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Soixante et unième année.
2 Octobre 1925
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DES VlllEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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81020,19,1 doll.
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PRIX
Vallées Vaudoises . . y
Italie (en dehors des VaU
Etranger................. ■ ‘
Plusieurs abonnements à la X adresse
Etats-Unis d’Amérique..................
On •'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
% doll.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser; pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
vw Le Ntunéro: 35 eentimei vw
dignes de louange, occnpent vos pensées. (Phil. IV, 8).
8
g
ECOLE LATINE DU POMARET.
L’année scolaire 1925-1926 commencera,
D. V,, mardi 6 octobre pivchain, dès 9 h.
du matin.
MM. les Pasteurs des Paroisses intéressées sont priés de porter cet avis à la connaissance du public.
Le ¡Directeur L. Marauda.
Religion intéressée.
jamais donné même
Luc XV, 29.
«Tu ne m’as
un chevreau ».
Dans la parabole de l’enfant prodigue, le
fils aîné a une figure inquiétante. La,borieux, correct, un peu distant et froid, fiF''dèle pourtant, il passe vite, dans kg lignes
du récit. Qu’est-il ? On, chercherait e.n vain,
F's’il n’avait prononcé la parole de reproche:
Tu ne m’as jamais doîmé un chevreau ».
Il attendait donc une récompense. Ses
longues vertus n’avaient été si patientes
que pour mieux obtenir le prix qu’elles mé
ritaient à ses yeux.
Nous voilà de. plein-pied dans la religion
intéressée, plante empoisonnée et vivace
qui grimpait aux vieux autels païens et
qui pousse encore ça et là dans les beaux
jardins du Christ. Elle a la vie dure !
Soyez fidèles et vous mangerez le'^ plüs
gras du pays, disaient les anciens. Rendez
s un culte aux saints protecteurs et vous
^ connaîtrez l’abondance, dit-on aujourd’hui.
L' Et nous-mêmes n’avons-nous pas le se'*cret désir que la foi chrétienne nous soit
un palladium contre toute misère ?
?
p." Jusqu’auprès de, Dieu l’homme chercherait-il encore ses étroits profits ?
P
Hélas ! même da.ns ce livre frangé du
sang des prophètes, des martyrs et du Fils,
qu'est la Bible, combien d’hommes sent en
quête d’une nourriture pour leur égoïsme.
Comme pour le fils aîné de la parSbole,
Dieu leur est un protecteur puissant, un
dispensateur de biens, le grand abri ; celui
qui doit toujours donner. Prier, être justes,
se garder purs leur apparaît comme des
titres à une vie sans à-conps, présen/ée de
tout malheur.
Que de subtils égoïsmes se glissent jusque
dans la prière et en font un élan, non vers
Dieu, mais vers soi-même. Combien ont
donné ce visage à leur vie religieuse !
Et si la vie leur est dure, comme aux autres, parfois plus qu’aux autres, si à côté
de "leur infortune, ils voient prospérer les
affaires du méchant, s’ils entendent des
maisons remplies de chants et de fêtes, ils
Se retournent alors, et Tâme amère, ils réclament : « Et à moi tu n’as ja.mais donné
même un chevreau ». A quoi cela m’a-t-il
donc servi de t’obéir si longtemps, de m’at^her fidèlement au labeur que tu me traçais chaque jour, si tu ne me donnes pas,
comme aux autres, plus qu’aux autres les
Wéns que j’envie ». Combien qui croient
an Dieu aux jours de bonheur et qui se démurnent de lui aux heures difficiles, l’accusant d’injustice. Ils disent ensuite qu’ils
ont perdu la foi. « Ah ! Il ne m’a pas donné
^fmie un chevreau ! ».
I*ourtant qu’elle devrait être éloquente,
devant eux, la longue caravane des croyants, serviteurs de Dieu. Leurs vies, marÇlUées d’un tout autre signe que celui de
la prospérité, paraîtront déjà si doulou^Ofises à Saint^Paul qu’ils les groupera
toutes sous ce titre : les balayures du
monde. Leur chef est THomme de douleurs,
qui sur un ciel noir profik sa pâleur de
crucifié !
Oui, fils aîné, ceux qui ont. attaché le.urs
vies à Dieu, les voilà ! Ce sont e,ux qui les
premiers sont allés, le matin, au labour.
Tout le long du jour, leurs mains crispées
d’efforts tenaient le mancheron de la diarrue. Tandis que les mercenaires couraient
après le repos, ils labouraient encore, titubant dans la glèbe grasse, avec une douleur entre les épaules, et quand ils rentraient les derniers, au soir tombé, ils
n’avaient qu’une place comme les autres
autour de la table, avec peut-être seulement un simple regard spécial et direct de
la part du maître. Et jamais ils n’ont demandé à être mieux servis, jamais ils n'ont
demandé le moindre chevreau. Comme ils
prenaient le plus dur du travail, ils prenaient aussi le plus pauvre morceau.
Mais ils avaient au cœur une récompense
infinie et subtile : ils vivaient auprès du
Père ! Ils pénétraient ses soucis et ses joies.
Avec lui ils entraient dans la grande œuvre
des troupeaux multiplié, des landes défrichées, du pain mûrissant, pour tous. ,Et, k
soir, auprès de lui, à ses lentes paroles
dictant le travail pour le lendemain-, üs
trouvaient une telle joie... qu’avant de s’en
aller pour le repos de la nuif, reconnaissants, devant le Maître, ils rendaient grâces. Ah ! ils ne songeaient pas à lui demander même, un chevreau.
Des récompenses à la vie religieuse,, il
n’y en a pas d’autre que la vie religieuse
elle-même,.
Une récompense à l’amour de Dieu, il
ne saurait y en avoir de plus belle que
l’amour même de Dieu.
C’est être, encore païen que d’aimer le
Dieu du Christ, non pour Lui,, mais pour
nous.
Quand comprendrons-nous que vivre religieusement ce n’est pas « réussir », c’est
posséder un esprit qui met de la joie jusque dans les défaites, qui, illumine les calvaires ; c’est, même écrasé, se sentir un
ouvrier de. l’amour de Dieu, traducteur de
sa tendresse, collaborateur de sa rédemption, N’est-ce, donc rien que d’être pris
comme interprète de l’amour éternel et de
ses inquiétudes ? N’est-ce donc rien que
d’être avec Christ au point de souffrir avec
lui?
A la bataille de Trafalgar, au milieu des
flammes et des flots, Nelson, sentant qu’il
y allait du salut de sa patrie, s’écriait :
« Pour un million, je ne voudrais pas être
ailleurs ! ». Il y a une atmosphère diyine
où la joie de sauver nous dépouille de toute
préoccupation personnelle, où notre moi
n’existe que dans la mesure où il s’oublie,
ne grandit que dans la proportion même
où il sert ; et là seulement s’épanouit la foi
chrétienne.
Amis qui lisez ces lignes, le Père aujourd’hui dit à chacun de nous :
« Ecoute ! Pour ta fidélité et tes prières,
pour tes labeurs et tes sacrifices, j’ai rêvé,
j’ai rêvé d’une récompense, la plus haute ;
elle ,œt plus riche que tous les troupeaux
de la bergerie, tous les champs, toutes les
maisons de la terre. Je suis avec toi, tu es
avec moi tous les jours ».
Emile Gutiraud.
(De Evangile et Liberté).
Âü LENDEMAIN DD SYNODE.
15 septembre 1925.
Très honoré et cher Directeur,
Après une semaine très mouvementée,
la-petite viUe de Torre Pellice reprend le
cours de sa vie paisible ; les habits noirs
croisant en tous sens les mamans, aux allures matronales, suivies d’un essaim de
gentils papillons aux mille couleurs, deviennent de plus en plus rares. Décidément le Synode, en terminant ses séances,
a marqué la. fin d’une courte période vécue
avec une intensité presque fiévreuse.
On va rejoindre ses quartiers d’hiver e.t,
ne faisant pas exception à la règle,, je revois avec plaisir ma bonne ville de Turin,
un peu trop calomniée dans ses habitants,
lorsque on les représente comme des gens
qui « ne, bougent pas ». C’est si peu vrai
quç, par exemple, ils savent se transporter
en nombre aux Vallées Vaudoises et lorsqu’ils en reviennent ils « bougent » encore
...et, comme c’est le cas pour le soussigné,
ils remuent leurs souvenirs et font cottrir
leur plume pour mettre, en mouvement
leurs réflexions.
Ce qui m’a frappé tout d’abord, dans ce
dernier Synode, c’est l’intérêt soutenu,
pour toutes les questions, pourtant si variées, qui y ont été débattues. —
Les petits synodes extra muras des
préaux n’ont pas prévalu sur celui dont
l’ordre du jour se déroulait alertement
dans l’intérieur de la Maison Vaudoise.
Il m’a semblé aussi que les questions de
détails cédaient toujours plus la place aux
grandes et vitales discussions sur des sujets d’intérêt général.
On s’est passionné parfois, mais sans
trop sortir des limites de la convenance
parlementaire et de la charité chrétienne.
Du reste, sur notre sol volcanique on
exprime vivement ce que l’on sent profondément, avec force éclat de voix et gesticulations diamatiques, mais cela ne doit
effrayer ni scandaliser personne. On vide
énergiquement son sac et il n’y reste au
fond ni malveillance, ni rancune, comme
c’est au contraire, si souvent le cas sous
des formes compassées et a:j;tificiellement
correctes.
'Peut-être se, dcssine-t-il une tendance
trop centralisatrice — inconsciemment
pour plusieurs — qui consiste à toujours
vouloir charger l’Administration Centrale
d’étudier bien des questions qui seraient
avantageusement dévolues à une Commission synodale. On ne doit pas craindre de
dangereuses innovations ou de pœsibles
conflits, puisque en dernier ressort c’est
l’Assemblée synodale qui décide ; et, d’autre part, on n’augmenterait pas le poids
de travail, déjà si lourd, qui pèse sur les
épaules, si carrées soient-elles, de nos administrateurs.
On me faisait remarquer avec raison que
s’il a,vait ne.igé, tout récemment sur les
cimes de nos Alpes Cotiennes, ce qui leur
donnait un éclat merveilleux au soleil .couchant, la neige était descendue aussi sur
bien des têtes, de façon que TAssemblée
présentait tel aspect lui assurant un caractère vénérable, sans lui conférer rien de
trop hiératique et suranné, vu que les touffues chevelures blondes et noires s’alternaient, elles aussi, dans ce tableau synodal. La sagesse de l’âge mûr ne peut être
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que rehaussée par les enthousiasmes de la
jeunesse et les riches initiatives des jeunes recrues ga,gnent à être tempérées par
l’expérience des vétérans.
Après tout, le physionomie d’un Synode
doit m.oins se rechercher dans les traits
physiques et extérieurs de ses membres,
que dans leurs qualités intérieures, ainsi
que dans leur condition personnelle.
A ce sujet, je dois à la complaisance de
messieurs les Secrétaires, d’avoir pu éplucher la .liste des 144 membres du Synode
1925, et voici ce qui en résulte :
Rasteurs en activité de service
Pasteurs émérites
Professeurs
Instituteurs
Anciens-Evangélistes
De profession libérale
Industriel
Gommerçiants
Rentiers
Agriculteurs
Total . . .
Il en ressort que les ecclésiastiques
étaient au nombre, de 59 et les laïques de
85, avec un excédent de 36 membres a
leur actif.
Une classe sociale qui, apparemment,
n’était psfâ représentée, est la classe, ouvrière, proprement dite, quoique les agriculteurs rentrent dans la catégorie des travailleurs ...de la terre.
Ces chiffres donneraient lieu à maintes
considérations, mais nous devons nous
borner à faire ressortir le caractère démocratique et non de prépondérance cléricale de notre Assemblée. Si nos Synodes régionaux vont prendre toujours mieux la
place qu’ils doivent occuper dans le rouage
de notre organisation ecclésiastique, il y
aura lieu à revoir de près la formation du
rôle du Synode général, en restreignant
son cadre à de plus équitables proportions.
Je me limite, pour ne pas trop abuser de
vos colonnes, à ce signalement,, en attendant que l’Egli$e puisse étudier et réaliser
d’utiles réformes constitutionnelles, et je
me réjouis que, malgré quelques accrocs et
incongruités, qu’on pe,ut observer ci et là,
dans nos réglements organiques, nos Synodes ont pu faire du bon travail et que le
dernier n’a pas été sans fruits ni bé
, nédictions.
Un Turinais.
* * *
A propos
: chroniques :
du Synode, ou plutôt des
>> du Synode, nous désirons
faire une toute petite remarque. Une chronique, quel qu’en soit le sujet, ii’est pas
un procès-verbal et m peut, par conséquent, tenir compte de tous les détails
d’une discussion ni toujours reproduire,
in extenso, de longs ordres du jour avec
tous les amendements i-eiatifs. Cela dit,
nous allons rectifier quelque peu, ou plutôt compléter sur deux points notre chronique '— dépêchée à la hâte — du Synode,
telle qu’elle est contenue dans le numéro 37
de notre feuille.
1“ A propos de la discussion sur lé- mode
de la célébration de la Sainte-Cène, ajouter,
à l’ordre du jour que nous avons résumé,
ces mots : « afin que tout le monde piiiiisé
participer à la Sainte-Cène, le Synode re,commande aux Conseils d’Eglise, d’instituer, à côté du vieux système, le nouveau » {coupe individuelle).
2" Sur la question si passionnément dé-
2
f?'
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K. -r-«.
battue de la <î Jeunesse»,^ le çhfmiqueur
a résumé aussi les opinions des adversaires
de l’ordre du jour Bo^. U paraît que f
qu/dqu’un nous a mal compris, en nous attribuant à nous, chroniqueur, les idées et
les jugements émis par ces adversaires
mêmes. Or, rien n’est plus faux. Il est
fort possible qu’à force de vouloir (devoir)
condenser, nous n’ayons pas été suffisamment clair. Voici donc comment il faut
lire — en ajoutant les trois (3) mots que
nous soulignons : « ... ni ceux des adversaires déclarés... jugeant (cela veut dire qui
jugent !) le nouvel organisme projeté, non
seulement inutile, mais nuisible à l’action
des Unions des jeunes, qui — d'après eux
— useraient mises par là en dehors du
mouvement mondial des associations de
jeunesse ». Les 2000 lecteurs qui n’avaient
pas remarqué ces énormités, nous pardonneront d’abuser ainsi de leur patience.
(Réd.).
Nobles croisades.
Pour démontrer à messieurs les curés
que nous ne sommes pas les parpaillots les
plus détestables du monde, je veux, en
toute sincérité, applaudir à la juste croisade qu’ils viennent d’entreprendre contre
l’immoralité, ou, si vous le voulez, l’indécence, ou, si bon vous semble, la simple
immodestie ou la moins simplette frivolité,
s’affichant impunément dans la maison de
Dieu.
Nous avons applaudi à Savonarole
clouant au pilori l’impudicité et le luxe ;
nous applaudirons à qui' que ce soit, fût-ce
même au Saint-Père, si par son autorité,
qui est grande sans doute, ü réussit à
faire comprendre ce qui sied ou ce qui ne
sied nullement à la pureté chrétienne.
Vous savez de quoi ü s’agit. La presse
en a parlé pour approuver, pour s’en alarmer et même pour faire esclandre.
Voici le fait. Une bonne âme, sans doute,
se voit barrer l’entrée, d’une des basilique
de Rome parce que, lui dit-on : «Madame,
vous avez les manches trop audacieusement courtes! ». La dame proteste, la presse
geint. Conclusion ? Sur la porte de SainteMarie-Majeure, et ailleurs, en placarde :
,« Défense d’entrer aux dames non convenablejuent vêtues. Savoir ; tête couverte,
point de décolletage et les manches
longues »,
Voilà qui est bien ! Soit dit sans sourciller, sans ricaner, de la façon la plus naturelle du monde. Mais oui ! 'Nous n’adorons plus les Vénus païennes. Nous en
sommes bien loin ! Et alors, pourquoi ces
dames vont^elles à l’église pour se faire,
si ce n’est adorer, du moins lorgner ?
Que les habits prodigieusement abondants de nos bonnes vieilles Vaudoises nous
semblent préférables aux modes de Paris,
ou d’ailleurs, pour servir Dieu en toute
humilité !
Rentrons en nous-mêmes et demandonsnous s’il est édifiant pour les cœurs simples (et qu’il leur faut de respect!) de
voir, comme l’on voit, les jeunes gens, et
même d’autres plus si jeimes, se donner
rendez-vous à la sortie des %lises pour
admirer comment les dames sont... presque vêtues. — Ne croyez pas que je badine, même si je n’ai pas im style de sermonneur. Il faut revenir, je ne dis pas au
temps où rhumüité de l’adoration avait recours au sac et à la cendre, mais à une plus
juste idée du culte que nous devons à Dieu.
Il faut se persuader que pour rendre à
Dieu im culte en esprit et en vérité, il est
nécessaire que la matérialité disparaisse.
Et le luxe et la frivolité, ce sont des choses
qui offensent la vérité de EUeii; ce sont
les bases mêmes de la matérialité terrestre.
Ce que nous ne voudrions pas c’est que,
comme nous le dit VOsservatore Romano,
la croisade n’ait pour but que « questo
!\nno Santo». Ce qui est bon ou ce qui
est mauvais, au yeux de Dieu l’est éternellement, Aussi point de trêve, de toutes
parts, et pour tous les « hommes de bonne
yolonté! ».
La croisade contre le blasphème, est lar
vôtre aussi, Chrétiens de 1’,Eglise de Rome !>
La croisade contre l’alcoolisme, contre"
l’immoralité, contre le mal sous toutes les
formes, vous appartient aussi bien qu’à
nous, et nous ne saurions vous en voulpiti
Courage ! S. P.
«LA VITA SANA>\
L’admirable institution de la Croix
Rouge, fondée surtout en vue de soulager
les blessés en temps de guerre, a exercé et
exerce parallèlement la plus bienfaisante
activité en temps de paix, soit qu’eUe s’applique à secourir les victimes d’une calamité publique (inondation, tremblements
de terre, choléra, etc.), soit qu’eUe se propose de veiller à la santé publique et d’agir
efficacement pour vulgariser les principes
les plus élémentaires de l’hygiène ou de
« la vie saine ».
Et c’est dans ce dernier but que te.
« Sous-Comité de Torre Pellice », un des
plus florissants et des plus pratiquement
actifs du royaume, a pris la très heureuse
initiative de la publication de toute une série « d’opuscules populaires en, vue de prévénir et combattre les maux qui minent
l’orgianisme et de concourir par là à garder intactes la santé et les forces et à augmenter la vigueur du corps ».
Nous avons lu avec le plus vif intérêt
lœ trois premiers opuscules de la série
dont voici, en quelques mots, le contenu :
I. « Semplici consigli d’igiene », du prof,
doct, Gmdo Mcdan lequel, d’une façon toujours claire et pratique, avec force exemples et conseils à l’appui, nous entretient
des soins hygiéniques se rapportant à la
maison, à la propreté du corps, à l’alimentation, aux soins à donner à l’enfant, à
l’activité, au repos, etc. ; en un mot à toutes les manifestations de la vie.
II. «7 nostri maggiori nemid», également de la plume alerte du doct. Guido Molan, traite efficacement, pratiquement, sans
la moindre trace d’exagération, des trois
grandes plaies sociales : la tuberculose, îtelcoolisme et le paludisme {malaria) ; de
leurs symptômes, des moyens les plus simple de les prévenir ou de les combattre ;
des dangers qu’ils présentent pour le bienêtre individuel et social. Les deux opuscules sont aussi à recommander iwur «l’hygiène morale » qui s’en dégage, et pour tes
sages conseils, donnés, sans en avoir l’air,
au peuple, en vue d’ime vie. plus simple,
plus haute, plus noble.
III. « Pronto soccorso famiglhre », du
doct. Antonio Paltrinieri. Contient « l’indication précise et pratique des premiers
soins à prêter à un malade ou à un blessé »
avant l’arrivée du médecin; l’indication des
remèdes et de leur usage, le tout traduit
en un langage simple et populaire, enrichi
de données et de faits propres à révéler
« la nature du mal et à suggérer les premiers secours ».
Le prix de chaque opuscule (d’une trentaine de pages), est de L. 0,75 et en gros
de L. 50 pour 100 exemplaires. S’adreæer
au prof. Attilio Jalla, président du SousComité de la C. R. I. de Torre PeUice.
Inutile d’ajouter que nous recommandons vivement ces trois excellentes publications qui, vu leur très pratique utilité,
devraient pénétrer dans toutes nos familles, vaudoises et non vaudoises. j. c.
ALLEMAGNE.
Dimanche 27 septembre, a été célébré le
trentecinquième anniversaire de la fondation de la Société Huguenote d’Allemagne,
On a choisi, pour cette célébration, la colonie de Friedrichsdorf, sur le Tannus, où la
Société a été fondée en 1890 et qui, avec
Francfort, a été la dernière où l’on ait prêché en français jusqu’à la dernière guerre.
Le prédicateur désigné était le pasteur Bonin, originaire de Pragela (Rohrbach),
dans la Hesse.
La guerre avait jeté le trouble dans
cette Société qui, au cours des hostilités,
a même pu paraître, en quelque sorte, an
tipatriotique, puisque ses membres se réclament, non sans un .légitime orgùeil, de.
leurs origines françaises. ¡Mais, au sortir
de la grave crise de l’après-guerie, que ,
l’AUemagne a traversée, elle s’est reconstituée sous la présidence du doct. Cordier,
pasteur à Elberfeld. Elle a donné un signe
évident de sa vitalité en reprenant, dès
l’année dernière, la ærie de ses publications historiques si documentées et toujours si appréciées.
,.ei il pleura amèrement ^
(Luc XXir. 62).
Père ! je suis sans pain, sans amis, sans demeure ;
Ils m’ont tous renié parce que je suis nu.
Et les hommes, en moi, ne T’ont pas reconnu.
Père ! je me sens seul, et c’est pourquoi je pleure-î
Mais je les aimerai, comme c’était écrit.
Môme si contre moi se rueraient leurs pierres.
Dussé-je encor verser des larmes plus amères ;
Père ! oui. j'aimerai, le cœur triste et meurtri.
Père ! contre la haine il n’est que Ta bonté.
Et déjà je les vois fatigués de leurs fêtes.
S’il faut que je périsse au milieu des tempêtes.
Père ! je le ferai, si c’est Ta volonté !
Père ! parmi mes pleurs je vois une clarté
Qui monte vers le ciel en route lumineuse.
Est-ce là le soupir d’une âme douloureuse ?
Père ! console-la. J'en suis trop attristé.
Père ! je sens ma faute et j’en suis alarmé.
Le monde indiiFérent à ma voix qui l'appelle
N’a pas cru dans Ta voix tout-puissante, éternelle.
Père ! pardonne-lui s’il ne m’a point aimé.
P^e ! il m’a vu tout seul, pauvre, triste, affamé.
Sur mon front il n’a vu jamais de diadème.
Ai-je, mon Père, eu peur de l’épreuve suprême ?
Mon Père, offre-la-Iuî, pour que Tu sois aimé.
S. P.
RIAPERTURA DELLE SCUOLE ELEMENTARI.
Col 1“ del corrente Ottobre ha inizio
l’anno scolastico per le Scuole elementari.
Le inscrizioni sono aperte in tutte le
classi col 3 Ottobre, e appena terminate le
inscrizioni avranno principio le lezioni
regolari.
Coil’occasione si ricorda ai genitori che
l’istruzione dei fanciulli è obbligatoria dal
6“ al 14“ ajìno di età, e che robbligo scolastico si adempie colla frequenza delle
Scuole diurne o serali esistenti nel Comune
nel quale l’obbligato è residente (art. 1 e
2 del D. R. 31 Dicembre 1923).
I responsabili di inadempienza all’obbligo scolastico sono soggetti ad un’ammenda su ordinanza dei Sindaci. Tale ammenda va da'L 2 a L. 50.
Saranno assoggettati ad un’ammenda
doppia di quella di cui sopra i datori di lavoro che occupino nella loro azienda fanciulli inadempienti all’obbligo scolastico.
Ai nati dopo il 1917, che non abbiano
soddisfatto all’obbligo scolastico, è vietata
Tammissione in qualità di salariati negli
uffici pubblici. D. D.
CHRONIQUE VAUDOISE
iimiHiimiiiMNimimiimirii
Poyr le Meeeeient i HENRI ARNAUD.
17.me Liste de Souscription:
Report IG.me Liste L. 33.852,—
Association des Protestants Tchécoslovaques
(Union do ponstance), L. 100 - J. Louis Garrón, New-York (1 dollar), 23,50 - Famille Paul
■Meille, 50 - J. J. Pons, Arnauds, Rodaret, 1 M.me S. Pastre, La Tour, 20 - J. Gönnet, Pension du Fort, 10 - Girardet, 60 = L. 254,50
Angrogtve, coll. P. Benech : D. Gaydou, Chiot,
2 - D. Ilivoire feu 'Pierre, Isoard, 2 - Laurent
Rivou'e fou Pierre, Prassuit, 2 - Etienne Siinond, 2 - Fr. Gonin, Adi’ech, 1 - J,. Benecli
de P., 'Pradutour, 1 - J. Chauvie feu J., Collège du Pradutour, 1 - Lydie 'Benech veuve
Constantin, Pradutour, 1 = L. 12,—
Paroisse de Cosmopolita-Artilleros,, par M.
H. Beux, pasteur L. 440,—
A reporter L. 34.558,50
* • «
ANGROGNE. Ma,rdi 15 septembre nous
avons accompagné au lieu du repos la dépouille mortelle de Pierre Jourdan, enlevé
à l’affection de sa famille dans sa 78.me
année, au Ciabas.
Dimanche 27 courant, nous nous dirigions de nouveau vers le cimetière pour les
funérailles de Marguerite Bonjour veuve
Gaydou feu Jacques, de la Ruadaval, rappelée à Dieu à l’âge de 80 ans, après six
ans et demi de douloureuses souffrances.*
|i Notre sympathie chrétienne est assurée
aux familles en deuil.
— Pendant 1e mois de septembre lai
chaire de Saint-Laurent a été occupée par^
MM. tes pasteurs G. Del Pesco, Jean iBon-,
net et Rinaldo Malan auxquels nous ex-,
primons notre recOnnaissansoe..
— Mariage : Malan Jean louis (Coïs- '
son), avec Monnet Elise (Bonnenuit), unis,
le 20 septembre. Vœux de bonheur.
D. P.
BOBI. A l’occasion du Synode, la Paroisse de Bobi a eu le privilège d’entendre
le message fraternel de deux pasteurs du
champ d’évangélisation : le 23 août, M. Rinaldo Malan, pasteur à Païenne, et te 13
septembre M. David Fomeron, pasteur ki
Ivrée.
Nous remercions chaleureusement ces
deux frères pour leur agréable visite et
nous demandons à Dieu qu’il veuille les
accompagner et tes ,bénir dans l’œuvre si
belle qui leur est confiée. ?
Dimanche prochain, 4 octobre, la chaire
de Bobi sera occupée, iD. V., par le modé-'
rateur de notre Eglise, M. Barth. Léger.
— Nous avons reçu, par l’entremise de
M. Guido Rivoir, la somme de L. 109,40
de la part de M.me Marguerite Davit
veuve Salomon (Tarariras), en faveur de
nos écoles de quartier. |
C’est la deuxième fois que cette clfère
sœur nous fait parvenir sa contribution
généreuse, pour ce but, aussi le Consistoire,
et, avec lui, toute l’Eglise de Bobi, désire
lui témoigner toute sa reconnaissance.
E. T.
LA TOUR. Collège. Les examens de promotion, réparation, admission pour toutes
les classes ont commencé hier, l.er octobre, let termineront vers la fin de la semaine prochaine.
— A la suite d’un concours régffiier, par
titre et par examens, te prof. M. Adolphe
Tron, ci-devant titulaire au Gymnase inférieur, est nommé titulaire au Gymnase,
supérieur ; ce dont nous nous réjouissons
en le félicitant chaudement.
— Nous annoncions, dans notre dernier
numéro, que la défunte. M.me Ketty Van
Aalst née Peyrot, décédée à Munich, avait
manifesté 1e désir d’être ensevelie dans 1<
tombeau de la famille J. B. Peyrot, à cède ses parents bien-aimés. Ses funérailles
eurent donc lieu samedi dernier, d;
l’après-midi, en partant de la gare où uns
foule nombreuse s’était rendue, pour lui'
rendre les derniers honneurs et entourer.,
la famiUe affligée de sa sympathie. Le long
convoi se rend d’abord au temple ou a lieû
la cérémonie et de là au cimetière. Dans
a
son oraison funèbre, le Pasteur de la Paroisse a pu mettre en relief les nobles qua-^
lités qui caractérisaient la défunte ainsi
que son profond attachement, malgré l’éloignement, pour son pays de naissance au-,
quel eUe voua toute sa vie 1e plus constant
intérêt. La solennité de la cérémonie aç
temple est encore relevée par l’exécutico
de deux cantiques de circonstance, de la'
part de la Chorale, et d’un morceau poitf,
orgue joué par le prof. A. Tron.
Nous renouvelons notre sympathie sin*
cére à ceux qui pleurent une épouse, une
mère, ou une sœur bien-aimée.
— Mardi dernier eut lieu l’enseveli
ment de iM.me Marie Gertrude KoUmaPti
née Janssen, décédée subitement chez son,
gendre M. Joseph Hugon, à la Ravadera.
M.me Kollmann était de nationalité hollandaise mais habitait l’Italie depuis longtemps ; elle fut à Milan d’abord auprès de
ses enfants, iM.me et M. Joseph Hugon, et
ces dernières années à La Tour auprès de
M.me veuve Hugon, où ses enfants et pe^
tits-enfants faisaient de longs séjours. EIK
s’intéressait vivement à toutes nos «oeuvres de TEglise., fréqufentait régulièrement
les cultes et ne laisse après elle que de®
regrets auprès des personnes qui ont pû'
apprécier son dévouement, sa douceur et
sa bonté.
Nous tenons à dire notre vive sympa^i
3
Ihie à sa fille et à son gendre M.me et M.
Jfseph Hugon, à ses petites-filles et à tous
les autres membres de la famille affligée.
PERMER-MANEILLE. Samedi 26 sep- -|
tembre se sont unis en mariage DM. Auguste Pascal, régent, et M.lle Elvire Guigou, maîtresse.
Un dîner intime, plein de poésie et de
cordialité, a réuni les familles Pascal et
Guigou et plusieurs amis. Aux époux, partis pour leur voyage de noces, les meilleurs vœux et le souhait qu’ils puissent
longtemps travailler ensemble pour le. bien
de notre population.
Nous n’oublions pas que les deux époux
.mt été de chers et distingués élèves de
notre Ecole Normale ; mus avons gardé de
chacun d’eux le meüleur souvenir et nous
joignons de grand cœur nos bons vœux à
ceux de leurs parents et amis, pour une vie
en commun heureuse et bénie. (Réd.).
grand vide dans la famille et beaucoup de
regrets dans ceux qui l’ont connu. Ses funérailles ont eu lieu mardi, 22, avec un
grand concours de personnes.
A la veuve, aux fils, à la fille, notre vive
sympathie chrétienne.
PRARUSTIN. Pendant l’été notre Eglise
a eu l’avantage d’entendre plusieurs prédicateurs du dehors : MM. les pasteurs
émérites Alexis Ba,lm.as et Jean. Jacques
Ribet, ,MM. Corsani, de Milan, Soorsonelli
et Lenzi, de l’Eglise Méthodiste de Rome
(en villégiature à la « Casa Estiva »), MM.
l^rédéric Balmas, de Genève, et Jean Bonnet, de Rome. Ces deux derniers ont bien
voulu présider aussi des réunions en. plein
air ; ils ont vivement intéressé leur auditoire, en lui parlant, le premier, de: la Colonie Italienne et surtout de la Colonie
Vaudoise de Genève ; le second, de l’évangélisation qui se poursuit avec succès dans
les Abruces et dans les Pouilles. — M. Alexis Balmas a présidé aussi un culte dans
le temple de Rocheplate. Nous remercions
ces frères et demandons à Dieu de bénir
la semenoe qu’ils ont répandue.
Un merci aussi à M. le prof. Giovanni
Gardiol, qui nous a donné un compte-rendu
intéressant du dernier Synode.
— Actes liturgiques du trimestre juilletseptembre. Baptêmes : Rostan Rinaldo Mario Dino de Laurent (Coularei) - Avondet
Alma Hélène de Jean Pierre (Boulcoste) Constantin Georges de Jean (Semounin) Gardiol Ersilio d’Emile (Caneuva) - Robert
Albert d’Alexandre (Coularei) - Martinat
Ilda de Jacques (Romans, Rochepla,te) Odin Vera de Louis (Cardonats) - Odin
Gustave d’Ama,ury (Rounc Crotta).
Mariage : Gardiol Aldo Philippe feu Philippe (Caneuva) et Rivoir Amalia Suzanne
de Daniel (Roc), le 17 septembre.
Ensevelissements: Forneron Léontine feu
Michel, 37 ans (Mole), le 19 juillet - Forneron Jean Paul feu Paul, mari de Gardiol
Suza;nne, 50 ans (Id.), le 27 juillet - Bonjour Paul feu IDavid, veuf de Suzanne Rivoir, 76 ans (Ciarvet), le 30 juillet - TournBoncœur Victorine feu Jean Jacques,
veuve de Forneron Ferdinand, 77 ans
(Massera), le 30 juillet - Cardan Louis feu
François, mari de Constantin Marguerite,
61 ans (Brea), le 16 août - Gaudin Philippe feu Jacques, mari de Gay Emma, 50
ans (Nida), le 6 septembre - Long Louis
feu Louis, mari de Gaudin Marie, 74 ans
(Giacolinera), le 8 septembre - Forneron
Suzanne feu Paul, femme de Gay Antoine,
66 ans (Rounc Coularei), le 9 septembre Gaudin Suzanne feu Jacques, femme de
Paul Gardiol, 75 ans (Deserta), le 13 septembre. — Nos condoléances aux familles
affligées.
— Nous avons reçu; par l’entremise de
M. Alexandre Rivoir, de La Tour, L. 97,20
■que M. Philippe Matthieu Gardiol, de TaTariras, a bien voulu destiner aux écoles de
quartier de Prarustin-Rocheplate, sa Par
roisse d’origine. Que ce frère généreux
agrée, ici, l’expression de notre vive reconnaissance. Nous tenons à assurer nos PraTustinencs en séjour ou établis à l’étranger que s’ils veulent suivre l’exemple de
M. Gardiol de Tara,riras, nous n’en serons
pas fâchés du tout. A. J.
NOUVELLES POLITIOUES.
SAINT-JEAN. Après peu de jours de
souffrances, lundi 21 courant, à l’âge de
77 ans, M. 'Paul Benech est décédé aux
Mustons. Honnête et laborieux, il laisse un
Les nouvelles politiques de cette dernière semaine se réduisent à peu de chose,
les journaux ayant consacré la plus grande
partie de leurs colonnes aux compte-rendus des fêtes qui ont eu lieu à Racconigi
à l’occasion du mariage de la princesse
MafaJda et à ceux d^ grandes manœuvres
du Canavésan.
Voici, d’après un journal milanais, les
lois « très fascistes » qui seront présentées
au Parlement dans le courant de l’année
pour y être discutées : Arbitrage obligatoire en matière de controverse entre car
pital et travail ; législation pour l’expropriation des terrains qui devront servir
pour des constructions d’utilité publique ;
transformation éventuelle de la charge de
préfet en celle de gouverneur ; institution
du « podestat » dans les Communes italiennes, institution qui est l’objet de l’examen
de la part du ministère Federzoni et d’une
Commission spéciale ; projets des « Soloni »
au sujet de l’encadrement des forces syndicales dans les pouvoirs de l’Etat.
L’hon. Farinacci continue sa tournée
dans les villes d’Italie, et la série de ses
discours quelque peu intransigeants à
r%ard des adversaire du parti fasciste.
A côté de ces manifestations, il continúe
sa campagne contre la franc-maçonnerie,
en menaçant les loges où il était inscrit
naguêres.
'Le président du Gonseü, hon. Mussolini,
accompagné par le général Badqglio, a visité dernièrement le Montferrat où il a
reçu un accueil enthousiaste soit à Asti,
soit à Canelli et à Casale. Après avoir assisté aux grandes manœuvres, il a passé
en revue, à Ivrée, lundi 28 courant, les
fascistes de la province de Turin.
Les grandes manœuvres ont pris fin. Le
Roi et le Prince héritier ont assisté à la
grande bataille d’Ivrée qui s’est conclue
avec la victoire des troupes nationales sur
les troupes du parti «rouge». iMardi 29
courant, le Roi a passé, à Ivrée, la revue
des troupes qui ont pris part à ces manœuvres fort intéressantes et fort utiles
pour les multiples expériences qu’on y a
faites au sujet des innovations introduites
dans la composition de la division d’attaque.
— France. Les négociations franco-américaines pour le réglement de la dette de
guerre française ne sont pas encore entrées dans la phase décisive faute d’accord
entre les deux parties au sujet des modalités de payement. Cependant on espère
arriver à une conclusion satisfaisante au
cours des séances plénières des deux délégations qui ont lieu ces jours-ci.
— Le Gouvernement allemand a fait parvenir aux Alliés la note par laquelle il
s’engage à prendre part à la Conférence
des Ministres des affaires étrangères qui
devra discuter les traités d’arbitrage et le
pacte rhénan, La Conférence aura lieu le
5 octobre et, dit-on, à Locamo. L’Allemagne y sera représentée par le chancelier
Luther et par le ministre des affaires
étrangères Stresemann.
Notre président du Conseil, hon. Mussolini, contre l’attente générale, n’assistera
pas à la Conférence de Locamo, vu qu’il
devra présider le Grand Conseil Fasciste
qui se réunit à Rome précisément le 5
octobre.
— Maroc. Les troupes françaises continuent leurs combats avec les Riffains qui
ont dû abandonner le massif de Bibane.
Combats très sanglants, qui ont coûté bien
des vies aux Français. Une dépêche venant de Londres annoncerait la prise de
Adjir de la part des troupes espagnoles.
La nouvelle sensationnelle attendrait encore d’être confirmée car la capitale des
Riffains est très solidement fortifiée et pour
s’en emparer il faudrait avoir pris posi
tion sur les montagnes environnantes, ce
dont on ne parle pas dans le communiqué.
— Syrie. Une formidable offensive française est en préparation pour déUvrer le
poste de Sueida et pour mettre définitivement les rebelles IDruses en déroute.
— Un submersible des Etats-Unis vient
de faire la fin de notre «Veniero», dans
1^ eaux de Long-Island, à la suite d’une
collision avec un bateau faisant service de
passagers sur la côte américaine. Des 34
hommes de l’équipage trois seulement ont
pu réchapper.
— Notre intrépide aviateur cœnmanr
dard De Pinedo vient d’arriver à Tôkio
avec son hydro-avion, après avoir franchi
au milieu de mille difficultés l’énorme distance qui sépare Melbourne du Japon. De
grandes fêtes ont lieu en son honneur dans
la capitale du Japon. Le commandant De
Pinedo, qui a déjà parcouru 34.000 km.,
doit encore en franchir 21.000 pour rentrer en Italie.
Comunicato.
BUONI POSTALI FRUTTIFERI IN VALUTA ESTERA. L’Amministrazione Postale e Telegrafica è stata autorizzata ad
emettere buoni postali fruttiferi, per l’imixjrto di cinque sterline e cento dollari.
Tali buoni potranno essere acquistati nel
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all’estero presso quelle, speciali Banche che
il Ministero si è riservato di designare ;
non sono sequestrabili nè cedibili e sono
favoriti da un tasso d’interesse annuo composto e progressivo.
I rimborsi saranno effettuati ad ogni richiesta, presso gli Uffici Poetali rispettivamente in sterline ed in dollari insieme agli
interessi maturati. Potranno anche, a richiesta deU’int^taitario, essere effettuati al
cambio della giornata, stabilito per i vaglia
intemazionali.
I buoni predetti sono rasenzialmente de'stinati a raccogliere il risparmio degli emigranti, anche per evitare che questi ri‘ mangano vittinae di frodi p di speculazione.
DICTONS VAUDOIS.
(Argent, richesse, etc.).
Im, mounêo e lou pëcca - Nün sao pd (pii
gVa.
Lî soldi î fan fn gioi a la ratta (1).
Qui a argënt e or - A fai coum’â vol.
Lî soldi î van e vênën.
Dë soldi gn’a peui ëncâ aprê rum.
Un poc për ün - Fai pâ mal a nün.
(1) souris.
(Injustices sociales, etc.).
La peira, lâ ribattën sampre ënt î clapie,
ou
La pieuv sampre ënt ël bagnâ.
Lou paure manten lou rie,
ou
L’ouspiâl manten la ciesa.
Qui travaglio, magi (1) la pàglia - Qui fai
rien, magi lou fen.
Quant lou paure vol fouërgnâ (2) - Lou
fouërgn dëroccio.
Loup magi pâ loup.
Ni a tort ni a rasoun ■ Fai te pâ büttâ ën
preisoun.
G) mange.
¡(2) cuire le pain.
<1 * m
(Valeur de l’action, de la vivacité, etc.).
Dire l’ê üm còso - E fâ Vê ün’autro,
ou
Dire e fâ, soon düi.
Roumo, î ê pâ îtâ faito ënt ün giouërn.
La basto pâ voulghê...
Lâ paróla lâ{s) comptën pâ.
Gare a mingiâ - Gare a travagliâ.
Qui ê lèst a la maglio - E lest a la bataglio.
t. p.
Jean Caïuta, dlrecteur-responsabta
Tarn Pallloa - Imprimarla Alplaa
La famille MASSAIA-STRINGAT, très
reconnaissante, remerde vivement tous
ceux qui emt prit part à l’immmse douleur
causée par la perte de leur chère, épouse et
mère
ie:
II
in MASSAIR;
ceux qui leur furent de (piélques secours
dans la triste drconstance, ceux qui ont
envoyé des fleurs, ainsi cpie tous ceux qwî
voulurent accompagner la chère dépouille
au champ du repos.
Famille protestante (deux filles) cherche
JEUNE INSTITUTRICE. S’adresser
pour renseignement: Pasteur COMBA Corso Vittorio Emanuele III, 34 - Fiume.
Les familles BENÏGH et BERTIN, profondément reconnaissantes, remerdent les
nombreux parents, amis et connaissances,
pour les témoignages d’affection reçus à
Voccasion du départ pour la Patrie Cdeste
de leur bien-aimé mari, père et grand-père
PAUL BENECH.
Les familles VAN AAIET, BALMA et
PEYROT remercient profondément toutes
les personnes qui ont démontré leur sympathie chrétienne en accompagnant au lieu
du repos la dépouille de leur chère
Leurs remerdements particuliers vont à
M. W. Piller, inspecteur en chef des diemins de fer de la République ARenurnde,
qui a bien voulu accompagner le cercueil
de Munich aux Vallées ; à M. De Rossi,
chef de gare a Torre Peüice ; à M. Amücare
Pasquet; à la famille Revel, qui a généreusement offert un asile temporaire dans
s(M propre tombeau ; à M. Emile Eynard,
maire de Torre Féllice ; à MM. les pasteurs
J. Tron et B. Revel ; à la Chorale Vaudoise^
et à son président M. le prof. A. JaUa; à
M. le prof. Adolphe Tron, organiste ; à VA.
C. D. G.; et enfin à tous ceux qtâ, Avec
des fleurs ou autrement, ont donné la
■preuve de leurs sentiments affectueux.
Les famüles KOLLMANN et ARMANDHÜGON remerdent vivement tous les amis
et connaissances qui ont bien voulu acccmpagner à sa dernière demeure leur bienaimée
Mìe GERTRUDE lOLLMANN
et leur témoigner tant de sympathie et
d’affection dans cette douloureuse épreuve.
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