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Cinquante-deuxième année.
6 Octobre 191B
N. 40.
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L eCHO DES VALLËE8
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SOMMAIRE: Pareggiamento de notre Ecole
Normale — Evangélisation — Chronique
Vaudoise — Cose scolastiche — Nouvelles politiques.
Parepilant» de notre Ecole Norile.
Enfin, ce qui était attendu avec tant
d’impatience, avec une certaine anxiété
est arrivé. Dès le 29 Septembre une
amie de Rome pouvait nous donner l’heureuse nouvelle qui a été ofiiciellement
communiquée à notre Modérateur par
le Provveditore de la Province.
L’idée de posséder une Ecole Normale,
en règle, date depuis bien des années.
On se rappelait les beaux temps du
passé, notre Pensionnat, et on soupirait après la réalisation d’un beau rêve
qui était caressé par le grand nombre.
L’eSsai d’une Ecole Supérieure ayant
échoué, on se mit è réfléchir comment
on pourrait faire refleurir ce qui était
une force pour notre Eglise dans le
passé et qui avait été si hautement appréciée par nos amis de l’étranger.
L’ancienne Table et l’ancien Comité
d’Evangélisation, présidé alors par M.
A. Muston prirent à cœur la chose. On
nomma une Commission qui élabora un
projet qui ne put être effectué parce
qu’il ne répondait pas aux besoins du
temps présent. Ce que l’on voulait ce
n’était pas tant la préparation d’un certain nombre d’institutrices qui auraient
pu se rendre à l’étranger, mais la préparation d’un bon nombre de jeunes
gens appartenant aux deux sexes, qui
auraient le devoir de se vouer à la carrière de l’enseignement dans notre patrie,
sans exclure la possibilité d’une mission
à l’étranger. — C’est alors que les administrations avec un courage que nous
avons admiré nantirent le Synode du
projet d’une Ecole Normale mixte et
lancèrent au grand public un appel pour
former un fonds de dotation. L’appel
fut entendu et trouva un écho même
là d’où on n’attendait pas grand chose.
Les véritables Vaudois sentirent leur responsabilité et saisirent le nouveau privilège qui pouvait leur être accordé; les
Communes de la Vallée du Pélis n’hésitèrent pas à seconder les efforts et les '
désirs de leurs administrés; le fait est
qU’en peu de temps on arriva à réunir
une somme considérable, suffisante à
nous rassurer sur l’heureux résultat du
projet. Nous devons ici une parole de
remerciement sincère à Messieurs Perazzi, C. Decker, Prof. Jahier et Prof.
Maggiore qui se distinguèrent par leur
zèle à faire réussir cette collecte.
L’Ecole Normale fut ouverte il y a
trois ans, les élèves affluèrent, de telle
sorte qu’au bout de trois ans, du cours
complet, nous nous trouvions avec une
petite armée de 60 élèves.
Restait la question du pareggiamento
ou de la parificatîon: une commission fut
nommée par la Table pour s’en occuper,
composée du Vice-Modérateur, des prof.
Jahier et Maggiore. Cette commission fit
son possible pour répondre à l’attente
du public et des élèves. Qui dira jamais
tout ce qu’on a dû faire dans ce sens; qui
pourra comprendre ce qu’on a dû écrire
en fait de documents! Le travail s’est
fait, et si nos chers élèves de 3“® n’ont
pas pu profiter du pareggiamento, ayant
dû se rendre à Pignerol, ils auront du
moins l’honneur d’avoir montré la valeur
de l’enseignemeut reçu à la Tour. Outre
le Modérateur, les représentants des Vaudois au Parlement, les amis des Vaudois
à Turin, les amis des Vaudois à Rome,
la sage clairvoyauce des autorités centrales de la capitale, nous tenons à mentionner le nom de M.lle Amilda Pons,
qui s’est intéressée avec un si grand
zèle au succès du pareggiamento.
Et maintenant que notre peuple possède une richesse de plus, il s’agit de
l’exploiter A vous Vaudois de la campagne, permettez que nous vous disions
que si vous ne saviez pas profiter de ce
nouveau privilège, vous seriez de grands
coupables. Nos amis de l’étranger attendent beaucoup de cette Ecole Normale;
nous croyons, nous, de notre côté, qu’elle
doit servir comme d’un levier pour détruire l’ignorance et la superstition qui
régnent encore dans notre chère patrie;
vous surtout Vaudois de St-Jean, d’Angrogne, du Villar, de Bobi, de Rorà et
surtout de la Tour, rappelez-vous que
vous avez une bonne occasion pour former une phalange d’ouvriers qui seront
l’honneur et la gloire de la patrie. —
L’Amérique et l’Angleterre comme la
France peuvent avoir un certain attrait
pour gagner tout de suite un peu d’argent, mais cela n’est pas à comparer au
côté moral, à l’influence que nous pouvons exercer chez nous. Vaudois, pensez
à temps et profitez. Nous ne voulons pas
clore cet article sans donner gloire à
Dieu qui a tout dirigé et que nous remercions de tout notre cœur.
C. A. Tron.
ÉVANGÉLISATION.
Nous voilà au commencement de notre
campagne d’hiver. Nos pasteurs Evangélistes sont rentrés dans leurs champs
respectifs, se préparant à reprendre l'œuvre qui a subi un arrêt pendant les mois
d’été. Pour eux comme pour nous l’article suivant peut être ^utile, surtout, si
nous nous efforçons de le faire comprendre aux membres de nos Eglises.
« L’évangélisation des personnes étrangères à la foi, au milieu desquelles
vit l’Eglise et se meut chacun de nous,
est du ressort non seulement de toute l’Eglise, mais de tout chrétien; notre devoir constant, à tous, est de faire l’œu
vre de Christ autour de nous; peu le comprennent, peu sentent leur responsabilité,
peu s’y emploient activement; voici sur
ce sujet la substance d’un article dû à un
des principaux évangélistes du temps
présent, le Dr J. Wilbur Chapman, qui
a été à l’œuvre avec succès dans diverses
parties du monde. Nous lui emprunterons seulement ce qui peut trouver son
application à nos propres circonstan ces
L’Evangélisation est l’espoir de l’Eglise; tout son avenir est là; non seulement c’est par l’évangélisation qu’elle
se recrute, mais si elle n’évangélise pas,
elle se condamne à dépérir. Ce que nous
, disons de l’Eglise peut se dire de tout
chrétien individuellement; le disciple
de Christ qui ne lui rend pas activement
témoignage et n’est pas actif à l’avancement de sa cause, ne peut prospérer
dans sa vie spirituelle.
L’œuvre sociale, à laquelle bon nombre
de chrétiens se vouent si volontiers actuellement, n’est pas en vérité de l’évangélisation; celle-ci consiste à présenter
Christ comme Sauveur à ceux qui l’ignorent ou qui ne l’ont jamais honoré
de leur foi, qui restent étranger à sa
grâce et aux bienfaits du salut. Le
Nouveau Testament ne connaît d’autre avancement du règne de Dieu que
celui qui s’opère par la conquête indi
viduelle de ceux qui doivent le composer.
Chose étrange, tandis que jamais, à
aucune époque, on ne s’est davantage
préoccupé de la cause de Christ et on n’y
a davantage travaillé en même temps,
dans tous les pays chrétiens, en Amérique comme en Europè, les Eglises ne
cessent de décliner et de voir le nombre
de leurs membres diminuer. Plus on
multiplie les œuvres et plus on s’agite
pour faire le bien, moins les Eglises elles-mêmes sont prospères; elles ne se
recrutent que faiblement. Ce phénomène se produit dans les campagnes
comme en ville, et toutes les dénominations évangéliques indistinctement souffrent de la même crise.
On a indiqué diverses causes de cet
arrêt; on s’en est pris tantôt à ceci, tantôt à cela ; la véritable raison, si on examine de près, est la négligence de l’évangélisation proprement dite. Dans le sein
de l’Eglise elle-même d’abord, on ne
proclame plus, comme on l’a fait autrefois, le message même du salut, le pardon
des péchés, l’action souveraine de la
grâce pour délivrer le pécheur et opérer
la sanctification du croyant; on n’ose
plus insister sur la nécessité et sur la
possibilité de la régénération par le
Saint-Esprit, on ne parle plus même
ouvertement de conversion, de se repentir et de croire.
Si la prédication est en faute, les
membres de l’Eglise, chacun pour son
compte, à bien peu d’exceptions près,
le sont aussi. Ils sont près à déployer
toute espèce d’activité, avec zèle, avec
dévouement, mais ne se préoccupent pas
d’évangéliser le prochain, de parler de
Christ lui-même à ceux avec lesquels
ils vivent, de saisir les occasions d’inviter au salut, de gagner à la foi, de
mettre en demeure soit les gens du monde, soit les indécis, de se décider enfin
pour le Père qui les aime et les appelle,
pour le Sauveur qui les a rachetés.
Un homme distingué, ayant occupé
une haute situation comme magistrat,
en vint à se convertir après avoir été
humilié par une chute grave; sa conversion s’opéra à la suite d’une lettre d’un
pasteur qui se sentit pressé, à l’occasion de cette faute commise, de lui conseiller sérieusement de ne plus tarder
à se donner à Christ. Il suivit le conseil et il écrivit au pasteur, en le remerciant, que, durant sa vie entière, jamais personne ne l’avait invité de la sorte à venir au Sauveur.
Il y a, autour de nous, des milliers
d’hommes qui sont dans le même cas.
Nous avons à faire avec eux constamment, dans les bureaux, au magasin,
sur la rue, dans notre propre maison, et
nous ne daignons pas leur dire un mot,
ni du Maître que nous servons, ni des
bienfaits dont nous jouissons dans sa
communion.
La prédication devrait être assez
simple, directe, incisive, et notre témoignage assez fidèle pour qu’aucun
de ceux qui vivent en contact avec nous
ne puisse autrement que d’entendre la
voix de sa conscience, que de se sentir
aux prises avec la véritS et avec l’amour
de Dieu qui le sollicite, que de comprendre qu’il pèche en résistant, en tardant.
La voie du salut, ouverte à tous, devrait
être rendue claire et débarrassée de tout
obstacle aux yeux de tous.
Il y a de fa lâcheté de la part des chrétiens véritablement croyants à se montrer si timides et si infidèles. Mais,
comment s’y prendre? répondra-t-on;
nous sommes maladroits, nous n’avons
pas les dons indispensables, et les occasions manquent pour nous. Voici quel
ques exemples qui pourront stimuler et
encourager ceux qui parlent ainsi:
Un homme d’affaires parle un jour,
dans son bureau, à son jeune commissionnaire, de son âme, avec bonté, et
ce petit commencement l’amène à parler successivement à tous ses employés
et à les gagner tous à Christ.
Un négociant décide que pas un jour
ne s’écoulera sans qu’il ne fasse en sorte
de parler du Sauveur à quelqu’un; en une
seule année, il amène au Maître plus de
cinquante personnes.
Une femme invalide, pendant trente
ans incapable de mettre le pied à terre,
au moyen de sa plume et de ses prières,
en une seule année de même, gagne à
Christ quarante personnes.
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Un monsieur, joueur de golf, accompagné dans les campagnes par le jeune
garçon qui escorte tout joueur pour lui
porter ses instruments et courir chercher la balle, se met à lui parler sérieusement avec affection; le garçon devient un chrétien et plus tard un ministre de l’Evangile.
Une monitrice de l’école du dimanche
emmène avec elle à la promenade un des
garçons de son groupe et lui dit son ardent désir de le voir devenir un chrétien; et elle a la joie de le voir se décider
à professer devant tous que désormais
il appartenait à Christ.
Un père fait un long voyage, de plus
d’un millier de kilomètres, pour venir*
auprès de son fils lui dire qu’il était
t ès préoccupé du salut de son âme; il
a lui aussi la joie de gagner ce fils au
Sauveur.
Un homme engagé dans les affaires
s’est imposé la règle, pour la vie entière,
de parler de Christ à quiconque vient
en contact avec lui pour son commerce,
dès que la moindre occasion convenable
s’en présente; il est toujours remercié
gentiment de sa bonté et jamais il nè lui
est arrivé d’être rebuté.
Que chacun de nous se le dise: nous
croyants, nous sommes seuls en possession de l’unique espérance qui puisse
exister pour n’importe quel homme;
nous connaissons la seule voie de salut,
le seul remède eificace au péché qui entraîne les hommes dans une voie de
perdition; nous avons les paroles de la
vie éternelle dont les âmes ont soif, sans
s’en rendre compte; qu’elle responsabilité I Comment nous tairions-nous, comment resterions-nous oisifs, comment
ne prierions-nous pas pour intercéder
ou pour que Dieu se serve de nous pour
son œuvre? Ne serait-ce pas pécher gravement ?
Le moyen le plus efficace d’évangélisation, l’expérience universelle l’a abondamment prouvé, c’est l’action personnelle, c’est l’évangélisation un à un.
Tiré du Sundg School Times.
CHRONIQUE VAUDOISE
ANGROGNE. M. le missionnaire A.
J alla a occupé dimanche dernier la
chaire d’Angrogne, en présidant aussi
le culte de l’après-midi.
BOBI. M. ,1e pasteur Gardiol nous
communique la bonne nouvelle, que
le soldat alpin J. J. Bonjour, au lieu
d’être mort a été fait prisonnier et se
trouve actuellement à Mathausen.
ETATS UNIS. Vaudoises qui épousent des pasteurs italiens convertis du catholicisme. Au moins cinq de notre connaissance dans l’espace de quelques années: trois demoiselles Villielm de Villesèche, une demoiselle Ribet de Massel et,
dernièrement, Mlle Henriette Grill de
Pral. Bientôt, si rien ne s’y oppose, une
demoiselle de Saint-Jean, membre de notre congrégation de New-York.
Au point de vue de l’évangélisation,
qui est celui qui nous intéresse le plus,
cela devrait donner (et a déjà donné en
effet) de bons résultats.
Donc Mlle Henriette Grill, ci-devant
missionnaire parmi les Italiens à Poughkelpiel N. Y. ou elle s’est attiré l’estime
et l’affection non seulement de ses compatriotes, mais des américains qui, s’intéressent à eux, a épousé, le 10 Août, M.
Ottavio Vniante, originaire de Chieti et
pasteur à Nyark N. Y. Le mariage a eu
lieu à Chicago, en la présence de nombre
d’amis, dans l’Eglise que fréquentent
les Vau dois et qui est desservie par le
pasteur B. Tron.
A Nyark, comme aussi à Piermont,
M. Vidante fait un beau travail parmi
les Italiens, les évangélisant par la prédication et par les visites, les instruisant
au moyen de classes sérales, leur rendant
une quantité de services. C’est le témoignage que lui rend un pasteur américain
qui l’a suivi de près pendant deux ans.
Nous ne doutons pas qu’avec l’aide d’une
compagne qui a toujours montré d’aimer l’œuvre de Dieu, M. Vidante sera de
plus en plus encouragé dans les efforts
qu’il fait pour amener ses concitoyens
à la connaissance de Christ. Reporter.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE.
Le lieutenant de la croix rouge M.
Margaría; le caporal Beux Jacques, de
Pramol; Travers Etienne, de Pramol
aussi et qui fait saluer son pasteur M.
Grill; Lantaret David, qui se trouve à
l’hôpital; le caporal Alexandre Barai;
Lamy Vinçon, de Saint-Germain, Lovera
Pietro, Eli Long, Ernesto Massel font
saluer les parents, les amis et remer
dent pour l’envoi du journal.
— Zona di guerra, 29-9-916.
Caro Signor Tron,
Sotto il Peunka venne ferito il valoroso tenente Giovanni Rostan, figlio del
pastore di Siena. Egli è un valoroso. Ferito
malamente da una palletta di shrapnel,
si temette per la sua vita, ma grazie a
Dio ed alla sua tempra robusta, è stato
dichiarato fuori pericolo. A lui la nostra
lode entusiasta, a Dio la nostra preghiera
di pronta e completa guarigione.
E. Bertalot.
— Lettre envoyée au Comité de Turin :
Zone de guerre, 27-8-1916.
Mademoiselle,
Nous avons bien reçu votre carte et
pardonnez le retard que nous mettons à
venir Vous remercier des précieux paquets que Vous nous avez adressés.
Nous ne nous attendions certainement
pas à une si complète collection d’effets.
Vous pouvez juger de notre surprise. Votre choix mérite certes tous nos éloges
et remercîments, car une vraie maman
n’aurait pas pû faire mieux pour ses
pro-pres fils.
Vos effets nous sont arrivés au moment
propice, car la chaleur de ces jours-ci
nous éprouve un peu; est-ce la dernière
avant les froids rigoureux? nous en avons
presque la certitude, et la pensée de devoir passer un hiver sur ces montagnes,
par des froids excessifs, nous donne déjà
des frissons, nous qui depuis des années
étions habitués au climat plus clément
de la belle Côte d’Azur!
Nous jouissons d’une excellente santé
malgré les travaux un peu durs que nous
faisons.
Chocolat et savon nous ont fait grand
plaisir.
Nous Vous prions de transmettre nos
plus vifs remercîments aux donateurs
qui se dévouent pour le soldat.
Agréez, Mademoiselle, qui plus particulièrement Vous intéressez à nous procurer le plus de bien-être possible, nos
remercîments les plus sincères et toute
notre reconnaissance. Vos dévoués
J. Pascal et S. Bertin.
— S. Daniele Friuli, 31-8-916.
In contraccambio della sua gentil cartolina, la ringrazio infinitamente, come
pure pel giornale che ricevo regolarmente.
Siamo qui qualche giorno soli, una
parte della compagnia, per servizio di
sicurezza; spero che Iddio ci aiuterà fino
alla fine e ben presto raggiungeremo il
nostro scopo ; da tutte le parti ci arrivano
buone notizie che ci fanno coraggio; ne
speriamo una prossima vittoria di tutti
i nostri alleati, da noi tutti desiderata.
Momentaneamente sto bene; ne dico
altrettanto dei compagni della valle della
mia compagnia, come pure spero che la
presente la troverà con la famiglia.
I miei cordiali saluti. Luigi Long.
— Zona di guerra, 7-9-1916.
Egregio Sig. Tron,
Oltre altamente onorarmi, mi faccio
premuroso dovere di ringraziare la S. V.
per avermi disposto dell’immediato invio
deH’Ec/io des Vallées che molto desideravo.
Nel frattempo mi rallegro di ricevere
questo pregiato giornale poiché, oltre
essere relatore degli avvenimenti che
succedono in codeste valli del Pellice,
a me care, è pure una sorgente di buoni
sentimenti alla quale pur io attingo onde
educare vieppiù il mio animo.
Colgo intanto questa occasione per
porgere alla S. V. i miei più distinti saluti, pregandola per mezzo di questo
giornale voler assicurare tutti gli amici
e conoscenti essere ottima la mia salute
e continuo il mio buon umore.
Con stima mi firmo
Bazzetta Francesco.
— Zona di guerra, 9-9-16.
Preghiamo codesta Direzione di voler
porgere i nostri saluti alle nostre care
famiglie, parenti ed amici. — Grazie a
Dio godiamo tutti una perfetta salute.
Sergente Garone e soldato Pirone, di Egidie d’Asti; soldati
Pilone Giovanni, di Torre Pellice; PoNS Enrico, di Massello;
Travers Stefano e fratello
Francesco, di Pramollo; BeTASSA Battista, di Rivara Canavese.
— Zone de guerre, 10-9-916.
Cher M.r Tron,
Que votre journal qui chaque semaine
m’apporte d’une façon généreuse un
souffle caressant du foyer de famille,
veuille transmettre à ceux que j’aime un
bonjour senti et une étreinte de main empressée.
Je viens de rencontrer dans cette ville
le sous-lieutenant mitrailleur Henri Tron
du Villar. Très bien et toujours joyeux
nous avons passé ensemble une heure de
doux loisir avant qu’il reparte pour la
tranchée. Les connaissances sont toujours chères et lors même qu’on ne se
connaît pas, on est si heureux de retrouver un des nôtres. Aussi je puis vous dire
d’avoir joui.
Permettez, cher M.r Tron, qu’en saluant ma famille chérie, j’envoie une profonde accolade à mes deux frères qui
sont au front depuis si longtemps, ainsi
qu’à toute^ma famille bien-aimée.
Et vous, agréez l’expression de ma reconnaissance de vaudois et de frère.
Bien à vous.
Caporal major Jean Long
(Pramol).
— Zona di guerra, li 4-9-16.
Gent. Signor Tron,
Sono in un momento assai critico; sono
qui ricoverato in questo ospedaletto da
campo ove fui trasportato in seguito ad
una forte enteralgia con catarri gastrici;
la paura dei dottori è che, siccome l’ap,
pendice è infiammata, il male si trasmetta ad essa; eppoi cosa ne sarà ?
sperare o morire. Attendo gli eventi soffrendo intanto, e pensando ai cari lontano. Sono 5 giorni che sono ricoverato
qui e quante sofferenze lo sa Dio soltanto!
Nell’attesa sono a pregarla di voler brevemente e senza spavento tenerne avvisati i miei genitori con tutta cautela. Si
abbia intanto i più cordiali e distinti saluti dal suo dev. Goss Carlo.
LA TOUR. Dimanche dernier ont
eu lieu les obsèques de Jean Jacques
Rivoire d’Angrogne, décédé à l’hôpital,
à T âge de 64 ans. Notre frère laisse
sa compagne et deux filles qui sont
en France, ainsi que deux fils qui
sont au front. J. J. Rivoire avait peiné
longtemps pour racheter la propriété
de ses pères, et il y avait réussi, quand
il a plû à Dieu de le rappeler à Lui.
Que notre Père céleste guide et console
les membres de cette famille si éprouvée.
— La V. Table s’est encore réunie
en séance Vendredi et Samedi de la
semaine dernière.
— Nous avons eu le plaisir de revoir au milieu de nous, en route pour
Rome, M. et Mme W-. Gibson, l’éditeur
de la Voice from Italy.
— M. le commissaire royal, prof.
Bertacchi, dès lundi se trouvait sur
place pour présider les examens de
licence. Un autre commissaire l’accompagnait, pour s’occuper de l’Ecole Normale, mais comme les élèves de cet
établissement ne sont pas encore rentrés, la visite a été renvoyée à une
meilleure occasion.
— Le colloque des pasteurs de la
Vallée s’est réuni samedi dernier après
deux mois d’interruption. L’on s’est
retrouvé au grand complet et avec
plaisir, cependant ce plaisir a eu une
teinte de tristesse, puisque deux de
nos collègues, MM. Jahier et D. Forneron vont nous quitter, le premier
pour Turin et le second pour Coazze.
M. le pasteur Calvino se trouvait aussi
avec nous, en route pour la France,
— M. le prof. Attilio Jalla a été appelé au service de la croix rouge, en
qualité d’officier comptable. Son départ
cause un vide sensible dans la marche
de l’Ecole Normale et de toutes ces
œuvres qu’il avait initiées.
POMARET. Mardi dernier sous la
présidence du directeur M. B. Léger,
on a repris les cours d’une manière
régulière, à l’Ecole Latine du Pomaret.
Il y a une légère augmentation dans
le nombre des élèves.
— Retardée. Les mères de famille de la
pai'oisse de Pomaret, eurent le bonheur,
vers la mi-septembre, d’avoir la visite de
la chère et vaillante Mme Miller, accompagnée cette année par Mme Gardiol de
Boby qui a bien voulu nous adresser aussi
un message affectueux. Nous remerèions
de tout notre cœur nos chères amies
d’être venues, malgré la distance qui les
séparent du Pomaret, pour nous apporter le message que notre vénérable et fidèle bienfaitrice Mme Middleton nous envoyait. Ce message d’encouragement à
ne pas nous laisser abattre malgré les
difficultés de cette année tout particulièrement triste, en nous souvenant
comment Dieu a délivré Israël quand
le moment fut venu. Ce message nous
a fait du bien, et nous remercions notre vénérable amie M.me Middleton de
nous l’avoir envo3té. Nous nous souviendrons pendant nos réunions d’hiver de
cette visite bienfaisante, nous tâcherons
de progresser dans la prière qui doit devenir la respiration de notre âme et dans
la confiance dans notre Seigneur.
Une mère.
— Le soldat d’infanterie, Paul Rostan,
écrit à. un parent en date du 2 Septembre dernier:
« Mi trovo nelle trincee nemiche che abbiamo prese il 29 p. m. facendo un centinaio di prigionieri. Ve ne erano di tutte
le età dai 19 ai 60 anni. Erano contenti
e parecchi mi strinsero la mano quasi come se fossero in festa... Posso ringraziare il Signore se sono sano e salvo, perchè
dovevo portar via i feriti sotto gli shrapnel e le granate che piovevano da tutte le
parti
, Un post-scriptum du 7 Sept, ajoutait:
« Si cambia fronte, ma siamo sempre nel
Cadore ».
Une autre carte du 14 Septembre disait:
« Ricevetti stamani la Sua gradita cartolina da Torre Pellice. Quanto piacere
si prova a ricevere notizie del paese qui
su queste solitarie vette ! Dico solitarie,
perchè non si vede una pianta, non si
sentono che rari colpi di cannone, che potrebbero essere risparmiati, perchè non
potranno mai far bersaglio in questi ricoveri. Siamo fuori pericolo, ma abbiam
molto lavoro per trasportare l’occorrente
a circa 3000 metri... L’aria pura di queste cime ci mette un appetito da rosicchiar le pietre. Si mangia la polenta tutti
i giorni e la si trova buonissima, anche
senza companatico... ».
PRAMOL. Le soldat Costabel Philippe
Amédée écrit de l’Albanie à son Pasteur:
Mio caro Pastore,
Scrivo a Lei queste poche parole perchè
4
3
if':
4
Ai.
abbia la bontà di ringraziare il Sig. Tron
del pregiato giornale che ricevo regolarmente col nuovo indirizzo. Se Lei potesse ringraziarlo da parte mia sarei molto
contentOj come pure i miei compagni che
ricevono il giornale, e lo leggono con tanto
piacere ed attenzione, perchè ci dà la
forza e il coraggio; poi ci dà tutte le novità delle nostre valli e dei nostri compagni che si trovano all’altro fronte. Dunque se potesse fare avere queste notizie
al Direttore, di noi nominati che fanno
salutare parenti e amici.
Costabel Filippo, Benech Abele (Pramollo), Davit Davide (Villar Penice), Pagetto Giovanni (Prarostino),
Long Francesco, due fratelli (id).
— Long Eli n’est pas malade, comme
il a été annoncé la semaine passée; nous
regrettons l’équivoque et lui souhaitons
une santé toujours plus florissante.
Nous avous par contre reçu la nouvelle
que le soldat d’artillerie, Bounous Louis,
a dû quitter le front et se trouve malade à l’hôpital de Vigevano (Pavia). Il
espère cependant être bientôt guéri. Nos
bons vœux. phg.
PRARUSTIN. M. le pasteur David
Revel, appelé par la Table à remplacer
provisoirement le pasteur Forneron
destiné à Coazze, a fait dimanche dernier ses adieux aux paroissiens de Prarustin, ayant été au milieu d'eux pendant une année.
RODORET. M. le pasteur Henri Pons
appelé à occuper le poste de Paierme,
a pris congé de ses paroissiens, dimanche dernier, en leur adressant des
conseils qui sont dictés par la sagesse,
Îe cœur et l’expérience.
— Lettera di riconoscenza al nostro
amato Pastore Signor Enrico Pons.
Caro Pastore e Dottore:
Mi è un imprescindibile dovere di ringraziarLa a nome di tutta radunanza di
Chiesa, per tutto il bene che ci ha fatto,
tanto spiritualmente come materialmente.
Durante i sette anni che fu il nostro
conduttore spirituale e morale. Ella ci
ha sempre sorretti colla predica dell’Evangelo,e colla medicina del buon dottore.
Al capezzale del malato. Ella fu per noi
dottore e pastore. Quelle due nobili qualità, si trovano ammirabilmente riunite
nella Sua nobile persona.
Perciò lo accompagnano il nostro profondo rammarico ed i nostri vivi auguri.
Riceva, caro Pastore e Dottore, la nostra imperitura riconoscenza.
Per la Chiesa di Rodoretto
f.to Barral Giacomo.
Rodoretto, il i° Ottobre 1916.
PRALY. Nous avons actuellement
une soixantaine de jeunes hommes sous
les drapeaux, appartenant, dans la grande majorité, aux Alpins. On ne peut que
admirer leur force de résistance non seulement en face de l’ennemi, mais en face
des fatigues, des privations, du mauvais
temps.
Quelques uns, quoique exposés dès le
début de la guerre à toutes les intempéries, n’ont pas eu le moindre ébranlement
dans leur état de santé, et continuent à
aller de l’avant.
Depuis plusieurs mois nous n’avons pas
eu de morts ni de blessés graves: que Dieu
en soit béni.
Quatre, au cours de la guerre, sont cependant tombés au champ d’honneur.
— Afin de pourvoir d’objets de laine
nos combattants il s’est formé, par initiative du Consistoire, un Comité chargé
de recueillir les fonds nécessaires, de mener à bien les travaux, d’en faire l’expédition, en tenant compte des plus pressants besoins. Téléphone.
— fortunato GASPARINI. Le
Lien m’annonce qu’il est tombé au champ
d’honneur, qu’il est mort en héros. Permettez-moi de dire qu’il a fait quelque
chose de plus et de mieux: il a vécu
en héros.
C’est pour cela que je tiens à consacrer quelques lignes à sa mémoire en relevant sa grandeur spirituelle et morale.
J’avais fait sa connaissance lors de mon
séjour à Turin, comme aide des pasteurs
de notre Eglise de cette ville, et je
ne saurais exprimer en paroles l’affection que m’a toujours témoignée ce jeune homme, doué d’une sensibilité exqui•se, d’une piété profonde, animé d’un
mour sublime pour son Maître.
Tout cela n’était cependant pas facile
pour lui: je connaissais ses difficultés,
ses luttes, ses amertumes, mais il trionphait toujours et l’épreuve le trouvait
plus près de son idéal chrétien, auquel
il aurait désiré consacrer sa vie entière.
Ce n’est donc qu’avec admiration et
émotion que je revois le tableau desavie:
vie pauvre pour les hommes, mais riche
pour Dieu ; vie inconnue au monde,mais
écrite en lettres d’or dans le royaume des
deux.
Sa grandeur n’est certes pas celle qui
interresse les historiens, c’est une grandeur spirituelle et morale: devant cette
grandeur je m’humilie,, cette grandeur
je la bénis...
Pralg, l.er Octobre 1916.
Louis Micol, Pasteur.
RORÀ. Dimanche dernier devant un
nombreux auditoire, M. le pasteur D
Forneron fit ses adieux à ses chers paroissiens fort émus, et qui ne comprennent pas le départ de leur conducteur
Ils ont fait ce qui dépendait d’eux pour
le retenir en s’adressant à la Table,
et nous n’avons rien à dire à cette
explosion d’affection et de reconnaissance qui fait honneur aux paroissiens
de Rorà mais d’autre part, puisqu’il
s’agit d’une décision du conducteur
lui-même qui a agi, d’après s.a propre
volonté, croyant bien faire, puisque
c’est une question de santé, nos frères
sauront apprécier les sentiments et
accepter avec courage le fait accompli.
Que Dieu accompagne M. Forneron et
sa famille ; nous lui souhaitons le rétablissement complet de sa santé ébranlée.
Mardi soir le Presbytère a été envahi
par une foule anxieuse de serrer encore
la main à M. et Mme Forneron. Il y a
eu une soirée qui laissera d’excellents
souvenirs de part et d’autre.
SAINT-JEAN. Pro Croce Rossa. Dimanche 8 c., à 15 h., dans la Maison
Maison Vaudoise (Salle Albarin), aura
lieu une « Matinée » de Musique vocale
et instrumentale suivie d’une loterie.
Prix d’entrée 1 et 2 fr.
—Refuge Roi Charles-Albert: Souscription pour lit W. et L. Meille — 6.me Liste:
M. et M.me Charles Decker L. 250,—
M. Attilio Jalla, prof. » 10,—■
Ing. Gustavo Decker » 100,—
U. C. de J. F., Boby » 25,—
M. et M.me H. Schalck » 200,—
M.lle Elisa Meynier » 10,—■
M. et M.me H. Tron, past. ém. » 25,—
M. Tomasini Carlo, horloger _______ 5,—
Frs. 625,—
Listes précédentes » 10.497,—
Total Frs. 11.122,—
vemente ferito è ora fuori pericolo, al
deposito di Montagnana — Capor. Long
Enrico, (Luserna S. Giov.) ferito di pallottole alla faccia, è all’ospedale di Padova (Seminario) — Sold. Ribei Cesare (Perrero) leggermente ferito, non ha lasciato
la compagnia —• Sold. Pozzi Sante (Milano) è all’ospedale di Udine (Dante) ed in
via di forte miglioramento — Sold. Curci
Luigi (Barletta) (id.) quasi guarito —
Sold. Antonelli Giuseppe (Milano) ferito
a. f. alla gamba sinistra, sta benino —
Ten. Emilio Guigou, ileotifo, stà sempre
migliorando.
COSE SCOLASTICHE.
ISTRUZIONE SECONDARIA.
Comunicato. Compio il grato dovere di
far noto al pubblico che la notizia ufficiale del pareggiamento di questa Scuola
Normale Promiscua è giunta alla Tavola
Valdese, da cui questa scuola dipende.
Resta così appagato il vivo desiderio di
quest’Amministrazione non solo, ma di
tutta la popolazione di queste Valli, a lustro e vantaggio delle quali la nuova scuola è sorta. Auguriamo tutti che da essa
abbia ad uscirne una falange di bravi insegnanti, colti, educati e gentili, per il bene di questa regione e della patria italianal
L’inaugurazione del nuovo anno scolastico per le nostre scuole medie pareggiate - Liceo-Ginnasio e Scuola Normale avrà luogo il 16 Ottobre, alle ore 15, nella gran sala della Casa Valdese. La festa
tradizionale delle premiazioni avrà quest’anno una particolare solennità, come
ebbe negli anni scorsi che segnarono il
pareggiamento di un nostro istituto; ma
non uscirà, per deliberazione della Commissione delle scuole medie, dai confini
di quella festa intima e familiare che fu
sempre in passato, senza speciali inviti
ufficiali. Non sarà certo per questo meno
accetta alla scolaresca ed agli amici della
scuola.
La prolusione verrà letta dal prof.
Gibv. Ribet.
Il Soprintendente delle Scuole Medie.
' C. A. Tron.
SAINT-EOUP (Suisse). Tandis que
Sœur Marie, directrice de l’hôpital de
la Tour, se trouvait à St-Roup, on en
a profité pour célébrer son jubilé de
25 ans au service de l’œuvre des diaconesses. Ea fête a revêtu un caractère
tout à fait de famille.
VIEEESÈCHE. Ee régent Berton, du
Villar, a été désigné pour les classes
et 2.“® de la Commune de Riclaret.
NOTIZIE DEI NOSTRI MIEITARI:
Ten. Levi Tron, leggermente ferito all’addome, è tornato in comp. con 5 giorni
di riposo — Ten. Giovanni Rostan, gra
SCUOLA NORMAEE PROMISCUA
PAREGGIATA VALDESE. Gli esami
di promozione e di integrazione della sessione autunnale, incominceranno il 13
corrente, alle ore 8.
La riapertura dei corsi avrà luogo, salvo ulteriori disposizioni governative in
contrario, il 16 corrente.
Le iscrizioni alle varie classi dell’Istituto, devono farsi entro il 15 Ottobre
presso il direttore sottoscritto, previo pagamento della prima rata della tassa di
frequenza.
Per l’iscrizione alla prima classe Normale occorrono i seguenti documenti:
1° Atto di nascita su carta bollo da L.
0,70, legalizzato dal Presidente del Tribunale solo quando sia rilasciato dai Comuni non compresi nella giurisdizione
del Tribunale di Pinerolo.
2° Certificato di vaccinazione e di rivaccinazione su carta libera, vidimato dal
Sindaco e legalizzato dal Sotto-prefetto
0 dal Presidente del Tribunale se non è
rilasciato da un sanitario di Torre Pellice.
3° La licenza della scuola complementare, della scuola tecnica e, per i candidati
promossi alla 4^ ginnasiale, il certificato
dell’esame di integrazione.
4® L’attestato di sana costituzione fisica ed esente da imperfezioni fisiche (legalizzato dal Sottoprefetto) su carta bollo
da L. 0,70.
5° L’attestato di condotta irreprensibile (legalizzato dal Sottoprefetto) su
carta bollo da L. 0,70.
6® La ricevuta del pagamento dellà
tassa di ammissione e, per i candidati che
debbono sostenere l’esame di integrazione, quella della tassa di esame.
Torre Pellice, 4 Ottobre 1916.
Il Direttore
Giovanni Maggiore.
IVouTclles politiques.
Les intempéries ont entravé les opérations sur tout notre front. Il y a eu activité intermittente des artilleries, plus in.
tenses dans la Vallée d’Astico, au mont
Cimone, à Gorizia et sur le Carso. Nos
vaillances troupes ont conquis par une
hardie opération le second sommet du
col mont Colbricon, la côte 2776 en Carnia. L’adversaire a lancé contre les points
d’appui de la côte 208 et 144 de nouvelles
et violentes attaques qui ont complètement échoué grâce à la fusillade assidue
et à la solide résistance de nos troupes.
Un de nos dirigeables a bombardé une
colonne en marche sur le Carso. Des
avions ennemis ont lancé quelques bombes sur Agordo. Il n’y a eu ni victimes ni
dégâts.
— Sur le front de la Somme, les Franco-Anglais ont obtenu des succès continus. Après une violente préparation de
l’artillerie, nos alliés ont enlevé à l’ennemis les deux villages de Combles et de
Tiephval. 10.000 Allemands sont venus
grossir le nombre des prisonniers. De
violentes contrattaqiies ont été repoussées avec de grandes pertes pour l’ennemi. L’aviation de bombardement a montré également une très grande activité
sur tout le front. Au cours d’un certain
nombre d’engagements plusieurs avions
Alleihands ont été abattus ou détruits.
Des zeppelins ont visité par deux fois
la côte est et sud-est de l’Angleterre.
Trois appareils ont été abattus près de
Londres.
— Du côté des Balkans les Serbes ont
repoussé de violentes attaques contre la
cime du Kaimackjalan avec des pertes
sanglantes pour l’ennemi.
— Une escadrille d’aréoplanes français, après avoir jeté des bombes sur Sofia, a atterré en Roumanie.
— En Transylvanie les Roumains ont
à lutter contre des forces prépondérantes. Obligés de replier légèrement, nos alliés résistent avec vaillance.
— On signale une violente reprise de
la lutte sur le front russe en Galicie; les
armées du Zar ont fait plusieurs milliers
de prisonniers, après s’être emparés de
quelques lignes de tranchées.
— En Macédoine, la chute de Monastir parait probable, mais les difficultés
que rencontrent les alliés sont considérables.
— Dans la Dobrugia la bataille continue. Les bulgares se retranchent. Un
détachement roumain a réussi à s’établir
sur la rive droite du Danube.
— En Grèce le désaccord entre la cour
et la population s’accentue. L’autorité
du roi est ouvertement foulée aux jiieds,
par les courants populaires qui ont pour
centre Venizelos. Ce dernier s’est rendu
en Crète. L’armée et la flotte sont divisées. La situation n’a jamais été plus troublée. Un bataillon de l’armée révolutionnaire a déjà été formé à Salonique par
les volontaires grecs. Leur départ pour le
front a été précédé par un défilé dans la
ville. R.
Pour l’a Echo» des soldats.
Maurizio Vian, Zona df guerra (R. 3).
Ab. payés et non quittancés.
Albertine Chauvie, Nice ' fr. 5,
Amalia Tron, Massel » 2,
C.-A. Tron, Direcüeur-Responsable.
Dans l’impossibilité de répondre individuellement à toutes les personnes qui
leur ont témoigné leur sympathie dans la
douloureuse circonstance de la mort du
Chev. Major JEAN RIBET
Madame ADELINE RIBET-COUGN el
les familles parentes et alliées renouvellent à tous l'expression de leur profonde
reconnaissance.
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SEDI SUCCURSALI FUORI DI TORINO: Acqui - Agliè - Almese - Alpignano
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- Lanzo Torinese - Leynì - Livorno Piemonte - Locana - Mede - Mirabella Monferrato Mombercelli - Moncalierì - Montechiaro d’Asti - Montiglio - Morano Po - Moretta Morgex - Narzole - Nizza Monferrato - Orbassano - Oulx - Ovada - Paesana - Perosa
Argentina - Piossasco - Poirino - Pont Canavese - Pont Saint-Martin - Racconigi - Revello
- Rivarolo Canavese - Rivoli - Romagnano Sesia - Saluggia - S. Giorgio Canavese S. Secondo di Pinerolo - Santhià - Settimo Torinese - Sommariva Bosco - Strambino Susa - TORRE PELLICE - Trino - Valperga - Venaria Reale - Venasca - Verrès .
V erzuolo-V ignale - Vigone - Villafranca Piemonte - Villanova d’A sti -Vinovo -Volpiano.
Sede Succursale di TORRE PELLICE, Via Roma, N° 2, Casa Gay.
L’Ufficio è aperto nei giorni di Mercoledì - Venerdì - Sabato - Domenica.
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
I. Apertura di libretti nominativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
L. 10.000, e col disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è corrisposto l’interesse del 3.25% netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e di tasso sono pure emes.si libretti di Risparmio Ordinario con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
*<?. Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di L. 2000, e col disponibile giornaliero
di L. 100, sui quali viene corrisposto l’interesse del 3,50 °/„ netto da imposta.
ÍÍ’ Apertura di libretti nominativi, pagabili al portatore, col massimo credito fruttifero di L. 25.000, e con un disponibile giornaliero di L. 2500, sui quali è
corrisposto l’interesse del 3 °/o netto da imposta.
■1. Apertura di libretti nominativi, con depositi non inferiori alle L. 5000, vincolati
per sei mesi, tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta.
5. Deposito di titoli in amministrazione : La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
si incarica di esigere per conto loro le cedole maturate dei titoli, inscrivendone
l’importo sui relativi libretti. — Questo servizio è fatto GRATUITAMENTE AI
TITOLARI DI libretti DI PICCOLO RISPARMIO sino alla concorrente
di titoli del valore nominale di L. 3000.
<». Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguire su richiesta il trapasso in certificati nominativi.
7. Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Torino che fuori di Torino, rilasciano
a richiesta, in vece del denaro, degli chiques GIRABILI, PAGABILI PRESSO
QUALUNQUE SEDE DELL’ISTITUTO e presso qualsiasi sede delle Casse di
Risparmio di Bologna, Ferrara, Firenze, Genova, Lucca, Padova, Palermo,
Parma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pubblicato in ogni Sede.
». Servizio di CASSETTE DI RISPARMIO A DOMICILIO. Tali cassette vengono distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
di risparmio nominativo od al portatore con un credito di almeno L. 3.
LA CASSA INFINE FUNZIONA quale Sede Secondaria della Cassa Naziondle
di Previdenza per l’invalidità e la vecchiaia degli operai, e della Cassa Nazionale
di Maternità.
Il Presidente II Direttore Generale
C. FERRERÒ DI CAMBIANO Franco Franchi
TORRK PELLICE - IMPRIMERIE ALPINE.