1
Qûarante-neuvième année.
6 Juin 1913
N. 23.
r
L ÉCHO DES VALLÉES
4
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
Etranger..........................................» 5
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun . » 4
Allemagne,-Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal seion Accord de Vienne....................» 3,00
On s’abonne: à Torre Peilice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’abonnement sa paye d’avanœ.
Poor tontes les annoncés^ ï’adreciar à 1* îiiiprfmerl« AlptaWt
concessionnaire. _______________
S’adresser pour la Rédaction à M.C.’*A.Tron, past.. Torre PriKo«,
et pour l’Administration à M. J. Ck>IS80N, prof.. Torre Pelliee.
Tout changement d’adresse coûta 15 centimes, sanf cenx dn
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 16 cent,
ne seront pas pris en considération. ”
Que toutes les choses v^îfales, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IVy 8),
SOMMAÌEB:
Liceo-Ginnàsio Valdese Pareggiato — Synode
_>-ilés Vallées Vaudoises — Madame Adèle
^ Cougn-Jalla — Courrier de l’Evangélisation — Chronique vaudoise — Pro Scuola
Normale. /
lIMO-GIffliSIO VlLDESIi FlEHeGllTO.
Col 15 Giugno corr. scade il termine
per la presentazione delle domande per
gli esami di ammissione e di integrazione alle varie classi del Ginnasio e del
Eiceo.
lye domande, su carta . bollata da
L. 0,60, devono essere presentate al
Preside sottoscritto, corredate dei seguenti documenti:
1° Fede di nascita (autenticata dal
Presidente del Tribunale quando il candidato non appartenga alla giurisdizione del Tribunale di Pinerolo) ;
2° Attestato di maturità per l’ammissione al Ginnasio e diploma di licenza ginnasiale per quella al Ficeo.
(Per i candidati nati prima del 1895,
i quali non hanno sostenuto l’esame di
maturità, la quietanza della sopratassa
è di F. 20) ;
3° Quietanza della tassa d’esame
(F. IO per il Ginnasio e F. 40 per il Ficee);
4° Eventualmente, attestato d’identità personale ;
5° Certificato, in carta libera, di vaccinazione, rivaccinazione o sofferto vaiolo, colla firma del medico autenticata
dal Sindaco ; e, quando il candidato non
appartenga al Comune di Torrepellice,
colla firma del Sindaco autenticata dal
Prefetto o dal Presidente del Tribunale.
Con altro avviso verrà indicato il
giorno in cui incominceranno gli esami.
Torre Pellice, 29 Maggio 1913.
Il Preside G. Maggiore.
Synode des Vallées Vaudoises.
Fa Conférence du district ou Synode des ValléesVaudoises s’est ouverte
mercredi dernier, 28 mai, dans le Temple d’Angrogne, à 10 heures et demie,
par un culte présidé par M. le doct,
Henri Pons, pasteur de Rodoret. Notre
frère prit son texte dans l’Evangile selon
St-Matthieu, au chapitre V, verset 13 :
« Vous êtes le sel de la terre », en
nous montrant dans un discours bien
nourri, riche en profondes pensées,
mais claires, comment le chrétien en
marchant sur les traces de Christ doit
être un révélateur de la vérité, que rien
ne peut remplacer, et cela dans le
monde, dans la famille et dans l’Eglise.
Tout comme le sel a la qualité de conserver, doit pénétrer partout, ainsi le
chrétien saura exercer son influence conservatrice tout en pénétrant dans les
différentes sphères de l’activité hu
maine. Personne ne peut se soustraire
à cette noble mission.
Sous la présidence provisoire du
doyen des pasteurs, M. le pasteur B.
Gardiol de Bobi, la Conférence se constitua au npmbre de 67 membres et nomma son bureau définitif en appelant à
la présidence M. le pasteur Auguste J ahier du Villar; à la vice-présidence M.
l’instituteur Henri Balme de Massel; et
comme secrétaire, désignant M. le pasteur Pascal de Praly.
Députés à la Conférence:
La T our: Prof. A. J alla - T. Matthieu
- Hugon, ex-ancien.
Angrogne: Col. Rivoire - Ph. Pons J. Fong, ancien.
Rorà: Tourn Albert, diacre - Rivoir
J. D.
Bobi: Jean Caffarel - Jean Catalin Timothée Garnier.
Pramol: Bart. Bounous, ancien François Fong, conseiller - J_ Paul
Beux, ancien.
Pomaret: Jacques Bertet - Henri
Fong, ancien - David Peyrohel.
Saint-Jean: Vincent Morglia - Joseph
Fong - Henri Bellion.
Saint-Germain: J. Daniel Bounous Alexandre Bertalot - Gustave Vinçon.
Prarustin: Pierre Tron, régent évang.
- Faurent Rivoir, ancien - Antoine Gay,
ancien.
Turin: Chev. Féopold Bounous Francis Monney - Adolphe Brochet.
Massel: Henri Balme, instituteur Alexandre Micol, ancien.
Villesèche: Jacques Massel, régent Emmanuel Pons - Alexandre Perrou,
ancien.
Villar: François Giraudin, ancien M. D. Allio, ancien - Joseph Gönnet
diacre.
Rodoret: J. J. Henri Pascal - J. P.
Tron.
Pignerol: Charles Pons, ancien - Ernest Robert.
Perrier-Manelile: H. Pascal, ancien E. Poët, ancien - A. Pons, ancien.
Outre les députés et les pasteurs des
paroisses, nous avions aussi au milieu
de nous MM. Daniel Gay, pasteur émérite et A. Perazzi, membre du Comité
d’Evangélisation, comme aussi les deux
membres laïques de la Table : MM. Ch.
Decker et le prof. D. Jahier.
Dans la séance de l’après-midi, on
entendit la lecture du résumé des Rapports des Paroisses, faite par M. le pasteur H. Garrou, secrétaire de la Commission Exécutive, travail suivi immédiatement par la lecture de celui du pasteur M. J. Bonnet, président de la
Commission Exécutive, sur les observations générales, les^isites d’Eglise et
la marche du district dans son ensemble. Ces deux Rapports donnent lieu à
un entretien qui s’engage aussitôt sur
quelques points touchés par lesRapporteuré. On relève, entre autres, le fait qu’à
Prârustin les hommes fréquentent en
bon nombre le culte, on souligne avec
plaisir l’état florissant et prospère de
la paroisse de Turin, on attire l’attention sur là question de la Sainte Cène,
qui à Turin et à Saint-Jean est célébrée
avec profit, à la veille du nouvel-an et
du-vendredi saint; on s’arrête assez
longtemps sur la question des visites
d’Eglise, qui paraissent ne plus répondre à leur but ; on soulève la question
du chant et des Chorales. M. le prof.
D. Jahier communique à la Conférence
que la Société d'Histoire Vaudoise va
publier une nouvelle édition de la Glorieuse Rentrée, d’après un manuscrit
qu’bh vient d’acquérir, beaucoup plus
complet que ce qui a paru jusqu’ici.
Fe yolume sera mis en vente au prix de
frsy 2,5o; triais aux souscripteurs est
résBÏvé le prix de faveur de frs. 1,50.
Prière de s’adresser à la Typographie
Alj>ine, ou à M. Jahier, ou aux pasteurs
avant le 15 juillet. Nous engageons vivement nos lecteurs de bien vouloir profiter de cette bonne occasion pour enrichir leur bibliothèque.
Fa séance de jeudi, qui s’e^t ouverte
par un culte, n’offrit rien de spécial à
relever sur la marche du distriçt. — Fa
question d’accorder aux femmes Y éligibilité à la charge de diaconnesse a été
repoussée à l’unanimité. M. le pasteur
E. Revel, en présentant son Rapport
de la Commission du Chant sacré, relève avec joie les progrès qu’a fait le
chant, pendant l’année qui vient de
s’écouler, et notamment dans la Vallée
du Pélis. Fa Commission, qui a travaillé
avec zèle, est reconfirmée par la Conférence, en remplaçant uniquement M.
Bonnet, sur sa demande, par M. Garrou
afin que le Val Saint-Martin ait aussi
tin représentant.
^’-'Fa Conférence entendit ensuite un
excellent Rapport du prof. A. J alla sur
\& méthode à suivre dans les collectes au
sein des paroisses, en relevant le fait,
trop oublié, que donner est un sacrifice, notre offrande à Dieu, un acte de
la vie spirituelle. — Fe Rapport devant
paraître dans les colonnes de ce journal,
cela nous dispense d’en dire davantage.
M. le pasteur Ph. Grill communique
à la Conférence quelques lettres, l’invitant à se charger de l’organisation
des activités chrétiennes. Après un long
entretien, duquel il s’ ensuit que ces
sociétés sont encore peu connues et
qu’elles pourraient nuire à d’autres
organisations déjà existantes; le bureau nomme une Commission chargée
d’examiner la question très importante
et de référer l’année prochaine; la Commission est composée de MM. Ph. Grill,
T.Mathieu, régent,et H.Garrou,pasteur.
M. le pasteur F. Marauda, invité par
la Commission Exécutive, lit un non
moins excellent travail que celui du
prof. J alla, sur le témoignage chrétien.
Ce travail simple, clair et édifiant, devant paraître aussi dans VEcho, nous
réservons à nos lecteurs le plaisir de le
lire.
Fe Bureau nomme une Commission
pour étudier la question des Visites d’Eglise, dans les personnes de MM. Henri
. Pons et B. Soulier, pasteurs.
Fe Bureau désigne comme prédicateur d’office à la prochaine Conférence
qui se réunira, D. V., à Saint-Germain,
M. le pasteur B. Bosio.
MM. le prof. Jalla et Perazzi recommandent chaleureusement lès collectes
Pro Scuola Normale, chaque paroisse
devant avoir sa place dans cet élan général qui s’est manifesté jusqu’ici pour
recueillir les fonds nécessaires.
Fa Conférence nomme les députés
suivants au Synode :
Députés delà Conférence au Synode :
Pral: Coïssou Barthélemy, régent Rostan François Henri.
Rodoret: Tron Jean Pierre - Breuze
Henri.
Massel: Balme Henri, régent - Micol Alexandre.
Perriér: Pons Adrien - Pascal Henri,
syndic.
Villesèche: Massel Jacques, régent Perrou Alexandre, ancien.
Pomaret: Bertet Jacques - Fong
Henri, ancien.
Pramol: Bounous Barthélemy, ancien - Fong François, conseiller.
Saint-Germain: Vinçon Gustave
Bertalot Alexandre,
Prarustin: Godin Michel, ancien - Rivoir Faurent, ancien.
Pignerol: Robert Ernest - Pons Charles, ancien.
Turin: Bounous Féopold - Francis
Monney.
Saint-J ean: Fong Joseph - Morglia
Vincent.
Rorà: Tourn Albert, diacre - Rivoire
J. Daniel.
La T our: Mathieu Théophile, évang.
- Hugon Jean, ex-ancien.
Villar: Giraudin François, ancien Allio J. D.
Bobi: Catalin Jean et Garnier Timothée.
Angrogne: Rivoire Faurent, colonel Pons Philippe, évangéliste.
Fa Conférence se sépare après une
prière du pasteur de la Tour et le chant
de la doxologie.
Notre Conférence d’Angrogne a laissé
sur ses membres une bonne impression ;
on a fait du travail et on a joui. Fes
cœurs se sont rapprochés et on s’est
revu avec plaisir. Nous ne voulons pas
oublier l'açcueff çqtdial des Angrognim
2
et d’une manière spéciale, celui dü pasteur et de M.me !E. Reve^r I^e Pr^bytère a été transformé en tnaison eommune où les pasteurs ; et les laïques
trouvèrent une réception qui nous a vivement touchés et pour laquelle nous
tenons à exprimer notre plus vive reconnaissance. C. A. Tron.
Madie ADÈLE COUGN-JALLA.
Depuis samedi dernier à minuit, elle
nous a quittés pour ne plus revenir, et
notre cœur angoissé ne peut réaliser
encore toute l’étendue de la perte que
nous venons de. faire.
'Toute population comme tout milieu çbrétien compte quelques personnes, une personne peut-être, qui les
résume en ce qu’elles ont de meilleur,
comme pensée et comme activité : Madame Adèle Cougn était cela pour notre
Eglise, pour le cercle plus intime des
chrétiens qui travaillent dans notre
sein au service du Maître. Et à la pensée
qu’elle n’est plus, que nous ne rencontrerons plus son regard affectueux,
que nous n’entendrons plus sa voix
si douce et persuasive, qu’elle ne nous
entraînera plus à l’activité par son activité féconde et joyeuse, le découragement nous saisit, l’avenir se voile
de tristesse, notre cœur se serre d’une
impuissante douleur.
Supérieurement douée par la Providence, elle apportait en toute société
en toute chose, une grâce, une distinction, une expérience sûre, une cordialité de sentiment et une modestie qui,
en, élevant d’esprit et réchauffant le
cœur, avait le don de captiver toutes
les sympathies.
Son arrivée au Comité de Couture,
dont elle était une des fondatrices, la
seule survivante,, et la caissière appréciée, était saluée toujours avec bonheur
et joie; les cœurs s’ouvraient, les langues se déliaient, la conversation prenait un tour enjoué et sérieux à la fois,
et le travail se poursuivait avec ferveur.
Elle était l’âme de cette Société bienfaisante, et non seulement, mais
Tâme et le cœur, me disait hier une
dame, de toutes nos sociétés nombreuses de la Paroisse. Elle arrivait à tout,
on la rencontrait partout où il y avait
quelque peu de bien à faire, quelque
encouragement à donner.
Sa piété fervente et profonde, en laquelle nous trouvons le secret de sa
vie bienfaisante, donnait une saveur
chrétienne que rien ne peut égaler, à
son discours et à son activité.
Oh ! qu’il faisait bon de la voir, dimanche après dimanche occuper sa
place en face de la chaire toute recueillie dans l’adoration et dans la
méditation de la Parole de son Dieu !
de la rencontrer à toutes nos réunions,
auxquelles elle ne manquait que pour
force majeure et quelque temps qu’il fît,
de s’entretenir avec elle des choses de
Tâme dont elle parlait avec une si humble réserve et avec une telle richesse
d’expérience bénie !
Qu’il faisait bon de la voir dans sa
demeure hospitalière, entourée de sa
chère famille, vraie reine du foyer,
épanchant son cœur dans les affections familiales, heureuse de cette paix
que donne la foi chrétienne, heureuse du
bonheur qu’elle donnait à autrui.
Du charme de sa conversation, de la
bienveillance de ses paroles, de la sérénité de son regard, de la joie intime de
son cœur, de toute sa personne, se délogeait une atmosphère, souffle 4’é*
lévation et d’espérance qui atteignait
tous les »cœurs... Il nous semblait imr
possible de la perdre, tellement elle tenait dans notre vie une si large part,
tellement elle conservait, malgré T âge,
une si jeune fraîcheur de vie et de sentiment !
D’appel de Dieu est venu soudainement, et après sept jours à peine de
maladie, le Maître lui a dit : « Monte
plus haut ! ».
Confiante et sereine dans sa vie, elle
fut telle dans sa maladie et dans sa
mort: pas une plainte, pas un gémissement, excepté dans les souffrances
plus aigües de la pneumonie. Et quand
le mal lui parut dans toute sa gravité
fatale, pas un doute, pas une crise
{quel héroïsme pour un cœur si aimant!)
mais la confiance en son Dieu, une résignation constante, des paroles affectueuses pour tous, de touchantes attentions, des regards pleins d’amour
qui nous arrachaient les larmes, des
prières murmurées, — un désir de repos de vie éternelle: « Oh, Jésus, viens !
viens bientôt », et puis la longue inconsciente agonie, tandis que ses bien-aimés,
secourus par toutes les ressources de la
science médicale, tentaient jusqu’au
bout de la retenir avec eux, et enfin }a
délivrance, la paix descendant sur ses
traits en un sourire céleste, Tâme s’envolant heureuse vers son Dieu.
Des funérailles qui eurent lieu ce
lundi 2 juin à trois heures atteignirent le caractère d’une manifestation
imposante et solennelle. Tout SaintJean était là: ceux de la campagne et
les ouvriers et les gens aisés, les pauvres et les riches. Ayant tous un témoignage d’affection à rendre en souvenir
de celle qui fut pour tous la charité, et
la bienveillance, ayant tous une lajrme
à verser, une expression de sympathie
envers ces amis tant éprouvés. On
était accouru de toutes les Vallées, de
Turin; des centaines et des centaines
de personnes se pressaient dans la
vaste cour ombragée, sur les galeries,
sur la place extérieure, autour de la
maison aimée et jadis si heureuse, en
un silence ému et solennel. Des couronnes nombreuses et magnifiques de
ces fleurs que notre défunte aimait
tant, couvraient le corbillard et le suivaient tandis que le cortège se déroulait lentement et tristement.
De service à la maison mortuaire,
était présidé, en rang de succession
par MM. les pasteurs J. Bonnet, B.
Déger, qui prenaient comme texte ces
paroles de St-Paul: « Christ est ma vie
et le mort m’est un gain »; « Ma grâce
te suffit », tandis que M. le pasteur B.
Gardiol terminait par la prière. Au
cimetière, M. le pasteur C. A. Tron parlait sur cet autre texte apostolique.:
« Affectionnez-vous aux choses qui
sont en haut », et le pasteur local élevait à Dieu une prière.
Etaient présents MM. les pasteurs et
professeurs Edouard J alla, Jean J alla,
Attilio Jalla, frè:es et neveu de la défunte, MM. Daniel Gay, J. Romano,
A. Jahier, J. B. Bosio, H. Bertalot, H.
Garrou, E. Giampiccoli, D. Jahier, J.
Ribet, J. Maggiore, V. Perazzi du Comité d’Evangélisation, M. Ch. Decker
de la Table, qui prenaient place avec
le Consistoire de St-Jean, aussitôt
après les parents dans le cortège.
Malgré la tristesse des cœurs et le
déchirement de la séparation chez nos
pauvres chers amis, nous ne dirons pas
que cette journée ait été une journée
de tristesse seulemeat.
Des centaines de cœurs ont palpité
eu une communion intime d’un même
amour, d’une même sympathie profonde, des mêmes tendres et douloureuses émotions, d’une même foi, d’une
même espérance. Un esprit de fraternité et de recueillement a passé sur nos
âmes en les élevant et notre sympathie
a trouvé le chemin du cœur des affligés.
Une vie de fidélité chrétienne et de
tendre dévouement a été déployée devant nous pour notre foi en la bonté et
la puissance de Dieu, et de nos cœurs
s’est élevée cette prière émue : « Oh !
que je meure de la mort des justes, et
que ma fin soit semblable à la leurj »
Chers amis qui passez par le creuset
de l’épreuve, nous comprenons vos
larmes et nous les partageons. Mais
votre douleur n’est-elle pas si grande
en raison même (de la grandeur de la
richesse) de la bénédiction et du bonheur inestimables que Dieu vous a
accordés en vous donnant cette épouse
et mère, cette sœur qui a semé la joie
sur votre route et réchauffé vos cœurs
en une longue carrière bénie ? Prenez
la coupe des délivrances, et puissiezvous du sein même de votre tristesse
profonde dire avec Thomme de Dieu:
« D’Eternel a donné, TEternel a ôté,
que le nom de TEternel soit béni ». Il
ne vous laissera point, il ne vous abandonnera point; le souvenir radieux de
celle qui vous a quittés, continuera
d’éclairer votre route, dans l’attente
du revoir éternel.
Et si notre sympathie et notre affection pouvaient, en minimes parties,
donner à vos cœurs quelque soulagement, vous savez que toute la Paroisse
est frappée du même deuil; elles vous
sont assurées pour la vie.
Jean Bonnet.
COUBRIER DE L’EVANGELISATION
L’Eglise d’Aoste de jadis (1521-1557).
{Suite, V. N. précédent).
« De Conseil de ville y assiste, présidé
« par le syndic, portant un étendard de
« satin rouge sur lequel est brodé le
« nom de Jésus. C’est aussi en mémoire
« d’une protection si singulière que ces
« mêmes citoyens et bourgeois firent
« élever au centre de la ville où viennent
« aboutir les quatre rues principales une
«grosse croix de pierre sur Templace« ment même où existait une autre
« croix. Elle subsiste encore, monument
« éternel de la foi, de la piété et de la
« constance de nos pères. Enfin on avait
« ordonné à tous les chefs de famille de
« faire peindre sur le frontispice de leurs"
«portes principales le sacré nom de
« Jésus ». Telle est la relation de l’historien De Tillier.
D’inscription commémorative qui se
trouve à la base de la croix du côté du
Nord, est la suivante:
HANC CALVmi FUGA CRESCIT CENNO MDXLI
RELIGIONIS CONSTANTIA REPARAVIT ANNO MOCCXLI
CIVIUM PIETAS RENOVAVIT ET ADORNAVIT ANNO MDCCCXU.
D’Evêque Duc ajoute: «Touchants
« centenaires qui témoignent de la foi
« d’arrière-neveux à la hauteur de celle
« des ancêtres qui en 1536 expulsèrent
« de leur cité un audacieux Réforma« teur ! !
« Beau geste qu’ils jugèrent, à bon
« droit, tellement grave qu’ils voulurent
« en fixer et en perpétuer le souvenir
« par ce monument remarquable ».
De passage de Calvin est raconté
aussi par M. Jules Bonnet dans sou
traité historique « Calvin dans le Val
d’Aoste » et par M. Théodore Claparède
dans son « Hist^re de la Réformation
en Savoie ».
Pour ma part je neveux pas discuter
là-dessus. Que ce soit Calvin ou un Calviniste qui soit passé à Aoste, peu ni’importe. Je constate un fait; c’est que à
cette époque une véritable persécution
religieuse se déchaîna contre les Réformés. D’évêque Gazzini fut Tîdéateur de
la persécution et le comte René de Challant l’exécuteur.
Ce comte fut un des plus fermes soutiens de Charles III et de Son filsEmmanuel Philibert. Da maison de Savoie reconnaissante, fit peindre son portrait
dans la « sala della colazione » du palais
royal de Turin. Suivant Tabbé Gabriel
Frutaz, ce malheureux comte a vu une
épouse infidèle mourir sur l’échafaud,
il a eu une fille infidèle qui a attristé ses
vieux jours et il est mort sans héritiers,
avec le pressentiment de la ruine prochaine de^ famille ! !
Voilà le triste sort'd^.ce persécuteur
des Réformés !
Il nous reste toutefois deux nïGnuments qui attestent ce grand mouve-"
ment religieux de 1536: la crmx érigée
en l’honneur de la fuite de Calvin et la
tour de Gignod, érigée pour repousser
les Bernois en cas que ceux-ci fissent
invasion dans la Vallée d’Aoste à cette
époque.
En effet nous voyons que le 30 janvier 1536 Naegueli à la tête de Tarmée
des Bernois vint délivrer Genève oppressée par Charles III.
De 2 février Tarmée Bernoise entrait
dans Genève. De 12 les troupes campaient déjà à Saint-Julien dans la Savoie.
Vers ce temps, François I déclarait
aussi la guerre à Charles III et lui enleva ensuite une partie de la Savoie et
du Piémont. De Cantonde Vaud, libcéré
par les Bernois, passa à l’Eglise réformée et Ton comprend lès craintes de
Tévêque d’Aoste et du comte de ChaU
lant de voir arriver dans la Vallée d’Aoste les troupes victorieuses de Berne.
C’était cependant la chute d’une domination tyrannique, car le 28 mars on
put délivrer Bonivard et ses compagnons qui étaient renfermés dans le
château de Chiffon. Triste monument
de l’époque féodale et théocratique.
Si l’Eglise d’Aoste de jadis a dû disparaître, elle nous laisse cependant un
martyr illustre, Niccolò Sartori de
Chieri, brûlé vif à Aoste le 4 mai 1557
suivant Tévêque Duc ou le 20 juin 1557
d’après M. Théophile Gay.
Plusieurs durent émigrer, entre autres
un membre de la famille de Challant,
qui fut la souche de l’illustre famille de
Challant du Canton de Vaud, et à Genève elle donna plusieurs médecins,pasteurs et professeurs; d’autres périrent
peut-être dans la sombre tour de Gignod ou dans lès cachots d’Aoste ! !
Mon cœur se serre en pensant à ses martyrs d’alors, et je me demande si nous
sommes dignes représentants de ceux
qui se sont sacrifiés pour la foi ! Puisse
leur noble exemple nous inciter au sacrifice, puissions-nous faire briffer de
nouveau le fameux chandelier vaudois
« Lux lucci in tenebris » arraché violemment par le souffle de la persécution de
jadis...
Nous avons vu l’Eglise d’Aoste de
jadis, nous verrons maintenant l’Eglise
de nos jours. G. Bert.
CHRONIQUE VAUDOISE
ANGROGNE. Dimanche dernier à
St. Daurent eut lieu la fête, de la Distribution des prix de Bible offerts par le
Consistoire aux élèves de nos écoles.
A cause du mauvais temps et, en partie^:
’ ^
' . .'.ir
î
'"N
3
de la saison avancée (plusieurs personnes étant déjà sur les hauteurs), les
enfants et le public n’étaient pas nombreux comme nous l’aurions désiré ;
aussi la cérémonie eut-elle lieu, non
dans le temple, mais dans la grande
école, qui fut cependant remplie par
une cinquantaine d’élèves et autant de
grandes personnes, he Consistoire était
représenté par cinq de ses membres et
le corps enseignant par six régents de
quartier.
Après le chant d’un cantique et la
prière, le pasteur M. E. Revel, qui présidait, s’adressant toutparticüEerement
aux enfants, insiste sur la grande importance de l'étude de la Bible dans
nos écoles, se réjouissant que cet enseignement continue à être donné^avéc
zèle et amour par nos régents et maîtresses. M. Jean Paul Bufïa, ancien,
présente^à'^on tour quelques chaleureusg'rexhortations sur le même sujet;
"hnsuite, après un autre cantique, le
pasteur donne un compte-rendu très
bref de la visite faite par le Consistoire
au mois d’avril à nos différentes écoles
de quartier et tout récemment aux écoles centrales, et sur le résultat des examens de Bible. Dans nos ii écoles de
quartier (non compris'celles du Pradutour qui avaient été visitées plus tôt
et où avait déjà eu lieu la distribution
des prix), sur un total de 204 élèves
inscrits, i6i se trouvaient aux examens, et dans nos deux écoles centrales 84 élèves sur 109 inscrits, étaient
présents. D’impression reçue à ces examens a été généralement satisfaisante,
ce qui prouve une bonne préparation.
De pasteur enfin, distribue les prix à
23 élèves des écoles de quartier et annonce que les prix, pour les deux écoles centrales, sur l’insistance des régents
I de ces écoles, seront donnés plus tard,
seulement, c’est à dire lorsque les examens de « compimento » et de proscioglimento » seront faits. Un cantique et
une prière terminent cette belle cérémonie.
Puissent ceux qui y ont pris part,
régents, parents, enfants, en emporter
un bon souvenir, reconnaissant le devoir et le privilège pour nos écoles de
posséder toujours plus la connaissance
des Saintes Dettres qui peuvent nous
instruire à salut !
— Dundi matin un long cortège de
335 personnes partait de Bonnenuit
pour accompagner au champ du repos
la dépouille de notre frère Laurent
Monnet, enlevé à l’affection des siens
après quelques jours seulement d’une
terrible maladie, à l’âge de 26 ans.
Jeune homme robuste et bon travailleur, d’un caractère doux, affectueux
pour ses parents, Daurent Monnet laisse
un grand vide au sein de sa famille,
comme aussi dans le cercle de ses amis
et des membres de l’Union Chrétienne
du Serre, dont il faisait partie. Dieu
veuille consoler tous ceux qui pleurent
son départ, auxquels nous renouvelons
notre sympathie chrétienne!
GÈNES. Nous avons reçu le Rapport
annuel hur VHôpital Protestant de Gènes.
M. le comm. Bert continue à diriger
cette œuvre si utile pour les étrangers,
en sa q alité de président; M. le.pasteur
Ad. Comba en est l’inspecteur et M. F.
Rostan un des conseillers. Au point de
vue des finances, l’hôpital est dans des
conditions florissantes, pouvant disposer d’un capital qui dépasse le demi million. Il y a eu 397 malades pendant l’année 1912, desquels 14 seulement sont
morts. D’Allemagne a elle seule a fourni
un contingent de 263 malades, l’Angleterre 35, la Suisse 25 et l’Italie 13.
DA TOUR. Nous avons eu la visite
du rev. J ohn Ascham de Toledo (Ohio U. S. A.). Quoique appartenant à l’Eglise M. E., il prend un vif intérêt aux
Vallées et à notre œuvre d’évangélisation.
— Samedi soir, dans la salle du Pensionnat, a eu lieu la séance anniversaire de la Balziglia, sous la présidence
de M. l’étudiant Grill. D’après ce que
nous avons entendu, nous félicitons les
étudiants de continuer, avec énergie, la
tradition de cette société littéraire, et,
quoique elle ne compte que 13 membres
elle a su travailler en formant des hommes pour la lutte de l’avenir. De discours du président et son rapport an
-muel ont été jugés excellents, comme
aussi les travaux présentés par MM.
Ricca, Tourn et Besson.
— De discours de dimanche matin a
été consacré à la patrie, mais nous regrettons vivement que précisément à
la même heure les Autorités communales depuis quelques années, convoquent le public pour jouir de la fanfare
locale et assister à une réception officielle. Il nous semble que si on fixait ce
qu’il y a d’officiel à 9 heures, tout le
monde pourrait se déclarer satisfait,
chacun pouvant accomplir son devoir
vis à vis de la patrie et de Dieu.
— Nous apprenons avec plaisir que
les 24 élèves de nos écoles de quartier
qui se sont présentés à l’examen ont
tous été promus, ce qui confirme ce que
nous avions dit à propos des examens
de Bible et de français. Nous félicitons
nos régents.
— Des familles des deux prof. J alla,
M.lle Beckwith, Bosc de Ste-Marguerite, Mondon des Ramels, Arnoulet des
B ëscheis, J ourdan de Chio - Rivet,
ayant toutes été frappées par le deuil
à cause du départ de M.me Adèle
Cougn née Jalla, décédée à ^St-Jean,
nous tenons à leur exprimer notre
vive sympathie chrétienne, ainsi qu’à
la famille Cougn de St-J ean.
— D’assesseur Bosc, depuis plus de33
ans, membre du Conseil communal,
vient d’être décoré de la croix de chevalier de la couronne d’Italie, à l’occasion de la fête nationale.
— Dimanche prochain 8 juin, à
8 h. H2^:aura lien D. V. la séance anniversaire de la Société de Missions
«Pra del Torno». Tout le monde y est
cordialement invité.
PRAMOD. Des examens dits de compimento ont eu lieu à la Ruà la semaine passée, sous la direction de M.
B. Dong de St. Germain, aidé du régent et des maîtresses de la Commune,
M.lles H. Viglielmo et Polliotti et Mi
H. Dong. Des 16 élèves qui se sont présentés ont tous réussi sauf une fillette
un peu plus jeune que ses compagnes.
— Dimanche, i juin, les Mères de
famille et l’Union des Jeunes Filles
ont eu leur assemblée finale à la Cure.
Bien que la saison fut avancée et le
temps peu favorable, nous vîmes accourir plus de 50 membres des deux
sociétés pour se retrouver encore une
fois ensemble et pour donner la bienvenue aux 10 catéchumènes récemment
reçues dans l’Eglise. Après le culte, nos
sœurs entendirent encore la lecture du
rapport de leur présidente, reçurent
toutes un petit souvenir, prirent ensemble une tasse de thé et se séparèrent en se disant au revoir à l’automne.
Da salle était ornée de violettes de
montagne et de muguets, portés par
les jeunes filles pour témoigner ainsi
leur affection et leur reconnaissance
aux personnes qui s’intéressent à elles.
PRARUSTIN. Dimanche i’’ juin,
l’Union des Mères de famille et l’Union
des Jeunes Filles, se réunirent dans le
temple, à 3 h. pom., pour fêter ensemble la clôture de la Session. De Consistoire était aussi présent. Discours, récitations, chants, surtout des chants,
le tout grandement apprécié. Après la
séance, tout le monde se rendit dans
la grande Salle du Presbytère pour
prendre une tasse de thé offerte par
la Présidente des deux Unions. De
photographe Balmas photographia le
joli groupe formé des 80 et plus de
personnes présentes. Femmes et jeunes
filles étaient en costume Vaudois. Moments joyeux et bénis. Au revoir à
l’année prochaine, s’il plaitàDieu. X.
ROME., Dans la votation, qui a eu
lieu su-r la question Nasi, nous sommes
heureux de constater que notre député.
Thon.. Soulier, a voté favorablement,
le seul,, avec un autre collègue du Piémont, l’hon. Margarla, à représenter
notre région. Si tous avaient fait leur
devoir, nous n’aurions pas une question
de régionalisme, qui pourraitcréer bien
des ennuis.
— Nous avons reçu le Rapport Società Romana « Pro Infantia », association dirigée par un Comité dans lequel
nous voyons figurer un bon nombre de
Vaudois, parmi lesquels MM. le doct.
Prochet, F. Turin, Betts, etc. Cette
œuvre, due à la générosité du sénateur
Paganini, est maintenant soutenue par
des membres qui sont au nombre de
162. Da Pro Infantia a pour but de veiller sur les enfants et de les placer, but
noble et louable à tous égards. De rapport sur la marche de l’œuvre est dû
à la plume du doct. chev. R. Prochet.
SAINT-J EAN. Dimanche dernier a
eu lieu un banquet offert aux reduci de
Lfbia; 99 convives se trouvaient là
et parmi les autres, tous les officiers de
la Tour et de St-Jean. Très écoutés les
discours du Colonel, du chev. Vinay
et d’un caporal. .
TURIN. D’après le Rapport qui
vienfi de sortir de presse, la paroisse de
Turin a 263 électeurs, 1000 membres
inscrits, une moyenne de 500 auditeurs
aux cultes, dç 20 à 60 à Saint-Donat;
il y a eu, pendant l’année ecclésiastique, 22 baptêmes, 8 mariages, 35 sépiiltiîres; on compte 160 enfants à l’Ecole du dimanche de Porte Neuve, 60
à Saint-Donat; 35 catéchumènes ont
été rèçus le jour des Rameaux. — Da
parofese a collecté pour ses différentes
œuvres, la belle somme de frs. 155.344.
Même en constatant qu’il y a eu un don
spécial de 50,000 francs, il n’en reste
pas moins vrai qu’ un budget de
100.000 francs est une chose digne d’admiration.
PRO SCUOLA NORMALE.
8" DISTA DI SOTTOSCRIZIONE.
Parrocchia di Torre Peeuce (2* Dista).
Quartiere degli Appiatti (Collettori sig.na
Karrer e sig. T. Revel) ; Karrer B., D. 25 —
Karrer A., 25 — Pons M. D., 25 — Coïsson
A., ttiissionario, 20 — Coïsson C., io — Vola
J., 20 — Charbonnier P., io — « Des Orphelines », 5 — Porneron E., 5 — Goss S.,
IO — Revel C., i — Benech M,, 1.50 — Giraudin S., 3 — Geymet G., 5 — Dong, 5 —
Sig.ra Boulard, i — Sig. Ricca R., 30 —
Dong S., 5 — Sig.na Buffa, 4 — Sibille G.,
3 — Malan B., 5 — In memoria della sig.ra
C. Fissore, 100 .—• Famiglia P. Revel, 25 —
Cesan D., io — Albarin-Eynard M., 5 —
Revel T., 5 — Goss M., 1.50 — DantaretBonnet M., 2 — Maneglia A., 4 — Ex-normalista, 2. Totale D. 373,—
Quartiere dei lìossenghi (Collettori G. G.
J ourdan e Armand-Hugon) ; Armand-Hugon G., D. 100 —• Armand-Hugon E., 20 —
Armànd-Hùgon A. M., io — Armand-Hugon, G. G. 5 — Armand-Hugon B-, 5',^—
Jourdan J., 15 — Jourdan B. di Paolo, 4 —
Jourdan E., i — Gonin G. D., 5 — Gónin
D., 4 — Jourdan G. G. e famiglia, 50 -— Benech D., 2 — Jourdan E., postino, 4 —
Tessore D., i — Jourdan D., jiostino, 20 —
Travers G., 5 — Jourdan G., 3 —- ArmandHugon D., 20 — Mûris G., 4 — Travers G.,
anziano, 3 — Sig, e Sig.ra Albarin,., 20 —
Armand-Hugon G., ex-anziano, Gön
net G., 20 Eynard G. D. e famiglia,, 10
— Meynet D., 4 — Jourdan P., 2 — Gonin
G., 2. Totale D. 354i—'
Quartiere della Ravadera (Collettrice sig.na
I. Malan): Famiglia Bernoulli, D. 100.
Frache C., 5 — Frache A., 5 — Frache E.,
5 — Jervis C., 25 — Michelin-Dausarot S.,
20 — Armand-Hugon G. D., pastore, 50 —
Cesan M., 5 — Jourdan ved. C., 5 — Malan
I., 10 —Sig.na Plavan, 25,70.
Totale D. 253,70
Quartiere dei Coppieri (Collettrici sig.ne
Arnoulet e Matthieu) : Famiglia Maurer, D. 5
— Bein P., 2 — Vola T., 0.50 —■ Gönnet, 5
— Famiglia Olivetti, io — Jalla P., 5 — Costabel P., 5 — Planchon G., 2.50 — Gastaldo
C., 5 — Bertin M., io — Famiglia Jahier, 5
.— Charbonnier J., io — Mondon G., 3 —
Costabel M., 25 — Maghit-Decomte E., i —
N. N., 0.60 — Jourdan J., 3 — Bonnet P., i
— Charbonnier S., 2 — Charbonnier G., 2 -—
Cougn D., 2 — Bertinat G. P., 0.50 — N. N.,
5 — Ribotta E., I —• Y. Z., io — Chauvie,?.,
1.50 — Arnoulet G., 5 — Donn B., 2. ..
Totale D. 129.60.
Quartiere dei Chahriols (Collettori D. Jalla
e G. Poët) : Poët P., 5 — Poët G., 5 —
Gamba D., i — G. T., i — Peyrot D., 5 ■—
Rostan-Tron, 10 — Aivesot G. D., i— Geymet M., 1.50 — Ricca G., I — Geymet G., i
— Jalla D., 8 — Bonjour A. i — Mondon
G. P., 0.50 — Poët D., 5 — J ourdan *D., I
— Poët P., 40 — Jalla A., 2 — Fontana B.,
5 —-'Meynet A., i — Poët D., 10 — Vigna,
2.50 — Chauvie A., 2.50. Totale D. iio.-i-.
Totale 2“ Dista D. 1,222,30
Comitato di Torre Peeeice
EDusernaS. Giovanni: ,
Sig.ra Eugenia Decker » 100.-«
Totaee Ottava Dista D. 1.322,10
Diste précedenti »¡ 50.395,60
TOTADE generade D. 51.717,90
Ab. payés et non quittancés.
1913 i J- Jacq. H. Pascal, Fonlaihës B.y Bounous, anc., Pramol (16 ab.|. ¿.-î;
Doct. Meynier, Pise (Envoyez «v. livre à
Madame Burrattini - 3, via del- Carbone,
Bologna. Vous remettrons les fr. 1,30 à la
première occasion).
C.-A. Teon, Directeur-responsable.
Monsieur J. D. COÜGN et sa famille
expriment leur reconnaissance la plus
sincère pour les innombrables preuves
de sympathie reçues pendant les jours
d’angoisse et de deuil qu’ils ont.passés
et regrettent les oublis involontaires
qui ont pu se produire dans la participation aux parents et aux amis du
départ d’ici-bas de leur bien-aimée
épouse et mère
Madame ADELE COUGN née JALLA.
Luserne St.-Jean, le 3 Juin 1913,
Des familles PEYROT et Ç^IGOXT remercient tous ceux qui ont voûlû leur
témoigner leur sympathie eri accompagnant à sa dèrnière demeure lêùr .cher
JEAN PIERRE PEYROT
instituteur émérite
et prient ceux qui n’auraient pas reçu
de participation de bien vouloir les
excuser pour cet involontaire oubli.
Luserne St.-Jean, 4 Juin 1913.=
4
/if
Famille distinguée cherche
j«Tine Oouvemante Vaudoise pour enfante. — S’adresser à M.me Jalla,
Via Vincenzo Monti, 6 - presso Viale
Petrarca - Firenze.
80d0888808e4:8S80S0080Q
Studio Dentistico lHecc°
diretto dal Sig. P. A. MONDOll D. D.
Laureato e premiato all’Università di Cincinnati (S. U. d’America), Vice-Presidente
Onorario dell’Associazione dei diplomati Dentisti della suddetta Università.
T0MNOI Corso Oporto • Piano P
Telefono 51-33.
TOBKE PEIXICE ----------------
Gasa Ugo - Piano — Ogni SsJiato.
8888888888^88888888888
D.* D. Rivolli
MÉDECIN DENTISTE
REÇOIT TOES EES JOURS
JaM l*apr¿e midi d’nne heure à quatre
DENTS ET DENTIERS ARTIFICIELS
D.“ JOHN BIAVA
American DenÜsl
VIA QUINTINO SELÉA
Mtl-ANO
PEINTURE MODERNE
systèmes uationnanx et étrangers
Via Venti Settembre - 11. 3
Peinture à la fresque et à l’huile
Tapisseries en papiers et incrustations
Blanchissages à la chaux
Dorures, etc.
-'VWv“ Prix modérés -m/w^
-nS.
ETICHETTE PER VINI
a centesimi 25-30 il cento.
Rivolgersi alla TIPOGRAFIA ALPINA.
EMULSIONE
DI OLIO FEGATO DI MERLUZZO
DELLA MIGLIORE MARCA NORVEGESE SS
con Ipofosfiti di Calcio e Sodio
100 cmc. contengono :
OLIO FEGATO DI MERLUZZO
IPOFOSFITO DI CALCIO
IPOFOSFITO DI SODIO
cmc. 33
gr. 0.684
» 0.456
■f '
Questa emulsione si distingue per la sua gradevolezza, digeribilità, eleganza e stabilità.
Miscibile in tutte le proporzioni : con acqua, vino o latte.
DOSE: Da uno a quattro cucchiai a caffè (4-15 cmc.) prima,
durante o dopo i pasti.
Agitare bene prima di eervirsene
FARMACIE Dottori 6FYMOMAX.
Telefono intercomunale 8S.
J\ \Æ I Ci ^ MM. les Pasteurs, Instituteurs et libraires que I© seul
■ dépôt autorisé pour les Vallées, par la Société Biblique
Britanique et Etrangère, est toujours Rue Garibaldi, N. 4 k TORRE PELLICE.
e\B'«\B'.s\s-àr\s‘ Escompte aux revendeurs
MALADIES
VOIES URINAIRES
Reins - Vessie
Prostate - Urèthre
Ì
8
0 Docteur S. GOLOlUBliVO
0 ^ SPECIALISTE g
0 ancien assistant à l’hôpital Necker q
de Paris g
------ 0
Turin - 30, Via Orto Botanico 0
Téléphone 23-26 0
Doel.ARDUIKO FERRERÒ 0
DIRECTEUR OE LA SECTION Q
- OTO-RINO-LARINGOLOGIQUE Q
0 AU « NUOVO OSPEDALE» DE TURIN X
Spécialiste pour les maladies Q
diU r^ÎiE2Ei ijliiliiaimimmmimimmiiimiiimmiiiiiiliinimimiimiiiiimji O
de la 60R6F S
..... et des ORFlLiLiFS g
Guérison sûre et rapide (en 24 Q
heures) des défauts de respira- Q
tion nasale. g
TURIN - Via Goito, 6 (près de la Q
Gare Centrale) de 1 h. à 4 del’aprés-midi. 0
Téléphone 4-83. Q
fi
m ^ a? ^ jk *
m
di primissima qualità
ALLA CARTOLERIA ALPINA.
m
Va- Sk
'0.
-1
■-W
VOLETE LA SALUTE ? Î....
tonico ricostituente del Sangue.
ACQUA-NOCERA-UMBRA
< Sorgente Angelica »
Gaportahioàe In tutto il mondo.
fr0dlUÌ«BU> «miut io.000.000 di bottiglie.
GQ O N-f
<0 4^ d
- OD (D d
S'“:®
2 eí
o a O
I
® S «Ü
Fh
O
CO
a
<0
<ü
¡a
i=l
tu
a
s
a
o
a
tu
a
tu
d
Sh
_o
03
c6
o
m
d
ai
lU
O
c8
tc
o
M
CO
<
N-H
O
o
ec
„ ^
12;
w
Ü
¡2;
N—I
>
L.’ A. O Q A
ANTICANIZI
m
RIDONA IN BREVE TEMPO E SENZA DISTURBI
Al CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
È un preparato speciale indicato per ridonare alla barba ed ai capelli
bianchi ed indeboliti, coloré, bellezza e vitalità della prima giovinezza
----------- prima giovinezza
senza macchiare ne la biancheria, no la pelle. Questa impareggiabile
composizione pei capelli non è una tintura
, ma un’acqua di soave profumo che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e della barba fornendone il nutrimento necessario e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, moibidi ed arrestandone la
caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forfora. — Una sola bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
I
ATTESTATO
Signori MIQONE <S C. — Milano
Finalmente ho potuto trovare una preparazione che
mi ridonasse ai capelli ed alla barba il colore primitivo,
la freschezza e la bellezza della gioventù senza avere il
minimo disturbo nell’applicazione.
Uni sola bottiglia della vostra Anticanizie mi bastò ed ora non ho un solo pelo bianco
Sono pienamente convinto che questa vostra specialità non è una tintura, ma un’acqua che
non macchia nè la biancheria, nè la pelle ed agisce sull.i cute e sui bulbi dei peli facendo
scomparire totalmente le pellicole e rinforzando le radici dei capelli, tanto che ora essi
non cadono più, mentre corsi il pericolo di diventare calvo'. PEIRANI ENRICO
Costa L. 4 la bottiglia, cent. 80 in più per la spedizione 2 bottiglie L. 8- * 3 bottiglie u. 11 franche di porto ed è in vendita
presso tutti i Farmacisti, Parrucchieri e Orughicri.
SI SPEDISCE CON LA MASSIMA SEGRETEZZA
Daiiiiau.itilliau
coNS(iiv«;ini ■ lUGiNOiuiaHi
miGEiawcoiii.c'
(liniiiéfréi. arìm iirr. rtiaiiíñ
©«M» lan . niuae imi . /sitana I»?»»’J
*.l-"*?* ■ f'*'* '»'"•'*« J D' fsieit:« » di fòli
4 ....
lA
Deposita Generale da MIGONE & C.-Via Orefici (Ptaiigìo Cenlrtle, 2) - MILANO,
VOBBB PBLLIQB ~ tMPBltltBBlB ALFIBB.