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Soixante-deuxième année.
15 Octobre 1926
N» 41
L
A
<p9^
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PBIX D'ABONV
Par an Pour 6 mois
Vallées Vauâolses.......................................L. 8,— 5,—
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies . •. . . » 10,— 6,—
Etranger ............................................» 11,—
Plusieurs abonnements à la même adresse .... » 19,—
Etats-Unis d’Amérique ................................. 1 doll.
Oa s'aboane : à Torre Pellice, au Bureau d’Administraticn de X’Ècho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser; pour la Rédaction, au Directeur M. Coïsson, professe^
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du ¡ournal, Via Arnaud,
N ° 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro: *5 centimes -«v
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...... dignes de louange, occupent vospensées (Phil.
g
3.
M
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O
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A LIRE.
Avant d’en venir au sujet que nous allons traiter dans les lignes qui vont suivre, laissez-nous, chers lecteurs, vous renouveler nos plus sincères remercîments
pour tout ce que vous avez fait ju^quici
en faveur du journal des Vaudois ; pour
votre attachement, malgré nos lacunes et
nos imperfections que nous reconmissons
avec vous ; pour la symj)athie que vous
n’avez cessé de nous démontrer, et sur-'
tout pour la générosité dont plusieurs d’entre vous ont fait preuve en majorant volontairement le prix de leur abonnement,
ce qui nous a permis de réduire sensiblement le déficit — désormais chronique —
au moment. de clore nos comptes de fin
d’année. C’est une somme rondelette, d’environ 2.800 lires que nous ornons récoltée
de ce chef, 2.8{X) lires fractionnées par
petits dons de 5, de 3, de 2 et même de
une lire, de toute provenance, sans en exclure ms Paroisses des Vallées où la majorité des abonnés a versé un peu plus que
ne l’aurait eoàgé le tarif d’abonnement imprimé sur la manchette du journal.
Ce n’est pas sans raison que nous vous
signalons ce fait qui va nous aider à abordor lo »ufet principal de cet article. Procédons par ordre et avec toute la clarté
possible. L’année dernière, à cette même
époque, nous vous disions à peu près ceci :
«Vu la cherté croissante du papier et de
la main d’œuvre, nos frais d’impression,
déjà passablement lourds, ont subi une
très sensible augmentation... A notre déficit ordinaire il sera donc nécessaire
d’ajouter ces nouveaux frais qui tombent
inexorablement à notre charge, si vous ne
venez pas à notre secours par des dons
volontaires».. Vous nous avez cru sur parole, et les dons sont venus... mais n’ont
pas été suffisants à couvrir ce supplément
de frais. R y a plus: une nouvelle petite
augmentation de frais d’impression et de
papier, exigée par les conditions du marché, s’est encore ajoutée à la précédente
clans le courant de l’année qui vient de
s’écouler.
Je crois que vous commencez à comprendre ou nous voulons en venir. Malgré les
surcroîts progressifs de frais que nous venons de signaler, notre tarif d’abonnement
n a pas subi de variation depuis (quelques
années — alors que TOUS les autres journaux ont majoré leurs prix — uniquement
en vue de favoriser les moins aisés de nos
lecteurs et parce que nous espérions que
les dons volontaires auraient totalement
comblé la différence. Mais cda ne peut
plus durer: on n’d, pas le droit d’exiger
de nous de vendre quatre ce qui nous
coûte cinq ou même six.
— « Mais, lâchez donc le mot une bonne
fois: vous voîdez augmenter le prix des
abonnements. Nous nous y attendions,
d’ailleurs, vu que tout ce que nous achetons... cm (que nous vendons se paye toujours un peu plus cher d’année en année ».
■— C’èst ça, mes bons amis, et c’est un
vrai crève-cœur pour nous de devoir en
venir là, mais il le faut absolument, si les
Vaudois tiennent {et comme ils y tiennent !) à ce que le journal continue à vivre. Nous n’allons cependant pas vous
faire des prix d’usuriers : le prix d’abonnement est porté, pour le 1927, à dix lires
(10) pour les Vallées et ritalie; nous ne
croyons plus devoir faire deux prix puis
(jue les frais de poste sont exactement les
mêmes pour Rorà, par exemple, et pour
Palerme.
Passons maintenant aux abonnés de
l’étranger. Les frais d’impression et de papier sont naturellement les mêmes pour
tous, mais les frais..de poste pour l’étranger sont rien moins que ruineux : Î3 lires
par an ! De 13 à 20, vous voyez ce qui nous
restait ! Le seul papier des 52 numéros
nous coûte déjà plus de 7 lires. U nous
faut donc porter l’abonnement pour l’étranger à 24 lires {lires et non francs) ou leur
équivalent en monnaie du pays où réside
l’abonné.
Le tarif pour les Etats-Unis va rester
le même : un dollar. Quant à l’Amérique
du Sud, quelqu’un nous ayant fait remarquer la difficulté que rencontrent maintes
personnes à calctder avec exactitude la valeur de notre monnaie comparée à la leur,
et comme nous ne voulons plus avoir deux
poids et deux mesures pour nos abonnés
des deux Amériques, le prix d’abonnement
pour '■ TAmérique du' Sud est porté à un
pesos or, qui équivaut au dollar.
Nous ne sommes plus assez naifs pour
croire que ces légères retouches à nos prix
d’abonnement ne vont pas faire (quelques
mécontents et peut-être précisément parmi
ceux qui peuvent r,lettré du beurre Mr
leur qxdn. Mais l’immense majorité comprendra la nécessité où nous nous trouvons
de leur demander ce léger sacnfice que
nous avons reculé d’année en année aussi
longtemps que cela nous a été possible. Et
il est bien entendu que tous nos abonnés
vont nous demeurer fidèles, y comqnris les
quelques mécontents qui ne tarderont pas
à se faire une raison. Tous, sans exception.
D’aüleurs, nous prenons l’engagement formel de ramener nos prix à ce qu’ils étaient
jusqu’ici, voire même de les diminuer, sitôt
que nos frais, par une majeure évaluation
de la lire, tendront à diminuer sensiblement. Ayons confiance. Au surplus, n’oublions jamais que les 10 et les 24 lires
d’aujourd’hui représentent à peine la vor
leur de 2 et de 5 lires d’avant-guerre.
Combien noua voudrions pouvoir vous
dire, en toute certitude, cqu’en élevant le
prix de la « marchandise », celle-ci va devenir bien meilleure. ■— Ce ne serait que
justice, dites-vous. — Eh bien! quoicque
nous n’ayons pas l’habitude de faire des
promesses téméraires, nous prenons l’engagement de faire tout ce qui est en notre
pouvoir pour que notre journal devienne
toujours plus intéressant, toujours plus
digne de sa mission, en comptant surtout
sur l’cdde efficace de nos collaborateurs d’aujourd’hui, vaillamment secondés par ceux
qui seraient encore en mesure de nous
aider — par de bons artides ■— et ne l’ont
pas fait jusqu’ici. Nous comptons vous
donner plus souvent des nouvelles intéressantes de nos Paroisses, y compris de celles
de nos chères Vallées de Pérouse et de SaintMartin, si des âmes charitables vont se
sentir poussées à nous les communiquer.
Et ce que nous disons pour les Vallées concerne également nos groupes, et nos Colonies de la Péninsule, des pays d’Europe
et des deux Américques qui nous donneront
plus fréquemment, sous la forme de petites chroniques ou correspondances, des
preuves de leur attachement.
Et maintenant il ne nous reste qu’à renouveler l’expression de notre vive reconnaissance envers tous ceux qui se sont employés juscqu'ici — Pasteurs, Unionistes et
autres personnes de bonne volonté — à recweüUr des abonnements et à en faire de
nouveaux. Cette forme de collaboration
nous est absolument indispensable et nous
vous supplions de la continuer et même
de l’intensifier. Nos 2.000 abonnés sont encore susceptibles d’augmentation, soit aux
Vallées, soit à l’étranger. Ils ne représentent pas encore toute la famille vaudoise,
et nous continuons à caresser l’espoir de
>mr un beau jour l’Echo des Vallées pénétrer dans toutes les chaumières comme
dans toutes les belles maisons où se trouve
un Vaudois isolé ou un foyer vaudois.
« L’Echo des Vallées ».
PS. Nous allions oublier d’ajouter que
l’augmentation du tarif d’abonnement n’exclut pas nécessairement les dons volontaires en faveur du journal, dons qui nous
sont encore nécessaires, mais que nous
n’attercdons plus que des personnes qui
peuvent nous les faire sans déséquilibrer
leur budget ! Et il y en a bien encore (quelques centaines.
Bénédictions ■ ■■ " ,
« Béni soit Dieu, le Père de notre
Seigneur Jésus-Christ, qui nous a
,,, laéiiis de toutes sortes de bénédictions
spirituelteis, dans les lieux céiestcs,
eu Clii ist ». Ephésiens I, 3.
Le monde regarda et vit un homme qui
connaissait les travaux, les coups, les emprisonnements, qui fut souvent en danger
de mort, cinq fois ayant reçu des Juifs
quarante coups moins un, trois fois battu
de verges, une fois lapidé, trois fois ayant
fait naufrage et ayant passé un jour et
une nuit dans l’abîme. Un homme fréquemment en voyage, en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en
péril de la part de ceux de sa nation, en
péril de la part des païens, en péril dans
les villes, en péril dans les déserts, en péril
sur la mer, en péril parmi les faux frères,
dans le travail et dans la peine, exposé à
de nombreuses veilles, à la faim et à la
soif, à des jeûnes multipliés, au froid et
à la nudité, assiégé chaque jour par les
soucis (Voir 2 Corinthiens XI, 23-29).
Le monde, dis-je, vit cet homme et
s’écria : Quel malheureux ! quelle pauvre
destinée '! tout est contre lui, il n’a ni trêve,
ni repos !
Ce même homme, l’apôtre Paul, ferma
les yeux et regarda dans les profondeurs
de son âme : en contemplant les trésors
intérieurs il oublia les misères de la vie
et s’écria : ¡Béni soit Dieu..., qui nous a
bénis de toutes sortes de bénédictions
spirituelles !
I - En quoi consistaient ces bénédictions?
Puisque l’Apôtre parle « de toutes sortes», elles devaient être très nombreuses,
aussi nous ne ferons que citer celles qui
nous semblent les plus évidentes et les plus
importantes.
«) La première, une vraie grâce de
Dieu, c’est sans doute cette lumière venant
du ciel qui resplendit autour de lui sur le
chemin de Damas ; c’est cette foudre divine qui fondit le vieil homme sans le détruire, pour créer l’homme nouveau, pour
transformer Saul de Tarse en Paul, le persécuteur de chrétiens en confesseur de la
foi. La vie offre souvent de ces contradictions, elle nous enveloppe de ténèbres pour
nous dévoiler ensuite la lumière ' rayonnante ; elle nous fait passer par la peine
et l’épreuve pour nous conduire à la paix
et au bonheur, pourvu que nous sachions
demander comme l’Apôtre : « Seigneur,
que veux-tu que je fasse ? ».
L’appel pressant de Dieu ne le laissa pas
indifférent et une vie nouvelle commença
pour lui, plus pénible, plus agitée, plus
dangereuse, mais en même temps plus
abondamment bénie et heureuse.
Si nous abandonnions notre vie de péché,
les mauvaises compagnies, le monde pourrait s’étonner, sourire, se moquer de nous,
mais nous aurions trouvé la vraie joie et la vraie paix.
b) La deuxième bénédiction qui rend
heureux i’Aj)ôtre, c’est le sentiment que
ses péchés sont pardonnes. Paul n’était
pas un pécheur ordinaire ; outre toutes les
faiblesses humaines, il avait le grand tort
d’avoir persécuté les chrétiens, s’opposant
avec ténacité aux plans mêmes de Dieu.
Mais la miséricorde divine l’avait arrêté
sur le chemin de Damas, lui donnant déjà
par là la preuve qu’il n’était pas abandonné, rejeté, oublié. Le fait que, quoiqu’il
soit « le premier des pécheurs », Dieu l’appeBe à être 'son serviteur pour porter
l’Evangile aux Gentils, l’assure que le
passé est effacé, et l’Apôtre jouit sans arrière-pensée de l’heure présente en pleine
communion avec son Sauveqr.
Ce même Dieu qui a pardonné à un persécuteur, ne pardonnerait-il pas à m.oi et
à toi pour que nous soyons heureux aussi ?
c) Et enfin oublierons-nous de citer la
vision du travail accompli, des églises fondées, des âmes sauvées ? L’Apôtre, en prison à Rome, est arrivé à la fin de sa carrière, mais il jouit de penser qu’il a pu
consacrer au moins une partie de sa vie
à Dieu et au service de ses frères. Le martyre approche, et cependant l’horizon
s’éclaire, car il sait qu’il a accompli avec
zèle et fidélité sa mission d’ambassadeur
pour Christ.
Les plus grandes bénédictions sont accordées à ceux 'qui travaillent pour Dieu
et pour le bien de l’humanité.
II - Quand entrons-nous en possession
de ces bénédictions spirituelles ?
Notre texte répond : Quand nous serons
« dans les lieux célestes ». Mais l’apôtre
Saint-Paul, qui proclame de les avoir reçues, est vivant ; il les a obtenues ici-bas,
il s’agit donc d’un trésor présent.
Et alors se pose la question : « Les lieux
célestes », sont-ils une localité ou bien un
état, une condition ? yraisemblablement
l’un et l’autre, mais avec la plus grande
certitude en tous cas que le ciel de l’âme
commence su-r cette terre par la paix, la
sérénité, la patience, la joie, dons de Dieu
aptes à créer le ciel sur notre terre.
Ames fiévreuses, ardentes, soupirant
après le ciel, pourquoi attendez-vous de
mourir pour y entrer ? Entrez aujourd’hui
même, votre ciel est ouvert.
III - Par quel moyen lés bénédictions
spirituelles nous sont-elles accordées ?
« En Christ », par Christ. « Hors de moi
vous ne pouvez rien faire ».
a) Christ considéré comme exemple à
suivre, qui nous a révélé la beauté de l’homme divin, consacrant sa vie au bien d’autrui. Il est beau de regarder à une personne modèle en toutes choses, qui nous
émeut, nous inspire, nous guide.
b) Mais ce Christ modèle n’est pas
suffisant. Christ avait déjà vécu sur la
terre, Paul le connaissait et cependant il
ne le suivait pas, loin de là, il le
persécutait !
17122716
2
Il \
Il y faut un Christ éspirit vivant qui
saisit rhomme et le transforme lui révélant ses bénédictions précieuses. ^
« » *
Frères et sœurs, on vous entend souvent murmurer car vous ne jouissez pas
tous d'une bonne santé, vous ne vivez pas
dans l’aisance, les affaires vont mal, les
orages ou la grêle détruisent vos récoltes,
on vous fait du tort... Vous ne pouvez donc
pas bénir Dieu ! '
Si vous n’avez rien reçu dé la vie, pourquoi n’acceptez-vous pas ce que le Seigneur
vous offre ? Acceptez ses dons ineffables,
descendez vous aussi dans les profondeurs
mystérieuses de votre âme, et malgré tout
ce qui vous tracasse, un cri en jaillira :
Béni soit Dieu ! L, M.
col.lê:qe:
La fête des promotions.
Nous continuons à appeler de ce nom, à
la vieille mode, la solennité scolaire de l’ouverture des cours, quoique, avec les années, elle ait un peu perdu son cachet
primitif.
Elle eut lieu le 6 courant, à la Maison
Vaudoise, et fut présidée par le modérateur, M. B. Léger, qui ouvre la cérémonie
par la lecture de la (Parabole des Talents
et la prière, et donne aussitôt la parole
au prof. Théophile Pons, chargé du « discours d’inauguration » ; un travail substantiel, pratique, à base de préceptes pédagogiques et d’exemples tirés de l’histoire
et de la vie de tous les jours, ayant pour
sujet : l’école, l’éducation, le caractère. Si
nous voulons que l’école donne à ceux qui
la fréquentent une vraie éducation, il nous
faut d’abord nous préoccuper du milieu
ambiant et ensuite concentrer tous nos efforts en vue de former des hommes et des
femmes complets, tout d’une pièce. La mission essentielle de l’école est de formation
plus encore que d’information, c’est à dire
éducative plus encore qu’instructive.
L’école doit viser à la formation de caractères bien trenii>és, à développer les sentiments d’honnêteté, de loyauté — de là
la nécessité de combattre à outrance les
« fraudes scolaires » qui caractérisent la
jeunesse studieuse des pays latins — de
justice et de pureté. Mais il est nécessaire,
pour cela< que l’éducateur puisse compter
sur la collaboration efficace et indispensable de la famille sans laquelle tous ses efforts seraient vains. Au point de vue de
i éducation, notre Collège doit avoir une
place d’honneur ; « Noblesse oblige ».
Après avoir passé en revue les moyens
les plus aptes à la formation du caractère
et au développement du sentiment du devoir, 1 orateur puise dans l’histoire une
foule d exemples — qu’il illustre à mesure
d’hommes de caractère, de Socrate à
Galilée, de Christophe Colomb à Livingstone, d Arnaud à Battisti, exemples qu’il
place devant les yeux et sur la conscience
de ses jeunes auditeurs, les exhortant chaleureusement a les imiter, « en faisant du
devoir leur idéal scolaire ».
'Le discours, nourri, bien agencé, aux
vues élevées et d’intonation chrétienne,
est vivement applaudi par les élèves, les
Professeurs et le public passablement
nombreux.
La parole est donnée ensuite au « présidé » du Collège, le prof. D. Jahier, pour
la lecture des résultats de l’année scolaire
qui vient de s’écouler, résultats que nous
traduisons par les chiffres ci-après :
Elèves inscrits iSl, soit 100 pour le
Gymnase et 31 pour le Lycée.
Elèves pf)'ormis par scrutin de fin d’année ou par examen des deux sessions :
Gymnase : l,er cours, 14 sur 18 inscrits
2.ine » 18 » 19 »
3. me » 13 » 19 »
4. mo » 13 » 20 »
5.1UO » 19 » 25 »
Lycée: l.er cours, lô » 13 »
2.me » 9 » 9 »
5. mc (maturité), 4 » ~8 »
ce qui nous donne une proportion du 80 0|0
de promus. A ajouter les 19 nouvelles admissions en l.re année, plus un certain
nombre d’admissions d’élèves « privés »
dans les différentes classes de l’Institut.
Par uné petite allocution de circonstance, après avoir exprimé les regrets du
corps enseignant et des élèves pour le départ du prof. Sibile, et souhaité la bienvenue au nouveau professeur, M.Ue Emma
Rivoir qui le- remplace provisoirement, le
« Pi’eside » exhorte ensuite Professeurs et
élèves à se consacrer avec ardeur à leur
tâche qui doit passer avant tout autre occupation et préoccupation. « Nos promotions à Texamen de maturité, ajoute-t-il,
ne sont cette année que du 50 0|Ô, c’est à
dire la moyenne générale du royaume.
Nous étions habitués à plus et mieux que
cela et nous devons nous replacer dès cette
année bien au-dessus de la moyenne ».
Le Modérateur ajoute quelques mots
pour souliaiter : aux élèves de faire fructifier les talents que Dieu leur a confiés
et dont ü leur redemandera compte ; et
aux Professeurs que leur travail soit toujours plus apprécié, toujours plus béni.
La cérémonie est close par une prière
du pasteur émérite M. B. Revel.
Toutes les leçons ont repris régulièrement jeudi matin, 7 courant. j. c.
CHRONIQUE VAUDOISE
iiriiiKiiimiiiimminiiiiiiiiii
Miiiiiiiiiiiiaiiiimiiiimiiimi
POUR LE COLLÈGE.
Il nous revient que maintes personnes,
après avoir lu notre article sur le Collège,
se sont écriées: «Il a raison; nous ne
connaissions pas toute la gravité de la situation; il nous faut donc agir sans retard comme on nous invite à'ie faire ».
C’est déjà quelque chose, c’est même
beaucoup et nous ne doutons pas que ces
bons sentiments n’aient à se traduire à
bref délai en preuves palpables de l'intérêt que les Vaudois vont enfin, démontrer
pour leur Collège. En attendant, laisseznous vous transcrire ce fra.gment d’une
belle lettre qui nous fut adressée, à la date
du 4 octobre — avec cette mention : « à
peine lu votre article » — par quelqu’un
qui,jaomme plusieurs de nos lecteurs, gagne son pain et celui de sa famille par un
labeur de tous les jours : « .. JVe pourraiton pas ouvrir une souscription extraordinaire pour le Collège en vue de constituer
un fond ad hoc ? J'entends verser 100 lires
par an, pour autant d’années que j’ai eu
le bonheur de passer à l’Ecole Latine
d’abord, ensuite au Collège. Je ne suis
rien (Ce n’est pas exact. - Réd.), mais
le peu que je suis, c’est à nos écoles que
je le dois. Je suis persuadé que tous les
anciens élèves de nos écoles secondaires
vaudoises, qui en ont les moyens, feront
plus et mieux que moi.
« Votre affectionné * * * ».
(Nous donnerons la signature plus tard).
Voilà un homme reconnaissant, et pratique avec ça, qui va avoir — vous verrez
— des centaines d’imitateurs, en grand et
en petit.
Quelques jours plus tard nous recevions
un premier don de 100 lires du vénéré
M. J. J. Rodolphe Tron, pasteur émérite.
Notre conduite est donc toute tracée, et
nous ouvrons dès aujourd’hui une .
Souscription pour le Collège:
M. J. J. R. Tron, pasteur émérite, L. lOO.
LA TOUR. Nous manquerions à notre
devoir si nous ne signalions dans cette rubrique une nouvelle preuve de la biehfaisante activité de notre Société d’alpinistes
Uget, Après avoir pourvu au reboisement
de Piampra par la plantation de milliers
de plantes, désormais d’une belle venue,
voüà notre excellente Société s’atteler courageusement à la besogne du reboisement
d’une vaste zone de la Sea de* La Tour et
des pentes du Vandalin où, dans quelques
années, elle compte faire surgir petit à
petit un beau bois, qui dans 25 ou 30 ans
sera une magnifique forêt.
La première « séance de plantation » eut
lieu dimanche dernier, avec la participation d’une cinquantaine A’Ugetini, sous la
conduite de leur président M. Alexandre
Pasquet, et Ton planta 3.000 petits sapins
et mélèzes. L’inspecteur des forêts, le chev.
Fossa, et le comm. Armandis de la «Colo
nia iPinerolese » prirent part à cette fête
du reboisement et adressèrent à l’Ugét et
à son Président des parciés d’encouragement et d’éloge, également soulignées par
M'. Emile Eynard. On entendit en outre
une jolie poésie d’occasion de Parvus dont
la muse est intarissable.
Le côté « amusement » de la jolie course
ne nous intéresse pas, mais nous tenions
à féliciter l’Uget, qui sait si bien unir
l’utile — et combien utile ! — à l’agréable.
SAINT-JEAN. (Arrivée en retard).
Dimanche 3 courant a eu lieu, au temple
du Chabas, par une merveilleuse journée
d’automne, une réunion de jeunesse, à laquele ont participé des jeunes gens venant des trois Paroisses de Saint-Jean, Angrogne et La Tour.
Présidée par le pasteur de Saint-Jean,
M. ¡Emile Tron, la « réunion » eut lieu devant une foule de jeunes gens, remplissant le Chabas ; ont parlé successivement
les pasteurs d’Angrogne et La Tour, MM.
David Pons et Jules Tron, qui firent l’un
et l’autre un vigoureux appel aux jeunes.
Ensuite, dans une riante localité du voisinage, eut lieu la « partie récréative »,
composée de récitations, monologues et
jeux collectifs entremêlés naturellement
de chants religieux et autres.
Cette belle réunion de jeunes termina
vers le soir, par le chant de l’hymne traditionnel du départ. r. b.
— Lundi, 4 octobre, eut lieu l’ensevelissement du petit Ezio Bertalot de
Ruben, âgé de 17 jours. Nous exprimons
nos sincères condoléances aux parents
affligés.
— Le 10 octobre, dans la Maison Vaudoise, les enfants des écoles étaient en
fête à l'occasion de la distribution des
prix de Bible aux élèves les plus diligents
de l’école du dimanche et des écoles élémentaires. Il y avait une centaine d’écoliers
qui se retrouvaient à l’entrée d’une année
nouvelle et qui promettaient par leur présence de s’efforcer de devenir meilleurs,
exemplaires, modèles pour montrer que ce
n’èst pas en vain qu’on travaille pour eux.
Après le culte fait par le Pasteur, et une
prière de M. Gardiol, M. Tron eut des paroles très appropriées à l’adresse des ei>.
fants en les exhortant à entrer dans la
porte de la Bible d’abord, de la science et
de la perfection, et de recevoir les enseignements du iDeau caractère du Seigneur
Jésus. M. Gardiol ajouta aussi quelques
mots et trois beaux chants, sous la direction de M. Coïsson, intercalèrent ces allocutions. Ensuite M. Tron eut des paroles
d’éloge et de remerciement aux moniteurs et monitrices, directeurs et directrices qui travaillent avec affection et assiduité. Un plus gros merci de reconnaissance fut adressé à la doyenne des directrices, M.me Malan-Muston, qui s’occupe
avec tant d’amour de l’école des petits depuis un grand nombre d’années. Comme
preuve tangible de gratitude, une ravissante corbeille de fleurs lui fut présentée
par une fillette qui lui récita une poésie
touchante. Suivit une seconde partie, récréative, en* plein air, qui ne fut pas la
moins appréciée, où les enfants eurent de
joyeux ébats et où une distribution de brioches termina cette bienfaisante après-midi.
— Trois couples reçurent la bénédiction
de leur mariage, jeudi 7 courant. Ce sont :
Tourn Emile et Ricca Rosine, Crand Pierre
et Tourn Césarine, Rivoire Arthur et Goss
AdMe. 'Nous accompagnons ces époux de
nos vœux bien sincères. Y.
— Jeudi, 7 octobre, une jolie fête familiale réunissait dans la saUe Albarin, très
bien parée, les parents et quelques amis
de M. et M.me Gardiol, pour célébrer leurs
noces d’or. Lorsque les chers époux, suivis
de leurs amis de noces d’il y a 50 ans, sont
entrés dans la sale, ils ont été accueillis
par le chant du cantique ; O Toi dont les
bienfaits ne tarissent jamais, très bien enlevé. Après un petit culte d’actions de
grâces, les invités, réunis autour de la jolie
table fleurie, jouirent d’un goûter des plus
délicieux, pendant le cours duquel plusieurs orateurs narrèrent tout ce qu’ont
été dans leur longue carrière pastorale, les
chers M. et M.me Gardiol, relevant surtout leur infatigable et bienfaisante acti
vité à tous deux (activité dont M, Emile |
Trop a constaté avec gratitude qu’elle dure v
encore) et leur large, constante et si aUM
mable hospitalité jamais démentie, et qui y
a certainement procuré beaucoup de bonsl:
amis à l’iBglise Vaudoise.
De nombreuses adhésions, des fleurs, des
dépêches, des dons leur ont prouvé combien de cœurs leur sont acquis par la reconnaissance et l’affection. Même Sa Majesté notre bonne Reine et les princesses
Jolanda et Marie ont voulu s’unir à tous
ceux qui aiment M. et M.me Gardiol en
leur envoyant leurs souhaits affectueux.
S. A. R. la princesse Marie leur a même
envoyé sa photographie en la'ïeur dédiant
avec d’aimables paroles d’affection.
Et vous devinez qu’on ne s’est pas séparé sans souhaiter à ces vénérés époux
un bonheur toujours croissant et la joie
de pouvoir célébrer encore leurs noces de
diamant. x. '
Pour le Sanatorium de montagne. |
Nous nous sommes entretenus à plus
d’une reprise de cette institution, dont
l’initiative est due au prof. doct. M. Guidqf
Malan, et que le sénateur Agnelli a, com'
me chacun sait, prise à sa charge en ce
qui concerne la construction de l’édifice et'
l’installation des services relatifs. Il s’agi
rait maintenant de pourvoir à la création
de bourses de cure destinées aux malades
pauvr es ou de condition « peu aisée » qui
n’auraient pas les moyens, sans cela, de
profiter du Sanatorium Agnelli.
Voici ce que le docteur Maian écrit à ce'
sujet dans la Rivista internazionale di Terapia (agosto 1926) : « ...Nous souhailonsi
vivement que le noble exemple de la Mai
son Agnelli soit imité par d’autres indus-":
triels ou groupes d’industriels dans d’aibj
très régions d’Italie, de façon qu’un Sana-,Î
torium populaire de montagne soit insti-,,
tué dans, chaque région de notre patrie.l
« En ce qui nous concerne, nous ne con-'
sidérons pas notre tâche comme étant ache-7
vée. Nous ahons continuer à lutter, en^
faveur de T« assurance antituberculàire
d’Etat » et à recueillir des fonds pour la '
création de bourses de cure, afin de pou-^
voir envoyer des patients privés de moyens^
et au premier stade de la maladie, au Sa-ei
natorium Agnelli. |
«Sont actuellement instituées 11 bour-j;
ses de 50.000 lires (10 à la Caisse d’Epar-^
gne de Turin et 1 à TOpera Pia S.. Paolo).|
Toute personne qui fondera une bourse de'-“
cure aura non seulement le droit de lut
donner son nom, mais encore celui de dé-,
signer le patient qui doit en profiter. 1
« Nous souhaitons vivement que maint®
industriels instituent de ces bourses pour*
leur personnel ; que des « Enti » puissants,,
des Communes veuillent fonder à leur tour,
une bourse. Cette dernière initiative est à
recommander tout particulièrement aux
« jPodestà ».
«'Nous rappelons enfin qu’à côté des
privilégiés pouvant instituer une bourse,
chacun, plusieurs petits souscripteurs réw<
nis pourraient également en fonder pl
d’une, par groupes ».
Les dons sont toujours reçus avec
connaissance à la « Cassa di Risparmiq
- Via Alfieri, 7 - et à T« Istituto Opéré Pi'
di S. iPaolo» - Via Monte di Pietà, 23
Turin.
Monumento ad Arnaud.
n Comitato promotore della erezione de
Monumento ad Enrico Arnaud, mentre c(
munica che ricevette una oblazione di lir
cinquecento dalla Società 'raleo e Grafit
Val Chisone, informa die la sottoscrizione
ha fruttato lire 41.000 e che per provve
dere al saldo delle spese incontrate occot
rono ancora circa lire novemüa. C
Prega quindi di sollecitare quanti inteiw
dessero inviare il loro obolo, di farlo teneró
al più presto al sig. Enrico Peyrot - Vie
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3
fW-*
NOUVELLES POLITIOUES.
Rien de vraiment remarquable à signaler au sujet de la politique intérieure, dans
lé courant de la semaine dernière, si ce
n’est la visite de l’hon. Mussolini à Perugia, visite au cours de laquelle, à coté
l’immanquable discours à la foule qui
l’acclamait, le 'Premier Ministre a fait une
conférence-ileçon à rUniversité pour les
Etrangers, dont le sujet était : « Rome ancienne sur la mer ». Dans cette conférence .
M. Mussolini a illustré admirablement l’action de Rome pour la conquête du bassin
méditerranéen à l’époque des guerres carthaginoises.
D’après les récentes données de la statistique — qu’on a définie paradoxalement:
« la science de dire avec exactitude ce
qu’on ne sait pas » — la récolte du blé,
pour l’année 1926, résulterait de près de
60 millions de quintaux. Chiffre supérieur
à la moyenne de ces dernières dix années
et qui constitue un beau résultat pour la
première année de la bataille du blé, étant
données les désastreuses conditions atmosphériques du 1926.
Le 6 courant a eu lieu, à Rome, un
colloque entre M. Mussolini et M. Buroff,
ministre des affaires étrangères de Bulgarie, concernant les questions qui intéressent en particulier le consolidement des
rapports amicaïux entre l’Italie et la Bulgarie. On suppose que cet entretien constitue un premier pas vers la conclusion d’un
pacte d’amitié entre les deux nations.
Dans les milieux fascistes on donne beaucoup d’importance à la réunion actuelle
du Grayid Conseil qui, entre auti'es questions, est appelé à m.odifier la structure
du parti, de sorte qu’il n’y ait plus de
charges électives (suivant la méthode fasciste). Les nominations seront faites dorénavant par les hiérarclûes supérieures.
Le Grand Conseil a délibéré en outre que
le quatrième anniversaire de la « Marcia
su Roma » soit célébré avec beaucoup de
solennité.
M. Mussolini a pris le commandement
de la « Milizia » le 9 courant et a lancé, à
cette occasion, un ordre du jour aux « Garnie ie Nere» et un télégramme au Roi, au
nom des 150 légions, pour « renouveler dans
ses m.ains le serment de servir et oser ».
La hausse de la lire sur les marchés de
Londres et Nevr-York continue et il est à
espérer que les cotes de 117,50 à Londres
et de 24,75 à New-York ne viennent à être
le point de départ... pour une nouvelle
marche en arrière.
Les pièces en argent de 5 et 10 lires feront leur apparition dans le courant de ce
mois. Aussi faudra-t-il peut-être en revenir
aux bourses de cuir de nos grands-pères !
— Allemagne. Depuis quelque temps,
dans la zone rhénane encore occupée par
les troupes françaises, plusieurs incidents
avec victimes se sont vérifiés, ce. qui démontre comme quoi les intentions pacifiques qui animent MM. Stresemann et
Briand ne sont pas partagées par la population allemande â l’égard des troupes d’occupation. On a lieu d’espérer, cependant,
que les mesures énergiques adoptéesi de
part et d’autre feront cesser cette tension
des esprits qui n’a aucune raison d’être.
— France. Le ministre de l’intérieur,
Sarraut, a fait parvenir aux préfets une
circulaire concernant le respect que les
étrangers doivent à l’hospitalité ¡française.
Dans la circulaire en question on peut relever, en premier lieu, la défense qui est
faite aux étrangers d’introduire en France
les luttes ou les conflits politiques de leurs
respectifs pays d’origine. ¡Le Gouvernement français a démontré de la bonne volonté et semble avoir accueilli certains désirs manifestés dans les milieux politiques
italiens pendant la polémique sur les exilés.
— Belgique. Les récentes élections administratives, qui étaient obligatoires
pour tous les citoyens des deux sexes, ont
marqué le succès des partis catholique et
libéral, tandis que les socialistes ont perdu
du terrain. Le résultat démontre ainsi la
volonté du pays de travailler pour l’union
et pour le succès de la restauration
financière.
— Russie. Un courant d’opposition ayant
à la tête Trot^y et plusieurs autres personnalités communistes vient de se manifester contre les dirigeants du parti et
contre le Gouveniemeht. Les nouveles,
encore incomplètes, font prévoir que le
prochain Congrès sera très mouvementé
et qu’il pourrait avoir comme résultat probable un schisme dans les rangs du communisrtie, qui, à ce qu’il paraît, n’est plus
tel que l’avait établi Lenin, durant son...
règne.
Dans l’entretemps le Gduvernement de
Moscou vient de conclure, avec la Lithuanie, un traité de non-agression et de neutralité qui pourrait constituer une menacé à la tranquillité des territoires de la
frontière nòrd-orientale, qui sont encore
loin d’être assurés à la Pologne, la nation
la plus directement menacée par cette
manœuvre diplomatique. t.
Per l'acquisto di
e • U UmPUM DI IIP •
rivolgersi al Sig. UMBERTO Camillo
Rastellini - Torre Penice.
Nouvelles religieuses.
Evangélical Christenâom, l’organe de
l’Alliance évangélique universelle, insère
dans son dernier numéro un article sur
les Vaudois, dû à la plume de M. H. M.
Gooch, secrétaire général de l’Alüance, qui
nous adressa la parole lors du dernier Synode. Un article fort intéressant, où M.
Gooch entretient ses lecteurs de notre
Eglise, de ses œuvres, du dernier Synode,
avec beaucoup de bienveillance et de façon
très sympathique. Nous ie prions donc
d’agréer l’expression de notre plus vive
reconnaissance. L'article est orné de quatre jolies photographies et contient également in extenso le beau discours que
M. Gooch a adressé au Synode.
s: H: *
- Asii?. Reconnaissance ofjïcieïle du christianisme par le Japon. Le Gouvernement
japonais prépare un nouveau statut fixant
les rapports entre l’Etat et les grandes
religions du pays. Des représentants de
ces religions ont été invités à cofiaborer à
rétablissement de ce statut. Gelui'-ci est
élaboré par une Gommission de quarante
membres, délégués du Gouvernement, parlém.entaires, savants, etc. ; mais cette Gommission comprend aussi 8 représentants
des 48 'millions de bouddhistes, 3 représentants des 10 millions de shintoïstes et
2 représentants des 25Oj000 chrétiens
japonais.
Selon une déclaration du Ministre de
l’instruction à un journaliste, la loi nouvelle autorise les confessions chrétiennes
à se constituer en associations religieuses,
pourvu qu’eUes se soumettent aux formalites nécessaires. « Le christianisme, a
ajouté le ministre, a jusqu’ici occupé une
position subordonn.ée, à cause de son peu
d’infleunce et des circonstances historiques,
mais il sera dans l’avenir sur le même pied
que les deux autres religions ».
Gette bonne volonté du Japon à l’égard
du christianisme, explique le ministre, est
due à deux causes. Au libéralisme actuel
qui s’efforce de tenir la balance égale entre
toutes les religions et, d’autre part, à la
conviction que le christianisme ne constitue nullement une menace pour les traditions nationales et les institutions du
peuple japonais. « Le christianisme s’accorde très bien avec nos us et coutumes,
et je déclare ouvertement qu’il peut plonger de profondes racines dans notre vie
nationale sans entrer en conflit avec notre
tradition ». (Sefniaine Religieuse).
« * »
Belgique. Les fiançailles du prince Léopold. Le prince Léopold, héritier du trône
de Belgique, s’est fiancé le 2(0 septembre
avec la princesse Astrid, de Suède. Nous
ne pouvons que former des vœux chaleureux pour ce prochain mariage, car quand
le spectacle de l’union familiale, fidèle et
respectée, vient de haut, tout le iieuple en
subit l’exemple et le prestige. Et le siècle
actuel, siècle de la dénatalité, du divorce et
de la légèreté morale, a besoin d’exemples
entraînants.
La princesse Astrid est la fille du prince
Garl de Suède, président de la Groix-Rouge
suédoise, elle est la nièce du roi de Suède
et aussi du prince Bernadotte, le si réputé
et populaire président national des Unions
Ghrétiennes de Jeunes Gens.
Le prince Garl est un protestant convaincu et il l’a prouvé en prenant une part
active au grand Goncile de Stocldiolm par
un discours très écouté prononcé devant
un immense auditoire et en assistant, encadré de ses filles, à plusieurs séances de
la Conférence. Voici deux extraits de son
discours sur la puissance de l’amour
chrétien.
« L’amour chrétien se manifestant par
la pratique de l’amour des hommes est certainement dans le monde une puissance
pour le bien. Qu’est-ce donc qui, mieux
qu’un acte d’amour accompli dans l’esprit
du Christ, pourrait soulager un cœur
meurtri, adoucir l’amertume de la souffrance et de la pauvreté et arracher une
âme à la haine ?...
« ...La crainte de voir l’internationalisme,
la communion des peuples dans l’amour,
détendre le ressort du progrès, étouffer le
patriotisme et rendre superficielle l’existence humaine, me paraît dénuée de tout
fondement. L’esprit patriotique loyal, qui
tient compte des autres, conserve sa raison
d’être, que dis-je ? il est la condition même
d’un internationalisme authentique et sain.
Celui qui n’aimerait pas avec ferveur le
'¡pays où il est né et dont la terre un jour
abritera ses os, comment pourrait-il étreinidre l’univers entier dans son amour ?
:1 « Puissions-nous donc tous, puissent tous
les peuples — c’est là une condition
a’incliner devant la grande puissance d.e
■réconciliation qui est celle de l’Amour chrétien et s’efforcer de la servir en esprit et
en vérité, afin qu’il y ait plus de lumière
dans le monde et que la paix vienne enfin
régner sur la terre ». "
tVoiià dans quels principes de conviction
ferme et de largeur chrétienne a été élevée qui va devenir princesse de Belgique. Beaucoup se demandent comment
Sera résolue la question de la différence
de confession entre les nouveaux fiancés :
le prince belge est catholique, la princesse
suédoise est protestante. Il nous serait très
sensible et douloureux de voir celle-ci al>
jurer, comme certains le souhaitent, la libre foi luthérienne pour i’obédiei^ catholiqjuie-romaine. Rien dans la Gonstitution et
les lois du peuple belge n’a trait à la religion des souverains de l’Etat ; il n’y a pas
même d’Bglise d’Etat en Belgique, le catholicisme jouissant seulement en fait d’un
privilège de majorité...
(Chrétien Belge).
H: ^ H:
Pour la paix. Les membres de l’églUse
romaine, nous dit le Christian World, cité
par le Semeur Vaudois, sont rarement d’accord pour conférer en égaux et en termes
amicaux avec les membres d’autres églises ;
mais on annonce qu’à Genève, ©n 1930,
SOUS les auspices de l’Union Pacifique des
Eglises (fondation américaine),, une Gonférence de la paix des religions unies aura
lieu. La Gonférence a pour but de favoriser l’union internationale et d’éviter la
guerre par le moyen des églises. Le Gomité
exécutif de 69 membres sera constitué
comme suit : Eglise romaine, 10 - Protestants, 10 - Orthodoxes orientaux, 5 - Bouddhistes, 4 - Mahométans, 4 - Juifs, 4 - Hindous, 4 - Disciples de Zoroastre, 2 - Adepte ! de Confucius, 2 - Shintoïstes, 2 Djains, 1 - Sikhs, 1 - Taoïstes, 1 - plus dix
« délégués en général » et neuf membres
du Comité constitutif, parmi lesquels le
doyen Shailer Mathev«s,. le docteur Peter
lAinslie, le docteur Chasled-Jefferson et le
docteur John R. Mott. L-e but de la Con’férence est de rapprocher les adhérents
des religions vivantes du monde pour discuter les questions relatives à la justice
et la bienveillance internationale.
Sta per uscire il
Institntions Hospitalières Vaudoises.
Fleurs en souvenir de Ving. Barth. Goss :
M. et M.me David Pellegrini, L. 250 M. Fernand Pellegrini,- 100 - M. et M.me
Emmanuel Rivoiro-Pellegrini, 100 - M.Ue
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La dotto couitouso t a fait li datîn borgn.
Lou sop vai a la mountagno : E d’Ia furio
sort la magagna.
Entò pâ büttâ tro d’ carn a fiiëc^
Qui tort aribbo, mal loggia.
Qui a presso qu’â tire vio.
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