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le tirage, 10 centimes chacun.
L’ECHO
DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Vous me serez témoins, lut. T, 3. Suivant la vérité avec la charité. Eph. IV, 15. Que ton règne vienne- Matt. VI- 10.
Sommaire s
Avis — La prière (Vi»terce.9.sion — Correspoiipüiidanco — Nouvelles dn Leasouto —
Utilité publique — Chroniipie — Nouvelles et faits divers — Informations —
Eevue Politique — Annonces.
JbJV^XS
Pour éviter tout retard et toute eonfusion à la poste, nous prions les administrations des Journaux qui font
échange avec le nôtre de nous les adresser
ainsi :
Echo des Vallées Vaudoises
TORRE PELLiCE ( Turia )
ITALIE
LA PRIÈRE D’INTERCESSION
(Fin. — V. N. 2).
Errata-corriffe. — La partie de cette méditation publiée dans le N. précédent porte
des traces nombreuses de la précipitation avec
laquelle elle a dû être rédigée et imprimée.
Qu’on veuille bien nous excuser et nous perjnottre d’effacer, au moins les suivantes : A la
1.™ p. 2.mo col..au lieu de “ à intercéder „
lire “ d’intercéder,, ; à la 2.de p. l.ère col. au
lieu de “machines à prières,, lire “ moulins
à prières „ ; plus bas, supprimer “ ce n'est pas
encore assez „ et à la 2.de col. au lieu de
“ mais en se confiant lire “ mais la faire eu
.se confiant „. Pas be.soiii d'ajouter qu'au lieu
de “ exansement „ on lise “ exaucement „ et
au lieu de Weitzerker on lise Weitzecker.
III. I® La certitude que nous
serons exaucés, en intercédant comme
il convient, repose, tout d’abord, sur
le fait que la prière d’intercession
est voulue de Dieu. Comment Dieu
nous ordonnerait-il de prier les uns
pour les autres ou pour tel d’entre
nos frères ou pour tel pécheur ou
pour l’Eglise, ou pour la propagation
de r Evangile et la venue de son
règne dans le monde, ou pour l’humanité tout entière, s’il n’était pas
disposé et décidé, même, d’avance à
nous exaucer ? Comme Dieu ne permet pas qu’on se moque de lui (Gai.
VI, 7) nous pouvons bien être assurés que, de son côté. Dieu ne sc
moque pas de nous « et c’ est ici la
confiance que nous avons en lui ; que
si nous demandons quelque chose
selon sa volonté il nous exauce »
(I Jean V, i6).
2^ Les faits bibliques sont là
d’ailleurs, pour le prouver.
Abraham intercède pour Sodome.
Malgré cela Sodome est détruite. A
quoi bon, dira-t-on, son intercession ?
Réponse ; Sodome eût été épargnée,
te
AufionceB: 20 centimes par espace
de ligne pour 1 fois — 15 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus.
P
S’adresser pour la Rédaction é M.
N. Tonrn, prof., 2’orre Péllice et
pour rAdiiiniistratioii à M. Jean
Jalla, prof.. Torre Penice.
06
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
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l’intercession d’Abraham l’eût sauvée,
si la condition posée par lui-même
pour cela avait pu se réaliser, au
moins dans son minimun, et qu’ à
défaut de cinquante, ou de quarantecinq, ou de qiuirante, ou de trente,
ou de vingt, au moins dix justes
s’étaient trouvés dans la ville abominable (cfr. Genèse XVIII 17-33).
Ainsi donc, telle était la puissance
d’intercession de celui qui « a été
appelé ami de Dieu » (Jacques II, 23)
que six fois de suite Dieu se déclara
prêt à céder devant elle !
Quand Israël, au désert, s’abandonne à la folie de substituer au
Dieu vivant qui l’a tiré hors du pays
d’Egypte un veau d’or fait de sès
propres mains, et que la colère de
Dieu s’enflamme et menace le peuple
d’une entière destruction, Moïse intercède et le peuple n’est plus que
châtié avec mesure (Ex. XXXII).
Dans trois autres circonstances, il intervient encore pour arrêter le bras
de la colère de Dieu qui s’est levé
contre ce « peuple au col roide » et
les trois fois il réussit à désarmer ce
bras (Nombres XI, 2 ; XIV, 17-19 ;
XXI, 7). Sa sœur Marie pèche contre
lui. Dieu la punit de chercher à
ébranler 1 ’ autorité du conducteur
qu’ il a donné à son peuple, elle est
frappée de lèpre. Aaron, qui se sent
coupable autant qu’ elle, s’ humilie
pour elle et pour soi-même devant
Moïse. Celui-ci crie à l’Eternel et
Marie est guérie (Nom. XII).
Laissons l’ancien Testament et les
nombreux exemples qu’ il pourrait
encore nous fournir, et venons au
Nouv^eau, en nous bornant ici à un
seul exemple.
Pierre est en prison. Il y est enchaîné et gardé par quatre bandes
de quatre soldats chacune. « Mais
l’Eglise faisait sans cesse des prières
à Dieu pour lui » et la veille du
jour fixé pour son .supplice, ses chaînes tombent, les portes s’ouvrent,
les gardes l’une après l’autre le laissent passer, il est libre! Le Seigneur
avait envoyé son ange et l’avait
livré (Actes XII, 3-11). '
30 De nos jours, un remarquable^
exemple d'exaucement fut celui atl;
cordé aux prière.s de la première
semaine de i86g. Le Concile du V^'
tican allait se réunir pour décrété"
l’infaillibilité du pape et rendre pN|
que jamais redoutable, invincibl®!
triomphante la pa23auté, revêtue alotf
encore de son pouvoir temporel. L*,
chrétienté évangélique prie, elle
tercède pour que ce plan audacieU*;
et menaçant soit déjoué. Malgré cd®'
r infaillibilité du pape est décrétée
proclamée, mais, moins d’un an apreSr
le pouvoir temporel du pape est bris®i
la liberté religieuse entre dans RoiU®
par le brèche de Porta Pia et l’évafl'’
gile y entre avec elle apporté
des Vaudois (i).
Que si dans la suite, et ces deP
nières années surtout, l’exaucemed
semble avoir manqué pour des suje^
aussi importants que la liberté reb(
gieuse en Russie et la conservatio>l
des chrétiens d’Arménie, ou bien 1®*
progrès de 1’ Evangéli.sation daO^
notre, patrie et le réveil de notf®
Eglise, regardons nos mains ! N’ouV
elles point trempé dans 1’ affarismf»
dans l’opportunisme et dans l’ambi'
tion effrénée qui s’emparent de pD®
en plus de la .Société ? Ne sont-eU®®
pas poudrées d’orgueil? ou bien
reluisent-elles point d’un or et d’ti'*
argent dont elles ne devraient
reluire ? Ne sont-elles pas crispé®®
par l’avarice ? N’ exhalent-elles p*®
l’odeur de l’impureté ou de l’inteib'
tempérance? N’y voit-on pas coU®®
quelques débris de 1’ honneur et é®
la bonne réputation de notre pt®^
Chain ? Ne portent-elle même P®®
peut-être quelques marques de safll
innocent ou de celui de nos frères
Cela étant, ne ; nous étonnons poi®
si nos prières d’intercession demC®'’"
(1) M. le chev. Jervis et M. le pasteur t
géliste ,T. Eibet smior, si nous nous sou^ '
nous bien,
,T. W.
3
^ ié~
inutiles, et hâtons-nous de «laver
®0s mains » dans la justice de Dieu
Christ, tout d’abord (Roni. III,
^2-30), et ensuite « dans l’innocence »
s|.(Ps. XXVI, 6) d’une vie véritable,®ient chrétienne.
J. AVEITZECKER.
d'
eO'lilSFOSMlCE
. Monsieur le diretmr de "'V Echo,,.
Je viens de relire le compte-rendu
discours prononcé par le procureur
iü roi de la province de Còme, M.r
Lino Ferriani, l’auteur bien connu
<le “ Delinquenti che scrivono „ et
“Delinquenti scaltri e fortunati
Cette lecture m’ a réjoui, parce
qu’elle m’a appris qu’il y a encore
du bon en Italie. Je copie quelques
phrases glanées par ci par là. « Dans
la statistique du mal, Còme est de
toutes les villes italiennes celle qui
9. les chiffres les moins élevés. »
« Les procès sont en diminution, les
différends se vident, avant d’en arriver au papier timbré. » « Les procès
Pour cause de contrebande sont aussi
•ïioins nombreux que par le passé.»
«La Lombardie n’a que deux hotuicides par an pour chaque 100000
habitants tandis que certaines autres
tégions italiennes en ont presque 27^.
Lîalheureusement il y a une tache
hoire aü tableau, « La delinquenza
dei minorenni aumenta» ce qui prouve
que 1’ éducation de 1’ enfance est négligée. — Dans un des numéros de
l’Echo, vous disiez Mr le directeur
que la lumière vient du Sud. —
Est-ce bien exact ? Je suis le pre•tiier à me réjouir des progrès que
.l'Evangile fait dans les Calabres et
Sicile; cependant quand on lit le
Ptocès Notarbartolo, et les iniquités
dont se sont rendues coupables les
administrations commun5,les de cer^a.ines villes, il est bien permis de
Conclure que la lumière, après nous
Être venue de 1’ Orient et du Sud,
nous vient maintenant du Nord et
de r Occident. — Cela dit, je viens
au sujet de cette lettre pour vous
donner quelques informations sur
l’œuvre d’Evangélisation qui se poursuit à Corne et dans ses environs.
L’ école du dimanche forme l’objet
de notre joie; les élèves qui la composent sont une quarantaine, sans
compter la branche de Chiasso sous
la direction de Mademoiselle P. Sala.
Ils sont réguliers et nous voyons
avec plaisir que leurs parents les
accompagnent souvent à la leçon,
tandis qu’ à leur tour ils restent aussi
en bon nombre au culte de 10 heures
du matin. — Nous avons l’habitude
de vider la boîte aux offrandes chaque trois mois; le jour du nouvel an
nous avons trouvé 10 francs en sous
dans la tirelire. — Voici comment
les enfants sont répartis: 24 ont le
père et la mère protestants, 15 ont
la mère protestante et le pore catholique les autres ont le père et la
mère catholiques.
Les hommes n’ont pas manqué
d’appeler la meilleure partie du genre
humain le sexe faible ; la chose est
vraie s’il s' agit de porter un fardeau
bien lourd ; mais lorsque les convictions religieuses sont en jeu, la femme
est bien supérieure à l’homme. —
Voilà dans une petite église comme
celle de Como 15 enfants qui suivent la religion de leur mère protestante; à ma connaissance il n’y
a pas un seul cas d’un père protestant qui ait su conduire ses enfants
avec lui, La mère a été la plus forte.
— Les autres années nous avions
les leçons de catéchisme sur semaine
— cette année nous avons pensé de
mettre, à titre d’essai, la leçon principale le dimanche après le culte du
soir : le résultat a été réjoui.ssant. Non
seulement nous avons ainsi tous nos
catéchumènes, mais une quinzaine
de membres de l’église s’arrêtent
aussi avec eux et notis avons un
«after meeting» très intéi'cssant après
la réunion publique.
Je dirai deux mots de Chiasso
4
r "x
20
Jusqu’ à r année passée nos réunions
avaient lieu dans la maison de M. Sala,
qui, pendant bien des années nous
a gracieusement hébergés mais la
chambre que notre frère pouvait
mettre à notre disposition étant devenue trop petite pour le nombre
de personnes qui fréquentaient le
culte, maintenant c’ est M.r Canepa
qui nous reçoit. Le loyer qu’ il doit
payer pour son habitation est un
peu fort, mais il est content de faire
ce sacrfice pour la prédication de
r Evangile. Nous pouvons dire la
chose sans froisser sa modestie parce
qu’il ne reçoit pas V Echo. — Nous
faisons aussi des progrès sur l’article
finances. Pendant bien des années
Como ne versait à la caisse centrale
que I oo francs ; 1’ année passée nous
en avons donné 200 et cette année
nous en enverrons 300. Ce n’ est
pas encore le Pactole, et nous ne
faisons pas grande figure à côté des
églises qui chiffrent leurs contributions
par milliers, mais qui nous connait
de près sait, que c’ est beaucoup
pour nos moyens et quand nous en
avons parlé au Président il s’ en est
réjoui du fond de l’Ecosse.
Allons à une noce à San Fedeie.
Le 13 décembre Olimpia Blanchi
épousait son cousin Giacomo Andreetti: I.e mariage eut lieu à une heure
bien matinale. A 6 heures du matin
au municipe et à 6 i\2 à l’Eglise
et cela avec cinq degrés sous zéro.
Le public n’ était pas nombreux, et
pour cause; cependant un certain
nombre d’enfants n’avaient pas hésité
a quitter leur lit à cette heure indue
pour demander les bénis aux époux.
Le nouveau marié, qui pendant bien
des années s’était tenu loin de l’Eglise
fréquente maintenant le culte.
Ma lettre est terminée: si elle est
trop longue pour notre petit journal,
vous devez avoir sur le bureau de
la rédaction une bonne paire de ciseaux ; vous n’ avez qu’ à vous en
servir et je ne m’en plaindrai pâS. {0 ■'
Votre dévoué
François Rosxan.
NOUVELLES DU LESSOUTO
Nous extrayons les lignes suivantes
d’une lettre que le missionnaire B.
Pascal datait de la Sebapala, le 24
novembre, qui a quitté Quthing le 1
décembre, et nous est parvenue ' le
9 janvier. Elles nous donnent quelque J
idée de la situation actuelle du Les- !
souto, où la guerre n’a pas été portée ■
mais qui est entièrement cerné par '
les nations belligérantes.
«.... Depuis que la guerre a éclaté,
les journaux ne viennent que très
irrégulièrement ou pas du tout, les
lettres avec beaucoup de retard, et
parfois ouvertes par 1’ administration.
Depuis plus de 15 jours, les communications avec le monde civilisé sont î
à peu près interrompues ; la poste ne
fonctionne plus depuis qu’Aliwal est
entre les mains des Boors. Le seul
chemin ouvert sxxr la Colonie est
celui des Drakensberg par Matatiele
et Kokstadt.
De nouvelles sûres, on en aura
probablement plutôt en Europe qu’ici,
où nous vivrons sans doute de canards
pendant plusieurs mois. Ce qui est
certain, c’ est que les Boers avancent
un peu partout. Ils ont donné à
Aliwal le nom d’Olivierfontein, en
honneur du commandant Olivier qui
s’y est installé avec ses troupes.
Jusques à quand? L’ avenir nous l’apprendra, car la guerre menace de
durer longtemps, si les 260.000 Boers
de la Colonie se soulèvent, ce qui
arrive partout où leurs frères de l’Orange passent la frontière.
Qu’ on plaint ces pauvres gens !
Car chaque mort décapite, pour ainsi
dire, une famille ; et puis l’on sè
(1) Nous ii’en Avons pas pour des lettres,i
aussi intéressantes que celle qn’on vient de
lire. Méd.
5
¡¿i
demande comment, étant tous agriculteurs, les moissons pourront ctre
rentrées. Que Dieu veuille abréger
ces calamités
M. Ellenberger, missionnaire de MasSitissi, et dont le fils Jules est magistrat à Gaberone chez Khama, dit que
les Boers ont pris Gaberone et que
son fils a pu se réfugier sain et sauf
dans le village même de Tvliaïua. (1)
Jusqu’ici les tribus indigènes semblent tranquilles, ou plutôt l’on a
réussi à les tenir en laisse, car plusieurs
Bassoutos, Lerothodi en tête, ne demanderaient, pas mieux que de faire
une razzia dans l’Etat Libre pour
reconstituer leurs troupeaux de bmiifs
et de moutons, détruits par la peste
bovine. Espérons qu’on ])ourra les
maintenir dans la plus stricte neutralité car, s’ils partent en guerre,
les suites pourraient être tout autres
qu’ ils ne s’ y attendent.
Les nouvelles du district do Léribé
sont peu rassurantes, Jonathan et
Joël ont eu une éohauirourée où il y
a eu 2 morts. Depuis ( mais cela
demande confirmation) ou dit que
Joël et ses gens ont quitté le LesBouto pour passer chez leg Boers et
faire cause commune avec eux.
De nos côtés, les indigènes sont
obligés de penser plus à' la iiourritui'e
qu’à la guerre; la di.sette, dans les
circonstances présentes, est presque
une bénédiction.
Depuis hier les Anglais du district
de Herscholl, se sentant menacés par
le voisinage dos Boers, gagnent le
Lessouto. Lue fa.inille a été reçue à
Mas.sitis.si, et d’autres comptent .s’arrêter à Léloaleng.
M.lle Jenny Cochet, qui rev'lent de
Kokstadt, dit que le pays e.st inondé
de vauriens. On le comprend avec
ces milliers de chercheurs d’or déversés dans la Colonie.
(1) Le Journal de» de janvier,
nous apprend qu’un autre-fil.s de iU. Ellenberger, il été fait chef d’un corps de police
à Prétori.a. G’ est un cas, entre plusieurs, de
deux frères qui pourraient être appelés à se
battre l’uu contre l’autre.
Les Duby ont été installés à Paballong, le 19 c., mais ils devront
encore rester quelque temps chez les
Chri,stollor k .Mafube. 11 ne leur sera
pas facile d’obtenir d’East-Loudon
leurs bagages car, voies ferrées et cliars
à bœufs, tout est réquisitionné pour
les approvisionnements des troupes».
UTILITÉ PUUrJQüE
Achat et vente de bétail. —
Nous avon.s reçu, il y a quelque
temps déjà, une lettre dans laquelle
on nous signalait un grave danger
auquel sont .souvmnt expo.sé nos agriculteurs, surtout les plus pauvres.
11 arrive souvent c|u’ un père de
fiimille, pour faire face à certains
engagements, est forcé de vendre,
dans un délai très court, l’unique
vache peut-être qu’il po.ssède. Dans
ce cas il est presque toujours obligé
de passer par des négociants .sans
scrupule, qui payent le moins possible et profitent du moindre prétexte
pour « manger la vache à ce pauvre
homme», selon l’énergique expression de notre correspondant, tandis
qu’ il y a peut-être dans la même
commune ou dans une autre voisine
plus d’une personne que l’acquisition
de ladite bête arrangerait parfaitement. Notre correspondant voudrait
qu’ il y eût des espèces de bureaux
pour cet objet, ou tout au moins des
personnes jouissant de l’estime générale qui seraient chargées (cela
pourrait se faire par les soins de
la Société d’Ulilité publique) de recevoir et donner les renseignements,
et auxquelles s’adresseraient vendeurs
et acheteurs. Une personne par commune suffirait.
La proposition mérite certainement
d’être étudiée, et nous espérons qu'elle
le sera. Qu’on nous permette de taire
observer qu’ il y aurait un a.utre
mojœn d'échapper au danger signale.
Ce serait d’instituer dans toutes les
communes des sociétés ou de
6
— k'l —
crcklit nnituol dans le. genre de celle
qni s’e.st fondée à la Tour il y a un
an. Tout membre d’une de ces sociétés qui se trouverait dans fa nécessité de faire face à des besoins
urgents aurait ain.si un mo^mn sûr
de se procurer promptement T argent, et le temps de prendre ses
mesures ])our que la vente se fît dans
les meilleures conditions possible.s.
Peut-être même que la caisse pourrait, dti.ns plus d’une commune, sc
borner à ce seul objet d’empêcher
que ses membres ne fussent forcés
de vendre leur bétail à des conditions dé.savantageuses.
Nous recommandons ce double objet
à r élude de la « Société d’Utilité
publi(|uc», et en particulier des sections locales, qui y sont plus directement intéres.sées, et aussi mieux
placées pour en trouver la solution
pratique.
N. T.
d lî ïf 0 jV I Q iJ fl
LA TOUR.. M. le chevalier Soardi,
préteur (juge) de ce mandement
d(ipuis 1891, vient d’être promu au
grade de juge de tribunal et va se
rendre à sa nouvelle résidence d’Acqni. Il lais.se de sincères regrets et
un excellent souvenir de son séjour
au milieu de nous, où ses qualités
réelles comme mag'i.strat, unies à son
affabilité et à la distinciion de ses
maniercs, 1’ ont fait vivement apprécier et où il jouissait de l’estime
générale. Nos vœux l’accompagnent.
TURIN. — Les étudiants protestants de l’université de Turin (une
vingtaine entre italietis et étrangers)
se sont groupés en Société <l’ étudiants protestants. Ils consacrent
leurs séa.nces à l’étude et à la discu.ssion de sujets scientifiques et religieux. M. Osca.r Geymonat, de la
Tour (étudiant en chimie), a été
iiMiimé president, et M. Gustave
Cougn, de Saint Jean (étudiant en
mathématiques), .secrétaire. Nous nous
unissons au Lien, auquel nous empruntons ces renseignements, pour
adresser à nos jeune.s amis nos meilleurs vœux et nos vifs encouragements.
Le Lien donne de bonnes nouvelles des réimions de Saint Donat,
où l’on espère pouvoir dès le commencement de la bonne saison «poser
la première pierre d’une modeste
chapelle, dont les plans très simples
mais très gracieux, ont été dressés
par M. l’ingénieur Coppola, de Rome,
et n’attendent plus que l’approbation
de la Ville ».
Nouvelles et faits divers
L’Arbre de Noël à Mes,sine.
Nous lisons dans la Giizzetta di
Messina que la fête de l’Arbre de
Noël a été encore plus belle que le.s
années passées. Ce journal en donne
un compte-rendu des plus sympathiques et félicite le pasteur, M. Buffa,
et les dames qui l'ont organisée.
Un autre jourral de Messine ,
l’Aqnila Latina, après avoir p.arlé. de
la même fête comme l’aurait fait un
des nôtres, termine par ces paroles
significative.s :
« Nous-mêmes, réjouis par le doux
spectacle de cette belle fête eniantine,
quoique professant un autre culte,
nous ne pouvons sans regret jeter
un regard désolé sur nos Eglises
catholiques romaines, où l’indifférentisme règne presque en souverain.
« Et nous voudrions, dans l’intérêt
de notre chère Eglise, que l’on communiquât à ces hommes de l’avenir,
à nos enfants, ce tréspr de connaissances et d’exemples qui sont la base
de la morale et de l’éducation des
peuples : T Italie pourrait alors dire
qu’elle est une nation grande et
forte ».
7
23
I
Le testament d’un ivrogne.
1. Je lègue à
la soeiété une mauvaise
réputation, un déplorable exemple, et le
souvenir d’un pauvre être qu’elle méprisera jusqu’à ce qu’elle l’ait oublié.
2. A mes parents. Je laisse autant
de clip ^l'ins qu’en pourra supporter
leur triste vieillesse.
y. A mes frères, je laisao la honte et le
déslronueur dout Jo les ai couvfu’ts.
4. A ma femme, uu cœur brisé et
un opprobre qu’elle traînera jiisq’au
tombeau.
5. A chacun de mes enfants, je lègue
la pauvreté, l’ignorance, ht maladie,
un mauvais caractère et riiffreu'se idée
que leur père n’a été qù’uu misérable
et un !¿■uéux...
Nous recevoiis de V Intendenza di Finanzi,t
la oircnlaire suivaute:
I gioniiili hamio attribuito falsità alle monete dì nichelio col millesimo 1895 ainumciando
che il Governo aveva dato ordine di .sequestrarle.
ha Direzione Generale del Tesoro — uell’osserrare che nel 1895 furono coniati oltre due
milioni di dette monete, mi ordina di smentire la notizia come sopra divulgata,
L’Intendente
firmato: MONDINO.
Revue Politique
M. Pelloux va garder “ l’intérim „ de la
Guerre peut-être plus longtemps qu' ou ne
l’aurait cru au premier abord. Il a même
abordé l’étude de l’importante question concernant le matériel de 1’ artillerie, et il présentera, à la prochaine ouverture de la Chambre,
un rapport détaillé d'où il résultera, parnît-il,
que les modifications urgentes à introduire
dans cette arme >r entraîneront, pas des frais
bien considérables. Ne nous y fions pas trop,
Manlio Garibaldi, le fils cadet de l'illustre
général, vient de mourir d’une maladie de
poitrine à Bordighera. Le ministre de la
Marine s’est fait représenter aux funérailles.
Nos lecteurs iT auront pas oublié la polémique
engagée il y a une quinzaine d’années, environ,
dans la presse italienne, à propos du jeune
Manlio qui aurait été baptisé en 1897 par le
fameos “ padre Gavazzi.,, devenu plus tard
pasteur de l'Eglise Libre italienne.
La malbeureuse guerre du Transvaal continue à tenir les e^])rits en suspens et à
.paralyseï' toute activité dans le monde des
affaire,s, en .Angleterre d’abord et. i)ar euiUreCOU11, dans le reste de l’Emopc. l.n crise des
charbons, qui menace do devenir désnsl reuse
p(utr l’industrie de tous les pa.vs. it la stagi.ation dans les o)iéviUioi h de lomso sour
dues à la guerre sml-af.icuiiic. Mais les
pi;i.ssanc,es jalouRf s de l’A nuleteiTe pom i aient
nous réserver cV autres surpri.ses. JjU Bii.-sie,
qui a toujours convoité les Indes .liiglaises,
nubilise des troupes sur le.s i’rontiéi'es de
l'Afghanistan; et si les tvoujie.s anglaises
continuent à subir des échecs au Transvaal,
nul doute que la Russie ne prolite du désarroi
de 1’ Angleterre ponr lui arracher, de gré ou
de force, des concessions à l’égmd des côtes
cliinoise.s ou dams i'Afgbani.stau. J.'.Mieiii.igiie,
de sou côté, s’ eft'oro.e de pariiître proimulémeiit affectée de ht capture de qHclqnes
vaisseaux inarcbaiids dans les caii.t de l'Afriiiue
Australe et ou ne peut pas dire qn’ elle
sympathise de grand cœur avec.la, (iiaiidc
Bretagne. La presse allemandii se iiioiilro
même visiblement satisfaite de voir les .Viiglais
tant soit pen Immiliés. Tout cela ii’ ¡iiiiioiicc
rien de bon ponr la paix eurupéciiiic.
Au Transvaal, à quelques escarmuiitlics
près, la .situation e.st à peu prés la même.
A la frontière occidentale lord Meihueii a
fait une récoiinaissaiicc à '¿.5 milles à l'intérieur de l’Etat d'Orange san.s reueoiitrcr de
troupes enueuiies. Au sud le, général French
a essayé, sans .succès, de tourner 1’ aile gauche
des Boera. On n’ii pas de nouvelles de Gatacre. Maféking, Kiiriberley, et Ladysmith
continuent à soutenir le siè.ge. On a lieu de
croire que grâce au.x renforts arrivés et
expédiés, l’Angleterre va rojuéclier au.x inconvénients de sa situation stratégique.
Mardi à 8 h. 1[1 doux terribles explosions,
dont le bruit a été entendu jusqu’atix Vallées,
se sont prodnite.s à la fabrique de dynamite
d’Avigliana. Il y a eu huit morts et ttiic cinquantaine de blessés.
Abonnements payés.
Bout 1900; Louis Peyrot, Moiircions; .1.
Tonni, Cap. Morero ; oliev. A. Trou, OatliRostan, François Soulier, Elisabeth tîcv.d, E.
Laiitelme, S. Germano ('bis.; B. Monnet R,yndic.,'
J. Avondet, Inverso Porte; Poét. .1, .P. KiiM ;
J, .4. Micol, Masse!; Chev. ,1. P. Micol pa.M.
Eic.laret; M.ine H. Ribet, Turin; Dr. '1 uriii,
,8. Jean; Periier ; Mathieu, Eui. Pons; Pigiierol;
Poét, .Beux: .îalbi, Turin; Oostab::], Milan;
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