1
Quarante-deuxième année.
30 Aoât 1907
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L’ÉCHO DES
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE :
vfiphémérides vaudoises — Gaston Prommel
Ecole Normale — Correspondance
■'*— Nouvelles de l’Evangélisation —
l**-'Chronique — Nouvelles religieuses —
•.i^'i'Nouvelles et faits divers — Bibliograt.iS''‘phie — Varia — Sottoscrizioni fondo
Prochet — Revue politique.
m
'EPHtltilPES VAUDOISES
25 Août.
Sieur De Gardes à Freyssinières.
y a dans notre histoire un voyage
! oireplaire de 3 semaines tait à travers
È les églises Vaudoises par un grand personnage, dont nos historiens ne parlent
fàs, mais qui est rapporté par le Dr.
[-• Chabrand dans son livre « Vaudois et
: protestants des Alpes». Puisqu’il eut
Í lieu au mois d’Août, presque en guise
4e course alpestre, et termina par une
; 'ivisite à Freyssinières le 25 Août, nous
s an parlerons à propos de cette date.
!, X C’était au milieu des guerres de religion, en 1565. L’édit de pacification
^’Amboise (ig Mars 1563) semblait devoir mettre fin à la guerre, car il accordait aux Réformés une ample liberté
religieuse, mais leurs ennemis n’en fu«ënt pas contents ; aussi la lutte ne
ftarda-t-elle pas à recommencer. — En
Attendant, le lieutenant général du Dauphiné, Bertrand Rambaud de Simîane,
baron de Gordes, pensa pouvoir rendre
fa paix durable en visitant les localités
habitées par les partisans des deux re; ligions pour y faire ‘exécuter l’édit qui
f-, mettait les deux cultes à peu près sur
le pied de l'égalité.
f Parti de Grenoble le 8 Août 1565, il
visita d’abord Briançon, Exilies, Oulx
«t le Pragela. Ici c’étaient les Vaudois
qui avaient le dessus ; il fit déposer les
ï, jirmes sous la garde des consuls et rappela les curés chassés et fit dire la
m.esse, mais « nul de la vallée n’y assista ». Il était à peine parti pour Turin,
ou le duc et le nonce l’accueillirent
avec joie, que de nouveau les curés du
Pragela devaient s’éloigner. De Turin
U continua sa visite par Saluces, Château Dauphin, La Chenal, le col de
TAgnel et le Val Qûèyras. — A Saint
Gfépin il trouva les consuls de FreysWnières qui l’accompagnèrent à leur
«ommune et promirent de garder les
armes déposées entre leurs mains. C’était le 25 Août. De Gordes fit dire la
Messe par le curé que l’archevêque
d’Embrun venait d’y envoyer, et partit
croyant avoir fait un stable arrangement, pour arriver le 31 Août à Grenoble. Il ne tarda pas à af)prendre que
le curé de Freyssinières avait de nouveau été chassé.
C’était iriiitile ! Les Vaudois de Pra
gela et de Freyssinières ne savaient
que faire d’un curé placé chez eux pour
édifier des catholiques qui n’existaient
pas, mais pour essayer de convertir les
Vaudois !
Deux ans après, en Septembre 1567
la guerre recommençait, non par la
faute des réformés, mais parce que la
reine Catherine de Médécis avait ouvertement violé l'édit d’Amboise... et
quand en 1572 elle fit à Paris le massacre de la St. Barthélemy, De Gordes
sauva les Vaudois du Dauphiné en résistant aux ordres barbares des massacreurs de Paris.
Honneur à De Gordes I
Teofilo Gay.
Gaston Fromnnel
Etudes littéraires et morales.
Etudes morales et religieuses (D
Il y a un an le protestantisme français pleurait le départ d’un de ses apôtres les plus en vue, d’un de ses pionniers les plus hardis, dont l’envergure
des coficeptions et la forte unité de
pensée, faisaient espérer une oeuvre féconde.
Un an s’est écoulé, et déjà, dans ce
monde où le souvenir même ne sait
plus être éternel, mais apparaît borné,
incertain de lui-même, peut être plusieurs auront oublié le nom de Gaston
Frommel I C’est pour cela que nous
avons accepté le périlleux honneur de
faire connaître en Italie, et tout particulièrement parmi nous, non pas la
grandeur de l’homme, du penseur, du
chrétien, car cela serait impossible dans
un simple article de journal, mais plutôt
l’œuvre du grand maître, afin que tous
puissent admirer la puissance et l’unité
de cette personnalité remarquable !
SI Gaston Frommel n’a publié qu’un
volume, ses « Esquisses contemporaines »
qu’il présentait comme des « pages écrites par un jeune homme » il a cependant laissé une œuvre considérable. —
Deux volumes viennent de paraître ;
les « Etudes littéraires » et les « Etudes
Morales » qui seront bientôt suivies par
les «Etudes sociales».
I. - Etudes littéraires.
Dans ce ..premier volume de critiques
littéraires Frommel se révèle écrivain.
On n’a qu’à lire la première de ces
études, celle sur Pierre Loti, et ou s’apercevra d’emblée du style pat fait et
de la pensée profonde de l’auteur.
Ce n’est pas comme la plupart des
critiques littéraires l’examen simple d’un
livre, la dissection d’un roman, l’analyse
(1) Foyer solidariste de St. Biaise 1907. — 2
volâmes in 16, prix 8,50. — Dépôt : Librairie
Gilles, Tour Pélis.
des personnages, la critique du style
et du canevas, mais nous avons ici une
vraie anatomie de la personnalité de
l’auteur critiqué, si je puis ainsi m’exprimer, II descend jusqu’au fond, il analyse les sentiments, il pénètre moyennant l’analyse psychologique au centre
même de la question, et d’un seul coup,
laissant de côté tout le fatras des petits
défauts ou des louanges facilement obtenues, il porte un jugement de valeur
sur Î’œuvre qu’il examine — c’est au
point de vue de la conscience et du
devoir qu’il juge de l’œuvre de l’écrivain.
Ecoutez ce qu’il dit de Pierre Loti :
« Cette tristesse, qui revient à inter« valles réguliers, et remplit les plus
« belles pages de Loti pour leur donner
« une majestueuse ampleur, est, sans
« doute-, la dernière protestation de
« l’homme que mutile une science in« complète ; protestation aussi vaine,
« hélas ! qu’elle est splendide, car cette
« tristesse se complaît dans sa propre
« expression et refuse d’être consolée.
« Elle écarte ce qui seul pourrait la
« vaincre : le devoir et la conscience !...
«... Nous assistons chez P. Loti, à
« ce spectacle étrange d’une vie toute
« pleine de nobles penchants et d’af« fections élevées tandis que déjà la
« conscience éteinte ne la dirige plus
« et qu’elle flotte au hasard sans but
« et sans attaches».
Et Pierre Loti en lisant ces « pages
écrites par un jeune homme », en fut
étrangement frappé et déclara que personne n’avait pénétré si avant dans la
profondeur de ses sentiments et dans
sa tristesse.
Que dire encore des études qui suivent? Amiel, le grand penseur, Paul
Bourget le psychologue tragique,Schérer,
Tolstoï, Vinet, Secrétan, César Malan,
sont finement étudiés. Chaque nom évoque des personnalités frappantes, chaque nom dessine une époque.
(à suivre).
DANTE COCORDA.
IDTiE ECOLE lOlHAlE
Ce n’est pas d’aujourd’hui seulement
que plusieurs ont regretté la clôture de
notre ancienne Ecole Normale de la Tour,
toutefois il ne serait d’aucune utilité de
se récrier sur le passé, et du reste l’on
nous donnerait des motifs plus ou moins
plausibles sur la suppression de la dite
école.
Il me semble que maintenant nous
devons considérer la chose sous son vrai
aspect et nous dire si nous devons encore laisser sombrer VEcole Supérieure
de jeunes filles.
Je n’ai nullement la prétention d’indiquer ici une solution, mon but est
uniquement de poser la question et d’en
faire ressortir la nécessité, laissant à
qui de droit de la traiter et de la résoudre avec tact et sagesse.
Notre population a un besoin absolu
d’une Ecole Normale mixte ou d’une Ecole
professionnelle pour une quantité de jeunes gens €t de jeunes filles sortant des
familles moins aisées et qui ne peuvent
pas faire des dépenses pour les envoyer
au Collège, et ne pourraient attendre de
si longues années avant d’avoir du secours de la part de ceux pour l’ins^
truction de.squels elles doivent faire de
réels sacrifices.
Du reste demandons-nous si c’est
bien de pousser une foule de jeunes
gens et de jeunes filles surtout sur les
bancs du Gymnase que la plupart ne
pourront achoirer et d’où ils sortiront
comme de vrais déplacés dans la vie
sociale et commerciale.
Nos jeunes gens ont besoin d’une
instruction normale technique ou professionnelle et nos jeunes filles ne sauront que
faire du latin et du grec si elles ne seront pas essentiellement et avant tout
fournies du trousseau de connaissances
nécessaires aux bonnes ménagères pour
occuper dignement leur place dans la
famille.
Au point de vue évangélique il nous
est avantageux de préparer une bonne
pépinière d’instituteurs bien doués et
fournis de titres de préférence, pour
les lancer dans toute l’Italie lorsque
l’école sera devenue purement laïque.
L’instruction laïque et évangélique en
même temps sera un puissant levier
pour la réformation de notre Patrie.
Par contre n’avons-nous pas un risque qui nous menace même chez nous?
Dépourvus déjà actuellement de maîtres
et maîtresses d’école, maintes paroisses
ont dû accepter des instituteurs catholiques qui, quoique respectables et assez
doués, ne répondent pas à notre idéal.
L’école complémentaire pour instituteurs-évangélistes n’aura son avenir assuré
que si nous lui fournirons des élèves
préparés aussi dans ce but.
A vous messieurs les délégués au
Synode par nos Eglises, d’étudier l’importante question et de la résoudre le
mieux possible.
Torre Pellice, 28 Août 1907.
J. Geymet.
COBBESPOHDANCE
Florence, le 29 Juillet 1907.
Monsieur le Rédacteur,
Veuillez irr’accorder la bienveillante
hospitalité de vos colonnes pour adresser un appel au public protestant.
Le Comité de 1’ «Asilo Rifugio e
Casa di Redenzione » (Asile de la Maison de Rédemption), à Florence, cher-
2
— 2
che, une Directrice protestante qui
veuille succéder à M.lle Louise André,
française, décédée le 15 juin dernier.
Cet Asile reçoit des enfants abandonnés, des vagabonds, des repris de
justice, des détenus libérés qui n’ont
pas encore atteint l’âge de leur majorité,
dégénérés que la charité chrétienne veut
remettre sur le droit chemin.
Ma sœur avait fondé cet Asile « dans
le but de prouver aux hommes qu’il
existe un Dieu vivant et tout puissant,
capable de relever les êtres les plus
dégradés », et Dieu lui a accordé, en
effet, de réjouissants résultats.
« L’œuvre n’est pas une œuvre confessionnelle : chaque protégé doit être
élevé dans la religion qu’il professe.
Mais le but constant des éducateurs
doit être de révéler à ces pauvres dépravés l’amour et le pardon d'un Dieu
tout puissant».
Ma sœur, dans son testament, a demandé enfin « qu’on cède la direction
de l’Asile à une femme, à une chrétienne, à une protestante, décidée à ne
faire aucune propagande religieuse, mais
dans le cœur de laquelle le mot « Charité » soit écrit en lettres ineffaçables».
Je ne vous cacherai pas la difficulté
de la tâche. Et puis, il s’agit d’une œuvre de dévouement absolu. La Directrice vit à l’Asile, mais ne reçoit pas
d’honoraires. Il faut qu’elle puisse et
veuille donner tout son temps et les
richesses de son cœur aux malheureux
dont elle deviendra la mère par adoption.
La connaissance de l’italien est indispensable. Toutefois une personne qui
saurait imparfaitement cette langue,
pourrait vite achever de l’apprendre en
vivant dans le pays où on la parle.
Que Dieu veuille susciter une vocation I Le Comité, anxieux de la continuation d’une belle œuvre, attend la
personne qui entrera dans les vues de
la fondatrice, les seules qui puissent
assurer le progrès de l’Asile.
Prière de s’adresser au Président du ■
Comité, M. Arthur Moschini, procureur
du Roi, près le Tribunal civil et pénal
de Florence.
Veuillez agréer, et.
L.-F.-T. André, pasteur.
Nouvelles de VEvangélisation
M. le pasteur Jean Daniel Hugon a
quitté l’Eglise de Rio Marina à laquelle
il avait consacré ces deux dernières
années, pour s’établir à Novaggio (Canton Tessin, Suisse), Il a été présenté
à sa nouvelle congrégation, dépendante
du Comité de Bâle, le 14 Juillet. — Il
est remplacé temporairement à Rio
Marina par M. Arnaldo Comba, étudiant en théologie.
— M. Corrado Jalla, theol. cand. a
pris tout dernièrement la direction de
l’Eglise Evangélique Italienne (Vaudoise) de Zurich, en remplacement de
M. le pasteur Giovanni Rodio.
— M. Jean H. Meille, évangéliste à
Campobasso, travaille depuis quelques
semaines à Naples.
— M. Giovanni Tron, évangéliste à
Civitacampomarano, a quitté ce village
et l’Eglise Vaudoise, pour se vouer à
l’évangélisation de nos compatriotes aux
Etats-Unis d’Amérique.
— Nos amis MM. Falchi, professeur,
et Gaydou, ancien, ont fait tout dernièrement une tournée de trois jours dans
la Vallée de la Stura, où ils ont visité
plusieurs frères ou amis de l’Evangile,
et présidé quelques réunions.
ti#î50]^lQl/ïi
La Tour.
Samedi dernier, à g h. du soir dans
l’Aula Magna du Collège Vaudois, M.
l’avocat Carlo Bersezio, juge de paix
de notre petite ville, faisait une Conférence sur le sujet ; Fenomeni psieologid
délia musica. Un public d’environ 150
personnes de choix, parmi lesquelles
les amis du dehors étaient largement
représentés, a fort goûté l’intéressant
discours de l’éminent magistrat.
— Dimanche 25 c., la chaire du Temple Neuf a été occupée par M. Emile
Rivoir, pasteur à Brescia, qui nous a
donné un bon sermon sur les paroles
de Paul à Timothée ; Rallume le don
de Dieu, gui est en toi (II Ep. I, 6).
— Hier soir. Jeudi, à 8 heures, dans
la salle du Synode, s’est ouvert le
VIII Congrès National des Associations
Chrétiennes de Jeunes Gens par un discours de M. le prof. Falchi.
Le Congrès tiendra ses séances régulières aujourd’hui et demain de 8 h.
à midi, et de 2,30 à 6 h., d’après le
programme publié dans notre dernier
numéro.
— Ce soir. Vendredi, à 8 heures
grande réunion puhligue dans l’Aula Magna. Orateurs inscrits : MM. les professeurs David Jahier, Jean Rostagno,
Alfred Taglialatela.
— Samedi soir, 31 c., dans la même
salle aura lieu, D. V., un concert vocal
et instrumental. Les prix d’entrée sont
de 2 et de 3 fr.
— Lundi prochain, 2 Septembre, à
2 heures de l’après-midi s’ouvrira D. V.
dans le Ternple Neuf le Synode. La prédication de M. le pasteur J. D. Hugon,
de Colonia Valdense (UruguayJ, sera
suivie de la consécration au St. Ministère de M. le candidat Louis Marauda,
de Pramol.
Société d’Utilité Publique.
Tous les membres, ainsi que les amis
de la Société, sont cordialement invités
à assister à l’assemblée annuelle qui
aura lieu mercredi 4 Septembre, à 8 h.
du soir, dans VAula magna, du Collège
(Rue Beckwith).
L’ordre du jour de cette séance est
le suivant :
— Rapport de la Direction.
— Compte-rendu financier.
— Nomination de la Direction et de
trois Réviseurs.
— Propositions et communications.
Les membres qui n’ont pas encore
versé leur contribution sont instamment invités à le faire au plutôt auprès
du président M. Emilio Eynard, négociant, Torre Pellice.
D’après le nouveau Réglement, les
sociétaires qui n’ont plus payé depuis
deux ans seront considérés comme démissionnaires.
Les dîners dits du Synode auront lieu
cette année encore au « Caffè Ristorante
Roma ». Les personnes qui désirent y
prendre part sont priées de se faire
inscrire jour par jour avant lo h. du
matin à la Maison Vaudoise où une
personne, expressément chargée, recevra les adhésions.
Saint-Jean. Le Bazar du Printemps
a eu lieu comme nous l’avions annoncé
le 20 courant. Favorisé par le beau
temps il a attiré un bon nombre de
dames et a été comme toujours plein
d’animation et de gaîté.
Nous félicitons les dames MalanMuston qui depuis tant d’années ont
fondé et maintenu avec un admirable
dévouement cette institution si appréciée en faveur de l’Evangélisation et des
Missions.
— Dimanche dernier le culte a ete fait
par M. Luigi Rostagno qui nous a
donné aussi, à notre Maison Vaudoise,
à 4 h., une fort intéressante conférence
sur notre œuvre d’évangélisation. Espérons que tous les Vaudois apprendront toujours mieux à apprécier et
encourager les œuvres et les réunions
de leur propre église et de leur paroissse.
— Mardi 10 Septembre nos dames de
la Société des Amies de la jeune fille
donneront à la Maison Vaudoise de St.
Jean, à 4 h. une matinée musicale suivie d’un Bazar en faveur de notre
Ecole de couture et de broderie. Les
dons seront reçus avec reconnaissance
par Mesdames Pellegrin (aux Monnets),
Turin, docteur (Airals), Perazzi (aux
Boërs), Revel à Miravalle, M.lle Marguerite Revel (Nazerots) et Madame
Gay, pasteur (à la cure des Blonats).
Villar. Le Dimanche 18 Août, la
chaire a été occupée par M. le pasteur
Emile Rivoir qui dans l’après-midi, sous
les beaux châtaigniers du Sablón a
aussi entretenu un public assez nombreux de l’œuvre d’Evangélisation de
l’Eglise Vaudoise en Italie.
Bobi. Les membres de cette Eglise
ont eu l’avantage d’entendre, Dimanche dernier, à deux reprises, M. le pasteur Hugon, de Colonia Valdense, qui
le matin a prêché un édifiant sermon
sur Actes XVII, 27 : Le Seigneur n’est
pas loin de chacun de nous, et a présidée
la réunion de l’après-midi à la Ciapela.
Pomaret. Nous apprenons avec plaisir que M. le prof. Banchetti a vaincu
le Concours ouvert par le journal « Il
Testimonio », concernant un traité populaire de 500 à 550 paroles. Les concurrents étaient au nombre de 17. Le
traité du prof. Banchetti, qui avait pour
motto : Procul negotiis, est intitulé : Il
cane del fabbro ferraio.
Praly. Dimanche dernier dans l’aprèsmidi, une nombreuse assemblée se réunissait dans le temple pour entendre
MM. les pasteurs François Rostan (qui
avait occupé la chaire au culte principal) et E. Giampiccoli, membres du Comité de l’Evangélisation, nous parler
de l’œuvre de la mission en Italie, et
nous donner en particulier des nouvelles de leur district.
Il est superflu d’ajouter que leurs
allocutions fort intéressantes et instructives furent écoutées avec le plus vif
intérêt.
Nous renouvelons à ces Messieurs
l’expression de notre sincère reconnaissance. X.
Les églises vaudoises des Hautes
Alpes seront probablement représentées à notre Synode par leurs deux
pasteurs, M, Léonard, pasteur à Arvieu
en Queyras, et M. Jules Seguin-Gay,
qui a la charge pastorale de Freissinière, Guillestre, Vars et Briançon.
Nouvelles religieuses
Suisse. Dans l’Eglise libre du canton
de Vaud, le dernier Synode s’est occupé des traitements de pasteur et de
leur augmentation. Certains proposaient
une augmentation immédiate de 100 ou
200 fr. L’assemblée s’est rangée à une
proposition déposée par le peintre Eugène Burnand, ainsi conçue :
Le Synode, ému de la position faite à
nos pasteurs par le fait du renchérissement
del
#•1
! aux,’
de la vie, décide de mettre à l’ordre
jour de la prochaine session lu question
l’augmentation du traitement des pasteurtet donne mandat à la Commission des
nances d'étudier l'application pratique et
quitable de cette décision. B
— Le Comité central suisse pour i’(
servation du Dimanche, après 27 ans
pourparlers et de démarches, est pax.
venu à obtenir le repos du dimanche
pour les ouvriers occupés au percement'
des tunnels. Un ingénieur employé'
travaux du Simplon a pu observer
bons effets de ce nouveau régime, etil
écrit :
« Si au commencement une pari
des ouvriers n’a pas fait le meilleur usage du dimanche, cela a bien changé,’
Comme nous l’avions espéré, l’ouvriér
italien a profité de son dimanche, tout
aussi bien que l’ouvrier suisse le fait
depuis longtemps, La crainte des au
torités du côté sud, que le dimanche
libre n’augmentât les désordres et les
crimes, s’est vérifiée vaine. C’est suiî
tout le jeu national italien « les boccie, i"'
qui le dimanche a été un passe-temps
sain et un refraîchissement en même
temps. ■ ^ ft.
Au tunnel du Simplon, nous avons]
considéré de notre devoir de donner le
repos du dimanche à des ouvriers qui,
pour la plupart, n’y étaient pas habitués. L’expérience a prouvé que cela
est possible, que le dimanche libre est
un besoin et un bienfait, tout aussi bien
pour les travaux de ce genre que pour
tout autre travail humain. » ||
Pay.s de Galles. Une enquête très*
impartiale et très-complète a été faite
sur le réveil du Pays de Galles par un |
médecin aliéniste, M.r Rogues de Fur-'^
sac, envoyé par le gouvernement fran-.
çais, au printemps de 1906, afin d’étudier l’influence du mysticisme sur les
maladies mentales. Tout en conservant
son sceptiscisme, il rend hommage aux
bons effets produits par le Réveil. Les
guérisons d’alcooliques l’ont beaucoup)
frappé. Il ne croit pas à la religion, et
cependant il a éprouvé des émotions
religieuses. Il raconte dans son livrer
Un mouvement mystique contemporain (Paris, chez Alcan) que, dans une mine où
il est descendu, les ouvriers avant de
commencer leur travail se groupent pour |
un culte : « on chante un dernier hymne ,
et le meeting se termine par un petit ]
speech à l’adresse du french Doctor, et J
conçu dans des tetmes si touchants que
si quelqu’un à ce moment eût regardé à la lumière de sa petite lanterne le
visage du french Doctor, il eût pu y lire
une émotion profonde. » Mis en présence d’Evan Roberts, M.r Rogues de
Fursac subit le charme de cette étonnante personalité : « Ce qui est certain,
incontestable, c’est que de toute sa
personne se dégage un je ne sais quoi
d’affectueux qui est peut-être sa prin-""’
cipale force. »
Angleterre. Fils et filles de pasteurs, >
Un évêque anglican a dernièrement 5
constaté que, dans le Dictionary of National Biography, qui renferme des no- î
tices sur toutes les célébrités britanni-,]
ques, on trouve des articles sur 1.270^;
fils de pasteurs, tandis que l’ouvrage ^
ne mentionne que 510 fils de juristes î
et 350 fils de médecins. — Un membre*
de l’Eglise libre unie d’Ecosse a constaté, de son côté, que dans le numéro
de 1905 du WAo’s Who, sorte d’annuaire'
des notabilités anglaises encore vivan-|
tes, on indiquait la profession des pères
de 2.462 de ses notabilités, et que 814«
de ces pères étaient pasteurs, tandis que ■
503 étaient militaires, 216 médecins, 236
3
îtït-'
m
^juristes et 693 appartenaient aux autres' rofessions. Parmi les épouses de ces
^462 hommes distingués, 539 étaient
'filles de pasteurs. On voit que, dans les
'pays de langue anglaise, l’Eglise chrétienne est bien loin de demeurer sans
'lotion sur la vie nationale, et que les
l'çures protestantes contribuent grande(■‘'ment à fournir à la Société civile des
i^crues dont elle peut tirer honneur et
profit.
NoMelles et faits diYers
|Les Italiens en Californie. Les
Staliens qui avaient défriché de vastes
perrains au nord de San Francisco, ont
fcelevé leur quartier détruit par le tremblement de terre et se sont bâti des
oaisons plus solides qu’auparavant. Un
Hournal félicite ces colons d’avoir pu
Recommencer l’œuvre si utile à toute la
fealifornie, qu’ils font à ' Nord Beach,
Be réjouissant du beau quartier qu’ils
Bint ajouté à la ville de San Francisco,
l^es magnifiques produits qu’ils ont su
•etirer d’un terrain précédemment néïligé, et de la fabrication de tous les
'Ustensiles nécessaires pour leurs produits,
l|:omme la vannerie, la tonnellerie, la
'‘^¡perrerie, etc.. La cuisine italienne est
5 goûtée. Il y a plus de 150 restauL^ants italiens à San Francisco. Il y a
i^ne colonie, qui s’intitule Aiti Colony,
jui produit le meilleur vin que l’on
puisse faire en Amérique. Les Italiens,
;sont, en général, de bons travailleurs,
Pisobres et économes. Plusieurs avaient
E:;l’intention en arrivant de se gagner une
-petite fortune pour retourner ensuite en
t|[talie. Mais ils se sont trouvés si bien
' ®n Amérique, que tout en aimant leur
patrie, ils ont fait venir leurs familles
pÆt se sont fait naturaliser Américains.
Ils ont apporté avec eux leur enthousiasme d’Italiens pour la musique, et
;-lls veulent avoir leur opéra. Ils ont 300
fermes, dont la valeur est évaluée à 130
millions de dollars.
*
* ♦
Une Œuvre contre le Suicide. U
s’est constitué aux Etats-Unis une Anfiisuicide Commission, dirigée par plusieurs
^ médecins distingués et composée d’un
i grand nombre de philanthropes des deux
isexes et de toute condition sociale.
Cette Union cherche à se faire connaîP tre au moyen d’annonces de journaux
p? et de prospectus largement répandus.
Elle s’adresse à tous ceux qui, fatigués
de la vie ou se trouvant dans une pofe sition désespérée, sont tentés de mettre
i fin à leurs jours; elle offre à ceux qui
ß sont isolés ou abandonnés de leur trou' ver des amis disposés à s’occuper d’eux
avec intérêt, et à ceux qui sont dépourvus de ressources de leur procurer
4 de l’ouvrage, les encourageant et les
exhortant à s’oublier eux-mêmes et à
vivre pour ceux qui leur témoignent
de la sympathie. On assure que nombre de personnes qui songeaient au
suicide se sont déjà laissé détourner de
leur funeste dessein par cette bienfaisante association efdnt accepté ses conseils et son appui.
♦
* *
La Compagnie des Tramways de
Montréal (Canada) met chaque année
gratuitement à la disposition des écoles
et des œuvres chrétiennes un certain
nombre de voitures, pendant les mois
de juillet et d’août. Chaque sortie comprend une promenade autour de la ville
et un tour de quatre ' heures dans la
campagne. Les Eglises, les missions,
les orphelinats, les institutions de cha
3
rité, les maisons de refuge pour les
vieillards de la ville peuvent profiter
de cette œuvre.
*
* *
L’alcool dans le inonde. D’après
une statistique intéressante, l’on dépense
chaque année, environ 20 milliards dans
le monde en boissons fermentées. La
Roumanie dépense le plus: 125 fr. par
habitant et par an ; viennent ensuite la
France avec 92 fr., l’Angleterre avec
89 fr., la Belgique (78 fr.), les EtatsUnis (65 fr.), et l’Allemagne (69 fr.).
La Suède et la Norvège viennent en
dernier lieu (19 fr.).
D’un autre côté, c’est la Roumanie
qui consomme le plus d’alcool (7 litres
par tête et par an) ; viennent ensuite
la France (5 litres), la Belgique (4 litres, 8), l’Allemagne (4 litres, 4), l’Autriche (4 litres).
Pour la consommation du vin, c’est
la Suisse qui vient en tête avec 96 litres par tête et par an; puis la France
avec 92 litres, l’Italie avec 91. On tombe
ensuite à 15 litres pour l’Autriche.
Un libro divertente pei giovinetti.
Lo presenta un nostro collega di giornalismo, Achille Lanzi, che già con
« Tra libri azzurri » esauritosi rapidamente — ebbe la fortuna di indovinare il gusto dei piccoli lettori. Il nuovo
libro, di 270 pagine con numerose e
nitide illustrazioni (ed. Bemporad, Firenze, L. i) viene assai a proposito per
le vacanze scolastiche : s’intitola Nel
mattino della vita.
È formato colle pagine più gaie e
interessanti dei migliori lavori della
nostra letteratura amena ed educativa,
raccolti, per la maggior parte nella notissima « Collezione azzurra » che meritò all’editore la medaglia d’oro dei
benemeriti della P. I. La Collezione fu
iniziata dall’indimenticabile C. Collodi
e continuata sulle traccie di lui dal Capuana, dal Cioci, dal Vamba, dalla
Mongiardini, dal Mantica, dal Collodi
nipote e da altri valorosi.
Nelle pagine allegre dell’elegante volume i nostri fanciulli troveranno una
vecchia loro conoscenza : Pinocchio —
esilarante e felicissima creazione di Collodi — insieme ai suoi compagni di
marioleria, nelle scene più comiche e
gustose ; nei capitoli : Scienza che diverte — Tra terre e paesi — La compagnia delle brave bestie, — un insieme
vivace, simpatico di narrazioni, di viaggi
avventurosi, di esempi da non dimenticare ; infine, nelle Storie d’ogni colore, il racconto piacevole in cui all’arguzia s’intreccia il gioco dei sentimenti
più delicati e gentili. Ci spieghiamo perciò come, pure essendo un libro divertente, iVe/ Mattino della vita sia stato
dato quest’anno per premio in molte
scuole e in molti collegi ; ed è certo il
miglior regalo che possiamo raccoman■ dare per le vacanze ai fanciulli e ai
giovinetti.
' V A R I À
n’ayant pas atteint la profondeur des
tissus ni causé de complications inquiétantes. On saupoudre de charbon de
bois l’endroit atteint. La douleur causée
par cette application est d’abord très
vive, mais après ce court moment elle
disparaît complètement. Une seule couche est généralement suffisante.
Rôle du jus de citron dans la cicatrisation des plaies de mauvaise
nature.
L’éminent chirurgien Muller, de Berlin, a obtenu avec le jus de citron des
guérisons de plaies infectieuses qui
semblaient défier toute médication et
tout pansement. Il touche les plaies
deux fois par jour avec le jus de citron pur, et fait appliquer par intervalles des compresses imbibées de 50 %
de jus de citron. Ce traitement si simple favoriserait donc d’une manière
remarquable la détersion et la cicatrisation des plaies.
SOTTOSGRIZIONI
SL FONDO "MSTTEO PROCHET,,
PER
SCUOLA MAESTRI EVANGELISTl
Remède contre les brûlures.
Tout le monde sait que le charbon
de bois est essentiellement antiseptique,
mais peu de personnes doutent que ce
corps renferme aussi des principes émollients d’une très grande importance.
Cela est pourtant, et on peut l’employer
comme remède certain contre les brûlures produites par le contact d’un fer
chaud ou de tout autre objet brûlant,
(Sedicesima lista)
Somma precedente L. 9351,88
Sig. Davide Alimouda e famìglia » 10,—
» Ing. Luigi Burgo » 30,—
Alcuni amici di Savona » 80,—
Sir Henry Robson, London,
L. st. 10 » 250,80
Chiesa di Brescia » 200,—
Totale L. 9922,68
(Diciassettesima lista)
Somma precedente L. 9922,68
John Cory Esq. L. st. 10» 250,80
Hon. & Rev. E. V. Bligh
The Misses Cobb
Mr. and Mrs. Forbes
Laurie
J. W. C.
Mrs. Eliz. A. Porter,
Accrington
Sig. R. dandola, Napoli, 2.o
versamento
10 » 250,80
10 » 250,80
1 » 25,08
50 » 1254,—
1 »
25,14
4
Totale L. 12003,30
Revue Politique
ITALIE.
Les grandes manœuvres de cette année
viennent de commencer : TO.OOO hommes
y prendront part. Elles se dérouleront
dans la partie N. E. du Piémont entre
le Po et les vallées d’Aoste et de • la
Toce ; Novare sera le quartier général
de l’armée qui devra empêcher la jonction et repousser les deux corps d’armée
envahisseurs, descendant respectivement
par les dites vallées. Ces opérations militaires près de la frontière suisse sont
faites pour n’offusquer personne. Nous
n’avons pas à attendre une guerre avec
la Suisse, mais où les faire, alors, ces
manœuvres? Pas du côte de la France;
l’entente cordiale avec nos voisins est
trop récente pour risquer de la gâter.
A la frontière orientale nous avons l’Autriche qui est devenue notre grande amie
après les triomphales visites réciproques
de nos ministres, et nous ne voulons pas
lui faire la guerre, pas même pour rire.
On pourrait dire que nous y mettons
trop de délicatesse et que nos voisins
et nos alliés ne se gênent pas vis à vis
de nous, mais à quoi bon ? Les troupes
marcheront, les canons tireront à blanc,
les rouges seront repoussés sur toute la
ligne et les hleus rentreront victorieux à
Novare où ils recevront les félicitations
de leurs chefs !
ÉTRANGER. ”
Hollande. Les commissions et souscommissions de la Conférence de la paix
ont continué de se réunir pendant ces
dernières semaines dans de laborieuses
séances où l’on a traité plusieurs questions importantes. Il est vrai que l’on a
parlé beaucoup plus de la guerre et de
ses éventualités que de la paix et des
moyens de la procurer. Cependant, Tune
des commissions a discuté longuement
la question de l’arbitrage, que l’on voudrait rendre obligatoire au moins pour
un certain nombre de cas particuliers
déterminés par la conférence : mais les
délégués ne sont pas encore d’accord.
Les sentences d’arbitrages seraient rendues par un tribunal permanent d’arbitres,
qui devrait siéger à la Haye. Mais enfin
dans une séance plénière, la seconde
après celle d’ouverture, la question brûlante entre toutes, celle de la limitation
des armements a été posée. L’ordre du
jour proposé par le premier délégué anglais a été voté par acclamation par tous
les membres vu qu’il était assez vague
et général pour ne compromettre personne. Le voici :
« La Conférence confirme la résolution
adoptée par la Conférence ^e 1899 concernant les charges militaires, et, vu que
les charges militaires sont considérablement accrues dans presque tous les pays
depuis la dite année, la Conference déclaré qu’il est hautement désirable de
voir les gouvernements reprendre l’étude
sérieuse de cette question».
Au Maroc la situation est bien loin
de s’être éclaircie. Les troupes françaises
de Casablanca ont dû repousser plusieurs
assauts des Marocains qui ont tenté de
toutes manières, de jour et de nuit de
s’emparer du camp et de rentrer dans la
ville. Dimanche passé ils ont poussé une
attaque générale annoncée audacieusement par une sorte de héraut d’armes
Kabyle qui' signifia aux troupes francoespagnoles de se rendre sous peine d’etre
exterminées. Ils ont de nouveau ete repoussés avec de grandes pertes, mais ils
n’ont pas renoncé à leur dessein de reprendre la ville. Une attaque nocturne
n’a pas eu meilleur succès. Mais le général Drude s’est vu dans la nécessité
de demander des renforts que le gouvernement vient d’accorder.
L’agitation contre les européens n’a
pas cessé dans le reste de l’empire: toute
la colonie européenne de Fez a quitté
cette ville pour se rendre aux ports de
la côte où bon nombre d’entre eux se
sont embarqués pour être rapatriés. On
est partout sur le qui vive et dans la
crainte de nouveaux massacres. Les tribus de l’interieur, poussées par de fanatiques oulémas ou prophètes qui prêchent
la guerre sainte, costituent un perpétuel
danger pour tous les étrangers, chrétien
et juifs.
A Marrakesh^a eu lieu la proclamation
solennelle de Moulay-Afid qui a été élu
Sultan à la place de son frère AbdulAziz. Cette fois la nouvelle est confirmée officiellement. Nous aVons donc deux
sultans en présence et même trois en tenant compte du prétendant qui n’a jamais
pu être contraint à faire acte de soumission. La guerre civile est inévitable et la
tâche de la France et de l’Espagne qui
d’après l’acte d’Algesiras étaient chargées
de rétablir l’ordre au moyen de la police
internationale' en est rendue bien plus
difficile. E
A. Rivom. gérant.
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Torre Pellice — lmp. Alpine
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EN SOUSCRIPTION
pour paraître bientôt si ie nombre des souscripteurs le permet:
I.
Esquisse d^Histôire Vaudoise*
Vol. I. Les Vaudois hors des Vallées:
Livre I. Les Vaudois de France (1. Lyon, 2. Provence, 3. Dauphiné).
» IL Les Vaudbis d'Allemagne (1. Alsace Lorraine, 2. Principautés Allemandes, 3. Bohème et Autriche, 4. Colonies
Vaudoises).
> III. Les Vaudois d'ilalie (1. Lombardie, 2. Pouille et Calabre, 3. Marquisat de Saluces, 4. Le Pragela).
Vol. il Les Vaudois des Vallées:
1. Ayant la Réformation - 2. La réformation - 3. Emmanuel
Philibert - 4. Charles Emmanuel 1-5. Victor Amédée I 6. Ch. Emmanuel II - 7. Victor Amédée II - 8. Le dixhuitième
siècle - 9. La liberté française - 10. La dernière oppression.
; II.
Dictionnaire Historique Vaudois
des personnes mentionnées par nos historiens de 1160 à 1818.
Contenant environ deux mille noms de Vaudois, et d’amis
ou ennemis des Vaudois, avec l’indication sommaire du rôle
qu’ils ont joué dans l’histoire Vaudoise, et des ouvrages où ils
sont cités avec de plus amples informations. 39 papes, 10 cardinaux, 67 prélats et inquisiteurs, 84 princes, 277 hommes d’état
et officiers, 77 écrivains, qui se sont occupés des Vaudois ; et
à côté d’eux 350 martyrs et 350 autres persécutés, 120 barbes
antérieurs à la Réforme, 75 officiers, 25 héroïnes et plus de
200 pasteurs, appartenant au peuple Vaudois, figurent dans ce
Dictionnaire.
PRIX DE SOUSCRIPTION: ¡2 francs pour chacun der ces 2 ouvrages ou
3 francs pour les deux. Ils seront publiés dès qu’U y aura 500 souscriptions.
S’adresser à l’limpclmeric Alpine ^ aibartn S Coîsson, Torre Penice.