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27 Juin 1919
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PARAISSANT OHAQIIE, VENDREDI
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3.50
PRIX D’ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises , ... . . pi
Italie .................. »
étranger ..................... , ,
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All^agne. Autriche-Hongrie. Belgique, Brésil, Danemark.
Agypte, Hoilande/Suède, Suisse, par abonnemeni Postai
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SOMMAIRE : Thomas le pessimiste — Da
bile noire — Réel — Chronique vauNouvelles politiques.
doise
Thomas le pessimiste.
Jean XXI.
Parmi les apôtres du Christ, il en est
trois qui laissent après eux un souvenir
pénible. Tous nous connaissons la fin
tragique de Juda, homme habile et qui
devait avoir des qualités pour-être inclus
au nombre des douze. Sa trahison, qu’il
ne croyait pas être telle, car si souvent
le Maître avait fait des miracles extraordinaires et, par conséquent, ne se
laisserait pas saisir par ses ennemis.
Il a été déçu; et sa mort a été tragique
causée par le remords, conséquence réservée aux désespérés.
Pierre à son tour, a faibli en reniant
son Maître devant quelques domestiques.
Sa repentance sincère et sa réhabilitation par Jésus lui-même, disent assez
qu’il a gagné le terrain perdu.
Et Thomas? Thomas appelé Didyme,
que peut-on lui reprocher? Ou nous nous
trompons fort, ou bien, c’était un caractère chagrin, un pessimiste voyant les
.événements en noir, ‘En effet, lorsque
Jésus est appelé à Béthanie parles sœurs
de Lazare parce que leur frère était malade, voyant que Jésus allait se mettrè
en marche, s’écrie; Allons-y aussi, afin
de mourir avec lui.
Dans le fait relaté par Jean, pourquoi
Thomas, n’était-il pas avec les dix apôtres? Probablement il était errant, soucieux, pensant à la perte de Jésus et à
toutes ses espérances pour la réhabilitation d’Israël. Il y a de ces caractères
pessimistes et nous ne pouvons pas l’empêcher, car c’est une maladie à laquelle
difficilément on peut se soustraire. Nous
plaignons ces malheureux, car leur vie
est triste, sans attraits, sans joies !
Thomas était absent lorsque, un jour,
le prémier de la semaine, Jésus apparut
aux dix. Il apparut non pas en esprit,
avec son corps glorifié, corps réservé à
ceux,qui seront admis dans la patrie du
Père. Ce corps ne rappelle en rien celui
qui a été souillé par le péché, mais on'
pourra se reconnaître quand même et
c est encore là une grâce que Dieu nous
accordera.
Les disciples, remplis de joie à la vue
de leur Sauveur ressuscité, qui leur apporte la paix n’oublient pas leur compagnon; absent. La grande nouvelle, à
son apparition, est aussitôt communiquée, il y a chez eux un besoin impérieux
iin esprit de vraie solidarité; pourraientils garder le silence, sur ce bonheur inattendu? Impossible. Mais hélas ! quelle
déception I Thomas, d’une manière peu
aimable, prononce les paroles que nous
connaissons. On l’a appelé le représen
tant de V incrédtilité, mais à tort, c’est
le même pessimiste qui se raidit. Il parle,
non pas après avoir réfléchi, mais à la
hâte, à la légère, pour se donner une
contenance. Il parle comme tant de personnes qui sans réfléchir lâchent une
phrase, parfois un simple mot, mais que
j’qn regrette amèrement. A.,h I si on savait attendre avant de parier 1
Jésus connaît l’état d’âmé de Thomas,
et sept jours après, le preiûièT jour de la
semaine, il se ¡présente de; nouveau-aux
^jens avec la mênae salutation et de la
même manière. Ce disciple, qui a failli
à sa mission en prononçant ces paroles
si graves, ne sera pas abandonné, et c’est
à lui que Jésus s’adresse en lui répétant
ses mêmes paroles;, donc, il avait entendu, donc, il savait, il était présent,
bien présent, et lui a douté 1 Le pessimisme et la vanterie disparaissent toutà-coup et l’homme qui prétendait avec
une certaine arrogance des preuves tangibles pour croire à la parole de ses compagnons, devient doux comme un
agneau, son pessimisme disparaît pour
manifester l’homme fort en rendant
le plus beau témoignage que jamais homme ait pu rendre à Christ, en s’écriant;
« Mon Seigneur et mon Dieu», c’est-à-dire
mon Maître, celui qui m’a trouvé, qui
m’a appelé à son service, mon Maître,
oui, c’est bien toi, qui est là, et que je
Veux,servir et mon Dieu, mon créateur
à- qui je dois obéissance absolue.
Thomas, par cette déclaration est réhabilité, sa foi se manifeste gigantesque,
et lui, le pessimiste, sera apte à être l’apôtre pour aller prêcher cette foi aux
populations lesfplus éloignées de l’Afrique.
Christ, pour toute conclusion, ajoute
une béatitude à celle déjà mentionnée
au chapitre 5 de St-Matthieu ; « Heiireux
ceux qui ont cru et qui n’ont pas Vu ».
Puissions-nous tous nous mettre au
bénéfice de cette dernière béatitude proclamée par le Maître. C. A. Thon.
LA BILE NOIRE.
La Stampa de dimanche dernier reproduit un article de VOsservatore Romano, organe officiel du Vatican. Haine
concentrée, manque de bonne foi, jésuitisme raffiné, tout s’y trouve en se donnant la main. La haine concentrée se déverse en bile noire sur celui qui doit être
la victime italienne de la Conférence de
la paix; cette victime se trouve être le
ministre des affaires étrangères, le baron
Sonnino. C’est lui le grand coupable,
c’est lui la cause de tous nos déboires*
La preuve? On indique les dates du 1870,
1866 et 1915. Qutf nous sachions, Sonnino
n’a rien à faire avec les deux premières ;
quant à la dernière, il s’agit de la stipulation du pacte de Londres. Sonnino n’a
rien prévu en dehors des territoires à
occuper et a tout sacrifié à cela. Il est
évident qu’il y a bien des lacunes regrettables, que nous constatons maintenant,
mais il y a des moments où l’on ne peut
pas tout prévoir et, d’ailleurs Sonnino
avait des collègues, responsables aussi
bien que lui. Le grand mot de la chose
se trouve en ceci; Sonnino est coupable
parce qu’il a exclu le pape de la Conférence, parce qu’il a eu l’audace de parler
clairement au parlement et, au Vatican,
on ne pardonne pas, la rancune s’enracine et Bê déverse en bile noire.
Si l’Italie n’a pas obtenu ce qui lui
revenait, c’est que en 1870 elle a enfoncé
les portes de Rome, elle a occupé sa capitale naturelle, mais elle a dérangé le
pape, qui est passé en seconde ligne. Ce
coup d’audace n’est pas oublié et la bile
continue à couler bien noire, bien noire.
Nous ne savons trop qu’y faire; ce
qu’il y a de certain, c’est que tout pays
soumis au pape est appelé à végéter et
ne deviendra jamais un arbre robuste,
parce que rongé par les doctrines papalea
contraires au progrès et à l’Evangile.
L’Autriche est bien finie et disparaît en
laissant des traces de la plus haute immoralité; glissons sur l’Espagne qui a
fait ses expériences, et le malheur de
l’Italie consiste précisément à devoir
lutter contre cette puissance occulte,
ambitieuse, voulant ressaisir le pouvoir
politique que le peuple italien n’est pas
disposé à lâcher. Si l’Italie est ce qu’elle
est, elle le doit à elle-même, à ses propres
énergies, à ses enfants qui veulent bien
de la religion, mais à la condition que
l’on donne à César ce qui est à César et
à Dieu ce qui est à Dieu. Nous plaignons
de tout cœur ces patriotes italiens qui,
pour accomplir leur devoir vis-à-vis de
la pa,trie, doivent lutter contre leur religion, au lieu de trouver eh elle des
forces et des énergies. •
¡ Que VOsservatore Romano se plaigne,
accuse, calomnie un homme, c’est son
affaire, mais que l’Italie se le dise bien
clairement: pour elle,¡sa vie, consiste à
s’émaiiciper de Rome le plutôt possible,
le plus énergiquement possible. Elle a
fait et fera son devoir envers le chef de.
la religion catholique romaine, mais elle
ne se pla.cera plus sous son joug néfaste
qui a précisément fait que nous ne jouissons pas à l’étranger de la confiance et
qu’on nous regarde avec suspicion. Là
où la conscience se tait, là où le jésuitisme travaille avec ses distinguo, on ne
peut pas former des caractères, on ne
peut pas inspirer de la confiance. Le
voilà le grand coupable qu’il faut traîner
devant la nation italienne cdmme il a
été traîné devant les nations qui ont
déjà jugé. Spectator. i
RÉEL.
— « Vous verrez I Vous l’aimerez tout
de suite, il est... réel».
Il s’agissait du général Pershing, dont
tous ceux qui le connaissent de près parlent avec le plus grand éloge. Ce mot
réel, fortement souligné, résumait tout
le bien que venait de dire de lui un de
«es officiefs ; il ne pbtivait pas trouver
de terme plus approprié pour exprimer
toute l’estime que lui inspirait le chef
suprême de, son armée, avec lequel il
•avait le privilège, comme un de ses secrétaires, d’avoir à faire tous les jours.
Il est « réel ».
* Dans notre langue, nous dirions : simjple, naturel, débonnaire, sans façon, bon
j’énfant, vrai, franc, de bon compte, acIcueillant, cordîaR tout cela était renier|mé dans ce mot de l’officier qui s’expri¡mait en anglais : real.
j Une jeune demoiselle américaine, de;
blus a venantes, voyageant pour le compte
d’un journal semi-religieux, auquel elle
collaborait, sollicitait une entrevue et,
en dépit d’une consigne rigoureuse, avait
obtenu, par ses discrètes instances, d’être
admise, tout à l’heure, pour quelques minutes, en présence du général. Elle vouîait, disait-elle, pouvoir .saluer de sa
part, dàhéaon joUfrial, les mères des solpats combattant eh Frahce.
I L’officier avait parlé du bon sourire de
son général, de ses façons affables avec
tous, notamment avec le simple soldat;
U avàit dit avec quelles bonnes paroles,
souvent accompagnées d’un mot d’exhortation religiéuse, le général .savait prendre les cœurs de ses subordonnés de tout
rang; « C’est un vrai grand homme, il est
splendide; nous qui le voyons de près,
nous le trouvons merveilleux; nous ne
pouvons assez l’admirer ». Et pour tout
résumer, il concluait: « Il est réel».
Quand la jeune correspondante reparut, cinq minutes plus tard, après sa rencontre avec Pershing:
—■ « Eh bien 1 Comment Tavez-vous
trouvé? ».
— « Vous disiez bien, il est réel ».
Ce mot, qui l’avait frappée, lui revenait tout naturellement ; elle n’en trouvait pas de meilleur pour dire son impression.
« Réel », le mot renferme toute une
leçon.
Que nous avons de peine d’être réels
— soit à nous montrer tels que nous sommes, sans fard, sans dissimulation, sans
faux airs, sans pose, sans réticences ni
sans affectation — soit à mettre au dehors sans fausse timidité ni sans fausse
honte, ce que nous sommes intérieurement commè chrétiens ! Combien de gens
qui sont franchement pieux, vraiment
croyants, attachés de cœur au Sauveur,
n’en laissent rien voir, presque rien, ou
manquent à en rendre témoignage ! « Ce
sont de rééls chrétiens »/''mais’on a peine
s’en rendre compte.
Et, d’autre part, combien de chrétiens
qui tiennent à témoigner de leur foi
manquent de naturel, d’ouverture, de
simplicité ! Leur langage, leur attitude,
leur acrent n’ont rien de réel. C’est souvent de la gaucherie, un manque de savoir-faire, mais souvent aussi c’est un
défaut d’humilité...
Le chrétien doit s’étudier à être vrai
dans toute les manifestations de son
christianisme et à laisser paraître au dehors, à la gloire de Dieu et pour le bien
de tous, soit son sérieux et s^ ferveur,
soit sa sérénité, sa paix, sa joie, son
amour pour Dieu et pour les hommes.
{Eglise Libre). A. Br.
CHRONIQUE VAUOOISE.
LA TOUR. La V. Table s’est réunie
en séance dès mardi dernier, sous la présidence du Modérateur.
—• M. Vitale de Gênes, vient d’arriver
au milieu de nous pour l’été. Nous saluons son arrivée avec plaisir, car c’est
un villeggiante modèle. Pas de grandes
paroles, mais des faits. Pour s’en convaincre, qu’on se rende au hameau des
Coppiers et l’on verra là quelque chose
d’étonnant, un village élégant, complètement transformé. Le temple vaudois, le
presbytère ne font pas trop mauvaise figure dans ce monde nouveau, et La
Tour, mais spécialement les Coppiers sauront gré à M. Vitale de ce qu’il a fait
sans rien épargner.
— Les leçons au Collège et à l’Ecole
Normale ont cessé dès mercredi matin.
. — Nous annonçons avec plaisir que en
date du ¿9 mai 1919, M. le capitaine Héli
Bertalot a reçu, de la part du gouvernement, la croce al merito di guerra. Nous
félicitons très sincèrement notre collègue,
l’aumônier Bertalot, qui après une mission en Angleterre où il a été apprécié,
va rentrer aux Vallées.
PALERME. Nous reproduisons de Ig
relation annuelle:
L’opera npstra svoltasi con ’.isultati
ma non senza qi^^alche diffi-
2
r- í’
m
colta, ha avuto come scopo: 1“ l’edificazione dei fratelli che-C06titu|si^o, la
nostra congregazjppe ; 2°>di raggruppare
gii elementi sparsi; se essi fossero più
attivi e più fedeli costituirfshbeio un manipolo importante per l’opera evangelica
nella città; 3° di fare conoscere il nostro
programma anche nei centri contrari ed
estranei ai nostri principi; 4° di riallacciare le relazioni coll’elemento protestante, il quale," dovunque è in buoni
rapporti colla Chiesa Yajdese,
zionale per le sue origini, pel suo carattere, per la.sua storia.
I mezzi di cui ci siamo ya,lsi,sono stati :
a) I culti domenicali discretamente frequentati. La mattina,ila media delle presenze oltrepassa la quarantina, con un
minimo di 25 ed un massimo di 55. Par>*cchie volte abbiam.o avuto dei sacerdoti in borghese al culto, una domenica
erano tre. Nei culti serali abbiamo studiato i miracoli di Gesù, alcune parabole,
e gli avvenimenti della Settimana Santa ;
b) La scuoia domenicale delle Falde, e
quella del centro, con una sessantina di
bambini iscritti, molto irregolari, specie
dopo Natale; c) Le lezioni catechetiche
dare con qualche regolarità alla classe
domenicale, ed in modo saltuario ad
adulti desiderosi di conoscere i principi
della nostra fede ; d) La distribuzione gratuita di 10.000 N. T. ai 300 mila militari che frequentarono il Ritrovo del
soldato; la vendita di libri sacri; una
larga ed utilissima diffusione dell’opuscolo Í La Chiesa Cristiana Valdese » e
di riviste e periodici evangehci ai quali
procurammo non pochi abbonati negli
ambienti intellet.tuali non evangelici; e)
Il presbiterio, centro ovunque di cultura
sociale e religiosa, fu nuovamente come
nei tempi ormai lontani del sig. Àppia,
un ritrovo frequentato con rara assiduità
da molti preti ed ex-preti, poeti e scrittori, tutti provvisti di titoli accademici,
e quasi tutti al servizio del Comune o
dello Stato; attempi del sig. Appia venivano xome avversari, oggi vengono come amici. Il presbiterio fu pure la culla
del movimento che va estendendosi in
mezzo al clero per mezzo della F. I. D.
E. S. È pure la sède delle varie associazioni dèlia Chiesa.
I membri di Chiesa, il cui numero è in
aumento possono, rispetto alla loro attività, essere divisi .in tre categorie-: a)
quelli che sono assidui ai culti, memori
della . raccomandazione apostolica : non
abbandonate le sacre adunanze ; b) quelli
che vengono di quando in quando, e certo
non possono dire « combattiamo il buon
combattimento»; c) quelli che non vengono mai ma, coi loro doni, continuano
a sostenere l’opera del Signore, È qualche cosa, ma è poco. A tutti diciamo:
combattiamo, ma combattiamo realmente per l’Evangelo di Cristo. Se l’attività dei membri di Chiesa, salvo qualche
bella eccezione, non è grande, abbiamo,
caso nuovo e raro, trovato collaboratori
nelle file del clero romano. Un cappellano
visitando le famiglie lascia nella buca
delle lettere l’opuscolo « La Chiesa Cristiana Valdese»; un altro incoraggia i
suoi ad assistere ai nostri culti ; un altro
contribuisce per la chiesa^ parecchi si
abbonarono a Riviste è giornali nostri;
uno fa circolare i libri polemici di De
Sanctis ed un catecumeno sparse largamente fra i suoi amici e a spese sue il N.
T. ; molti per iscritto dichiararono di
accettare il programma ed i principi della
Chiesa.
A Natale demmo ai bambini delle
scuole diurne e domenicali un centinaio
di pacchi con biscotti, cidccolatta, saponette, fazzoletti, oggetti di vestiario e
cancelleria; ai militari una cinquantina
di portafogli; aUe famiglie dei richiamati distribuimmo una ventina di pacchi-vestiario. Buona parte di tutto questo Io ricevemmo dalla Croce Rossa Americana, per me:^zo della sig.na Beard.
L’Associazione Cristiana delle Giovani,
con 39 socie, ed aggregate, continuò
l’opera sua modesta ma efficace. L’Associazione dei Giovani risorse numerosa
con belle promesse di attività; le anguria ngio vita lunga e prospera al servizio
della causa di Cristo.
Le finanze della chiesa e quelle delle
scuole non furono mai migliori in nessuna epoca. Portammo a lire 1000 la contribuzione alla Cassa Centrale; aggiun
gemmo un contributo straordinario di
50Q|^relevj|||e dal bilàncio scòlas^cq;
^mandaipimo l|[fe 100 gli orfani
jsguerra,'unitágicnte a 273 offertbidaí;
^varb^membri^Üi chies^;,, e lire 100, -peí
nuovo fondo Emeriti.
PERRIER. i^es Hières de famille de^
la paroisse, convoqrfééfr pour une fête d[e'
clôture de l’Union Chrétienne de Jeunes
«cflquçMentinombreuses à l’appel le jour de Pentecôte.
'Queiques récitations, quelques chants,
4 rondes enfantines fort appréciées et
seîdinila distrihution d’un souvenir et
id’une tafsse de thé à toutes les mères présentes firent passer agréablement le
temps. Elle laissera, nous espérons, dans :
le coeur .de nos Vaillantes mères de fa-,,;
mille ,1e souvenir d’une franche intimité
et d’une heure bépie.
— Les faniilles de,trois de nos soldats
déclarés dispersi depuis je t9l7 ont reçu'
“la nouvelle douloureuse de la mort de
leurs enfants en captivité. Nous exprimons aux familles de Menusan Jacques
Alexandre, aspirant officier dé Traverse,
de Ghigo Jean, de l’Airassa, et de Ferrier
Alexandre, du Poumarat, notre profonde
sympathie.
— Le facteur de Traverse, Peyran
Alexandre, après une longue maladie
s’est endormi paisiblement le 17 avril
dernier en laissanVfi enfants en bas âge.
Que Dieu console sa veuve en lui donnant l’assurance qu’il veille sur les orphelins.
POA4ARET, Ecole Latine. Les promotions de l’Ecole Latine ont eu lieu vendredi, 20 juin, comipo d’habitude, à 11
heures, avec,le concours d’un bon nombre d’amis, parmi lesquels plusieurs maîtresses et maîtres d’école et plusieurs parents des élèves.
M. Léger, directeur de l’Ecole, présidait ; M. Ricca dirigeait le chant exécuté
par les élèves. Le président lut la parâf
bole du semeur et adressa aux élèves
quelques exhortations ,pratiques sur les
différents terrains destinés à recevoir
la bonne semence.
Le résultat des études a'été, en général,
satisfaisant pour les 27 écoliers des deux
sexes ; deux seuls derànt refaire quelques
examens én automne.
Les pasteurs Grill et Comba adressèrent aussi quelques paroles d’encouragement, et la fête se termina par la prière
et la bénédiction.
di Martedì 8 Luglio, quindi i bambini
unqig^gere a Torino dal|e Villi
trepO Ijigiorno ste^ proyvlììte
. . loro pranzo di nfèzz<igiornd.
V Qome fUideitto, le ragaz^ dévona,avère
cOif loro forcelle e pettine, eá inoltre taiti
indistintamente quelti che sono ammessi
tVlbi GoZonta. devoAcfiessére muniti della
dichiarazione del Municipio del proprio
Comune denunciante la loro partenza per
Borgio, dichiarazione che permetterà al '
Municipio'di Borgio il rilascio della Tessera viveri, senza di che i bambini dovrebbero essere^da noi rinviati al proprio
domicilio. Per il Comitato\
Ale. Proghet, Presidente.
PRAMOL. Le dimanche 15 juin, IJussemblée d’F^glise était convoquée pour
entendre et discuter le Rapport du Consistoire, et pour nommer un député ftu
prochain Synode. M. Héli Long, instituteur, a été nommé pour représenter
l’Eglise à la prochaine assemblée synodale.
SAINT-JEAN., M. le pasteur Luigi Rostagno, après avoir parcouru en loug et
en large la belle petite Suisse, est rentré
à St-Jean, ayant obtenu un excelleut
résultat.
INSTITUTIONS
HOSPITAUÈ^ÇS VAUDGISJES.
48./ne Liste de Souscription.
Sig.ra Maddalena Micol vedova. Pons (Rifugio) L. 30,—
La medesima (Ospedali) _»__—■
L. 50,—
Listes précédentes » 29.338,45
Total L. 29.388,45
lit Doct. Cbev. Amé4ée Rostap.
ll.mc Liste de Souscription.
Sig. Giovanni Bert L. 5,
Sig.ra Paolina Bert » 5,
Sig.na Maddalena Perrou » 10,
Sig. Enrico Pascal, past. em. » 20,
I-. 40,
ListAS précédentes » 6.400^-
Total L. 6.440,
OPERA BAUNEABJA.
AVVISO.
Ritenendo che costì (alle Valli) come
a Torino le scuole elementari si chiuderanno nei primissimi giorni di Luglio,
abbiamo deciso che la squadra unica recantesi al mare a Bor^o Verezzi dovrà
partire éa Torino alle ore 15 del giorno
ÍBERTIN J. PAUL fde |PAUL H
deJÌLa Tour (Chiot), soldati alpin [de^la
~fclasse|i SgS.fdécécTéfenINovembre i
IhL.-;
“ '■ h: iv ./y, T ' Jm
* % n / pr
AUGUSTE POËT
de La Tour (Chabriols supérieurs), soldat
d’infanterie, de la classe 1882, décédé
à, Mondovì le 27 Mai igi8.
NOUVELLES RELIGIEUSES.
Fusion de deux Eglises libres à Paris. —
Il.est question, à Paris, de la réunion probable des membres épars de l’Eglise dite
de Taitbout, rue de Provence, avec ceux
de la Chapelle dite du Nord, rue. des Petits-Hôtels. La mort a peu à peu éclairci
les rangs de la première de ces congrégations, et M. Elie Gonnelle, qui desservait ria seconde depuis quelques années,
va la quitter pour dirjgér, avec M. Sequestra, TEglise réformée de St-Etienne.
Obsèques protestantes d’un sénateur né
catholique. — Au cours de 1918 est mort
à Auch, dans son château de La Hourre,
un homme qui avait joué un rôle politique
important dans le département du Gers,
le sénateur Decker-David.. Catholique de
naissance, mais détaché de toute pratique religieuse, ce parlementaire français
avait exprimé, oralement et par écrit, le
désir que ses obsèques ne fussent ni catholique ni civiles, mais qu’un pasteur
protestant vînt prononcer une prière sur
son tombeau. Sa famille, catholique, s’est
conformée à ses instructions. En l’ab-.
sence du pasteur d’Auch, mobilisé, c’est
M. le prof. L. Maury, de Montauban, qui
a officié dans cette circonstance. Après
les discours des hommes politiques, il a
fait précéder sa prière de la lecture de
passages bibliques et d’une allocution
religieuse. Unç foule énorme, comprenant, au premier rang, le préfet de Gers,
le Conseil général, plusieurs sénateurs et
députés, assistait à cette cérémonie, qui
a pu contribuer a dissiper certaines préventions. {Semaine Religieuse).
Le luxoïet la religion, — Il est possible
leEÇJ^^ériclins qhnent la religion
ïm^ ils absent pas reanarquables pour
le||p ab^^tion. Lahfsons les chiffres
ips^er. ills disent queEleS Américains, -y
'cdtnpriÉ les chrétiens, aiment le luxe-à
peu près dix à vingt fois p.lus que la feligion.
Voici des exemples: ^
liqueurs et tabacs les Américains
dépensent Chaque année 3 milliards 200
millions de dollars soiti vingt milliards
de francs.
En bijoux 800 millions de dollars : ^environ Cinq'milliards de fidnes.
Eni.automobiles : 500 millions de dollars. .
En sirops et sucreriesj bonbons: 452
millions de dollars.
En théâtres et amusements: 200 millions de dollars et enfin, pour cette gomme'à chiquer, *que les Américains trouvent si délicieuse : 60 millions de dollars,
soit 350 millions de francs.
Ces dépenses sont les principales, mais
elles ne comprennent pas toute une série
de plaisirs ou fantaisies luxueuses; la
note de Ces dépenses est évaluée à une
trentüinefde' milliards de francs !
Comme on estime que la moitié de la
population est ouvertement chrétienne, "
leurs dépenses pour le luxe peuvent être
évaluées à la moitié de cette somme.
Ainsi la part de dépenses de luxe de chaque chrétien dans cette somme peut être
estimée à environ 300 francs par tête y
compris femmes et. enfants.
Qu’arrivera-t-il lorsque lés chrétiens
se décideront à élever leurs sacrifices pour
la religion au niveau de leurs dépenses
pour le luxe?
Le millenium sera proche.
. (Le Témoignage).
l^ouvelles politiques.
Après de longues hésitations l’assemblée nationale allemande réunie à Weimar a décidé de signer par 237 voix contre 138 le traité de paix. Cédant à la
force supérieure, voyant toute résistance
iuutile, les Allemands acceptent l’inévitable. Le délai fixé par les Alliés pour
la réponse définitive expirait lundi soir.
Le traité sera signé au plus tôt, avant la
fin de cette semaine.
Les marins de la flotte Allemande de
guerre internée en Angleterre ont coulé
tous leurs navires pour ne pas qu’ils
restent aux mains des ennemis. Vingt
grands cuirassés ont été coulés, pour une
valeur de deux milliards de francs, qui
sont ainsi détruits volontairement.
— M. Orlando, rentré à Rome sans
avoir pur régler la question de l’Adriatique, est tombé avec tout son Cabinet
à la suite d’un vote défavorable de la
Chambre. C’est M. Nitti qui a pris la
succession et constitué un nouveau ministère qui se présentera prochainement
à la Chambre. La personnalité la plus
èn vue du nouveau Cabinet est M. Tritoni qui sera président de la nouvelle délégation envoyée à Paris pour signer le
traité avec l’Allemagne. Les autre» membres sont les sénateurs Scialoja et Guglielmo Marçoni, et les députés Maggiorino Ferraris et Silvio Crespi.
E. L.
pensée.
Dans la vieillesse de vos parent»,
souvenez-vous de votre enfance.
. {De Ségur),
C.-A. Tron, Directeur-Responsable,
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
Le soussigné, informe ses Clients
qu’il s’établit de nouveau à Torre Pellice,
ayant repris la
Boucherie de M'Jacques Gay.
BLEYNAT LAMY, Boucher.
LI AVVOCATI
BEBTETTO E PEYROT
con studio
in PINEROLO (Piazza San Donato, 11)
ricevono
ogni Venerdì in TORRE PELLICE
Via Roma - Casa Ugo, ^
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