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PAIX D'ABONNBMBNTi Par •■< «^jPai^r « Biala
Italie et Colonies italiennes . L. lO,—, 6,—
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimabl^.|., dignes de louaag'e, occapent vos pensées (Philipp. IV, 8).
pour la vie inférieure
Ibii! pi g’eü pas paiÉ.
« Mieux vaut un jour dans tes, parvis que mille ailleurs ».
Psaume LXXXIV, 11.
Ce psaume a été écrit à la louange du
temple de l’Eternel ; et les paroles émues
et touchantes qui le composent expriment
bien ce que le paalmiste a dû éprouver
au fond de son âme, c’est-à-dire une vraie
aff ection pour la « maison » de Dieu, la
certitude ique le moment du culte public
i vaut mieux que mille ailleurs ».
Essayons de comprendre le sens et la
portée de cette dernière déclaration.
i » ^ if.
Je ne conçois pas le temple comme l’unique lieu où mon âme puisse s’élever vers
Dieu et rechercher Sa présence. Je ne lui
accorde pas non plus cette importance exagérée et trompeuse que lui accordent, de
nos jours, tous ceux qui se contentent d’accomplir des « ACTES RELIGIEUX », bien
réglés et adaptés à un certain milieu, a,u
lieu d’ETRE foncièrement religieux,
mieux encore chrétiens, dans, leur esprit
et dans leur vie. Il n’y a. que trop de
gons, parmi nos contemporains, qui se
jj^aisent à., reriferpier .la religâen- ehré- ,
tienne dans les temples, au risque de lui
enlever sa puissance d’attraction et de renouveau. Et pourtant je crois que le bqmH
pie, fiût-ü le plus pauvre et le plus rustique de nos mon'tagnes, exprime quand
même ime sérieuse réalité, qui justifie
l’affirmation du paalmiste : mieux vaut un
jour dans tes parvis que mille ailleurs !
Le temple est tout d’abord un lieu
d’ADORATION. Non pas le seul, évidemment, maïs celui où, loin des occupations
et des préoccupations de la vie qui passe,
nous nous réunisscMas avec nos pères pour
adorer Dieu. C’est Jésus qui l'a dit le jour
où, cliassant hors du temple les marchands et les changeurs de monnaie. Il
s’écria : MA MAISON EST UNE MAISON
DE PRIERE !,
Souvent, le long dé la semaine, saisis
comme nous le sommes par nos travaux
quotidiens!, par les exigences, bonnes et
mauvaises, de la vie matérielle, nous n’arrivons pas toujours à diriger nos pensées et à ^ever notre âme vers Dieu, en
priant ; mais, chaque dimianche, le temple
s’oüvre comme me maison particulièrement consacrée au culte d’adoration que
Dieu attend de nous, afin que nous y célébrions, en esprit et en vérité, Sa puissance, Sa sagesse, Son amouL
Si teile est donc la fonetioti du temple,
vous pouvez comprendre comment nous
devons nous y rendre ; noti pas avec contrainte ou par habitude, mais avec l’assurance d'aller accomplir un des actes les
plus sérieux de la vie, en la présence de
Celui qui sonde les cœurs et qui juge de
la sincérité de nos actions. Et vous pouvez surtout comprendre avec quel profond
et sacré respect nous devons y rester ; car
il n’y a rien qui offense tellement la solennité du temple et du culte, comme cette
légèreté morale, cette vanité de la pensée, cette funeste insouciance, avec lesquelles tant'de gens s’en vont au temple pour
adorer le Seigneur. i
* ¡ti *
L’heUire du culte public acquiert emsore
une haute valeixr parce que le temple est
auBKi un lieu de RECUEILLEMENT., Hors
du temple, dans le monde, il y a trop de
bruit, trop de distractions, trop d’obstacles qui nous empêchent parfois de réfléchir sur nos vites ; mais dans le temple
austère et silencieux, où on a invoqué la
présence du Seigneur, devant « cette loi
sainte que nous reconnaissons d’avoir
transgressée », nous nous voyons tels que
nous sommes ; non pas à travers le prisme
de nos illusions et de notre vanité, mais
avec nos nombreux déficits spirituels, nos
misères, nos détresses.
Alors noi:s sommes devant une loi qui
nous déclare pécheurs, qui découvre ce que
nous voudrions peut-être cacher, qui bouleversé même notre conscience paisiblement endormie dans le sommeil de la propre sûreté morale ; alors nbus portons
vraiment notre propre fardeau ; mais c’est
aussi quand le croyant reconnaît sa solitude et sa faiblesse que Dieu se trouve
près de lui, pour lui tendre Sa main
pateroUle.
C'est pourquoi cette heure de receuiUement dans le temple est précieuse; plus
précieuse que celles que nous passons là
où Ton nous fait oublier le nom et la
crainte de Dieu ; mais plus précieuse
aussi que mille autres heures' qui s’écoulent ailleurs, parce que c’est dans; cette
heure-là que notrei âme peut être exhortée à éû.ti'èr darfâ lé bon cliemin de TKumiliatiari et de la repentance ; enfin, parce
que c’est dans le recueillement, et non
pas dans la superfioi^ité de la pensée èt
de Taétion, que nous pouvons donner à notre vie cette nouvelle direction que Jésus
exige de tous ses disciples.
* * #
Et voici ce qui nous reste à dire ; l’heure
du culte, dans le temple, vaut mieux que
mille ailleurs, parce que le croyant y
ECOUTE LA PAROLE DE DIEU. Le psalmiste ne dit pas : Un jour dans tes parvis est PLUS AGREABLE que miUe ailleurs ! mais « VAUT MIEUX» ! Et pourtant, écrit un pasteur, « je sais que certaines personnes aimeraient le dire, surtout dans les églises où le culte parle beaucoup aux sens. On aimé, bien dans les temples de la musique, de l’encens, des couleurs, quelque chose qui berce et qui endorme, qui vous transporte dans un monde
différent et un peu étrange ; mais d'un
culte en esprit et en vérité qui parle non
aux sens, mais à la conscience, qui n’apporte pas une impression voluptueuse,
mais qui exige une volonté soumise, on
n'en veut pas ». Or le culte n’est pas quel-,
que chose de plus ou moins agréable ; il
VAUT MIEUX, parce que la Parole de
Dieu qui y est prêchée vaut mieux, pour
notre salut, que toute autre chose ; et les
jours qui valent mieux que mille passés
ailleurs sont ceux où nous écoutons cette
Parole, qui dépose en nos âmes une force
et une vérité dont nous rendrons, plus
tard, grâces à Dieu.
Nous la retrouverons à l’œuvre l’heure
bien employée au temple ; elle nous aidera,
nous rendra meilleurs, nous fortifiera dans
la foi et dans la vie chrétienne. Mais,
«bien entendu, seulement si nous serons
venus dans la maison de Dieu, pour L’y
rencontrer, L’écouter, Le laisser nous parler. L’y rencontreir sous la forme de consolation, d'àppel, de reproche nécessaire
ou de redressement intérieur ; L’y rencontrer dans la perscame et la parole de ses
prophètes et de son Christ 1 » (Genequand).
Aujourd’hui, où tant d’attraits et
d’éclats extérieurs attirent les gens loin
du temple, il n’est peut-être pas hors de
place de répéter cette ancienne vérité :
Un jour dans Tes parvis, Seigneur, vaut
mieux que mille aillciurs !
E, Roîstan.
ir [eiteiM 11 RÉiiti
à Genève.
Genève, ce 13 juin 1936.
Cher Directeur,
C’est avec plaisir que je réponds à ta
demande en t’envoyant une première lettre depuis la ville de Calvin qui, en ces
jours de fête, présente un aspect tout spédal : les drapeaux suisses et genevois flottent aux clochers des églises ; dans les
rues on rencontre un grand nombre de
délégués suisses et étrangers portant à
la boutonnière la croix huguenote et les
coiileurs de la ville de Genève; dans leS'
Kiosques et aux port^ des églises se vendipit des brochures, des cartes, des illustrations, des éditions spéciales de journaux àyaint pour but de rappeler le Jurbilé de la Réfonwstion ; le soir, la cathédrale de. Saint-Pierre, magnifiquement illuminée par uri^jeu de xsoulexirs. (perses,
rémble. vouloir rappeler au peuple que le
Protestentisme, malgré les dangers qui le
menacent, non seulement n’est pas mort,
mais qu'il aspire à un renouveau de vie
et d’actijfité plus intenses pour l’honneur
de Dieu et à Sa gloire.
Hier, vendredi, à 16 heures, a eu lieu,
au Palais Eynard, la réception des délégués, venant, ainsi que Ta dit dans son
allocution de bienvenue les prof. Eugène
Choisy, « de tous les horizons réformés ».
Après le thé, pendant lequel les délégués
ont pu faire plus ample connaissance, au
cours d’un entretien fraternel, on se dirigea vers le Musée Rath pour la visite, très
intéressante, de l’Éxposition commémoror
tive, où des souvenirs précieux de la Réforme à Genève avaient été savamment et artistement exposés dans quatre grandes salles : la première saUe fait revivre à nos
yeux Genève, cité épiscopale, avant 1536 ;
.1 la seconde où sont exposés des portraits, des
lettres et ouvrages divers nous rappelle
l’établissement de la Réforme à Genève ;
! la troisième salie nous parle de l’influence
et du myoïmeinent de la Réforme calvi( nienne hors de Genève ; et dams la quatrième sont exposés divers tableaux, des
aquarelles, des dessins, des médaillons et
’ dés miniatures rappelant des commémorations et des représentations anci«ilnes et
modernes de la Réformation. La visite à
■ l’Exposition du Musée Rath a été, pour
chacun de nous, une bonne introduction à
la commémoration qui a commencé hier
soir, à 20 L 30, dans, la cathédrale de
Saint-Pierre, par le cidte sdennd Couverture.
Bien avant 20 heures, de toutes les rues
et rudles montant à la ville haute, les fidèleg arrivaient en foule pour assister à
cette .inemière manifestation solennelle
du Jubiilê, La vaste nef était bientôt archi-comhle en sorte qiie de nombreux assistants durent . se grouper sur le parvis
et nombre de personne ‘ furent obligées,
bien malgré elles, de redescendre en ville,
n'ayant pu trouver le moyen de voir ou
d’entendre quoi que ce soit. « Jamais, dit
le Journal tHe Genève, qui vient de paraî
tre, jamais encore, pensons-nous, la cathédrale de Saint-Pieire n’a, abrité une foule
pareille à celle qui, dès l’ouverture des
portes a envahi, hier soir, notre sanctuaire ». A 20 h. 30, le cortège des ecclésiastiques, tous en robe, et des autorités
eedésiastiques, fit son entrée, dès que la
sonnerie des cloches cessa : on pouvait remarquer, dans le cortège qui défila au milieu de deux haies de fidèles, les notabilir
tés du monde réformé de Suisse et de
l’étranger : docteurs en théologie revêtus
des uniformes distinctifs des diverses Facultés, hommes d’Eglise ou hommes d’Etat
attirés à Genève f>ar l’importance qu’y revêt la oommémoration de la Réforme.
Un prélude d’orgue ouvrit la cérémonie
et après Tinvocàtion prononcée par
M. Abïs Gautier, modérateur de la Compagnie des pasteurs, qui présida, le chant
du Psaume CXVIII : « Rendez à Dieu
l’honneur suprême... », monta sous 1^ voûtes de k cathédrale, avant la lecture de
la loi divine suivie de la Confession des
péchés.
Encore le chant d’un Psaume, exécuté
par la Société du Chant Sacré, et le pasteur officiant, M. Gautier, pronemsa le
sermon de circonstance prenant pour texte
la parole de Tapôtre Paul : « Etant justifié par la foi, nous avons la paix avec
Dieu par notre'SeigEfeur Jésus-Christ
Après avoir appliqué cette paroië à iB Rê^ '
formation, l’orateur invita les fidèles à
s’humilier et souhaita qu,e ce jubilé âUume
dans les cœurs la volonté de servir É)îéù
en mettant m glèdre aû-d.essu8 de tous les
intérêts. Apré cette prédication eut lieu
un service de Sainte-Cène des plus impressionnants, auquel participèrent environ 3.000 fidèles qui défilèrent, pendant
une heure et demie, devant la table de la
communion où officiaient seize pasteurs
de Suisse et de l’étranger. Ce service de
Sainte-Cène a laissé un souvenir béni dans
le cœur de tous deux qui ont eu le privilège d’y assister, souvenir qui ne s'effacera pas de sitôt de notre cœur !
« ^ 31:
Ce matin, samedi, le Corps consistorial,
la Compagnie, des pasteurs et les délégués
des Eglises suisses et étrangères se sont
réunis à 9 heures en séance sdenmlle à
la cathédrale de Saint-Pierre, où accourut
un public très nombreux.
Après im prélude musical aux grandes
orgues et la lecture de la Bible par le pasteur D’Espine, ledoct. Boissonas, président
du Consistoire de l’Eglise nationale de Genève, lut un appel invitant, au nom du
dit Consistoire, toutes les Eglises Chrétiennes à lutter avec toujours plus de
force contre les attaques, dont la religion
est l’objet dans divers pays, et à s’unir
pour exiger de tous les pays la liberté absolue de prêcher l’Evangile aux peuples et
spécialement de l’enseigner à la jeunesse.
Les chœurs paroissiaux chantèrent, avec
force, le Psaume VII ; après qUoi le prof.
Eugène Choisy prononça son discours de
commémoration dans lequel, après avoir
rappelé les principaux événemente historiques qui conduisirent une petite minorité de croyants, gagnés aux convictions
évangéliqpes, à se former en parti national pour conquérir l’indépendance temporelle et spirituelle de Genève, l’orateur expliqua les causesi qui amenèrent les réformateurs à se séparer de l'Eglise romaine
et il' dégagea le sens de la réformation
• entreprise par Farel et Calvin en ces
mots : « Ils ont exigé des habitantg de la
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L’Echo des Vallée«^'
19 Juin 1936-XI¥
*ii V
cité le respect de l’boimeiïj- <j|b f>ieOt next
seulement par l'abolition de œ qptî était
pour eux une idolâtrie* mais par ITobé»sanee individuelle h sa volonté révélée.
Les adultères, les blasphémateurs du Ootn
(tó Dieu devaient être punis par le maV gistrat, et pas seulement les meurtrieffs et
les voleurs. En outre, les querelles entre
^ i^ux, l’abandon des enfants et du foyer
conjugal, le libertinage, les attaques contre la doctrine reçue devaient être supprimés et châtiés ». L'orateur termine en
rappdant que Genève est devenue la métropole du protestantisme de langue française, un centre missionnaire, un foyerde lumière dont le rayonnement devait
s’étendre au loin.
Après ce discours commémoratif, eurent
lieu les discours des délégués des Eglises.
Dans toutes les allocutions qui' ont été
prononcées, l’œuvre de Calvin et le rayon
nement de la Réforme dans le monde ont
été rappelés par les délégués suisses et
étrangers suivants ; le prof. Haller, viceprésident de la Fédération Suisse des Ifelises protestantes ; le prof. Trechsel, de
Berne, au nom de l’Eglise réformée bernoise ; le pasteur M. Rohr, délégué de
l’Eglise réformée de France ; le pasteur
Chamorel, au n<»n de l’Eglise du Canton
de Vaud ; l’évêque Meiser, de Munich, président de la Conféreonce luthérienne ; le
principal Whale, représentant des églises
protestantes d’Angleterre ; le pasteur Arnold Rey, de Liège, de l’Union des églises
évangéliques belges ; le principal Müller,
dt l’Eglise d’Ecosse ; le pasteur Clayton
WiUiams,-de New-York; le prof. Kovats,
de l’Eglise Réformée de Hongrie ; le pasteur D. Pons, délégué de l’Eglise Vaudoise
d'Italie ; l'évêque Stören, représentant de
l'Eglise luthérienne de Norvège; le Modérateur des Eglises Réformées d'Allemagne ; un représentant des Eglises Réformées de l'Afrique du Sud.
Le temps ne permettant pas d’entendre
les autres dél^ués, leurs adreæes emt été
remises au Président, qui termina la
séance en priant les délégués de transmettre à leurs E^liseé les salutations et
les souhaite fraternels de l’Eglise protestante de Genève.
A midi a eu lieu à l’Hôtel Beau-Séjour,
à Champel, le banqpiet oßaiel, auquel participèrent environ 500 personnes, avec les
Autorités civiles et ecclésiastiques de la
ville.
Des discours furent prononcés, et ensuite des groupes photographiques furent
exécutés dans le parc de l'Hôtei.
Au moment où nous écrivons, on va se
réunir dans le temple de la Madeleine
peur la Séance académÿjue, où seront prononcée ides allocutiiMîe des délégués des
Facultés de Théologie ; on entendra, entre
autres, le prof. K. Barth, de l’Univeraité
de Bâle. David PoNS.
(A suivre).
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
Il M*avail Hen «ionné du tout I
Le pasteur L. Schneller raconte que,
lorsqu'il appartenait au Consistoire de
l’Eglise de Colc®ne. un membre du Conseil, tnès riche, fit un discours pour combattre la collecte en faveur des Missions.
« A quoi bon les Missions ? Nous avons
en Europe des besoins urgents et assez
de misères à secourir et on devrait laisser à eux-mêmes les païens d'Afrique, car
ils sont bi«i plus heureux dans le culte
de leurs religions primitives».
Td est le genre de discours, que l’on
entend fréquemment faire par bien des
gens, qui pourtant devraient en savoir
davantage. Lorsque ce bon Monsieur eut
fini son discours, je lui dis : « Puis-je me
permettre de vous faire une demande ?...
Voulez-vous avoir la bonté de me dire cwnbien, personnellemelït, vous avez versé
pour tes Missions, à l’occasion de la deiv
nière collecte ? ». « Rien du tout », r^xmdib-fl confus. «Dans ce cas, vous n'avez
pas besoin de vous échauffer tant que
cda. Les autres, ceux qui ont donné leur
contribtttion pour cette oeuvre, femt fait
VDîoniders».
’ Si tu -veux devenir vieux, «ois idaiix
avant.I’fige.
Fnr ttiii Colnic Imtüit
en A. 0.<»
L’idée d'une colonie vauddbe dans 1^
terres fertiles d’Afrique, définitivement
acquises à l’Italie, ne doit pas tomber dans
l ’oubli s ■
Participant en tout et par tout de la
nature et du caractère de,la grande famille italienne, notre petite famille vaudoïse a féoerndé, à travers les siècles, grâce
à ses nœnbreux pionniers et colonisateurs,
les plages les plus diverses et lointaines.
On peut affirmer qu’il n’y a pas'de continent où les Vaudois, tant isolés qu’en
groupements, n’aient apporté les dons précieux de leur ténacité et de leur intelligence. Mais, comme il est arrivé à tant
d’autres pionniers, la plupart d’entre
eux, et particulièrement les isdiés, ont été
ou seront absorbés par leur pays d’adoption, perdant tout contact avec leur
pays d’origine. Même là où les conditions
sont les plus favorables au maintien des
traditions et des liens ethniques et religieux, on peut apercevoir, année après
année, un relâchement sensàbde ; la langue
et les dialectes primitifs sont remplacés
par ceux des pays d'adoption qui, par une
loi inéluctable, transforment aussi la mentalité des nouvefies générations et les absorbent définitivement, grâce aux attaches multiples du climat, du milieu, de la
vie économique, politique et sociale. Les
Vaudois, quoique traditionnalistes par excellence, ne peuvent pas être exceptés de
cette loi générale selon laquelle l’émigré
en pays étranger est têt ou tard entièrement perdu pour son pays de provenance.
C’est pourquoi il est de toute importance qu’à l’avenir le flux constant de notre émigration soit dirigé,-dans notre propre intérêt et dans l’intérêt de l’Italie,
vers le nouvel empire éthiopien, où a aussi
coulé le sang généreux des Vaudois, et où
il y a du travail et desi possibilités d’expansion à peu près illimités.
Mais nous aurions grand tort, soit
comme peuple que comme église, d'abandonner ce courant à son destin et de permettre à nos émigrés de se disperser aux
quatre vents dans cet immense territoire,
où ils seraient des isolés et des découragés, perdus dans la vaste foule des autres
émigrés, sans le sentiment d’appartenir
encore à la famille vaudoise qui doit être
pour eux l’expre^on sensible et naturelle
de la grande patrie italienne.
Il est donc urgent de pourvoir, dès à
présent, à l’organisation d’une colonie propre, à transporter en bloc dans un milieu
favorable, répondant à nos besoins et à
nos aspirations particulières. Il s’agit de
viser surtout à ime colonisation agricole
et ¿e trouver aux Vallées, et dans les Eglises d’Italie, un nombre suflBsant de familles pleines d’entrain et de volonté de travail et animées de ce ^in esprit d’aventure et de risque qui est indispensable
pour une entreprise de ce genre. Une fois
ce noyau constitué, avec des aptitudes et
des buts bien définis, il serait aisé de trouver, auprès du Gouvernement les autorisations et les appuie nécessaires et de fixer
l’emplacement le plus favorable au développement de la future colonie. Il faudrait
assurer, aussi et surtout, son assistance
spirituefie ; mais nous sommes certains
que le gouvem^nent fasciste donnerait
à cet égard toutes les garanties possibles
pour assurer, d’une façon permanente, la
sauvegarde de notre patrimoine le plus
cher et précieux, celui de notre pleine liberté religieuse.Nous ne doutons ptas non
plus que parmi tous no® jeunes pasteurs
et candidats plus d’un n’aspire à renouve^
1er en Afrique, et dans des conditions bien
plus avantageuses, l’œuvre si bénie et riche en réisultats • du regretté patriarche
de notre colonisation- sud-américaine.
L'arbre vaudois, transplanté, met toujours des racines profondes dans le sol nouveau et porte des fruits particulièresnent
abondants ; ne perdons pas cette epporttmité de faire at®sd rejaillir dans notre
propre territoire la vieille souche vaur
doiae, toujours prête à æ renouveler.
A l'œuvre donc,,pasteurs et laïques;
le temps presse et les initiativee de ce
genre doivent être révisées promptement et .avec une ferme déciskm.
AIÆERT SlBILIÆ.
• \Mr £iefw Oes -$2 mat
Vauirispcus' t936.’
Il' n'est plus nécessaire de faire Vêloge
de cette rencontre fraternelle dont la trar
dition est solidiement établie depuis plu-,
sieurs années et que l’on considère à juste
titre, dans les milieux évangéliques de
langue française, comme une des meill'eures opportunités pour le développement
social et spirituel de la jeunesse.
Quiconque a eu le privilège de prendre
part, ne fût-ce qu'une seule fois, à ces
semaines d’étude et de commimion fraternelle, les marque dans sa vie comme une
date ineffaçable.
Cette année, les quatre cloehes de Vaumarcus feront tinter leur voix pour les
campeurs du samedi 25 juillet au samedi
1®'’ août.
Le sujet général de la réunion est celui très actuel de la Responsabilité Chrétienne. Les aspects particuliers de ce sujet seront présentés de la façc«n suivante :
Lundi, 27 : Responsables, pourquoi ? L’appel de Dieu. — Mardi, 28 : Responsables pour qui ? Le prochain.. — Mercredi, 29 ; Responsables avec qui ? L’Eglise. — Jeudi, 30 : Responsables, au milieu de quels conflits politiques ? — Vendredi, 31 ; Responsables, au milieu de
quels conflits économiques ? — Lundi, ^
1®’' août : Réponse.
Nous notons parmi les orateurs des
noms bien connus parmi lesquels le professeur Franz Leenhardt, les pasteurs E.
Meyer et ,Cb. Guillon, du Comité Universel
des U. C. des J. G.
On y annonce aussi la présence de l’apôtre du Christianisme au Japon, T. Kagawa.
Le dimanche 26 aura lieu, dans l’aprèsmidi, une représentation en plein air du
Mystère d’Abraham, tiré de la Bible par
F. Chavannes.
Les inscriptions sont reçues avant le
20 juillet par M. Camille Choffat, Chemin
des Cévenoles, CorceUes Neuchâtel
Les participants sont logés et nourris
au prix de 23 frs. suisses pour toute la
durée du camp ou de 4 frs. suisses par
jour, s’ils ne peuvent être présents la semaine entière.
Pour toute information supplémentaire,
.s’adresser au prof. A. Sibûle - Piazza Indipendenza, 1 - Roma.
Vers la Somalie
.(Notes de voyage).
Nous reproduisons en partie, réduisant
et traduisant librement, une lettre de l’aumônier militaiire, M. Bertinafti.
« Samedi, 16 mai. Voilà une date qui
restera dans mon souvenir. La veille, nous
sommes arrivés à Massaua. Notre pensée
a volé vers Asmara : quelle joîe de revoir
le pasteur Alexandre Tron, qui est venu
à ma rencontre à Massaua. Nous rappelons le travail accompli ensemble, il y a
vingt ans, dans les Abruces. Qui aurait
pu prévoir, alors, que nous nous serions
rencontrés de nouveau en Abyssinie, pour
accomplir, encore ensemble, une mission
spéciale !
« Le soir, le bateau poursuit-sa rpute.
« Le jour de l’Ascension un sentiment
de mélancolie me saisit. Je pense à mes
frèr^ réunis pour célébrer le retour glorieux de Jésus au ciel et je me sens un
peu seul.. '
«Les derniers jours de voyage sont
monotones et longs : mais le 22 mai, nous
voilà en vue de Mogadiscio.
« Nous débarquons le 23 mai. Une
grande joie m’attendait ; le brave et très
cher ami, le lieutenant-colonel Martinat,
chef d’Etat Major de la Division «Tevere», me reçmt à bras ouverts et me
eomble de civilités. Sans entrier dans des
détails, j,e peux 4*re qu’il fait tout pour
moi en vrai frère. .Très apprécié et très
aimé ,de toi^ il fait vraiment honneur
m nom Vaudois qù’il porte, Ja têjte haute,
opnune ^ titre d’honneur.
« Et maintepant .rau travail ! Lm difficultés ne manquent pas, La plus gr^de
c’est la djskance entre les différentes localités où es trouvent nos soldats, tandis
que les moyens de opununication sont
encore trè» limités. Mai» le Seigneur pourvoira, En atteadasot, voici le nom des militaires que je vois la première fois, ou
que je revois après un long intervalle :
le capitaine Giuffrida, de Bologne, le
• centurione » , Rapicavoli, de Sondrio, ' le
lieutenant Giova, de Venise, le caporal
major VaJdo Fraschia, de Saint-Jean, Long
Henri, fils du chev; Héli Long, de Vülar
Pellice.
« Les autres, je les verrai un peu à la
fois, et j’espère que nous pourrons nous
réunir 'quelquefois.
« 11 fait très chaud et l’on pense parfois
aux fraîches sources de nos Vallées... Mais
quelle joie, d’autre part, de penser que |a
bénédiction de Dieu ne peut manquer sur
l'œuvre que nous accomplissons en Son
nom. Alors, tout sacrifice est possible et
est une source de joie. Nous savons, d’ailleurs, frères évangéliques, que vous priez
pour nous ».
G. BERTÎNATTr.
L’adresse du cap. G. Bertinatti est
presso Intendenza Generalo - Mogadiscio.
■“ tÉ?* O X
CHRONIQUE VAUDOISE
ANGBOGNE. A partir de dimanche prochain, 21 juin les cultas n’auront plus lieu
régulièrement, le dimanche matin, au Pra
du Tour, mais seront présidés dans les différentes localités de la paroisse, en plein
air.
Ainsi nous prions nos paroissiens de
bien vouloir prendre note des jours et
des localités où ces cultes auront lieu :
dimanche, 21 juin, à la Vachère ; dimanche, 28 juin, au Chiot ; dimanche,
5 juillet, au Pra du Tour ; dimanche,
12 juillet, au Bagnoud ; dimanche, 19 juillet, à Barfé ; dimanche, 26 juillet, au Chiot.
Tous ces cultes auront lieu à 10 h. 30 du
matin.
C’est entendu que les cultes au Serre
auront lieu quand même tous les dimanches après-midi, à 14 h. 30.
★ Le 15 juin, au Serre, est décédé Si
memd Daniel feü Jean, âgé de 81 ans.
Nous assurons encore une fois de notre
plus profonde sympathie sa compagne en
deuil A. D.
★ La mort de M. Louis Ferrerò, de Turin, a douloureusement frappé notre parois, de laquelle notre frère était un ami
et un soutien dévoué. Il s’intéressait particulièrement au Pra du Tour et c’est à
lui que nous devons le «■ Pesto di Pronto
Soccorso », intitulé à la mémoire de son
cher fils, et c’est à lui encore que nous
nous sommes adressés pour meubler la
chambre dans ,1a chapelle qui œrvira pour le pasteur qui visite ce
quartier éloigné. Son e^rit repose maintenant en Dieu, et son souvenir sera
en bénédiction pour ceux qui l’ont connu.
Que les bénédictions du Dieu de consolation, et la gratitude de notre paroisse
soient la force de. la famille en deuil
R. N.
Florence. Les services de l’Ascension et de Pentecôte ont, cette anpée encqve, attiré de nombreuses congrégatioBB
dans les deux locaux de notre Eglise, Dans
l’un comme dans l’autre, la Sainte-Cène a
été fréquentée par un nombre encourageant de fidèles.
Via de’ Serragll 4 nouvelles recrues ont
été reçues à l'église, et Via Manzoni il y
en eut 7 ; deux jeunes frères ayant déjà
été reçus le Vendredi Saint
★ La paeteur Vinay ayant dû, te
quinze, premiers jours de juin, sfabseinter
pour le service militaire, et te trois pasteurs iétnérites sur lesquels il comptait
étant indisposés en même temps, ce sont
M. le prqi. S. Bons et M. Sïro Cfuitoni, pasteur de l'Egliae wesléyenne. dm les opt
remplacés, à la satisfaction des auditeurs,
ce dont le Conseil d’église leur est très
reconnaissant.
iiMk ^3^ a^verea^e ée la SocUté
%PrÆ éfdiT&rm ». Merciiedi -dernier,, «|ans
|a gialle dtt Synede, a eu lieu la séance
3
I
i
■anjnla Sopiété. jm iÇra, del
Toîrnqi», e^, pwidée par r^ufjiant
Ckïtita-Miîrainàni Georges, qui après la lectuire de quelques, passftges bUbUques, prononce un discours de circMistance. Suit le
rappoï^ Wuqlv <Jie la Ni W N
prési<Jçi?|^.
Le rapport ônqijseiftr est présenté par
l'étudiant tMelli rapport qn lïq Pqiîi:l*ait
plus cpnggipt, qui ri’qiiliie ni lea amendes ni les pourboires ,!
Le travail accompli par la Société a été
considérable : entre autres, ses membres
ont présidé, dans tes différentes paroisses,
8(5 réunions^
La parole est ensuite aux amis : parlent
ML Jules Troq, M. Guido Rivoir, M. Robert Jahier, M. le miasionnaire Coïsson et
M. le piasteur David Pons, de passage à
La Tour. On a relevé, avec satisfaction le
fait que la somme collectée a été affectée
à la Mission de l’Erythrée (1). Tous les orateurs ont eu des paroles d’encouragement
pour les membres de la Société.
I.e pasteur Rivoira- termine par la
pnea’e.
★ l/Echo exprime à la famille Ferrerò
sa profonde sympathie pour la perte de
M Lmds Ferrerò, bien connu parmi nous
pour l’intérêt qu’il témoignait, d’une: façon très pratique, à toutes nos œuvres.
NEW-YORK. Nous avons eu, ces temps
derniers, quelques assemblées tout à fait
nombreuses : à Pâques, naturellement,
mais aussi aux Rameaux, le dimansbe de
la Mère et à Pentecôte.
Nombreux aussi, relativement, ceux
qui ont pris part à la Sainte-Cène.
A Pentecôte, une cérémonie nuptiale,
célébrée tout de suite après le culte, a
certainement été profitable à ce dernier,
au icoint de vue du nombre des participants. C’était la première fois, æmble-t-dl,
dans l’histoire de notre congrégation, que
deux enfants de familles immigrées des
\’allées s’unissaient en mariage. Un événement ! et qui montre, d’autre part,
comliien le danger est grand pour notre
communauté vaudoise de disparaître dans
Îe melting pot, dans le creuset « fusionn iste », ou « confusionniste », de NewYork.
Ives époux, Ernest Jahier et Suzanne
Catalin, sont sympathiquement connus au
milieu de nous. Aussi rien d’étonnant que,
même à la « réception » qui suivit, et qui
eut lieu dans un restaurant du voisinage,
U se soient vus entourés d’environ 80 amis
qui, certes, ne leur ont ménagé ni les
félicitations ni les souhaits.
Une vraie fête d’église que ce mariage.
Une autre fête (c’est bien le cas de l’appeler de ae nom) très réussie, fut la soirée, musicaliendramatique, donnée par notre
.Société Chorale, ou sous sies auspices, le
21 mai. A en juger par les billets vendus,
elle ne réunit pas moins de 200 personnes ; .parmi lesquelles, il faut le dire, un
certain nombre d’étrangers. P. G.
■Am' •
PRALY. Samedi, 6 juin, a été célébré
dans notre temple le mariage d’'Æea3is
lA/uis GrM d’Etienne, du Malzat, et de
Hmorine Grill de Philippe, des Guigou.
Nous renouvelons à ces nouveaux époux
k vœu que le Seigneur soit toujours l’hôte
liénissant de leur foyer.
★ .Dimanche, 31 mai, Théophile et Lydie Guigou, du Jourdan, ont présenté au
Saint Baptême leur petit Riccardo, et le
0 juin a aussi été baptisée la petite Mijawitt de Philippine Grill, des Guigou,
Que dans sa bonté le Seigneur veuille être
le Père de ces créatures.
★ Notre remerciement cordial va à tontes ks personnes qui, en quelque mesure,
ont concouru à la bonne réussite de notre
Bazar de l’Ascension.
★ Nos mamans et nos jeimes filles, qui
ont été à Massel le dimanche 24 mai, sont
revenues enthousiastes de leur promenée
et remerdmt encore chaleureusement N
pasteur M. Ribet, M.nie Ribet et les chères mamans de Massel, pour leur accueil
inattendu et chaleureux.
)1) Nous rcejevons à œ sujet „une iaii|iue lettié que nous espérons publier 4w§ POf?;® procliain numéro.
SAn^-oysiuiAis. Nous exprimons no-_
tre sy»})^if aijx ^pstillep jl,i>ngi, Dprand
et Alfanoi à l’occasion du deuil qui les a
frappées. Barba Chd, le bon vieillard, un
des doyens de notre paroisse,' nous à quitta à l’âge de. 92 ans. Il était assidu à nos
cpltes et toujours joyeux. Il s’est endormi
douc^nent dans les bras de son Maître,
entouré des siens. Un long cortège a accompagné au cimetière sa dépouille mortelle et exprimé à la famiUe sa sympathie.
TüRIN,. 4 1^4®^ dp 72 ans, à ’Çurin, s’est
éteint, après une longue ioaladie supportée avec une admiraible sérémté, £«*£«
Ferrerò, industriel, suscitant dans toute
notre paroisse une profonde et doulpp.reuse émotion. M. Ferrerò était connu
npn seulement dans l’Eglise, mais aussi
dans différents milieux de la viUe, et largement apprécié par son caractère droit
et intègre, par son activité intelligente et
efficace, par son amour profondément dévoué pour son Eglise, par l'esprit de sacrifice avec lequel il collaborait directement et généreusement aux œuvres d’assistence, aux initiatives pour le secours
moral et matériel des malheureux. Son jugement droit et juste, sa bienveillance, sa
générosité inlassable le rendirent un élément très précieux pour toutes les activités de la paroisse. Le coup terrible de
la mort de son fils Guido, tout en laissant
dans sa vie un voile de deuil qui ne devait plus le quitter, n’interrompit en aucune façon son intense travail pour le
bien. Son œuvre a laissé une trace profonde parmi nous; sa mémoire sera en
bénédiction pour tous ceux qui eurent le
privilège de le connaître.
Un nombreux public d’amis se réunit,
le 13 courant, au temple vaudois^ pour la
cérémonie funèbre, présidée par M. Simeoni, pasteur, qui, retraçât d’une façon sobre et efficace sa noble personnalité, exprima la participation très profonde de la paroisse à ce deuil.’
Nous exprimons à la veUve, au fils
M. Mario, docteur en astronomie, et à tons
les parente, nos profondes condoléances.
★ Le docteur processeur L. De Bernardi ayant achevé son terme de service
comme chirurgien de l’HÔpital Evangélique, le poste a été mis au concours.
La Commission, chargée d’examiner les
demandes des concurrents, a nommé, à
l’unanimité le professeur Pinardi, déjà favorablement connu , aux Vallées comme
chirurgien de l’Hôjpital de La Tour et du ^
Pomaret.
VALDESE. Il y a quelques semaines,
votre correspondant lisait, dans le journal
de Morganton N. C., entre autres nouvelles, celles des églises évangéliques de la
région.
Et voiqi ce qu’il a remarqué — et pour
quoi pas ? — avec plaisir : c’est que la
« Waldensian Preabyterian Church », l’Eglise de notre Colonie de Valdese, après
plus de 40 ans, a conservé son cachet qui
la rapproche de l’Eglise mère des Vallées.
Il lisait donc que le jour de Pâques, le
pasteur J. H. Caligan a eu la joie de recevoir à la oommuniiOTi 24 nouveaux membres, dont 16 par profession — 14 confirmations et dèux baptêmes — et 8 par
certificat.
Les 16 reçus par profession portent,
sauf deux, des noms vaudois ; ce sont donc
dœ jeunes filles et des jeunes gens qui
ont fait régulièrement leur instruction
religieuse comme nous l’exigeons en Italie. Les autres 8 (à l'exception d’un monsieur et de sa fenimie et d’une autre dame
au nom américain) portent aussi des noms
vaudois et doivent être des demoiselles
américaines qui ont épousé des Vaudois et
qui sont venus à nous de différentes églises, ou baptistes ou méthodistes de Valdeae ou d’autres localitéis des environs.
X. X.
AAAAAAAAAAA.AAAAAAA
DONS REÇUS
Fiori alla m^nurria del dg. Luigi F. Ferrer© ; Al Comiiato « Pro Collegio Vaâdese »,
la Tipografia ¿Alpina S. ,A>* Torre PeUice,
, L. liDO -'Pro Asile des VieiUarda de SaintJean, comm. L. Bounous, 50.
feOEllM JIIVËIHU'MUIIOISE.
füpmme nous ' l’avons 'déjà annonoê, le
« Gwivegno» dè! la jeunease aura lieu,
D. V., dimanche prochain, 21 courant. H
cconmencera'par le culte présidé par le
Chef de groupe, dans le temple de Rodo- *
ret; ’ à 10 ' heures. Dans l’après-midi, à
14 heures, toute la jeunesse et le public
seront kivités à monter au « Galmunt »,
où aura lieu une réunion au cours de laquelle MM. A. Genre, Henri Tron et E.
Rostan, nops adresseront la parole sur le
sujet suivant : « La valeur religieuse et
les enseignements de rhistoiré vaudoise ».
Si le temps est favorable, ^ nous espérons
bien qu'il le soit dimanche, il n’y a rien
de plp9 beau, póqr la jeunesse, que de passer à la montagne une bonne, joyeuse et
instructive journée. Les jeunes vaudois
voudront-ilii refuser l’opportunité qui leur
est ofiferte , où. l’on ..resojt ■
du bien, n’exercerait-elle pas sur eux un
attrait particulier ?
Jeunes amis, numtez donc ,a,u Gahnunt,
dimanche prochain ; portez avec vous votre recueil de cantiques français et venez
chercher, dans les souvenirs du passé de
votre église, un puissant motif de reconnaissance, d’humiliation et de fidélité.
Nous vous attendons avec joie.
COMUNE DI TPHRE PELLICE.
STATO CIVILE dall’8 al '14 Giagno 1936-XIV.
Nascite N* 2 — Decessi N® 0
umsig USE pmt
TORRE PELLICE.
, J^dvûssions en Gymnase ; Albanese
Yvonne, Andrene Emma, Baravaîle Domenica, Bein Aida, Bouïssa Margherita, Brignardello Franca, Castini Clotilde, Costero
Luisa, Durand Ines, Ferrerò Saptína, Gersoni Marina, Malanot Ferruccio, Pasquet
Franco, Ugdetti Cesare, V<da Melania, Zelaschi Sdvio, Beux Ruggero.
Elèves reçus en JE Gymnase: Albert
Rosa, Bonnet Anna, Eynard Odetta, Gay
Enrico, JaJIa Margherita, Long Laura,
Monti Paolo, Palad,ini Mide, Richaud Nella,
Roman Emilia, Sartorio Giovanni, Stallé
Erica, Toja Sergio, Luporini Luciano.
Elèves reçus en HE Gymnase : Arnoulet Fiorentina, Bertalot Germana, Bosco
Renzo, Cresto Giuseppe, Gambi Elena,
Gaudina Caterina, Geymonat Daniele, Paltrinieri Gianni, Tron Mario.
Elèves reçus en Gymnase : ArmandHugon Ermanno, Barbieri Alfonsino, Frassino Remo, Jouvenal Roberto, Malan Gustavo, Paltrinieri Adriano, Peracchione
Maria, Peyrot Giovanni, Peyrot Renato.
Elèves reçus <en lE Lyoée : Botturi
Guido, Di Francesco Elena, Malan Ivo*
Peyronel Enrico, Rinaldi David,. RivoiréPellegrini Ugo.
EHèves reçus en UE Lycée : Bmn Loris,
Kdbe Enrico, Lagostena Feliciano, MelU
Paoto, Mensi Giusepi», Wiltsch Walter.
*!(! *
, Les autres classes doivent donner les
exameîis et nous en communiquerons les
résultats prochainement.
AVIS.
La maison de vacances unioniste de StBarthélemy s’ouvrira le l^' juillet. Pension de 12 lires, hauteur 730 mètres, maison rustique au centre des Vallées.
Pour tous renseignements s’adresser au
»•
directeur M. Guîdo Rivoir, S. Seconda M
Pinerdo.
1
è il N. 2/175$7
f ' ■ ' f P } >
Pttràle donnée.
Sur la piste blanche, un'attelage
mène un 'htimmé de Dfeu auk clieveùi;
blancs et aux rjdiçe profondes. R avance
da()e une idaipe monotone,* sdit^re, te
vei;it s'éjlanoe sans pbsrt^e. Parti de BcmnyviUè, ^ite ^ÜQn misrâonnaire de
berta, le révérend Dûdtds se rend, dans un
hatneau distant ^0 kipomètree. C’est la æmaine de' Noet et ü faut qv^ ces treos far
miüæ protestantes éloignées du centre et
de là chapelle ret^vent, ^es aussi, le message de Bethléeih'. Le thermomètre marv
que probaibleineht 40 degrés au-dleesous
zéro. Ç’est xme temperalture exceptjtonnéle, maià'l’exception se présente justerfept en ¿e jour-Ia. L’bafcine'des chevaux
esdiale un brouillard glacé ; le froid, quand
on respire, pénètre jusqu'aux pouriions.
et gèle les organes comme par l'efifet d’un
courant d’eau froide. Ést-cé une indication de Dieu qu'il n'est pas nécessaire que
le porteur de ^ Parefe sorte de sa maison chaude par ce temps brutal? Nç®*
Nous Verrons plus loin pourquoi cet ap&tre remplit sa mission en déjpit du froid.
R gêfle à pierre fendre et ceux auxquels
le pasteur Duclos a annoncé sa venue ne
croiiênt pas qu’il s’aventure dehors par
cette température.
Après quatre heures de trmneau contre la rafale du vent, les membres engourdis, le nez et les joues gelés, le messager
arrive, â l'étonnement de chacun. On sort
dès cabanes, on met à l’abri l'attelage et
les chevaux, puis on entre â la hâte dans
la cuisine surchauffée.
— Vous auriez mieux fait, à votre âge
et par ce temps, de rester à la statïofn.
Pourquoi s’aventureir par ce froid et se déplacer pour si peu de monde ? *
— Oui, répond Fhomme qui marche par
la foi, il fait probablemént un i>eu tirop
froid pour ma santé, mais ctanmè je vous
avafâ fait savoir que je viendrais aujourd’hui, et que j’aj pour principe de ne décevoir personne, dans la mesure du possible, bien entendu, je suis venu et j’ai
tenu ma promesse, afin que vous ne doutiez jamais de moi et que vous puissiez
toujours compter sur votre serviteur».
(.Extrait de MAECMi Cheïsten, Fétis; et Primas).
ÎÂ que ütlir oe poevait souffrir.
Luther détestait que l'on vénère son
nom et que l’on fasse de lui, une espèce de
^vinité. Il disait: «En premier lieu je
vous prie de ne pas faire mention de mon
nom. Ne vous appelez pas luthériens, mais
chrétiens. Qu’estece que Luther ? Mon enseignement n’est pas mon œuvre, car je
n’ai été crucifié pour personne. Saint Paul
ne pouvait pas tolérer que les chrétiens
s’appéllent «dé Paul» ou «de Pierre»; ■
comment .donc, moi qui ne suis qu’mi pau- ’
vre sac de vermine, puis-je permettre que
des chrétiens se targuent de mon nom.
qui ne peut sauver personne. ,
miMiiu iBiltalilRs Mini
EEFUOa
(¡«mm pomii
dtUa
Libreria Ed. Glm^tana - TorrePellice (T«dno)
Collecté par M,Ue Madeleine Coïsson,
Cannes : M,lle Weber, frs. 70 - Anonyme,
30 - M.]le Wagner, 30 - B. Poron, 25 M.me lyieunier, 10 - E. Warnery, 50 - M-lle
Kiéner, 10 - Elise Baer, 10 - M.Ue Murían, 5 - Anonyme, 100 - H. Mazza, 30 Roux-Mazza, 15 - B. Boimous, 30 - M. Frédérique, 10 - L. Mortz, 20 - M. et M.me
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M. Papón, 5 - Pr. Douze, 20 - F. Bertalot, 25 - Veuve H. Idobdon, 5 - M.Ues Salles Landry, iO - Anonyme, 10 - Madeleine
Cfdiæon, 50 - M.me Purrisnard, 50 - M. et
,M.me Genre, 15 - N. Casilda, 10 - A. Jouve
et fiamilie, 20 - M.me Law, 10 - H. Pastre,
‘ 20 - Tdfcàl frs. 1.052. — Genre Origène et
4
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¥*-k.
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£3vira, Pomaret, Ll J.0 > Chauvie Pietro,
pa$teur émérite,^Angrogne, 25 - Bopjour^
Giovanni, podestat, et M.me, M., ,10. , .
HOPITAUX.' '
Veìive*‘Aya^trBevel Ester,’ La„ Tour,'“^'»
L 15 t Rostagi» Arturo,'“ Porniaii^tto, 50
CnWanni Lui?i Hostagno, instituteur, Id„
àoy-^'jRì^TWi Adèle, Id„ '«in mémo-*
riam » du eonun, Ch. Albert Tran et Mone,
Iff., 50 - Coisson Bartolomeo, maestro emerifo;'Angrogna, IO -Uhauvie Pietro, pasteim émérite, W.; 25 - Malan-Ercone lÜna,
Pomaro, ' Id., 5 - Bonjour Giovanni, podestat, et^M.me, Id., 10 - Società Cucito, Ponmrettó,»200 - Griot Clemente, Id., «pel
battesimo della figlia Emilia », 25 - A la
mémoire dé Arrigo Rivoire, la famille, Angrt^ne, 25 - Rivoire Elisabeth, Paris, Id.,
10 - Unione, delle Madri, Id., 4,80 - M.lle
Weberj Cannes, frs. 50 - Anonymei, Id., 20
- M.lle Madeleine Coi^n, Id-, 30.
’ - ORPHELINAT,
„jReurs én. souv^iir de ma chère marraine Letizia Bonnet-Marauda, La Tour,
Lv"l5 - Colónnrilo G. Martinat, 50 - Chiesa
di Pomareitto, 25 - Chauvie Pietro, pasteur émérite, Angr<^ne, 25 - Rivoire Elisabetta, Paris, ìd., 10 - Unione delle MadìY.Id., 5,35 - Bonjour Giovanni, podestat, et M.me, Id., 10 - Veuve Ayassot-Revel Ester, La Tour, 15 - Pfezardi Giovanni,
dówateui, 50 CMyino et Anna Charlin,
Angrogné, « in memoria del Ìorò caro cugino Giosuè Geymonat »,, 25 - Malan-Ercone Rina, Pomaro, Id.*, 10 - Rivoire Pietro, Rivoires, Id., 5 - M.Ue Weber, Cannes,
fra 50 - M. Giiottoli-Monnet, Id'.„ 10 - Madriieine Coisson, Id,, 50 - Méry Malan, Id.,
10 -I A. B. Bertin, Id, 5,- Serra-Bertih,
Id.,.5.
L’Administration remercie bien cordialement tous les donateura
Les Livres
Calvin, homme <ïégUse. Un volume, in-8®,
de 322 pages, publié à Tpaasion du
IV' centenaire de la Réformation.
Bditùms « Labor » - Athénée, 4 - Genève -- Frs. S. 4,40.
Le titre donné à ce volume indique clairement le but que ses éditeurs ont poursuivi en réunissant, à l’occasion du IV'
centenaire de la Réformation à Genève,
les textes qui le composent. De tous les
aspects die Calvin, c'est celui de bâtisseur
d'-f^lises, de chef de oMnmunauté, de
guide spirituel qu’ils ont voulu mettre au
premier plan.
Bâtisseur d’Eglises à Genève : l’on trou'»era dans cet ouvrage les premiers actes
constitutifs de la nouvelle organisation ecclésiastique génevoise, le serment imposé
axée ministres et la confession de foi demandée à tout citoyen.
Chef de la communauté calviniste : on
verra Calvin agir en ce sens auprès de
plusieurs princes étrangers ou empêcher,
par son accord sur les sacrements, une
scission qui eut pu être fort grave entre
l’Egli^ cidvinienne et l'Eglise zwinglienne.
_ Guide spirituel : c’est comme tel qtfil
résume, dans la Congrégation sur l’Election éternelle ses idées sur la prédestination ou qu’il donne dans te Traité de
l’homme fidèle parmi les papistes, ses directives aux protestants isolés en pays
catholiques.
Mais la grandeur de Calvin est telle
qu'en voulant saisir un des aspects de sa
pensée, c'est bien tous les autres qu’on apprend à connaître par là même. On retrouvera donc dans ce volume ses qualités
de grand écrivain, de dialecticien à la logique redoutable et d’animateur jamais
lassé Mais aussi — et pe n’est pas là la
moindre des leçons que prendra le lec
■iy "M 1 i/f
teur ^ on pourra sé convaincre de' son
humüité et de sa bonté profonde : les pages qui terminent le Traité du fidèle parmi
let, .papistes en particulier,' par l’amoxir
fraternel, la pitié et la véritable tendresse
’ de cœur qui les animent seront pour tous
ceux qui n’ont i jamais voulu voir en Calvin qu’un héros dur .et lointain, ime véritable révélation qu'il conviendra de méditer et d’approfondir, • • P.-F. G.
■y.» ■ -----
Mensonge ef danger dû'Spiritisme, par
Emhæ CHRI.STOPHE. —T, Edition de la
« ^vue des Indépendants», Paris. •—
Médaille de bronze (1935) de la Société
Nationale d'encouragement au bien, —
Société d’Edition Insap,’Arras. — Prix :
15 frs.
Ce 11 juin ' '' \ - .
Louis Feprero
dirait dans son repos étemel.
Sa femme Ltsette Bonnet cf son'’fils
Mario ont la grande douleur d'annoncer
la triste nouvelle aux amis èt cahnaissânces des Vallées, auxquelles il était tellement attaché. ■
La famúle' remercie sincèrement toutes
les personnes qui ont voulu lui témoigner
leur sympathie et leur ' affection dans
cette douloureuse <irconstmce. *
« Seigneur:, à qui irionsnous ? Tu as les paroles de
vie Otepneile ».
Jean VI, 6S.
R Consiglio <PAmministrazione, il Cdlegio Sindacale e, H personeUc' della S. A. Tipografia Alpina - Torre Pellicé - annunciano con profondo -rimpianto, la perdita
del signor''" ' ' ''' '' '
Luisi E. Ferrerò
loro ' apprezzato sindaco e collaboratore e
porgono dia famiglia V espressione dd loro
vivo, cordoglio. ,> . . . .
■ • .''„-V t ,v ■‘i'
Torre Pellice, 12 Giugno' 1936.
La famille du regretté
remercie les parents, amis et connaissances pour leurs témoignages de sympathie
et pour l’affection Sont üs Vent entouré
pendant sa longue maladie.
Saint-Jean, le 17 juin 1936.
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