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6 Juin 1914
N. 23.
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ECHO DES
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PARAISSANT OH A Q U E VENDREDI
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie . . . . Fr. 3,00
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On s’abonne: à Torre Pellice an bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’aranee.
Pour tontes les annoaees, s’adrewer à 1* Imprimerie Alplaoi
eoncessionnaire.
S’adresser pour laBddactloa à M.C.-A.TaoH, past, Torre PriMc«,
et pour rAdmialstratloBà M. J.C0Ï880II, prof., Torre PeUiec.
Tout changement d’adresse coûte 16 eentimes, sauf ceux du
oommenoement de l’année.
Les changements non acoompagnés de la somme de 15 eent,
ne seront pas pris en considération.
^ Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.....de louange, occupent vcs pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE:
Facoltà di Teologia — Liceo-Ginnasio Valdese, pareggiato —• Conférence du' 1er
District — Un autre grand désastre —
Si l’amour transfigure.— Au Vatican
— Covrrier Anglo-Américain — Chronique vaudoise — Pro Scuola Normale.
FACOLTA DI TEOLOGIA
(CHIESA VALDESE).
Gli esami annuali saranno tenuti, D.
V., nei giorni e nell’ordine seguenti: 16
Giugno: Polemica - Omiletica — 17 : Storia del Gristianesimo — 18; Teologia biblica - Lingua inglese — 19: Esegesi
ebraica - Storia del Testo del Nuovo Testamento — 20: Dogmatica - Elocuzione
— 22 : Introduzione alle epistole di Paolo
- Economia politica — 23: Esegesi greca.
Gli esami generali cominceranno il 22
Giugno. — I signori Candidati che intenr
dono presentare la loro tesi in questa sessione d’esami, debbono consegnarla al
Consiglio della Facoltà di Teologia quindici giorni prima che venga discussa; ad
ogni modo non più tardi del 10 Giugno.
Per il Consiglio :
1-, Prof. Ern. CoMBA, segretario.
Firenze, Palazzo Salviati.
j|,,Viad«^
Liceo
e?e;
Col 15 Giugno p. V. scade il termine
per la presentazione delle domande per
gli esami di ammissione e di integrazione
alle varie classi del Ginnasio e del Liceo.
Le domande, su carta bollata da L. 0.60,
devono essere presentate al Preside sottoscritto, corredate dei seguenti documenti:
1° Fede di nascita, debitamente legalizzata ;
2° Attestato di maturità per l’ammissione al Ginnasio e diploma di licenza
ginnasiale per quella al Liceo. (Per i candidati nati prima del 1895, i quali non
hanno sostenuto l’esame di maturità, la
quietanza della sopratassa di L. 20);
3° Quietanza della tassa d’esame (L. 10
per il Ginnasio e L. 40 per il Liceo) ;
4° Attestato del Sindaco da cui risulti
il luogo di residenza del candidato, con
l’indicazione della via e del numero della
casa di abitazione;
5° Eventualmente, attestato d’identità personale.
Con altro avviso verrà indicato il
giorno in cui incominceranno gli esami.
Torre Pellice, 27 Maggio 1914.
Il Preside G. Maggiore.
donfBi'BnGe du F
00 SYNODE DES VALLÉES VAUDOISES.
Malgré une pluie persistante, mercredi
27 mai, presque tous les pasteurs et les
délégués du district se trouvaient à leur
poste pour inaugurer la Conférence par
un culte présidé par M.r Frédéric Balmas, de Turin. À 10 heures précises, devant un auditoire plutôt nombreux du
côté des hommes, notre collègue, après
l’iavooation, le chant et une prière, nous
donne One prédication sur ces mots de
l’apôtre: « Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles (1 Tim. iv, 15).
En présence du matérialisme, de la critique, de l’esprit mercantile, de l’indifférence, de la révolte de la jeunesse, de la
passion politiquè, il est difficile de se donner à Dieu qui, cependant, nous veut à
son service comme collaborateurs, non
pas seulement comme disciples mais comme apôtres. Nous donnons à Dieu des
temples, de l’argent, notre temps, nos
prières, des confessions de foi, des bonnes
œuvres, mais ce n’est pas assez, il veut
tout notre cœur, toute notre vie. Nous
nous arrangeons pour tout donner à notre patrie, à nos affaires, à la politique, et
à Dieu ? nous donnons ce qui reste. Si
nous voulons servir Dieu il faut nous donner complètement sans trouver que c’est
trop difficile. Donner nos enfants, nos
pensées, nous donner aux autres en aidant. Ce n’est pas avec la morale indépendante que nous pourrons faire cela,
mais avec le secours de Dieu. Pouvoir
nous donner, comme Pa fait Jésus-Christ,
c’est si beau ! C’est alors seulement que
nous pourrons posséder la vraie joie et la
vraie paix,
La Conférence, sous la présidence du
doyen des pasteurs, M.r Gardiol, se constitue comme suit; J. Bonnet pasteur,
D.r H. Bosio prof., H. Bertalot pasteur, F. Balmas pasteur, H. Bellion, Et.
Bertin, Et. Balmas, Léopold Bounous,
A. Comba pasteur, Michel Coucourde,
Jean Coïsson, W. Decker, David Forneron pasteur, J. D. Favat, B. Gardiol pasteur, Ph. Grill, H. Garrou pasteur, Joseph Gönnet, A. Guigou, B. Griset, Et.
Gönnet, D. Geymonat, David Gaydou,
Attilio dalla prof., A. Jphier pasteur, D.
Jahier prof., B. Léger pasteur, Joseph
Long, Louis Long, Daniel Long, Jacques
Long, L. Marauda pasteur, Vincent Morglia, H. Martinat, Jacques Micol, Adolphe Malan, Francis Monney, J. D. Mourglia, H. Pons pasteur, Pierre Pons, V. Perazzi. César Pastre, Louis Pons, Fr. Peyrot, Eug. Revel pasteur, Edmond Rostan, Paul Rostagné; Laurent Rivoir, A.
Robert, J. J. Ribet, Fr. Rostan, Francesco Rostan, Pierre Rivoir, E. Rostan, B,
Soulier pasteur, Paul Salomon, C. A.
Tron pasteur, Josué Tron pasteur, J.
Tron, Eli Vigne. Total 60 membres.
MM. Ph. Grill, pasteur, à cause d’une
indisposition. Ch. Decker et Alb. Prochet
se sont fait excuser, ne pouvant pas, pour
des motifs urgents, se trouver à la Conférence,
Le Bureau est constitué comme suit:
doct. H. Pons pasteur, président; David
Gaydou ancien, vice-président, Louis
Marauda pasteur, secrétaire. — Après
quelques paroles senties prononcées par
le président, le secrétaire dé la Commission Exécutive, M, Eug. Revel, pasteur,
donne lecture de son rapport sur les Pa
roisses^et M.r le président, H. Garrou,
pasteur, sur les observations générales.
La Commission Exécutive a bien mérité
-n i . ^
de l’assemblée par son travail assidu et
par des propositions pratiques, dignes
d’être admises. Ces deux rapports ne donnent pas liéu à une longue discussion. À
propoa de Rodoret, M.r le pasteur Pons
donne quantité d’informations, fort intéressantes, sur l’incendie de Rodoret,
sur le projet des nouvelles bâtisses et re
mercié cordialement tous les donateurs
qui, une fois de plus, ont manifesté ce
qu’est l'esprit de solidarité dans l’épreuve.
Un orateur relève quelques points touchés pqr les rapporteurs, en insistant surtout afin que la jeunesse soit l’objet spécial des soins des pasteurs, devant être
la forçè et l’avenir de l’Eglise.
Les Unions ne suffisent pas pour cela;
il faut que celte jeunesse travaille au
sein dé l’Eglise et pour l’Eglise. Il en est
de même de la libéralité chrétienne; quoiqu’il y aît ÜIÍ léger mieux, les chré'tiens
ne sentent pas encore 1 importance qu il,
y a à donner pour les œuvres de Dieu.^lJn
rien suffit pour faire diminuer la cotisation, comme si Dieu devait être puni,
parce que tout ne va pas comme nous
voudrions.
La dépopulation des Vallées et le courant de l’émigration attirent aussi l’attention de la Conférence. À la demande :
Que doit-on faire pour les membres morts
du troupeau, on répond que ce sont ces
membres qui rendent la tâche lourde et
qu’on s’efforce de les réveiller par des appéls, des visites ou des prières. —• M.r le
docteur H. Pons donne lecture d’un travail sur les visites pastorales ou d’Eglise.
Ce travail est riche en idées nouvelles qui
méritent d’être examinées de près. Tout
en étant tous d’accord à ce que ces visites soient plus profitables, il faut savoir
garder ce qui, jusqu’ici, a cependant
donné d’excellents résultats. Ce qu’il faut
trouver, c’est le moyen de faire parler les
chrétiens sur les intérêts de leur Eglise.
— Là question de la religion dans les Ecoles est aussi soulevée et on voudrait uné
entente parmi les Vaudois à cet égard.
Les conseillers communaux ou les pères
de famille, à défaut des premiers, doivent prendre l’initiative et obtenir du
conseil scolaire provincial rautorisation
exigée par la loi. On touche dé même, en
passant, à la question des locaux scolaires et, comme il existe une Commission
nommée à cet effet par la Table, on l’invite à continuer son travail.
M.r H. Garrou, en l’absence di M.r Ph.
Grill, lit un travail sur l’opportunité d’initier les sociétés d’activité chrétienne, lequel conclut pour la négative, vu qu’il
existe dans nos Paroisses, actuellement,
les Unions chrétiennes, qui peuvent réponfâte au même but.
Le Synode ayant Invité les Conférences
à se prononcer sur une modification à la
Constitution se référant aux membres du
Synode même, la Conférence adopte à
l’unanimité moins un l’ordre du jour suivant;
« La Conferenza distréttüale, conside« rando che il Corpo Magistrale Valdese
« è sempre largamente rappresentato nel
« Sinodo, augurandosi che questa tradi« zione possa continuare anche in avvè« nire, passa all’ordine del giorno—■ e
« propone che i maestri parrocchiali val« desi, muniti del diploma della Tàvola,
« abbiano una > loro rappresentanza alla
« Conferenza del 1° Distretto ».
-— « La Conférence demande âù Synòde
de modifier l’art. 8 des réglements Orgà-' *
niques, en ajoutant aux conditions de
l’électorat de l’Eglise le devoir de fréquènter les cultes ». i
La Conférence nomme comme Ses représentants au l^node MM. : Bertin Et.,
Balmas Et,j Bnlme Paul, Breuza Hènri,
Coucourde Michel, Decker William,
vatiLi Dè»s Gorilaet’llti;' Gtmneb
Grill Philippe, Jalla Attilio, Long Joseph, > »
Long Louis, Long Daniel, Long Jacques,.
Morglia Vincent, Micol Jacques, Malan
Adolphe, Monney Frmiçis, Mourglia J. D»»
Mourglia Raphaël, Peyrot François, Pons >
Pierre, Pastre César, Pons Henri, Rivoir
Laurent, Rivoir Pierre, Rostagno Paul,
Rostan Etienne, Rostan François, Rostan Edmond, Rostan François, Rostan
Louis, Salomon Paul, Travers Jean,
La Commission Exécutive résulte comme suit: Eugène Revel, président; Henri
Balme, inst., vice-président; doct. H.
Pons, secrétaire.
La prochaine Conférence se r^nira,
D. V., au Pomaret. , . Ui ■
Le mercredi et le jeudi soir, ohi eut le
plaisir d’assister à une soirée littéraire et
musicale, dans laquelle .plusieurs jeunes
gens déployèrent leurs talents qui furent
appréciés. ; ^ jii
Les repas en commun furent un vrai
plaisir :, on se sentait en famillei et rien ne
vint troubler la paix de la famille, heureuse de se retrouver après une année de
séparation. L’accueil fait àia Conférence. .
par le pasteur M.r A. Comba et par la Paroisse fut très cordial et chacun emporta ; ,1
une excellente impression de la < Conférence des Vallées. i.
Nous publions avec reconnaissance ce
que nous a transmis un de nos amis
sur la fin de la séance de mercredi soiti ^
et celle du jeudi auxquelles, à notre
grand regret, nous n’avons pas pu assister :
Mercredi 27, h. 5.30: Suite de la discussion sur les visites d’Eglise, travail présenté par Henri Pons, pasteur.
Attilio Jalla insiste sur le Caractère religieux à donner à cés visites, danàles réunions qui précédent el les visites proprement
2
dîtes. Etablir au préalable, comme le, dit
le rapport, entre CtHh^ssi^ft|pxécÿ{ive,
Consistoire et Past^ dèiftglise .“wsit'ée ■ ce qui forit^^ FobJelSe lajvisîte
et la conséquente discmsic^. H~. ' Bet
taiàt propose que dans ces visites les Eglispient intéressées à l’œuvre de l’Evangélisation. -« J. Sonnet désirerait que la
Commission Exéc. exerçât dans ces visi-^.,
tes plus sérieusement et plus scrupuleusement son contrôle admimstratir- éxà^^^
des archives, régularité des listes électorales, etc.i "de. façon;à démontrer aux paroissiens l’obbligatipn^ du Consistoire à
fairerles choses en règle, par quôi Pautorité de céïüi^ci'né seï-ait que raffermie.
Les ordres du jour du Rapport sont ap
. - tr r-------
prouves par la Conférence sous forme de
_____L--, 1 ’ '■i ■ ■ Æ;-, ; •
recommandations.
on revient occasionriellemeht suf la
question de l'enseignement religieux dans
les écoles.
M.r Joséph Long est d’avis qu’une réunion des pasteurs, syndics, conseillers,
pères de famille, serait indiquée pour procéder ensuite à une démarche collective
auprès du Gouverneinent en vue d’obtenir une solution convenable à la question.
M.r Léger approuve, mais insiste en
tous cas et vu la difficulté de cet accord
entre les commîmes sur l’accord local entre Conseil Communal et Pères de famille,
qu’il est permis d’espérer.
M.r Josué Trpn terniine par la prière.
La séance est close à 6,10.
Jeudi matin: Culte du président. Lecture du verbal.
Rapport de la Commission du Chant Sacré, faite par son-président M.r Eug. ReveL
Progrès. constatés, spécialement chez le
chant des adultes, démontré parla réussite de 1« Fête dé xhant, À souhaiter que
ces mêmes fêtes aient Jieu'auiVal St-Marrü
tinet,Pémuse.
Rappért sufilis Socïè'iés d’ Acîiuiti Chré^
tiennes éompoké^^ar Fh! Grill etiiu: par
H. Garrdu. Tràvail soigné pour Ce qui
regarde surtout l’origine, le développement et le caractère de ces Sociétés, ainsi
que leurs ^programmes, engagements de
scs membres, etc. Lé Rapport propose de
faire chez nous un essai pratique, adapté
au milieu, -,
Le sort de ce Rapport et propositions
concrètes: un enterrement de l.re classe
auxquels ont concouru sans exception
tous les orateurs: pasteurs Bonnet, Gardiol, Garrou, Prochet, etc. .
Les raisons qui s’opposent à la réalisation dü projet: lo *L’éxïstence dés unions Chrétiennes, travaillant, dans la
généralité des cas, dans-« rambito » de
l’église et d’aéçord avec le pasteur; 2<>l’inconvènient de né pouvoir guère recruter
ailleurs-que dans les Unions dès membres
pour cette nouvelle société; 3« le danger
d’un possible antagonisme; 4° Paccuèil
des engagements si difficiles à maintenir
que la société exige de aes membres.
L’on propose paricontre d’aCcentuer le
caractère religieux dé rnos Ünions -exiSr •
tantes, de leur assigner un rôle d’activité
chrétienne dans l’Eglise, sous la direction
discrète du pasteur, sans èxélure la libre
coopération en cette activité des personnes qui n’appartiennent point aux Unions
Chrétiennes.
M.r H. Bertalot, de la Commission des
Propositions, communique les Propositions suivantes?'
l“ Celle de la Commission Exécutive,
transmise par la Commission des Réglements : Ajouter au Réglement « la faculté
de convoquer un Synode extraordinaire
dont feraient partie les membres « revêtus de mandat» au Synode précédent.
On expliqüe et la Copféi;;ence approuve.
¿à»
2° Ajouter aux membres du Synode
contempl^;par l^Réglements un repr|?
s^ant d0Corpq^agistrc^ (propositi(kt¿
d^,:Synoc^|aux ij^nféreno^). ^ "
^.rAucim des pr^nts ne sq^ève pour^
poser la question et l’appuyer. MM. Çons,
H. Bertalot, A. Jalla, A. Comba,
diol, Eug. Revel, etc., etc., ne voient'pas
la nécessité de cette représentation, vp.;^
1° que la classe enseignante est tôuji^s
largement représentée aü Synode; 2°^ué:
le terme « Corpo insegnante » est partrfoÉ:'
V^ue. — comprenant une foule dé'ïfê
gents et maîtresses non dépendant' dé
rEglise ni ayhnt charge ecclésiasti^;-*
3° que cette classe — de par la loi gouvert
nemetttalé qui va subsitituer les régents
par des maîtresses dans nos écoles èièmehtaires jusqu’à làquaria, est destînéè
à disparaître ; 4® quelles régents deq*©^*
vangélisation — directement au service
de l’œuvre seraient en droit de protester
contre un privilège dont ils sont exetust
Un membre de la Commission des^í(¿ *
glements explique qu’il s’agit des «||âestri Parrôcchiali » uniquement, et déclare que la Commission, non persuacÎ'p
de la nécessité de cette « rappresentaâza’»
1 a acceptée uniquement pour maintenir
un lien plus Officiel avec les régents‘paroissiaux de là part de l’Eglise et par égard
au désir de ceux-ci, et propose que lé régent H. Long, membre du Synode et non '
,de la Conférence, puisse nous éclaifcir,"
ce qui est accordé. M.r Long ne fait qíí’il-'
lustrer le point de vue de là Commission.
Le prof. Bosio, observant que les intèiêts
des régents paroissiaux ne sont qu| locaux proposé qu’ils aient un député^à la"
Conférence du l.r‘District.
La Conférénee vote un ordre du four
qui, contemplant les raisons principales
plus haut' énoncées de la non nécessM ‘de
eeiiè ié^eniâionjiu Synode prgj>ose au
fés’Répenis P'aim^ioux nrnrîiP
H Table mèAfm rejjrêsen-''
tant a Îd Conférence, L’ordre du jonf est/
voté à la presque'unanimité. *
M.r Léger et autres collègues insistent
sur les services précieux rendus à l’Église
par ces régents et la haute considération
que l’Eglise a pour eux, en qui elïe voit
d’efficaces ouvriers, collaborateurs des
pasteurs.
Autre proposition. Ajouter aux conditions requises chez les membres électeurs
le suivant; Fréquenter les cultes. M.r Léger, M.r Bonnet et collègues constatent
que de tous temps "ils en ont fait une'condition essentielle dans les annonces de
la chaire des listes électorales ouvertes,
comme chose implicitement contenue
dans les qualités du membre communiant
et comme chose moralement nécessaire.
Une discussion fraterneUe s’engage sur
1 interprétation du terme . «fréquenter les
culites ». Il faut l’entendre dans un sens
large et relatif, agir avec prudence, après
avertiss^ent et exhortaton à l’électeur
fautif avant de le tracer, laissant aux Consistoires de fixer les modalités de là chose.
Mais la chose est nécessaire — imiiossible
et absurde de permettre que des hommes
sans amour et intérêt pour l’Egfise administrent 1 Eglise. — Telle la pensée de la
Conférence, qui vote l’ordre du jour dans
sa presque totalité.
On procède aux votations des délégués
au Synode et à celle de la Commission
Exécutive avec 48 votants. Nommés avec
très bonne votation: Eug. Reyel, .président; Henri Balme, régent, yipe-président; Henri Pons, secrétaire.
Conférence 1915 au Pomaret. Prédicateur: M.r Louis Marauda. Séance close
à 12.30 avec une prière de M.r Léger.
Conférence de travail et de frateriîité.
Certes de nos meilleures, grâce aussi à
it
.
l’intelligence et ferme direction du prèsi den|:. Dîner én commua encore avec
^forçe' ioastis. apx régents et* des régents,
ainsi .Ipi’à M.r, et M.me Cojatbant aux famHles de SUGe^main pour îa bonnedmspitalité.
AU VATICAN.
r V
1
In |atre grand désastre.
Les journaux nous arrivent avec une
' profusion dè détails sur la' catastrophe
'qui.-vient de frapper le Canadá et l’Angleterre. Un des plus beaux navires de la
ligne Canadienne, V Impératrice d’Irlande,
venait à peine de quitter le port de Quei)éc, naviguant sur le fleuve St-Làurent,
quand tout à coup, un épais brouillard
S abattit sur le fleuve, empêchant de voir
syrènes commencèrent à fonctionner faisant entendre leurs
voix 'aigües et plaintives, mais eela n’empêcha pas un navire marchand, chargé
de charbon de. pierre, arrivant à toute
vélocité, .d’éventrer, le magmlique pa-;.
quebot canadien qui avait sensinlement
ralenti sa marche. Ce fut un moment effrayant, car tous ces personnages de pre
mière et seconde classe, se trouvaient
plongés dans le plus profond sommeil,
dans leurs cabines et en 13 minutes le superbe navire coulait à pic au fond de la
mer, à-30 mètres de profondeur. Nous
n avons pas la force de décrire la scène
qui suivit le choc; les chaloupes ne purent pas être mises à la mer, et chacun se
précipita dans le yaste Océan ou dans
quelques barques, s’accrochant à quel
ques planches ou à quelques débris.
On avait pu faire fonctionner le télégraphe sans fil, et 20 minutes après le dé
sastre arrivèrent des vaisseaux de secours, qui purent sauver près de 500 personnes, mms 1000 environ restèrent en
glopties par les.flots..,.,n:; . , r
i On a vu,des scènes d’héroïsme; iOn ,a
contemplé les enfants de. Dieu mourant
avec courage; on a entendu prier avec
ferveur. L’exemple de l’artiste Irving et
de sa femme, restera un exemple sublime
de foi et d’amour‘Conjugal. ?,
Le capitaine du vaisseau, quittant le
dernier son navire et .ayant été recueilli
par les marins, voulut retourner sur la
scène du désastre recueillant encore 70
naufragés; mais, frappé par une pneumonie foudroyante,: semblé condamné à
mourir. Oh 1 comme tout cela est solennel, saisissant. Plus que jamais nous comprenons lés paroles du Christ: «Veillez
et priez, car vous ne savez pas à quelle
heure le fils de l’homme viendrà ». Le
progrès paraît défier la mort, mais celle-ci
continue à accomplir son œuvre lugubre.
Veillons et sympathisons avec les familles plongées si soudainement dans le
deuil. , i,'
ooooooooo oo
O O O O O O
Quand sur la joue un ennemi te bat, '
En souriant, tends Vautre: il aura honte
Que sa fureur ta douceur ne démonte,
A moins qu’il soit inférieur au forçat I
* Roméfde pape Piÿ X vient de créer/
13 éouveanx cardinaux, et, la cérémonie*
daiîs la chaipelle Sixtine a été, comme tou-"*
jours, très solennelle et imposante. Une
foule extraordinaire a voulu assister à çe
spectacle assez rare; les soldats du Vatican ont présenté les armes aux grands
personnages et tout s’est bien passé. Ces
cérémonies, qui rappellent le moyen-âge,
qui frappent l’œil et qui n’ont rien de.
l’esprit évangélique ne disent absolument
rien pour nous. Ce qui nous importe davantage, çe sont les paroles prononcées
par Pie X, dans l’une de ces cérémonies.
Après avoir déploré les temps très tristes
que traverse l’Eglise et déclaré que, malgré tout elle aura la victoire, le pafle s’est
de nouveau déclaré contraire, plus que j amais, au modernisme et à une certaine
presse qui se rapproché de l’indépendance.
Quant au modernisme, nous comprenons
le chef de l’église romaine; il a le devoir
et le droit de contrôléf ses serviteurs. Il
est évident qu’on ne peut être bon prêtre
catholique et moderniste en même temps.
Qui veut être libre,. n’a qu’à sortir du gi- .
ron de l’église, et il pourra respirer à plein
poumons l’air pur de la liberté. Quant à
la presse catholique, si elle est. au service
del église, elle n’a qu’à suivre la ligne qui
lui est tracée, malgré le désir d’indépendarreè. Là pù nous né comprënons plus
Pie X, c est lorsqu’il sèjPrphonce con- "
traire aux associations interconfessignnelles qui n ont que ppur but liamèlfpration
des classes; sociales.. Ici, nous .çrùyons que
Pie X fait'Un tort 'éhorme à'sa propre
cause, car les catholiques d’Allemàghe et
d’Angleterre, comime ceux d’Àmérique,'''
tiennent à ççs ^fPCiations qui, sont/une'/
véritable force .morale, -r? Combien, nous
voudrions; plus,4e\ largeur, plus de charité,; quand il s’agit de: combattfe pour le
bien contre le malT^f^h ^
r.t Ll /
Au fond du cœur, souvent le plus mauvais
Cache une source encor limpide et pure
Qui faillifa, si Vamour transfigure
Tes traits frappés par celui qui te hait.
Et lavera de la haine son cœur.
Alors, peut-être, il baisera la foue
Que tu lui tends, en disant: « Je me voue.
Les mains liées, à toi, noble vainqueur ! ».
. Frida Maürin-Mader.
O OO OOO O O
OO OOO O OOO
COURHIEB ANGLO-AMEBieAIN.,
NÉW-Ÿ0RK;.‘-Uii acq'uidic ¿¡gai®
que va bientôt fonctionner à Nèw*Ÿork,
qui coûtera à TEtatTa'bàgatëÎle de prèl
d un milliard. La prise .d’eau se trouve
dans les montagnes du Camkill et fourniront à la ville 500.000.000 de gallons par.
jour. On croit que le coût de cette œuvre
colossale est à peu près celui dü canal du
Panama.
— Les Syndicalistes de New-York,
animés de l’esprit moderrié qui doit/tout
renouveler, ont fait mue, démonstratipn
contre Rockefeller , en' envahissant TE
-glise où il a 1 habitude de se rendre, pen.^
dant l’heure du culte, Il y-a eu une lutteseríense entre les adorateurs et les envahisseurs, et, enfin, la police'est intervenue
et a mis à là pórte lès nouveaux apôtres.
À Santa Barbara, Californie, M.r
Charles Post, un milionaire qui avait fait
sa fortune en préparant certains ,aliments h
tres appréciés par. le public, vient de se
suicider. Triste ; fini , ,,,
— La Mission pour la ville de Londres
dépense environ un million à l’elîet de
visiter les familles et fes malades. Les 99...
missionnaires ont, fait 1.600.000 visites.
On iiiiUâ le cblte de fanplle ^i-.
sons. 5475 enfants ont été envoyé à T’é-*
colé du dimanche èt 87 côupleâ sê/àôht*^'-'
mis en règle avec la loi.
— Les su/7ragehes augmentent de vio- ,
lence et de forfaits. La maison du roi a '
été prise d’assaut par ces forcenées et la -1
famille royale a été siffiée au théâtre. En-l
quelques mois elles ont endommagé 4000
lettres du public et 114 ont été complètement détruites. Nous croyons que le gou* >
vernement est par trop faible envers le :
sexe faible. <: Reportert-.
■
I
3
iS'
■4'í*
.m
AMÉRIQUE DU SUD. La Union Vals,'^arts son dermer numéro,« ddifne’laistatisti(^ue suivante des Eglises du District, pour l’année 1913.
Belgrano: baptêmes 52, 3 mariages,
5,décès, 145 menibres d’église, 85 familles,
collecte pesos 1.686,25.
Iris: baptêmes 63, collecte pesos
1922,40.
Lavalle: baptêmes 9, 7 nvariages, 4
décès,'100''familles, 130 membres d’église, collecte pesos 439,62.. # ,
San Salvador: baptêmes 15," 1 ma-^
riage, 2 décès, 50 familles, 100 membres
d'église, collecte pesos 462,72.
Miguelete : baptêmes 10, 2 mariages,
40 familles, collectes en deux ans pesos
748,33.
Tarariras: baptêmes 37, 3 mariages,
4’décès, 110 familles,; 250 membres d’église, collecte‘pesos 795,55.
Cosmopolita: baptêmes 54, 4 mariages, 13 décès, 198 familles, 506 membres
d’èglise, collecte .pesos 1510,25.
Colonia TálPeñse: baptêmes 56, 11
mariages, 15 décès, 220 familles, 550
membres d’église, collecte pesos 1793,81.
Nous nous réjouissons de voir l’accroissement de la population d’une manière
très sensible, car 296 naissances et 41 décès, cela fait une différence énorme. Par
contre, les mariages ne sont pas nombreux, La libéralité" ehr.étienne'; est prospère, puisque on a pu collecter au delà
de 46.000 francs.
FAÊT (Perrier). Un accident vient de
jeter dans le deuil unç famille et frapper
toute- iine population. Tandis que François Massel se trouvait au travail dans
uné csirrière de pierres, un immense bloc
se ^é&cha tout à coup) fepl&^sanfc tel
malhèlireux ouvrier.
ELORENCE. Le 17 mai, l’Institut Comandé si connu et si utile, a célébré le
42iiHe; anniversaire de sa fondation. La
journée a été belle et bénie: on a su re
j
mercier Dieu, ra,ppeler le passé et donner
aussi'aux enfants quelque chose pour les
égayer.
LÀ TOUR. Jeudi dernier a été célébré
le: mariage de M,lie; GaroZi/ie Qudry avec
M:.t Joseph Rollini, de la province de Corne, tous deux attachés au service de la
maison royale. Nous implorons sur tes
épouSftei^ plus précieuses Bénédictions de
Dieu. :
-- Nous avons eu une bonne Pentecô|e; malgré le soleil brillant dans toute
saibeauté, invitant nos amis de la campagne à se préoccuper de leurs foins qui
menaçaient de se gâter, le grand nombre a
préféré accourir à la maison de Dieu, en
s’en remettant au Seigneur pour ce qui
concerne leurs intérêts temporels.
-y. Co/icerZ. Nous recevons avec prière
de publication. ‘
Preg.mo Sig. Direttore,
Richiestane dal Comitato Centrate che
;>
ho l’onore di presiedere, la Società Corale
protestanle di Torino ha volonterosamente acconsentito a dare a Torre Pellidè,. Domenica 14 corL, alle ore 16/ nel
lodale del Tempio Valdese, col gentile
concorso della sig.ra Silva Romani,
nota ed appreizzata nelle nostre Valli, un
Concerto di Musica Sacra, il cui ricavo
andrà interamente a beneficio della
Scuòla Normale apertasi a Torre Pellice
lo scorso Ottobre col plauso di tutta la
popolazióne Valdese, che ha così visto
rii^rgefe sotto, i migliori auspici un Istitutu^di. cui,era vivamente sentito il bisognéN^h© è''intesè à rèndere vieppiù
vivace la nota di cultura che ha sempre
caratterizzato questo angolo illustre della
nostra Patria'. ,
La Società Corate protestante di Torino ha questo punto di contatto con la
Scuola Normale, che anch’essa è risorta
quest’anno a nuova vita, con fermezza
di propositi e con numeroso concorso di
esecutori; e chi ha avuto occasione di
udirla a Torino, ha potuto rendersi copto
dglla serietà di intenti che anima i componenti il simpatico sodalizio, nonphè
della perizia deH’egregio maestro Faustino Del Marchi che ne è il direttore artistico.
Io esprimo pertanto, a nome di tutto
il Comitato prò Scuola Normale, nonché
a nome di tutti coloro, e sono legione, che
alla nuova Scuola hanno dato prove non
dubbie di interessamento e di simpatia,
l’augurio che alla Società Corale protestante di Torino sia riserbato nelle nostre
Valli una festosa accoglienza ed un largo,
cqncorsó di uditori, così che il non lieve
sacrifìcio à "cui la Società stessa si sobbarca, abbia a sortire un risultato brillante. Della realizzazione del mio augurio
mi è afra anche lo sviluppo che in questi
ultimi .tempi hanno assunto le Società locali di canto delle singole Parrocchie Vaidesi, i Cui membri vorranno tutti esprimere col loro intervento al concertò, la
loro cordiale simpatia per i colleghi cultori del canto corate giustamente definito
come la manifestazione del genio musi
cale della Riforma.
Risèrbandomi dimandarle pel prossimo numero il programma del trattenimento artistico, la prego gradire, egregio
sig. .Direttore, i miei migliori saluti.
Dev. Valeri ANO Perazzi.
MASSEL. On nous apprend le décès
de M. J. P. Pascal, frère du pasteur,
M. H. Pascal, qui a été emporté en peu
;(|© 14%®’ ^^®- Il ^
ancien et syndic dails sa paroisse. Nous
exprimons aux parents notre vive syn*pathie chrétienne. ’ '
PRALY. Favorisée par un temps splenidide, la vente de bienfaisance de l’Ascen.sion, organisée par l’Union de jeunes filles avec le çohCôurs de celle des Mères de
famille, a très bien réussi. Au delà de 230
francs ont été recueillis, dont 100 remis
au Consistoire pour les réparations au
temple et 50 dévolus aux institutions de
bienfaisance. Nous félicitons nos deux
Unions et surtout leurs présidentes M.lte
Viglielmo et M.me Pascal, pour le beau
résultat obtenu. ' •'i""' '
RODORET. La Pargisse, dans la nuit
du 24 au 25 décembre a été frappée par
une épreuve qui a causé une profonde
émotion et des pertes considérables à 10
familles non assurées ou assurées pour des
sommes dérisoires. Un élan admirable de
générosité et solidarité chrétienne a rapidement dissipé les plus graves préoccupations. Le dimanche matin 28 décembre
plusieurs personnes des Fontaines arrivaient au culte en portant des bottées de
pain, et dans la suite de tous tes côtés on
envoya du pain, du blé, des pommes de
terre, du linge, des habillements, de la
paille et de l’argent pour subvenir à tous
les besoins dés sinistrés. — Soyons reconnaissants à Dieu et à nos amis qui ont répondu avec un empressement qui nous
humilie aux appels des sinistrés.L-expérience que nous venons de faire, nous
donne une, leçon qüe nous devons relever: elle nous dit en premier lieu: ne
soyons pas sourds anx appels qui nous
sont adressés pour des familles ou des institutions qui périclitent. Soyons généreux
à leur égard comme on l’a été avec nous.
j^Elle nous dit encore ; à présent que tes assurances sont accessibles à toutes les
bourses assurez vos immeubles. C’est beau
«fa
de'“sàv3ïr co mpter sur là "protection de
Dieu et la sympathie des chrétiens, mais
c’est tenter 1e Seigneur que de l’obliger à
faire un miracle quand nous pouvons très
bien nous tirer d’affaire par nous-mêmes.
Si l’épreuve que nous venons de traverser
nous aura enseigné; 1° À être reconnaissants, 2° à être prévoyants, 3° à donner
avec joie, elle aura coûté cher, mais elle
n’aura pas été inutile.
— Démographie. Nous avons eu trois
ensevelissements", un*-mariage, 10 baptêmes, deux familles qui sont parties
d’une manière définitive, 54 personnes
qui sont parties pour un séjour prolongé
à l’étranger; nous avons 190 membres
communiants groupés en 84 familles, qui
en moyenne ont donné 1,50 par personne
pour lés œuvres locales ou celtes recommandées par l’Eglise.
— Le chant. Les exercices de chant ont
eu lieu te mercredi soir, et le dimanche
aprèsT^Cûlt^ sous la direction dü régent
paroissial.
Ne pouvant pas avoir un concours de
chant avec les, paroisses voisines, nous
en avons organisé un « a scartamento ridotto ÿ.ayçc nos deux écoles du dimanche
à rocëàsiori dé la fête du 17 février.
— Sainte-Cène. La Sainte-Cène n’est
pas fréquentée par tous les membres de
l’Eglise; L’un Voudrait lei
’Eglise; L’un Voudrait les coupes individuelles — nous ne tes blâmons pas pour
cela, même si nous avons lieu d’être surpris qu’il s’en passe ailleurs — un autre
est en®euil et ne peut pas s’approcher de
Dieu avec un cœur chagrin, un troisième
ne voudrait pas se trouver à côté de celui
pour teiquel il n’a pas une grande affection; un quatrième n’ose pas stepprocher
sentant un trouble au fond de son cœur
pour des motifs souvent très sérieux. —
N’oublions pas qu’aucun chagrifij aucune
lutte, aucun péché ne doit nous éloigner
de Dieu si nous l’aimons. Malgré tes inconvénients cités, et qui sont loin d’être
nouveaux, nous notons qu’à Pâques la
nombréuse assemblée s'àpprôCha dans sa
presque totalité de la Tâble du Seigneur.
,(Extrait 4Ui « Apport annuel »^r.,
'SAINT^EANï
d’apputeà âoh leviér
Nous exprimons ^ nouveau S noïr.e'^jB^
lustre compatriote nos félicitations sin-?^
cèfes pour cesitrâvaùx grandioses cou-ronnés d’un si vaste et légitime supçès et^
te remercions chaleureusement de l’inou- ;
bliable soirée qu’il a voulu nous consacrer^
Une petite collecte, proposée à la, fin ^
de la.; conférence en faveur de notre Asile
des vieillards a produit la somme de
trente francs.
Nouvelles "et fàiis^ 'divers.
Christianisme vivant. . ,'t^
Deux pàysaiis,' tdùs deux enfants d’un:.
monde inconverti, étaient voisins. - Un. i
souffle de l’Esprit de Dieu résteilla, et coUîn
vertit l’un d’entre eux; et, dès ce moipept
un abîme se creusa entre tes deux Îiôfiî- '
mes qui avaient jusque là vécu en .bç^l
termes. Quand celui qui s’était tôûriêé}
vers Dieu entonnait, 1e matin, un Cânti-|'(
que avec tes membres de sa famille, son ’
voisin s’écriait: « Encore ce mômier qut
se met à hurler 1 Le dissentiment quiL
grandissait de plus en plus ne tarda pas
à se manifester par des chicanes. Un |oùr,.y
1e paysan pieux :.voit tes . vaches de sonj;
voisin fouler la plus belle herbe de son^
pré. C’est pourtant mal 4ait, pensa-t-il,)
mais je ne veux rien dire. Le jour suivant,^j
c’est le voisin lui-ihême qui traverse tell;
pré avec ,un chariot. Cela se gâte tout à »j
fait, se dit 1e chrétien; est-ce que je doisM
1e laisser faire ? Cejpendant,^ il se tait. Lej|
troisième jour, c’est pis encore. Son, âd-J
versaire fauchait sans se gêner dans son
Hé-1-v; n
|nnez .■ tnSf' poiiîlÉ
”je»s®ulèverai le^
monde » disait Archiih|de.
Nous n’avons pas;vu^ulever des mondes Jeudi dernier dpns |a splendide con*.
fêrence avec projections que M.r l’ingénieur Albert MorgUa ifqus a donné“à la
Maison Vaudoise, maiS^ nous avons vu
soulever et transporter|iné gâfè âûthenthique et imposante et un clocher très
massif de quarante-dèiix mètres de
hauteur.
- Cela ne se passait pas en Amérique,
notez-le bien, ni moyennant 1e concours
puissant et presque magique de ces machinçs étonnantes que nous ont données
les^jlécouvertes récentes de la science, "
mai© bien dans 1e vieux Continent, en
Belgique et sous la direction personnelle
de ngtre compatriote M.r l’ing. Môrglia,
auqpel il fut donné d’accomplir cette
merveille avec des moyens d’une simplicité: grandiose et stupéfiante.
bfeus avons vu en une série extra-riche
de viles très nettes placer un réseau serré
de poutres sous la gare d’Anvers-Dam, ,
et sous le clocher de Rocholt ensuite^,^ .
fleur de terre; nous avons vu s’élever cés
bâtisses sous l’action irrésistible "^d’une
multitude de virins manœuvrés à niàin;
nous les avons vues glisser sur des rails
par la force de ces mêmes virins appliqués orizontalement, et se poser ensuite
sansTa moindre secousse ni émotion et
s’asseoir dans leur emplacement nouveau
k 3^,7 m. de distancé !
Là,parole du conférencier, simple et
prédse comme son admirable technique
d’ingénieur, a captivé l’attention du public .êtont la salle était bondée pendant
deux heures durant, deux heures de plaisir ;pHeltectuel intense et bien souligné
{JOT des exclamations de surprise et d’admiration à chaque instant renouvelées.
pré. Alors l’indignation l’emporté :
là-bas ! Voudraisrtu bien cesser ? =
le voisin se moque de lui : Bien, bien ! sÿ^
cela ne te va pas, tu es libre de'pôréStl
plainte ! —- C’est ce que je ferai, et dèsl
demain. En règle, bonne '.chahde 1 ré-p
pond l’autrè, en reprenant son ombrage. §
Notre homme dort peu fa nuit suivante î|
il se lève avantsle jour et-part'pour Ia,ÿ
ville. Arrivé là, |il constate qu’jî;.à uiifi.;!
bonne heure d’avance; Que faire en at- î
tendant ? Allons dire bonjour à mgç vieilli
-ttjûij 1e cordjnnnier .1 Ce derittier*^|algré-i^
’^’b%re ntatihàl®’ ^dtó^à a m q^gne
^Éh l'6«H]ô1lr J^‘!P’est-ce Pi tte
mène M tét
viens Vider mô|i |ac. Et le paysan racOiité^^
toute l’affaire. -L C’est trop fort, s’écrie fi
1e cordonnier; pijis, après un silence: Dis- J
domi a-tul “ vraiment fauché' dans ton ^
pré Í efe: ensuite,;: A-t-iL. vraiméntî passé íi
«I
avec- son chariot sur ton pré ? ,-7— Mais;|;
pour qui me prehds-tu ? Ne crois-tu pas fi
cé que je te dis ? — NoüVéau silénéV^pi'ô* ^
longé: Es‘tu"Sûr que le pré soit bien à îf
toi ? —- Mais pârîaitemehtT je l’ai hérité |
de mon pèrnr quiTteYaitvpayé; à
gent; je pourrais te montrer l’acte d’a,chat, — Oui, mais est-ce bien ion pré 7-Alors Jean réfléchit puis tout à coup; J’ai
compris, dit-iïi je rétourné à là mafson, et
je laisserai à JOiea le soin de tout arranger. Et il rentré chez iiii sans aVpir franchi le seuil du tribunal. . '
” Le voisin épiait son retour : Eh'lüçn 1
Jean, que t’ont-ils dit ? -^ Je n’aî jisg été
au tribunal. Je sais tjue te pré a^àflienL
à Dieu, et pas à moi, et c’est à4ûî qùè tu
auras à faire. Sûr ce mot, il renîrèi'ehez
lui et le voisin abasourdi fermeiSitïi^^re.;
Un moment après, on frappe à la.lfcErte,
de Jean; c’est lé voisin qui entreU©ú)teÍ
tènd ,de l’argent;; Tiens, lui dit-il|r'':^tei
une ihdemnité%}ur te’^Motemage qhè
t’ai causé.:Donnej-moi lâ;tnain;.étyj^pect
pour toi, tu és uiï chrétien 1
'{¡Journal Réligieux).
PRO SCqOLA iiORMAIil
38^ di
Sig. comm. avv. Poet,, cons, proy., ^nerolo, L. 100 Sig, indila Adolfd,?%8r
sionario allo Zambesi, L., 40 — 'Ra'irwchia di Bobbio Pellice (la lìatà..déi %%
dei donatori è stata già pubblìcà@i^ì|^^
YEcho des Vallées), L. 209,25 ;— Collmtato dalle sig.re L. Pilgram e L. Kälber,
L. 150 — Sig. Lilienfein di Cpnstadt, a
mezzo del pastore sig. P. Calvino :di4Lugano, L. 100.
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