Signore a chi ce ne andremo noi?
Tu hai parole di Vita Eterna ».
(Giov. 6; 68)
Il Sarò saziato della Tua presenza
quando mi risveglierò ».
(Salmo 17: 15)
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